CH 2
CH 2
CH 2
Introduction :
Section 1 : Liquidité bancaire :
Depuis déférentes période des crises, La liquidité est toujours un sujet brûlant, Les principales
préoccupations des différents intermédiaires financiers. Ce dernier a fourni une liquidité
continue par le biais d'opérations de marché ou en augmentant les passifs courants à partir de
la conversion d'actifs illiquides. En effet, la crise a remis en cause la notion de liquidité, en
plus de la solvabilité, qui était une préoccupation des régulateurs pour saper la liquidité. Vous
trouverez ci-dessous les définitions des différents types de liquidités. Banque, sa source, ses
facteurs et ses déterminants.
1.Définition :
• En général, la liquidité peut être considérée d'un point de vue Monnaie, se référant à
l'économie mondiale. Elle est Généralement mesurée en agrégats monétaires plus ou
moins larges, Ou le rapport de cette valeur au PIB nominal.
• Cependant, la liquidité peut aussi faire référence à la liquidité d'un actif L'entreprise peut
être en mesure de rembourser ses dettes poursuivre ses activités.
• Enfin, le terme de liquidité peut représenter une caractéristique Les actifs, c'est-à-dire la
capacité du détenteur à vendre un actif Le montant de l'actif.
1
Selon Valla et al. (2006)1 1, la liquidité de financement « fait essentiellement référence au
cash et aux actifs susceptibles d’être convertis rapidement en numéraire et détenus à cet effet,
et qui est destinée à satisfaire les demandes de retraits de fonds à CT ». Nous pouvons la
définir aussi, d’après Drehmann et Nikolaou (2009), 2comme étant « une situation de
trésorerie où les banques sont capables de faire face à leurs obligations à temps. ».
Une définition plus large de la liquidité est la liquidité du marché Depuis la crise des
subprimes, elle est au centre des préoccupations concernant la stabilité financière.
Depuis Crockett (2008), « la liquidité de marché reflète la capacité d’une banque à honorer
ses engagements immédiats d’une manière qui lui permette d’ajuster son portefeuille (vendre
ou acheter des actifs financiers) et ses risques sans qu’il y ait une incidence notable sur les
prix. ». Autrement dit, la liquidité de marché équivaut à la liquidité que se procurent les
banques, suite à la liquidation de leurs actifs négociés sur le marché à un prix proche de celui
de son acquisition.
Les banques recherchent principalement des liquidités pour financer des activités telles que
les prêts. Pour ce faire, ils disposent de différentes sources de liquidité que l'on peut diviser en
deux catégories :
Trésorerie : Il s'agit d'actifs ou de devises détenus sous forme liquide, Utilisé pour les
retraits des clients bancaires. Ils représentent la première source de liquidité.
Les actifs quasi-échus : Ceux-ci correspondent aux actifs à échéance des banques tels
que :
Un portefeuille de crédits qui crée des liquidités en les collectant.
Produits du marché monétaire (des obligations, prêts interbancaires, etc.).
1
(1 Valla, N., Saes-Escorbiac, B et Tiest, M., 2006, « Bank liquidity and Financial Stability».)
2
Drehmann et Nikolaou (2009), Revue d'économie financière 2012/3 (N° 107), pages 315 à 332
2
Les actifs facilement liquidables :
Des titres qui se vendent rapidement sur le marché et ne subissent pas de pertes
inacceptables.
Titres faisant l'objet de l'activité de refinancement de BC, composés principalement de
titres publics, d'obligations d'entreprises et de dettes privées.
En plus des liquidités et des actifs quasi-liquidités, les banques s'efforcent de disposer de plus
de réserves de liquidités :
Collecte de dépôts : les efforts commerciaux de l'agence peuvent créer un très grand pool de
liquidités. C'est une source de liquidité très avantageuse car elle est disponible sur le marché
et collectée à faible coût.
Le recours aux marchés de capitaux : Les banques peuvent obtenir des liquidités en utilisant
les marchés des capitaux. Cependant, certains critères sont à considérer pour répondre à vos
besoins à un coût acceptable, tels que la taille de la banque, niveaux de Fond Propre et les
conditions de marché…)
Liquidité est vulnérable aux facteurs extrinsèques qui augmentent ou diminuent le montant de
liquidité dans une banque. En effet, la stabilité de la liquidité d'une banque peut être menacée
par les facteurs suivants :
Les sorties des flux de paiements du circuit bancaire vers le circuit du Trésor ou celui du
commerce parallèle.
