Faire Un Resume
Faire Un Resume
Faire Un Resume
RÉCUPÉRATION
FICHE 44
Faire un résumé
Nom de l’élève:
Date :
Nom de l’enseignant :
Résultat :
Conception et rédaction :
Mise en page :
Catherine Ouellette
Diane Duperron
Elena Ciobanu-Tempea
Sophie Raymond
Viktorya Vatkova
Yoane Ayassamipoullé
Fiche 44 1
Le résumé
Fiche 44 2
Introduction :
Développement :
On reformule les idées principales dans un texte suivi et cohérent; il s’agit d’un
travail de réécriture, le vocabulaire doit être précis, le tournures de phrase va-
riées. Le texte obtenu doit être facile et agréable à lire.
Conclusion :
Elle est facultative. On peut faire ressortir l’intérêt particulier du texte et le but
poursuivi par l’auteur.
Ouvrage consultés :
« Le résumé » dans Savoir rédiger (Petit guide rouge de Larousse), Paris, Bor-
das, 1997, p.147 à 150
Fiche 44 3
Le résumé de texte
L’épreuve du résumé
LE RÉSUMÉ
La longueur du résumé est fixée très nettement (résumer au tiers avec une tolé-
rance de 15%. Les conditions sont claires et on doit les suivre.
Conseil pratique :
Comptez les mots d’une ligne normale de votre écriture (p.ex. 9 mots en
moyenne). Si vous devez résumer un texte en 150 mots, cela donne 150 ÷ 9 =
16 à 17 lignes de votre écriture.
Fiche 44 4
2. Le résumé n’est pas un plan, ni une prise de notes simplement remises
en ordre; il doit être rédigé
On utilisera clairement les liens logiques du texte en utilisant des mots ou ex-
pressions de liaison (de même, ensuite, mais, pourtant,…).
Fiche 44 5
4. Le résumé ne doit pas être composé de parties empruntés au texte
Le résumé n’est pas une copie de phrases ou d’expression du texte original re-
produites telles quelles.
Beaucoup d’élèves croient qu’il faut résumer le texte original paragraphe par pa-
ragraphe; or, ils risquent ainsi de mettre sur le même plan l’essentiel et
l’accessoire. Un paragraphe d’exemples peut souvent être complètement laissé
de côté dans le résumé.
Fiche 44 6
6. Le résumé n’est pas un commentaire personnel
Puisque l’élève est censé rendre les idées principales d’un auteur, il n’est pas
nécessaire de recourir à des formules telles que « L’auteur pense que… » ou
« L’auteur ajoute à cela que… ».
On gardera de même les temps employés par l’auteur (présent, passé, futur,
conditionnel,…).
Fiche 44 7
9. Faut-il tenir compte des exemples et anecdotes?
Pour appuyer ou illustrer une idée, un auteur peut parfois recourir à des
exemples concrets, citer des chiffres ou raconter des anecdotes. Ces éléments
peuvent être laissés de côté dans le résumé, puisqu’ils n’apportent rien de nou-
veau.
Si par contre un exemple contient une importante idée nouvelle, il faut en tenir
compte dans le résumé.
1. La lecture
Numérotez les lignes du texte original, si ce n’est pas déjà fait !!!
Première lecture
Lisez attentivement le titre (souvent il est déjà très révélateur pour le contenu
de texte).
Lisez le texte d’une façon réfléchie, calme et attentive.
Ne soulignez encore rien – souligner dès le départ risque de détourner votre
attention, si les marques ont été portées à tort, elles risquent de masquer aux
lectures suivantes des données essentielles dont vous n’avez peut-être pas
tout de suite reconnu l’importance, vu que vous ignoriez à ce moment la suite
du texte.
Essayez pourtant déjà de trouver l’idée maîtresse (ou les idées générales).
Après cette lecture, essayez de vous rappeler ce que vous avez retenu.
Faites également attention au ton du texte, surtout s’il s’agit d’un texte iro-
nique; dans ce cas ,il faut savoir que l’ironie consiste à dire le contraire de ce
que l’on pense réellement.
