Eies Site de Decharges Dechet
Eies Site de Decharges Dechet
Eies Site de Decharges Dechet
ISBN 978-90-421-4053-0
BURUNDI
12 décembre 2014
Contenu
1. CONTEXTE ................................................................................. 3
1.1 Demande du MEEATU et implication de la CNEE ......................................... 3
1.2 Groupe de travail et mission d’examen ...................................................... 4
1.3 Approche adoptée ..................................................................................... 4
1.4 Conflits d’intérêt ....................................................................................... 5
2. EXAMEN DE L’EIES....................................................................... 5
2.1 Points principaux sur le respect de la procédure ........................................ 5
2.2 Points principaux sur le fond ..................................................................... 5
Annexes
-1-
Points principaux de l’Avis
La CNEE est d’opinion de le rapport d’EIES et l’information connexe est bien structuré et li-
sible. Information est présenté en langage compréhensible et accessible. Le rapport d’EIES
suit bien les étapes méthodiques prescrites par les TdR types du MEEATU. L’EIES justifie de
façon crédible l’utilité et la nécessité du projet et décrit convenablement ses effets positifs.
La documentation connexe sur le projet apporte beaucoup d’information technique.
La CNEE constate néanmoins que l’EIES et sa documentation connexe présente des défauts
essentiaux et est d’opinion que dans sa forme actuelle ne pourra pas servir de base pour
l’octroi du permis environnemental pour le projet proposé. Les défauts principaux se résu-
ment comme suit :
La CNEE recommande d’adresser dans l’EIES final les points relevés dans cet avis.
-2-
1. Contexte
Le présent avis concerne le projet Clean and Waste Free Bujumbura. Ce projet est initié par
MEEATU. Son exécution sera confié aux Services Techniques Municipaux de la Ville de
Bujumbura (SETEMU) et son financement est couvert pour 80% par le programme d’appui
Néerlandais appelé (ORIO). Le Projet vise à mettre en œuvre (de faire fonctionner) uns
système de collecte, de recyclage, de compostage et de dépôt des ordures sauvages et des
ordures ménagères, industriels et sanitaires couramment produits à Bujumbura. Le projet
d’appui au SETEMU a une durée de vie de 10 ans mais aspire mettre en place un système
fonctionnel qui continue à fonctionner après projet.
-3-
1.2 Groupe de travail et mission d’examen
Le présent avis a été élaboré par un groupe de travail d’experts de le CNEE. Cette groupe
représente la CNEE et inclue des expertises dans les domaines suivantes : Étude d’Impact
Environnementale et Social, Gestion de d’Ordures Ménagères et Industriels y inclus
compostage et recyclage, Réalisation et Gestion de Décharges d’ordures et participation
publique. Annexe 3 spécifie la composition du groupe de travail.
Pour s’informer de la situation par rapport au projet à Bujumbura, le groupe de travail a visité
les lieux du 19 au 24 Octobre 2014. Durant cette période le groupe de travail a travaillé en
contact étroit avec l’équipe d’examen de l’EIES que MEEATU a mis en place et dont la compo-
sition est spécifié en Annexe 3. Les deux équipes ont visité les sites des 4 emplacements
proposés pour abriter les stations de transfert et le site proposé pour la construction de la
décharge.
Le groupe de travail combiné s’est entretenu avec le promoteur du projet (SETEMU) et avec un
bon nombre des parties affectés et intéressées, parmi lesquels les fouilleurs de l’ancienne
décharge (Mubone), les exploitants de la Carrière de Muzinda, les collecteurs actuels de dé-
chets et des voisins de différents sites ou des infrastructures sont prévues d’être réalisées. Le
programme de la visite est disponible en annexe 4.
La CNEE tient à déclarer que de par cet avis elle n’exprime aucune opinion sur la faisabilité,
opportunité ou acceptabilité du projet Clean and Waste Free Bujumbura. L’objectif de son
l’avis sur la qualité de l’EIES est de garantir que toute information environnementale et so-
ciale essentielle est disponible á l’avance pour pouvoir prendre une décision saine et balan-
cée sur l’octroi du certificat de conformité à travers un processus inclusive et transparente.
