Paléontologie

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La paléontologie

I. Notion de Paléontologie
La paléontologie, dans son sens large, est la science qui étudie les être ayant vécu
aux époques antérieures à l’époque actuelle, êtres qui nous sont connus par les
vestiges ou fossiles qu’ils ont laissés dans les terrains sédimentaires. Le mot
paléontologie dérive des mots grecs : palaios=ancien ; ontos=être ; et logos=étude
ou discours paléontologie="étude des êtres anciens"
C’est donc une science qui a pour objectif l’étude des organismes (faune et flore)
des temps, anciens et disparus, essentiellement connus par les restes fossiles
(reliques) ou les traces de leurs différentes activités (traces de pas, pistes, terriens,
etc.) laissés dans les formations sédimentaires (sédiments).
C’est une science finalement assez jeune dérivé de la géologie mais fortement
inspiré par la biologie et surtout par les biologistes comptemporains de la création
de cette science ; elle permit non seulement d’identifier les fossiles, leurs
provenances et leurs formations mais elle résolut aussi des problèmes biologiques
comme les liens entre les espèces et aussi les espèces passées.
1. Les premiers pas de la paléontologie
a. De drôles de roches
Déjà à l’antiquité beaucoup d’auteurs rapportent la présence de nombreuses
coquilles d’huitres et de poissons identiques à ceux du littoral dans des roches
calcaires situés en altitude. C’est ainsi que au VIème siècle le philosophe grec
Xénophane de Colophon remarqua que « on rencontre des coquilles au milieu de
la terre et dans les montagnes ».
Eratosthène en 240 av J-C s’était lui étonné d’observer « une foule de coquilles,
d’huitres » très loin de la mer. Les roches calcaires contenant ces coquilles sont très
souvent commentées comme par exemple par le géographe grec Pausanias au
IIème siècle qui dans sa description de l’Attique parle de roche « toute pleine de
coquilles de poissons de mer » qui se situe très loin de la mer.
D’autres auteurs comme Ovide ou le père Tertullien signalèrent la présence de
coquillages dans les montagnes. La présence de ces coquillages reste
périodiquement signalée en Chine et en Europe durant les siècles suivants.
Ces « coquillages » présents dans les montagnes sont pour comme pour le moine
Ristoro d’Arezzo en Italie, une preuve du Déluge.
Léonard de Vinci l’un des précurseurs de la paléontologie réfute les idées d’Arezzo,
Dans son livre "Des os de poissons qui se trouvent dans les poissons pétrifiés" écrit
en 1519, il explique le principe de fossilisation et admet que par le passé les rivages
été plus haut qu’aujourd’hui.
Malgré tout l’idée que les mers était à un niveau plus haut qu’aujourd’hui fut une
idée assez contesté.
b. La naissance de la paléontologie, l’effervescence des théories
Ce n’est que vers la fin du 18ème siècle, avec Georges-Louis Leclerc de Buffon que
l’on va remettre en question l’âge de la terre. Buffon affirme que la terre a 75000
ans, ce n’est certes pas l’âge réelle de la terre mais cette affirmation a bousculé les
croyances de l’époque, cependant on a pu voir que dans ces carnets Buffon donna
à la terre plus de 10 millions d’années.
Georges Cuvier s’inspira des travaux de Buffon et démontra le concept d’extinction
ainsi que l’ancienneté des couches géologiques en fonction des fossiles qu’elles
renferment (biochronostratigraphie). Il a également crée les premières
classifications zoologiques, base de toute classification moderne. Il est connu pour
être le père fondateur de la paléontologie bien que ce terme fut créé par Ducrotay
de Blainville en 1825.
Quelques décennies plus tard Charles Darwin estima l’âge de la terre à 2 milliards
d’années grâce à la présence des fossiles. Ce qui fit prendre conscience à ses
comtemporains de l’importance des fossiles. Ainsi, en 1815 l’anglais William Smith
et le français Alexandre Brongniart, après avoir rassemblé les cartes géologiques de
leurs pays respectifs, observèrent une similitude des deux côtés de la manche.
Cette rencontre fut à la base de la paléontologie stratigraphique.
2. Utilité de la paléontologie

1- La paléontologie permet la détermination de l'âge relatif des terrains à l'aide de


fossiles. Cela se fait par la détermination de la position structurale des diverses
formations sédimentaires dans Lesquelles les fossiles ont été trouvés et qui permet
d'établir des corrélations. Les datations fournies sont relatives. Elles ne donnent
pas de renseignement en valeur absolue.
Tous les fossiles ne sont pas aptes à dater les formations sédimentaires ; certaines
espèces en effet ont évolué très lentement et ne présentent pas de différences
morphologiques notables sur des épaisseurs de terrains considérables. D'autres au
contraire ont évolué très rapidement et sont donc utilisables pour établir des
divisions au sein des couches sédimentaires : Ce sont les fossiles stratigraphiques
ou fossiles repères ou fossiles de niveau.
