Cour SVT 5eme
Cour SVT 5eme
Cour SVT 5eme
Microscope.
Pluricellulaires).
Microscope.
I. Rappels
1. Définition.
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SVT signifie : Science de la Vie et de la Terre. C’est l’ensemble des disciplines qui étudient les
êtres vivants et la terre. Elle comporte deux divisions :
Le monde vivant regroupe l’ensemble des êtres vivants. Il comporte deux grands groupes ou
règnes à savoir :
- Le règne végétal, qui regroupe les plantes à fleurs ou végétaux supérieurs et les plantes
sans fleurs ou végétaux inférieurs.
- Le règne animal, qui regroupe les vertébrés (animaux possédant une colonne vertébrale) et
les invertébrés (animaux dépourvu de colonne vertébrale).
Le microscope est un appareil constitué d’un système de lentilles (verres) porté par un ensemble
de pièces mécanique qui forme le statif. Ainsi, on distinguera une partie mécanique ou statif et une
partie optique.
Le pied : c’est la masse élargie, robuste et stable sur laquelle repose le microscope. Le
pied supporte en effet la platine et la potence.
La potence ou bras du microscope : c’est la partie rigide qui relie les différentes parties du
microscope.
La platine : c’est la partie plate sur laquelle on pose la préparation microscopique. Elle est
percée en son centre par une ouverture qui permet le passage des rayons lumineux. La
platine porte également deux valets qui permettent de maintenir la préparation immobile
pendant l’’observation. Enfin, la platine peut se déplacer verticalement à l’aide des vis.
b. La partie optique.
Elle est constituée par un ensemble de lentilles qui ont la capacité d’agrandir (de grossir) les
images des objets que nous observons. On y distingue :
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L’oculaire : c’est l’ensemble des lentilles localisées dans l’extrémité supérieure du tube,
donc prêt de l’œil de l’observateur.
Les objectifs : ce sont les lentilles localisées à l’extrémité inférieure du tube, donc prêt de
l’objet à examiner.
Le système d’éclairage : il est représenté par un miroir qui réfléchit la lumière ou alors par
une ampoule.
Le diaphragme : il est placé entre le miroir et la platine et permet de faire varié l’intensité
lumineuse qui atteint la préparation.
c. Définition.
Le mot microscope provient de deux termes Grecs qui sont mikros qui signifie « petit » et skopein
qui veut dire « observer ».
Le microscope est donc un appareil qui sert à observer les choses ou les êtres vivants
extrêmement petits.
2. Utilisation du microscope.
a. Montage d’une préparation microscopique.
Pour réaliser une préparation microscopique, on prend une lame très propre sur laquelle on
dépose successivement au centre, le liquide de montage, l’objet à observer et la lamelle couvre-
objet en évitant d’emprisonner les bulles d’air.
b. La mise au point.
Pour observer une préparation microscopique, on la dépose sur la platine de tel sorte que le trou
de la platine coïncide avec la préparation qui est alors éclairée par le système d’éclairage. On
utilise ensuite les valets pour maintenir la préparation immobile. L’observation commence toujours
par le plus faible grossissement.
Pour ce faire, on place l’objectif le plus faible c’est-à-dire le plus court dans le prolongement du
tube optique. On approche ensuite l’œil de l’oculaire et on relève progressivement le tube à l’aide
de la vis macro-métrique jusqu’à ce qu’une image apparaissent au niveau de l’oculaire. Enfin, on
utilise la vis micrométrique afin d’obtenir une image claire et nette de l’objet : on dit alors que
c’est la mise au point.
On peut ensuite observer plus de détails en utilisant des objectifs à plus fort grossissement. Cela
nécessite un pivot du revolver afin de placer l’objectif voulu dans le prolongement du tube optique
puis la reprise de la mise au point à l’aide des deux vis.
Dans tous les cas, le grossissement de l’objet observer se calcule selon la formule ci-dessous :
Exemple : Oculaire 5*
3
Objectif 10*
Grossissement = 5 * 10
Grossissement = 50 fois.
c. Entretient du microscope.
BOTANIQUE Chapitre I :
Découverte et
I.
Découverte des plantes sans fleurs.
Les ptéridophytes regroupent toutes les plantes sans fleurs qui possèdent un appareil végétatif
complet c’est-à-dire qui possèdent à la fois une tige, des feuilles, des racines et des vaisseaux
conducteurs de sèves. Exemple : les fougères.
Les bryophytes regroupent les plantes sans fleurs qui possèdent une tige et des feuilles mais ils
sont dépourvus de racine et des vaisseaux conducteurs de sèves. Exemple : les mousses.
Les thallophytes regroupent toutes les plantes sans fleurs qui ne possèdent ni tiges, ni feuilles, ni
racines, ni vaisseaux conducteurs de sèves mais un thalle à leur place .
2. Milieux de vie.
Les plantes sans fleurs se rencontrent dans tous les milieux et sur de très grandes surfaces.
Les fougères, les mousses et les champignons se développent dans l’humidité étouffante
des sous-bois ou alors envahissent les brousses et les murs à la première pluie.
Les algues tapissent les bords des marigots et des mers, verdissent les marécages,
recouvrent les écorces et même les feuilles dans les zones humides.
Les lichens (association entre une algue et un champignon) réussissent à se développer
dans les zones où aucune plante ne peut survivre.
Enfin, les cellules végétales microscopiques (moisissures, levures, bactéries, etc.) vivent en
quantité dans le sol, l’eau et l’air.
1. Plantes sans fleurs à appareils végétatifs complet : exemple les fougères (le
Nephrolepis).
La fougère est une plante qui possède une tige, des racines, des feuilles et des vaisseaux
conducteurs de sèves.
- La tige de fougère est souterraine ; on dit alors qu’il s’agit d’un rhizome. Ce rhizome
possède des vaisseaux conducteurs de sèves, émet des bourgeons qui sont le point de
départ de nouvelles fougères : le rhizome de la fougère est donc à la fois un organe de
fixation et de reproduction végétative.