Pour faciliter un éventuel découlement ininterrompu de la prise décision par qui le doit, la
CNEE a ensuite fait un examen tout en considérant le document provisoire de projet comme
partie intégrante de l’EIES (voir chapitre 3).
-4-
La CNEE a constaté que pour cette EIES il n’y a pas de Termes de Reference qui ont été ap-
prouvées par le MEEATU (voir paragraphe 2.1). Comme cadre d’examen de l’EIES, la CNEE a
donc utilisé les TdR-types (TDR généraux) du MEEATU. Pour faciliter une conformation aux
exigences des bailleurs du projet, la CNEE fait également référence à quelques-uns des
Critères de Performance pertinentes de la CFI.
2. Examen de l’EIES
Les points principaux sur lequel les informations manquent ou sont insuffisants :
• le niveau de détail de la description du projet
• la liste des impacts prévus (incomplète) et le jugement (non-justifié) de leur impor-
tance (phase d’occurrence, distribution spatiale, personnes affectés)
• le Plan de Gestion Environnementale et Sociale (forme tabulaire, incomplète, manque
justification de l’efficacité des mesures proposées, information sur couverture finan-
cière)
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Recommandation: La CNEE recommande de compléter l’EIES sur la base de la liste détaillée
d’examen.
La CNEE observe qu’il existe beaucoup d’information pertinent sur le projet qui n’est pas
disponible dans l’EIES. La CNEE recommande d’utiliser cet information pour compléter l’EIES.
La CNEE constate néanmoins que l’EIES et sa documentation connexe présente des défauts
essentiaux et est d’opinion que dans sa forme actuelle ne pourra pas servir de base pour
l’octroi du permis environnemental pour le projet proposé en totalité. Les défauts se
résument comme suit.
Le météo local et notamment la direction et la périodicité des vents déterminent les courbes
de dispersion des nuisances. La CNEE n’a pas pu trouver de l’information sur les vents. Les
données statistiques sur le climat et la météorologie pour la région Bujumbura peuvent aider
á prévoir en quel situation quels secteurs des voisinages des sites de transfert, de la dé-
charge et des routes principales de transport pourraient être affectées le plus par les odeurs,
les poussières et les bruits. Cette information constituera un complément très utile aux ana-
lyses de perception de nuisances dans l’EIES actuelle et permettra d’analyser la dispersion
des nuisances autour des sites et au long des routes de transport. Une analyse fondée sur ces
données climatiques donnerait une base firme aux plans d’aménagement (voir 2.1.3.3) des
sites et au plan de gestion environnementale souciant mitiger soit minimaliser les nuisances
pour la population avoisinante pendant la construction et la phase opérationnelle
(voir 2.1.4.4).
Recommandation: Présenter une description du climat et un tableau avec les données météo
locales pertinentes, incluant une rose a vent. Cela permettra de faire une analyse évaluation
consécutive des impacts potentiels des émissions autour des sites et facilitera un affinement
de l’aménagement des sites et une meilleure considération des mesures d’atténuation á
prendre.
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3.1.2 Phase sélection des sites
La lecture de l’EIES et des vérifications sur le terrain montrent qu’il n’y a pas encore eu des
réunions d’information et de recueils des inquiétudes dans les quartiers avoisinants des in-
frastructures principaux du projet. Les rencontres avec certains représentants des popula-
tions locales qui ont eu lieu dans un hôtel en ville ne semblent pas être effectives pour
informer ce publique en large, recueillir ses inquiétudes et obtenir son aval préalable
(commitment) pour le projet.
Recommandation: Assurer que les alentours (les voisins) des stations de transfert et de la dé-
charge final et les riverains des routes principales de transport sont pleinement et librement
informé á l’avance sur le projet et ses effets potentiels et que leurs inquiétudes sont
documentées dans l’EIES et adressées dans le Plan de Gestion Environnementale et Sociale.
