Nombres Complexes 1 Resume de Cours 1 7
Nombres Complexes 1 Resume de Cours 1 7
Nombres Complexes 1 Resume de Cours 1 7
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1L’ensemble des nombres complexes
L’équation x = −1 n’admet pas de solutions dans R. On imagine qu’il existe un nombre imaginaire noté
2
Soient z, z 0 ∈ C :
z = z 0 ⇐⇒ Re(z) = Re(z 0 ) et Im(z) = Im(z 0 )
z ∈ R ⇐⇒ Im(z) = 0 z ∈ iR ⇐⇒ Re(z) = 0
La représentation graphique d’un nombre complexe :
Le plan (P )(appelé après le plan complexe) minue d’un repère orthonormé directe (O, →−u ,→
−v ).
? Tout point M (a, b) du plan (P ) est une image d’un unique nombre complexe z = a + ib, on écrit M (z).
De plus z s’appelle l’affixe de M et on écrit z = af f (M ).
? Tout vecteur →
−w (a, b) du plan (P ) est une image d’un unique nombre complexe z = a + ib, on écrit →
−
w (z).
→
− →
−
De plus z s’appelle l’affixe de w et on écrit z = af f ( w ).
M (z)
b • b
→
−
w (z)
→
−
v →
−
v
→
−
u a →
−
u a
Conséquences :
? Les nombres réels sont les affixes des points de l’axe des abscisses appelé l’axe réel.
? Les nombres imaginaires pures sont les affixes des points de l’axe des ordonnés appelé l’axe imaginaire.
Proposition :
→
−
Soient A(zA ), B(zB ), →
−
w (z−
→ → ) et α ∈ R. On a :
w ), t (z−
t
−→ →
− →
−
af f (AB) = zB − zA ; af f (→
−
w + t ) = af f (→
−
w ) + af f ( t ) ; af f (α→
−
w ) = α.af f (→
−
w)
Proposition :
Soient A(zA ), B(zB ), C(zC ) et I(zI ) telle que I est le milieu de [AB]. On a :
zA + zB zB − zA
? zI = ? Si A, B et C sont distincts, alors : A, B et C sont rectilignes ⇔ ∈R
&
2 zC − zA %
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2 Conjugué d’un nombre complexe - module d’un nombre complexe
Définition :
Soit z = a + ib un nombre complexe tel que a, b ∈ R. Le conjugué de z est le nombre complexe z = a − ib.
Proposition :
Soient z, z 0 ∈ C et n ∈ N∗ , on a :
n n n n
?z+ =z+ et en général : zk = zk . =z et en général : zk = zk .
X X Y Y
z0 z0 ?z z0 z0
+
k=1 k=1 k=1 k=1
1 1 z z
? Si z 6= 0, alors
0
= 0 et = . ? (z n ) = z n .
z0 z z0 z0
Conséquences :
Soit z ∈ C, on a :
z + z = 2Re(z) ; z − z = 2iIm(z) ; z=z ; z=0⇔z=0
; z∈R⇔z=z ; z ∈ iR ⇔ z = −z ;
Définition :
Le plan complexe minue d’un repère orthonormé directe (O, → −u ,→
−v ).
Soit M (z) un point du plan complexe tel que z = a + ib et a, b ∈ R. √
Le module du nombre complexe z est la distance OM sera noté |z| et on a : OM = |z| = a2 + b2 .
Proposition :
Soient z, z 0 ∈ C et n ∈ N∗ , on a :
n n
? |z z | = |z| |z | et en général :
0 0
zk =
Y Y
|zk |.
+
k=1 k=1
1 1 z |z|
? Si z 0 6= 0, alors = et = . ? |z n | = |z|n . ? |z + z 0 | 6 |z| + |z 0 |.
z0 |z 0 | z0 |z 0 |
Conséquences :
⇒
? zz = |z|2 ? |z| = | − z| = |z| ? |z| = 0 ⇔ z = 0 ? z = z0 |z| = |z 0 |.
:
? Soient A(zA ) et B(zB ) du plan complexe, on a : AB = |zB − zA |.