- Les feuilles : la fougère possède de grande feuilles très développées et vertes. Lorsque la
feuille est jeune, elle est enveloppée d’écailles et enroulée en crosse encore appelé fronde.
La feuille de fougère comprend un rachis (axe central) qui prolonge un long pétiole avec
des folioles à pétioles courts disposé de façon alterne avec un limbe à bord finement denté
ou ondulé : la feuille de fougère est donc une feuille composée.
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Schéma d’une feuille de fougère
- Les racines : elles se développent directement sur la tige (racines adventives) et portent
des poils absorbants.
L’observation au microscope de coupes fines dans la tige, les racines et les feuilles permet de
constater que toutes ses parties contiennent des vaisseaux conducteurs de sèves : on dit alors
que les fougères sont des plantes vasculaires.
2. Plantes sans fleurs à appareils végétatifs incomplet : exemple des mousses (Bryles).
Les mousses sont de très petite plantes verte qui se développent sur les bords des murs humides,
des rochers, des écorces des arbres ou surtout aux endroits humides.
- D’une tige qui présente comme un axe de symétrie de quelques centimètres de haut, formé
de cellules très étroites allongées dans le sens de l’axe.
La tige de mousse est entièrement recouverte par les feuilles. L’observation au microscope
d’une coupe de tige, montre qu’elle n’est pas régulière en raison de la disposition des
feuilles. Par ailleurs, on constate que les cellules centrales de la tige sont plus étroites que
les cellules de la périphérie. Enfin, on constate l’absence des vaisseaux conducteurs de
sèves qui sont en effet remplacé par des cellules plus allongés que les autres appelées
trachéides : les mousses ne sont donc pas des plantes vasculaires.
- Les feuilles de mousses sont petite, serrés les unes contre les autres comme des écailles
et dépourvue de pétiole. Chaque feuille est une petite lame verte de quelques millimètre de
long, pointu à son extrémité mais assez large à sa base et attaché à la tige par toute sa
hauteur.
- Les rhizoïdes : ce sont de très fins filaments formé de files de cellules incolores et qui
permettent la fixation de la plante à son support : les mousses sont donc des plantes sans
fleurs dépourvues de racines.
La cellule est l’unité de base de tous les organismes animaux et végétaux . La cellule est en effet
la plus petite partie de l’organisme qui soit toujours capable de naître, de se nourrir, de se
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développer, de se reproduire et enfin de mourir. Invisible à l’œil nu, la cellule apparait au
microscope délimité extérieurement par une membrane cytoplasmique. A l’intérieur de cette
membrane, on trouve un cytoplasme contenant un noyau et de nombreux autres organites.
Exemple : le corps de l’homme est formé par l’association de plusieurs milliards de cellules.
La spirogyre est une plante aquatique verte qui se présente sous l’aspect de chevelure, rassemblé
le plus souvent en touffe dans les eaux douces des rivières, des lacs et des marigots exposé au
soleil.
L’appareil végétatif de la spirogyre est constitué par des filaments très allongés qui ne se ramifie
pas. Au microscope, chaque filament est formé par une succession (file) de cellules cylindriques
allongé et disposé bout à bout. Chacune des cellules du filament de spirogyre est constituée par :
Les lichens sont des végétaux qui se présentent sous forme de lames verdâtres et ils se
développent sur les troncs d’arbres, des vieux murs ou sur les roches. Les lichens ne constituent
pas un groupe naturel de végétaux car ils résultent en effet d’une union harmonieuse (symbiose)
entre une algue unicellulaire verte et un champignon. Le thalle du lichen est constitué par un
réseau de filament représentant le mycélium du champignon dont les mailles (trous) emprisonnent
les cellules d’algue verte.
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c. Les thalles non chlorophylliens.
i. champignon à chapeau.
Les champignons à chapeau sont des végétaux qui se développent à l’ombre (sous-bois humide de
forêt, couches de bois ou à même le sol) sur des débris des cadavres d’animaux et de végétaux.
L’appareil végétatif du champignon à chapeau (volvaire) est constitué par deux grandes parties qui
sont :
- La partie souterraine : elle est représentée par le mycélium qui est un réseau de filaments
blancs à structure cellulaires simple dépourvue de tige, de feuilles, de racines et de
vaisseaux conducteurs de sèves : on dit alors que le mycélium du champignon est un thalle.
- La partie aérienne : elle provient du mycélium. Il est constitué par :
Le Rhyzopus est une moisissure noir qui se développe sur les fruits en maturité (banane, tomate,
avocat), les tubercules (igname, patate) surtout lorsqu’ils sont coupés ou blessé ou sur les grains
de maïs en germination. Au microscope, le rhyzopus, appareil formé de filaments entrecroisés ou
ramifié, incolore et portant des rhizoïdes. Ces filaments qui ne sont pas cloisonnés contiennent une
multitude de noyau dans leur cytoplasme : l’appareil végétatif de la moisissure est donc
représenté par le mycélium qui est un thalle.
Schéma du rhyzopus
Observée au microscope à fort grossissement, une solution de cellule de bière présente des
cellules arrondies ou ovales, contenant un petit noyau au milieu d’un cytoplasme incolore. Chaque
cellule représente le thalle d’une levure qui est donc un organisme microscopique unicellulaire.
d. Tableau de comparaison
Fleurs.
On appelle multiplication asexuée ou végétative toute reproduction qui se fait à partir d’une partie
de l’appareil végétatif. Ainsi, chez la fougère, le rhizome s’allonge par son bourgeon terminal et se
ramifie en bourgeon végétatif. Le bourgeon végétatif donne ensuite des racines et des feuilles d’où
la naissance des nouveaux pieds de fougères qui peuvent vivre et se développer indépendamment
de la fougère mère. C’est par cette reproduction asexuée que les fougères envahissent rapidement
leur milieu.
b. Reproduction sexuée.
i. Description des organes reproducteurs.
