Guide Utilisation Dynafit
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Guide Utilisation Dynafit
Guide d’utilisation des fixations Dynafit – DYNAFIT en collaboration avec Jean René MINELLI, Guide de Haute Montagne
30/11/2018
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1 – CHAUSSAGE
o POUR MONTER
o POUR DESCENDRE
Mettre la talonnière en position descente, libérer les stop-skis et décoller les peaux de phoques.
Si les fixations ne sont pas équipées de stop-skis, veiller à ce que les skis ne glissent dans la pente. Pour se
faire, placer les skis à l’envers, semelle vers le ciel.
Choisir un endroit le plus plat possible.
Faire une petite plateforme ; avec stop-skis, y placer les skis parallèles, perpendiculairement à la pente.
Sans stop-skis, garder le ski amont à la main (appui au sol avec le talon du ski), établir la jonction ski
aval/chaussure avec le leash, ce ski étant placé sur la plateforme (dans cette étape avec leash, le risque
que le ski glisse dans la pente est important).
Toujours commencer par le ski aval, cela facilitera le chaussage du deuxième ski (amont).
Enlever soigneusement la neige de la semelle de la chaussure ainsi que sur les inserts.
Présenter la chaussure avec un angle de 30° sans faire de pointes, les inserts en face des pointeaux.
Appuyer pour refermer la mâchoire (pointeaux) sur les inserts de la chaussure, il faut entendre un « clac ».
Avant de commencer la descente, vérifier que la mâchoire est bien en place. En cas de doute, répéter le
chaussage plusieurs fois.
Pour chausser : jambe tendue, mettre tout son poids sur la talonnière, en se penchant en arrière si
nécessaire.
Ca chausse à tous les coups, et ça évite de perdre son ski (claquer vigoureusement pour chausser présente
un risque).
Chausser le ski amont en suivant la même méthode.
Commencer la descente.
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o QUESTIONS FREQUEMMENT POSEES (FAQ)
R1 : Votre revendeur doit vous demander votre poids et votre niveau de ski. Cela détermine la valeur DIN
des déclenchements (chute avant et latérale).
R2 : Il existe 2 types de fixations, les fixations normées TÜV et les fixations non normées TÜV. Avec une
fixation normée, la talonnière est montée sur un chariot avec un ressort permettant un recul de la
talonnière. Elle doit donc être réglée directement au contact du talon de la chaussure. Si la fixation n’est
pas normée TÜV, la talonnière est fixe sur le ski et le réglage doit laisser un espace entre le talon de la
chaussure et la talonnière. Cet espace permet d’absorber les compressions liées aux variations de terrain.
Cet espace est déterminé par le témoin de réglage livré avec la fixation.
R3 : Il peut arriver que le talon de la chaussure frotte la talonnière à la montée. Cela signifie que l’espace
déterminé en R2 n’est pas respecté. Cela peut également se produire si le ski est trop souple pour votre
gabarit.
R1 : Vérifier qu’il n’y a pas de neige ou de glace dans le mécanisme qui empêche de verrouiller la mâchoire.
Le nettoyer soigneusement sous les ressorts avec une lame souple ou avec une petite brosse.
R2 : Il se peut que le pied soit placé légèrement en oblique par rapport à l’axe du ski, dans ce cas, seulement
un pointeau sur deux se referme sur l’insert, recommencer l’action en alignant bien le pied dans l’axe du
ski.
R3 : Le pied est trop sur la pointe au moment de l’appui, mettre le pied plus à plat (30° par rapport au plan
du ski), cela permet d’utiliser les guides des inserts.
R1 : Si ma fixation est équipée de stop-skis, vérifier qu’ils ne sont pas encombrés de neige, cela empêche la
course complète du talon de la chaussure. Si c’est le cas nettoyer les stop-skis.
R2 : En cas de neige trop meuble, il est difficile d’obtenir une résistance mécanique suffisante pour chausser
la talonnière. Tasser la neige et recommencer l’opération. Se référer à la technique de chaussage jambe
tendue (voir plus haut).
R3 : Vérifier que les réglages de dureté de la talonnière soient conformes à l’échelle DIN. (Cf. FAQ 1)
R1 : Oui c’est impératif pour ne pas déchausser et risquer la chute ou la perte d’un ski. Toujours lever le
levier à l’avant de la fixation au maximum en montée.