2- La paléontologie permet de déterminer les faciès car tout fossile est plus ou
moins un fossile de faciès, c'est-à-dire caractéristique d’un environnement donné.
Certains fossiles sont très étroitement adaptés à un milieu et peuvent être de bons
indicateurs des conditions écologiques.
Par exemple, il y a un grand nombre d'environnements physiques que nous
trouvons aujourd'hui sur la terre et dans la mer. Ces environnements existant dans
le présent ont eu leurs parallèles dans le passé. Les fossiles aident à déchiffrer ces
anciens types d'environnements. On dit qu'on fait du paléoenvironnement du
moins pour la partie plus ou moins fossilifère de l'histoire de la terre (le
Phanérozoïque) donc les derniers 600 m.a.
L'interprétation des environnements aide à la reconstitution de la géographie au
moment du dépôt de la formation étudiée ; on parle de reconstitution
paléogéographique.
Pour la paléontologie appliquée, la biostratigraphie et l'interprétation
environnementale sont les plus utiles. Notamment, dans l'étude des sondages
pétroliers, ces disciplines jouent un rôle important. Comme l’outil de forage en
général détruit les macrofossiles, c'est-à-dire ceux déterminables à l'œil nu, l'étude
des échantillons (déblais) de forage est généralement faite à l'aide des diverses
branches de la micropaléontologie.
II. Fossiles et Fossilisation
La paléontologie dans son sens large est la science qui étudie les êtres ayant vécu
aux époques antérieures à l'actuel, ces êtres ont connus par les vestiges (restes)
qu'ils ont laissés dans les terrains sédimentaires; c'est la zoologie et la botanique
des temps révolus, d’où une division naturelle en paléontologie animale
(Paléozoologie et Paléontologie végétale (Paléobotanique).
1. Initiation aux fossiles
Un fossile est un moulage d'un animal ou d'un végétal conservé dans une roche
sédimentaire.
Les fossiles et les processus de fossilisation sont étudiés principalement dans le
cadre de la paléontologie.
Le but de cette étude est de reconnaître les principales structures et les grands
plans d 'organisation d'un certain nombre de groupes d'organismes fossiles dont
les vestiges se trouvent dans des roches d'âges différents.
Les plus anciens fossiles connus à ce jour datent d'environ 3.6 Milliards d'années.
Les êtres vivants qui ont vécu jadis sur la planète terre, ont laissé dans les terrains
sédimentaires des vestiges de leur corps ou de traces de leurs activités, que l 'on
désigne sous le nom de fossiles. L'étude des fossiles est abordée par la
paléontologie qui s'intéresse aussi bien à la biogenèse de la vie), à la taxonomie
(classification), qu'à la phylogenèse (évolution des groupes d'animaux ou
végétaux).
2. Fossilisation
A l'air libre, les êtres vivants disparaissent complètement après leur morts, ceci
sous l'action des agents destructeurs physico- chimiques (atmosphérique,
dissolution) ou biologiques (attaque bactérienne). Toutefois, un grand nombre de
ces formes se sont conservées par des processus de fossilisation suppose qu'ils ont
échappé à ces agents destructeurs.
La condition essentielle de la fossilisation dépend de l'environnement. Une bonne
conservation suppose un isolement rapide du cadavre le protégeant des
oxydations et de l'action des microphages. L'enfouissement sous l'action d'un
apport soudain des sédiments fins (Boues, cendres volcaniques etc.) est donc
favorable.
La condition essentielle de la fossilisation dépend de l'environnement. Une bonne
conservation suppose un isolement rapide du cadavre le protégeant des
oxydations et de l'action des microphages. L'enfouissement sous l'action d'un
apport soudain des sédiments fins (Boues, cendres volcaniques etc.) est donc
favorable.
3. Différents types de fossilisation
Fossilisation des parties dures: Il s'agit des coquilles, tests, carapaces, squelette de
vertébrés, dents, etc....
Moules externes et internes: les parties dures de l'animal disparaissent
complètement mais laissent toutefois une impression de leur contour et de leur
forme dans les sédiments fins et meubles.
Le remplissage d'une coquille par les sédiments peut donner un moule externe
après la disparition de celle-ci. Au voisinage des dépôts des sources calcaires, le
revêtement des plantes (fossilisation par incrustation) peut donner des moules
externes du végétal après que la cellulose aurait disparu. Ex: Calamites.
a. Fossilisation des parties molles
Bien qu'elle demeure exceptionnelle et rare, la fossilisation des parties molles est
connue par plusieurs exemples:
-Congélation des Mammouths dans les glaces sibériennes;
-Conservation d'insectes et Arachnides dans l'ambre (résine fossile),
-Conservation dans le silex de protistes;
-Traces d'activités biologiques (sont groupés ici toutes les traces de déplacement et
d'habitats (pistes, terriers, perforations) et aussi les témoignages d'autres activités
biologiques (nutrition, reproduction) Ex: Pistes d'invertébrés (Trilobites = bilobites,
vers etc....), traces de pas humains (Pléistocène, en Tanzanie), excréments fossile
(coprolithes), Œufs de Dinosaures, foyers, outils, sculptures, peintures.....
