Jaovanonaseth GES M1 09
Jaovanonaseth GES M1 09
Jaovanonaseth GES M1 09
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FACULTE DE DROIT, D’ECONOMIE, DE GESTION ET DE SOCIOLOGIE
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DEPARTEMENT GESTION
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Option : Finance et Comptabilité
i
SOMMAIRE
Remerciements
Liste des tableaux
Listes des figures
Liste des abréviations
Introduction……………………………………………………………………………………1
PARTIE I : PRESENTATION DU CADRE D’ETUDE………………………………….3
Chapitre I : Présentation du cabinet.…………………………………………………….4
Section 1 : Historique……………………………………………………………………...4
Section 2 : Activité…………………………………………………………………………4
ii
Chapitre III : EVALUATION DE TRAITEMENT DE LA C.A.E…………………………46
Section 1 : Traitement de charge par la T.P.F.I………………………………………46
Section 2 : Inventaire permanant……………………………………………………….48
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
iii
L I S T E D E S T AB L E AU X page
T a b l e a u n °0 1 : D i f f é r e n t s c e n t r e s e t l ’ u n i t é d ’ œ u v r e … … … … … . 2 5
T a b l e a u n °0 2 : C l a s s i f i c a t i o n s d e s p a p i e r s à u t i l i s é … … … … … . . 3 3
T a b l e a u n °0 3 : P o r t é e d e c r i t è r e d ’ a n a l y s e a u T . P . F . I … … … … . . 4 2
T a b l e a u n °0 4 : E x e m p l e d e p r é s e n t a t i o n d u d o c u m e n t
de synthèse………………………………………………………………….52
T a b l e a u n °0 5 : C o û t d ’ a c h a t d e s m a t i è r e s p r e m i è r e s a u s e i n
de la TPFI ……………………………………………………………………58
T a b l e a u n °0 6 : C o û t d e l a p r e s s e p o u r l a b i b l e … … … … … … … … . 5 9
T a b l e a u n °0 7 : C o û t d e l ’ a s s e m b l a g e d e l a b i b l e … … … … … … … . 6 0
T a b l e a u n °0 8 : C o û t d e f i n i t i o n d e l a b i b l e … … … … … … … … … … . 6 0
T a b l e a u n °0 9 : C o û t d e p r o d u c t i o n d e l a b i b l e … … … … … … … … . . 6 1
T a b l e a u n °1 0 : C o û t d ’ a c h a t d e m a t i è r e p r e m i è r e u t i l i s é
dans la production du journal …………………………………………62
T a b l e a u n °1 1 : C o û t d e p r e s s e d u j o u r n a l … … … … … … … … … … . 6 3
T a b l e a u n °1 2 : C o û t d e l a m i s e e n p a g e d e r e v u e … … … … … … . 6 3
T a b l e a u n °1 3 : C o û t d e f i n i t i o n d e r e v u e … … … … … … … … … … … 6 4
T a b l e a u n °1 4 : C o û t d e l a p r o d u c t i o n d e r e v u e … … … … … … … … . 6 4
iv
LISTES DES FIGURES page
F i g u r e n °0 1 : p r é s e n t a t i o n d u d o m a i n e d ’ a p p l i c a t i o n
de la CAE et de la comptabilité générale………..18
F i g u r e n °0 2 : s c h è m e d ’ é t a b l i s s e m e n t d e c o û t d e r e v i e n t … … . 2 2
F i g u r e n °0 3 : s c h é m a d e r é p a r a t i o n d e s c h a r g e s I n d i r e c t e s . 2 4
F i g u r e n °0 4 : o r g a n i g r a m m e d e l a T P F I … … … … … … … … … … . 3 1
F i g u r e . n °0 5 : l e p r o c e s s u s d e p r o d u c t i o n s a n s p e r f o r a g e . 3 5
F i g u r e . n °0 6 : l e p r o c e s s u s d e p r o d u c t i o n a v e s p e r f o r a g e … … . 3 6
F i g u r e . n °0 7 : i l l u s t r a t i o n d e l ’ é t a t d e p e r f o r m a n c e … … … … . 5 3
F i g u r e n °0 8 : l e s p r o c e s s u s d e l a p r o d u c t i o n a u s e i n d e l a
TPFI……………………………………………………56
v
L I S T E D E S AB R E V I AT I O N S
CA : Chiffre d’Affaires
CF : Coût Fixe
vi
PCG : Plan Comptable Générale
PU : Prix Unitaire
SA : Société Anonyme
1
- la première partie sera consacrée à la présentation du cadre d’étude ;
- la deuxième se focalise sur l’évaluation de l’application des normes
comptables en vue du traitement de la Comptabilité Analytique d’ Exploitation.
- la troisième partie propose des solutions et mettent en évidence les résultats
attendus.
2
PARTIE I
3
Pour arriver a l’objectif principal de notre étude, il est nécessaire de percevoir
beaucoup des choses. Cette partie nous conduit à élaborer notre cas en déterminant
notre cadre d’étude.
SECTION 1 : HISTORIQUE
Le cabinet « 3A Madagascar » que nous avons choisi comme cadre de cette
étude a été constitué en vue de fournir des prestations de qualité dans le domaine de
la comptabilité, contrôle et audit. Le cabinet a été créé en février 2006. Son équipe
est constituée de professionnels de haut niveau ayant acquis chacun plusieurs
années d’expériences très diversifiées, soit dans des cabinets d’audit, soit dans des
sociétés de renommée. Le siège social se trouve à Ambatoroka.
Avec ses experts et auditeurs de haut niveau qui ont suivi une solide formation
de base dans le domaine du management, du droit, de l’informatique, des finances
ainsi que de la comptabilité et de la fiscalité, le cabinet est rompu aux nouvelles
techniques de management et aux méthodes d’audit moderne.