Fiche 44 8
Deuxième lecture
Troisième lecture
C’est le moment de faire le plan du texte; les alinéas du texte original et les
formules de transition utilisées par l’auteur sont une première aide précieuse.
Dégagez pour chaque paragraphe (ou chaque partie que vous avez dégagée)
l’idée principale (ou les idées principales).
Marquez par des symboles le cheminement de la pensée de l’auteur (p.ex. 1),
2), 3),… +, -, ……….
Contrôlez, quand vous avez fini, si certains paragraphes de l’original ne doi-
vent pas être intégrés dans une seule partie de votre résumé.
Enlevez carrément les exemples, chiffres, anecdotes superflus.
2. Rédaction du résumé
Le résumé consiste à rendre aussi complètement, mais également aussi briè-
vement que possible le texte original (choisissez donc les formules et formu-
lations les plus courtes, évitez les mots inutiles.
Essayez de rendre le cheminement de la pensée de l’auteur par des formules
de transition aussi courtes que possible (ensuite, donc,…); évitez la simple
juxtaposition d’idées.
Le résumé n’étant pas seulement un exercice de réflexion, mais également
un exercice de rédaction, il faut utiliser un français clair, précis et correct. Évi-
tez également les fautes superflues, les fautes d’accord (oubli d’une marque
de pluriel, faux accords de genre, terminaison fautive d’une forme verbale).
Contrôlez donc les accords des noms (pluriel/singulier), des adjectifs (plu-
riel/singulier; féminin/masculin) et des verbes (accord du participe passé, ac-
cord correct avec le GS).
Contrôlez au fur et à mesure le nombre des mots de votre résumé. Regardez
si vous n’avez pas encore dépassé la limite ou si vous êtres trop largement
en dessus.
Fiche 44 9
Le commentaire
DU TEXTE AU RÉSUMÉ
La télévision et le sport
Plus que toute autre activité à caractère spectaculaire, le sport doit à la té-
lévision un accroissement de popularité. Hier réservé aux amateurs qui se ren-
daient dans les stades, il a convaincu des millions de sédentaires, sinon à
l’exercer, du moins à le regarder.[…]
Par la vertu du direct, l’indiscrétion du zoom, et, plus récemment, la simul-
tanéité de plusieurs images rangées dans des cases différentes, la télévision
exalte et magnifie la geste sportive1.Le retour en arrière, le ralenti ajoutent en-
core à l’intérêt et conduisent au deuxième apport de l’image sonore : la pédago-
gie sportive. Le commentateur est un guide. Il permet au non-initié de com-
prendre ce qui se passe sous ses yeux. Sur les gradins d’un stade, si vous ne
connaissez pas les règles, ce ne sont pas vos voisins, trop occupés à suivre le
déroulement de l’action, qui vous les apprendront .De plus, l’attention visuelle
est sollicitée de plusieurs côtés. Sur le petit écran, le choix dans ce pluriel
d’images est effectué en amont de votre vision, on ne vous donne qu’une seule
image à la fois : les caméras, apostées comme des chasseurs aux meilleurs
points de vision, suivent le ballon dans sa trajectoire sans oublier le panora-
mique général et le gros plan sur le joueur qui reçoit la balle. Elles vous permet-
tent, après sélection dans le camion-régie, d’être, tour à tour, l’attaquant, le gar-
dien de but ou l’arbitre.
1
La geste sportive : les exploits sportifs
Fiche 44 10
Conséquence : le sport, par la grâce du petit écran, a accru son aspect
spectacle au détriment de son aspect.
La télévision, ce sont les jeux du cirque à domicile. On y dévore de la ve-
dette en tous domaines. D’où aggravation inquiétante de la toute-puissance de
l’argent. On mesurera quelque jour la nocivité exceptionnelle du récepteur de
T.V. dans la propagation, sous toutes les latitudes et tous les régimes, de la no-
tion de star, donc de profit. C’est la civilisation que nous semblons avoir choisie,
ou, en tout cas, dont nous ne paraissons pas pouvoir nous évader. […]
Pour l’oublier, il faut, de temps en temps, une image de dévouement à vous
couper le souffle comme une de ces mêlées ouvertes en rugby où l’on voit, de
près comme à les toucher, des êtres essentiellement mus par la volonté de
vaincre, dussent-ils en crever. L’art aussi : l’envol d’un perchiste au-dessus de
la barre; l’émotion intense et immédiate : joie du vainqueur agenouillé sur le
court ou pleurs du vaincu.