3
Les facteurs de liquidité autonomes sont liés au comportement des parties non financières et
ne concernent que les transactions initiées par les clients. Ces facteurs peuvent être résumés
en trois opérations :
4
Réserves obligatoires (RO) : Il s'agit d'une obligation réglementaire dont le but est de
maintenir des dépôts en monnaie centrale dans des comptes ouverts dans les livres de la
Banque centrale.
En fait, BC oblige les banques à geler un certain pourcentage de liquidités sous forme de RO.
Par conséquent, ce dernier exerce une pression sur la liquidité du système bancaire. Par
conséquent, BC peut augmenter ou diminuer le taux de RO via son PM en tant qu'outil pour
manipuler la liquidité bancaire.
Mobilisation des créances : C'est un outil pour canaliser et contrôler la liquidité potentielle
dans les banques. Il donne aux banques la possibilité de constituer des liquidités après avoir
vendu des actifs à BC. En fait, la BC a des règles de mobilisation en distinguer :
Ces dernières années, les banques ont beaucoup mis l'accent sur la liquidité, qui est devenue
un thème central de la littérature économique et financière. Comme mentionné
précédemment, nous avons défini le concept de base de la liquidité et identifié sa source et ses
facteurs internes et externes. Ce qui suit traite de la relation existante entre la liquidité
bancaire et ses déterminants.
Des déterminants tels que la capitalisation bancaire, la spécialisation bancaire, les prêts non
performants, la taille de la banque, la croissance des prêts, les marges de courtage, le
rendement des actifs (ROA), etc.
5
Il détermine la structure de financement de la banque entre fonds propres et dette. La plupart
des économistes s'accordent à dire que la capitalisation des banques a un effet positif sur la
liquidité. Vodovà (2011) et Cucinelli (2013) 3montrent qu'une augmentation de la
capitalisation bancaire a un effet positif sur la liquidité bancaire. En effet, plus la banque est
capitalisée, plus le risque de liquidité est faible.
L'expertise bancaire est mesurée par le ratio des prêts sur le total des actifs. Cela détermine le
degré de concentration des activités de prêt de la banque.
Les prêts non performants comprennent tous les prêts et engagements non performants avec
un délai de défaut de plus de 3 mois.
Une étude de Subedi et Neupane (2011) sur un échantillon de banques népalaises met en
évidence l'impact négatif des prêts non performants sur la liquidité bancaire.
L'octroi de prêts est l'activité principale des banques qui génère beaucoup de revenus.
La dimension du crédit bancaire dans l'économie a incité les chercheurs à identifier le lien
entre le crédit et la liquidité bancaire. Selon Valla et al. (2006), à mesure que les crédits à la
clientèle augmentent, la liquidité bancaire va diminuer en présence d'un stock d'actifs
illiquides.
3
Mémoire de du LCR sur la performance bancaire Elaboré par : Karray Rami page 10
6
Le rendement des actifs, ou rentabilité économique, reflète le taux de rendement des actifs
d'une banque et est mesuré par le rapport entre le revenu net et le total des actifs. Ce ratio tient
compte des avantages financiers et des risques associés.
7
Section 2 : Gestion du risque de liquidité
La crise des prêts hypothécaires à risque souligne l'importance de la gestion des liquidités
Banques, entraînant des problèmes de solvabilité. L'incident a incité les régulateurs Les
organisations internationales ont mis en place des mesures spécifiques de gestion du risque de
liquidité.
I. Risque de liquidité :
Le risque de liquidité reste un enjeu central du système bancaire, Une surveillance
particulière est nécessaire pour la minimiser et se conformer aux normes réglementaires.
Il est donc nécessaire de clarifier la notion de risque de liquidité, ainsi que ses catégories
et risques.
Selon Vernimmen (2009), 4le risque de liquidité peut se présenter de deux façons. Une
première consiste à vendre un titre financier à un prix inférieur à sa juste valeur. Cette
différence de prix est due soit à une décote, soit à une absence d’opportunité de cession.
