TP Methodes Essais fasciculeSETRA
TP Methodes Essais fasciculeSETRA
TP Methodes Essais fasciculeSETRA
service d'Études
techniques
des routes
et autoroutes
mars 2007
Guide technique
Introduction 5
3
Fiche N° 16 Détermination de la qualité de compactage par la méthode e-Q/s 22
Fiche N° 19 Mesure de la masse volumique apparente par diagraphie à la double sonde gamma 25
Fiche N° 23 Mesure de la déflexion engendrée par une charge roulante (poutre Benkelman, déflectographe) 29
Fiche N° 29 Contrôle de l’épandage d’un produit de traitement (méthode par pesée de l’épandeur) 35
Références bibliographiques 37
Les fi ches techniques présentées dans ce fascicule Elles comportent les rubriques suivantes :
« méthodes d’essais » synthétisent les connaissances • objet ;
de base relatives aux principaux essais, appareils et
méthodes couramment employés dans le contrôle • domaine d'application ;
des travaux de terrassements. Pour plus de détail • principe de l'essai ;
dans leur application, se référer obligatoirement aux • expression des résultats ;
normes indiquées sur chacune d’entre elles. Les essais • interprétation ;
décrits peuvent également être utilisés, dans des cas
spécifiques, pour d’autres champs d’application que • particularités et délai de réponse.
les contrôles.
Ces fiches sont réparties en trois groupes :
• contrôle d’identification des matériaux ;
• contrôle de mise en œuvre ;
• contrôle de matériels.
5
Contrôle d’identification des matériaux :
Fiche N° Objet Norme
Contrôle de matériels :
Fiche N° Objet Norme
Enfin un référentiel bibliographique précise les principaux documents techniques de base et textes normatifs
applicables au contrôle de l’exécution des travaux de terrassements.
Objet
Établir la répartition pondérale des éléments granulaires d’un matériau.
Domaine d’application
Fraction d’un matériau comprise entre 80 µm et 50 mm. Pour les éléments inférieurs à 80 µm, on se reportera à la
norme NF P 94-057 (méthode par sédimentation) et pour les éléments supérieurs à 50 mm, le GTR préconise une
estimation visuelle.
Principe de l’essai
L’essai consiste à séparer par brassage sous l’eau, les grains agglomérés, puis une fois séchés, à les classer au
{
moyen d’une série de tamis et à peser le refus cumulé sur chaque tamis. La masse cumulée des refus sur chaque
tamis est rapportée à la masse totale sèche en vue de calculer par différence le pourcentage de passant (tamisat).
Matériau
%
> 50 mm 0/50 mm
estimation visuelle
du Dmax et proportion %
%
50 % 50 %
100 %
0
80 µm 2 mm 20 mm 50 mm
D max
Exemple de courbe d’analyse granulométrique
Interprétation
- 50 mm : séparation entre les sols grossiers (blocailleux) et sols fins, sableux, graveleux.
- 2 mm : séparation entre les sols graveleux et sableux.
- Passant à 80 µm : ce seuil donne le pourcentage de fines et contribue à évaluer leur sensibilité à l’eau.
- 20 mm : seuil maximal permettant de réaliser un essai Proctor.
- 0/50 mm : fraction de référence des essais d’identification permettant le classement selon le GTR.
- Dmax : ce paramètre est déterminant pour évaluer l’épaisseur des couches à compacter, les conditions de réglage et
de malaxage, ainsi que la sensibilité à la ségrégation.
Délai : 6 à 48 heures.
7
Teneur en eau Fiche N° 2
NF P 94 050 : Détermination de la teneur en eau pondérale des matériaux - Méthode par étuvage
Objet
Déterminer la teneur en eau d’un matériau.
Domaine d’application
Tous les matériaux cités par la norme NF P 11-300 et le GTR.
Principe de l’essai
L’échantillon de matériau humide est pesé, puis placé dans une étuve à 105°C jusqu’à l’obtention d’une masse constante
(correspondant alors à la masse du matériau sec).
Interprétation
La teneur en eau permet de caractériser l’état hydrique du sol :
W
• vis-à-vis de l’écart relatif avec la teneur en eau de l’OPN ( _____ )
WOPN
WL - Wn
• par l’indice de consistance Ic = _______
Ip
avec WL limite de liquidité
Ip indice de plasticité
Wn teneur en eau naturelle de la fraction 0/400 µm
Délai : 6 à 24 heures en moyenne et jusqu’à 72 heures lorsque le matériau est sensible à la chaleur.
Objet
Caractériser « l’argilosité » d’un sol.
Domaine d’application
Cet essai s’applique généralement sur les sols comportant un pourcentage de fines (80 µm) supérieur à 35 %.