La direction du cabinet est assurée par John HARIVELO, Expert Comptable et
Financier, et Professeur diplômé à l’INSCAE (Institut National des Sciences
Comptable et de l’Administration d’Entreprise).
SECTION 2 : ACTIVITES
Les missions du cabinet peuvent être regroupées en deux catégories qui sont
notamment les missions d’ordre comptable et les missions de conseil et
d’assistance.
4
l’information comptable fournit à la direction toutes les données dont elle a besoin
pour prendre des décisions, mais elle permet aussi aux collaborateurs externes de
prendre des meilleures décisions.
Plusieurs missions d’ordre comptable peuvent être accomplies par le cabinet.
Ce sont surtout :
- Tenue de la comptabilité ;
- Contrôle légal ;
- Audit contractuel.
5
pérennité de l’entreprise, notamment parce que son indépendance lui interdit de
s’immiscer dans la gestion de celle-ci.
Toutefois, dans le cadre de sa mission générale, il est conduit de relever
l’existence des faits de nature à compromettre la continuité de l’exploitation. Il est
tenu de déclencher une procédure dite d’alerte, en vue d’attirer l’attention des
dirigeants sur les difficultés constatées. C’est dans cette optique que ces derniers
devront signaler à l’Assemblée Générale quand la situation de la société devient
précaire.
La certification ou la fonction de vérification de compte annuel, ainsi que l’audit
contractuel constituent les missions essentielles de l’expert comptable.
6
Ces missions de conseil et d’assistance peuvent être exercées par le cabinet
d’expertise comptable et d’audit mais doivent toujours être comme des accessoires.
D’autres missions peuvent être aussi accomplies par l’expert comptable
comme :
- le conseil en gestion ;
- le conseil juridique et fiscal ;
- le conseil en organisation ;
- l’assistance administrative.
7
Cette mission consiste tout d’abord à optimiser la situation fiscale sur le plan
des ressources, la gestion du patrimoine, les placements financiers, ensuite à suivre
la fiscalité quotidienne de l’entreprise en fonction de sa structure juridique
(l’établissement des déclarations fiscales) et enfin à assister le contribuable lors de
la vérification ou de la constatation par l’administration.
8
CHAPITRE II : APERCU GENERAL SUR LES NORMES IAS/IFRS
Pour la comptabilité générale ainsi qu’analytique, l’application des normes
internationales rend efficaces et universels les enregistrements et analyse
comptable. Ce chapitre nous amène à voir les informations sur ces normes.
9
1.2.1. Mission
Le CSC a pour mission principale d’émettre dans le domaine comptable, des
avis, recommandations et propositions de textes concernant l’ensemble des secteurs
économiques. A ce titre, il est chargé :
- De définir les normes comptables et de donner son avis sur les normes
élaborées par les organismes internationaux ;
- De donner son visa conforme préalable à toutes les réglementations,
instructions ou recommandations d’ordre comptable, proposées par les organismes
publics ou privés et à toutes les demandes d’adaptation du plan comptable général ;
- De proposer toutes mesures relatives à l’exploitation rationnelle des comptes,
soit dans l’intérêt des entreprises et des groupements professionnels d’entreprise,
soit en vue de l’établissement de statistiques nationales ou de comptes économiques
de la nation ;
- De réunir toutes les informations, de procéder à toutes études, de diffuser
toutes documentations relatives à l’amélioration de la technique et de l’organisation
comptable.
1.2.2. Organisation
L’organisation comprend trois organes essentiels pour contribuer à la
réalisation de sa mission. Ces organes sont :
- l’Assemblée Générale ;
- les sections.
- les conseils
Le conseil est composé de quatre sections :
• la section des règles applicables aux entreprises ;
• la section des règles spécifiques aux entreprises, d’assurance et des
banques ;
• la section des règles applicables aux autres organismes ;
• la section de règles internationales.
Les secteurs préparent et soumettent des avis et recommandations à
l’Assemblée Générale qui statue à la majorité simple. Ces sections peuvent en outre
associer à leur réflexion, des groupes de travail comprenant, hormis les membres du
conseil, des personnes désignées par le Président, ayant une compétence
particulière sur le sujet étudié.
10
Le bureau est composé du Président et des Vice- Présidents. Les Présidents
des sections, éventuellement accompagnés des rapporteurs et du Secrétaire
Général, assistent aux réunions du bureau. Le Secrétaire Général permanent,
nommé par décret ministériel sur proposition du Président du CSC, est chargé
d’instruire les décisions, en outre les actes d’administration et les liaisons à
l’exécution de la mission du conseil.
11
Dans l’optique « comptabilité financière », la technique comptable ne constitue
pas une fin en soi, mais un moyen pour mieux appréhender la signification (et les
limites) des informations fournies par les documents de synthèse.
Une différence d’approche existe entre ces deux termes :
- La comptabilité générale décrit comment, en partant des opérations réalisées
par une entreprise, les documents comptables de synthèse sont établis ;
- La comptabilité analytique a pour finalité de permettre de retrouver, en
partant des documents de synthèse, quelles opérations « réelles » ou « fictives » ont
été réalisées par une entreprise, ce qui peut être important pour apprécier la réalité
d’une situation financière ou d’un résultat.
12
Dans le cadre de l’IAS 2, la définition de l’actif deviendrait la suivante : « les
actifs représentent les ressources contrôlées par l’entité du fait d’événements passés
et dont elle attend des avantages économiques futurs ». Le contrôle des dits
avantages supposent que l’entité en ait la maîtrise et qu’elle supporte tout ou en
partie des risques y afférents »
Dans le cadre des normes IAS, l’actif ne sera plus structuré en actifs
immobilisés et actifs circulants, mais en actifs courants dont font partie des stocks et
actifs non courants.
3.1.1. Définition
Dans la présente norme, c'est-à-dire l’IAS 2, les stocks sont des actifs :
(a) détenus pour être vendus dans le cours normal de l’activité ;
(b) en cours de production pour une telle vente ; ou
(c) sous forme de matières premières ou de fournitures devant être
consommées dans le processus de production ou de prestation de service.