& %
' $
3 L’argument et la forme trigonomètrique d’un nombre complexe
Définition :
Soit M (z) dans le plan complexe, minue d’un repère orthonormé directe (O, →
−
u ,→
−
v ), tel que z 6= 0.
−−→
On appelle argument de z qu’on note arg(z) toute mesure de l’angle orientée (→−
u , OM ) en radian et on
\
−−→
écrit arg(z) ≡ (→
−
u , OM )[2π].
Remarque :
0 est le seul nombre complexe qui n’a pas d’argument.
Proposition :
Soient z, z 0 ∈ C∗ et n ∈ N∗ , on a :
n n
!
? arg(zz ) ≡ arg(z) + arg(z )[2π] et en général : arg
0 0
zk = arg(zk ).
Y X
k=1 k=1
1 z
? arg 0 ≡ −arg(z )[2π] 0
? arg 0 ≡ arg(z) − arg(z 0 )[2π] ? arg (z n ) ≡ n arg(z)[2π]
&z z %
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Proposition :
Soient A(a), B(b), C(c) et D(d) des points du plan complexe C 6= D on a :
−→
? Si A 6= B on a : (→
−
u , AB) ≡ arg(b − a)[2π].
−→ −→ c−a
? Si A 6= B et A 6= C on a : (AB, AC) ≡ arg [2π].
b−a !
−→ −−→ d−c
? Si A 6= B et C 6= D on a : (AB, CD) ≡ arg [2π].
b−a
Remarques :
? (∀z ∈ R∗+ ) : arg(z) ≡ 0[2π]. ? (∀z ∈ R∗− ) : arg(z) ≡ π[2π].
π π
? (∀z ∈ iR∗+ ) : arg(z) ≡ [2π]. ? (∀z ∈ iR∗− ) : arg(z) ≡ − [2π].
2 2
Proposition :
√
Tout nombre complexe non nul z = a+ib s’écrit sous la forme z = r[cos(α)+i sin(α)] où r = |z| = a2 + b2 ,
a b
cos(α) = et sin(α) = .
r r
Définition :
L’écriture z = r[cos(α) + i sin(α)] s’appelle la forme trigonomètrique du nombre complexe z et on note
z = [r, α].
(ie. tout nombre complexe non nul est bien déterminé par son module et son argument )
Proposition :
z0 r
La formule de Moivre
Pour tout couple (n, α) ∈ N R on a : (cos(α) + i sin(α))n = cos(nα) + i sin(nα) .
+
Remarque :
La formule de Moivre sert à calculer cos(nα) et sin(nα) en fonction de cos(α) et sin(α).
& %
' $
4 La notation exponentielle d’un nombre complexe non nul.
Définition :
? Pour tout α ∈ R on note par eiα le nombre complexe cos(α) + i sin(α) et on écrit cos(α) + i sin(α) = eiα .
? Pour tout nombre complexe non nul z, on appelle la notation exponentielle la notation reiα où z = [r, α]
et on écrit z = reiα .
Proposition :
Pour tous α, α0 ∈ R et n ∈ N, on a :
eiα
? eiα = e−iα ? (eiα )n = einα ? eiα eiα = ei(α+α ) 0 = e
0 0 i(α−α0 )
? iα
e
Proposition :
Tout nombre complexe non nul z = reiα tel que r > 0, admet n racines n-ièmes qui sont :
√
zk = rei( n + ) , k ∈ {0, 1, ..., n − 1}
α 2kπ
n n
Proposition :
n−1
!
i( α n )
La somme des racines n-ièmes d’un nombre complexe non nul est nulle. + 2kπ
=0
X
e n
k=0
Conséquences :
2 2
? Les racines 4-ièmes de l’unité sont 1, −1, i et −i.
Proposition :
1 + j + j2 = 0 ; j = j2 ; j 3 = (j)3 = 1 ; jj = 1
Proposition :
− w| = |z!− w|
0
ΩM 0= ΩM |z
une rotation de centre Ω(w) et d’angle θ (ΩM , −
−−
→ −→ z0 − w
ΩM 0 ) ≡ θ[2π] arg z − w ≡ θ[2π]
(M 6= Ω) ⇔ z 0 = eiθ (z − w) + w
& %