La deuxième estime que le risque de liquidité est l’impossibilité à un moment donné de
faire face à des échéances de trésorerie et ce, suite au manque d’actifs liquides, à une crise
financière pouvant empêcher la liquidation des actifs ou encore le manque de confiance
des investisseurs envers l’institution
4
12 Vernimmen.P,2009, « Finance d’entreprise »
8
1.1.1. Risque de liquidité centrale :
En général, ce risque est quasi nul. Parce que la BC est un monopole qui émet de l'argent. En
tant que prêteur en dernier ressort, BC fixe les prix de la liquidité en fonction de
l'environnement macroéconomique et de la stratégie Fixé par son Politique monétaire.
Selon Benati (2014), nous pouvons distinguer deux catégories du risque de liquidité de
financement, qui sont :
-Risques opératoires : Ce sont les risques associés aux activités de financement au jour le
jour, et transactions, qui sont causées par :
-Risques contingents : Ce sont des expositions générées par des événements externes
Evènement politique……)
D’après Benati (2014), le risque de liquidité de marché « désigne l’incapacité pour une
banque, de liquider facilement ses actifs à leur juste valeur. ». Donc, ce risque peut être
réduit en détenant des actifs liquides de haute qualité, qui sont facilement cessibles à leur
juste valeur
Le risque de crédit est converti En ne remboursant pas une ou plusieurs échéances client.
Donc une fois En cas de risque de crédit, l'afflux prévu de liquidités ne se concrétisera pas.
9
Cette La survenance d'un tel événement entraînerait une diminution de la liquidité de la
banque et donc de sa capacité à tenir ses promesses futures. Par conséquent, le risque de
liquidité et cédez
les banques détiennent un stock d’actifs financiers assez important, qui est vulnérable au
risque de marché. Dans le cas d’un marché illiquide, le portefeuille de la banque sera plus
volatil. Cette instabilité peut engendrer une perte pour la banque, suite à la vente de ses
titres à un prix inférieur à sa juste valeur. D’où, la survenue du risque de liquidité, qui est
ainsi la conséquence du risque de marché. Donc, nous constatons l’existence d’une forte
corrélation entre eux.
Les fluctuations des taux d'intérêt déterminent les préférences des agents économiques.
Avec des taux d'intérêt bas, les épargnants auront tendance à conserver leurs dépôts à des
conditions plus favorables.
Ces sources de financement peuvent donc être retirées à tout moment, ce qui aura un impact
négatif sur la liquidité. Dans le scénario inverse, c'est-à-dire des niveaux de taux d'intérêt
élevés, le financement par liquidité sera plus coûteux. Il existe donc un lien entre le risque
de taux d'intérêt et le risque de liquidité.
Selon Goodhart (2008), « Liquidité et solvabilité sont les deux piliers de l’activité bancaire,
souvent impossible à distinguer l’un de l’autre. Une banque illiquide peut rapidement
devenir insolvable et inversement. ». Dans sa recherche, l’auteur a précisé que la liquidité et
la solvabilité sont deux concepts fortement liés et il est difficile de les discerner au sein
d’une banque.
La structure du bilan propre aux banques est une des principales raisons de la fragilité du
système bancaire. Le passif d'une banque se compose du capital des actionnaires et des
dépôts des clients. Ce dernier constitue une dette à rembourser sur la durée du contrat de
dépôt. Ces ressources sont utilisées pour financer les actifs de la banque, soit sous forme de
prêts, soit sous forme d'investissements dans d'autres actifs financiers. En termes de
liquidité, les prêts sont moins liquides que les dépôts et sont plus risqués. En effet, les
10
activités de transformation entreprises par les banques génèrent souvent un besoin de
liquidité en raison des différentes échéances des actifs et des passifs.
En effet, une banque est considérée en faillite si la valeur de l'actif est insuffisante. Pas sa
dette contractuelle. D'autre part, lorsque l'argent est débloqué, les banques deviennent
illiquides. Pas de quoi rembourser directement le déposant par la vente de ses biens. Cette
nuance peut s'expliquer par l'origine du problème dans chaque terme :
Problèmes d’insolvabilité :
La faillite survient lorsqu'une banque perd la valeur de ses actifs et devient incapable de
respecter ses obligations. En fait, cette situation peut se produire pour les raisons suivantes :
11
Impact d'une mauvaise évaluation.