Notre étude se focalise surtout sur la comptabilité analytique d’exploitation.
Dans ce cadre d’étude, c’est le stock et en cours qui sont les indicateurs principaux
en évaluant leurs valeurs par rapport à leur quantité.
13
La juste valeur d’un actif ou d’un passif financier est égale à la valeur actualisée
des flux de trésorerie générés par cet actif ou par ce passif.
La norme IAS/IFRS les classe dans divers secteurs du bilan. Le classement
d’un actif en stock (actifs courants) ou en immobilisations (actifs non courants)
s’effectue non pas sur la base de la nature de l’actif mais en fonction de sa
destination ou de son usage dans le cadre de l’activité de l’entité.
14
Une perte de valeur des stocks est comptabilisée en charge dans le compte de
résultat lorsque le coût d’un stock est supérieur à la valeur nette de réalisation de ce
stock et déterminé article par article, et/ou dans le cas d’actifs fongibles, catégorie
par catégorie.
Par définition, la valeur nette de réalisation est la valeur pour laquelle on estime
de procéder à la réalisation de produit. Le coût des stocks peut ne pas être
recouvrable si ces stocks ont été endommagés, s’ils sont devenus complètement ou
partiellement obsolètes ou si leur prix de vente a subi une baisse. Le coût des stocks
peut également ne pas être recouvrable si les coûts d’achèvement ou les coûts
estimés nécessaires pour réaliser la vente ont augmenté. La pratique consistant à
déprécier les stocks au-dessous du coût pour les ramener à leur valeur nette de
réalisation est cohérente avec le principe suivant lequel les actifs ne doivent pas
figurer pour un montant supérieur au montant que l’on s’attend à obtenir de leur
vente ou de leur utilisation.
La dépréciation des stocks à la valeur nette de réalisation s’effectue
habituellement sur une base individuelle. Dans certain cas, toutefois, il peut être
approprié de regrouper des éléments similaires ou ayant un rapport entre eux. Ce
peut être le cas des éléments de stocks ayant trait à la même ligne de produits qui
ont des finalités ou usages finaux similaires, qui sont produits et commercialisés
dans la même zone géographique et qui pratiquement ne peuvent pas être évalués
séparément des autres éléments de cette ligne de produits.
Les estimations de la valeur nette de réalisation sont fondées sur les éléments
probants les plus fiables disponibles à la date à laquelle sont faites les estimations
du montant de stocks que l’on s’attend à réaliser. Ces estimations tiennent compte
des fluctuations de prix ou de coût directement liées aux événements survenant
après la fin de l’exercice dans la mesure où de tels événements confirment les
conditions existant à la fin de l’exercice.
Les matières première et autre fourniture détenues pour être utilisées dans la
production des stocks ne sont pas évaluées en-dessous du coût s’il est attendu que
les produits finis dans lesquels elles seront incorporées seront vendus au coût ou au-
dessus de celui-ci. Cependant, lorsqu’une baisse de prix des matières premières
indique que le coût de produit finis sera supérieur à la valeur nette de réalisation, les
matières premières sont ramenées à la valeur nette de réalisation. Dans un tel cas,
15
le coût de remplacement des matières premières peut se révéler être la meilleure
mesure disponible de leur valeur nette de réalisation.
Une nouvelle estimation de la valeur nette de réalisation est effectuée lors de
chaque exercice suivant. Lorsque la circonstance justifiant l’évaluation des stocks
en-dessous de coût n’existe plus, le montant de la dépréciation doit être repris de
sorte que la nouvelle valeur comptable soit la valeur la plus faible entre le coût et la
valeur nette de réalisation révisée. Tel est le cas par exemple lorsqu’un élément des
stocks qui est comptabilisé à la valeur nette de réalisation parce que son prix de
vente a baissé est encore disponible lors d’un exercice ultérieur et que son prix de
vente a augmenté.
A leur sortie de magasin ou à l’inventaire, les biens interchangeables (fongibles)
sont évalués soit en considérant que le premier bien entré est le premier bien sorti
(PEPS/FIFO), soit à leur coût moyen pondéré d’acquisition ou de production
(CUMP).
On peut calculer le coût unitaire moyen pondéré (CUMP) par la formule
suivante :
16
En effet, si on suppose que le coût de production vendu avait été calculé selon
cette méthode, il suffit d’augmenter les stocks de produits et de réaliser des
immobilisations pour imputer les coûts fixes restants.
17
Fig. n° 01 : Présentation du domaine d’application de la CAE et de la comptabilité générale,
FOURNISSEUR CLIENTS
ENTREPRISE
Comptabilité Comptabilité
Générale Générale
Comptabilité Analytique d’Exploitation
Source : Personnel.
1.1. Définition
La comptabilité analytique est une technique comptable destinée à un usage
interne des dirigeants. Elle leur permet de connaître chaque produit fabriqué et
chaque opération effectuée afin de prévoir et d’orienter leurs décisions de gestion.
La comptabilité analytique s’intéresse aux conditions de l’exploitation interne de
l’entreprise et du prix de revient qui est essentiellement constitué du :
- coût d’achat des approvisionnements ;
- coût de production ;
- et coût de distribution.
Ce système a pour principale mission d’enregistrer les flux internes et la
description du processus de transformation des biens et services depuis leur entrée
jusqu’à leur sortie.
18
- déterminer les bases d’évaluation de certains éléments du bilan (production
vendue) de l’entreprise ;
- expliquer le résultat en calculant les coûts des produits pour les comparer aux
prix de vente ;
- établir la prévision de charges et de produits d’exploitation ;
- et finalement, interpréter les écarts entre les éléments prévisionnels et les
éléments constatés.