L'étude de ces traces (Palichnologie) peut donner des indications très intéressantes
du point de vue paléogéographique et paléontologique
b. Incrustation
Ce mode est réalisé par les sources calcaires. L'organisme est
rapidement revêtu d'une croute de carbonate de chaux qui en
épouse les formes; ex: tufs, travertins. Minéralisation
(épigénisation): les parties dures sont transformées par
minéralisation et le corps primitif est remplacé molécule à
molécule par un autre corps (épigénie à l'échelle moléculaire).
La forme extérieures n'est pas modifiée, par contre, la structure profonde peut
être atteinte. Ex: Bois silicifié (la cellulose est épigénisée par la silice); Coquillle
d'Ammonite (la coquille est épigénisée par le phosphate de chaux et surtout par la
pyrite). Les spicules des spongiaires, des foraminifères sont souvent transformés en
glaucome.
Quelques exemples de milieux particuliers favorisant une fossilisation de parties
peu résistantes:
- glace (e.g. Hominidés ou Mammouths entiers);
- ambre (e.g. Insectes);
- tourbières;
- sédiments fins préservant des empreintes (cf. ichnologie) ou des moulages;
- ozocérite (paraffine naturelle; e.g. Rhinocéros laineux);
Certaines conditions physico-chimiques peuvent aussi concourir à des processus
diagénétiques favorisant la fossilisation de parties molles:
- minéralisation
- Pétrification
- pyritisation
- phosphatisation
- calcification
3. Intérêt de la paléontologie
L'examen paléontologique des sédiments a montré que les fossiles différaient les
uns des autres dans le temps, mais dans l'espace une couche donnée renferme les
mêmes formes, souvent sur une grande étendue; d'où la possibilité de comparer les
couches les unes par rapport aux autres et de faire le synchronisme à distance
même quand il n y a pas de continuité entre ces couches.
Parmi les fossiles il ya lieu à distinguer les bons fossiles et les mauvais fossiles
stratigraphiques. Les bons fossiles ou les fossiles caractéristiques, sont ceux dont la
période d'existence est courte, mais qui se modifient constamment, et qui en
outre, peuvent coloniser de vastes territoires. Exemples:
•Trilobites Primaire
•Ammonites Secondaire
•Nummilites Tertiaire
•Hominidés Quaternaire
On oppose à ces fossiles, ceux qui évoluent lentement et qui sont sous la
dépendance de facteurs géographiques et biologiques spéciaux (conditions
récifale, lagunaire etc.) exemple: les Cnidaires à Polypiers, Rudistes, Foraminifères.
Ce sont des fossiles de faciès qui renseignent sur les environnements
sédimentaires et qui permettent la reconstruction des conditions
paléogéographique et paléo écologiques.
En somme, les caractères des bons fossiles stratigraphiques sont les suivants :
- ils appartiennent à des espèces ayant une faible ou courte répartition dans
le temps. Une évolution rapide des espèces assure ainsi un renouvellement de la
faune (ou de la flore) dans les couches sédimentaires ;
- ils présentent une grande ou vaste répartition géographique, ce qui permet
d'effectuer des corrélations stratigraphiques à distance,
- ils sont abondants dans les sédiments. Comme exemple on peut citer : les
Trilobites au Primaire, les Ammonites au Secondaire
III. Principaux groupes fossilifères
Les stromatolites
a. Définition
Structures laminaires organo-sédimentaires produites par le piégeage de sédiment
et/ou précipitation de carbonate en relation avec la croissance et les activités
métaboliques de Cyanophytes et/ou de bactéries (monères ou procaryotes).
Terme introduit par Kalkowsky en 1908.
b. Biologie des Cyanophytes
- Procaryotes de petite taille (1-25mm) de forme sphérique (coccoïdes), ovoïde,
discoïdale, cylindrique ou pyriforme;
- absence de membrane nucléaire, de mitochondries, ou de vacuoles;
- présence de pigments photosynthétiques (notamment phycocyanine) distribués
en lamelles dans la cellule;
- cellules isolées ou coloniales à l’intérieur d’une gaine muscillagineuse;
- structure des colonies de forme variable (régulière, irrégulière, unisériée,
sphérique, filamenteuse, digitée...); les cellules d’une colonie filamenteuse
constituent le trichome;
- reproduction aséxuée par division cellulaire (fission binaire), par fragmentation,
formation d’endospores...
c. Distribution stratigraphique
- Archéen (près de 3500 Ma) à l’actuel;
- distribution très étendue dès le début du Protérozoïque;
- acmé entre ~ 1650 et 500 Ma.
d. Quelques genres types de stromatolites:
- Conophyton (signalé en Australie, USA, Russie, Afrique); lamines de 1mm formant
des colonnes pouvant atteindre 10 m de hauteur;
- Collenia (par exemple, dans le Protérozoïque du Labrador); lamines de 1 mm
formant des constructions hémispériques pouvant s’étaler sur des km 2; parfois
développés sur des surface craquelées;
- Archaezoon acadiense (par exemple au Nouveau-Brunswick); formes ramifiées
d’environ 2 mm de diamètre;
- Cryptozoon proliferum (par exemple à l’Ordovicien dans les basses terres du
Saint-Laurent);
- formes columnaires de dimensions centimétriques à métriques.