La détermination de l’argilosité d’un sol par les limites d’Atterberg plutôt que par l’essai VBS est à privilégier dès que
le sol est argileux à très argileux.
Principe de l’essai
L’essai s’effectue sur la fraction 0/400 µm en 2 phases :
• détermination de la teneur en eau WL pour laquelle une rainure pratiquée dans une coupelle se ferme, suite à des
chocs répétés pour un nombre de coups donnés (cette limite de liquidité correspond à une résistance à un cisaillement
conventionnel) ;
• détermination de la teneur en eau WP pour laquelle un rouleau de sol se fissure (cette limite de plasticité correspond
à une résistance à la traction conventionnelle).
Délai : 3 à 5 jours
9
Valeur de bleu d’un sol (VBS) Fiche N° 4
NF P 94-068 : Mesure de la capacité d’adsorption de bleu de méthylène d’un sol ou d’un matériau rocheux -
Détermination de la valeur de bleu de méthylène d’un sol ou d’un matériau rocheux par l’essai à la tache.
Objet
Caractériser « l’argilosité » d’un matériau.
Domaine d’application
Cet essai concerne les sols et certains matériaux rocheux. Toutefois, pour les matériaux les plus argileux, on privilégiera
la réalisation des limites d’Atterberg (Ip).
Principe de l’essai
L’essai consiste à doser la quantité de bleu de méthylène adsorbée par la fraction 0/5 mm du matériau mise en suspension
dans l’eau. Cette quantité est rapportée à la fraction 0/50 mm du matériau.
Interprétation
La VBS est une grandeur qui exprime globalement la quantité et l’activité de l’argile contenue dans le matériau
étudié.
Le GTR a retenu 6 seuils :
- 0,1 : seuil d’insensibilité à l’eau (si tamisat à 80 µm ≤ 12 %).
- 0,2 : seuil au-dessus duquel apparaît à coup sûr la sensibilité à l’eau.
- 1,5 : seuil entre les sols sablo-limoneux et sablo-argileux.
- 2,5 : seuil entre les sols limoneux peu plastiques et les sols limoneux de plasticité moyenne.
- 6 : seuil entre les sols limoneux et argileux.
- 8 : seuil entre les sols argileux et très argileux.
Délai : 4 à 24 heures.
Objet
Déterminer la masse volumique optimale sèche d’un matériau (ρdOPN) et sa teneur en eau correspondante.
Domaine d’application
Cet essai s’applique sur la fraction inférieure à 20 mm de la plupart des matériaux définis dans la norme NF P 11-300.
Principe de l’essai
L’essai consiste à humidifier un
matériau à au moins cinq teneurs
en eau et à le compacter dans un
moule selon un procédé et une
énergie normalisés. On détermine
pour chaque teneur en eau la masse
volumique sèche du matériau.
Interprétation
La courbe ρd = f(W) permet d’apprécier le comportement au compactage du matériau en fonction de la teneur en eau.
On peut également caractériser l’état hydrique d’un matériau par l’écart relatif entre sa teneur en eau avec celle de son
OPN (W/WOPN)
L’utilisation des références de compactage du matériau (ρdOPN et WOPN) n’est possible que lorsque la proportion
d’éléments supérieurs à 20 mm est inférieure à 30 %.
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Indices Portants : IPI et I.CBR après immersion Fiche N° 6
NF P 94-078 : Indice CBR après immersion - Indice CBR immédiat - Indice Portant Immédiat -
Mesure sur échantillon compacté dans le moule CBR
Objet
Déterminer l’indice portant d’un échantillon de sol compacté dans un moule CBR avec une énergie Proctor Normal.
Domaines d’application
Cet essai s’applique sur la fraction inférieure à 20 mm de la plupart des matériaux définis dans la norme NF P 11-300.
Principe de l’essai
L’essai consiste à poinçonner l’échantillon de matériau compacté par pénétration d’un
poinçon cylindrique à vitesse constante (1,27 mm/min). On relève les valeurs des
forces correspondant à des enfoncements de 2,5 et 5 mm. On rapporte ces valeurs
à celles obtenues sur un matériau de référence pour en déduire la valeur de l’Indice
Portant recherché.
L’Indice Portant Immédiat (IPI) est obtenu lorsque l’on effectue l’essai de poinçonnement,
sans surcharge, aussitôt après la confection de l’éprouvette.
L’Indice CBR immersion (I.CBRi) est mesuré après 4 jours d’immersion dans l’eau.
Dans ce cas, l’éprouvette est recouverte de surcharges permettant de fretter la surface
de l’échantillon et l’on mesure le gonflement linéaire de l’éprouvette.
Interprétation
IPI
Cet indice est utilisé pour caractériser l’état hydrique « moyennement » à « très humide » d’un sol sensible à l’eau.
