Cours Architecture Des Ordinateur

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Informatique de

base
EST Nador

Pr : Nabil ALAMI
2022/2023
Plan du cours

I. L’ordinateur et ses composants

II. Les Mémoires

III. Le MicroProcesseur

IV. Programmation Assembleur 8086

N. ALAMI 2
Chapitre I

L’ordinateur et ses Composants

1. Introduction
2. Principe de fonctionnement
3. Composants
I-1 Ordinateur !?
 Ordinateur : une définition …
 Logique
 Machine capable d'effectuer automatiquement des opérations
arithmétiques et logiques (à des fins scientifiques, administratives,
comptables, . . . )
 Le calcul effectué par l’ordinateur est dirigé par de programmes
définissant la séquence des opérations.
 Physique
 Un ensemble de composants matériels qui communiquent entre eux.

 Ces composants s’articulent autour du processeur = CPU (Central


Processing Unit) = Unité Centrale de Traitement

 Terminologie
 Anglais : Computer = calculateur
 Français : Ordinateur = ordre (commande et organisation)
 1955 : création du mot français « Ordinateur », déposé par IBM, pour
désigner ce qui est en anglais « Computer »

N. ALAMI 4
I-1 Quelques grands noms
Nom Invention Fonction Image

1642 Blaise Pascal Pascaline +, -, *, /


(Fr)
1673 Leibniz (Al)

1820-1830 Charles Machine à Évalue des


Babbage (Fr) différences polynômes de
6ème degré

1854 Georges Boole Démontre que tout processus logique est décomposable en
opérations logiques à 2 états

1904 A. Fleming Invente le tube à vide et diode

1938 Shannon Fait le parallèle entre les circuits électriques et l’algèbre


booléenne et invente le bit
1945 Von Neumann Définit le modèle formel d’un calculateur

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I-1 Mutations Technologiques
MATERIEL LOGICIEL

 Intégration à faible échelle  Exploitation séquentielle


1ère génération (1 à 16 composants/circuit)  Chargement
(années 40)  Tube  Exécution
 Mémoire limitée  Impression
 Circuits chers  Langage
 Machine / Assembleur
Intégration à moyen échelle
  Simultanéité E/S calcul
2ème génération (jusqu’à 1000 composants/cir)  Traitement par lots
 Transistors  Langage évolué
(années 50)
 Mémoire à tore magnétique  Contrôle de processus
 Microprogrammation  Interruption

Intégration à grande échelle.


  Temps partagé
TTL, MOS, MOSFET, etc  Multiprogrammation
3ème génération (Jusqu’à 20.000 transistors/cir)  Partitionnement de mémoire
 Circuit intégré  Chargement continu sur disque
(années 60)
 Mémoire à semi-conducteur  Télétraitement
 Machine universelle  Ecran clavier à distance

N. ALAMI 6
I-1 Mutations Technologiques (suite)
MATERIEL LOGICIEL

 VLSI (Very Large Scale  Machine virtuelle


Integration) Intégration à très  Temps partagé
grande échelle (jusqu’à  Dialogue homme/Machine
1.000.000 tr/c)  Réseaux
4ème génération
 Micro-informatique  Architecture distribuée
(années 70-90)  Mémoire à très grande  Téléinformatique
capacité
 Processeur RISC (Reduced
Instruction Set Computer)

5ème génération  Dépasse 100.000.000 tr/c  Architecturespécialisée


Machine parallèles  Traitement parallèle
(années 2000 …) 

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I-1 Mutations Technologiques (suite)

 1- Miniaturisation

 1ère génération (années 40)

 2ème génération (années 50)

 3ème génération (années 60)

 4ème génération (années 70)

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1er Calculateur : ENIAC

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Chapitre I - L’ordinateur et ses composants

1. Introduction
2. Principe de fonctionnement
3. Composants
1. Bus
2. Carte mère
3. Carte graphique
4. Périphériques

N. ALAMI 10
I-2 Construisez votre ordinateur !
1. Ecran 21. Carte d’interface
2. Souris 22. Driver
3. ROM 23. Microprocesseur
4. Pilote 24. Clavier
5. Mémoire centrale 25. Disque dur
6. Mémoire auxiliaire 26. Carte mère
7. Système d’exploitation 27. Carte réseau
8. Clé USB 28. Carte son
9. Port série 29. Carte graphique
10. Port parallèle 30. Programme
11. RAM 31. CD/DVD
12. Support de stockage magnétique 32. Bios
13. Support de stockage électronique 33. Mémoire cache
14. Support de stockage optique 34. Mémoire Registre
15. Port USB 35. Mémoire vive
16. Lecteur/Graveur de CD/DVD 36. Mémoire morte
17. Périphérique d’entrée 37. Mémoire volatile
18. Périphérique de sortie 38. Bus de données
19. Scanner 39. Bus d’adresse
20. Imprimante 40. Bus de contrôle

N. ALAMI 11
I-2 Fonctionnement de l’ordinateur

 Après un aperçu des composants de l’ordinateur, il faut


voir comment ils entrent en interconnexion !!!

 Concrètement que se passe-t-il lorsqu’on allume un


ordinateur ?

 Que se passe-t-il lorsqu’on commence à travailler ?