L’observation de la face inférieure des feuilles fertiles de fougère permet de constater la présence
d’amas verts ou brunâtres représentant des groupes de sporange ou sore. Le sporange qui est
l’appareil reproducteur de la fougère se présente sous une forme ovoïde et contient de
nombreuses spores. Il est relié à la feuille par un pied ou pédoncule. Enfin, les cellules qui
contiennent les spores sont entourées par une membrane qui constitue l’anneau mécanique.
Lorsque le sporange est mûr, l’anneau mécanique s’ouvre et libère les spores. Si les conditions de
température et d’humidité sont favorables les spores germent et donnent une mince lame verte en
forme de cœur qui porte le nom de prothalle.
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L’observation microscopique du prothalle montre qu’il est fixé au sol par des rhizoïdes et qu’il
porte sur sa face inférieure les organes reproducteurs de la fougère qui sont :
- Les archégones : ce sont des organes en forme de petit bouteille qui contiennent une
grosse cellule sexuelle appelée oosphère : les archégones sont donc les organes
reproducteurs femelle de la fougère.
- Les anthéridies : ce sont de petit sac arrondis qui contiennent de petite cellules sexuelles
mâles qui porte des flagelles et qui sont appelées anthérozoïdes : les anthéridies sont donc
les organes reproducteurs mâles de la fougère.
c. Cycle de développement.
Prothalle
Anthérozoïde Oosphère
Embryon Œuf
Pendant la saison de pluie, lorsque les tiges feuillées de mousses ont atteint une certaine taille, on
peut observer à leur extrémité la formation des organes reproducteurs de la plante. Il existe en
effet deux types de pieds de mousse qui sont :
- Les pieds mâles : ce sont des pieds dont le sommet des tiges porte des organes
reproducteurs mâles ou anthéridies. Les anthéridies sont des organes en forme de sacs
ovoïdes disposés au milieu des poils et des feuilles et à l’intérieur desquels se forme de
nombreux anthérozoïdes flagellés.
- Les pieds femelles : ce sont des pieds dont le sommet des tiges porte des organes
reproducteurs ou archégones. Les archégones qui renferment chacun une grosse cellule
sexuelle appelé oosphère se présentant sous forme de bouteille ou d’une calebasse à long
col.
b. Reproduction sexuée.
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La fécondation : lorsque les anthérozoïdes sont mûrs, ils quittent l’anthéridie et nagent dans
la rosée de pluie pour rejoindre l’archégone sur le pied femelle. Une fois à l’intérieur de
l’archégone un et un seul anthérozoïde fusionne avec l’oosphère pour donner une cellule
unique qui est la cellule-œuf ou zygote.
Développement de l’œuf : l’œuf obtenu après la fécondation se développe sur le pied
femelle pour donner un organe allongé appelé sporogone. Le sporogone est constitué par un
filet appelé soie surmontée par une urne qui porte une coiffe. Lorsque le sporogone est
mûr, il s’ouvre et libère les spores. Si les conditions d’humidité et de température sont
favorables, chaque spore germe et donne un ensemble de filament rampant et vert, ramifié
avec des rhizoïdes incolores et des bourgeons dressés. Enfin, ces bourgeons vont se
développer et donner naissance à de nouvelle tige de mousse.
Schéma
c. Cycle de développement.
Œuf
Spore
Sporogone
Lorsque les conditions sont favorables, la spirogyre se reproduit par bouturage naturel. En effet,
quand un filament de la spirogyre est coupée en fragments par les mouvements de l’eau ou des
animaux, les cellules de chaque fragments se multiplient et donnent de nouveau filaments de
spirogyre : on dit que c’est la multiplication asexuée ou végétative par bouturage. C’est donc par
la multiplication asexuée que les spirogyres colonisent (envahissent) rapidement leur milieu de
vie.
Reproduction sexuée.
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Lorsque les conditions redeviennent favorables, l’œuf germe et donne un nouveau filament de
spirogyr e qui va ensuite se multiplier par reproduction asexuée : c’est donc par la
multiplication sexuée que les spirogyres colonisent de nouveaux milieux de vies .
b.
c. Les champignons.
les champignons à chapeau.
Description de l’appareil reproducteur.
Les organes reproducteurs du champignon à chapeau sont représentés par les spores qui sont
portées par les lamelles rayonnantes localisé au niveau de la face inférieure du chapeau.
L’observation au microscope d’une coupe mince de lamelle rayonnante montre que les spores sont
groupées en quatre et fixées par des appendices à de grosses cellules génératrices.
Reproduction.
A maturité, les lamelles rayonnantes libèrent une fine poussière constituée par des spores. Ainsi,
lorsque les conditions sont favorables, les spores germent pour donner chacun un filament ramifié.
Par la suite, deux filaments voisins provenant de deux spores différents se réunissent pour former
un mycélium constitué de filaments enchevêtrés. Enfin, sur ce mycélium vont se développer un
pied et un chapeau donnant ainsi naissance à un filament de champignon à chapeau : la
reproduction du champignon à chapeau est donc sexuée car elle passe par des spores sexuées
donnant naissance à des filaments qui se réunissent deux à deux pour former le mycélium.
Les moisissures.
Reproduction asexuée.
Reproduction sexuée.
Lorsque les conditions redeviennent favorables, l’œuf germe et donne un sporocyste rempli de
spores. Enfin, à maturité, les sporocystes s’ouvrent et libèrent les spores qui, dans des conditions
favorables germent et donnent de nouveaux mycéliums.
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Les levures.
Reproduction asexuée.
Lorsque les conditions sont favorables (présence d’oxygène et de sucre), les levures se
reproduisent par bourgeonnement. En effet, chaque cellule s’allonge pour former un bourgeon
dans lequel le noyau s’étire en partie par un simple étranglement. Il se forme ensuite deux
nouvelles cellules qui vont à leur tour bourgeonné pour donner chacune deux nouvelles cellules et
ainsi de suite.
Reproduction sexuée.
