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Sétra

service d'Études
techniques
des routes
et autoroutes
mars 2007

Guide technique

Conception et réalisation des terrassements


Fascicule 3 : méthodes d’essais
Guide technique

Conception et réalisation des terrassements


Fascicule 3 : méthodes d’essais

Le CFTR est une structure fédérative qui réunit les différentes


composantes de la communauté routière française afin d’élaborer
une expression de l’état de l’art partagée par tous et servant
de référence aux professionnels routiers dans les domaines des
chaussées, des terrassements et de l’assainissement routier.

Actions principales du CFTR


• établissement de documents exprimant l’état de l’art,
• élaboration d’avis techniques sur l’aptitude à l’emploi de procédés, produits et
matériels, ainsi que de documents de qualification pour les matériels,
• délivrance d’agréments pour les laboratoires routiers,
• mise en œuvre de procédures de certification et de conformité aux normes.

Comité français pour les techniques routières


10 rue Washington 75008 Paris
téléphone : 33 (0)1 44 13 32 84 - télécopie : 33 (0)1 42 25 89 99
mél : [email protected]
internet : http://www.cftr.asso.fr
Ce guide technique a été rédigé, dans le cadre
des activités du comité sectoriel “méthodologie”
du Comité français pour les techniques routières
(C FTR ), par un groupe de travail constitué de
représentants du réseau scientifique et technique
du ministère des Transports, de l’ÉÉquipement, du
Tourisme et de la Mer, des directions techniques
des entreprises et des producteurs dans le domaine
routier.
Son contenu a fait l’objet d’une enquête de validation
auprès des différents adhérents du CFTR.
Comité de rédaction :
• Claude Aimé (DTP Terrassement)
• Jean-Claude Auriol (LCPC Nantes)
• Louis Robert Borrel (Entreprise RAZEL)
• Sylvain Brouard (SCETAUROUTE)
• Gérard Chanrion (DDE 34)
• Abel Delfaut (DREIF - LROP)
• Yves Deniel (DDE 28)
• Claude Deschamps (Sétra)
• Catherine Drouaux (Sétra)
• Alain Fèvre (Cete Normandie-Centre - LR de Rouen)
• Pascal Fournier (Conseil général 78)
• Daniel Gandille (Entreprise GUINTOLI)
• Thierry Gosselin (SCETAUROUTE)
• Yves Guerpillon (SCETAUROUTE)
• Hervé Havard (LCPC Nantes)
• Jean-Pierre Joubert (Sétra)
• Michel Kergoët (DREIF - LREP)
• Gilles Lacassy (Cete du Sud-Ouest - LR de Bordeaux)
• Jean-Pierre Lejeune (SCETAUROUTE)
• Vincent Martin (SCETAUROUTE)
• Claude Maury (Entreprise GTM - Construction)
• Thierry Mollier (SCETAUROUTE)
• Marcel Mudet (SNCF)
• Pierre Olivier (Entreprise VALERIAN)
• Michel Peyron (Cete Méditerranée)
• Christophe Poilpré (Entreprise GTS) Crédits photos des fiches :
• Michel Recourt (Cete Nord-Picardie) • Jean-Claude Auriol (LCPC Nantes)
• Pierre Rossi (Entreprise RAZEL) • Michel Kergoët (DREIF - LREP)
• Henri-Pierre Robert (DDE 76) • Gilles Lacassy (Cete du Sud-Ouest)

2 Conception et réalisation des terrassements - Fascicule 3 : méthodes d’essais


Sommaire

Introduction 5

Fiche N° 1 Analyse granulométrique 7

Fiche N° 2 Teneur en eau 8

Fiche N° 3 Limites d’Atterberg 9

Fiche N° 4 Valeur de bleu d’un sol (VBS) 10

Fiche N° 5 Essai Proctor Normal 11

Fiche N° 6 Indices portants : IPI et I.CBR après immersion 12

Fiche N° 7 Fragmentabilité des matériaux rocheux 13

Fiche N° 8 Dégradabilité des matériaux rocheux 14

Fiche N° 9 Essai Los Angeles 15

Fiche N° 10 Essai d’usure Micro Deval 16

Fiche N° 11 Coefficient de friabilité des sables 17

Fiche N° 12 Masse volumique des particules solides d’un sol 18

Fiche N° 13 Masse volumique sèche d’une roche 19

Fiche N° 14 Essai de réactivité d’une chaux vive 20

Fiche N° 15 Détermination de caractéristiques mécaniques sur carottes 21

3
Fiche N° 16 Détermination de la qualité de compactage par la méthode e-Q/s 22

Fiche N° 17 Mesure de la masse volumique d’un matériau en place : essai à la bâche 23

Fiche N° 18 Mesure de masse volumique au gammadensimètre 24

Fiche N° 19 Mesure de la masse volumique apparente par diagraphie à la double sonde gamma 25

Fiche N° 20 Essai à la plaque 26

Fiche N° 21 Mesure du module de déformation dynamique à la dynaplaque 27

Fiche N° 22 Mesure du module de déformation dynamique au portancemètre 28

Fiche N° 23 Mesure de la déflexion engendrée par une charge roulante (poutre Benkelman, déflectographe) 29

Fiche N° 24 Mesure de l’épandage des liants à la bâche ou au bac 30

Fiche N° 25 Contrôle de la qualité de compactage au pénétromètre dynamique à énergie constante 31

Fiche N° 26 Evaluation du moment d’excentrique d’un compacteur 32

Fiche N° 27 Évaluation de la pression de contact au sol d’un compacteur à pneumatiques 33

Fiche N° 28 Compacteurs - Vérification de l’étalonnage des contrôlographes 34

Fiche N° 29 Contrôle de l’épandage d’un produit de traitement (méthode par pesée de l’épandeur) 35

Références bibliographiques 37

Normes relatives à la terminologie, aux méthodes, aux essais et aux matériels 39

4 Conception et réalisation des terrassements - Fascicule 3 : méthodes d’essais


Introduction

Le guide « Conception et réalisation des terrassements »


a pour but d’aider et de conseiller le maître d’œuvre
pendant l’élaboration du projet jusqu’à la réalisation
des travaux de terrassements.
Il se compose de 3 fascicules indépendants :
• fascicule 1 : études et exécution des travaux ;
• fascicule 2 : organisation des contrôles ;
• le présent fascicule 3 : méthodes d’essais.

Les fi ches techniques présentées dans ce fascicule Elles comportent les rubriques suivantes :
« méthodes d’essais » synthétisent les connaissances • objet ;
de base relatives aux principaux essais, appareils et
méthodes couramment employés dans le contrôle • domaine d'application ;
des travaux de terrassements. Pour plus de détail • principe de l'essai ;
dans leur application, se référer obligatoirement aux • expression des résultats ;
normes indiquées sur chacune d’entre elles. Les essais • interprétation ;
décrits peuvent également être utilisés, dans des cas
spécifiques, pour d’autres champs d’application que • particularités et délai de réponse.
les contrôles.
Ces fiches sont réparties en trois groupes :
• contrôle d’identification des matériaux ;
• contrôle de mise en œuvre ;
• contrôle de matériels.

5
Contrôle d’identification des matériaux :
Fiche N° Objet Norme

1 Analyse granulométrique NF P 94-056


2 Teneur en eau NF P 94-050
3 Limites d’Atterberg : WL, WP , IP et IC NF P 94-051
4 Valeur au bleu de méthylène d’un sol (VBS) NF P 94-068
5 Essai Proctor normal NF P 94-093
6 Indices IPI et CBR immersion NF P 94-078
7 Fragmentabilité des matériaux rocheux NF P 94-066
8 Dégradabilité des matériaux rocheux NF P 94-067
9 Essai Los Angeles NF EN 1097 - 2
10 Essai d’usure Micro Deval en présence d’eau NF EN 1097 - 1
11 Coefficient de friabilité des sables P 18-576
12 Masse volumique des particules solides d’un sol NF P 94-054
13 Masse volumique sèche d’une roche NF P 94-064
14 Essai de réactivité d’une chaux vive NF P 98-102
15 Détermination de caractéristiques mécaniques sur carottes NF P 98-232-3
NF EN 13286-41 42 43

Contrôle de mise en œuvre :


Fiche N° Objet Norme

16 Détermination de la qualité de compactage par la méthode du Q/s -


17 Mesure de la masse volumique d’un matériau grossier en place NF P 94-061-4
18 Mesure de la masse volumique au gammadensimètre NF P 94-061-1
19 Mesure de la masse volumique par diagraphie à la double sonde gamma NF P 94-062
20 Mesure du module sous chargement statique à la plaque NF P 94-117-1
21 Mesure du module de déformation dynamique à la dynaplaque NF P 94-117-2
22 Mesure du module de déformation dynamique au portancemètre -
23 Mesure de la déflexion (poutre Benkelman, déflectographe) NF P 98-200-1 à 4
24 Mesure de l’épandage des liants à la bâche et au bac -
25 Contrôle de la qualité de compactage au pénétromètre dynamique XP P 94-063

Contrôle de matériels :
Fiche N° Objet Norme

26 Evaluation du moment d’excentrique des compacteurs NF P 98-761


27 Evaluation de la pression de contact au sol des compacteurs NF P 98-760
à pneumatiques
28 Vérification de l’étalonnage des contrôlographes des compacteurs -
29 Contrôle de l’épandage d’un produit de traitement par pesée de -
l’épandeur

Enfin un référentiel bibliographique précise les principaux documents techniques de base et textes normatifs
applicables au contrôle de l’exécution des travaux de terrassements.

6 Conception et réalisation des terrassements - Fascicule 3 : méthodes d’essais


Analyse granulométrique Fiche N° 1
NF P 94-056 : Méthode par tamisage à sec après lavage

Objet
Établir la répartition pondérale des éléments granulaires d’un matériau.