En outre, il est nécessaire de connaître préalablement la classification de ce sol en nature (les limites d’état variant en
fonction de la granularité et de l’argilosité des sols).
Dans le cas des études de traitement de sol pour emploi en remblai ou PST, les IPI obtenus doivent encadrer la valeur
seuil recherchée. Cette valeur dépend de la classification du sol et du type d’ouvrage.
L’IPI permet d’apprécier la traficabilité d’un matériau.
IPI et I.CBRi
La pérennité du traitement d’une PST est assurée quand I.CBRi ≥ 1
IPI
Objet
Déterminer l’aptitude d’un matériau rocheux à se fragmenter sous l’effet des sollicitations mécaniques qu’il subit lors
de l’extraction et de la mise en œuvre.
Domaine d’application
La fragmentabilité est un critère d’identification retenu par le GTR pour préciser le classement des roches argileuses
(R3), des roches siliceuses (R4) et des roches magmatiques et métamorphiques (R6).
Principe de l’essai
L’essai consiste à déterminer la réduction du D10 (dimension des grains en mm en dessous de laquelle se situe 10 % de
la masse d’un matériau granulaire) d’un échantillon d/D donné soumis à un pilonnage conventionnel.
Interprétation
Ce paramètre vise les possibilités d’emploi en remblai des matériaux rocheux évolutifs et en couche de forme de certains
matériaux rocheux friables pour lesquels les coefficients LA et MDE manquent de sensibilité.
Le GTR a retenu le seuil de 7 pour classer les roches évolutives ou friables :
- roches peu fragmentables si FR ≤ 7
- roches fragmentables si FR > 7.
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Dégradabilité des matériaux rocheux Fiche N° 8
NF P 94-067 : Coefficient de dégradabilité des matériaux rocheux
Objet
Déterminer l’aptitude d’un matériau rocheux à se dégrader sous l’action combinée des agents climatiques ou
hydrogéologiques (gel, cycles imbibition-séchage) et des contraintes mécaniques.
Domaine d’application
La dégradabilité est un critère d’identification retenu par le GTR pour préciser le classement des roches argileuses
(R3).
Principe de l’essai
L’essai consiste à déterminer la réduction du D 10 (dimension des grains en mm en dessous de laquelle se situe
10 % de la masse d’un matériau granulaire) d’un échantillon d/D donné soumis à quatre cycles imbibition-séchage
conventionnels.
Interprétation
Ce paramètre vise essentiellement les possibilités d’emploi en remblai des matériaux issus de roches argileuses.
Le GTR a retenu les 2 seuils de 5 et 20 pour classer les roches argileuses :
- DG > 20 matériau rocheux très dégradable
- 5 < DG ≤ 20 matériau moyennement dégradable
- DG ≤ 5 matériau rocheux peu dégradable.
Délai : 1 semaine
Objet
Mesure de la résistance d’une fraction granulaire à la fragmentation par chocs.
Domaine d’application
Granulats d’origine naturelle ou artificielle.
La résistance à la fragmentation est un critère de classification des sols granulaires et matériaux rocheux.
Principe de l’essai
Une fraction d/D du matériau est soumise à des chocs provoqués par la chute de boulets dans une machine cylindrique
en rotation.
Interprétation
LA est l’un des indicateurs permettant de juger la résistance au trafic de chantier des matériaux granulaires non traités
utilisés en couche de forme.
La limite supérieure préconisée pour cet usage est LA = 45.
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Essai d’usure Micro Deval Fiche N° 10
NF EN 1097-1 : Granulats - Essai d’usure Micro Deval
Objet
Mesure de la résistance à l’usure d’une fraction granulaire.
Domaine d’application
Granulats d’origine naturelle ou artificielle.
La résistance à l’usure est un critère de classification des sols granulaires et des matériaux rocheux.
Principe de l’essai
Une fraction d/D du matériau est soumise à une usure produite par frottements réciproques des grains en présence d’eau
et d’une charge de billes dans un cylindre en rotation.
Interprétation
MDE est l’un des indicateurs permettant de juger la résistance au trafic de chantier des matériaux granulaires non traités
utilisés en couche de forme.
La limite supérieure préconisée pour cet usage est MDE = 45.
Objet
Déterminer la résistance à la fragmentation d’un sable.
Domaine d’application
La friabilité est un critère d’identification retenu par le GTR pour préciser le classement des sables D1, B1 et B2 pour
un emploi en couche de forme.