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FAQ 05 : Dois-je verrouiller l’avant à la descente ?
R1 : Surtout pas car cela annule la possibilité de déchaussage en cas de nécessité (chute). Il est donc très
clairement déconseillé de skier verrouillé à la descente
R2 : On constate que certains skieurs experts prennent la décision de verrouiller leurs fixations en descente,
dans le cas d’une pratique engagée de haut niveau où il est indispensable de ne pas déchausser. Cette
option n’est en aucun cas préconisée par la marque, le skieur doit être conscient des conséquences et du
risque de blessure encouru lorsqu’il skie verrouillé.
R1 : Certaines neiges humides forment des bouchons de neige (bottage) qui modifient l’appui du talon, de
la chaussure et font parfois pivoter la talonnière. En cas de neige « bottante », nettoyer régulièrement la
talonnière ou mettre les cales de montée.
R2 : Certains modèles de fixations sont dotés d’un système « anti-retour », afin de prévenir ce désagrément.
R3 : Si la talonnière est passée en mode descente pendant la montée, penser à bien déchausser pour
pouvoir la repasser en mode montée.
FAQ 07 : Pourquoi je sens plusieurs crans lorsque je verrouille le levier avant de ma fixation en montée ?
R1 : En fonction de la marque de la chaussure, la course de la mâchoire peut varier, ce qui explique les
différents crans. Dans tous les cas, il faut verrouiller au maximum la mâchoire en tirant le levier vers le
haut.R2 : En aucun cas les différentes positions de cran signifient un degré de verrouillage. Il n’existe que 2
positions sur les fixations : montée (levier verrouillé au maximum vers le haut) ou descente (levier
déverrouillé).
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2 – DÉCHAUSSAGE
R1 : Un des réglages de dureté de la talonnière n’est pas bon (cf. FAQ 1).
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R4 : Mauvais montage du leash sur la butée qui empêche son bon fonctionnement. Par exemple, attention
à une tête d’alouette mal placée.
R1 : J’ai oublié de verrouiller la butée. Bien penser à tirer le levier à l’avant de la fixation au maximum vers
le haut (Cf.01 chaussage).
R4 : Mauvais montage du leash sur la butée qui empêche son bon fonctionnement. Par exemple, attention
à une tête d’alouette mal placée.
R5 : Si aucune des raisons ci-dessus, alors il est sans doute temps de renouveler vos chaussures, les inserts
sont morts.
R1 : Oui, c’est la technique utilisée en compétition. Très rapide, elle demande maitrise et souplesse. Cela
implique qu’il faut être capable d’enlever les peaux de phoque sans déchausser.
R1 : Non.
Lorsque l’on évolue sur un domaine skiable sécurisé, un dispositif de freinage est obligatoire sur
les skis. Il en existe deux : les leashs et les stop-skis.
Dans la pratique du ski de randonnée, le système traditionnel des leashs permet de ne pas perdre
les skis en cas de chute, au chaussage et au déchaussage. C’est un accessoire de sécurité léger et
économique qui peut être remplacé par les stop-skis. Dans tous les cas, il est fortement recommandé
d’avoir un dispositif de freinage sur ses skis. Voici les aspects favorables et défavorables de l’utilisation des
deux systèmes en fonction de l’expérience des pratiquants et des différentes situations de terrain :
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TABLEAU COMPARATIF D’UTILISATION LEASHES STOP-SKIS
pour experts pour débutants, confirmés et experts
CHAUSSAGE * ***
DECHAUSSAGE * ***
CHUTE (choc du ski sur le skieur) * ***
CHUTE (perte du ski en neige profonde) *** **
EN CAS D’AVALANCHE * ***
STOCKAGE DES SKIS (entre deux actions) * ***
PORTAGE DES SKIS ** ***
Légendes du tableau
R1 : Lorsque l’on évolue sur un domaine skiable sécurisé, un dispositif de freinage est obligatoire sur les
skis. En montagne, perdre un ski engendre forcément une situation risquée.
FAQ 13 : En cas d’accident, puis-je être certain(e) que mon leash va céder ?
R1 : La valeur annoncée par le fabricant ne donne aucune indication concrète quant au fonctionnement
systématique du « fusible » en conditions réelles.
R2 : Un test laboratoire ne peut pas reproduire toute la complexité des multiples situations potentielles sur
le terrain. Il y a une norme ISO à ce sujet. Résistance statique 150kg, résistance dynamique 7,5kg chutant
de 1m de hauteur.