Domaine d’application
Fraction d’un matériau comprise entre 80 µm et 50 mm. Pour les éléments inférieurs à 80 µm, on se reportera à la
norme NF P 94-057 (méthode par sédimentation) et pour les éléments supérieurs à 50 mm, le GTR préconise une
estimation visuelle.

Principe de l’essai
L’essai consiste à séparer par brassage sous l’eau, les grains agglomérés, puis une fois séchés, à les classer au

{
moyen d’une série de tamis et à peser le refus cumulé sur chaque tamis. La masse cumulée des refus sur chaque
tamis est rapportée à la masse totale sèche en vue de calculer par différence le pourcentage de passant (tamisat).

Matériau

%
> 50 mm 0/50 mm
estimation visuelle
du Dmax et proportion %
%

Expression des résultats


La répartition pondérale des éléments est représentée par une courbe granulométrique dans un repère semi logarithmique.
100 % 0
Tamisat Refus

50 % 50 %

100 %
0
80 µm 2 mm 20 mm 50 mm

D max
Exemple de courbe d’analyse granulométrique

Interprétation
- 50 mm : séparation entre les sols grossiers (blocailleux) et sols fins, sableux, graveleux.
- 2 mm : séparation entre les sols graveleux et sableux.
- Passant à 80 µm : ce seuil donne le pourcentage de fines et contribue à évaluer leur sensibilité à l’eau.
- 20 mm : seuil maximal permettant de réaliser un essai Proctor.
- 0/50 mm : fraction de référence des essais d’identification permettant le classement selon le GTR.
- Dmax : ce paramètre est déterminant pour évaluer l’épaisseur des couches à compacter, les conditions de réglage et
de malaxage, ainsi que la sensibilité à la ségrégation.

Particularités de l’essai et délai de réponse


La masse de l’échantillon à tester est fonction du Dmax (pour Dmax = 50 mm, la masse minimum sera de 20 kg alors
qu’elle n’est que de 300 g pour un Dmax de 5 mm).
Plus les matériaux sont argileux, plus la durée de trempage et brassage du sol est longue.

Délai : 6 à 48 heures.

7
Teneur en eau Fiche N° 2
NF P 94 050 : Détermination de la teneur en eau pondérale des matériaux - Méthode par étuvage

Objet
Déterminer la teneur en eau d’un matériau.

Domaine d’application
Tous les matériaux cités par la norme NF P 11-300 et le GTR.

Principe de l’essai
L’échantillon de matériau humide est pesé, puis placé dans une étuve à 105°C jusqu’à l’obtention d’une masse constante
(correspondant alors à la masse du matériau sec).

Expression des résultats


masse d’eau évaporée
La teneur en eau (W) est égale à : W = ________________ exprimée en %.
masse matériau sec

Interprétation
La teneur en eau permet de caractériser l’état hydrique du sol :
W
• vis-à-vis de l’écart relatif avec la teneur en eau de l’OPN ( _____ )
WOPN
WL - Wn
• par l’indice de consistance Ic = _______
Ip
avec WL limite de liquidité
Ip indice de plasticité
Wn teneur en eau naturelle de la fraction 0/400 µm

Elle permet également :


- de déterminer la masse volumique sèche d’un matériau à partir de sa masse volumique humide ;
- d’estimer les quantités d’eau nécessaires pour l’adaptation de l’état hydrique ;
- de réaliser le dosage en chaux adapté au traitement d’un matériau humide.

Particularités et délai de réponse


La masse de l’échantillon à tester dépend du Dmax du matériau (exemple : pour un 0/5 mm 500 g et 20 kg pour un
0/50 mm).
Lorsqu’il y a présence de minéraux sensibles à la chaleur, la mesure est faite à 50°C au lieu de 105°C.
Deux autres méthodes existent : NF P 94-049-1 Méthode de la dessiccation au four à micro ondes,
NF P 94-049-2 Méthode à la plaque chauffante ou panneaux rayonnants.
Ces 2 méthodes demandent un étalonnage avec la norme NF P 94-050 pour les matériaux argileux.

Délai : 6 à 24 heures en moyenne et jusqu’à 72 heures lorsque le matériau est sensible à la chaleur.

8 Conception et réalisation des terrassements - Fascicule 3 : méthodes d’essais


Limites d’Atterberg Fiche N° 3
NF P 94-051 : Détermination des limites d’Atterberg : limite de liquidité à la coupelle - Limite de plasticité au rouleau.

Objet
Caractériser « l’argilosité » d’un sol.

Domaine d’application
Cet essai s’applique généralement sur les sols comportant un pourcentage de fines (80 µm) supérieur à 35 %.
La détermination de l’argilosité d’un sol par les limites d’Atterberg plutôt que par l’essai VBS est à privilégier dès que
le sol est argileux à très argileux.

Principe de l’essai
L’essai s’effectue sur la fraction 0/400 µm en 2 phases :
• détermination de la teneur en eau WL pour laquelle une rainure pratiquée dans une coupelle se ferme, suite à des
chocs répétés pour un nombre de coups donnés (cette limite de liquidité correspond à une résistance à un cisaillement
conventionnel) ;
• détermination de la teneur en eau WP pour laquelle un rouleau de sol se fissure (cette limite de plasticité correspond
à une résistance à la traction conventionnelle).

WL : réalisation de la rainure WP : réalisation du rouleau de sol

Expression des résultats


Etat solide Etat plastique Etat liquide Teneur en eau
- limite de liquidité WL (%)
W%
- limite de plasticité Wp (%) 0 WP WL
- indice de plasticité Ip = WL – Wp
Ip

Interprétation faible moyenne forte très forte Argilosité


Le GTR retient les seuils suivants :
lp
0 12 25 40
Les limites d’Atterberg permettent de calculer l’indice de consistance qui caractérise l’état hydrique d’un sol (dans le
cas des sols fins moyennement à très argileux comportant au moins 80 à 90 % d’éléments ≤ 400 µm) :
Ic = W L - Wn
_______ avec Wn : teneur en eau naturelle de la fraction 0/400 µm.
Ip
Ic = 0 si Wn = WL, matériau à l’état liquide.
Ic = 1 si Wn = WP , matériau à l’état solide.

Particularités et délai de réponse


Cet essai demande un « coup de main » de l’opérateur, notamment pour la détermination de la limite de plasticité.
Il existe une autre méthode pour déterminer la limite de liquidité : NF P 94-052-1 détermination des limites
d’Atterberg - limite de liquidité, méthode du cône de pénétration.

Délai : 3 à 5 jours

9
Valeur de bleu d’un sol (VBS) Fiche N° 4
NF P 94-068 : Mesure de la capacité d’adsorption de bleu de méthylène d’un sol ou d’un matériau rocheux -
Détermination de la valeur de bleu de méthylène d’un sol ou d’un matériau rocheux par l’essai à la tache.

Objet
Caractériser « l’argilosité » d’un matériau.

Domaine d’application
Cet essai concerne les sols et certains matériaux rocheux. Toutefois, pour les matériaux les plus argileux, on privilégiera
la réalisation des limites d’Atterberg (Ip).

Principe de l’essai
L’essai consiste à doser la quantité de bleu de méthylène adsorbée par la fraction 0/5 mm du matériau mise en suspension
dans l’eau. Cette quantité est rapportée à la fraction 0/50 mm du matériau.

Auréole bleue apparaissant à la périphérie


de la tache (fin de l’adsorption du bleu)

Ensemble du matériel d’essai Réalisation de taches à dosage croissant

Expression des résultats


La valeur de bleu du sol est donnée par : VBS = __
B x C x 100 (exprimé en g de bleu pour 100 g de matériau sec).
ms
B : masse de bleu introduite (solution à 10 g/l).
ms : masse sèche de la prise d’essai.
C : proportion du 0/5 mm (soumis à l’essai) dans la fraction 0/50 mm du matériau sec.

Interprétation
La VBS est une grandeur qui exprime globalement la quantité et l’activité de l’argile contenue dans le matériau
étudié.
Le GTR a retenu 6 seuils :
- 0,1 : seuil d’insensibilité à l’eau (si tamisat à 80 µm ≤ 12 %).
- 0,2 : seuil au-dessus duquel apparaît à coup sûr la sensibilité à l’eau.
- 1,5 : seuil entre les sols sablo-limoneux et sablo-argileux.
- 2,5 : seuil entre les sols limoneux peu plastiques et les sols limoneux de plasticité moyenne.
- 6 : seuil entre les sols limoneux et argileux.
- 8 : seuil entre les sols argileux et très argileux.

Particularités et délai de réponse


La préparation et la conservation de la solution de bleu de méthylène doivent faire l’objet de précautions particulières.
Les résultats peuvent être aussi influencés par certains constituants chimiques (matières organiques…).

Délai : 4 à 24 heures.

10 Conception et réalisation des terrassements - Fascicule 3 : méthodes d’essais


Essai Proctor Normal Fiche N° 5
NF P 94-093 : Détermination des références de compactage d’un matériau - Essai Proctor normal et modifié

Objet
Déterminer la masse volumique optimale sèche d’un matériau (ρdOPN) et sa teneur en eau correspondante.

Domaine d’application
Cet essai s’applique sur la fraction inférieure à 20 mm de la plupart des matériaux définis dans la norme NF P 11-300.

Principe de l’essai
L’essai consiste à humidifier un
matériau à au moins cinq teneurs
en eau et à le compacter dans un
moule selon un procédé et une
énergie normalisés. On détermine
pour chaque teneur en eau la masse
volumique sèche du matériau.