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I-2 Fonctionnement de l’ordinateur

Le travail peut
PROCESSEUR : commencer :
Lecture de Chargement
Mise sous traduction en
l’EEPROM du S.E : Envoi
tension de actions
(programme d’information à
élémentaires à
l’ordinateur mini = BIOS) la RAM partir du
clavier ou de la
souris.
BIOS :

Liste les éléments


d’E/S dont le Système
d’Exploitation et la
Base de registre

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I-2 Le système d’exploitation

 Définition :

 Un système d'exploitation (Operating System en anglais : OS)


est un programme, un ensemble cohérent de logiciels
permettant d'utiliser un ordinateur et tous ses éléments.

 Il est composé d’un noyau et d’un ensemble d'outils système.

 Le BIOS lance le système d’exploitation.

 Le système d’exploitation prend la main à la suite du BIOS.

N. ALAMI 14
I-2 Le BIOS (1/3)

 BIOS : Basic Input Output System

 Le BIOS, se lance dès l'allumage du PC


 Programme contenu dans la mémoire morte (ROM) et dans une
mémoire modifiable (EEPROM) de la carte mère s'exécutant au
démarrage de l'ordinateur.

 Le Bios peut appeler un autre programme, un autre Bios. exp : sur la


carte vidéo, le contrôleur SCSI(connecteur Disque dur), etc.

 C’est un système de gestion élémentaires des entrées/sorties


 Le BIOS inspecte les différents périphériques (bip s'il en manque un)

 C'est dans le Bios que l'on trouve mémorisée la configuration des


disques durs (nombre de têtes, taille des clusters, etc.), l'interruption
liée à une imprimante ou à la souris, aux horloges utilisées ainsi que la
configuration de la mémoire RAM.

N. ALAMI 15
I-2 Le BIOS (2/3)

 Le BIOS recherche sur la clé USB, sur le CD-Rom ou


sur le disque dur s’il y a un système d’exploitation (DOS,
Windows, Linux).

 Le BIOS est propre à un type d’ordinateur donné,


contrairement au système d’exploitation (windows, linux)

 Le BIOS contient diverses fonctions natives(ex :


lecture/écriture sur disque dur) qui sont utilisables par le
système d'exploitation.

N. ALAMI 16
I-2 Le BIOS (3/3)

 Le BIOS est paramétrable via son interface (en général


accessible via la touche F1 ou la touche DEL) :

 Exemples de paramétrage du BIOS


 changement de l'ordre de recherche de l'OS (disquette, lecteur de
cd-rom, disque dur 1, disque dur 2)
 mise en veille par simple appui sur la touche d'arrêt/démarrage.
 allumage automatique du PC tous les jours à une certaine heure.
 lancement du pc à distance par le modem.

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Chapitre I - L’ordinateur et ses composants

1. Introduction
2. Principe de fonctionnement
3. Composants
1. Bus
2. Carte mère
3. Carte graphique
4. Périphériques

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I-3-1 Les Bus(1/2)

 Définition :
 Un bus informatique sert à interconnecter différents matériels
informatiques

 Les bus ont pour but de réduire le nombre de « voies »


nécessaires à la communication des différents composants, en
mutualisant les communications sur une seule voie de données

 Un bus est caractérisé par le volume transmises simultanément


exprimé en bitsd'informations t

 Le débit d'un bus est exprimé en Mo/s ou en fréquence (Mhz) et


nombre de bits (8/16/32/64 bits).

N. ALAMI 19
I-3-1 Les Bus(1/2)

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I-3-1 Les Bus(2/2)

 En pratique, selon le débit d’un bus, on distingue :

 Bus rapides
 Bus système (FSB ou Front Side Bus)
 Bus de communication avec le CPU
 Bus mémoire : communication avec la mémoire
 Bus AGP (ou PCI-X) : communication avec la carte graphique

 Bus plus lents


 PCI : cartes réseaux, son ...
 Connexion périphérique de stockage (Disque Dur, CD, DVD (Digital
Versatile Disc (« disque numérique polyvalent »)...) : ATA (Advanced
Technology Attachment), SATA (Serial Advanced Technology
Attachment) , SCSI ...
 Connexion de périphériques extérieurs
 USB (Universal serial Bus), ...

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I-3-2 Carte Mère

N. ALAMI 22
I-3-2 Carte Mère

 Définition :
 la carte mère est une carte maîtresse, prenant la forme d'un
grand circuit imprimé possédant notamment des connecteurs
pour les cartes d'extension, les barrettes de mémoires, le
processeur, etc.

 Elle assure la connexion physique des différents composants


(processeur, mémoire, carte d'entrées/sorties, ...) par
l’intermédiaire de différents bus (adresses, données et
commande).

 La qualité de la carte mère est vitale puisque la performance de


l’ordinateur dépend énormément d’elle.

 On retrouve toujours sur une carte mère :

N. ALAMI 23
I-3-2 Carte Mère
 Composants principaux :

 L’horloge :
 elle permet de cadencer le traitement des instructions par le
microprocesseur ou la transmission des informations sur les
différents bus.

 Le socket : c’est le nom du connecteur destiné au microprocesseur. Il


détermine le type de microprocesseur que l’on peut connecter

 le BIOS (Basic Input Ouput Service) :


 c’est un programme responsable de la gestion du matériel : clavier,
écran, disques durs, liaisons séries et parallèles, etc...
 Il est sauvegardé dans une mémoire morte (EEPROM) et agit
comme une interface entre le système d’exploitation et le matériel.