(420 mots)
Exercice 2 :
Quels aspects positifs et quels aspects négatifs peut avoir, selon vous, la pra-
tique sportive?
Structurez votre réponse et écrivez au moins 200 mots.
(40 points)
Expliquez la phrase : « le sport, par la grâce du petit écran, a accru son as-
pect spectacle au détriment de son aspect exemple. »
Structurez votre réponse et écrivez au moins 200 mots.
(20 points)
Fiche 44 11
GUY AVANZINI
Il est facile de saisir pourquoi les adolescents se plaisent, dans leur ensemble,
à la pratique du sport : il offre un passe-temps qui peut se prolonger et dont les règles
dispensent d’invention personnelle.; il permet une évasion facile à cause de l’effort et
de l’attention qu’il réclame et qui sont incompatibles avec d’autres préoccupations; il
réalise le rêve diffus de la force physique et de l’épanouissement corporel, source
d’admiration de la part d’autrui et donc de fierté personnelle; plus encore, il offre une
activité qui exprime la force et manifeste la jeunesse; n’est-ce pas, en définitive, le
seul domaine où s’établisse, sans contestation possible, sa supériorité sur l’adulte et
spécialement sur la génération des parents? Ainsi sera-t-il d’autant plus apprécié qu’il
offrira plus de succès et contribuera à cette valorisation de soi que les adolescents
désirent vivement. C’est une activité qu’ils peuvent mener entre eux; elle émane de la
liberté des participants qui n’appartiennent à une équipe ou ne s’entraînent à un sport
que parce qu’ils le veulent; enfin, elle permet tant aux acteurs qu’aux spectateurs d’y
investir toute une agressivité freinée par les diverses contraintes familiales, scolaires
ou sociales. La violence peut s’y déchaîner de manière généralement gratuite, pure-
ment ludique et cependant efficace pour l’apaisement de la personnalité. Il ne fait pas
de doute que cela aide à supporter l’autorité établie.
Il n’est pas difficile non plus de comprendre pourquoi beaucoup d’adultes en-
couragent assez volontiers la pratique sportive. Ils préfèrent que les adolescents oc-
cupent ainsi leur temps plutôt que de s’abandonner à l’oisiveté et à ses périls. Déjà
lorsque Arnold les encourageait, il avait en vue les raisons que beaucoup, notamment
parmi les éducateurs chrétiens, ont reprises après lui : favorable à la santé puisqu’il
implique le grand air, le sport est préférable à la passivité, à l’ennui et à l’alcoolisme; il
détourne des mauvaises fréquentations; surtout générateur d’une « saine fatigue », il
délivre des préoccupations sexuelles et s’avère ainsi favorable à la moralité qu’il est,
par ailleurs, censé développer en suscitant l’effort et la solidarité. On a, sous des
formes diverses, suffisamment répété ces divers thèmes pour qu’il suffise seulement
de les mentionner.
Fiche 44 12
Ainsi, nous proposons-nous, sans nier leur valeur, d’en marquer les limites et
de montrer les dangers et les risques divers que la pratique des sports, encouragée
ou exaltée sans discernement, fait souvent courir à l’adolescent.
C’est ainsi sur le plan psychologique que des périls surviennent : c’est d’une
sorte de névrose obsessionnelle que sont atteints ces adolescents qui ne pensent
qu’au sport : dans les journaux, ils ne lisent que les rubriques sportives, ils ne parlent
que des résultats sportifs; une identification sans réserve aux champions à la mode,
de la vie desquels ils connaissent même les épisodes les plus insignifiants, les installe
dans une sorte d’extériorité par rapport à eux-mêmes; ils se détournent de tous les
problèmes importants et sérieux; tout ce qui relève de l’ordre culturel, idéologique et
intellectuel a cessé de les concerner; ils vivent en rêve et les stades sont leur seul uni-
vers. Leurs résultats scolaires sont nuls car leur attention n’arrive pas à demeurer un
moment sur ce dont on traite en classe. Ils ont l’espoir de faire une carrière sportive
comme les vedettes qu’ils idolâtrent; ils sont dans un état qui, pour être courant, n’en
est pas moins de type morbide.