Expression des résultats


Pour chaque éprouvette compactée, il
convient de déterminer la teneur en
eau, la masse de matériau sec contenu
dans le moule et la masse volumique
du matériau sec.
Les valeurs des masses volumiques
du matériau sec et des teneurs en
eau correspondantes sont portées
sur un graphique. On trace ensuite
la courbe ajustée sur les cinq points
expérimentaux.
Le maximum de la courbe donne
la masse volumique sèche optimum
(ρdOPN en t/m3) et la teneur en eau
optimum Proctor (WOPN en %).
Exemple de courbe Proctor

Interprétation
La courbe ρd = f(W) permet d’apprécier le comportement au compactage du matériau en fonction de la teneur en eau.
On peut également caractériser l’état hydrique d’un matériau par l’écart relatif entre sa teneur en eau avec celle de son
OPN (W/WOPN)
L’utilisation des références de compactage du matériau (ρdOPN et WOPN) n’est possible que lorsque la proportion
d’éléments supérieurs à 20 mm est inférieure à 30 %.

Particularités et délai de réponse


L’humidification constitue la phase la plus délicate de l’essai, notamment l’estimation du temps d’imbibition du matériau
selon son argilosité.
La quantité minimale de matériau sec nécessaire à l’essai est comprise entre 15 kg et 50 kg selon le Dmax du matériau
et la taille du moule utilisé (moules Proctor ou CBR).

Délai : 24 heures à 72 heures selon l’argilosité du matériau.

11
Indices Portants : IPI et I.CBR après immersion Fiche N° 6
NF P 94-078 : Indice CBR après immersion - Indice CBR immédiat - Indice Portant Immédiat -
Mesure sur échantillon compacté dans le moule CBR

Objet
Déterminer l’indice portant d’un échantillon de sol compacté dans un moule CBR avec une énergie Proctor Normal.

Domaines d’application
Cet essai s’applique sur la fraction inférieure à 20 mm de la plupart des matériaux définis dans la norme NF P 11-300.

Principe de l’essai
L’essai consiste à poinçonner l’échantillon de matériau compacté par pénétration d’un
poinçon cylindrique à vitesse constante (1,27 mm/min). On relève les valeurs des
forces correspondant à des enfoncements de 2,5 et 5 mm. On rapporte ces valeurs
à celles obtenues sur un matériau de référence pour en déduire la valeur de l’Indice
Portant recherché.
L’Indice Portant Immédiat (IPI) est obtenu lorsque l’on effectue l’essai de poinçonnement,
sans surcharge, aussitôt après la confection de l’éprouvette.
L’Indice CBR immersion (I.CBRi) est mesuré après 4 jours d’immersion dans l’eau.
Dans ce cas, l’éprouvette est recouverte de surcharges permettant de fretter la surface
de l’échantillon et l’on mesure le gonflement linéaire de l’éprouvette.

Expression des résultats


On calcule force de pénétration à 2,5 mm (en kN) x100
13,35
force de pénétration à 5 mm (en kN) x100
19,93

L’indice recherché est la plus élevée des deux valeurs.

Interprétation
IPI
Cet indice est utilisé pour caractériser l’état hydrique « moyennement » à « très humide » d’un sol sensible à l’eau.
En outre, il est nécessaire de connaître préalablement la classification de ce sol en nature (les limites d’état variant en
fonction de la granularité et de l’argilosité des sols).
Dans le cas des études de traitement de sol pour emploi en remblai ou PST, les IPI obtenus doivent encadrer la valeur
seuil recherchée. Cette valeur dépend de la classification du sol et du type d’ouvrage.
L’IPI permet d’apprécier la traficabilité d’un matériau.
IPI et I.CBRi
La pérennité du traitement d’une PST est assurée quand I.CBRi ≥ 1
IPI

Particularités de l’essai et délai de réponse


Les indices portants peuvent être déterminés sur des éprouvettes confectionnées pour l’essai Proctor Normal

Délai : de 1 heure (IPI) à 4 jours (I.CBRi)

12 Conception et réalisation des terrassements - Fascicule 3 : méthodes d’essais


Fragmentabilité des matériaux rocheux Fiche N° 7
NF P 94-066 : Coefficient de fragmentabilité des matériaux rocheux

Objet
Déterminer l’aptitude d’un matériau rocheux à se fragmenter sous l’effet des sollicitations mécaniques qu’il subit lors
de l’extraction et de la mise en œuvre.

Domaine d’application
La fragmentabilité est un critère d’identification retenu par le GTR pour préciser le classement des roches argileuses
(R3), des roches siliceuses (R4) et des roches magmatiques et métamorphiques (R6).

Principe de l’essai
L’essai consiste à déterminer la réduction du D10 (dimension des grains en mm en dessous de laquelle se situe 10 % de
la masse d’un matériau granulaire) d’un échantillon d/D donné soumis à un pilonnage conventionnel.

Expression des résultats


D10 du matériau avant pilonnage
Le coefficient de fragmentabilité FR est égal à : FR = __________________________
D10 du matériau après pilonnage

Interprétation
Ce paramètre vise les possibilités d’emploi en remblai des matériaux rocheux évolutifs et en couche de forme de certains
matériaux rocheux friables pour lesquels les coefficients LA et MDE manquent de sensibilité.
Le GTR a retenu le seuil de 7 pour classer les roches évolutives ou friables :
- roches peu fragmentables si FR ≤ 7
- roches fragmentables si FR > 7.

Particularités et délai de réponse


L’essai est réalisé sur la fraction 10/20 mm du matériau à l’exception des schistes argileux pour lesquels on retient la
fraction 40/80 mm.

Délai : ½ journée (hors préparation de la fraction soumise à l’essai).

13
Dégradabilité des matériaux rocheux Fiche N° 8
NF P 94-067 : Coefficient de dégradabilité des matériaux rocheux

Objet
Déterminer l’aptitude d’un matériau rocheux à se dégrader sous l’action combinée des agents climatiques ou
hydrogéologiques (gel, cycles imbibition-séchage) et des contraintes mécaniques.

Domaine d’application
La dégradabilité est un critère d’identification retenu par le GTR pour préciser le classement des roches argileuses
(R3).

Principe de l’essai
L’essai consiste à déterminer la réduction du D 10 (dimension des grains en mm en dessous de laquelle se situe
10 % de la masse d’un matériau granulaire) d’un échantillon d/D donné soumis à quatre cycles imbibition-séchage
conventionnels.

Expression des résultats


D10 du matériau avant le 1er cycle imbibition - séchage
Le coefficient de dégradabilité DG est égal à : DG = __________________________________________
D10 du matériau après le 4e cycle imbibition - séchage

Interprétation
Ce paramètre vise essentiellement les possibilités d’emploi en remblai des matériaux issus de roches argileuses.
Le GTR a retenu les 2 seuils de 5 et 20 pour classer les roches argileuses :
- DG > 20 matériau rocheux très dégradable
- 5 < DG ≤ 20 matériau moyennement dégradable
- DG ≤ 5 matériau rocheux peu dégradable.

Particularités et délai de réponse


L’essai est réalisé sur la fraction 10/20 mm du matériau à l’exception des schistes argileux pour lesquels on retient la
fraction 40/80 mm.
Essai long.

Délai : 1 semaine

14 Conception et réalisation des terrassements - Fascicule 3 : méthodes d’essais


Essai Los Angeles Fiche N° 9
NF EN 1097-2 : Granulats - Essai Los Angeles

Objet
Mesure de la résistance d’une fraction granulaire à la fragmentation par chocs.

Domaine d’application
Granulats d’origine naturelle ou artificielle.
La résistance à la fragmentation est un critère de classification des sols granulaires et matériaux rocheux.

Principe de l’essai
Une fraction d/D du matériau est soumise à des chocs provoqués par la chute de boulets dans une machine cylindrique
en rotation.

Machine Los Angeles Matériau avant essai Matériau après essai

Expression des résultats


masse sèche (g) du tamisat à 1,6 mm après essai
Le coefficient Los Angeles LA est égal à 100 x ______________________________________
5000

Interprétation
LA est l’un des indicateurs permettant de juger la résistance au trafic de chantier des matériaux granulaires non traités
utilisés en couche de forme.
La limite supérieure préconisée pour cet usage est LA = 45.

Particularités et délai de réponse


La fraction soumise à essai peut être la fraction 4/6,3 ; 6,3/10 ou 10/14 du matériau.
On retiendra en général la fraction prépondérante du matériau concerné.

Délai : une demie journée (hors préparation de la fraction soumise à essai).

15
Essai d’usure Micro Deval Fiche N° 10
NF EN 1097-1 : Granulats - Essai d’usure Micro Deval

Objet
Mesure de la résistance à l’usure d’une fraction granulaire.

Domaine d’application
Granulats d’origine naturelle ou artificielle.
La résistance à l’usure est un critère de classification des sols granulaires et des matériaux rocheux.

Principe de l’essai
Une fraction d/D du matériau est soumise à une usure produite par frottements réciproques des grains en présence d’eau
et d’une charge de billes dans un cylindre en rotation.

Appareil micro-Deval Matériau avant essai Matériau après essai

Expression des résultats


Le coefficient micro-Deval MDE est égal à

masse sèche (g) du tamisat à 1,6 mm après essai


100 x _____________________________________
500

Interprétation
MDE est l’un des indicateurs permettant de juger la résistance au trafic de chantier des matériaux granulaires non traités
utilisés en couche de forme.
La limite supérieure préconisée pour cet usage est MDE = 45.

Particularités et délai de réponse


La fraction soumise à essai peut être la fraction 4/6,3 ; 6,3/10 ou 10/14 du matériau.
On retiendra en général la fraction prépondérante du matériau concerné.

Délai : une demie journée (hors préparation de la fraction soumise à essai).

16 Conception et réalisation des terrassements - Fascicule 3 : méthodes d’essais


Coefficient de friabilité des sables Fiche N° 11
P 18-576 : Granulats - Mesure du coefficient de fiabilité des sables

Objet
Déterminer la résistance à la fragmentation d’un sable.

Domaine d’application
La friabilité est un critère d’identification retenu par le GTR pour préciser le classement des sables D1, B1 et B2 pour
un emploi en couche de forme.