N. ALAMI 24
Le Bios

 Lorsque le système est mis sous tension, le BIOS affiche un message de copyright à
l'écran, puis il effectue les tests de diagnostics et d'initialisation. Lorsque tous les tests
ont été effectués, le BIOS affiche un message invitant l'utilisateur à appuyer sur une
ou plusieurs touches afin d'entrer dans le setup du BIOS.
 Selon la marque du BIOS il peut s'agir de la touche F2, de la touche F10, de la touche
DEL (sur les claviers français : "Suppr"), ou bien d'une des séquences de touche
suivantes :
 touche "Suppr" ou ;
 touche "Del" ou ;
 touche "F2" ou ;
 "Ctrl+Alt+Echap" ou ;
 touche "F1" ou ;
 touche "F10" ou ;
 "Ctrl+Alt+S" ou ;
 Ctrl+Alt+Ins ;

N. ALAMI 25
Le Bios

N. ALAMI 26
N. ALAMI 27
N. ALAMI 28
I-3-2 Carte Mère
 Composants principaux (suite):

 Le chipset :
 c’est une interface d’entrée/sortie.

 Elle est constituée par un jeu de plusieurs composants chargé de


gérer la communication entre le microprocesseur et les
périphériques.
 C’est le lien entre les différents bus de la carte mère.

 Les ports de connexion :


 ils permettent de connecter des périphériques sur les différents bus
de la carte mère.
 Il existe des ports « internes » pour connecter des cartes
d’extension (PCI, ISA, AGP) ou des périphériques de stockage
(SCSI, IDE, Serial ATA) et des ports « externes » pour connecter
d’autres périphériques (série, parallèle, USB, etc …)

N. ALAMI 29
I-3-2 Carte Mère

 Chipset : dispositif interconnectant tous les bus de la carte, il


est composé de 2 éléments :
 Pont nord (NorthBridge) : pour les bus rapides
 Pont sud (SouthBridge) : pour les bus lents

Bus Rapides Bus lents

N. ALAMI 30
I-3-2 Architecture de la Carte Mère : Exemple

N. ALAMI 31
I-3-2 Carte Mère - illustration
Pont
Pont
RAM
AGP
CPU
ATA
PCI
Nord
Sud?? ??
4

1
5

6 2

3
7

N. ALAMI 32
Les ports

N. ALAMI 33
N. ALAMI 34
I-3-2 Carte Mère - Connecteurs
 La plupart des cartes mères proposent les connecteurs suivants :

 Port série,
 permet de connecter de vieux périphériques ; dépassé
 Port parallèle,
 permet de connecter des imprimantes ; dépassé
 Ports USB,
 permet de connecter des périphériques plus récents ;
 Connecteur RJ45 (appelé port LAN ou port Ethernet)
 permet de connecter l'ordinateur à un réseau. Il correspond à une carte
réseau intégrée à la carte mère ;
 Connecteur VGA,
 permet de connecter un écran. Il correspond à la carte graphique intégrée ;
 Prises audio (entrée Line-In, sortie Line-Out et microphone),
 pour connecter des enceintes acoustiques ou une chaîne hi-fi, ainsi qu'un
microphone. Ce connecteur correspond à la carte son intégrée.

N. ALAMI 35
I-3-3 Carte graphique et Moniteur
 Rôle :
 le microprocesseur envoie les instructions nécessaires pour l’affichage
d’une image ou d’un texte. La carte convertit ces instructions en des
signaux affichables par l’écran. Un câble reliant le boîtier à l’écran
permet leur transmission pour l’affichage.

 Résolution :
 détermine la quantité d’information que peut afficher un moniteur.
 elle se mesure par le nombre de points appelés pixels que le moniteur
peut afficher horizontalement et verticalement.

 Fabricants :
 Nvidia : la série Geforce
 ATI : racheté en 2006 par AMD
 INTEL : a produit quelques chipset comme l'i740.
 Diamond : spécialisé vers les jeux.
 Matrox : actuellement ne produit que des solutions pour des affichages
multiples sur grands écrans réservés à l'industrie.

N. ALAMI 36
I-3-3 Carte graphique : 3 composants principaux

 Le GPU (Graphical processing unit) :


 c'est le processeur central de la carte graphique.
 son intérêt est de soulager le processeur central et d'augmenter la qualité
d’images.
 Le RAMDAC (Random access memory digital analog converter) :
 cette puce est destinée à convertir les données numériques en données
analogiques compréhensibles par les écrans.
 La mémoire vidéo : variant généralement de 16Mo à 6Go
 La carte graphique possède des circuits
mémoires qui stockent temporairement
l’information d’affichage avant de
l’envoyer vers le moniteur.
 DRAM (Dynamic Random Access
Memory) est idéale pour les travaux
de bureautique habituels.
 VRAM (Video Random Access
Memory) est plus rapide mais plus
coûteuse.
N. ALAMI 37
N. ALAMI 38
I-3-3 Carte graphique : Connecteurs

 Connecteurs internes vers la carte mère : Le bus utilisé


 ISA, 16 MB/s
 PCI, 132 MB/s
 AGP 4X à 1,7GB/s et l'AGP (en théorie) et la version 8X à 2,13 GB / s
 PCI-Express pour les plus récentes. 4 GB/s en 1.1 et 8 GB/s en 2.0
 ses performances dépendent forcément du bus utilisé

 Connecteurs externes vers l'écran :


 VGA pour les écrans analogiques,
 pour les modèles numériques,
 DVI (Digital Video Interface)

 HDMI (High-Definition Multimedia Interface)

 sorties S-Video ou Cinch vers les télévisions

N. ALAMI 39
I-3-4 Les périphériques

 Il existe trois sortes de périphériques :

 les périphériques d'entrée : ils permettent à l'utilisateur de


fournir des informations au UCT ;
 Clavier, souris, micro, scanner, …

 les périphériques de sortie : ils permettent à l'utilisateur de


recevoir des informations venant du UCT ;
 Ecran, haut parleur, imprimante, …

 les périphériques d'entrée/sortie : certains périphériques sont


capables de recevoir des informations venant de UCT mais
aussi de lui envoyer des informations :
 Ecran tactile, lecteur/graveur de CD, …