La comptabilité analytique est d’abord une comptabilité capable d’aider les
dirigeants. Elle ne calcule pas seulement les coûts des produits fabriqués par
l’entreprise mais se propose surtout d’influencer le comportement des décideurs et
de les aider à atteindre leurs objectifs. Etant donné que le but de l’analyse des coûts
n’est pas seulement de connaître les ressources économiques de l’organisation.
1.1.2. Rôles
Envisagés dans cette perspective, les rôles de la comptabilité analytique
d’exploitation appartiennent à trois grandes catégories :
− Constituer un système de mesure :
La détermination des coûts reste comme l’objectif principal de l’analyse des
coûts. Mais au-delà de l’utilisation simpliste que certains ont pu faire, il faut garder
l’esprit que la finalité d’un système de comptabilité analytique est d’améliorer la
gestion et non seulement de calculer des coûts avec une grande exactitude.
− Aider à la prise de décision :
L’analyse des coûts trouve sa justification fondamentale. La comptabilité
analytique constitue une banque de données et un outil de traitement d’informations.
− Permettre le contrôle de gestion :
Seule la comptabilité analytique est en mesure d’analyser les résultats, de faire
apparaître les éléments constitutifs. L’analyse des coûts est au service de la gestion
et doit privilégier l’optique prévisionnelle.
19
1.2.1. Pour la comptabilité générale
La comptabilité est un système d’organisation de l’information financière
permettant de saisir, classer, évaluer, enregistrer des données de base chiffrées ou
non correspondant aux opérations de l’entité et de présenter des états financiers
donnant une image fidèle de la situation financière, de la performance et des
variations de la situation financière de l’unité à la date de clôture des comptes.
La comptabilité de chaque entité doit :
- respecter la terminologie, les convections comptables de base et les autres
principes communs à l’ensemble des entités ;
- mettre en œuvre des méthodes et des procédures normalisées ;
- s’appuyer sur une organisation répondant aux exigences de tenue, de
contrôle, de collecte et de communication des informations à traiter.
Pour cela, les méthodes comptables comprennent les conventions comptable
de base, les principes comptables fondamentaux, les méthodes d’évaluation ainsi
que les règles ou pratiques spécifiques appliquées par une entité pour établir et
présenter ses états financiers.
En parlant le champ d’application en comptabilité générale,, les présentes
dispositions s’appliquent à toute personne physique ou morale astreinte à la tenue
d’une comptabilité destinée à l’information externe comme à son propre usage, sous
réserve de dispositions spécifiques la concernant.
Sont astreintes à la tenue d’une comptabilité :
- les entreprises soumises au Code de Commerce ;
- les entreprises publiques, parapubliques ou d’économie mixte ;
- les coopératives, associations, organisme non gouvernementaux (ONG) ;
- et plus généralement les entités produisant des biens ou des services
marchands ou non marchands, dans la mesure où elles exercent des activités
économiques qui se fondent sur des actes répétitifs.
20
produits d’exploitation, de produits dérivés, de services rendus ; les charges par
centre de responsabilité en disant les coûts d’entretien, de services après vente ; et
les charges par circuit de distribution, qui comprennent les coûts de distribution aux
clients ainsi que par secteur géographique. En conséquence, la comptabilité
analytique permet une analyse par produit ou par service grâce au calcul de coût et
de coût de revient. Il détermine ensuite le coût de revient. Il est rappelé que le coût
est la somme des charges relatives en un élément.
21
trouvent au débit du compte de résultat et sont classées par nature. Ce sont les
charges incorporables aux coûts.
Charge directes
Coûts et prix de
Charges revient
Incorporables
Charges
Indirectes Répartition
2
1 : Affectation
2 : Imputation
22
- du coût de la main d’œuvre utilisée.
23
Cette répartition des charges indirectes peut se résumer par le schéma ci-
après :
Figure n°03 : schéma de répartition des charges ind irectes
Charge de
production
Charges
indirectes
Charge
d’administration
Coût de
distribution
Charge de
distribution’
24
Il est nécessaire d’effectuer un calcul préalable à la répartition secondaire pour
déterminer, selon une méthode algébrique, le total de chaque centre auxiliaire à
répartir. L’ensemble de ces calculs est présenté sous forme d’un tableau appelé
tableau de répartition des charges indirectes.
Source : Personnel
25
SECTION 3 : HIERARCHIE DES COUTS
Un coût est une somme de charges s’appliquant à un moyen d’exploitation ou à
un stade du produit. D’après cette définition, on peut dire qu’une charge est un
élément du coût.
Dans une entreprise industrielle, il existe trois stades de calcul de coût :
- Coût d’achat des matières premières ;
- Coût de production des produits finis ;
- Coût de revient.
26
Coût de Production = Charge Directe de Production + Charge Indirecte de
Production
27
Production X Dosage
Quantité = ---------------------------------
100
D’ailleurs, le montant du coût d’achat est alors le prix d’achat total de la matière
première pour la production. Il est égal au Prix Unitaire fois quantité.
Coût des charges indirectes = Prix Unitaire des charges indirectes X Quantité
• Coût de production
Il faut calculer le coût de production des produits intermédiaires avant leur
entrée dans l’atelier de fabrication. Le calcul de coût de production est apprécié par
l’addition des coûts d’achat avec les charges y afférentes que ce soit directes ou
indirectes.
D’où :
28
PARTIE II :
29
L’application d’une méthode dans une société doit être évaluée suivant les
normes et les réglementations en vigueur. Par ce principe qu’on devra évaluer
l’application de la comptabilité analytique d’exploitation qui sera analysé sur cette
deuxième partie.
1.2. Capital
Pour que cette entreprise soit une Société A Responsabilité Limitée, le capital a
été révisé à la somme de 50.000.000 Ariary versée depuis 1994.