Principe de l’essai
Mesurer l’évolution granulométrique d’une fraction du sable (0,2 - 2 mm ou 0,2 - 4 mm) produite par
fragmentation dans un cylindre en rotation en présence d’eau et d’une charge broyante (billes métalliques).

Exemple d’appareil utilisable pour la mesure du FS

Expression des résultats


Le coefficient de friabilité des sables FS est égal à :

masse sèche (g) des éléments inférieurs à 0,1 mm produits durant l’essai
FS = 100 x ________________________________________________________
500

Interprétation
FS est l’un des indicateurs permettant de juger la résistance au trafic de chantier des matériaux sableux non traités
utilisés en couche de forme.
La limite supérieure préconisée pour cet usage est FS = 60.

Particularités de l’essai et délai de réponse


L’essai est réalisé sur la fraction 0,2 - 2 mm ou 0,2 - 4 mm. On retiendra en général la fraction prépondérante du
matériau concerné.

Délai : une demie journée (hors préparation de la fraction soumise à l’essai.

17
Masse volumique des particules solides d’un sol Fiche N° 12
NF P 94-054 : Détermination de la masse volumique des particules solides d’un sol - Méthode du pycnomètre à eau

Objet
Déterminer la masse volumique moyenne des particules solides de sol.

Domaine d’application
Cet essai s’applique à tout échantillon de sol dont la dimension des plus gros éléments est inférieure à 2 mm.
La masse volumique des particules solides d’un sol est utilisée pour déterminer l’indice des vides, le degré de saturation
et la porosité.

Principe de l’essai
L’essai comporte :
- d’une part la détermination de la masse des particules solides par pesée ;
- d’autre part la mesure du volume de ces particules (obtenu par pesée du pycnomètre avec le matériau immergé et
totalement désaéré et en faisant la différence avec la masse du pycnomètre uniquement rempli d’eau).

Pycnomètre avec le matériau immergé

Expression des résultats


La masse volumique sèche ρS est égale à la masse sèche des particules solides divisé par le volume de ces particules.
Elle est exprimée en t/m3.

Interprétation
La valeur de ρS est essentiellement utilisée pour :
- situer la courbe Proctor par rapport aux courbes de degré de saturation ;
- pour calculer la porosité ou l’indice des vides d’un matériau.

Particularités et délai de réponse


Les agglomérats de particules de la prise d’essai doivent être préalablement séparés délicatement au pilon dans un
mortier.
Cet essai est peu utilisé pour les terrassements.

Délai : une demi-journée au maximum (hors préparation du matériau).

18 Conception et réalisation des terrassements - Fascicule 3 : méthodes d’essais


Masse volumique sèche d’une roche Fiche N° 13
NF P 94-064 : Masse volumique sèche d’une roche - Méthode par pesée hydrostatique

Objet
Déterminer la masse volumique sèche d’un élément de roche.

Domaine d’application
La masse volumique sèche d’une roche est un critère d’identification retenu par le GTR pour la classification des craies
et de certaines roches calcaires (matériaux R1 et R2 de la norme NF P11-300).

Principe de l’essai
L’essai consiste après avoir préalablement séché l’échantillon de roche à 105°C, à le paraffiner et à déterminer d’une
part sa masse par pesée classique et d’autre part son volume par pesée hydrostatique.

Pesée de l’échantillon puis de l’échantillon Pesée hydrostatique (échantillon immergé)


paraffiné

Expression des résultats


La masse volumique sèche ρd est égale à la masse sèche de l’échantillon divisée par le volume de l’échantillon. Elle est
exprimée en t/m3.

Interprétation
Ce paramètre qui présente l’avantage d’être aisément mesurable, est en corrélation étroite avec la fragmentabilité des
matériaux tels que les craies et les calcaires tendres. Son interprétation vise essentiellement les possibilités d’emploi de
ces matériaux en remblais.
Les valeurs de ρd permettent de différencier :
- les craies denses (ρd > 1,7 t/m3)
- les craies de densité moyenne (1,5 < ρd ≤ 1,7 t/m3)
- les craies peu denses (ρd ≤ 1,5 t/m3)
- les calcaires fragmentables (ρd ≤ 1,8 t/m3) des calcaires de densité moyenne et/ou dur.

Particularités et délai de réponse


Essai simple.

Délai : inférieur à 24 heures.

19
Essai de réactivité d’une chaux vive Fiche N° 14
NF P 98-102 : Chaux aérienne calcique pour sols et routes - Essai de réactivité de la chaux vive à l’eau

Objet
Déterminer une caractéristique globale de qualité d’une chaux aérienne calcique fondée sur un essai d’hydratation.

Domaine d’application
Cet essai s’applique uniquement à la chaux aérienne calcique et vive pour un emploi en traitement des sols.

Principe de l’essai
L’essai consiste à mettre en présence une quantité de chaux vive avec un large excès
d’eau dans un vase thermostatique et à mesurer l’élévation de température de la
solution en fonction du temps.
Cette élévation résulte de la réaction fortement exothermique d’hydratation de
l’oxyde de calcium (CaO) en hydroxyde de calcium (Ca(OH)2).

Matériel d’essai
(Vase thermostatique,
agitateur, thermomètre)

Expression des résultats


Le résultat se traduit par un graphique donnant l’élévation de la température en fonction du temps et la température
maximale atteinte.

Interprétation
Cet essai représente un test global de la qualité de la chaux car prenant en compte le taux de chaux libre, la qualité de
la cuisson et la finesse de broyage.
La valeur seuil retenue est une température minimale de 60°C atteinte en moins de 25 minutes.

Particularités et délai de réponse


Essai simple et rapide.

Délai : inférieur à 1 heure.

20 Conception et réalisation des terrassements - Fascicule 3 : méthodes d’essais


Détermination de caractéristiques Fiche N° 15
mécaniques sur carottes
NF EN 13286-41 : Essai de compression simple, 42 - Essai de traction indirecte, 43 - Détermination du module d’élasticité
NF P 98-232-3 : Essai de compression diamétrale

Objet
Déterminer la résistance et le module en compression simple ainsi que la résistance en traction indirecte (essai de
compression diamétrale ou essai Brésilien) de carottes prélevées sur chantier.

Domaine d’application
Ces essais s’appliquent aux carottes de matériaux traités aux liants hydrauliques utilisés en particulier en couche de forme.

Principe de l’essai
L’essai de compression simple consiste à soumettre
la carotte de matériau traité à une sollicitation en
compression par l’intermédiaire d’une presse jusqu’à
rupture de la carotte. Pendant l’essai, on enregistre la
contrainte et la déformation en vue de la détermination
de la résistance et du module élastique.
L’essai Brésilien consiste à soumettre la carotte de
matériau traité à une compression diamétrale par
l’intermédiaire d’une presse jusqu’à la rupture.
On note alors la valeur de la force appliquée à la Essai de compression Essai Brésilien
rupture. simple

Expression des résultats


La résistance à la compression simple Rc est égale à la contrainte atteinte au moment de la rupture. Cette contrainte est
le rapport entre la force appliquée à la rupture et la surface de la section de la carotte. Elle s’exprime en MPa.
Le module élastique E30c (exprimé en MPa) se détermine en calculant la pente de la droite reliant l’origine au point
d’ordonnée égale à 0,3 Rc de la courbe contrainte - déformation.
La résistance en compression diamétrale Rtb (exprimée en MPa) est égale à 2.10 –2 Fr / ΠØh
Avec Fr = force appliquée à la rupture en Newtons
Ø = diamètre de la carotte en cm
h = hauteur de la carotte en cm.
Dans certains cas, on peut également déterminer le module Etb (exprimé en MPa) dont le mode de calcul est donné dans
la norme NF P 98-232-3 ou la NF EN 13286-43.

Interprétation
Ces caractéristiques mécaniques sont utilisées comme essais d’information pour le contrôle qualité des couches de forme
traitées aux liants hydrauliques.

Particularités et délai de réponse


Pour permettre une bonne exécution du carottage, on réalise en général les prélèvements après un délai de cure d’au
moins 28 jours. En effet, les caractéristiques géométriques et l’état de la surface latérale de la carotte sont des paramètres
essentiels pour la qualité des essais.
Il est souvent utile de déterminer avant essai le gradient de masse volumique sèche des carottes (banc gamma).
En cas de carottage et/ou de sciage à l’eau, il est souhaitable d’attendre le rééquilibrage hydrique de la carotte avant de
procéder aux essais.
Le module E30c est assimilé au module en traction directe E30t pris comme référence pour le classement mécanique des
matériaux traités (GTR, GTS).
Dans le cas où l’on souhaite utiliser la même carotte pour déterminer E30c et Rtb, il est impératif de ne pas solliciter la
carotte en compression simple au delà d’une estimation de 30 % de la contrainte de rupture (cette estimation doit être
déduite d’un essai Rc sur une carotte de la série).

Délai : 2 heures environ hors carottage.

21
Détermination de la Qualité de Compactage Fiche N° 16
par la méthode e-Q/S
Objet
Déterminer la qualité globale de compactage par contrôle de l’épaisseur des couches et des modalités d’utilisation des
engins de compactage.

Domaine d’application
Compactage des remblais et des couches de forme.

Principe de l’essai
Soit e l’épaisseur (en m) de la couche compactée,
soit Q/S le rapport, exprimé en m3/m2, entre le volume Q de sol compacté pendant un temps donné et la surface S
balayée par le compacteur.
A l’aide de la classification des sols, en nature et en état hydrique, et de celle des engins de compactage, le GTR fournit
les valeurs de référence e et Q/S à adopter, en fonction de l’usage des matériaux et de l’intensité de compactage requise.
Sur le chantier, on estime l’épaisseur des couches, les volumes de matériaux et on détermine, à l’aide du
(des) disque(s) enregistré(s) par le (les) contrôlographe(s) équipant le(s) compacteur(s), les surfaces couvertes
par les engins de compactage. L’unité de temps retenue est en général la journée. On contrôle également
les caractéristiques de fonctionnement des compacteurs : vitesse et vibration pour les compacteurs vibrants.
Ces valeurs sont comparées aux valeurs de référence données par le GTR.