N. ALAMI 40
I-3-4 Les périphériques
 Les périphériques sont généralement des appareils
Électromécaniques :
  trop lent par rapport au processeur  pont sud
 Il est nécessaire de les commander par des contrôleurs

Mémoire
Processeur
Centrale
Unité
D’échange

Contrôleur
de disque


Bande Imprimante 
Disque

N. ALAMI 41
Chapitre II

Les Mémoires

1. Caractéristiques des mémoires


2. Mémoires de masse : disque dur, CD/DVD
3. Mémoires RAM & ROM
4. Mémoire Cache
5. Registre
II-1 Généralités
• Avec une bascule c’est possible de mémoriser une information sur 1
seul bit.
• Avec un registre c’est possible de mémoriser une information sur n
bits.
• Si on veut mémoriser une information de taille importante  il faut
utiliser une mémoire .

• C’est quoi une mémoire ?


• Une mémoire est un dispositif capable :
 d'enregistrer une information,
 de la conserver (mémoriser)
 et de la restituer (possible de la lire ou la récupérer par la suite)
• Qu’est ce qu’il y a dans une mémoire:
 Programme utilisateur
 Données
 Résultats de traitement
 Systèmes d’exploitation, etc.
N. ALAMI 43
II-1 Généralités
 Les informations stockées sont sous format binaire :

 unité de base : 1 bit (0 ou 1)


 octet (byte) = groupe de 8 bits
 mot = regroupement d’octets (8 bits, 16 bits, 32 bits, ...)

 Unité d’information adressable en mémoire :


 un KiloOctet = 1 Ko = 210 octets= 1024 octets
 un MegaOctet = 1 Mo = 220 octets = 1024 Ko
 un GigaOctet = 1 Go = 230 octets = 1024 Mo
 un TeraOctet = 1 To = 240 octets = 1024 Go
 un PétaOctet = 1 Po = 250 octets = 1024 To
 un ExaOctet = 1 Eo = 260 octets = 1024 Po
 un ZettaOctet = 1 Zo = 270 octets = 1024 Eo
 un YottaOctet = 1 Yo = 280 octets = 1024 Zo

N. ALAMI 44
II-1 Caractéristiques des Mémoires (1/3)
 Différentes technologies :
 Disque Magnétique en rotation rapide (Disque dur: 500GB, 2TO)
 Optique (CD: 800MB, DVD: 4,7 GB: en voie de disparition)
 Electronique (USB 32 GB,64 GO: Universal serial bus, carte
mémoire: 32 GB,64 GO)
 SSD: Solid-state drive: mémoire de stockage à semi-conducteurs
 On distingue de nombreux types de mémoires qui se différencient par
leurs caractéristiques et leurs technologies :
 Mode de fonctionnement
 Volatilité de l’information
 Capacité
 Temps d’accès
 Temps de cycle
 Vitesse
 Consommation
 Le prix
N. ALAMI 45
II-1 Caractéristiques des Mémoires (2/3)
 1 - Mode de fonctionnement
 RAM: Mémoires à lecture et écriture : permettent l’inscription ou le
prélèvement de l’information en fonction d’une commande de lecture ou
d’écriture .
 ROM: Mémoires à lecture uniquement : les informations qu’elles
contiennent ne peuvent être que lues par le processeur.

 2 - Volatilité de l’information
 Si une mémoires perd sont contenu ( les informations ) lorsque la source
d’alimentation est coupée alors la mémoire est dite volatile.
 Si une mémoire ne perd pas ( conserve ) son contenu lorsque la source
d’alimentation est coupée alors la mémoire est dite non volatile (mémoire
permanente ou stable).

N. ALAMI 46
II-1 Caractéristiques des Mémoires (3/3)
 3 - Temps d’accès
 C’est le temps nécessaire pour effectuer une opération de lecture ou
d’écriture.
 Par exemple pour l’opération de lecture , le temps d’accès est le temps qui
sépare la demande de la lecture de la disponibilité de l’information.

Demande de la
lecture (par le µP)

Disponibilité de
l’information
Temps d’accès

 = Instant où les données sont disponibles - instant où l’adresse est fournie

N. ALAMI 47
II-1 Caractéristiques des Mémoires (3/3)

 4 - Temps de cycle
 temps d’accès + temps nécessaire avant un 2ème accès

 5 - Débit :
 nombre de bits maximum transmis par seconde
 en cas d’accès en temps uniforme au données

 B = n / Tc n est le nombre de bits transférés par cycle

N. ALAMI 48
II-1 Méthodes d’accès
 Accès séquentiel
 pour accéder à une information, il faut parcourir toutes les informations qui
la précède
 exemple : bandes magnétiques
 Accès direct
 chaque information possède une adresse propre, à laquelle on peut
accéder directement
 exemple : mémoire centrale de l’ordinateur
 Accès semi-séquentiel
 intermédiaire entre séquentiel et direct
 exemple : disque dur
 accès direct au cylindre
 accès séquentiel au secteur sur un cylindre
 Accès associatif
 une information est identifiée par sa clé
 on accède à une information via sa clé
 exemple : mémoire cache et registres

N. ALAMI 49
II-1 Classification des mémoires

 Hiérarchie des
mémoires

 Trois caractéristiques
principales :
 Temps d’accès
 Débit
 Capacité

N. ALAMI 50
II-1 Classification des mémoires

 Hiérarchie des mémoires

• Les registres sont les éléments


de mémoire les plus rapides. Ils
sont situés au niveau du
processeur et servent au
stockage des opérandes et des
résultats intermédiaires.