Ci-après est schéma montrant l’organisation hiérarchique au sein de la société
TRANO PRINTY FJKM Imarivolanitra
30
Figure n°04 : Organigramme de la T.P.F.I,
DIRECTEUR
GENERAL
SECRETAIRE
SECTION 2 : HISTORIQUE
L’imprimerie TPFI est une société créée en Mars 1986 avec un capital initial de
cent mille Ariary. La société a été constituée à ses débuts par deux groupes (02)
associés. Le siège était à Imarivolanitra jusqu’à ce jours.
La société a été créée pour la fabrication de bibles, et pour des travaux
d’impression par le moyen d’une machine de format A4 qu’elle a louée au début de
ses activités.
A partir de 1990, divers changements ont été apportés :
- Personnel augmenté en effectif ;
- Capital porté à 50.000.000 Ariary en 1994,
- Société dotée de matériels et d’outillages plus performants.
En 1998, un changement au niveau de l’organisation a été opéré :
- Diminution du nombre d’associées à deux personnes,
- Création effective de nouveaux postes de travail : secrétaire, PAO-iste,
machiniste, finition et packaging ;
31
- Responsabilisation de chaque employé à son poste de travail ;
- Réhabilitation des infrastructures existantes et construction de nouveaux
locaux ;
Le nombre d’associées ne compte plus que deux personnes dont, l’une détient
49 %, et l’autre majoritaire qui est devenu gérante détient les 51% restants des
actions ;
La société a effectué un important investissement, avec un achat de deux (02)
machines d’impression, insoleuse, massicot.
Son activité se concentre surtout sur la confection et/ou sur des travaux
d’imprimerie comme la fabrication de carnets, de cartes de visite pour une
entreprise, de faire part pour les particuliers, d’imprimés des questionnaires, de
magazines, de jaquettes, d’étiquettes.
32
Tableau n° 02 : la classification des papiers,
FORMAT
PAPIER POIDS (Gramme) COULEUR (largeur et
longueur en
cm)
Pelure Min 32 ; 36 ; 40 ; 45 Blanc ; rose ;
vert ; bleu ; 65 x 100
saumon
Extra blanc (blond) 50 ; 60 ; 70 ; 80 ; 90 ; 100 ; 150 Blanc 65 x 100
Extra blanc ;
Bristol 160 ; 170 ; 180 ; 240 ; 250 ; 300 ; 350 blanc ; vert ; 65 x 100
bleu ; jaune
Papier couché 70 ; 80 ; 90 ; 100 ; 115 ; 150 ; 170 ; Blanc 65 x 100
brillant 180 ; 200 ; 250 ; 300 ; 400 ; 450 ; 500
Blanc recto ;
Verso gris 250 ; 300 ; 350 ; 400 ; 450 ; 500 gris pour verso 65 x 100
33
nécessaires pour bien fabriquer les produits à offrir. Dans le cas de T.P.F.I ; elle a
comme matériaux :
(01) Massicot : pour couper les papiers ;
(02) Insoleuse : pour insérer l’image de calque ou le film sur la plaque ;
(03) Platine(HEIDELBERG) : pour le découpage, le reinage, le perforage le
numérotage, et impression ;
(04) Table montage : pour monter le calque ou le film sur la plaque avant
insolation ;
(02) F47 : machine offset qui peut produire des couleurs monochromes,
quadrichromes ;
(02) ADAST : machine monochrome qui peut faire des impressions en
quadrichromie
(01) GTO : machine monochrome qui peut faire des impressions en
quadrichromie ;
(01) Toko : machine monochrome qui peut faire des impressions en
quadrichromie ;
(02) Révélateur : liquide qui sert à développer l’image sur la plaque.
34
Première étape :
La première chose à faire est de créer les maquettes sur ordinateur, c'est-à-dire
imprimer des calques pour les simples couleurs, des films pour les quadri (04
couleurs CMJN) (modèle).
Deuxième étape :
En suite, l’étape suivante consiste à monter. Cela signifie assembler la
plaquette avec le calque ou le film
Troisième étape :
Après avoir assemblé, il faut mettre dans la machine appelée INSOLEUSE.
Après 15 minutes, l’image du film ou du calque sera transférée sur la plaque.
Quatrième étape :
Développer l’image sur la plaque c'est-à-dire, lavé la plaque avec le révélateur
pour rendre l’image sur la plaque visible.
Cinquième étape :
Mettre la plaque dans la machine, ainsi que les papiers après les avoir coupés
dans le massicot.
PLAQUE
ENCRE
Source : personnel
35
Fig. n°06 : le processus des 5 étapes avec numérota ge ou perforage,
PLAQUE
PRODUIT
PAPIER MACHINE SEMI-FINI
ENCRE MACHINE
PRODUIT
FINI
Source : personnel.
Sixième étape
La sixième étape consiste à réaliser la finition. Ainsi, il faut mettre en paquet les
produits finis, agrafer les livres, puis classer les livres par page.
36
CHAPITRE II : EVALUATION DE L’APPLICATION DES NORMES COMPTABLE S
La comptabilité analytique est un outil très essentiel pour maîtriser toutes les
structures à l’intérieur de l’entreprise. L’application de ce type d’analyse est
souhaitable, mais avec les normes en vigueur. Cette norme permet de donner
l’analyse très fiable et efficace en apportant le meilleur résultat.
37
obligatoirement la valeur de stocks. Cette tâche ne peut être remplie que par
l’application des normes en comptabilité analytique.
- Expliquer les résultats, en comparant les coûts et les prix de vente.
Concernant la comptabilité analytique, elle a pour objectif d’analyser la formation du
résultat global et de dégager la contribution des différentes activités à ce résultat.
Elle va ainsi permettre d’expliciter le résultat global comme étant une somme
algébrique des résultats par activités.
- Faire une prévision des charges et des produits. Nul ne peut ignorer le rôle de
la CAE dans l’évaluation des budgets des entreprises. En effet, si la CAE est une
façon de créer et de traiter l’information pour la rendre utile à la décision, la gestion
prévisionnelle arrive à ses fins par :
l’établissement des prévisions globales ou par destination ;
le suivi des réalisations ;
la détermination des écarts : réalisations des prévisions ;
la détermination des écarts pour permettre une meilleure décision
corrective.