Les protistes

Le règne des protistes regroupe les eucaryotes (cellules complexes munies de


noyau) unicellulaires. Il est subdivisé en deux sous-règnes, selon le niveau
trophique de ses représentants: les protozoaires et les algues.
(1) les Protozoaires sont des organismes hétérotrophes (c’est-à-dire, fixant le
carbone par ingestion). Il ont fait l’objet d’une classification par les zoologistes.
(2) les protistes algaires sont (généralement) autotrophes (c’est-à-dire, fixant le
carbone par photosynthèse). Ilst sont classés selon le code de nomenclature
botanique.
a. Aperçu de la distribution stratigraphique des protistes fossiles.
- Apparition des protistes algaires (e.g. acritarches) dès le Protérozoïque et des
protozoaires
(foraminifères notamment) dès le début du Cambrien.
- Diversification des protistes, en particulier des formes planctoniques, au
Jurassique et
Crétacé.
- Acmé des protistes en général au Crétacé.
b. Importance des protistes en géologie
- contribuent à la formation de roches sédimentaires (e.g., calcaire, craie,
diatomites....);
- constituent de bons marqueurs biostratigraphiques au vu de leur évolution
rapide;
- constituent de bons marqueurs paléoécologiques (milieu de dépôt, productivité
biogénique, conditions hydro-climatiques....) des environnements du passé;
- leur petite taille permet l’observation d’un grand nombre d’individus à partir de
petits échantillons (particulièrement utile pour l’étude de forage).
Les métazoaires
a. Les Porifères ou Spongiaires
Les spongiaires sont des métazoaires (animaux constitués de plusieurs cellules qui
ont des différenciations fonctionnelles) dont l’organisation est très simple. On les
qualifie de diploblastiques parce qu’ils sont constitués à partir de deux feuillets,
l’ectoderme et l’endoderme, contrairement aux métazoaires triblastiques plus
évolués qui possèdent un feuillet intermédiaire, le mésoderme. La mésoglée qui
reste peu organisée constitue, chez les éponges, un mésoderme primitif.
b. Les Archéocyathes
Les Archéocyathes constituent un phylum (Archaeocyata) regroupant des animaux
dont ladistribution stratigraphique est restreinte au Cambrien inférieur et moyen.
Morphologiquement,ils sont intermédiaires entre les Porifères et les Cnidaires.
Leur squelette calcaire (dimensions centimétriques à décimétriques) a une forme
conique reposant souvent sur un disque basal.
Le squelette est généralement muni de murailles externe et interne, autour d’une
cavité centrale. À l’intérieur des murailles, des cloisons radiales et des septes
délimitent des intervallums et des loges. Les murailles sont perforées de pores
(dont le rôle était sans doute le même que chez les porifères; les archéocyates sont
souvent regroupés avec les spongiaires).
c. Les Cnidaires
Généralités
Les Cnidaires, autrefois désignés sous l’appellation de Coelentérés, constituent un
phylum important parmi les métazoaires primitifs. Les Cnidaires sont abondants
dans la formation d’Ediacara (Protérozoique) et sont représentés de la fin du
Précambrien à l’actuel. Comme les Porifères, les Cnidaires sont diploblastiques: il
se caractérisent par un ectoderme, un endoderme et souvent, une mésoglée. Les
Cnidaires incluent des formes solitaires ou coloniales, formant parfois des récifs ou
biohermes (cf. récifs coralliens). Ils se distinguent par une structure à symétrie
radiale.
Les mollusqes

Les mollusques sont, par définition, des organismes à corps mou; ils sont
généralement entourés d’une coquille de carbonate de calcium secrétée par le
manteau (tissu externe).
Le corps des mollusques comprend 4 parties principales:
- la tête munie d’une bouche antéro-ventrale et d’une cavité buccale contenant la
radula (sorte de langue avec tubercules ou dents cornées); la tête porte souvent
des tentacules (organes sensoriel, tactile ou préhensile) et des yeux;
- le pied rassemblant une musculature ventrale servant à la reptation, et à la base
duquel on distingue la sole;
- la masse viscérale dans laquelle sont rassemblés les organes internes (tube
digestif, systèmes
nerveux, circulatoire et reproducteur);
- le manteau (ou pallium) fixé dorsalement à la masse viscérale qu’il enveloppe; on
y distingue une cavité palléale postérieure renfermant les branchies; l’anus, les
organes excréteurs et reproducteurs débouchent sur la cavité palléale.
