TD2 Equation - Logiques - Table - de - Verite - Et - Logigrammes
TD2 Equation - Logiques - Table - de - Verite - Et - Logigrammes
TD2 Equation - Logiques - Table - de - Verite - Et - Logigrammes
ENIADB 2023 TD 2
Pour décrire un système logique, il existe 3 représentations différentes. En pratique, il faut savoir passer d’une
représentation à une autre :
l'équation la table de
logique vérité
le logigramme
Exemple 1 :
A B C S
A 0 0 0
B
& 1 S
0
0
0
1
1
0
0 1 1
1 0 0
C 1 0 1
Remarque pour ce logigramme : la sortie S vaut forcément …… 1 1 0
lorsque l’entrée C vaut …… (quelque soit l’état de A et de B) 1 1 1
Exemple 2 :
A B C D S
0 0 0 0
A 1 0
0
0
0
0
0
0
1
1
1
0
1
0 1 0 0
B
1
& & S
0
0
0
1
1
1
0
1
1
1
0
1
C
1 0 0 0
1 0 0 1
1 0 1 0
D 1 0 1 1
1 1 0 0
Remarque pour ce logigramme : la sortie S vaut forcément ……
1 1 0 1
lorsque l’entrée D vaut …… (quelque soit l’état de A, de B et de C) 1 1 1 0
1 1 1 1
1
II – Équation ➜ Table de vérité
Une équation logique est une expression pouvant contenir :
✹ Des opérateurs ET (le signe « point »)
✹ Des opérateurs OU (le signe « plus »)
✹ Des complémentations logiques (la « barre »)
Mais que signifie une équation logique du style S = A.B ? Pour interpréter une équation logique, il faut
garder à l’esprit le principe suivant :
L’équation logique décrit les conditions pour lesquelles la sortie S vaut 1 dans la table de vérité
Exemple 1 :
Interprétation de l’équation logique Table de vérité
A S
S=A …………………………………………………………… 0
1
Exemple 2 :
Interprétation de l’équation logique Table de vérité
A S
S=A ……………………………………………………………
0
…………………………………………………………… 1
Exemple 3 :
Interprétation de l’équation logique Table de vérité
A B S
S = A.B …………………………………………………………… 0 0
0 1
…………………………………………………………… 1 0
1 1
Exemple 4 :
Interprétation de l’équation logique Table de vérité
A B S
S=A+B ………………………………………………………… 0 0
0 1
………………………………………………………… 1 0
1 1
Exemple 5 :
Interprétation de l’équation logique Table de vérité
A B S
S = A.B …………………………………………………………… 0 0
0 1
……………………………………………………………
1 0
…………………………………………………………… 1 1
2
Exemple 6 :
Interprétation de l’équation logique Table de vérité
A B S
S=A+B ………………………………………………………… 0 0
0 1
…………………………………………………………
1 0
………………………………………………………… 1 1
Logigramme équivalent de l’exemple 6 :
Exemple 7 :
Interprétation de l’équation logique Table de vérité
A B C S
S = ( A + B) . C ………………………………………………… 0 0 0
0 0 1
…………………………………………………………………… 0 1 0
0 1 1
…………………………………………………………………… 1 0 0
1 0 1
…………………………………………………………………… 1 1 0
1 1 1
Logigramme équivalent de l’exemple 7 :
Exemple 8 :
Interprétation de l’équation logique Table de vérité
A B C S
S = ( A . B) + C ………………………………………………… 0 0 0
0 0 1
…………………………………………………………………… 0 1 0
0 1 1
…………………………………………………………………… 1 0 0
1 0 1
…………………………………………………………………… 1 1 0
1 1 1
Logigramme équivalent de l’exemple 8 :
3
III – Table de vérité ➜ Équation
Il faut exprimer sous forme d’équation les conditions pour lesquelles la sortie S vaut 1 dans la table de vérité.
Exemple 1 :
Dans cet exemple 1, la sortie S est à 1 sur une seule ligne de la table de vérité. Mais souvent la sortie est à 1
sur plusieurs lignes de la table de vérité :
Exemple 2 :
Exemple 3 :
Exemple 4 :
IV – Logigramme ➜ Équation
Pour extraire un équation à partir d’un logigramme, il faut écrire l’équation logique à la sortie de chaque porte
logique, en partant des portes logiques de gauche et en allant vers la sortie à droite.
4
Exemple 1 :
A ...............
B
& ........ 1 S= ...................................
C
Exemple 2 :
A ...............
C
Exemple 3 :
A ...............
C
Exemple 4 :
A ...............
B
& ........ 1 S= ...................................
C
Exemple 5 :
A ...............
B
&
........
1 S= ...................................
C 1
Exemple 6 :
B
&
...............
1 S= ...................................
5
Exemple 7 :
B
& ...............
C
1 S= ...................................
D
& ...............
Exemple 8 :
A ...............
B
&
C
& S= ...................................
D
1 ...............
V – Équation ➜ Logigramme
Il faut ici reconstruire un logigramme ayant la même structure logique que l’équation :
✹ Un signe « point » dans l’équation devient une porte ET dans le logigramme
✹ Un signe « plus » dans l’équation devient une porte OU dans le logigramme
✹ Une barre dans l’équation devient une porte NON dans le logigramme
Exemple 1 : S = A.B
A
S
B
Exemple 2 : S=A+B
A
S
B
Exemple 3 : S = ( A + B ).C
B S
6
Exemple 4 : S = A.B + C
B S
Exemple 5 : S = A .B + C.D
B
S
C
Exemple 6 : S = (A + B) . (C . D)
B
S
C
Exemple 7 : S = A.B + C + D
B
S
C
B
7
VI – Table de vérité ➜ Logigramme
Remarque préliminaire : les portes logiques ET, ET-NON, OU, et OU-NON existent avec plus de 2 entrées.
Voici par exemple leur symbole et leur équation avec 4 entrées :
Pour dessiner le logigramme d’une fonction logique à partir de la table de vérité, il faut en un premier temps
extraire l’équation de la table de vérité, puis dessiner le logigramme en utilisant l’équation.
Exemple 1 :
Exemple 2 :
A B C D S Logigramme :
0 0 0 0 0
0 0 0 1 0 A
0 0 1 0 0
0 0 1 1 1
0 1 0 0 0
0 1 0 1 0 B
0 1 1 0 1
0 1 1 1 0 S
1 0 0 0 0
1 0 0 1 0 C
1 0 1 0 1
1 0 1 1 0
1 1 0 0 0
1 1 0 1 1 D
1 1 1 0 1
1 1 1 1 0