38
2.1. Normes en matière de calcul des coûts
Nous avons pu constater que la société TPFI ne fait pas la distinction entre les
charges afférentes à la production et le prix de revient des produits. En outre, la base
de distinction des prix de vente est obtenue à partir du cumul des charges de
fabrication augmenté d’une marge bénéficiaire préétablie par le directeur commercial
par rapport aux coûts à la sortie de l’usine.
Par ailleurs, concernant les informations de stocks, la société dispose de
« fiches de stock et d’emballage ». Ces mêmes fiches constituent la base de
documents utilisés pour la gestion de stocks informatisée, qui existe au sein du
service administratif et financier de la société.
Quant au suivi des stocks des produits finis, les tâches de production venant
des activités de fabrication et tous les autres documents ayant une relation avec le
stock en magasin passent par le magasin de stock de produit finis et sont transférés
directement au service administratif et financier afin d’être suivis journalièrement.
Un inventaire physique est effectué mensuellement dans le magasin de
stockage de la société TPFI. Cependant, selon les besoins de la direction
commerciale ou pour d’autres raisons, on peut faire un inventaire au cours du mois
(exemple : non concordance entre les quantités existantes en stock physique et celle
des stocks théoriques).
Précisons que la méthode d’écoulement de stocks utilisés est la méthode
« FIFO » (First In First Out). Les produits sont utilisés suivant l’ancienneté de leur
stock et il importe de respecter les délais de conservation.
Par contre, pour ce qui concerne l’heure de travail effective dans les ateliers, la
société ne dispose ni d’informations ni de documents servant de bases de calcul.
Compte tenu de ces méthodes générales d’évaluation des charges de fabrication
citées ci-dessus, nous pouvons conclure que la société n’applique pas des normes
en comptabilité analytique.
On a aussi ce qu’on pourra être constaté en dehors de coût prédéfini. Ces coût
est appelé les autres coûts. Ils ne sont inclus dans le coût des stocks que dans la
mesure où ils sont encourus pour amener les stocks à l’endroit et dans l’état où ils se
trouvent. Par exemple, il peut être approprié d’inclure dans le coût des stocks des
frais généraux autre que ceux de production ou les coûts de conception de produits à
l’usage de clients spécifiques.
39
Exemples de coût s exclus du coût des stocks et comptabilisés en charge de
l’exercice au cours duquel ils sont encourus :
- montant anormaux des déchets de fabrication, de main d’œuvre ou d’autre
coût de production ;
- coût de stockage, a moins que ses coût soit nécessaire au processus de
production préalablement à une nouvelle étape de production ;
- frais généraux administratif qui ne contribuent pas à mettre les stocks a
l’endroit et dans l’état ou ils se trouvent ; et
- frais de commercialisation.
40
2.3. Utilisation des clés de répartition des charges indirectes
Il s’agit dans un premier temps, de répartir les charges indirectes entre les
centres d’analyse et souvent, avec des clés de répartition. Cette clé de répartition
permet de distribuer les charges relatives à chaque centre d’activité pour bien
déterminer le coût de production. Il s’agit de l’affectation des charges indirectes ainsi
que les charges semi-directes aux centres d’analyse pour pouvoir imputer le coût
d’unité d’œuvre dans le coût de production.
41
Tableau n° 03 : la portée de chaque critère d’analy se,
CRITERE D’ANALYSE DES CRITERE D’ANALYSE DES
CHARGES PAR LA DISTRIBUTION CHARGES PAR VARIABILITE
-Prise en compte de toutes les charges -Départage de charges de la
de la comptabilité générale comptabilité générale en charges
variables et fixes
-Départage des charges entre les -Calcul des coûts variables couvrant les
produits afin de calculer les coûts par charges de structure
fonction assumée dans l’entreprise
-Détermination de l’influence des
-Répartition des charges en charges variations des facteurs variables
directes et indirectes (exemple : prix) sur l’activité de
l’entreprise
-Evaluation des stocks entre les
différents stades de fabrication
En comparant les paramètres de base des deux critères d’analyse, « les coûts
complets » et « les coûts partiels », nous avons constaté que tous les deux ont
chacun des rôles très avantageux pour une entreprise. Cependant, afin de pouvoir
définir une juste orientation de la méthode à mettre en place au sein de la société
TRANO PRINTY FJKM Imarivolanitra, nous avons dû retenir les quelques
particularités suivantes par rapport aux critères définis ci-dessus.
Premièrement :
La TPFI est d’abord une entreprise industrielle, ensuite commerciale, donc il lui
est très utile de pouvoir « étudier l’évolution de ses coûts aux différents stades de
son processus d’exploitation ».
42
Deuxièmement :
Comme l’environnement interne de la société n’est pas encore très familier
avec les aléas du système analytique, « les coûts partiels » semblent être difficiles à
maîtriser à court terme, compte tenu du départage des charges en éléments fixes et
variables.
Enfin, le Plan Comptable Général propose une classification des charges par
nature et préconise « la méthode des coûts complets » afin de répartir toutes les
charges de la comptabilité générale dans les produits.
43
qu’elle possède une force qui devrait être améliorée et une faiblesse qu’il faut
dompter.
3.3.1. Force
Pour l’établissement de la T.P.F.I, on a pu constater des forces qui lui servent
d’opportunité pour bien réaliser la condition nécessaire aux productions, telles que :
3.3.1.2. Produits
Les produits de la société sont de bonne qualité et de prix abordable. Les
produits sont fabriqués conformément à la réglementation en vigueur à Madagascar.
Des contrôles et auto contrôles sont réalisés à chaque étape :
• de la fabrication ;
• de la réception des matières premières aux produits finis.