Expression des résultats


Un tableau récapitulatif comportant :
• L’identification des sols en nature et en état ;
• L’estimation de l’épaisseur des couches ;
• L’estimation des volumes compactés par comptage des engins
de transport ou levés topographiques ;
• La détermination des surfaces couvertes par les compacteurs
par exploitation des disques du contrôlographe (distance
parcourue x largeur de compactage) ;
• La détermination de la vitesse de travail par l’exploitation des
disques du contrôlographe ;
• Le calcul du rapport Q/S. Disque du contrôlographe
Les différents disques seront joints au tableau récapitulatif.

Interprétation
Intensité Epaisseur Q/s Vitesse

Faible emesurée = eGTR ± 15% Q/Smesurée = Q/SGTR ± 20% Vibrants, pneu :


Vmesurée ≤ VGTR
Remblai
Moyenne Pieds dameurs statique
Intense emesurée ≤ eGTR Q/Smesurée ≤ Q/SGTR
et autres compacteurs :
Couche de forme emesurée = eGTR Q/Smesurée ≤ Q/SGTR Vmoyenne ≅ VGTR

Particularités de l’essai et délai de réponse


C’est une mesure globale, qui doit être accompagnée d’un contrôle de la répartition uniforme du travail des compacteurs
sur la totalité de la zone mise en œuvre, d’une vérification de l’étalonnage des contrôlographes et d’une vérification de
la classification des compacteurs (voir fiche N° 26 à 28). L’exploitation des résultats doit être réalisée dès la fin de la
séquence à contrôler.

22 Conception et réalisation des terrassements - Fascicule 3 : méthodes d’essais


Mesure de la masse volumique d’un matériau Fiche N° 17
en place : essai à la bâche
NF P 94-061-4 : Détermination de la masse volumique d’un matériau en place - Méthode pour matériaux grossiers
(Dmax > 50 mm)

Objet
Déterminer ponctuellement la masse volumique d’un matériau grossier en place (ρh ).

Domaine d’application
Cet essai concerne les sols hors nappe phréatique.
Il s’applique à l’ensemble des matériaux définis dans la norme NF P 11-300 et notamment les matériaux grossiers pour
lesquels les autres méthodes de mesure ne sont pas applicables.

Principe de l’essai
L’essai consiste à creuser une cavité, sur une surface plane horizontale, à recueillir et peser la totalité du matériau extrait
(mh). On mesure ensuite le volume (V) de la cavité en la remplissant d’eau, après avoir mis en place un film souple
assurant l’étanchéité des parois.

Expression des résultats


ρ h = m h/ V
Avec : ρh en t/ m3, mh en t et V en m3
Eventuellement, après avoir déterminé, sur un échantillon, la teneur en eau globale du matériau (W
W exprimé en %)
selon la méthode spécifiée dans la norme NF P 94-061-4, on peut calculer la masse volumique du matériau sec (ρd) :
ρd= (100 ρh ) / (100 + W)

Interprétation
Estimation des masses terrassées et transportées.
Contrôle du compactage (les valeurs obtenues sont comparées à la valeur seuil fixée par le marché ou par une planche
de référence).

Particularités et délai de réponse


La masse humide de matériau extrait (exprimée en grammes) doit être supérieure ou égale à 8 fois Dmax2 (Dmax étant
exprimé en mm). Par exemple, sur un matériaux de diamètre 0-300 mm, il faudra prélever 8 x (300)2 = 720 000 g soit
720 kg.
Cet essai ne peut s’appliquer que si les parois de la cavité sont stables.
La profondeur de la cavité doit être comprise entre 0,75 et 1,25 fois le diamètre de son ouverture.

Délai : de ½ journée pour la détermination de ρh à 1 journée pour la détermination de ρd.

23
Mesure de masse volumique au gammadensimètre Fiche N° 18
NF P 94-061-1 : Mesure ponctuelle de la masse volumique moyenne apparente
par gammadensimètre à transmission directe

Objet
Mesure de la masse volumique moyenne apparente d’un matériau en place sur une épaisseur donnée.

Domaine d’application
Matériaux traités ou non traités, de nature chimique connue, utilisés en terrassements ; l’épaisseur de matériau ausculté
peut varier de 10 à 40 cm selon le type de matériel de mesure utilisé.

Principe de l’essai
La mesure est fondée sur l’absorption par le matériau de photons gamma d’énergie donnée émis par une source enfoncée
préalablement à une profondeur déterminée dans la couche soumise à l’essai.
La mesure de la masse volumique est fonction du flux détecté.

Gammadensimètre type GPV

Expression des résultats


La masse volumique humide ρ est de la forme ρ = A ln C + B.
A et B étant des constantes de calibration.
C étant le nombre de photons gamma détectés par le compteur dans l’unité de temps considérée.
ρ
La masse volumique sèche ρ d est calculée à partir de ρ et de la teneur en eau W
ρd W,, selon l’expression : ρ
ρdd = _______
1 + 1,1 W

Interprétation
Pour déterminer le taux de compactage moyen permettant de qualifier la densification de la couche contrôlée, on
calculera le rapport
masse volumétrique sèche mesurée en place x 100
masse volumétrique sèche de référence (OPN)
en prenant en compte le refus à 20 mm et la limite tolérée pour la correction de la référence OPN :
- pour les remblais, ce taux de compactage moyen doit être ≥ 95 % pour au moins 50 % des points contrôlés (q4 ) ;
- pour les couches de forme, il doit être ≥ 98,5 % pour 50 % au moins des points contrôlés (q3 ).
Il convient de s’assurer également de l’homogénéité de répartition de la masse volumique du matériau compacté.

Particularités et délai de réponse


D’autres matériels de mesure de masse volumique par gammadensimètre ne répondant pas à la norme sont également
utilisés sur chantier pour suivre la régularité du compactage.

Délai : ρ : 10 à 15 minutes - ρd : 6 à 48 heures

24 Conception et réalisation des terrassements - Fascicule 3 : méthodes d’essais


Mesure de la masse volumique apparente Fiche N° 19
par diagraphie à la double sonde gamma
NF P 94-062 : Mesure de la masse volumique en place - Diagraphie à la double sonde gamma
Objet
Mesure de la masse volumique en place d’une tranche horizontale d’un matériau de remblai ou de couche de forme.

Domaine d’application
Matériaux traités ou non traités dont on connaît la nature chimique ; l’épaisseur de la tranche de matériau ausculté est,
par définition, celle prenant en compte 95 % du nombre de photons détectés par le compteur.

Principe de l’essai
La méthode est fondée sur l’absorption par le matériau de photons gamma d’énergie donnée. L’appareil est composé d’une
source radioactive et d’un détecteur situés dans un même plan et coulissant simultanément dans deux tubes verticaux.
La mesure de la masse volumique est fonction du nombre de photons détectés pendant une unité de temps.

Schéma de principe Photo d’une mesure

Expression des résultats


La masse volumique ρ est de la forme ρ = 1 (A ln C + B)
d

A et B étant des constantes de calibration ;


C étant le nombre de photons gamma détectés par le compteur dans l’unité de temps ;
d étant la distance entre les tubes de réservation.

Interprétation
masse volumétrique sèche en place
Le rapport x 100
masse volumétrique sèche de référence (OPN)
définit un taux de compactage permettant de qualifier la densification du matériau dans la tranche auscultée.
Les mesures réalisées successivement à différentes cotes permettent alors d’établir la distribution de la masse volumique
en fonction de la profondeur :
- pour les remblais, le taux de compactage en fond de couche doit être supérieur à 92 % pour au moins 50 % des points
de contrôle ;
- pour les couches de forme, il doit être ≥ 96 % pour au moins 50 % des mesures.

Particularités et délai de réponse


La difficulté principale réside dans la réalisation du perçage et du tubage de 2 trous parallèles.

Délai : 3 à 5 profils d’essais par jour.

25
Essai à la plaque Fiche N° 20
NF P 94 117-1 : Module sous chargement statique à la plaque (EV2)

Objet
Cet essai permet de déterminer la portance d’une plate-forme par la mesure du module dit « module sous chargement
statique à la plaque ».

Domaine d’application
L’essai s’applique aux plates-formes d’ouvrages de terrassement réalisées avec les matériaux dont le Dmax est inférieur à
200 mm.
La valeur maximale du module EV2 pouvant être mesurée par cet essai est de 250 MPa.

Principe de l’essai
Mesure de l’enfoncement d’une plaque circulaire rigide (diamètre 600mm) transmettant au sol une pression
uniforme.
La valeur de l’enfoncement de la plaque (mesurée à la fin du second cycle) permet de déterminer le module EV2.

Plaque de diamètre 600 mm avec poutre Benkelman.

Expression des résultats


A partir de la formule de Boussinesq, on détermine :
EV2 = 90 avec :
Z2
- Z2 : enfoncement de la plaque provoquée par le 2ème chargement en mm
- EV2 en MPa

Interprétation
Par exemple, pour les arases de terrassement, le GTR retient une valeur minimale de 20 MPa ou de 35 MPa dans le cas
où l’on réalisera une couche de forme traitée.
Pour les plates-formes support de chaussées, et pour les chantiers courants, un module minimum EV2 de 50 MPa est
retenu pour permettre la mise en œuvre des chaussées. Des valeurs plus élevées peuvent être exigées en fonction de la
classe de plate-forme si l’on juge qu’elles sont représentatives de la portance à long terme.
Ce module ne caractérise pas l’état de compacité des sols de la plate-forme auscultée.

Particularités et délai de réponse


Il est nécessaire de disposer d’un massif de réaction permettant d’appliquer au moins 8 t sur la plaque, et dont les points
d’appuis sont situés à plus de 1,20 m du centre de la plaque de chargement.
Les autres méthodes permettant de déterminer la portance d’une plate-forme sont les dynaplaques et le
portancemètre.