R3 : Le leash n’est pas conçu pour cela (il s’agit simplement d’un dispositif de freinage).
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FAQ 14 : Est-il bien de cumuler leash et stop-skis ?
R2 : Si pas d’emplacement prévu, faire une tête d’alouette sur un élément fermé de la butée de la fixation
à l’aide de l’anneau fourni avec le leash.
R1 : Il est conseillé de décrocher les leashs (montée et descente) en cas de situation avalancheuse, ce choix
peut entrainer la perte d’un ski dans certaines situations.
R1 : Dans le cas où vous avez une fixation de la gamme Rotation ou Radical 2, le stop-ski est doté d’un
dispositif autobloquant. Ne pas toucher au stop ski pour passer la talonnière en position montée. Le stop-
ski se verrouillera tout seul à la pression du talon lors du chaussage.
Les peaux de phoques ne doivent pas cacher les carres des skis une fois collées. Pour les mettre en
place il faut d’abord les accrocher aux talons des skis puis aux spatules avec le tendeur élastique (modèles
Dynafit). Sur la plupart des modèles Pomoca, l’action se fait dans l’autre sens : d’abord fixer la boucle de
la peau sur la spatule du ski puis fixer au talon à l’aide de l’attache rapide. Bien center la peau puis finir
l’action en la collant par pression et en la lissant dans le sens du poil. Pour l’enlever, la décoller en partant
de l’attache rapide (spatule ou talon selon modèle) puis la plier en deux en la collant colle contre colle. Ne
pas réutiliser le film de protection qui est livré avec les peaux, le jeter à la poubelle dès la première
utilisation.
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o QUESTIONS FREQUEMMENT POSEES (FAQ)
R1 : Il est primordial d’avoir des peaux exactement à la côte du ski, c’est ce qui garantit une adhérence
maximum sur la neige et tout particulièrement dans les traversées.
FAQ 20 : Faut-il placer un film lorsque l’on enlève les peaux ou les plier colle contre colle ?
R1 : Il n’est pas conseillé ni nécessaire d’intercaler un film pour plier la peau Dynafit ou Pomoca. En effet,
colle contre colle est la bonne solution, au dépliage (séparation) cela restructure la colle et garantit sa
bonne action mécanique ainsi que sa longévité.
R1 : Lorsque l’on progresse longtemps dans des neiges humides, les peaux peuvent à la longue s’humidifier,
ce qui favorise la formation de sabot de neige (phénomène se produisant plutôt au printemps). Un
traitement régulier au fart à froid (à frotter) est une bonne solution pour prévenir ce désagrément.
R1 : Ne pas faire sécher des peaux près d’une source de chaleur, cela altère les capacités de la colle.
Simplement les étendre à température ambiante dans un endroit sec. Stocker les peaux collées colle contre
colle dans un sac de protection à l’abri de l’humidité. Ne pas les rouler mais les plier en plusieurs segments
pour qu’elles rentrent dans leur sac de protection.
o CONTEXTE D’UTILISATION
On utilise les couteaux à la montée lorsque la neige est dure et que la trace marque mal. Cela permet
de stabiliser les skis en limitant les dérapages latéraux ainsi que les reculades. Ce sont des outils d’aide à
la progression et de confort, à n’utiliser en aucun cas sur la glace, car inefficaces. Il est primordial
d’anticiper la pose des couteaux en observant le terrain (pente, exposition) et la qualité de neige. En cas
de neige très dure ou de glace, utiliser les techniques de progression de l’alpinisme (piolet, crampons). Les
couteaux ne sont pas prévus pour marcher sur terrain non enneigé (risque de casse du matériel).
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o POSE DES COUTEAUX
Choisir le bon moment et le bon endroit pour mettre les couteaux. Il n’y a rien de plus délicat que de
mettre les couteaux en pleine pente. Mieux vaut les mettre trop tôt que trop tard ! Il est conseillé d’avoir
les couteaux accrochés avec un mousqueton à portée de main à la bretelle du sac. Cela permet de ne pas
avoir à ouvrir le sac pour les récupérer. Bien veiller à ce que les dents du couteau soient orientées vers
l’extérieur à la montée pour ne pas se blesser en cas de chute.