Lorsque les conditions deviennent défavorables, les levures fusionnent deux à deux et se
transforment en un organe de résistance appelé asque. Chaque asque renferme quatre à huit
spores appelé ascospore. Si les conditions redeviennent favorables l’asque s’ouvre et libère les
ascospores qui vont germer pour donner de nouvelles levures.
Cycle de développement.
d. Les lichens
Reproduction asexuée.
Le lichen se reproduit surtout par bouturage naturel. En effet, des boutures c’est-à-dire les
morceaux de lichen contenant à la fois les cellules d’algues et le mycélium à champignon se
détachent de la plante, puis sont dispersées par le vent. Lorsque ces boutures tombent sur un
milieu favorable, elles se développent pour donner un nouveau lichen : c’est la reproduction
directe des lichens.
Reproduction sexuée.
Les organes reproducteurs de lichen sont représentés par les fructifications au niveau desquels le
champignon donne des spores qui germent dans les conditions favorables pour donner de
nouveaux thalles. Lorsque ces thalles rencontrent des algues unicellulaires appropriées, les deux
s’associent et forment alors un nouveau lichen.
4. Notion de cryptogamie.
On appelle plante cryptogame, toute plante qui ne possède ni fleurs, ni fruits, ni graine . Les
plantes cryptogames se reproduisent par la multiplication végétative ou par des spores. Les
cryptogames sont constitués en trois embranchements qui sont :
Les thallophytes : ce sont des plantes sans fleurs ne possédant ni racine, ni tige, ni feuilles,
ni vaisseaux conducteurs de sèves mais plutôt un thalle. Les thallophytes comprennent les
algues, les champignons (champignon à chapeau, moisissures et levures) et les lichens.
Les ptéridophytes : ce sont des cryptogames qui possèdent un appareil végétatif complet
(présence de racines, de tiges, de feuilles et de vaisseaux conducteurs de sèves). Les
ptéridophytes sont représentées par les fougères.
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Les bryophytes : ce sont des cryptogames qui possèdent une tige, des feuilles mais ils sont
dépourvues de racine et de vaisseaux conducteurs de sèves. Les bryophytes sont
représentées par les mousses.
Les plantes chlorophylliennes pour se nourrir absorbent de l’eau et des sels minéraux : c’est la
nutrition minérale. En effet :
b. Nutrition carbonée.
La nutrition carbonée des plantes chlorophylliennes est assurée par la photosynthèse. On appelle
photosynthèse, le processus par lequel les plantes vertes, grâce à leur chlorophylle, utilisent la
lumière du soleil pour transformer les substances minérales en substances organiques ou
carbonées destinées à leur nutrition : la photosynthèse est donc l’élaboration de la sève
nourricière par les plantes vertes exposés au soleil. Ainsi :
c. Notion d’autotrophie.
Les plantes chlorophyllienne sont capable de se nourrir indépendamment des autres êtres vivants
en transformant les substances minérales en substances organiques : on dit alors que ce sont des
autotrophes. Un organisme est en effet dit autotrophe, lorsqu’il est capable, grâce à la
chlorophylle, d’utiliser la lumière solaire pour transformer les substances minérales (eau, sels
minéraux, le dioxyde de carbone) en substances organiques ou sève nourricière indispensable à
leur nutrition.
Les champignons (champignon à chapeau, moisissures, levures) qui sont des plantes non
chlorophylliennes, absorbent l’eau et les sels minéraux par toute la surface de leur thalle : c’est la
nutrition minérale des champignons.
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b. Nutrition carbonée des champignons.
Lorsqu’on ensemence des moisissures dans des boîtes de verre rempli de gélose (substance
solidifiée), de milieu nutritif additionner ou non de sels minéraux et de sucre ; puis placées dans
diverses conditions. On constate au bout de quelques jours que les moisissures :
c. Notion d’hétérotrophie.
L’hétérotrophie est l’incapacité pour un être vivant de produire la matière organique indispensable
à sa nutrition. Les plantes non chlorophylliennes sont en effet incapables de produire la matière
organique dont elles ont besoin et sont donc obliger de la prélever sur des organismes morts ou
vivants : on dit alors que les plantes non chlorophyllienne sont des hétérotrophes.
Remarque :
Il existe des plantes qui se fixent sur d’autres plantes sans y puiser leur substances organiques
c’est-à-dire sans les parasités : on dit que c’est l’épiphytisme. Une plante épiphyte est donc une
plante qui vit sur une autre plante sans la parasiter.
Dans l’association champignon-algue qui constitue le lichen, les deux associés puisent l’eau et les
sels minéraux par toute la surface de leur thalle. Par ailleurs, le mycélium du champignon forme un
feutrage qui retient l’eau de pluie, capte la vapeur d’eau, les poussières et protègent enfin les
algues contre la sécheresse.
b. Nutrition carbonée
Grâce à leur chlorophylle les algues captent le dioxyde de carbone et utilisent la lumière pour
transformer les substances minérales en substances organiques indispensables à la nutrition des
deux associés. En effet grâce à ses suçoirs, les champignons absorbent les substances organiques
produites par les algues.
c. Notion de symbiose
Le lichen est une association algue + champignon à bénéfice réciproque. En effet, si le feutrage du
thalle du champignon permet de retenir l’eau et protège les algues contre la sécheresse, en retour
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les algues fabriquent des aliments carbonés indispensables au développement du champignon :
c’est la symbiose.
I. Critères de classification.
Classer les végétaux, c’est les rangés dans différentes catégories à partir des points commun qu’il
présente entre eux. Pour cela, il faut choisir des critères de classification c’est-à-dire des
caractères observables qui permettent de déterminer les différents groupes de végétaux.
Graine à
2 cotylédons
(Dicotylédones).
(Ptéridophytes).
Thallophytes.
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II. Tableau de classification.
Les plantes inférieures occupent une place importante dans la vie de l’homme car elles jouent de
nombreux rôles utiles pour lui et son environnement. Ainsi, parmi les principaux rôles utiles de
ces végétaux, on peut citer :
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a. Rôle alimentaire.
Certains végétaux inférieurs sont utilisés par l’homme pour son alimentation.