Délai : 15 à 30 min selon la vitesse de stabilisation.

26 Conception et réalisation des terrassements - Fascicule 3 : méthodes d’essais


Mesure du module de déformation dynamique Fiche N° 21
à la dynaplaque
NF P 94-117-2 : Module sous chargement à la plaque (essai à la Dynaplaque 1 ou 2)

Objet
Mesure d’un module de déformation dynamique d’une plate-forme.

Domaine d’application
L’essai s’applique aux plates-formes d’ouvrages de terrassement dont le Dmax est ≤ 200 mm.

Principe de l’essai
La sollicitation dynamique est obtenue par une masse tombant en chute libre sur une plaque de chargement d’une hauteur hi.
Dans le cas de la dynaplaque 1, des ressorts sont interposés entre la masse tombante et la plaque, et le rebond h de la masse
est enregistré.
Le calcul du module dynamique EDYN1 résulte alors d’un étalonnage spécifique par appareil entre le coefficient de restitution
R = h / hi et le module E.
Dans le cas de la dynaplaque 2, le déplacement de la plaque de chargement et la force appliquée sont enregistrés pendant
le choc. Le module dynamique EDYN2 est alors calculé en assimilant le comportement du sol sous la plaque à celui d’un
ressort amorti.

Schéma Dynaplaque 1 Dynaplaque 1 Dynaplaque 2


Exemple d’étalonnage

Expression des résultats


Le module de déformation dynamique EDYN
est exprimé en MPa.
Le domaine de mesure est :
- pour la dynaplaque 1 20 à 100 MPa
- pour la dynaplaque 2 20 à 250 MPa

Dynaplaque 2 – exemple d’enregistrement de boucle F

Interprétation, particularités de l’essai et délai de réponse


Pour les arases de terrassement, le GTR retient une valeur minimum de 20 MPa ou de 35 MPa dans le cas où l’on
réalisera sur cette arase une couche de forme traitée.
Pour les chantiers courants, un module dynamique minimum de 50 MPa sur la plate-forme est généralement retenu
pour permettre la mise en œuvre des couches de chaussées.
Des valeurs plus élevées peuvent être exigées en fonction de la classe de plate-forme si l’on juge qu’elles sont représentatives
de la portance à long terme.

Délai : 2 à 3 minutes.

27
Mesure du module de déformation dynamique Fiche N° 22
au portancemètre
Objet
Mesure en continu d’un module de déformation dynamique d’une plate-forme.

Domaine d’application
L’essai s’applique aux plates-formes d’ouvrages de terrassement constituées de matériaux dont le Dmax est ≤ 200 mm et
pour lesquelles la résistance au cisaillement de surface est suffisante pour garantir une bonne traficabilité de la roue de
mesure (ce qui exclut les matériaux creux ou instables).
Le domaine de mesure est de 30 à 250 MPa.

Principe de l’essai
La plate-forme auscultée est sollicitée par une roue vibrante étroite tractée à une vitesse voisine de 3,6 km/h. Des
capteurs permettent de mesurer :
- les composantes verticales des accélérations des masses vibrantes et suspendues ;
- le déphasage entre l’amplitude verticale de vibration et la force centrifuge appliquée à la roue.
Un algorithme de calcul détermine alors l’effort vertical sollicitant le sol et la déflexion correspondante.
Le traitement de la courbe force-déflexion permet d’obtenir la raideur du sol ausculté et, par calage avec l’essai de plaque
statique, une mesure de module dynamique de la plate-forme.

Schéma du principe Enregistrement courbe force / déflexion


de fonctionnement

Expression des résultats


Le module de déformation dynamique au portancemètre Ep, exprimé en MPa, représente la valeur moyenne du
module pour chaque mètre parcouru.

Interprétation
Le portancemètre est utilisé actuellement comme outil d’information permettant de détecter des anomalies.

Portancemètre

Particularités et délai de réponse


Il permet d’ausculter un linéaire de 15 à 20 km/jour et de visualiser les mesures en temps réel.

28 Conception et réalisation des terrassements - Fascicule 3 : méthodes d’essais


Mesure de la déflexion engendrée Fiche N° 23
par une charge roulante
(poutre Benkelman, déflectographe)
NF P 98-200-1, 2, 3, 4 et 7 : Mesure de la déflexion engendrée par une charge roulante.

Objet
Mesure de la déformation de surface d’une plate-forme sous une charge définie de 13 tonnes.

Domaine d’application
Arases terrassements, plates-formes support de chaussées.

Principe de l’essai
L’essai consiste à mesurer l’enfoncement provoqué par un essieu unique à roues jumelées de camion chargé à 13
tonnes.
Poutre Benkelman : Il s’agit d’une mesure ponctuelle. Le recul du camion doit permettre de positionner le bec de la
poutre à l’aplomb de l’axe des deux roues jumelées. Le déplacement vertical est mesuré à l’autre extrémité de la poutre
à l’aide d’un comparateur.
Déflectographe : La déformation est mesurée entre chaque jumelage de l’essieu arrière du véhicule par des bras palpeurs
munis de capteurs de déplacement et articulés sur une poutre de référence. Le camion se déplace à vitesse constante.
Le pas de mesure est d’environ 4 m.
Poutre Benkelman Delfectographe Lacroix 02 (châssis court)

Sortie graphique du déflectographe

Expression des résultats


La déflexion, qui correspond à la déformation maximale, est mesurée au 1/100 mm.
Pour le déflectographe, la mesure est traduite par un graphique donnant la déflexion en fonction de la distance.

Interprétation des résultats


Les valeurs obtenues sont comparées à la valeur seuil fixée par le marché, à un âge donné (28 jours généralement) pour
les matériaux traités. La comparaison s’effectue point par point et permet de déceler les zones non conformes.

Particularités et délai de réponse


Ces essais nécessitent un bon état de surface de la couche testée, surtout pour le déflectographe 03 à châssis long.
Poutre Benkelman : l’interprétation est instantanée ; avec un maximum de 8 à 10 mesures par heure.
Déflectographe : visualisation en temps réel et interprétation différée (≥ 1 jour). Auscultation de 6 à 10 km/j.

29
Mesure de l’épandage des liants à la bâche Fiche N° 24
ou au bac
Objet
Déterminer ponctuellement la masse par unité de surface de produit de traitement épandue.

Domaine d’application
Convenance des épandeurs, contrôle du traitement en place des remblais, PST et couches de forme.

Principe de l’essai
L’essai consiste à placer sur le sol, avant passage de l’épandeur, des bâches ou des bacs de surface connue (S) et à peser
après épandage les quantités de produits de traitement recueillies (M).

Expression des résultats


La masse surfacique ponctuelle épandue est donnée par : ms = M en kg/m² (précision ± 2 à 4%).
S

Interprétation des résultats


En cours de chantier, la valeur de ms est à comparer à la valeur visée par le marché mv , cette dernière résultant de
l’étude de formulation.
En contrôle chantier, la mise en œuvre de séries de 3 à 5 bacs ou bâches (voire plus) permet de vérifier l’exactitude du
dosage ainsi que sa dispersion, que ce soit au niveau d’une bande d’épandage ou d’une journée de travail, si les réglages
de l’épandeur n’ont pas été modifiés.
Dans le cas d’une convenance, la mise en œuvre d’une vingtaine de bâches, disposées au hasard (estimation visuelle),
permet de porter un jugement sur la dispersion globale du dosage alors que l’emploi de bacs, placés entre les jumelages,
ne peut quantifier que la dispersion longitudinale.

Positionnement aléatoire des bâches sur chantier.

Particularités et délai de réponse


Les bacs ont une surface de 0,2 à 0,25 m2.
Des bâches de 1 m2 ou 0,5 m2 sont fréquemment utilisées.
Les bâches de 1 m2 peuvent être associées à des cadres de 0,5 m2 limitant les effets de bord (voir annexe du GTS).
La hauteur des bacs devra être compatible avec la garde au sol des jupes des épandeurs.
Les essais doivent couvrir la totalité de l’épandage (camion rempli et camion semi-vide) afin de contrôler la régularité
de celui-ci.

Délai de mesure : immédiat. On peut réaliser 30 à 50 mesures par jour, voire plus.

30 Conception et réalisation des terrassements - Fascicule 3 : méthodes d’essais


Contrôle de la qualité de compactage Fiche N° 25
au pénétromètre dynamique à énergie constante
XP P 94-063 : Contrôle de la qualité du compactage - Méthode au pénétromètre dynamique à énergie constante

Objet
- Évaluer les épaisseurs de couche.
- Vérifier que l’objectif de densification visé est atteint.

Domaine d’application
La méthode s’applique à l’auscultation de remblais sur une épaisseur pouvant atteindre 5 mètres ou plus selon la nature
des matériaux.

Principe de l’essai
L’essai consiste à enfoncer dans le sol par battage un train de tiges muni à sa partie inférieure d’une pointe conique et à
mesurer pendant l’essai l’enfoncement par coup à la profondeur correspondante.

Schéma de l’appareil

Exemple de pénétrogramme interprété

Expression des résultats


Les résultats sont enregistrés sous forme d’un pénétrogramme donnant l’enfoncement par coup en fonction de la
profondeur.

Interprétation
Les épaisseurs de couche sont évaluées après détermination des interfaces de couche (contraste entre les enfoncements
par coup).
Après avoir identifié la nature et l’état hydrique du matériau ausculté, on peut reporter sur le pénétrogramme les droites
de référence DR et limite DL correspondant à ce matériau.
La qualité du compactage est alors déterminée en fonction du placement du pénétrogramme par rapport à ces
droites.
Un compactage correct est caractérisé par un pénétrogramme voisin de la droite de référence.

Particularités et délai de réponse


L’emploi du pénétrogramme est limité aux matériaux non traités ou traités à la chaux au jeune âge.