• La mémoire cache est une mémoire rapide de faible capacité destinée à


accélérer l’accès à la mémoire centrale en stockant les données les plus utilisées.
• La mémoire principale est l’organe principal de rangement des informations. Elle
contient les programmes (instructions et données) et est plus lente que les deux
mémoires précédentes.
• La mémoire d’appui sert de mémoire intermédiaire entre la mémoire centrale et
les mémoires de masse. Elle joue le même rôle que la mémoire cache.
• La mémoire de masse est une mémoire périphérique de grande capacité utilisée
pour le stockage permanent ou la sauvegarde des informations.

N. ALAMI 51
Chapitre II - Les Mémoires

1. Caractéristiques des mémoires


2. Mémoires de masse : disque dur, SSD
3. Mémoires RAM & ROM
4. Mémoire Cache
5. Registres

N. ALAMI 52
II-2-1 Disque dur
 Architecture
 le disque dur est constitué d'un ou de plusieurs plateaux, et de têtes de
lecture qui survolent les plateaux,
 suivant la technologie, la taille des plateaux est plus ou moins grande,
 les disques les plus récents ont une capacité jusqu’à qques To.

N. ALAMI 53
II-2-1 Composants du disque dur
 Tête de lecture :
 a pour mission de lire et d'écrire les données au fur et à mesure que le disque
tourne.

 Plateau :
 plusieurs plateaux par disque,
 c'est le support de l'information, il conserve physiquement les données.

 Piste & Secteur :


 Piste est une zone concentrique sur laquelle figurent les données d'un fichier.
Chaque piste est divisée en secteurs.

 Blocs de données :
 chaque secteur est divisé en blocs,
 les données d’un disque dur sont contenues par blocs de bits,
 représentent l'espace minimal attribué à un fichier

 Un cylindre :
 formé de l’ensemble des pistes pour un rayon donné de tous les plateaux.

N. ALAMI 54
II-2-1 Types de disques durs

 Il existe quatre technologies majeures :

 PATA = Parallel ATA (Parallel Advanced Technology Attachment )


 La transmission des données se fait en « parallèle ».
 Débit max 100 Mo/s
 Ils tendent à disparaître, remplacés par les disques SATA

 SATA = Serial Advanced Technology Attachment )


 La transmission des données se fait en « série ».
 Débit (SATA2) jusqu’à 600 Mo/s
 Les plus courants actuellement

 SCSI = Small Computer System Interface


 Les plus chers, les plus performants, utilisés essentiellement dans le domaine
professionnel,
 Jusqu’à 1,6 Go/s

 SAS = Serial Attached SCSI


 Jusqu’à 3 Go/s

N. ALAMI 55
II-2-1 Disque dur : Vitesse de rotation

 Les plateaux tournent à une vitesse différente suivant les modèles :


 4200 ou 5400 tours/minute : anciens disques durs jusqu’à SATA2,
 7200 tours/minute : disques durs SATA3,
 10000 tours/minute : disques durs SCSI essentiellement,
 15000 tours/minute : disques durs SAS (Serial Attached SCSI)

 La vitesse de rotation du disque a, bien sûr, une influence sur la rapidité de


transfert de données.

 Le disque dur reste l'élément qui "freine" le plus le fonctionnement de


l'ordinateur.

N. ALAMI 56
II-2-1 SSD

N. ALAMI 57
Chapitre II - Les Mémoires

1. Caractéristiques des mémoires


2. Mémoires de masse : disque dur, CD/DVD
3. Mémoires RAM & ROM
4. Mémoire Cache
5. Registres

N. ALAMI 58
Classification (Types) des mémoires

 Les différentes mémoires peuvent être classées comme indiqué sur le


schéma ci-dessous :

N. ALAMI 59
II-3 Les mémoires mortes (ROM)

 Mémoire morte ROM : Read Only Memory


 stockage permanent
 accès rapide
 utilisée pour stocker les programmes de Boot, BIOS, les micro-
instructions dans le cas d’une partie contrôle micro-programmée.
 Variantes :

 ROM (Read Only Memory) : information stockée au moment de la


conception du circuit.

 PROM (Programmable Read Only Memory) : mémoire programmable


par un utilisateur final mais une seule fois.

 EPROM (Erasable Programmable Read Only Memory) : mémoire


(re)programmable et effaçable par ultraviolet.

 EEPROM (Electrically Erasable Programmable Read Only Memory) :


mémoire (re)programmable et effaçable électriquement.