En effet, des champignons à chapeau comme le Bolet soudanais sont comestibles c’est-à-dire
consommable. Par ailleurs, la levure est utilisée pour la fermentation des boissons alcoolisées
(vin, bière, dolo) ou alors pour lever la pâte de la farine de blé dans la fabrication du pain, des
pâtisseries et des gâte aux. Enfin la spirogyre est utilisée pour fabriquer la spiruline qui est un
excellent complément alimentaire.
b. Rôle médicinal
Les plantes sans fleurs sont également utilisées pour la fabrication des médicaments. En effet, la
levure est utilisée pour transformer le sucre en alcool destiné à la désinfection des plaies, tandis
que le penicillium qui est une moisissure, est utilisé pour la fabrication d’antibiotiques en
l’occurrence la pénicilline.
- Certains végétaux inférieurs comme les lichens, les mousses et les algues jouent
généralement un rôle de pionniers dans la colonisation des milieux. Ces plantes sont les
premières a occupé les sols très pauvres, qu’elles enrichissent progressivement permettant
ainsi le développement d’autres végétaux.
- Certains végétaux inférieurs comme les mousses constituent le couvert végétal des sous-
bois, protégeant ainsi les sols contre l’érosion par l’eau.
- Certains champignons microscopiques décomposent les débris des animaux et des
végétaux, permettant ainsi l’enrichissement du sol en sels minéraux.
Enfin, les plantes sans fleurs chlorophylliennes absorbent le dioxyde de carbone (gaz
carbonique) et rejettent l’oxygène indispensable à notre respiration, au cours de leur
photosynthèse.
d. Rôle ornementale.
Les plantes inférieurs participent à l’ornement et donc à l’embellissement de notre cadre de vie.
En effet, les fougères qui sont capables de se développer à l’ombre sont utilisées pour
l’embellissement des jardins et des maisons. Par ailleurs, grâce à leur capacité de protection des
sols, les plantes inférieures favorisent le développement des autres plantes des jardins et des
maisons.
2. Rôles nuisibles.
Les plantes inférieures peuvent être nuisible aussi bien pour les hommes que pour les végétaux
supérieurs (plantes à fleurs).
Les végétaux inférieurs peuvent être à l’origine de nombreuses maladies chez les plantes à fleurs.
C’est le cas par exemple de :
- La rouille noire des graminées (mil, riz, mais) ils attaquent les feuilles des plantes.
- Le charbon de mais qui remplace la farine par une poudre noire constitué de spores.
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- Aspergillus flavus qui infecte de nombreuses graines en particulier de certaines arachides
qu’elle rend impropre à la consommation.
b. Chez l’homme.
Chez l’homme, les plantes sans fleurs sont à l’origine de nombreuses maladies. En effet :
On appelle maladie cryptogamique, toute maladie provoquée par une plante sans fleurs ni fruit, ni
graine ou cryptogame.
La candidose est une IST provoquée par une levure appelée Candida albicans et se manifeste par :
L’écoulement de liquides ayant l’aspect de lait caillé parfois de pus et même du sang des
appareils reproducteurs.
Des douleurs au niveau des organes de l’appareil reproducteur.
La stérilité.
Pour éviter la candidose, il faut avoir une bonne hygiène du corps et des organes reproducteurs ;
s’abstenir sexuellement ou alors utiliser des préservatifs lors des rapports sexuels.
Face aux rôles utiles et nuisibles des végétaux inférieurs, la conduite à tenir doit consister à la
protection de la flore et à la conservation des aliments.
1. La protection de la flore.
La flore (ensemble d es végétaux d’une région donnée (d’un écosystème)), joue un rôle important
pour l’homme et son environnement. Il faut donc protéger les végétaux et c’est pourquoi le code
de l’environnement puni, de la simple contravention à l’emprisonnement ferme avec payement
d’amendes, toute personne qui détruit volontairement et sans autorisation les végétaux à travers :
Les aliments étant la source d’énergie et de matière qui assure la croissance et le maintien de
l’organisme en bonne santé, il faut :
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- Les protéger contre les champignons microscopiques qui peuvent s’y déposer, se multiplier
pour décomposer les aliments qui deviennent impropre à la consommation ou alors être à
l’origine de maladie cryptogamique. On peut protéger les aliments en les emballant ou en
les recouvrant.
- Les conserver toujours dans des endroits frais comme le réfrigérateur.
- Les réchauffer avant de les manger lorsqu’ils étaient conservés.
ZOOLOGIE
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Les invertébrés regroupent tous les animaux qui ont le corps mou, donc dépourvu de squelette . Le
mot protozoaire est constitué de deux termes Grecs qui sont Protos = premier et Zoo = animaux.
Les protozoaires sont donc les premiers animaux à apparaître sur la terre. Tous les protozoaires
ont chacun le corps constitué par une seule cellule, raison pour laquelle on les appelle encore
animaux unicellulaires. On peut citer l’amibe, observé dans les selles des dysenteries ; la
paramécie, observé dans les eaux des marigots ou dans une infusion de foin ; le plasmodium,
observé dans le sang des personnes souffrant du paludisme.
La paramécie est un invertébré unicellulaire au corps allongé et formé d’une substance incolore
qui est le cytoplasme.
Ce cytoplasme est délimité extérieurement par une membrane cytoplasmique qui porte des cils
vibratiles. A l’intérieur du cytoplasme, on trouve un gros et un petit noyau (respectivement
macronucléus et micronucléus), des vacuoles digestives et des vésicules pulsatiles qui se gonflent
et se dégonflent alternativement à chacune des deux extrémités de la paramécie. Enfin, la
paramécie présente une bouche en forme d’entonnoirs tapissé de cils et prolongé par une
membrane ondulante.
II. L’amibe.
Schéma : organisation de l’amibe.
L’observation au microscope d’une infusion de foin ou d’une goutte d’eau de marigot permet de
voir en plus des paramécies, la présence d’un autre protozoaire dont le corps se déforme en
émettant des prolongements temporaires appelé pseudopodes : c’est l’amibe. Le corps de l’amibe
est entouré par une membrane dépourvue de cils et délimitant un cytoplasme à l’intérieur duquel
on trouve un seul noyau et des vacuoles.