Principe de l’essai
Mesurer l’évolution granulométrique d’une fraction du sable (0,2 - 2 mm ou 0,2 - 4 mm) produite par
fragmentation dans un cylindre en rotation en présence d’eau et d’une charge broyante (billes métalliques).
masse sèche (g) des éléments inférieurs à 0,1 mm produits durant l’essai
FS = 100 x ________________________________________________________
500
Interprétation
FS est l’un des indicateurs permettant de juger la résistance au trafic de chantier des matériaux sableux non traités
utilisés en couche de forme.
La limite supérieure préconisée pour cet usage est FS = 60.
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Masse volumique des particules solides d’un sol Fiche N° 12
NF P 94-054 : Détermination de la masse volumique des particules solides d’un sol - Méthode du pycnomètre à eau
Objet
Déterminer la masse volumique moyenne des particules solides de sol.
Domaine d’application
Cet essai s’applique à tout échantillon de sol dont la dimension des plus gros éléments est inférieure à 2 mm.
La masse volumique des particules solides d’un sol est utilisée pour déterminer l’indice des vides, le degré de saturation
et la porosité.
Principe de l’essai
L’essai comporte :
- d’une part la détermination de la masse des particules solides par pesée ;
- d’autre part la mesure du volume de ces particules (obtenu par pesée du pycnomètre avec le matériau immergé et
totalement désaéré et en faisant la différence avec la masse du pycnomètre uniquement rempli d’eau).
Interprétation
La valeur de ρS est essentiellement utilisée pour :
- situer la courbe Proctor par rapport aux courbes de degré de saturation ;
- pour calculer la porosité ou l’indice des vides d’un matériau.
Objet
Déterminer la masse volumique sèche d’un élément de roche.
Domaine d’application
La masse volumique sèche d’une roche est un critère d’identification retenu par le GTR pour la classification des craies
et de certaines roches calcaires (matériaux R1 et R2 de la norme NF P11-300).
Principe de l’essai
L’essai consiste après avoir préalablement séché l’échantillon de roche à 105°C, à le paraffiner et à déterminer d’une
part sa masse par pesée classique et d’autre part son volume par pesée hydrostatique.
Interprétation
Ce paramètre qui présente l’avantage d’être aisément mesurable, est en corrélation étroite avec la fragmentabilité des
matériaux tels que les craies et les calcaires tendres. Son interprétation vise essentiellement les possibilités d’emploi de
ces matériaux en remblais.
Les valeurs de ρd permettent de différencier :
- les craies denses (ρd > 1,7 t/m3)
- les craies de densité moyenne (1,5 < ρd ≤ 1,7 t/m3)
- les craies peu denses (ρd ≤ 1,5 t/m3)
- les calcaires fragmentables (ρd ≤ 1,8 t/m3) des calcaires de densité moyenne et/ou dur.
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Essai de réactivité d’une chaux vive Fiche N° 14
NF P 98-102 : Chaux aérienne calcique pour sols et routes - Essai de réactivité de la chaux vive à l’eau
Objet
Déterminer une caractéristique globale de qualité d’une chaux aérienne calcique fondée sur un essai d’hydratation.
Domaine d’application
Cet essai s’applique uniquement à la chaux aérienne calcique et vive pour un emploi en traitement des sols.
Principe de l’essai
L’essai consiste à mettre en présence une quantité de chaux vive avec un large excès
d’eau dans un vase thermostatique et à mesurer l’élévation de température de la
solution en fonction du temps.
Cette élévation résulte de la réaction fortement exothermique d’hydratation de
l’oxyde de calcium (CaO) en hydroxyde de calcium (Ca(OH)2).
Matériel d’essai
(Vase thermostatique,
agitateur, thermomètre)
Interprétation
Cet essai représente un test global de la qualité de la chaux car prenant en compte le taux de chaux libre, la qualité de
la cuisson et la finesse de broyage.
La valeur seuil retenue est une température minimale de 60°C atteinte en moins de 25 minutes.
Objet
Déterminer la résistance et le module en compression simple ainsi que la résistance en traction indirecte (essai de
compression diamétrale ou essai Brésilien) de carottes prélevées sur chantier.
Domaine d’application
Ces essais s’appliquent aux carottes de matériaux traités aux liants hydrauliques utilisés en particulier en couche de forme.
Principe de l’essai
L’essai de compression simple consiste à soumettre
la carotte de matériau traité à une sollicitation en
compression par l’intermédiaire d’une presse jusqu’à
rupture de la carotte. Pendant l’essai, on enregistre la
contrainte et la déformation en vue de la détermination
de la résistance et du module élastique.
L’essai Brésilien consiste à soumettre la carotte de
matériau traité à une compression diamétrale par
l’intermédiaire d’une presse jusqu’à la rupture.
On note alors la valeur de la force appliquée à la Essai de compression Essai Brésilien
rupture. simple
Interprétation
Ces caractéristiques mécaniques sont utilisées comme essais d’information pour le contrôle qualité des couches de forme
traitées aux liants hydrauliques.