Embranchement des Lophophoriens
Classe des Brachiopodes
Les Brachiopodes sont des animaux marins triploblastiques coelomates à
reproduction sexuée ils sont fixés par un pédoncule, ces animaux sont caractérisés
par la présence d’un lophophore: c’est une couronne de tentacules entourant la
bouche; le battement de ces tentacules détermine un courant d’eau amenant au
niveau de l’orifice buccal des particules alimentaires, d’où un régime alimentaire
microphage.
Embranchement des arthropodes

Généralités
Les Arthropodes constituent un embranchement très important parmi les
invertébrés. Ils sont représentés dans tous les milieux: aquatiques (marins, eaux
douces) et terrestre. Les Arthropodes sont des animaux invertébrés, métazoaires,
coelomates, leur corps est métamérisé, à symétrie bilatérale, à segmentation
hétéronome, recouvert par un tégument externe rigide de nature chitineuse.
Les Arthropodes ont des appendices articulés d'où leur nom (arthros = articulation,
podes = pattes).
Embranchement des Arthropodes: Sous Embranchement des Trilobitomorphes,
Classe des Trilobites
Paradoxides
Cambrien
Les Trilobites sont des Arthropodes rencontrés exclusivement
dans les sédiments marins de l'ère Primaire. Ce sont de bons
fossiles stratigraphiques.
Organisation d'un Trilobite: Les Trilobites doivent leur nom au
fait que leur corps de forme ovale est subdivisé
longitudinalement en trois lobes. Un lobe axial ou rachis, deux
lobes latéraux ou plèvres.
D'avant en arrière on distingue également trois parties: La tête ou céphalon (région
antérieur), le thorax (abdomen) (région médiane), le pygidium (région postérieure).
Les Trilobites avaient un corps mou couvert d'un tégument chitineux dur. La face
dorsale formant une véritable carapace est la plus souvent fossilisable.
Classification
Les Trilobites sont classés premièrement selon le nombre de
segments thoraciques ainsi, nous pouvons distinguer deux grands
groupes: Miomeria: 2 à 3 segments thoraciques Polymeria: Plus de cinq
segments thoraciques.
Selon le type de suture faciale, aussi la forme de la glabelle est
également utilisée pour établir cette classification, celle-ci peut être
rétrécie vers l'avant, élargie vers l'avant.
Pour des subdivisions plus fines on utilise des variations morphologiques telles
que:
•Forme de l'angle génal avec ou sans pointe
• Yeux: soit développées soit réduit ou nuls
•Importance mutuelle des plèvres et du rachis
•Présence ou absence de pointes pleurales
• Présence ou non d'une épine caudale
•Segmentation nette ou non du pygidium benthique.
Paléogéographie et évolution
Les Trilobites sont des animaux marins, menant une vie
essentiellement marine. Ils vivaient à des profondeurs plus ou
moins importantes se déplaçant sur le fond ou enfouis dans les
sédiments non consolidés; les Trilobites constituent d'excellents
fossiles stratigraphiques pour les subdivisions de l'ère Primaire.
Les Echinodermes
Caractères généraux
Les Echinodermes sont des animaux exclusivement marins
benthiques caractérisés par une symétrie rayonnée
(pentamérique en général, c’est-à-dire de l’ordre 5),à laquelle se
superpose une symétrie bilatérale.
Pour la classification des Echinoïdes trois éléments sont importants:
-Disposition de l’appareil masticateur
-Position de la bouche par rapport à l’appareil apical.
Oursins:
jurassique-Crétacé
Genre Micraster
Crétacé supérieur,
paléogène
Genre Pentacrinites
Connu depuis leTrias
se trouvent
actuellement dans
les grands fonds. Ce
crinoïde a une longue
tige pentagonale à 5
facettes articulaires
pétaloïdes et striées,
porte un petit calice.
Trias à Actuel
Les graptolites

Les Graptolites sont des restes d’animaux coloniaux du Paléozoïque conservés sous
forme d’empreintes. Leur nom dérive du grec (graptos = gravé et lithos = pierre). La
position systématique des Graptolites est incertaine et a longtemps été discutée.
On les considère proches des Ptérobranches actuels avec lesquels ils ont en
commun une structure fusellaire (fusellus = demi-anneau joint par des sutures et
formant des tubes). Les Ptérobranches ont ainsi servi de modèle à l’interprétation
morpho-fonctionnelle des Graptolites qui sont maintenant considérés comme une
classe du phylum des Hémicordés.
Plusieurs ordres ont fait l’objet de descriptions systématiques. Deux d’entre eux
ont une importance biostratigraphique: les Dendroïdes qui couvrent du Cambrien
supérieur au Carbonifère (acmé à l’Ordovicien inférieur) et les Graptoloïdes
représentés de l’Ordovicien au Dévonien (acmé à l’Ordovicien supérieur). Leurs
fossiles peuvent être abondants dans les schistes noirs; ils sont parfois observés
dans les grès.