La sélection du site préféré pour la décharge semble être effectuée principalement en vue de
l’état foncier -étant propriété domaniale-, capacité suffisante pour10 ans de dépôt et
distance raisonnable de Bujumbura et moins sur base de critères d’aptitude physique et
écologique (comme géologie, hydrologie, géotechnique ou paysage et biodiversité). Donc,
l’EIES doit fournir les informations et résultats de recherches dans ces domaines pour dé-
montrer de façon crédible que le choix du site et la conception et le dessin de la décharge sur
la colline de Muzinda sont fiable et robuste et que les risques et impacts liées à ce site peu-
vent être atténués soit compensés.
La CNEE constate que dans le domaine de l’aptitude physique du site il manque encore des
données cruciales dans les documents disponibles. Au niveau hydrologie et nappe d’eaux
l’EIES déclare que des forages profonds et échantillonnages sont trop compliqués et cou-
teuses. Bien que des telles recherches soient annoncées dans les documents, une décision de
pas les faire peut être justifiable. Mais faute de résultats de recherches, il n’est pas accep-
table que les documents ne présentent pas une d’évaluation d’expert concernant l’hydrologie
actuelle, le drainage superficiel et sous-terrain et les risques d’érosion sur cette pente de
colline. Plus grave encore est que les résultats des recherches géologiques et géotechniques
des lieux de la décharge, annoncée dans les documents, ne sont pas présentés dans l’EIES.
Pour créer une décharge incluant un compartiment pour déchets dangereux en forte pente de
colline et carrière (fait encore plus raide par excavation en travaux de construction) en
amont d’un village rural on veut être absolument sûr que la colline reste stable dans l’avenir.
Il faut des épreuves géotechniques confirmant que le site proposé de la décharge reste sain
et stable dans toutes les conditions, quoique celles concernent des orages, des tremblements
de terre ou des situations de glissements de terre. Tout risque de contamination avec
déchets dangereux des zones résidentielles en aval de la décharge doit être éliminée.
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Recommandation : Inclure une analyse qualitative dans l’EIES avec une expertise crédible et
de haute qualité sur la situation hydrologique et futur aménagement pour la gestion des eaux
sur la colline de Muzinda en accommodant la décharge. Effectuer les recherches géologiques
et géotechniques annoncées afin d’affirmer en expertise que la stabilité et sécurité
géotechnique de la future décharge en pente de colline (risque de cisaillement, résistance à la
pénétration, capacité de charge, risque d’érosion, saturation en eau etc.) est hors doute, ou,
en cas de risque d’instabilité, indiquer quel mesures ou adaptations dans le dessin sont
nécessaire pour garantir l’intégrité permanent de la décharge.
La CNEE n’a pas pu trouver dans la documentation disponible une justification chiffrée et in-
tégrée de la capacité de la décharge. Pertinents pour ces calculs sont pas seulement les
indications et estimations des quantités de déchets non-recyclables à décharger a Muzinda,
mais aussi leur nature et comportement en dépôt envisagé (in situ) . Confrontation de ces
calculs avec les mesures en longueur, profondeur et hauteur finale (provenant des dessins
Autocad provisoires) devrait confirmer la capacité prévue de la décharge projetée.
Ces calculs devraient être présentés de façon transparente et compréhensible pour tous les
parties concernées afin que ces parties puissent évaluer la suffisance de la capacité du projet
de décharge et la proportionnalité des impacts prévus
Recommandation : Incorporer une chapitre bien illustrée, justifiée et décisive avec tous les
données nécessaires en ligne du temps, les mesures et hypothèses non ambigües
démontrant que le site de Muzinda peut accommoder tout le résidu (après recyclage et
compostage) pendant au moins 10 ans d’opération.