Enfin, sur le plan moral, il faut se garder des idéalisations naïves. Prétendra-t-
on sans réserve que l’essor des piscines soit favorable à la moralité? Mais surtout,
comment méconnaître que « l’esprit sportif », volontiers présenté comme une version
moderne de la vertu, recèle parfois une attitude égoïste de performance et développe
efficacement la vanité et même, ici ou là, la haine de l’adversaire; qu’il aboutit, lorsqu’il
veut s’élargir, à un chauvinisme dégénérant en nationalisme et même en fascisme;
qu’il falsifie enfin chez certains la hiérarchie des valeurs morales? Un éducateur
d’inadaptés signale que, dans l’établissement où il se trouve, les adolescents sont
amenés à juger leurs camarades sur les seules ressources physiques : l’éducateur qui
n’a pas certaines performances physiques à son actif ou une certaine musculature a
grand-peine à se faire respecter. C’est la trace d’une mentalité primitive à une époque
et dans une société où la vigueur des esprits est plus précieuse et plus rare que celle
des bras. Aussi bien le mépris du faible n’est-il pas toujours le signe d’une moralité
dégénérescente?
(575 mots +/-)
Exercice 3 : Résumez ce texte au tiers (190 mots) sur une autre feuille.
Fiche 44 13
Le Résumé
Faire des résumés est une pratique essentielle pour l'étudiant, dans quelque
discipline que ce soit. Prendre des notes, c'est aussi faire des résumés. On lit
un livre ou un article: pour se rappeler l'essentiel, on en fait un résumé, plus ou
moins long. Tout travail en sciences sociales ou en humanités demande qu'on
lise d'abord ce qu'ont dit des experts, puis qu'on incorpore leurs idées (en citant
la source) dans sa propre dissertation, son propre article. Apprendre à faire de
bons résumés, c'est se donner un outil précieux pour l'avenir.
Certains examens, notamment les DELF et DALF français, distinguent entre des
résumés, des comptes rendus et des synthèses.
Les consignes varient selon les régions géographiques, les traditions, les pro-
fesseurs. L'essentiel change peu, cependant. Nous adoptons ici les consignes
suivantes.
Fiche 44 14
• On compte les mots de son résumé et on met le total à la fin. (Dans Mi-
crosoft Word, marquez le texte, puis Tools > Wordcount)
• Normalement, on ne cite pas le texte original: on cherche plutôt des sy-
nonymes, des reformulations. Certaines expressions spécifiques n'ont
pas de synonymes: la société de consommation, les sociétés primitives,
les enfants, etc. Dans ce cas, on peut utiliser le mot de l'original. (Mais
pas plus de trois mots de suite pris dans l'original.)
• On élimine normalement les exemples. (Mais on peut donner un exemple
qu'on estime essentiel.)
Fiche 44 15
Annexe :
Le résumé : exercices
Étape 1 : trouver les informations importantes dans un texte (et les souligner).
Étape 2 : les séparer des informations secondaires (les exemples, les répétitions,…)
Étape 3 : éventuellement (seulement si nécessaire), regrouper les informations qui
traitent d’un même thème, afin de les rassembler, les généraliser.
Étape 4 : reconstruire un texte cohérent et original, c’est-à-dire sans reprendre les
termes du texte de départ.
Étape 5 : vérifier que le texte d’arrivée appartient à la même catégorie que le texte de
départ (texte narratif, argumentatif, explicatif…)
Étape 1 : exercices
C’est connu, Miele est en avance. Prenez cette idée de mettre un tiroir supérieur pour
les couverts dans un lave-vaisselle.
Pour inventer, il fallait recalculer toute l’utilisation de l’espace. Et trouver une façon
intelligente de les ranger plus. Plus aisément.