21
Détermination de la Qualité de Compactage Fiche N° 16
par la méthode e-Q/S
Objet
Déterminer la qualité globale de compactage par contrôle de l’épaisseur des couches et des modalités d’utilisation des
engins de compactage.
Domaine d’application
Compactage des remblais et des couches de forme.
Principe de l’essai
Soit e l’épaisseur (en m) de la couche compactée,
soit Q/S le rapport, exprimé en m3/m2, entre le volume Q de sol compacté pendant un temps donné et la surface S
balayée par le compacteur.
A l’aide de la classification des sols, en nature et en état hydrique, et de celle des engins de compactage, le GTR fournit
les valeurs de référence e et Q/S à adopter, en fonction de l’usage des matériaux et de l’intensité de compactage requise.
Sur le chantier, on estime l’épaisseur des couches, les volumes de matériaux et on détermine, à l’aide du
(des) disque(s) enregistré(s) par le (les) contrôlographe(s) équipant le(s) compacteur(s), les surfaces couvertes
par les engins de compactage. L’unité de temps retenue est en général la journée. On contrôle également
les caractéristiques de fonctionnement des compacteurs : vitesse et vibration pour les compacteurs vibrants.
Ces valeurs sont comparées aux valeurs de référence données par le GTR.
Interprétation
Intensité Epaisseur Q/s Vitesse
Objet
Déterminer ponctuellement la masse volumique d’un matériau grossier en place (ρh ).
Domaine d’application
Cet essai concerne les sols hors nappe phréatique.
Il s’applique à l’ensemble des matériaux définis dans la norme NF P 11-300 et notamment les matériaux grossiers pour
lesquels les autres méthodes de mesure ne sont pas applicables.
Principe de l’essai
L’essai consiste à creuser une cavité, sur une surface plane horizontale, à recueillir et peser la totalité du matériau extrait
(mh). On mesure ensuite le volume (V) de la cavité en la remplissant d’eau, après avoir mis en place un film souple
assurant l’étanchéité des parois.
Interprétation
Estimation des masses terrassées et transportées.
Contrôle du compactage (les valeurs obtenues sont comparées à la valeur seuil fixée par le marché ou par une planche
de référence).
23
Mesure de masse volumique au gammadensimètre Fiche N° 18
NF P 94-061-1 : Mesure ponctuelle de la masse volumique moyenne apparente
par gammadensimètre à transmission directe
Objet
Mesure de la masse volumique moyenne apparente d’un matériau en place sur une épaisseur donnée.
Domaine d’application
Matériaux traités ou non traités, de nature chimique connue, utilisés en terrassements ; l’épaisseur de matériau ausculté
peut varier de 10 à 40 cm selon le type de matériel de mesure utilisé.
Principe de l’essai
La mesure est fondée sur l’absorption par le matériau de photons gamma d’énergie donnée émis par une source enfoncée
préalablement à une profondeur déterminée dans la couche soumise à l’essai.
La mesure de la masse volumique est fonction du flux détecté.
Interprétation
Pour déterminer le taux de compactage moyen permettant de qualifier la densification de la couche contrôlée, on
calculera le rapport
masse volumétrique sèche mesurée en place x 100
masse volumétrique sèche de référence (OPN)
en prenant en compte le refus à 20 mm et la limite tolérée pour la correction de la référence OPN :
- pour les remblais, ce taux de compactage moyen doit être ≥ 95 % pour au moins 50 % des points contrôlés (q4 ) ;
- pour les couches de forme, il doit être ≥ 98,5 % pour 50 % au moins des points contrôlés (q3 ).
Il convient de s’assurer également de l’homogénéité de répartition de la masse volumique du matériau compacté.
Domaine d’application
Matériaux traités ou non traités dont on connaît la nature chimique ; l’épaisseur de la tranche de matériau ausculté est,
par définition, celle prenant en compte 95 % du nombre de photons détectés par le compteur.
Principe de l’essai
La méthode est fondée sur l’absorption par le matériau de photons gamma d’énergie donnée. L’appareil est composé d’une
source radioactive et d’un détecteur situés dans un même plan et coulissant simultanément dans deux tubes verticaux.
La mesure de la masse volumique est fonction du nombre de photons détectés pendant une unité de temps.
Interprétation
masse volumétrique sèche en place
Le rapport x 100
masse volumétrique sèche de référence (OPN)
définit un taux de compactage permettant de qualifier la densification du matériau dans la tranche auscultée.