Pour bien informer les parties prenantes des impacts en phase de construction il est éclairant
de présenter l’échelonnement du projet dans le temps. Par exemple les impacts du remblai
du site de Buterere et éventuellement d’autres sites ne furent pas indiqués dans le tableau
d’impacts bien que la quantité de matériaux de remblai nécessaire pour la mise au niveau
d’un terrain de 4 à 10 hectares est considérable et occasionne une quantité de mouvements
de transport importante. Ca provoque des impacts signifiants environnementaux et sociaux
(accidents) dont la magnitude et la localisation dépend de la provenance des matériaux, le
transport nécessaire, le matériel utilisé (M3/tonnages) et tracés et routes utilisés. Le niveau
des impacts, - nuisances pertinents et enjeux de sécurité – dépend des périodes et
fréquences des mouvements de transport. Pour le moment ces activités, y inclus le processus
de construction du corps de décharge en colline, sont sous-exposés, de même pour leurs
impacts et logiquement leur mitigation.
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Recommandation : Communiquer dans l’EIES de façon qualitative et quantitative clairement
tous les opérations majeures sur les sites en phase de construction y compris l’évaluation de
leurs impacts environnementaux et sociaux et les mesures d’atténuation (inclues dans le Plan
de Gestion Environnementale et Sociale).
L’EIES présente des plan d’aménagement des sites (voir dessins Autocad) mais ne justifie pas
les aménagements proposées à la lumière des circonstances locaux existantes et une mini-
malisation des impacts (nuisances et risques) pour les riverains. L’EIES indique que, de façon
permanente, il y aura du transport va et vient et des machines fonctionneront sur les terrains
transfert et sur la décharge. Pourtant l’EIES omet d’identifier les parties affectées par les
nuisances et risques et le niveau de leur exposition. L’EIES reconnait qu’il y aura des nui-
sances et propose de planter des arbres. La CNEE doute de l’efficacité de ce mesure
générique d’atténuation plutôt psychologique que factuel (voir aussi 2.1.4.4.). Une évaluation
en modélisation conceptuel pourrait indiquer les zones d’affectation sonore et d’immissions
aériennes, la sensitivité pertinente de la zone et une estimation de nombre de ménages
affectées selon le gravité de leurs nuisances.
L’EIES identifie correctement le fait que les fouilleurs de Mubone perdront leur emploi à cause
du projet. Verbalement, le SETEMU indique à la CNEE qu’il veut garder les fouilleurs comme
experts de triage dans les sites de transferts. La CNEE se demande s’ils seront effectivement
embauchés aux stations de transfert, et si oui, comment (entrepreneurs privés autorisés de
travailler sur les stations, salariés ?).
Dans l’EIES il manque un plan élaboré de compensation pour ces fouilleurs. Désormais l’EIES
indique qu’on a réservé un budget pour supporter les fouilleurs de Mubone mais il n’est pas
clair qu’est on a prévu pour le groupe. Par conséquence, l’EIES ne justifie pas la suffisance
du budget proposé. Aussi, la CNEE n’a pas pu obtenir des informations si la disponibilité
concrète de fonds pour exécuter le PGES (y inclus la compensation des Fouilleurs de Mubone)
est garantie et quels sont les options de repli si la garantie manque.
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Recommandation: La CNEE recommande d’inclure dans l’EIES (PGES) un plan concret pour les
fouilleurs qu’indique comment le projet à prévu les rôles des fouilleurs pendant le projet. Le
plan pourra inclure :
- comment les fouilleurs participeront dans la définition du plan ;
- les rôles prévus pour les fouilleurs dans les stations de transfert (comme indépendants ou
dépendant) ;
- calendrier qu’indique quand les fouilleurs quitteront Mubone et commencent le triage dans
les stations de transfert ;
- le budget et sa couverture.
La CNEE observe que la description du système de gestion des déchets dans l’EIES devrait
recevoir plus d’attention (p.e. les rôles des acteurs autres que le SETEU dans le système) de
manière qu’elle devra permettre de juger la robustesse du système, notamment la mesure
dans laquelle le système réalisera ses effets positifs préconisés en préviendra ses effets
négatifs potentiels, tout en continuant son fonctionnement après le projet (quand le système
doit s’autofinancer).