N. ALAMI 60
II-3 ROM
 Elle est programmée par le fabricant et son contenu ne peut plus être ni modifié., ni
effacé par l'utilisateur.
 Structure
 Cette mémoire est composée d'une matrice dont la programmation s'effectue en reliant les
lignes aux colonnes par des diodes. L'adresse permet de sélectionner une ligne de la
matrice et les données sont alors reçues sur les colonnes (le nombre de colonnes fixant la
taille des mots mémoire).
 Programmation
 L'utilisateur doit fournir au constructeur un masque indiquant les emplacements des diodes
dans la matrice.
 Advantages
 Densité élevée
 Non volatile
 Mémoire rapide
 Inconvenient
 Écriture impossible
 Modification impossible (toute erreur est fatale).
 Délai de fabrication (3 à 6 semaines)

N. ALAMI 61
II-3 PROM

 C’est une ROM qui peut être programmée une seule fois par l'utilisateur
(Programmable ROM). La programmation est réalisée à partir d’un
programme spécifique.
 Structure
 Les liaisons à diodes de la ROM sont remplacées par des fusibles pouvant être détruits ou
des jonctions pouvant être court-circuitées.
 Programmation
 Les PROM à fusible sont livrées avec toutes les lignes connectées aux colonnes (0 en
chaque point mémoire). Le processus de programmation consiste donc à programmer les
emplacements des 1 en générant des impulsions de courants par l’intermédiaire du
programmateur ; les fusibles situés aux points mémoires sélectionnés se retrouvant donc
détruits.
 Le principe est identique dans les PROM à jonctions sauf que les lignes et les colonnes sont
déconnectées (1 en chaque point mémoire). Le processus de programmation consiste donc
à programmer les emplacements des o en générant des impulsions de courants par
l’intermédiaire du programmateur.
 Advantages
 Idem ROM
 Claquage en quelques minutes
 Coût relativement faible
 Inconvenient
 Modification impossible (toute erreur est fatale).
N. ALAMI 62
II-3 Les mémoires vives

 Mémoire vive RAM : Random Access Memory


 en français : mémoire à accès direct
 volatile
 chaque mot est accessible indépendamment (contrairement aux
disques magnétiques)

 Deux Familles :
 SRAM (Statique, rapide)
 DRAM (Dynamique, coûteuse)

N. ALAMI 63
II-3 RAM Statique = SRAM

 Caractéristiques :
 Accès rapide
 L’information stockée reste valide statiquement (dans des flip/flop)
 temps d’accès mémoire = temps d’acquisition de la donnée
 n’ont pas besoin de rafraichissement car un bit est stocké par une
bascule : 1 bit = 4 transistors = 2 portes NOR.
 Ceci correspond à la notion de bascule utilisée pour stocker une
information.
 Statique : l’information n’a pas besoin d’être rafraichi
 réalisation : Bascule RS (ou D) qui stocke l’information

 beaucoup plus rapide que la DRAM


 beaucoup plus cher que la DRAM

N. ALAMI 64
II-3 RAM Statique = SRAM

 Variantes :
 SRAM lente CMOS :
 prix modéré, facilité de mise en œuvre, consommation réduite, intégration
moyenne

 SRAM rapide TTL :


 5 à 10 fois plus rapide, consommation élevée, faible intégration, prix élevé

 SRAM en technologie BiCMOS


 Regroupe les avantages des deux technologies

 Utilisées pour les caches (ou buffer) mémoire


 Elle est plus coûteuse qu’une DRAM et est notamment utilisée pour les
mémoires caches du processeur

N. ALAMI 65
II-3 RAM Dynamique : DRAM
 DRAM (Dynamic RAM) : Mémoire électronique à réalisation très
simple :
 1 bit = 1 transistor + 1 condensateur, le condensateur stocke
l’information.
 Le problème est que les condensateurs ont le défaut de se
décharger (perdre lentement sa charge) et ils doivent être rechargés
fréquemment (rafraichissement).
 Durant ces temps de rechargement, la mémoire ne peut être ni lue,
ni écrite, ralentissant donc son fonctionnement (d’où le terme de
Dynamique).
 C’est une mémoire volatile car sans alimentation, les données sont
perdues.
 Peu couteuse elle est principalement utilisée pour la mémoire
centrale de l’ordinateur.

N. ALAMI 66
II-3 RAM Dynamique : DRAM
 Caractéristiques
 Capacité mémoire élevée
 adresse multiplexées (ligne puis colonne)
 Stockage dynamique dans des condensateurs, l’information doit être
réécrite régulièrement
 Avantages :
 rapide, mais moins rapide que les SRAM
 densité d’intégration importante.

 Inconvénients :
 consommation élevée,
 prix élevé par rapport aux SRAM,

 Variantes :
 SDRAM (Synchronous Dynamic RAM)
 DDR SDRAM (Double Data Rate Synchronous Dynamic RAM)

 Utilisées pour la mémoire principale

N. ALAMI 67
II-3 Types de mémoires

 Selon la possibilité de lecture/écriture


 Mémoires vives : RAM à lecture/écriture, Volatiles
 SRAM (+rapide) et DRAM (-coûteuse)

 Mémoires mortes : ROM à lecture seule, non volatiles


 ROM, PROM à fusibles, EPROM, EEPROM, Flash

 Selon la technologie utilisée


 Mémoire à semi-conducteur (RAM, ROM, PROM…)
 Mémoires magnétiques (disque dur, disquettes…)
 Mémoires optiques (CD, DVD…)

 Selon l’emplacement
 Mémoires intégrées au processeur (Registres)
 Mémoires internes (Mémoire principale)
 Mémoires externes (Mémoire secondaire ).

N. ALAMI 68
II-3 Débit de mémoire

Le débit théorique d'une mémoire d'un ordinateur dépend de trois


facteurs :
 la fréquence du bus FSB ( Front Side Bus) reliant le CPU à la mémoire,
 la largeur du bus en nombre de bits,
 un coefficient multiplicateur qui dépend de la technologie utilisée (normal =
1, DDR2 = 2, DDR3 = 3, DDR4=4).
Le débit mémoire est donc donné par la formule suivante :
debit = Frequence × Largeur × Coef

Exemple : Un ordinateur doté d'un FSB à 133 Mhz de largeur 64 bits


utilisant la technologie DDR possède un débit mémoire théorique de :
133 × 64 × 2 bits/s soit 2,128 Go/s.