Les mesures réalisées successivement à différentes cotes permettent alors d’établir la distribution de la masse volumique
en fonction de la profondeur :
- pour les remblais, le taux de compactage en fond de couche doit être supérieur à 92 % pour au moins 50 % des points
de contrôle ;
- pour les couches de forme, il doit être ≥ 96 % pour au moins 50 % des mesures.
25
Essai à la plaque Fiche N° 20
NF P 94 117-1 : Module sous chargement statique à la plaque (EV2)
Objet
Cet essai permet de déterminer la portance d’une plate-forme par la mesure du module dit « module sous chargement
statique à la plaque ».
Domaine d’application
L’essai s’applique aux plates-formes d’ouvrages de terrassement réalisées avec les matériaux dont le Dmax est inférieur à
200 mm.
La valeur maximale du module EV2 pouvant être mesurée par cet essai est de 250 MPa.
Principe de l’essai
Mesure de l’enfoncement d’une plaque circulaire rigide (diamètre 600mm) transmettant au sol une pression
uniforme.
La valeur de l’enfoncement de la plaque (mesurée à la fin du second cycle) permet de déterminer le module EV2.
Interprétation
Par exemple, pour les arases de terrassement, le GTR retient une valeur minimale de 20 MPa ou de 35 MPa dans le cas
où l’on réalisera une couche de forme traitée.
Pour les plates-formes support de chaussées, et pour les chantiers courants, un module minimum EV2 de 50 MPa est
retenu pour permettre la mise en œuvre des chaussées. Des valeurs plus élevées peuvent être exigées en fonction de la
classe de plate-forme si l’on juge qu’elles sont représentatives de la portance à long terme.
Ce module ne caractérise pas l’état de compacité des sols de la plate-forme auscultée.
Objet
Mesure d’un module de déformation dynamique d’une plate-forme.
Domaine d’application
L’essai s’applique aux plates-formes d’ouvrages de terrassement dont le Dmax est ≤ 200 mm.
Principe de l’essai
La sollicitation dynamique est obtenue par une masse tombant en chute libre sur une plaque de chargement d’une hauteur hi.
Dans le cas de la dynaplaque 1, des ressorts sont interposés entre la masse tombante et la plaque, et le rebond h de la masse
est enregistré.
Le calcul du module dynamique EDYN1 résulte alors d’un étalonnage spécifique par appareil entre le coefficient de restitution
R = h / hi et le module E.
Dans le cas de la dynaplaque 2, le déplacement de la plaque de chargement et la force appliquée sont enregistrés pendant
le choc. Le module dynamique EDYN2 est alors calculé en assimilant le comportement du sol sous la plaque à celui d’un
ressort amorti.
Délai : 2 à 3 minutes.
27
Mesure du module de déformation dynamique Fiche N° 22
au portancemètre
Objet
Mesure en continu d’un module de déformation dynamique d’une plate-forme.
Domaine d’application
L’essai s’applique aux plates-formes d’ouvrages de terrassement constituées de matériaux dont le Dmax est ≤ 200 mm et
pour lesquelles la résistance au cisaillement de surface est suffisante pour garantir une bonne traficabilité de la roue de
mesure (ce qui exclut les matériaux creux ou instables).
Le domaine de mesure est de 30 à 250 MPa.
Principe de l’essai
La plate-forme auscultée est sollicitée par une roue vibrante étroite tractée à une vitesse voisine de 3,6 km/h. Des
capteurs permettent de mesurer :
- les composantes verticales des accélérations des masses vibrantes et suspendues ;
- le déphasage entre l’amplitude verticale de vibration et la force centrifuge appliquée à la roue.
Un algorithme de calcul détermine alors l’effort vertical sollicitant le sol et la déflexion correspondante.
Le traitement de la courbe force-déflexion permet d’obtenir la raideur du sol ausculté et, par calage avec l’essai de plaque
statique, une mesure de module dynamique de la plate-forme.
Interprétation
Le portancemètre est utilisé actuellement comme outil d’information permettant de détecter des anomalies.
Portancemètre
Objet
Mesure de la déformation de surface d’une plate-forme sous une charge définie de 13 tonnes.
Domaine d’application
Arases terrassements, plates-formes support de chaussées.
Principe de l’essai
L’essai consiste à mesurer l’enfoncement provoqué par un essieu unique à roues jumelées de camion chargé à 13
tonnes.
Poutre Benkelman : Il s’agit d’une mesure ponctuelle. Le recul du camion doit permettre de positionner le bec de la
poutre à l’aplomb de l’axe des deux roues jumelées. Le déplacement vertical est mesuré à l’autre extrémité de la poutre
à l’aide d’un comparateur.
Déflectographe : La déformation est mesurée entre chaque jumelage de l’essieu arrière du véhicule par des bras palpeurs
munis de capteurs de déplacement et articulés sur une poutre de référence. Le camion se déplace à vitesse constante.