Autre idée exclusive : trois bras d’aspersion- et non deux comme d’habitude-lavent à
la perfection. Ils savent se faire doux pour vos verres et vigoureux pour vos poêles et
casseroles.
Et le turbo-séchage est si rapide qu’aucune trace ne vient ternir l’éclat de votre vais-
selle.
Miele vous offre plus de place en utilisant moins d’eau et d’électricité. Décidément, le
G595SC a tout pour faire du bruit. Même s’il est le plus silencieux des lave-vaisselle.
Miele
La tranquillité pour très longtemps »
1)
2)
3)
4)
5)
Fiche 44 16
b) Soulignez dans le texte les phrases importantes, qui parlent de ces
cinq caractéristiques.
c) Trouvez un titre qui résume ces cinq caractéristiques, tout en faisant la
publicité de Miele.
« Tout aussi traditionnels que les embrassades sous le gui, les accidents mortels de la Saint-
Sylvestre fêtée avec trop d’exubérance à Manille et en Italie ont été trop nombreux. En Italie,
ce sont les pétards et les feux d’artifice tirés dans la rue qui furent à l’origine de plusieurs
drames dont l’un a vu la mort d’un enfant de 11 ans, brûlé par l’explosion d’une fusée. À Ma-
nille, dans les Philippines, onze personnes au moins ont été tuées par des explosions de pé-
tards. »
Étape 2 : exercices
1) 1)
2) 2)
3) 3)
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Étape 3 : exercices
B) « Craik prit dans sa paume de main toutes les pièces du tiroir-caisse et les
étala sur le comptoir. Il déchira une bande de papier du rouleau et leva la
main pour prendre son crayon. Puis, il se pencha sur le comptoir et entreprit
d’additionner les recettes de la journée. » (J. Fante)
C) « Dans le train vers Paris, au rythme des secousses infligées par les roues,
les images des jours écoulés me revenaient à l’esprit (…) La douane de mer
à Venise, qui s’encadrait si bien entre les deux colonnes de la Piazzeta, le
château de l’œuf à Naples, les Faraglioni de Capri, le Capitole de Rome, le
Ponte Vecchio à Florence, (…) Je fermais les yeux. » (J. d’Ormesson).
D) « Les écuelles avaient été posées sur la table de la cuisine, à côté des four-
chettes et des cuillers en fer. Une odeur de soupe à la graisse de porc traînait
dans la maison. » (C. Lemonnier).
E) « Elle n’était pas habillée comme les autres juives du bourg que l’on recon-
naissait à leurs longues tuniques noires et à leurs fichus blancs. Baïla portait
une tenue très colorée de paysanne, mais son linge était immaculé et fraî-
chement empesé. Autre bizarrerie, ses cheveux bruns tressés en grandes
nattes débordaient d’un petit foulard de soie noué sous le menton. »
(S. Lentz).
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Étape 4 : exercices
Quels sont les trois idées principales de ce texte? Résumez-les en utilisant vos
propres mots,
« La rentrée théâtrale à Paris est placée sous le signe des stars. De Jean-Paul
Belmondo à Michel Serrault, de Jeanne Moreau à Nathalie Baye, les locomo-
tives réputées de l’écran se bousculent sur les planches. Rien d’étonnant à cela.
La crise du cinéma, la crise des auteurs, la crise financière, précipitent au
théâtre comédiens et comédiennes, qui l’avaient un peu oubliée ou même ja-
mais fréquenté. Les femmes trouvent là des rôles qu’aucun producteur ou dis-
tributeur n’osent plus leur offrir tant la machine cinématographique est frappée
de misogynie. Les hommes de plus de trente ans sont désormais personae non
gratae sur le grand écran. Celui-ci veut et exige des jeunes pour satisfaire les
appétits des quinze-vingt-cinq ans, qui forment le gros des rangs de ses specta-
teurs. »
(C. Godard, O. Schmitt, Le monde, 14 août 1986)
1ère
2e
3e
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Source :
● http://wwwltma.lu/scheerivare/htm/resume.htm
● http://fis.ucalgary.ca/Brian/ecrire/e-resume.htm
Fiche 44 20
Continuez votre bon
travail
Fiche 44 21