Chapitre 3
Chapitre 3
Chapitre 3
la transmission
FaST/UK 2013-2014 1
La transmission
■ Le codage et la transmission
■ La transmission en bande de base
■ La modulation
■ Les modems
■ Le multiplexage
■ La numérisation
■ La détection et la correction d’erreur
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La transmission
■ Le codage et la transmission
■ La transmission en bande de base
■ La modulation
■ Les modems
■ Le multiplexage
■ La numérisation
■ La détection et la correction d’erreur
mode asynchrone
mode synchrone
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La transmission
■ Le codage et la transmission
Dans tous les cas, le signal émis est synchronisé sur une
horloge lors de la transmission d’un élément binaire. La
vitesse de l’horloge donne le débit de la ligne en baud,
c’est-à-dire le nombre de tops d’horloge par seconde.
Par exemple, une ligne de communication qui fonctionne à
50 bauds indique qu’il y a 50 intervalles de temps
élémentaires dans une seconde. Sur un intervalle
élémentaire, on émet en général un bit, c’est-à-dire un
signal à 1 ou à 0.
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La transmission
■ Le codage et la transmission
Rien n’empêche cependant de transmettre quatre types
de signaux distincts, qui aient comme signification 0, 1,
2 et 3. On dit, dans ce dernier cas, que le signal a
une valence de 2. Un signal a une valence de n si le
nombre de niveaux transportés dans un intervalle de temps
élémentaire est de 2n (voir figure).La capacité de
transmission de la ligne en nombre de bits transportés par
seconde vaut n multiplié par la vitesse en baud. On exprime
cette capacité en bit par seconde. Par exemple, une ligne
d’une vitesse de 50 bauds avec une valence de 2 a une
capacité de 100 bit/s. FaST/UK 2013-2014 9
La transmission
■ Le codage et la transmission
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La transmission
■ Le codage et la transmission
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La transmission
■ Le codage et la transmission
Le bruit
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La transmission
■ Le codage et la transmission
Le bruit
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La transmission
■ Le codage et la transmission
Le bruit
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La transmission
La transmission en bande de base
Le problème posé par les techniques de transmission peut
se résumer très schématiquement à la question suivante :
comment un émetteur peut-il coder puis envoyer un signal
pour que le récepteur le reconnaisse comme un 1 ou un 0 ?
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La transmission
La transmission en bande de base
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La transmission
La transmission en bande de base
Les mêmes obstacles se retrouvent dans le code NRZ (Non
Return to Zero),qui est illustré à la Figure.
Le code bipolaire correspond à un code « tout ou rien »,
dont le bit 1 est déterminé par un courant positif ou négatif,
à tour de rôle, de façon à éviter les courants continus. Ce
code laisse le bit 0 défini par un courant nul.
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La transmission
La transmission en bande de base
Le code bipolaire à haute densité permet de ne pas laisser
le courant nul pendant les suites de 0. Pour cela, des
suites spéciales de remplissage (courant
négatif, nul ou positif) sont insérées à la place des zéros.
Un nouveau 1 est indiqué par un courant positif ou négatif,
en violation avec la suite du remplissage,
c’est-à-dire par un courant qui ne peut pas être un 0 dans la
suite logique.
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La transmission
La transmission en bande de base
De nombreux autres codages en bande de base ont été
développés, au gré de la demande, dans le but d’améliorer
telle ou telle caractéristique du signal. Le
codage Manchester,par exemple, a été adopté dans les
réseaux Ethernet.
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La transmission
La transmission en bande de base
La dégradation très rapide des signaux en fonction de la
distance parcourue constitue le principal problème de la
transmission en bande de base. Si le signal n’est pas
régénéré régulièrement, il se déforme, et le récepteur est
incapable de l’interpréter. Cette méthode de transmission
ne peut donc être utilisée que sur de très courtes distances.
Sur des distances plus longues, on utilise un signal de
forme sinusoïdale. Ce type de signal, même affaibli,
autorise un décodage simplifié pour le récepteur.
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La transmission
La modulation
Les réseaux mettent en œuvre trois grandes catégories de
modulation :
• la modulation d’amplitude ;
• la modulation de phase ;
• la modulation de fréquence.
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La transmission
La modulation
La modulation d’amplitude
Avec la modulation d’amplitude, la distinction entre le 0 et le 1 est
obtenue par une différence d’amplitude du signal
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La transmission
La modulation
La modulation de phase
Dans la modulation de phase, la distinction entre 0 et 1 est effectuée
par un signal qui commence à des emplacements différents,
appelés phases, de la sinusoïde. À la figure suivante, les valeurs 0 et
1 sont représentées par des phases respectives de 0° et de 180°.
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La transmission
La modulation
La modulation de fréquence
En modulation de fréquence, l’émetteur change la fréquence
d’envoi des signaux suivant la valeur 0 ou 1
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La transmission
La modulation
jusqu’à présent le type de modulation utilisée — amplitude, phase ou
fréquence — n’a cherché à représenter que deux états possibles
En émettant, et en détectant à l’arrivée, plus de deux états de la
même grandeur, on peut donner à chaque état une signification
permettant de coder deux ou plusieurs bits.