3.3.1.3. Logiciel
La société possède un logiciel nommé « FAMOKARANA ». Ce logiciel est très
efficient pour toutes les activités de l’entreprise, du point de vue de la comptabilité
générale ainsi que de la comptabilité analytique.
3.3.1.4. Personnel
Les employés de la société sont compétents. Ils sont tous expérimentés dans
leur domaine. Cela est justifié par la qualité des produits fabriqués par la société qui
maintient toujours la meilleure qualité et surtout, il la norme exigée par ce secteur
d’activité.
44
3.3.2. Faiblesses
La constatation faite au sein de la TPFI nous conduit à la détection de plusieurs
faiblesses qui se trouvent dans plusieurs niveaux.
3.3.2.1. La comptabilité
Le système comptable utilisé dans la société est la comptabilité générale ou
comptabilité financière. Elle est adaptée à l’activité de l’entreprise mais elle ne
permet pas de calculer ni le résultat au niveau de chaque activité ni le coût de
production et le coût de revient de chaque produit. La rotation des stocks constituant
des charges est difficile à contrôler au sein de la TPFI. En conséquence, nous
pouvons constater que la non maîtrise de ces charges n’a pas permis à la TPFI
d’appliquer les normes en matière de contrôle de l’évaluation de la rentabilité et le
suivi des portefeuilles d’activité.
La TPFI ne calcule que les flux externes de la société et établit les résultats
globaux de l’activité.
On assiste alors à une comptabilité du global qui ne permet pas de connaître
les produits qui entretiennent à améliorer le résultat de l’entreprise et les produits qui
ont pour effet de le déterminer.
L’analyse de la rentabilité par activité rend le calcul du coût de revient laborieux
dans le cas où la rentabilité de la société n’est pas bien déterminée et cette
rentabilité se contrôle difficilement à pour cause de la non maîtrise des charges.
L’absence, au sein de la société TPFI d’une étude détaillée de ces charges
diminue le nombre et la diversification des modèles économiques et de n’obtenir
qu’un modèle réduit de la rentabilité. Par conséquent, les décisions à opérer et les
choix à manœuvrer sont difficiles quant à l’amélioration de la rentabilité. Ainsi, le
niveau de la rentabilité reste imprévisible.
3.3.2.4. Rentabilité
La conséquence du non application de méthode à solliciter influence beaucoup
la rentabilité de l’activité de l’entreprise. Le dirigeant ne peut plus discerner les
points que la société devrait améliorer. La société en contrepartie, ne pourra jamais
atteindre le bon résultat qui est prévu au début.
En outre, l’analyse des faits est très indispensable pour la bonne gestion et la
gérance. En parlant de la comptabilité analytique, comme son nom l’indique, il faut
savoir analyser toutes les mesures à entreprendre, du point de vue de la
détermination des démarches à suivre, leurs conséquences et enfin leur contrôle.
Le contrôle est le point très essentiel car, c’est à partir de cela qu’on pourra
changer les méthodes dès qu’on a observé l’inefficacité. Le problème majeur qui est
constaté dans notre cas est matérialisé par l’insuffisance à l’approbation de méthode
et d’analyse, qui est la base de la rentabilité de l’activité.
46
comptabiliser en charge de l’exercice au cours duquel la dépréciation ou la perte se
produit.
Le montant de toute reprise d’une dépréciation des stocks résultant de
l’augmentation de la valeur nette de réalisation doit être comptabilisé comme une
réduction du montant des stocks comptabilisés en charge dans l’exercice au cour
duquel la reprise intervient.
Le processus de comptabilisation en charge des la valeur comptable des stocks
aboutit à rattacher les produits et les charges.
Certain éléments de stocks peuvent être affectés a d’autres compte d’actifs, par
exemple, les stocks utiliser comme éléments des immobilisations corporelles
produites par l’entreprise pour elle-même. Les stocks affectés à un autre élément
d’actif suivant cette modalité sont comptabilisé en charges au cour de la durée
d’utilité de cet actif.
47
Par conséquent, les décisions à opérer et le choix à manœuvrer sont difficiles
quant à l’amélioration de la rentabilité. Ainsi, le niveau de la rentabilité reste
imprévisible.
En effet, le chiffre d’affaires de la TPFI doit couvrir l’ensemble de ses charges
pour dégager un profit qui mesure sa rentabilité. Ces charges dépendent de la
quantité de produits fabriqués.
48
PARTIE III
PROPOSITION DE SOLUTIONS ET
RESULTATS ATTENDUS
49
Vue les problèmes constatés au sein de la TPFI, il est très recommandé de
mettre en œuvre les solutions qui lui rend efficace en définissant son futur et surtouts
quel sont les résultats attendus par son activité.
50
1.2. Avantage de l’application des normes en matière de gestion des
activités.
51
Tableau n°04, exemple de présentation de document d e synthèse
ANNEE (N)
CHIFFRE D’AFFAIRE COUTS FIXES COUTS VARIABLE RESULTAT
ANNEE (N+1)
CHIFFRE D’AFFAIRE COUTS FIXES COUTS VARIABLE RESULTAT
Source personnel
52
Figure n°07 : illustration de l’état de performance ,
53
Coût de revient prévisionnel = coût de l’exercice (N-1) + coût supplémentaire prévu
pour l’exercice N
55
Figure n° 08 : les processus de production au sein de la T.P.F.I,
Approvisionnement
Stock
Stock du papier d’accessoires
Presse
Assemblage
Finition
Produit finis
Distribution
56
Ce schéma nous indique que la phase d’exploitation commence au niveau de
l’approvisionnement. C’est dans cette phase que l’on calcule le coût d’achat des
matières premières achetées et le coût d’achat des accessoires ainsi que les
charges durant cette phase.
Ensuite, ces matières doivent être stockées. Elles seront évaluées à la sortie et
à l’entrée par la méthode du CUMP ou PEPS suivant la méthode choisie adaptée à
la matière. Après le stockage, les matières nécessaires entrent dans la phase de
production.