Le pas de mesure est d’environ 4 m.
Poutre Benkelman Delfectographe Lacroix 02 (châssis court)
29
Mesure de l’épandage des liants à la bâche Fiche N° 24
ou au bac
Objet
Déterminer ponctuellement la masse par unité de surface de produit de traitement épandue.
Domaine d’application
Convenance des épandeurs, contrôle du traitement en place des remblais, PST et couches de forme.
Principe de l’essai
L’essai consiste à placer sur le sol, avant passage de l’épandeur, des bâches ou des bacs de surface connue (S) et à peser
après épandage les quantités de produits de traitement recueillies (M).
Délai de mesure : immédiat. On peut réaliser 30 à 50 mesures par jour, voire plus.
Objet
- Évaluer les épaisseurs de couche.
- Vérifier que l’objectif de densification visé est atteint.
Domaine d’application
La méthode s’applique à l’auscultation de remblais sur une épaisseur pouvant atteindre 5 mètres ou plus selon la nature
des matériaux.
Principe de l’essai
L’essai consiste à enfoncer dans le sol par battage un train de tiges muni à sa partie inférieure d’une pointe conique et à
mesurer pendant l’essai l’enfoncement par coup à la profondeur correspondante.
Schéma de l’appareil
Interprétation
Les épaisseurs de couche sont évaluées après détermination des interfaces de couche (contraste entre les enfoncements
par coup).
Après avoir identifié la nature et l’état hydrique du matériau ausculté, on peut reporter sur le pénétrogramme les droites
de référence DR et limite DL correspondant à ce matériau.
La qualité du compactage est alors déterminée en fonction du placement du pénétrogramme par rapport à ces
droites.
Un compactage correct est caractérisé par un pénétrogramme voisin de la droite de référence.
Délai : visualisation des mesures en temps réel et auscultation de 15 à 20 mètres par jour (hors identifications).
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Evaluation du moment d’excentrique Fiche N° 26
d’un compacteur
NF P 98-761 : Matériel de construction et d’entretien des routes - Compacteurs - Evaluation du moment de l’excentrique
Objet
Evaluer la ou les valeurs du moment d’excentrique d’un vibrateur de compacteur à cylindre vibrant.
Domaine d’application
Cette méthode s’applique à tous les compacteurs à cylindre vibrant définis dans la norme NF P 98-705.
Principe de l’essai
L’essai consiste à faire vibrer le cylindre du compacteur sur un coussin de levage à faible pression d’air et à relever
l’amplitude verticale Av du cylindre vibrant lorsque le vibrateur tourne à la fréquence maximale pour l’excentrique
considéré (grande et/ou petite amplitude théorique).
La valeur Av peut être relevée avec un vibrographe, un accéléromètre ou un capteur de déplacement sans contact.
Interprétation
La valeur du moment d’excentrique indiquée par le constructeur est estimée correcte lorsque le m x e évalué par l’essai
est compris dans l’intervalle.
0,9 m.e ≤ m.e (évalué) ≤ 1,2 m.e
La valeur mesurée Av est alors considérée comme équivalente à l’amplitude théorique à vide A0.
Cette valeur associée à M1/L (masse totale s’appliquant sur la génératrice du cylindre, rapportée à sa longueur) permet
de vérifier le classement du compacteur vibrant, tel que défini dans le GTR.
Objet
Mesurer la surface de contact d’un pneumatique de compacteur pour permettre une évaluation de la valeur moyenne
de la pression de contact au sol.
Domaine d’application
Cette méthode s’applique à tous les compacteurs à pneumatiques définis dans la norme NF P 98-705.
Principe de l’essai
L’essai consiste à positionner les pneumatiques du compacteur sur une feuille de papier à révéler posée sur le sol.
Après pulvérisation d’un développeur liquide sur la feuille de papier tout autour de l’empreinte, on mesure au planimètre
la surface non révélée correspondant à la surface de contact entre le pneumatique et le sol.
Interprétation
La pression de contact au sol est l’un des paramètres les plus importants concernant l’efficacité des compacteurs à
pneumatiques.
Ce paramètre intervient en complément de la valeur de la charge par roue (CR) qui est le critère de classification des
compacteurs à pneus retenu par la norme NF P 98-736.
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Compacteurs - Vérification de l’étalonnage Fiche N° 28
des contrôlographes
Objet
Vérifier l’exactitude de l’enregistrement des paramètres distance parcourue, vitesse et fréquence de vibration.
Domaine d’application
Cette méthode s’applique aux contrôlographes mécaniques équipant les compacteurs vibrants, à pneumatiques ou à
pieds dameurs définis dans la norme NF P 98-705.