Le système de compostage prévu est très basal. Il n’est pas réaliste d’assumer pouvoir réali-
ser la concentration du NPK dans le compost comme indiqué dans l’annexe 014 Intrinsic
Value of Compost. Le teneur en NPK qu’on réalisera aura plutôt un ratio de 1.1.1. Cela im-
plique que les prévisions de recettes pour le compost ne sont pas correctes non plus et trop
élevées.
Il est important de se réaliser que le compost ne remplacera pas l’engrais chimique. Il peut
améliorer la condition de sol, mais son apport en éléments N/P/K n’est pas du tout au même
niveau que celui des engrais chimiques.
Un marché pour le compost n’a pas été élaboré dans l’EIES et n’est pas évident. La CNEE
doute que le projet trouvera des entrepreneurs qui sont intéressées à faire le compostage
sans connaitre sa valeur monétaire et sans avoir la certitude de trouver des clients.
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3.1.5 Phase de désaffectation
Vue le fait que la décision de MEEATU concerne toute la durée de vie du système de gestion
de déchets dans tous ses éléments, l’EIES devrait inclure un plan de désaffectation et aména-
gement final pour la décharge de Muzinda. La CNEE n’a pas pu trouver ce plan de finition de
la décharge avec dispositif d’intégration paysagère. Également il manque un plan de suivi
environnemental post-clôture et une couverture financière garantie de ces deux plans.
Recommandation: Présenter dans l’EIES un plan fiable avec dispositif de finition de la dé-
charge de Muzinda pour sa phase de désaffectation, tout en décrivant l’impact environne-
mental et social de la décharge dans sa phase désaffectée. Ce plan devrait aussi inclure le
suivi post-clôture, le monitoring et les mesures à prendre contre des impacts environne-
mentaux non prévues, le cas échéant, y compris la couverture financière firme de ces
démarches dans le budget du projet intégral.
3.2 Généralités
Les scores et notifications du présent chapitre 7.5 semblent être assez subjectifs de nature et
résultent en un résumé malpropre au lieu de présenter un processus d’évaluation justifiable.
Du point de vue méthodologie la, CNEE recommande de introduire au début de l’EIES finale
un cadre d’appréciation clair et compréhensive afin de systématiquement et objectivement
présenter et justifier l’évaluation des impacts et leur importance (scores). De cette façon les
résultats de l’évaluation seront plus compréhensibles et convaincants pour le publique en
large et pour les décideurs.
La CNEE recommande de transférer à l’EIES les plans, visualisations et images essentiels qui
se trouvent dans le document de Projet ORIO et ses annexes.
La CNEE constate qu’un effet du projet de réaliser un Clean and Waste Free Bujumbura est
l’abandon progressif de la décharge de Mubone. Dans la documentation disponible le devenir
de la décharge de Mubone reste flou, bien qu’elle constitue une source de pollution et de
nuisances. L’EIES n’élabore pas un plan de clôture, finition et postcure pour Mubone.
Recommandation: La CNEE recommande que l’EIES inclut l’impact des plans concrets pour le
devenir de Mubone.
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ANNEXES
(annexes 1 - 6)
ANNEXE 1
1. Résumé non-technique
• Le résumé non technique est trop positif. Suivant le résumé tous les effets négatifs
peuvent être mitigées. Les examinateurs en doutent.
• Le résumé est le seul endroit où l’EIES mentionne perte de moyens de subsistance
fouilleurs.
• Le résumé ne mentionne pas les risques du projet proposé.
• Le résumé devrait faire mention du PGES.
• Le résumé ne mentionne pas la nécessité de projet.
Impacts généraux
• Au lieu de parler de création d’emploi, l’EIES devrait plutôt parler de création de revenus
et donner les chiffres.
• Le constat que compost va remplacer l’engrais chimique est faux (document référé dans
les annexes du document de projet).
• Augmentation de déchets tombé sur la rue des camions, charrettes etc. est un impact qui
n’est pas identifié dans l’EIES.
Impacts négatifs
• De nouveau, les impacts sont décrit comme risques.