III. Le plasmodium.
Le plasmodium est un protozoaire qui vit dans le sang et le foie chez l’homme et qui n’a pas de
forme propre. En effet, la forme du plasmodium varie en fonction des différentes étapes de son
cycle de développement. Dans tous les cas, le corps du plasmodium est entouré par une membrane
qui délimite un cytoplasme contenant un seul noyau.
IV. Le trypanosome.
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Schéma : organisation du trypanosome.
Le trypanosome est un protozoaire qui vit dans le sang de l’homme et de certains animaux.
L’observation microscopique du trypanosome montre qu’il a un corps allongé et entouré par une
membrane qui délimite un cytoplasme à l’intérieur duquel on trouve un noyau. Le trypanosome
possède également une membrane ondulante qui se termine par un long fouet qui est le flagelle.
I. La locomotion
1. La paramécie.
La paramécie se déplace dans toutes les directions grâce aux battements rapides de ses cils
vibratiles.
2. Le trypanosome.
3. L’amibe.
L’amibe a un mode de locomotion particulier. En effet, sa membrane étant souple, elle s’allonge
dans une direction et forme des lobes qui adhèrent à un support en avant puis le reste de la cellule
rejoint ce support : l’amibe a donc changé de place. Les lobes formés par l’amibe au cours de sa
locomotion sont appelé des pseudopodes ou faux pieds et c’est pourquoi ont dit que l’amibe se
déplace par pseudopodes.
Remarque : le plasmodium qui ne peut pas se déplacer de lui-même est donc entrainé par le sang
dans sa circulation.
1. La paramécie.
Par ailleurs, les deux vésicules pulsatiles qui se gonflent et se dégonflent alternativement
permettent de rejeter les déchets, l’eau et le dioxyde de carbone à l’extérieur de la paramécie :
c’est l’excrétion.
Enfin, la paramécie respire en absorbant l’oxygène dissout dans l’eau par toute la surface de son
corps.
2. L’amibe.
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Pour se nourrir, l’amibe capture les particules alimentaires ou proies à l’aide de ses pseudopodes .
Elle fait ensuite pénétré la proie dans son cytoplasme par endocytose puis l’enveloppe par une
vacuole digestive qui, entrainée par les courants du cytoplasme digère la proie dont les nutriments
passent dans le cytoplasme. A la fin de la digestion, la vacuole digestive se colle à la membrane
cytoplasmique, s’ouvre et rejette enfin les déchets à l’extérieur par exocytose.
L’endocytose qui est le phénomène qui permet de faire pénétrer la proie dans le cytoplasme et
l’exocytose qui est le phénomène qui permet de rejeter les déchets à l’extérieur constituent la
phagocytose. La phagocytose est donc le mode de nutrition de l’amibe et de la paramécie.
Par ailleurs, l’amibe respire et rejette ses déchets par toute la surface de son corps.
3. Le trypanosome.
Le trypanosome vit dans le sang où il prélève directement par toute la surface de son corps, les
nutriments déjà digéré par son hôte. On appelle hôte, la personne qui héberge le parasite.
III. La reproduction.
1. Reproduction asexuée
a. La paramécie.
Lorsque les conditions de vie sont favorables, la paramécie se multiplie par simple division
transversale (dans le sens de la largeur) de son corps : on dit que c’est la division binaire ou
scissiparité. En effet, pendant cette division binaire le cytoplasme et les deux noyaux de la
paramécie s’allongent, s’étranglent et se coupent enfin en deux parties égales correspondant à
deux cellules filles identique entre elles et identique à la paramécie mère qui leur a donné
naissance. Chaque cellule fille présente un entonnoir buccal, les deux noyaux et deux vésicules
pulsatiles parmi lesquelles il y a une nouvelle vésicule.
b. L’amibe.
L’amibe se reproduit également par scissiparité (division binaire) comme la paramécie. En effet le
noyau et le cytoplasme de l’amibe s’allongent, s’étranglent et se coupent en deux pour donner
naissance à deux amibe filles identiques entre elles et identique à l’amibe mère qui leur a donné
naissance.
c. Le trypanosome.
Lorsque les conditions de vie deviennent défavorable deux paramécie s’accolent puis le contenu
de l’une rejoint celui de l’autre à travers l’entonnoir buccal. Les deux contenus fusionnent ensuite
pour donner un œuf : c’est la conjugaison.
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Lorsque les conditions redeviennent favorables l’œuf se développe et donne de nouvelles
paramécies.
Lorsque les conditions redeviennent favorables, le kyste s’ouvre et donne une amibe ou une
paramécie qui reprend sa vie active.
C’est donc à travers le kyste transporté par le vent ou l’eau que la paramécie et l’amibe colonisent
de nouveaux milieux : on dit encore que le kyste est la forme de dissémination de l’amibe et de la
paramécie.
V.Tableau de comparaison.
Invertébrés
Caractères Membranes,
communs cytoplasme, + + + +
noyau
Cils + - - --
vibratiles
Caractères Deux noyaux + - - -
distinctifs Vésicules + - - -
pulsatiles
Membrane + - + -
ondulante.
Flagelle - - + -
Pseudopodes - + - -
.
+ : Présence.
- : Absence.
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I. Définition.
On appelle protozoaire tout être vivant animal dont le corps est constitué par une seule cellule :
les protozoaires sont donc des animaux unicellulaires.
II. Classification.
En fonction de leur mode de nutrition ou de locomotion, les protozoaires sont repartis en quatre
classes qui sont :
La classe des ciliés : ce sont les protozoaires dont le corps est recouvert de cils vibratiles
qui assurent leur locomotion dans l’eau. Exemple : la paramécie.
La classe des flagellés : ce sont des protozoaires qui portent un ou plusieurs flagelles dont
les battements assurent leur locomotion. Exemple : le trypanosome.
