La Chambre Des Officiers

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Film « la chambre des officiers » de François Dupeyron

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F.Dupeyron

François Dupeyron est un écrivain et réalisateur français, né le 14 août 1950 à Tartas (sud de
la France, en dessous de Bordeaux) et mort le 25 février 2016 à Paris.

Film – La chambre des officiers

Comédie dramatique, sortie le 26 septembre 2001. (comédie dramatique : genre


cinématographique ou télévisuel qui utilise les caractéristiques de la comédie à des fins
dramatiques)
Adaptation du roman « la chambre des officiers » de Marc Dugain, (écrit en 1998) qui raconte
l'histoire d'un soldat défiguré au début de la guerre de 14-18 « gueule cassée ».
La chambre des officiers est en fait l’endroit où se déroule la majeure partie de l’histoire.
Cette pièce est une grande chambre de l’hôpital de Val-De-Grâce ou le personnage principal,
Adrien,(officier grièvement blessé par des éclats d’obus pendant la première guerre mondiale)
est hospitalisé.

Réception (09/05/2001, au Festival de Cannes)

3 nominations :

• Palme d’or (François Dupeyron)


• Grand prix (François Dupeyron)
• Prix de la mise en scène (François Dupeyron)

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Réception (02/03/2002, à Paris)

2 prix :

• César du meilleur acteur dans un second rôle (André Dussolier)


• César de la meilleur photographie ( Tetsuo Nagata)

6 nominations :

• César du meilleur film français de l’année (François Dupeyron)


• César du meilleur réalisateur (François Dupeyron)
• César du meilleur acteur (Eric Caravaca)
• César du meilleur jeune espoir masculin (Jean-Michel Portal, Gregori Derangère)
• César du meilleur scénario original ou adaptation (François Dupeyron)
• César des meilleurs costumes (Catherine Bouchard)
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Résumé

La mâchoire arrachée par un éclat d’obus aux tout premiers jours de la première guerre mondiale,
Adrien Fournier (joué par l’acteur Eric Caravaca), lieutenant du Génie, est, avec plusieurs de ses
camarades, décoré de la Légion d’honneur. Avant son départ au front, Adrien avait rencontré une jeune
femme nommée Clémence, et avait passé la nuit avec elle. Envoyé à l’hôpital du Val-de-Grâce (Paris,
5è), il bénéficie du privilège des officiers soignés dans une salle réservée aux grands blessés. Anaïs,
une infirmière sans nouvelles de son fils, parti sur le front des Ardennes, lui apporte un peu de
réconfort.

Adrien ne peut s’alimenter que par un tuyau, et ayant perdu l’usage de la parole, communique avec
elle au moyen d’une ardoise. Alain, un ami d’enfance, lui rend visite fréquemment. Un ministre vient
saluer son courage, mais le souvenir de Clémence ne cesse de le hanter. Les miroirs étant interdits,
Adrien finit par découvrir son visage défiguré dans le reflet d’une vitre ; il songe alors à se suicider.
Pourtant, il devient l’ami et le confident d’Henri et de Pierre, deux autres « gueules cassées ». Le
chirurgien de l’hôpital, fasciné par la pratique alors toute nouvelle des greffes de peau, tente sans
succès une première opération sur son visage.

Malgré tout, Adrien reprend peu à peu le dessus, mais l’horreur ne quitte jamais vraiment l’hôpital. Un
officier, dont la femme et les enfants ne peuvent supporter le regard, met fin à ses jours. Après une
nouvelle opération, Adrien retrouve enfin la parole. Un jour, Pierre remarque dans une pièce voisine la
présence de Marguerite, une infirmière elle aussi défigurée par un éclat d’obus sur le front. Un soir,
voulant se prouver à eux-mêmes qu’ils sont encore des hommes, Adrien et ses deux amis échappent à
leurs surveillants et se rendent dans un bordel. Une autre nuit, Adrien empêche un blessé de se pendre,
puis, une nouvelle opération va être tentée.

La mort de son ami Alain, engagé volontaire, est effacée par la fin tant attendue des hostilités. Quittant
l’hôpital au bout de 5 ans, Adrien retrouve sa famille mais sa mère ne peut accepter son nouveau
visage. Victime d’un malaise, il croit revoir Clémence. Puis, de peur d’être repoussée par les siens,
Marguerite lui demande son aide. Adrien se met ensuite à la recherche de Clémence, qu’il retrouve
dans un théâtre en compagnie d’un homme plus âgé, et ne reconnait pas Adrien. Déçu, il reprend goût
à la vie quand une petite fille sourit à ses grimaces. Enfin, une jeune femme le heurtant avec une
portière de voiture, le convainc qu’il n’est pas un monstre.

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Problèmatique (corps naturel, corps artificiel)

Dans quelles mesures ce film peut-t-il appartenir au thème « corps naturel » ou « corps artificiel » ?

Corps artificiel :
Les couleurs du film ne sont pas du tout naturelles (jaune, vert…)
« Gueules cassées » : corps transformé, modifié par la médecine et les accidents (éclats d’obus) ; les
infirmières du front ont été touchées elles aussi
réparer le corps : greffe, chirurgie (passage de la greffe de peau) ; notion de création (nez), de faux
Plus vraiment sain du fait des transformations physiques (dues aux accidents et à la médecine) ,
certaines sensations disparues (parole …) + n’acceptent pas leur « nouveau » corps (suicide lorsqu’il
aperçoit son reflet dans une vitre…)
-malgré tout notion d’entretien (soins) et d’évolution (guérison) ; cependant la médecine à cette
époque (début première guerre mondiale) est quasiment inconnue et les méthodes de greffes et de
soins sont laborieuses, douloureuses et surtout ne donne pas de résultat dès le premier coup. (cf scène
de la greffe du nez où le chirurgien recommence la greffe plusieurs fois) cette période a connu une
grande évolution de la médecine.

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Conclusion

Les « gueules cassées » , du fait de leurs accidents et donc des soins médicaux, ont vu leur « corps
naturel » devenir « corps artificiel » dans le sens où il a subi des transformations, des modifications
inhabituelles, imprévues et surtout brutales, à cause de leurs accidents.
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