2
2
2
( DS0 ) T
−1
D0 D0 T n −1
En appliquant la loi de Taylor on peut écrire : Vc = ou Vc= soit ; Vc T n= =
ST S
Cst
( ) ( )
1
1−n Cm T d 0 d0
Il résulte que : soit encore : D0= Cst*S*T et Cf= 1−n +(Cm.t+Ca)* 1−n
Cst S T Cst S T
( ) ( )
n n−1
Cm T d 0 d 0T
Cf = +(Cm.t+Ca)*
Cst S Cst S
Cf qui est fonction du T, passé par un minimum pour T=Te, valeur pour laquelle la dérivée est nulle,
( ) d 0(n−1)T n−2
( )
n −1
Cm n T d 0
soit : Cf’= +(Cm.t+Ca)*
Cst S Cst S
( )
Cmt +Ca
Cm
d'où: Cm nT=(Cmt+Ca)(1-n) et T=Te=
1−n
n
Pour exprimer le résultat final on pose Fu=Cm t+ Ca (frais d'usinage et coût de l'arête de coupe) avec
( )
Fu
Cm
Te : étant la durée économique entre deux changements d'arête on aura : Te=
1
−1
n
La durée de vie économique d'un outil repose sur son amortissement, sur les frais de main d'œuvre
engagés et sur les frais de machine-outil. Elle permet de rechercher la vitesse économique Ve qui
doit se situer à l'intérieur des limites préconisées par le fabricant d'outils, en connaissant la vitesse de
( )
n
T
coupe Vc et T : Ve=Vc
Te
On se place dans le cas où le critère d'optimisation est celui du coût total minimum vu précédant. Les
données de base sont :
le matériau usiné,
la vitesse de coupe économique,
la forme de la plaquette et du porte-plaquette
La démarche de recherche des paramètres de coupe doit conduire à l'obtention : avance, profondeur
de passe, nombre de passes et rayon de bec de l'outil, la géométrie et de la nuance de carbure de la
plaquette.
Si une limitation est imposée pour les raccordements entre surfaces (figure), cela impose une valeur
maximale au rayon de bec, on aura donc : rayon de bec < valeur du rayon de raccordement, et s'il n'y
a pas de limitation, dans ce cas l'étape n'est pas déterminante.
Etape 2 : Détermination de couple rayon de bec-avance
a) opération de finition
L'état de surface est dans ce cas de figure est prioritaire. Pour le garantir, si le rayon de bec est
déterminé, le tableau ci-dessous, mettant en relation trois paramètres, impose le choix de l'avance.
b) opération d'ébauche
L'obtention d'un copeau fragmenté va être l'élément prioritaire. Si le rayon de bec est imposé on
choisi l'avance maximum possible fmax =2/3Rb Sinon, on choisit une avance compatible avec un
rayon de bec courant. Pour une vitesse de coupe donnée on peut considérer que, à partir d'une
valeur d'avance f=0.3mm/tr l'incidence d'une augmentation d'avance sur la diminution du coût est
faible. Cette valeur correspond à l'emploi d'un rayon de bec de 0,8 mm
Elle se fait conformément aux indications présentées précédemment pour les principales catégories
d'opérations d'usinage : tournage, fraisage, perçage.
En finition, les profondeurs de passe étant faibles, la puissance de la machine n'entraîne pas en
général de limitation. En ébauche il est souvent nécessaire d'effectuer plusieurs passes. Afin de
limiter le temps d'opération il faut limiter leur nombre donc utiliser les machines au maximum de
leur puissance. Les schémas d'utilisation des abaques, donnés ci-après, permettent de déterminer la
profondeur de passe en fonction des paramètres précédents et de la puissance de la machine
prévue. Si la profondeur possible est inférieure à la passe totale, on en déduit le nombre de passes.
Si l'écart est faible, il est possible d'effectuer une seule passe en diminuant la valeur de la vitesse de
coupe. En effet, la courbe du coût total étant « aplatie » au niveau de ce point, la variation autour de
ce point de la valeur de la vitesse de coupe n'engendre pas de surcoût significatif. Dans chaque
situation (fraisage ou tournage) la connaissance de la puissance de la machine permet bien d'aboutir
par construction à la seule valeur manquante à ce stade du calcul, qui est la valeur de la profondeur
de passe.
Liaison du montage sur la machine peut être par : soit par l'intermédiaire d'un mandrin ou d'un
plateau de tour, soit directement sur le nez de la broche. Dans tous les cas, le montage doit être
centré avec précision. Montage du porte-pièce sur le plateau du tour, porte-pièce sur un plateau à
mors indépendants