A la descente, bien ranger les couteaux dans le sac à dos. Déchausser le ski amont et par un mouvement
de translation, glisser la tringle du couteau dans la glissière en arrière de la buté avant prévue à cet effet.
Pendant l’opération, maintenir le couteau perpendiculaire au plan du ski, sans quoi le mouvement en
translation n’est pas possible. Ainsi placé il est librement mobilisable s’articulant de bas en haut.
Faire une conversion qui positionne alors le ski sans couteau comme ski amont et renouveler l’opération.
Il est conseillé de ne pas mettre les cales de montée lorsque l’on utilise les couteaux, car cela limite la
pénétration des couteaux dans la neige, donc leur efficacité. Il est alors important d’adapter l’angle de la
trace en rapport avec l’inclinaison de la pente.
FAQ 23 : Faut-il emporter systématiquement les couteaux dans les sorties de ski de randonnée ?
R1 : Oui car les couteaux font partie du matériel de sécurité et de progression indispensable. Il est
impossible d’affirmer à l’avance que les conditions de neige permettront de s’en passer.
R1 : Il est conseillé de mettre les couteaux dès que la neige durcie, et que la pente devient plus raide.
R2 : Ils permettent d’augmenter la sécurité de progression en cas de traversée et/ou conversions exposées
(rochers, barres rocheuses, arbres, séracs, crevasses).
R3 : Ils peuvent également être utilisés, sur une trace raide et profonde (pas forcément exposée) où la
neige durcie ne facilite pas l’accroche des peaux. Ils apportent alors confort, efficacité et fluidité.
R1 : D’une façon générale, oui. Mais sur une partie plate en se mettant à genou (ce qui a pour effet de
placer la semelle des chaussures perpendiculaire aux skis) il est possible d’enlever ou de mettre les couteaux
en les plaçant ou les saisissants derrière les chaussures, ce qui demande une certaine souplesse.
R2 : Une bonne solution consiste à se mettre mutuellement les couteaux, cela est plus rapide et évite trop
de manipulations, c’est aussi valable pour les enlever. De plus, cela permet de ne pas avoir à déchausser
les skis en terrain glacier.
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FAQ 26 : N’est-il pas plus simple de mettre systématiquement les couteaux ?
R1 : Non, car les couteaux freinent de toute façon la marche et limitent le glissement du ski sur la neige. La
progression à la montée est également de la glisse.
FAQ 27 : Est-il important d’avoir des couteaux ajustés à la cote des patins des skis ?
R1 : Oui cela est très important, car des couteaux trop larges entravent la marche à ski et le risque de
marcher sur l’autre ski est alors important. Une taille de couteaux non adaptée annule l’efficacité de
l’accessoire.
o CONTEXTE D’UTILISATION
Les cales de montée facilitent les efforts à la montée. Elles permettent de garder le pied à plat, quelle
que soit l’inclinaison de la pente. L’utilisation des cales de montée n’est pas adaptée sur terrain plat et
dans les légères redescentes. Il est donc important de les utiliser de manière adaptée (variation de la
hauteur) en fonction des pentes parcourues. Plus la pente est raide, plus les cales sont hautes!
o CONTEXTE D’UTILISATION
Généralement elles sont manipulables à l’aide des bâtons, ou dans certaines situations à la main.
R1 : Non, ces accessoires sont à régler en fonction de l’inclinaison des pentes remontées.
FAQ 29 : Dans les traversées raides peut-on mettre une seule cale de montée à l’aval ?
R1 : Oui, en cas de longue traversée dans le même sens cette technique génère du confort et de l’efficacité.
R1 : Les cales de monté doivent être baissées si l’on souhaite profiter au maximum de l’action mécanique
des couteaux (pénétration maximum dans la neige dure). Cale haute à prohiber avec les couteaux, risque
élevé de chute.
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FAQ 31 : Faut-il mettre les cales de montée lorsque l’on fait la trace en neige profonde ?
R1 : Oui, cela permet de faire ressortir plus facilement la spatule du ski, en appuyant avec le talon de la
chaussure sur la cale de montée (limitation physique de l’action). Attention néanmoins à ne pas tracer trop
raide.
R1 : Non, tant que la chaussure est adaptée : l’utilisation des cales nécessite des chaussures avec un large
débattement.
R2 : Un plus large débattement de la chaussure rendra la progression plus agréable à la montée, surtout
quand la fixation n’a pas de « cale zero » / position à plat.
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