Les graptolites étaient des animaux coloniaux secrétant un exosquelette organique
constitué de matériel chitinoïde (scléroprotéïne). Les colonies (dites aussi
rhabdosomes) sont issues du bourgeonnement d’un individu ou zooïde initial
(sicula) résultant d’une reproduction sexuée. Les rhabdosomes peuvent atteindre
des dimensions métriques; ils constituent parfois des synrhabdosomes (colonies de
colonies).
Le règne végétal

Le règne végétal regroupe les organismes pluricellulaires possédant un pigment, la


chlorophylle, qui permet de synthétiser des carbohydrates (amidon, sucre) à partir
de CO2 et de H2O en exploitant la lumière solaire (cf. photosynthèse). Les cellules
végétales, utilisant les nutriments inorganiques des sols, ont la capacité de
transformer les carbohydrates en substances
plus complexes (protéines, lipides) à partir desquelles le protoplasme et les tissus
se développent.
Le composé de base de la membrane cellulaire est la cellulose, un polysaccharide.
Les végétaux sont pour la plupart terrestres et sessiles; quelques uns occupent
toutefois des habitats aquatiques.
Les végétaux ont évolué à partir d’ancêtres algaires et apparaissent à la fin du
Silurien. Depuis lors, le règne végétal a connu une expansion et une diversification
spectaculaire. Le règne végétal constitue un élément majeur de l’environnement
qui a certainement joué un rôle primordial sur l’évolution de la vie sur terre. La
végétation représente la part la plus importante de la biomasse biosphérique.
Elle a par ailleurs un effet déterminant sur la lithosphère (e.g., ressources en
hydrocarbures), la pédosphère (litière-humus-humification...), la morphologie de
surface (fixation des sols) la biosphère (e.g., base de la chaîne trophique, habitat
de certains animaux), l’atmosphère (e.g., O2, ozone) et le climat (e.g.,
évapotranspiration, albédo...).
Le règne végétal fait l’objet d’une classification par les botanistes. La classification
est basée sur la structure fondamentale des organismes végétaux et leur mode de
reproduction.
Deux grandes divisions sont distinguées, les Bryophytes et les Trachéophytes.
Les vertébrés
III- Taxonomie et Systématique
1.Notion de Taxonomie
La taxonomie est la classification biologique ou systématique des fossiles. Elle suit
les principes de la classification des organismes récents, c'est-à-dire en appliquant
les règles de la nomenclature zoologique et botanique.
Ainsi à chaque fossile, on attribue un nom de genre et d'espèce. L'espèce est
l'élément fondamental de cette nomenclature. En biologie, l’espèce est constituée
par les groupes de populations naturelles réellement ou potentiellement
interfécondes et isolées quant à la reproduction de tout autre groupe semblables.
En paléontologie, on admet que les discontinuités morphologiques permettent de
délimiter les espèces distinctes. Le genre permet de regrouper des espèces ayant
certaines affinités. Différents genres sont regroupés en famille. Plusieurs familles
constituent un ordre. Différents ordres sont assemblés en une classe. Plusieurs
classes constituent un embranchement. Plusieurs embranchements constituent un
règne.
Exemple :
- Règne : Animalia (Animaux)
- Embranchement : Chordata (Vertébrés)
- Classe : Mammalia (Mammifères)
- Ordre : Carnivora (Carnivores)
- Famille : Canidae (chiens, loups, chacals)
- Genre : Canis (chien)
- Espèce : farriiliaris (familier)
En usage courant, on mentionne seulement les noms de genre et d'espèce. Le nom
de genre commence toujours par une lettre majuscule et le nom d'espèce par une
minuscule. Toutes les catégories mentionnées ci- dessus ont des subdivisions
supplémentaires comme sous-règne, sous embranchement, sous classe ou super
classe...
Il y a des fossiles dont on ne connaît pas l'appartenance systématique. Dans ce cas
ils sont classés dans une position incertaine ou "Incertae sedis".
Il faut noter aussi qu'il ne peut exister deux animaux fossiles ou vivants ou deux
plantes ayant le même nom générique, tandis que les noms spécifiques de divers
genres peuvent être identiques.
Les fossiles avec les mêmes noms génériques sont des synonymes et il faut
renommer le dernier décrit, de même on ne peut pas avoir deux espèces de même
nom spécifique à l'intérieur du même genre.
2. La systématique, science de la classification :
a.La systématique fixiste :
Selon cette systématique, les espèces sont stables et n’ont pas de lien de parenté,
les ressemblance étant fortuites. La systématique est donc basée sur le mode de
vie et l’apparence des êtres vivants (oiseau = animal à plumes et bec)
b. La systématique évolutive :
Simpson utilisé la taxonomie ou taxonomie pour classer les fossiles. La
systématique est alors reconstituée sur la base d’archives paléontologiques suivant
le principe des relations directes ancêtre/descendant et en prenant en compte la
superposition des couches à couches.