Protozoaires
La dysenterie est une maladie aigue ou chronique du gros intestin (colon). On distingue la
dysenterie amibienne provoquée par un protozoaire (amibe) et la dysenterie bacillaire provoquée
par certaines bactéries appartenant au genre des Shigella.
1. Signes de la maladie.
L’amibiase est une maladie grave et endémique dans de nombreux pays tropicaux. Elle se
manifeste par :
La dysenterie amibienne est causée par la présence d’une amibe pathogène spécifique (Entamoeba
histolytica) dans l’intestin. L’amibiase se transmet de façon indirect par la consommation de kystes
contenus dans les aliments souillés (aliments non protégés, crus et non désinfectés) ou alors de
façon direct au contact des selles d’une personne malade.
b. Conduite à tenir.
En cas de dysenterie amibienne, il faut se rendre au centre de santé le plus proche pour y
recevoir des soins appropriés. En effet, divers médicaments (métronidazole, émétine, préparation à
base d’iode) se sont révélés efficaces pour traiter les cas graves de dysenteries.
II. Le paludisme.
Le paludisme est une maladie infectieuse affectant l’homme, les oiseaux et les singes.
1. Signe de la maladie.
b. Mode de transmission.
Le paludisme se transmet à une personne bien portante par la piqûre d’un moustique du genre
anophèle au cours de ses repas de sang : on dit alors que l’anophèle femelle est le vecteur de la
maladie.
5 3
26
4 Passage du plasmodium dans les
- Un hôte définitif, représenté par l’homme malade. Ainsi au cours de ses repas de sang
l’anophèle femelle infecté introduit dans le sang une salive (anticoagulant) qui empêche la
coagulation du sang mais contenant également le plasmodium. Ces plasmodiums vont se
multiplier par reproduction asexuée dans le sang (phase sanguine) puis dans le foie (phase
hépatique) provoquant ainsi les différentes manifestations du paludisme.
- Un hôte intermédiaire, représenté par l’anophèle femelle infecté. Ainsi lorsque cette
dernière absorbe le sang des malades, il absorbe en même temps des plasmodiums à divers
stades de de leur développement. Ces plasmodiums vont ensuite subir une reproduction
sexuée dans la paroi du tube digestif du moustique avant de migrer au niveau de ses
glandes salivaires. enfin, si ce moustique pique une personne bien portante, il lui introduit
des plasmodiums dans le sang et le cycle de développement recommence : on dit alors que
c’est le cycle de développement du plasmodium.
III. La trichomonase.
1. Signe de la maladie.
27
- Se rendre le plus vite possible dans un centre de santé avec son ou sa partenaire car les
IST se contractent à deux et se soignent mieux à deux.
- Dire la vérité à l’agent de santé.
- Eviter tous rapport sexuel avant ou pendant le traitement.
- Suivre correctement le traitement jusqu’à la guérison complète.
Pluricellulaires.
Les invertébrés pluricellulaires regroupent tous les animaux dont le corps mou et dépourvue d’un
squelette, est constitué par plusieurs cellules. En fonction des différents organes qui les
constituent, les invertébrés pluricellulaires peuvent être répartis en plusieurs groupes qui sont :
les vers, les mollusques et les arthropodes.
Ce sont des invertébrés pluricellulaires dont le corps est allongé et nu c’est-à-dire dépourvue de
protection. C’est le cas par exemple :
2. Les mollusques.
Ce sont des invertébrés pluricellulaires dont le corps est protégé par une coquille de nature
calcaire ; les mollusques sont à leur tour repartie en trois (03) groupes qui sont :
- Les céphalopodes : ce sont les mollusques dont le pied qui est localisé au-dessous de la
tête est divisé en tentacules. Exemple : la sèche de calmar etc.
- Les gastéropodes : ce sont les mollusques qui se déplacent en rampant à l’aide des pieds
ventrale. Exemple : l’escargot.
- Les lamellibranches bivalves : ce sont les mollusques dont la coquille est constituée par
deux valves. Exemple : la moule.
Ce sont des invertébrés pluricellulaires qui se déplacent à l’aide de pattes articulées c’est-à-dire
les pattes formé par des segments ou articles. En fonction du nombre de pattes en présence, les
arthropodes peuvent être répartis en quatre classes qui sont :
- Les insectes : ce sont les arthropodes qui possèdent 06 pattes et une paire d’antenne.
Exemple : le criquet, le moustique etc.
- Les crustacés : ce sont les arthropodes qui possèdent 06 paires de pattes et 02 paires
d’antenne. Exemple : les crevettes.
- Les arachnides : ce sont les arthropodes dépourvue d’antenne mais qui possèdent par
contre 04 paires de patte. Exemple : l’araignée, le scorpion.
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- Les myriapodes : ce sont les arthropodes qui possèdent une paire d’antenne et de très
nombreuse patte. Exemple : le mille-pattes.
Les invertébrés pluricellulaires sont rencontrés dans presque tous les milieux. Ils vivent en effet
dans les sols (lombric), dans l’intestin (ténia et ascaris), dans l’eau (crevette, calmar, moule) et sur
la terre ferme (araignée, scorpion etc.).
Le vers de terre (lombric) a un corps allongé, cylindrique, rose, effilé aux deux extrémités. Ce
corps est constitué par une succession d’anneau qui porte chacun quatre paire de soie, on dit que
le lombric est un annélide. Par ailleurs, le lombric qui est dépourvu de tête possède par contre une
bouche bordé de grosse lèvres et un anus. A quelques distance de la bouche, on observe la
présence de renflement appelé selle. Enfin, le corps mou du lombric est recouvert par une peau
humide ; visqueuse et recouverte par un mucus.
b. Organisation interne.
Schéma (coupe transversale du lombric).
……………………………………………………………………………………………………………
2. Le ténia.
a. Organisation externe.
……………………………………………………………………………………………………
b. Organisation interne.
Remarque : les œufs du ténia armé ne donne des larves que chez le porc.