Par exemple, en utilisant quatre fréquences, quatre phases ou quatre
amplitudes, on peut coder deux bits à chaque état
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La transmission
La modulation
le codage de deux bits par la modulation de phase
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La transmission
Le multiplexage
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Le multiplexage fréquentiel
La transmission
Le multiplexage
Le multiplexage fréquentiel et temporel
Le multiplexage temporel suit le même mécanisme, mais au lieu de
découper la voie haute vitesse en fréquences distinctes, il découpe
le temps en tranches et affecte régulièrement ces tranches à
chaque voie basse vitesse. On comprend que le multiplexage
temporel soit plus efficace que le précédent,
puisqu’il fait une meilleure utilisation de la bande passante. Un
problème se pose cependant : lorsqu’une trame se présente à
l’entrée du multiplexeur et que la tranche de temps qui est affectée
à ce terminal n’est pas exactement à son début, il faut mémoriser
l’information jusqu’au moment où la tranche se présente.
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La transmission
Le multiplexage
Le multiplexage fréquentiel et temporel
Un multiplexeur temporel doit être doté de mémoires tampons dont
il est simple d’estimer la taille. Ces mémoires doivent pouvoir
prendre en charge le nombre maximal de bits se présentant entre
les deux tranches de temps affectées au terminal. Il faut noter que
cette attente n’est pas toujours négligeable par rapport
au temps de propagation du signal sur une ligne de communication.
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La transmission
Le multiplexage
Le multiplexage statistique et les concentrateurs
Dans les deux types de multiplexage que nous avons vus
précédemment, il ne peut jamais y avoir de problèmes de débit : la
voie haute vitesse a une capacité égale à la somme des capacités
des voies basse vitesse. En général, cela conduit à un gaspillage de
bande passante, les voies basse vitesse ne transmettant
pas en continu, sauf exception. Pour optimiser la capacité de la
voie haute vitesse, on joue sur la moyenne des débits des voies
basse vitesse.
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La transmission
Le multiplexage
Le multiplexage statistique et les concentrateurs
La somme des débits moyens des voies basse vitesse doit être
légèrement inférieure au débit de la voie haute vitesse. Si, pendant
un laps de temps, il y a plus d’arrivées que ne peut en supporter la
liaison, des mémoires additionnelles prennent
le relais dans le multiplexeur.
On mise dans ce cas sur une moyenne statistique, plutôt que sur la
capacité totale, d’où le nom de statistique donné à ce
multiplexage.
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La transmission
Le multiplexage
Le multiplexage statistique et les concentrateurs
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La transmission
Le multiplexage
Le multiplexage statistique et les concentrateurs
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La transmission
■La numérisation
Presque tous les transports d’information s’effectuent
aujourd’hui en numérique : téléphone, TV numérique,
Web, etc. Pour ce faire, les signaux analogiques doivent
au préalable être transformés en une suite d’éléments
binaires.
La valeur du débit binaire obtenu par la numérisation du
signal requiert un support physique dont la bande
passante puisse être parfois supérieure à celle
nécessaire au transport du même signal analogique.
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La transmission
■La numérisation
Presque tous les transports d’information s’effectuent
aujourd’hui en numérique : téléphone, TV numérique,
Web, etc. Pour ce faire, les signaux analogiques doivent
au préalable être transformés en une suite d’éléments
binaires.
La valeur du débit binaire obtenu par la numérisation du
signal requiert un support physique dont la bande
passante puisse être parfois supérieure à celle
nécessaire au transport du même signal analogique.
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La transmission
■La numérisation
Trois opérations successives doivent être réalisées pour
arriver à cette numérisation.
Phase 1 : l’échantillonnage
consiste à choisir des points, ou échantillons, du signal
analogique au fur et à mesure que ce dernier se
déroule.
Théorème d’échantillonage : si un signal f(t) est échantillonné
à intervalles réguliers dans le temps et à un taux supérieur au
double de la fréquence significative la plus haute, alors les
échantillons contiennent toutes les2013-2014
FaST/UK informations du signal original.
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La transmission
■La numérisation
Phase 1 : l’échantillonnage
La transmission
■La numérisation
Phase 2 : la quantification
consiste à représenter un échantillon par une valeur numérique au
moyen d’une loi de correspondance.
La loi la plus simple consiste à diviser l’ordonnée en segments
égaux. Le nombre de segments dépend du nombre de bits choisi pour
la numérisation. Par exemple, un codage sur 8 bits engendre 28
segments. La bande passante est donc divisée en 256 segments.
Une fois cette segmentation effectuée, le choix de la valeur de
l’échantillon s’effectue simplement en sélectionnant la valeur la plus
proche.
La transmission
■La numérisation
Phase 2 : la quantification
La transmission
■La numérisation
Phase 3 : le codage