Cette phase est répartie en trois étapes :
- La « presse » qui consiste à imprimer sur papier le contenu des livres (après
la mise en maquette) ;
- L’assemblage qui consiste à effectuer la mise en forme automatique du livre
suivant la quantité nécessaire de production ;
- La finition qui consiste à soigner la présentation et la couverture du livre.
Enfin, la dernière phase d’exploitation est la phase de distribution. C’est dans
cette phase que l’on calcule le coût de revient et le résultat analytique de chaque
produit.
SECTION 2 : APPLICATION PRATIQUE
Pour le cas de la T.P.F.I concernant l’application pratique, il est possible de
calculer tous les existants. Mais dans notre cas, nous ne prenons que l’échantillon à
chaque type d’activité.
La société TPFI fabrique plusieurs produits mais dans ce cas pratique, nous
prenons deux produits : la bible et le journal (revue trimestrielle d’une association)
pour illustrer les calculs des coûts de production.
57
- Accessoires nécessaires qui sont :
• Fils pour assemblage,
• Carton pour la couverture des livres,
• Matière plastique pour la couverture
• Cuir pour la couverture.
Tableau n° 05 : le coût d’achat des matières premiè res au sein de la T.P.F.I,
Source : TPFI
Charges indirectes :
327.620
Coût d’achat des matières consommées
58
2.1.2. Production de 48 pièces de bibles
C’est la deuxième phase d’exploitation. La phase de production se divise en
trois parties :
(a) La presse (ou mise en impression) est exécutée par une matière pour
une durée de trois heures.
Source : TPFI
59
(b) L’assemblage est effectué par un appareil électrique automatisé, pour une
durée de trois heures
Tableau n°07 : Le coût de l’assemblage des bibles,
Source : TPFI
(c) La finition est réalisée dans l’atelier de finition pour une durée d’une heure.
Tableau n° 08 : Le coût de la finition de la bible
Source : TPFI
60
Tableau n° 09 : Le coût de production de la bible a chevée (48 pièces),
Finition 5780
Source : TPFI
339.297
Coût de production unitaire = ----------------------------
48
61
2.2.1. Approvisionnement pour le journal
Les matières et accessoires pour la production du journal sont :
- Du papier journal ;
- DU papier glacé pour la couverture ;
- De la colle.
L’encre que nous avons utilisée fait partie des matières consommables. Le coût
d’achat des matières premières se calcule de la manière suivante :
Tableau n°10 : Coût d’achat des matières premières utilisées dans la production du journal,
Eléments Quantité en Prix unitaire Montant en
Ariary
gramme
Charges directes :
-papier journal 9.286 20,001 185.732
Source : TPFI
62
Tableau n° 11 : le coût de la presse pour le journa l (50 revues),
Source TPFI
Source : TPFI
63
(c) La finition est réalisée dans l’atelier de finition
Tableau n° 13, Coût de la finition de journal
Source : TPFI
Le coût total de production de revues est présenté par le tableau suivant :
Tableau n°14 : Le coût de production de revue,
Eléments Quantité Coût en Ariary
Source : TPFI
64
445.045,4
Coût de production unitaire =---------------------------------------
50
Ce chapitre est prévu pour montrer les résultats attendus par l’application des
normes en CAE et la prise en compte des recommandations concernant l’application
de la CAE que nous avons proposées dans la deuxième partie de ce mémoire. Le
chapitre est divisé en deux sections qui traitent successivement les résultats
attendus et les impacts organisationnels, économiques, sociaux et financiers.
65
1.2. Calcul exact de la rentabilité
Par définition, le seuil de rentabilité appelé aussi le chiffre d’affaires critique est
le montant du chiffre d’affaires pour lequel il n’y a ni bénéfice, ni perte. Le calcul de ce
seuil de rentabilité est connu par la formule suivante :
CA X CF
SR = -------------------------------------
MSCV
SR : seuil de rentabilité
CA : chiffre d’affaires
CF : coût fixe
MSCV : marge sur coût variable
66
- La connaissance du seuil de rentabilité permet d’étudier le taux de risque de
se trouver en déficit.
SECTION 2 : IMPACTS
L’application des normes IAS/IFRS dans une société apporte des impacts du
point de vue économique de l’entreprise. Dans ce cas nous allons voir les l’impacte
en terme d’organisation a savoir l’amélioration de circulation de document,
établissement des normes standard, de suivi et d’évaluation ainsi que les impactes
économique y afférentes.
67
classement, l’intégralité, les reports et les traitements en temps opportun des
opérations.
Comme document, citons les documents sortants (bons d’entrée, bons de
réception, bons de retour, factures d’achat…)
68
- montant des frais variables (matières premières, charges de personnel,
entretien, etc.) ;
- montant des frais fixes (chauffage et éclairage, assurances, amortissement)
Ce faisant, la société TPFI pourrait connaître aisément le coût des matières et
la main d’œuvre ainsi que celui de la machine par unité de production dans une
phase déterminée.
En effet, c’est l’obtention des qualités standards (compte tenu d’un
pourcentage normal de déchets et de pertes) et la détermination du prix unitaire
standard (compte tenu de condition d’achat et de l’évolution probable du marché, les
standard par unité produite en fonction éventuellement du temps de réglage des
machines et du temps de mise en train) et le taux unitaire standard (compte tenu de
tarifs de salaire pratiqués et des charges sociales et les amortissement de matériels),
il faut mettre en évidence le temps unitaire.
69
formations répondant à leurs besoins et portant sur l’interprétation des informations,
des raisons pour lesquelles la CAE intervient dans les rôles individuels. Pour cela, il
convient de souligner que les nouvelles responsabilités touchent ceux qui se trouvent
dans la meilleure position pour influencer les processus et les résultats.
70
CONCLUSION
71
BIBLIOGRAPHIE
72
ANNEXES
Annexe I : Liste des IAS
Annexe II : IAS 2, les stocks.