Schéma d’une larve cysticerque avec scolex retourné et schéma d’une larve cysticerque avec
scolex redressé.
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3. L’ascaris.
a. Organisation externe.
L’ascaris est un vers cylindrique dont le corps effilé aux deux extrémités est en vue d’anneau : on
dit alors que l’ascaris némathelminthes. L’une des extrémités de l’ascaris est un peu renflée en
tête d’épingle et présente 03 lèvres qui entourent une bouche pendant que l’extrémité postérieure
s’ouvre par un anus. Chez l’ascaris les individus les plus petits qui porte également deux soies
raides au voisinage de l’anus représente les individus mâles. Enfin, à cause de sa peau qui est
légèrement cornée, l’ascaris ne peut se déformer ni s’allongé, ni se raccourcir. L’ascaris se
déplace en effet par de large ondulation.
b. Organisation interne.
L’étude de l’organisation interne de l’ascaris montre qu’il est dépourvu d’appareil circulatoire et
respiratoire. L’ascaris possède par contre un tube digestif rectiligne, un appareil reproducteur et
un appareil musculaire constitué par quatre cordons de muscle qui tapissent la peau.
L’ascaris vit dans l’intestin grêle de son hôte où il se fixe par ses lèvres à la paroi intestinale. Il se
nourrit en effet des aliments en voie de digestion dans lesquels il baigne et qu’il digère ensuite
grâce à son tube digestif. Enfin, l’ascaris absorbe également le sang qu’il fait sortir des parois
intestinales.
4. Tableau comparatif.
Vers
Bouche et anus + - +
Anneaux + + -
Appareils
musculaire,
circulaire, + - -
excréteur,
système nerveux.
+ - +
Appareil
reproducteur. + + +
+ : présence.
- : absence.
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1. L’escargot.
a. Organisation externe.
- La coquille : c’est une sorte de cône formé par l’enroulement en spirale d’un tube qui s’élargie
progressivement du sommet vers l’ouverture. La coquille de l’escargot fait effervescence en
présence d’acide ; on dit dans ce cas que cette coquille est de nature calcaire.
04 tentacules dont 02 grandes qui portent les yeux et 02 petites qui sont responsable de
toucher. Les yeux étant peu sensible, l’escargot se guide surtout par le toucher.
Une bouche fendue en T et munie d’une mâchoire cornée et d’une langue râpeuse (radula)
qui déchiquète les feuilles.
Un orifice de ponte à droite à la base des tentacules.
- Le pied : il est formé par un ensemble de puissant muscle qui porte facilement la coquille. Il
sécrète également un liquide visqueux appelé mucus.
b. Organisation interne.
- Le manteau : c’est une peau fine qui enveloppe le tortillon et qui forme un poumon en
avant. Le corps du manteau est à l’origine de la coquille.
- Un cœur ;
- Des reins ;
- Un appareil reproducteur ;
- Un appareil digestif.
Grâce à ses nombreux organes interne, l’escargot vie de façon libre dans les herbes et les
cultures qui constituent son milieu de vie.
EDUCATION PREVENTIVE
Un adage dit : « un gramme de prévention vaut mieux que une tonne de médicament »
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Situation problème N°1
Les personnes vivantes avec le VIH sont des personnes comme les autres. Ils ont en outre besoin
d’être soutenues par toute la communauté. C’est pourquoi, il faut :
- Les respecter car ils ont les mêmes droit que tout autre citoyen.
- Les encourager, car le moindre comportement négatif à leur égards peut provoquer le
découragement et les conduire à des actions périlleuses.
- Les soutenir physiquement et financièrement, car l’infection au VIH augmente tout leur
besoin.
II. Modes de transmission du VIH.
Le VIH se transmet d’une personne malade à une personne saine par trois grandes voies qui
sont :
- La voie sexuelle par des rapports non protégés, étant donné que le VIH vit dans le sperme
(homme) et dans les sécrétions vaginales (chez la femme).
- La voie sanguine non sécuriser (sang infecté ; objets piquants, tranchants ou souillés) parce
que le VIH vie dans le sang.
- De la mère à l’enfant et ce pendant la grossesse, l’accouchement et l’allaitement.
Manger avec, parler avec, dormir avec, étudier avec, jouer avec ou boire dans le même verre que,
utiliser les mêmes toilettes qu’une personne infecté du VIH sont des comportements qui ne
transmette pas le VIH.
Seul le test de dépistage au VIH permet de connaître son statut sérologique. Dans le cas où le test
se révèle positif c’est-à-dire présence de VIH dans le sang ; on dit que la personne est
séropositive au VIH.
Si par contre le test ne révèle aucune trace du VIH dans le sang ; on dit alors que la personne est
séronégative au VIH. Dans ce dernier cas, une prise en charge précoce permet de prolonger d’une
manière notable la vie de la personne infectée. En effet, la prise en charge des personnes
infectées comprend :
Enfin pour éviter le VIH, il faut pratiquer le vaccin social ABC avec :
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Situation problème n°3
I. Manifestation de la tuberculose.
La tuberculose est une maladie infectieuse provoquée par une bactérie appelée Bacille de Koch
(BK) et se manifeste par :
La tuberculose est une maladie très contagieuse qui se transmet d’une personne malade à une
personne bien portante soit :
On appelle drogue toute substance naturelle ou de synthèse dont la consommation entraine une
modification du fonctionnement du système nerveux. Parmi les drogues on peut distinguer :
- Les drogues douces ou mineurs : elles sont représentées par l’alcool, le café, le thé, la
cola, la cigarette, le tabac.
- Les dogues durs ou majeurs : ce sont des drogues dont la production, le transport, la vente
et la consommation sont interdites par la loi au Burkina Faso. Les drogues dures sont
représentées par la cocaïne, l’héroïne, la morphine, le cannabis, le chanvre indien etc.
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Pour éviter la consommation des drogues et lutter efficacement contre la toxicomanie (abus
des substances toxique comme le tabac, le café, le thé et les drogues durs ou majeures) il
faut :
Situation d’intégration.
Situation N°1.
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