N. ALAMI 69
II-3 Débit de mémoire
 Calculer le débit d’une mémoire DDR de 64 bits et qui tourne à une
fréquence de 133 MHz,

 Le débit d'une mémoire est calculé comme suit :

 Les DDR sont des mémoires 64 bits (8 octets). Cela signifie qu'une
barrette de mémoire DDR peut transmettre :

 8 x 2 = 16 octets à chaque cycle d'horloge. Pour l'exemple,


supposons que cette mémoire tourne à la fréquence de 133 MHz,
on a donc à chaque seconde : 16 x 133 = 2128,

 soit un débit théorique d'environ 2 100 Mo/s : c'est donc de la


PC2100.

N. ALAMI 70
II-3 Vue logique de la mémoire centrale

• La mémoire centrale peut être vue Une adresse


comme un large vecteur (tableau) de
mots ou octets. 0001100 0000
• Un mot mémoire stocke une information 0011100
sur n bits. 0001
0111100
• un mot mémoire contient plusieurs 0002
cellules mémoire. 0001100
…….
• Une cellule mémoire stocke 1 seul bit 0001100
…….
• Chaque mot possède sa propre adresse. ……..
• Une adresse est un numéro unique qui Contenu d’une
permet d’accéder à un mot mémoire. case (un mot)
• Les adresses sont séquentielles mémoire
(consécutives)
• La taille de l’adresse (le nombre de bits)
dépend de la capacité de la mémoire. FFFF

N. ALAMI 71
II-3 RAM : Concepts de base
 Le temps de cycle mémoire est plus grand que le temps de cycle processeur :
mot mémoire centrale lu / écrit en plusieurs cycles processeur
 Lecture
 positionner l’adresse de l'accès
 positionner Read et Enable
 après x coups d’horloge processeur, la donnée est disponible
 Écriture
 positionner l’adresse de l’accès
 positionner la donnée a écrire
 positionner write et enable
 après x coups d’horloge processeur, la donnée est écrite en mémoire

K bits d’adresse
Unité mémoire
N bits de données 2k mots

Read/write Enable
(R/W)

N. ALAMI 72
II-3 Concept de base d’une MC

 Taille de la MC : (fonction d'adressage)


 K=16 bits génèrent : 64 K cases mémoire (mot mémoire)
 K=24 bits génèrent : 16 M cases mémoire

 Accessible par les trois bus


Adresse

 Données
Adresse ..
 Contrôle
..

-Lecture
Contrôle -Écriture
-Sélection
de boîtier

Donnée

N. ALAMI 73
II-3 Concept de base d’une MC

 Une mémoire communique avec les autres composant de l’ordinateur à


travers :
 Les entrées d’adresses
 Les entrées de données
 Les sorties de données
 Les entrées de commandes :
 Une entrée de sélection de lecture ou d’écriture (R/W)

 Une entrée de sélection du circuit (CS)

 Une opération de lecture ou d’écriture de la mémoire suit toujours le même


cycle :
 1. sélection de l'adresse
 2. choix de l'opération à effectuer ( R/W )
 3. sélection de la mémoire ( CS = 0 )
 4. lecture ou écriture la donnée

 Remarque: Les entrées et sorties de données sont très souvent regroupées


sur des bornes bidirectionnelles.

N. ALAMI 74
II-3 Structure physique d’une MC
• RAM (Registre d’adresse Mémoire) ce
registre stock l’adresse du mot à lire
ou à écrire . R /W
• RIM ( Registre d’information mémoire)
stock l’information lue à partir de la
mémoire, ou l’information à écrire R
dans la mémoire. Bus d’adresse
• Décodeur : permet de sélectionner un
A Structure
interne
mot mémoire. M
• R/W : commande de lecture/écriture,
cette commande permet de lire ou
d’écrire dans la mémoire ( si R/W=1
alors lecture, sinon écriture ) RIM
• Bus d’adresses de taille k bits (k fils)
Bus de données
• Bus de données de taille n bits (n fils)

N. ALAMI 75
II-3 Méthode d’adressage des Mémoires
 Il existe deux méthodes d’adressage : 1 - par sélection linéaire d'adresse
 Utilisée pour de petit système. Très simple a mettre en œuvre

• Lorsqu’une adresse est chargée dans le registre RAM, le décodeur va recevoir


la même information que celle de RAM.
• A la sortie du décodeur nous allons avoir une seule sortie qui est active  Cette
sortie va nous permettre de sélectionner un seul mot mémoire..

Un mot
mémoire

K bits K bits cellule


mémoire

n bits
N. ALAMI 76
II-3 Méthode d’adressage des Mémoires

 2 - par décodage complet du bus d'adresse au moyen de plusieurs


décodeurs
 Les registres de la mémoire sont placés selon une matrice accessible à l’aide de
décodeurs
 Exemple : pour la mémoire 16x8, les adresses A3A2A1A0 déterminent le mot
mémoire qui va être validé et placé dans le bus de donnée.

A3A2 Colonne A1A0 Ligne


00 0 00 0
01 1 01 1
10 2 10 2
11 3 11 3

 Exemple :
 Avec l’adresse A3A2A1A0 = 1101, en quelle ligne et colonne se trouve l’information ?