Principe de l’essai
L’essai consiste à faire parcourir à vitesse constante au compacteur une distance préalablement mesurée (chaîne d’arpenteur
par exemple) et à chronométrer le temps de parcours.
Les mesures effectuées sont comparées aux enregistrements sur le disque du contrôlographe.
Pour les compacteurs vibrants, une mesure de la fréquence de vibration avec un vibrographe sans contact ou à palpeur
peut être effectuée et comparée à l’enregistrement au verso du disque.
Interprétation
Un seuil d’exactitude de 5 % de la valeur mesurée est généralement conseillé pour que l’enregistrement de la distance
puisse être valablement exploité.
Un seul d’exactitude de 10 % de la valeur visée pour la vitesse est généralement conseillé pour que l’enregistrement
puisse être valablement exploité.
Domaine d’application
La mesure de la masse surfacique de liant épandue fait partie des opérations de contrôle définies dans le processus
d’assurance de la qualité d’exécution des PST et couches de forme.
Principe de l’essai
L’essai consiste à déterminer la masse (M) de produit de traitement épandue sur une surface (S).
La détermination de la masse est réalisée par pesée de l’ensemble des essieux de l’épandeur (tracteur compris) avant et
après épandage sur la surface considérée.
La surface sur laquelle a été répandu le produit est déterminée par un moyen topographique.
35
36 Conception et réalisation des terrassements - Fascicule 3 : méthodes d’essais
Références bibliographiques
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Terrassements à l’explosif dans Traitement des Sols à la chaux et Étude et réalisation des
les travaux routiers aux liants hydrauliques remblais sur sols compressibles
Guide technique CFTR Guide technique Sétra/LCPC Guide technique Sétra/LCPC
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Référence : D0126 Référence : D9924 Référence : D0034
Terrassements - Aide à la rédaction des CCTP Cahier des clauses techniques générales
Guide méthodologique Sétra Fascicule 2 – Terrassements généraux
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Juillet 2003.
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Septembre 2003.
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G38-060 - Textiles - Articles à usages industriels. Recommandations pour l’emploi des géotextiles et produits
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NF P 94-049-2 - Sols : Reconnaissance et essais. Détermination de la teneur en eau pondérale des matériaux.
Partie 2 : méthode à la plaque chauffante ou panneaux rayonnants. Février 1996
NF P 94-050 - Sols : Reconnaissance et essais. Détermination de la teneur en eau pondérale des matériaux.
Méthode par étuvage. Septembre 1995
NF P 94-051 - Sols : Reconnaissance et essais. Détermination des limites d’Atterberg. Limite de liquidité à la
coupelle - Limite de plasticité au rouleau. Mars 1993
NF P 94-052-1 - Sols : Reconnaissance et essais. Détermination des limites d’Atterberg. Partie 1 : limite de
liquidité - Méthode du cône de pénétration. Novembre 1995
NF P 94-053 - Sols : Reconnaissance et essais. Détermination de la masse volumique des sols fins en laboratoire.
Méthodes de la trousse coupante, du moule et de l’immersion dans l’eau. Octobre 1991
NF P 94-054 - Sols : Reconnaissance et essais. Détermination de la masse volumique des particules solides des
sols. Méthode du pycnomètre à eau. Octobre 1991
NF P 94-056 - Sols : Reconnaissance et essais. Analyse granulométrique. Méthode par tamisage à sec après
lavage. Mars 1996
NF P 94-057 - Sols : Reconnaissance et essais. Analyse granulométrique des sols. Méthode par sédimentation.
Mai 1992
NF P 94-061-1 - Sols : Reconnaissance et essais. Détermination de la masse volumique d’un matériau en place.
Partie 1 : méthode au gammadensimètre à pointe (à transmission directe). Octobre 1996
NF P 94-061-2 - Sols : Reconnaissance et essais. Détermination de la masse volumique d’un matériau en place.
Partie 2 : méthode au densitomètre à membrane. Avril 1996
NF P 94-061-3 - Sols : Reconnaissance et essais. Détermination de la masse volumique d’un matériau en place.
Partie 3 : méthode au sable. Avril 1996
NF P 94-062 - Sols : Reconnaissance et essais. Mesure de la masse volumique en place. Diagraphie a double
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pesée hydrostatique. Novembre 1993
NF P 94-068 - Sols : Reconnaissance et essais. Mesure de la capacité d’adsorption de bleu de méthylène d’un sol
ou d’un matériau rocheux. Détermination de la valeur de bleu de méthylène d’un sol ou d’un matériau rocheux
par l’essai à la tache. Octobre 1998
NF P 94-078 - Sols : Reconnaissance et essais. Indice CBR après immersion. Indice CBR immédiat. Indice
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46 avenue
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