Délai : visualisation des mesures en temps réel et auscultation de 15 à 20 mètres par jour (hors identifications).

31
Evaluation du moment d’excentrique Fiche N° 26
d’un compacteur
NF P 98-761 : Matériel de construction et d’entretien des routes - Compacteurs - Evaluation du moment de l’excentrique

Objet
Evaluer la ou les valeurs du moment d’excentrique d’un vibrateur de compacteur à cylindre vibrant.

Domaine d’application
Cette méthode s’applique à tous les compacteurs à cylindre vibrant définis dans la norme NF P 98-705.

Principe de l’essai
L’essai consiste à faire vibrer le cylindre du compacteur sur un coussin de levage à faible pression d’air et à relever
l’amplitude verticale Av du cylindre vibrant lorsque le vibrateur tourne à la fréquence maximale pour l’excentrique
considéré (grande et/ou petite amplitude théorique).
La valeur Av peut être relevée avec un vibrographe, un accéléromètre ou un capteur de déplacement sans contact.

Mesure de l’amplitude et de la fréquence

Expression des résultats


Le moment d’excentrique m.e est alors évalué par m x e = Av x M0 en mm.kg.
avec M0 = masse vibrante en kg.

Interprétation
La valeur du moment d’excentrique indiquée par le constructeur est estimée correcte lorsque le m x e évalué par l’essai
est compris dans l’intervalle.
0,9 m.e ≤ m.e (évalué) ≤ 1,2 m.e
La valeur mesurée Av est alors considérée comme équivalente à l’amplitude théorique à vide A0.
Cette valeur associée à M1/L (masse totale s’appliquant sur la génératrice du cylindre, rapportée à sa longueur) permet
de vérifier le classement du compacteur vibrant, tel que défini dans le GTR.

Particularités de l’essai et délai de réponse


La mesure nécessite de disposer d’un support horizontal et non déformable.
La mesure doit être réalisée sur les 2 côtés du cylindre vibrant.

Délai : environ 30 minutes.

32 Conception et réalisation des terrassements - Fascicule 3 : méthodes d’essais


Évaluation de la pression de contact au sol Fiche N° 27
d’un compacteur à pneumatiques
NF P 98-760 : Matériels de construction et d’entretien des routes - Compacteurs à pneumatiques -
Évaluation
É valuation de la pression de contact au sol

Objet
Mesurer la surface de contact d’un pneumatique de compacteur pour permettre une évaluation de la valeur moyenne
de la pression de contact au sol.

Domaine d’application
Cette méthode s’applique à tous les compacteurs à pneumatiques définis dans la norme NF P 98-705.

Principe de l’essai
L’essai consiste à positionner les pneumatiques du compacteur sur une feuille de papier à révéler posée sur le sol.
Après pulvérisation d’un développeur liquide sur la feuille de papier tout autour de l’empreinte, on mesure au planimètre
la surface non révélée correspondant à la surface de contact entre le pneumatique et le sol.

Expression des résultats


La pression au sol est donnée par l’expression PCN = 10 CR/S avec :
CR : charge par roue en kN
S : surface de contact en cm²
PCN : pression au sol en MPa

Interprétation
La pression de contact au sol est l’un des paramètres les plus importants concernant l’efficacité des compacteurs à
pneumatiques.
Ce paramètre intervient en complément de la valeur de la charge par roue (CR) qui est le critère de classification des
compacteurs à pneus retenu par la norme NF P 98-736.

Particularités et délai de réponse


Essai peu utilisé dans le domaine des terrassements.
L’aire d’essai est constituée d’un massif de béton et doit être plane, propre et sèche.

Délai : environ 30 minutes.

33
Compacteurs - Vérification de l’étalonnage Fiche N° 28
des contrôlographes

Objet
Vérifier l’exactitude de l’enregistrement des paramètres distance parcourue, vitesse et fréquence de vibration.

Domaine d’application
Cette méthode s’applique aux contrôlographes mécaniques équipant les compacteurs vibrants, à pneumatiques ou à
pieds dameurs définis dans la norme NF P 98-705.

Principe de l’essai
L’essai consiste à faire parcourir à vitesse constante au compacteur une distance préalablement mesurée (chaîne d’arpenteur
par exemple) et à chronométrer le temps de parcours.
Les mesures effectuées sont comparées aux enregistrements sur le disque du contrôlographe.
Pour les compacteurs vibrants, une mesure de la fréquence de vibration avec un vibrographe sans contact ou à palpeur
peut être effectuée et comparée à l’enregistrement au verso du disque.

Vue du contrôlographe Disque : face recto

Expression des résultats


La distance parcourue est comparée à la somme des segments enregistrés, chaque segment valant 500 mètres.
La vitesse de travail est directement lue sur le disque (les valeurs sont à diviser par 10) et comparée à la vitesse
calculée.

Interprétation
Un seuil d’exactitude de 5 % de la valeur mesurée est généralement conseillé pour que l’enregistrement de la distance
puisse être valablement exploité.
Un seul d’exactitude de 10 % de la valeur visée pour la vitesse est généralement conseillé pour que l’enregistrement
puisse être valablement exploité.

Particularités et délai de réponse


La mesure doit être réalisée sur les 2 côtés du cylindre vibrant.
La vérification de la fréquence de vibration peut également être faite.

Délai : inférieur à 1 heure

34 Conception et réalisation des terrassements - Fascicule 3 : méthodes d’essais


Contrôle de l’épandage d’un produit de Fiche N° 29
traitement (méthode par pesée de l’épandeur)
Objet
Déterminer la masse globale par unité de surface de produit de traitement épandue.

Domaine d’application
La mesure de la masse surfacique de liant épandue fait partie des opérations de contrôle définies dans le processus
d’assurance de la qualité d’exécution des PST et couches de forme.

Principe de l’essai
L’essai consiste à déterminer la masse (M) de produit de traitement épandue sur une surface (S).
La détermination de la masse est réalisée par pesée de l’ensemble des essieux de l’épandeur (tracteur compris) avant et
après épandage sur la surface considérée.
La surface sur laquelle a été répandu le produit est déterminée par un moyen topographique.

Opération de pesée de l’épandeur

Expression des résultats


La masse surfacique épandue est donnée par ms = M/S en kg/m² avec une précision ≤ 5 %.

Interprétation des résultats


La valeur ms est à comparer à la valeur visée mv résultant de l’étude de formulation.
L’exactitude du dosage e = 100.(ms-mv) / mv est à comparer à la valeur habituellement prescrite soit e ≤ 5 %.

Particularités et délai de réponse


Pour la pesée de l’épandeur, il est nécessaire de disposer d’un support horizontal et non déformable.

Délai : 5 à 10 minutes par pesée.

35
36 Conception et réalisation des terrassements - Fascicule 3 : méthodes d’essais
Références bibliographiques

Guides techniques et documents généraux

Organisation de l’assurance Réalisation des remblais et Remblayage des tranchées et


qualité dans les travaux des couches de forme réfection des chaussées
de terrassements Fascicules 1 et 2 Guide technique Sétra/ LCPC
Guide technique Sétra/LCPC Guide technique Sétra/LCPC Mai 1994
Janvier 2000 Juillet 2000 Référence : D9441
Référence : D9923 2 ème édition
Référence : D9233

37
Terrassements à l’explosif dans Traitement des Sols à la chaux et Étude et réalisation des
les travaux routiers aux liants hydrauliques remblais sur sols compressibles
Guide technique CFTR Guide technique Sétra/LCPC Guide technique Sétra/LCPC
Janvier 2002 Janvier 2000 Novembre 2000
Référence : D0126 Référence : D9924 Référence : D0034

Terrassements - Aide à la rédaction des CCTP Cahier des clauses techniques générales
Guide méthodologique Sétra Fascicule 2 – Terrassements généraux
Octobre 2006 Mars 2003
Référence : 0646

38 Conception et réalisation des terrassements - Fascicule 3 : méthodes d’essais


Normes relatives
à la terminologie, aux méthodes,
aux essais et aux matériels

NF EN ISO 9003 - Systèmes qualité. Modèle pour l’assurance de la qualité en contrôle et essais fi nals.
(X50-133). Août 1994

NF EN 13286-41 - Mélanges traités et mélanges non traités aux liants hydrauliques - Partie 41 : méthode
d’essai pour la détermination de la résistance à la compression des mélanges traités aux liants hydrauliques.
Juillet 2003.

NF EN 13286-42 - Mélanges traités et mélanges non traités aux liants hydrauliques - Partie 42 : méthode
d’essai pour la détermination de la résistance à traction indirecte des mélanges traités aux liants hydrauliques.
Septembre 2003.

NF EN 13286-43 - Mélanges traités et mélanges non traités aux liants hydrauliques - Partie 43 : méthode d’essai
pour la détermination du module d’élasticité des mélanges traités aux liants hydrauliques. Septembre 2003.

NF G38-050 - Textiles. Articles à usages industriels : géotextiles. Identification. Mai 1983

G38-060 - Textiles - Articles à usages industriels. Recommandations pour l’emploi des géotextiles et produits
apparentés. Mise en œuvre - Spécifications - Contrôle des géotextiles et produits apparentés. Juin 1994

G38-063 - Articles à usages industriels. Recommandations pour l’emploi des géotextiles et produits apparentés.
Utilisation des géotextiles et produits apparentés sous remblais sur sols compressibles. Février 1993

NF EN ISO 10320 - Géotextiles et produits apparentés. Identification sur site. Mars 2000

NF EN 963 - Géotextiles et produits apparentés. Échantillonnage et préparation des éprouvettes. Octobre


1995

39
NF P 11-300 - Exécution des terrassements. Classification des matériaux utilisables dans la construction des
remblais et des couches de forme d’infrastructures routières. Septembre 1992

NF P 11-301 - Exécution des terrassements. Terminologie. Décembre 1994

NF EN 1097-1 - Granulats - Essai d’usure micro Deval. Décembre 1990

NF EN 1097-2 - Granulats - Essai de Los Angeles. Décembre 1990

P 18-576 - Granulats - Mesure du coefficient de friabilité des sables. Décembre 1990

NF EN 933-8, Essais pour déterminer les caractéristiques géométriques des granulats - Partie 8 : Évaluation des
fines - Équivalent de sable.