N. ALAMI 77
II-3 Comment calculer la capacité d’une MC?

• Soit k la taille du bus d’adresses ( taille du registre RAM)


• Soit n la taille du bus de données ( taille du registre RIM ou la taille
d’un mot mémoire )
• On peut exprimer la capacité de la mémoire centrale soit en nombre de
mots mémoire ou en bits ( octets, kilo-octets,….)
– La capacité = 2k Mots mémoire
– La capacité = 2k * n Bits
Exemple :
Dans une mémoire la taille du bus d’adresses K=14 et la taille du bus de
données n=4. Calculer la capacité de cette mémoire ?

C=214 = 16384 Mots de 4 bits


C= 214 * 4 = 65536 Bits = 8192 Octets = 8 Ko

N. ALAMI 78
II-3 Conception des MP
 Pb : Comment réaliser une mémoire à partir de boîtiers de
petite taille ?
 Mémoire M de capacité C et de m mots de n bits
 Boîtier M’ de capacité C’ et de m’ mots de n’ bits
 C > C’ ( m >= m’ , n >=n’)

 Nombre de boîtiers nécessaires : P.Q


 P = m/m’ (facteur d’extension lignes)
 Q = n/n’ (facteur d’extension colonnes)

 K bits de poids forts d’adresses pour sélectionner Q


boîtiers (2k=P), le reste pour sélectionner un mot

N. ALAMI 79
II-3 Conception des MP

N. ALAMI 80
Conception des MP

N. ALAMI 81
II-3 Comment lire et écrire une information ?
• Pour lire une information en mémoire centrale il faut effectuer les
opérations suivantes:

– Charger dans le registre RAM l’adresse du mot à lire.


– Lancer la commande de lecture ( R/W=1)
– L’information est disponible dans le registre RIM au bout d’un
certain temps (temps d’accès)

• Pour écrire une information en MC il faut effectuer les opérations


suivantes:

– Charger dans le RAM l’adresse du mot où se fera l’écriture.


– Placer dans le RIM l’information à écrire.
– Lancer la commande d’écriture pour transférer le contenu du RIM
dans la mémoire .
N. ALAMI 82
Chapitre II - Les Mémoires

1. Caractéristiques des mémoires


2. Mémoires de masse : disque dur, CD/DVD
3. Mémoires RAM & ROM
4. Mémoire Cache
5. Registres

N. ALAMI 83
Mémoire cache

 Pourquoi ?
 Le Processeur a besoin d'un débit soutenu en lecture d'instructions et de
données : Pour ne pas devoir attendre sans rien faire !
 Mémoire centrale qui stocke ces instructions et données est beaucoup trop lente
pour assurer ce débit.

 Mémoire cache
 Utiliser une mémoire très rapide intermédiaire entre la mémoire centrale et le
processeur
 Mémoire cache doit être petite (quelques centaines de Ko ou quelques Mo) pour
être efficace en terme de débit

adresse
Processeur

Mémoire
Cache
Centrale

donnée
N. ALAMI 84
II-4 Mémoire cache

 Principe

 Le cache est redondant : il n'augmente pas la capacité de la mémoire


principale, mais seulement sa rapidité

 Contient des copies des mots de la mémoire qui risquent d’être accédés
par le processeur

 Mémoire cache est petite et ne peut donc pas stocker tout un


programme et ses données

  On utilise des algorithmes de pre-fetching pour :

 « deviner » et mettre dans le cache les données/instructions avant que le


CPU en ait besoin
 Gérer l’espace mémoire disponible dans le cache

N. ALAMI 85
Localité et pre-fetching

 Localité temporelle
 Une donnée référencée à un temps t aura de très fortes chances d'être
référencée dans un futur proche

 Localité spatiale
 Si une donnée est référencée à un temps t, alors il y a de très fortes chances
que les données voisines le soient dans un futur proche

 Exemple :

for (i=0; i < N; i++)


somme = somme + A[i];

 Localité temporelle : N, A, i
 Localité spatiale : A[i] ( A[i+1], A[i+2] ... )

N. ALAMI 86
Lecture/Ecriture d’un mot via le cache

Lecture Écriture

Réception de l’adresse Réception de l’adresse


AD fournie par le CPU AD fournie par le CPU

Lecture mémoire
Le bloc contenant AD NON centrale du bloc
est-il dans le cache contenant AD Le bloc contenant NON Écriture de la nouvelle
AD est-il dans le valeur du mot AD dans
cache la mémoire centrale
OUI

Allocation emplacement

OUI
Lecture du mot cache pour bloc contenant AD
AD dans cache
et envoie au
CPU Écriture de la nouvelle valeur
du mot AD dans cache et dans
Chargement du bloc Envoie du mot mémoire centrale
mémoire dans cache AD au CPU

N. ALAMI 87
Chapitre II - Les Mémoires

1. Caractéristiques des mémoires


2. Mémoires de masse : disque dur, CD/DVD
3. Mémoires RAM & ROM
4. Mémoire Cache
5. Registres

N. ALAMI 88
Registres

 Définition
 mémoire de type SRAM
 intégrés au cœur du processeur
 un registre stocke
 les informations relatives à une instruction
 opérandes nécessaires à l’instruction
 résultats produits par l’instruction

 très peu nombreux (< 20)


 très rapides (cadencés à la vitesse du processeur)

 Caractéristiques :
 Accès 5 à 10 fois plus rapides que la M.Cache
 Stockage de certains opérandes souvent utilisés
 Constituent la mémoire locale du processeur
 La capacité d’un registre se situe entre 1 & 64 bits avec des valeurs typiques de
8,16 & 32 bits

N. ALAMI 89

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