Il utilise alors des méthodes stratophénétiques qui suivent les changements de
phénotype des lignés et les classe selon cette évolution (apparition de la plume
chez Archaeoptéryx, tous les oiseaux à plume en descendent et sont cousins.)
On dégage ainsi des caractères fossiles anciens qui sont dit primitifs et des
caractères récents qui sont dit évolués. Mais cette dénomination apporte une
confusion entre la complexité et le temps.
c. La systématique phénétique :
Cette systématique tente de quantifier la ressemblance générale de manière
globale entier les organismes, elle permet de calculer un indice de similitude entre
les taxons (le pourcentage de différence entre les séquences génétiques de deux
espèces).
On utilise ensuite ces données pour réaliser des arbres de distance exprimant les
degrés de ressemblance entre les taxon. Cette méthode est surtout utilisée avec
des données moléculaires, ce qui le rend peu applicable dans le domaine de la
paléontologie.
d. La systématique cladistique :
Elaborée en 1950, cette systématique représente une révolution, car elle fait
apparaître une méthode rigoureuse dans la classification des espèces. Elle consiste
à évaluer eux critères :
_les degrés de parenté entre deux espèces
_l’ancienneté relative de leur descendance (l’âge du point de divergence entre les
deux espèces.
Elle se base sur l’analyse de la signification des caractères et tient compte de leur
état :
_caractère homologue, dérivant du même organe même si une apparence
différente apparaît.
_caractère analogue, de même forme et de même fonction (aile des oiseaux et des
insectes) mais d’origine différente.
La ressemblance entre deux taxons peut dériver de deux types de caractères :
_Hérité d’un ancêtre commun (dérivé ou apomorphe). Si un caractère dérivé est
partagé par deux individus on parle de synapomorphie, et les deux individus
forment un groupe monophylétique.
_Caractère archaïque ou primitif (héritage ancien) ou caractère plésiomorphe. S’il
est partagé par deux individus on parle de synplésiomorphie et les individus
forment un groupe paraphylétique
La ressemblance fonctionnelle entre deux unités peut résulter de phénomènes de
convergence évolutive (analogue) on parle alors pour les deux individus
d’homoplasie et de groupe polyphylétique.
L’avantage de cette méthode de classification est sa rigueur qui permet d’éviter es
erreurs d’interprétation. Son inconvénient est la multiplication des arbres en
fonction des taxons et des caractères étudiés.
Cette méthode a eu des conséquences sur l’ancienne classification, les reptiles
ayant disparu en tant que groupe monophylétique tandis que les procaryotes
étaient divisés en archéens et eubactériens.
IV. Radiation et extinction
1. Radiation
Le rayonnement évolutif est une augmentation relativement rapide (dans un
concept temporel géologique ) et massive de la diversité taxonomique ou des
différences morphologiques entre les espèces en raison de changements adaptatifs
ou d’un écosystème auparavant inaccessible qui s’est ouvert.
Les radiations évolutives peuvent concerner à la fois un clade ou plusieurs et aussi
être rapides ou graduelles; Les radiations rapides causées par l’adaptation des
descendants d’un groupe d’organismes à un environneemnt modifié sont dites
adaptatives. Un exemple d’une telle adaptation est les lézards des caraibes de la
famille des anoles.
La radiation évolutive distingue l’apparition intense de nouvelles espèces en
particulier après une crise écologique ayant conduit à une importante extinction.
On parle de radiation adaptative dans le cas ou ces nouvelles espèces colonisent
de nouvelles niches écologiques.
La radiation évolutive est une augmentation de la diversité taxonomique causée
par des taux élevés de spéciation qui peut ou non être associée à une
augmentation de la disparité morphologique.
La radiation peut être soit dissonante, lorsque la diversité des espèces et le
changement de forme des espèces et le changement de forme des organismes
interviennent presque indépendamment l’un de l’autre, soit cohérente lorsque les
deux procèdent à la même vitesse
L’exemple le plus connu de radiation évolutive est peut être l’augmentation de la
diversité des mammifères placentaires immédiatement après l’extinction des
dinosaures à la fin du crétacé (l y a environ 66 millions d’années);
A cette époque, ces mammifères étaient principalement de petits animaux
insectivores de taille et de forme similaires aux musaraignes modernes. A la fin de
l’éocène (il y a 58 à 37 millions d’années), ils ont évolués vers des formes aussi
diverses que les chauves souris, les baleines ou les chevaux.
D’autres exemples sont l’explosion Cambrienne, l’explosion avalonienne, la grande
biodiversification ordovicienne, le rayonnement mésozoique-cénozoique, les
rayonnement des plantes terrestres après leur colonisation des terres, le
rayonnement crétacé des angiospermes, et la diversification des insectes,
rayonnement qui s’est poursuivi sans interruption depuis le dévonien (il y a
400milions d’années)
2. Extinction

En biologie et en écologie, l’extinction est la disparition totale d’une espèce pu


d’un groupe de taxons réduisant la biodiversité.