NF P 94-040 - Sols : Reconnaissance et essais. Méthode simplifiée d’identification de la fraction 0/50 mm d’un
matériau grenu. Détermination de la granulométrie et de la valeur de bleu. Octobre 1993

XP P 94-041 - Sols : Reconnaissance et essais. Identification granulométrique. Méthode de tamisage par voie
humide. Décembre 1995

NF P 94-049-1 - Sols : Reconnaissance et essais. Détermination de la teneur en eau pondérale des matériaux.
Partie 1 : méthode de la dessiccation au four à micro-ondes. Février 1996

NF P 94-049-2 - Sols : Reconnaissance et essais. Détermination de la teneur en eau pondérale des matériaux.
Partie 2 : méthode à la plaque chauffante ou panneaux rayonnants. Février 1996

NF P 94-050 - Sols : Reconnaissance et essais. Détermination de la teneur en eau pondérale des matériaux.
Méthode par étuvage. Septembre 1995

NF P 94-051 - Sols : Reconnaissance et essais. Détermination des limites d’Atterberg. Limite de liquidité à la
coupelle - Limite de plasticité au rouleau. Mars 1993

NF P 94-052-1 - Sols : Reconnaissance et essais. Détermination des limites d’Atterberg. Partie 1 : limite de
liquidité - Méthode du cône de pénétration. Novembre 1995

NF P 94-053 - Sols : Reconnaissance et essais. Détermination de la masse volumique des sols fins en laboratoire.
Méthodes de la trousse coupante, du moule et de l’immersion dans l’eau. Octobre 1991

NF P 94-054 - Sols : Reconnaissance et essais. Détermination de la masse volumique des particules solides des
sols. Méthode du pycnomètre à eau. Octobre 1991

NF P 94-056 - Sols : Reconnaissance et essais. Analyse granulométrique. Méthode par tamisage à sec après
lavage. Mars 1996

NF P 94-057 - Sols : Reconnaissance et essais. Analyse granulométrique des sols. Méthode par sédimentation.
Mai 1992

NF P 94-061-1 - Sols : Reconnaissance et essais. Détermination de la masse volumique d’un matériau en place.
Partie 1 : méthode au gammadensimètre à pointe (à transmission directe). Octobre 1996

NF P 94-061-2 - Sols : Reconnaissance et essais. Détermination de la masse volumique d’un matériau en place.
Partie 2 : méthode au densitomètre à membrane. Avril 1996

NF P 94-061-3 - Sols : Reconnaissance et essais. Détermination de la masse volumique d’un matériau en place.
Partie 3 : méthode au sable. Avril 1996

40 Conception et réalisation des terrassements - Fascicule 3 : méthodes d’essais


NF P 94-061-4 - Sols : Reconnaissance et essais. Détermination de la masse volumique d’un matériau en place.
Partie 4 : méthode pour matériaux grossiers de Dmax supérieur à 50 mm. Décembre 1996

NF P 94-062 - Sols : Reconnaissance et essais. Mesure de la masse volumique en place. Diagraphie a double
sonde gamma. Août 1997

XP P 94-063 - Sols : Reconnaissance et essais. Contrôle de la qualité du compactage. Méthode au pénétromètre


dynamique à énergie constante. Principe et méthode d’étalonnage des pénétrodensitographes. Exploitation des
résultats. Interprétation. Août 1997

NF P 94-064 - Sols : Reconnaissance et essais. Masse volumique sèche d’un élément de roche. Méthode par
pesée hydrostatique. Novembre 1993

NF P 94-066 - Sols : Reconnaissance et essais. Coefficient de fragmentabilité des matériaux rocheux.


Décembre 1992

NF P 94-067 - Sols : Reconnaissance et essais. Coefficient de dégradabilité des matériaux rocheux.


Décembre 1992

NF P 94-068 - Sols : Reconnaissance et essais. Mesure de la capacité d’adsorption de bleu de méthylène d’un sol
ou d’un matériau rocheux. Détermination de la valeur de bleu de méthylène d’un sol ou d’un matériau rocheux
par l’essai à la tache. Octobre 1998

NF P 94-078 - Sols : Reconnaissance et essais. Indice CBR après immersion. Indice CBR immédiat. Indice
Portant Immédiat. Mesure sur échantillon compacté dans le moule CBR. Mai 1997

NF P 94-093 - Sols : Reconnaissance et essais. Détermination des références de compactage d’un matériau. Essai
Proctor normal. Essai Proctor modifié. Octobre 1999

NF P 94-100 - Sols : Reconnaissance et essais. Matériaux traités à la chaux et/ou aux liants hydraulique. Essai
d’évaluation de l’aptitude d’un sol au traitement. Août 1999

XP P 94-105 - Sols : Reconnaissance et essais. Contrôle de la qualité du compactage. Méthode au pénétromètre


dynamique à énergie variable - Principe et méthode d’étalonnage du pénétromètre - Exploitation des résultats
- Interprétation. Mai 2000

NF P 94-117-1 - Sols : Reconnaissance et essais. Portance des plates-formes. Partie 1 : module sous chargement
statique à la plaque (EV2). Avril 2000

NF P 94-117-2 - Sols : Reconnaissance et essais. Portance des plates-formes. Partie 2 : module sous chargement
dynamique à la plaque (essais à la Dynaplaque 1 ou à la la Dynaplaque 2 ). Février 2002

NF P 94-119 - Sols : Reconnaissance et essais. Essai au piézocone. Décembre 1995

NF P 98-102 - Assises de chaussées. Chaux aérienne calcique pour sols et routes. Essai de réactivité de la chaux
vive à l’eau. Juillet 1991

NF P 98-200-1 - Essais relatifs aux chaussées. Mesure de la déflexion engendrée par une charge roulante. Partie 1 :
définitions, moyens de mesure, valeurs caractéristiques. Juillet 1991

NF P 98-200-2 - Essais relatifs aux chaussées. Mesure de la déflexion engendrée par une charge roulante.
Partie 2 : détermination de la déflexion et du rayon de courbure avec le déflectomètre Benkelman modifié.
Novembre 1992

41
NF P 98-200-3 - Essais relatifs aux chaussées. Mesure de la déflexion engendrée par une charge roulante. Partie
3 : détermination de la déflection avec le déflectographe 02. Septembre 1993

NF P 98-200-4 - Essais relatifs aux chaussées. Mesure de la déflexion engendrée par une charge roulante. Partie
4 : détermination de la déflection avec le déflectographe 03. Septembre 1993

NF P 98-232-3 - Essais relatifs aux chaussées. Détermination des caractéristiques mécaniques des matériaux
traités aux liants hydrauliques. Partie 3: essai de compression diamétrale sur sables et sols fins. Octobre 1993

NF P 98-234-2 - Essais relatifs aux chaussées. Comportement au gel. Partie 2 : essai de gonflement au gel des
sols et matériaux granulaires traités ou non de D inférieur ou égal 20 mm. Février 1996

NF P 98-275-1 - Essais relatifs aux chaussées. Détermination du dosage en liant répandu. Partie 1 : essai in situ
de dosage moyen et de régularité transversale. Septembre 1992

NF P 98-276-1 - Essais relatifs aux chaussées. Mesure du dosage en granulats d’un enduit superficiel. Partie 1 :
essai à la boîte doseuse. Janvier 1992

NF P 98-701 - Matériels pour la construction et l’entretien des routes. Centrales de traitement de matériaux.
Terminologie et performances. Mai 1993

NF P 98-705 - Matériels de construction et d’entretien des routes. Compacteurs. Terminologie et spécifications


commerciales. Juillet 1992

NF P 98-711 - Matériels pour la construction et l’entretien des routes. Traitement en place ou retraitement :
matériels de préparation des sols et de stockage des liants pulvérulents. Terminologie. Août 1993

NF P 98-712 - Matériels pour la construction et l’entretien des routes. Traitement en place ou retraitement :
épandeurs de liants pulvérulents et malaxeurs de sols en place. Terminologie. Août 1993

NF P 98-736 - Matériel de construction et d’entretien des routes. Compacteurs. Classification.


Septembre 1992

NF P 98-760 - Matériel de construction et d’entretien des routes. Compacteurs à pneumatiques. Évaluation de


la pression de contact au sol. Décembre 1991

NF P 98-761 - Matériels de construction et d’entretien des routes. Compacteurs. Évaluation du moment


d’excentrique. Décembre 1991

NF P 98-771 - Matériels de construction et d’entretien des routes. Matériels d’aide à la conduite et de contrôle
embarqués sur les compacteurs. Terminologie - Classification. Décembre 1994

42 Conception et réalisation des terrassements - Fascicule 3 : méthodes d’essais


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44 Conception et réalisation des terrassements - Fascicule 3 : méthodes d’essais
Sétra
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Le guide « Conception et réalisation des terrassements » a pour but d’aider


et de conseiller le maître d’œuvre pendant l’élaboration du projet jusqu’à
la réalisation des travaux de terrassements.
Il se compose de 3 fascicules indépendants :
• fascicule 1 : études et exécution des travaux ;
• fascicule 2 : organisation des contrôles ;
• fascicule 3 : méthodes d'essais.
Le présent fascicule 3 « Méthodes d'essais » se compose de fiches
synthétisant les principaux essais, matériels et méthodes de contrôle
employés sur les chantiers de terrassements. Ces fiches présentent l'objet et
le principe du matériel ou de l'essai concerné ainsi que son interprétation,
son domaine d'application, ses particularités et son délai de réponse.

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