• En général, l’occurrence tous les impacts dans la phase d’exploitation de la décharge est
liée à la qualité de son exploitation. La gestion de la décharge mérite beaucoup
d’attention dans l’EIES.
• L’EIES manque une étude sur les dangers d’érosion et de chute de pierres de la colline et
sur la stabilité de la pente.
• La description de l’Impact des bâtiments est superflue.
Décharge :
• Les examinateurs, contraire à ce que constate l’EIES, pensent que les nuisances générés à
la décharge ne sera pas insignifiant du tout. Ils proposent comme mesure complémentaire
d’atténuation de respecter aussi ici les heures de travail.
• Couverture des déchets: remplacer dans le tableau le mot ‘régulière’ par le mot
‘journalière’.
• Risque de contamination : Rendre imperméable le sol est prévu dans le plan
d’aménagement de la décharge. Ce n’est pas une mesure d’atténuation.
• Par rapport au risque d’accidents de circulation : les examinateurs proposent d’exploiter
l’option créer une route séparée pour les cyclistes et piétons au niveau de la RN9.
Spécifique :
• Par rapport au plan de formation prévu : les examinateurs observent qu’en vue des
changements de personnel et de contrats de collecte probablement fréquentes, ils
pensent qu’il sera prudent de prévoir une formation continue. Ils suggèrent d’Inclure
comme responsable le Ministère de Santé.
• Référant ligne 3 du tableau: c’est la première fois que l’EIES mentionne une incinérateur.
La dernière version du document de projet fait une proposition y référant. Les
examinateurs se demandent si ceci est une proposition réaliste, parce qu’il y a des
incinérateurs neufs qu’on utilise pas à cause du prix du diesel (couts d’exploitation
inabordable). En plus, il est recommandable que le promoteur du projet implique le
ministère de Santé dans la planification.
• Référant ligne 4 : Le programme pour les fouilleurs doit être transcrit en plan concret car
faisant partie intégrale du PGES.
10. TdR
• Les examinateurs observent que :
o les TdR font défaut dans l EIES ;
o les TdR n’ont pas été approuvé par le MEEATU.
Activité proposée : Le projet proposé se nomme ‘Clean and Waste Free Bujumbura’ et est initié par
le Ministère de l’Environnement, de l’Eau, de l’Aménagement du Territoire et de l’Urbanisme
MEEATU. Son exécution sera confié aux Services Techniques Municipaux de la Ville de Bujumbura
(SETEMU). Le Projet vise à mettre en œuvre un système de collecte, de recyclage, de compostage
et de dépôt des ordures sauvages et des ordures ménagères, industriels et sanitaires couramment
produits à Bujumbura. Le projet d’appui au SETEMU a une durée de vie de 10 ans mais aspire
mettre en place un système fonctionnel qui continue à fonctionner après projet.
En termes d’infrastructures à mettre en place, le projet vise établir 3 stations de transfert, munies
de systèmes de triage, recyclage, compostage et transfert des fractions reste. Ces stations seront
situés de façon stratégique dans des divers quartiers de Bujumbura (Buterere, Mpimba et
Nyabaranda). Une site appelée Ntahangwa est tenue en réserve pour future développement d’un
station de transfert soit d’autres activités de valorisation des déchets. En plus, le projet vise établir
une nouvelle décharge (contrôlée) avec une capacité suffisante pour servir Bujumbura de dépôt
d’ordures pour au moins10 ans, appliquant le système de gestion des ordures proposée par le
projet.
Muzinda
Mubone
Buterere
Ntahangwa
Mpimba
Nyabaranda
1. Etude d’Impact Environnemental et Social du Projet ‘Clean and Waste Free Bujumbura’
2. Pré-sélection d’une décharge CaWFB 2013
3. Rapport Final version provisoire CaWFB
4. Annexes au Rapport Final version provisoire CaWFB : Annexes 8; 10; 12 - 16; 18; 19 - 30;
32 – 40; 43; 44.
5. Dessins Autocad pour Butterere, Muzinda, Mpinda (topographie et plan d’aménagement)
et plan de bâtiment et détail d’Ouvrages