Les écologues distinguent cette extinction numérique de l’extinction fonctionnelle
qui est la réduction de taille de la population d’une espèce telle quelle conduit à la
raréfaction ou à l’extinction d’autres espèces dans la communauté ce qui altère la
fonctionnalité et la stabilité de l’écosystème.
A travers l’évolution, de nouvelles espèces apparaissent par le processus de la
spéciation où de nouvelles variétés d’organismes émergent et se développent
quand elles sont capables de survivre dans des conditions changeantes ou face à
une concurrence qu’elles ne peuvent affronter.
Typiquement une espèce s’étent en 5 ou 10 millions d’années (hors période de
crise biologique) bien que certaines espèces appelées fossiles vivants survivent
pratiquement inchangées pendant des centaines de millions d’années comme la
famille des Ginkgoaceae, qui date d’environ 270 millions d’années.
Les données paléontologiques montrent que les taux d’extinction étaient
invariablement faibles avant l’expansion humaine sur toute la planète, et que les
extinctions de masse étaient rares. Démarrant approximativement il y’a 10000 ans
et coïncidant avec la croissance du nombre et de la répartition des humains,
l’extinction des espèces a augmenté à un taux sans précèdent depuis la grande
extinction du Crétacé atteignant de 1 à 2,2% des espèces dans les dernières
décennies du 20 e siècle.
Ce phénomène est connu sous le nom d’extinction de l’holocène et représente la
6e extinction massive.
L’extinction Crétacé Paléogène K-Pg, antérieurement dénommée extinction
Crétacé –Tertiaire K-T est une extinction massive À grande échelle d’espèces
animales et végétales qui s’est produite sur une courte période de temps ( à
l’échelle géologique) il y’a 66 millions d’années. Cette extinction inclut la
disparition des dinosaures non aviens.
Le remplacement abrupt des faunes et des flores a servi à délimiter l’ère
secondaire de l’ere tertiaire. Sur le terrain, la frontière entre ces deux ensembles
est appelée limite Cretacé-paleogène, le crétacé étant la dernière période du
mésozoïque et le paléogène la première du cénozoïque.
L’hypothèse principale est que la chute de l’astéroide ( taille: 10km de diamètre) ,
vitesse: 50 000km /h) a été à l’origine du cratère de Chicxulub (Mexique) a été à
l’évenement déclencheur de l’extinction K-Pg. Le choc de la météorite aurait induit
une onde sismique énorme équivalent d’un tremblement
de terre de magnitude 11 qui aurait fragilisé la croute terrestre de l’autre coté du
globe en longitude mais pas en latitude.
Les théories scientifiques expliquent les extinctions K-Pg par un ou plusieurs
évènements catastrophiques tels que des impacts massifs d’astéroides et ou une
activité volcanique, La datation de plusieurs cratères d’impact et celle des roches
issues d’une activité volcanique massive dans les trapps du deccan coïncident
avec la période approximative de l'évènement d’extinction.
Ces évènements géologiques auraient réduit la quantité de lumière solaire arrivant
au sol limitant ainsi la photosynthèse et menant à un changement massif de
l’écologie terrestre.
D’autres chercheurs avancent que l’extinction a été plus progressive résultant de
changement plus lent du niveau de la mer ou du climat.
Les scientifiques estiment avoir repéré au moins 5 autres extinction comme celle
du Dévonien où 50% des espèces disparurent et celle qui marque la fin du
Permien où plus de 90% des espèces animales disparurent.
Recommandations pour la préparation des rapports de travaux pratiques Paléontologie-
- Faire des dessins ou croquis représentatifs de tous les échantillons soumis à votre observation.
Ces croquis doivent être suffisamment grands et détaillés pour que l’on y distingue les principaux
éléments diagnostiques (pas besoin d’être un artiste, cependant).
- Indiquer sur les croquis les éléments diagnostiques et préparer une légende aussi précise (et
exacte) que possible. Les éléments peuvent être pointés par des flèches (en principe, tout ce qui
est dessiné porte un nom). Surtout: ne jamais laisser de dessin sans légende !
- Indiquer le nom de l’objet fossile (et/ou un numéro d’échantillon si on ne connaît pas le nom).
- Accompagner le croquis de toutes les informations dont on dispose et qui peuvent s’avérer
pertinentes: origine (géographique), âge, étage géologique, type de roche encaissante, etc.
- Préciser l’orientation du spécimen ou du croquis, s’il y a lieu (par exemple, vue ventrale,
dorsale, postérieure, antérieure, apicale, etc.), ainsi que le plan d’observation (par exemple,
coupe ou surface)
- Accompagner le schéma d’une brève description faisant état des principaux caractères
diagnostiques, et s’il y a lieu, des principaux attributs écologiques et/ou stratigraphiques.
- Répondre à toutes les questions posées dans le cadre des travaux pratiques.
- Éviter les fautes d’orthographe.
- Essayer de faire une présentation propre et organisée.

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