Limites de la méthode d'évaluation.
Dans ces conditions, les banques doivent manquer à leurs intérêts au détriment Provisions
pour dépréciation.
Les banques suffisamment rentables pour couvrir ces provisions n'affectent pas le ratio de
solvabilité. En revanche, si une banque ne dégage pas suffisamment de bénéfices pour
compenser cette dégradation, ses actionnaires devront lever des fonds pour respecter le
niveau minimum du ratio de solvabilité.
Problèmes d’illiquidité :
D’après Maddaloni (2014), le risque de liquidité réside dans « l’incapacité d’une institution
de faire face aux demandes de retraits qui est le résultat soit des inefficiences caractérisant
le système de gestion du risque de liquidité ou de soldes de trésoreries insuffisantes. »
Par conséquent, le problème de liquidité est le résultat de la différence des entrées et des
sorties de trésorerie, que la banque soit solvable ou non. Il est vrai qu'avoir une bonne
capitalisation améliore la liquidité des banques, mais cela ne les exclut pas du risque de
problèmes de trésorerie. En fait, les banques concentrent leurs investissements dans des
actifs à long terme plutôt que dans des actifs liquides. En d'autres termes, les établissements
de crédit disposent de peu de ressources pour faire face aux besoins actuels de liquidité.
Cependant, si le nombre de retraits dépasse les attentes, il y aura une crise de liquidité. Dans
ce cas, la banque ne pourra pas répondre aux besoins des clients.
Compte tenu de la solvabilité de la banque, nous avons constaté qu'il s'agissait plus d'une
question d’horaire que d'un bilan.
Après avoir défini le risque de liquidité il Y a des facteurs endogènes qui englobent les
éléments internes à la banque et ceux exogènes qui concerne les facteurs externes.
12
Selon Prasad et Supradha (2014), « la transformation des dépôts collectés auprès des
ménages (ayant généralement une échéance de court terme) en des emprunts de moyen et
long terme, aura comme utilité ultime l’amélioration de la rentabilité. ». 5
Par conséquent, nous constatons que l'activité principale des établissements de crédit est
leur source de revenus. Ce mécanisme de conversion s'explique par :
Les emprunteurs et les déposants ont des préférences différentes. Ces derniers ont
tendance à proposer des prêts à court terme pour préserver une certaine disponibilité
de l'épargne. Les emprunteurs, quant à eux, s'orientent vers des échéances plus
longues pour améliorer le financement.
Utilisez la différence entre les taux à court terme et à long terme pour rechercher des
écarts plus élevés. Les banques financent des utilisations à plus long terme avec des
ressources à plus court terme. Dans une courbe de taux ascendante, les banques
recevront une marge supplémentaire en raison de l'écart entre les taux d'intérêt à
court et à long terme. En outre, les banques sont exposées au risque de liquidité en
raison de l'inadéquation entre la maturité des ressources et la maturité de l'utilisation.
Selon Dubernet (1997), « un retrait massif des dépôts ou d’épargne est dû à une détérioration
de la confiance des préteurs envers l’établissement de crédit et ce, suite à une diminution de la
rentabilité induite par la mauvaise gestion, le défaut des emprunteurs de la banque ou la perte
de compétitivité. ».6
La relation banque-client est basée sur la confiance, et la confiance est un facteur majeur
influençant le comportement des clients. La liquidité dépend donc de la réputation de
l'établissement de crédit. En d'autres termes, les déposants se tournent vers des banques de
confiance. Par conséquent, les banques doivent veiller à protéger leur image de marque afin
de ne pas les mettre en danger fluidité.
La banque accorde un prêt au client dans l'espoir que le client sera entièrement remboursé à
temps. Cependant, l’afflux prévu n'est pas réalisé, la liquidité en sera affectée. La probabilité
accrue de défaillance d'un emprunteur augmente le risque de liquidité.
5
Prasad, K., et Suprabha, K.R., 2014, « Anomalies in maturity GAP: Evidence from Schedules Commercial Banks
in India»
6
Dubernet, M., 1997 « Gestion Actif-Passif et tarification des services bancaires »
13
2.1.4. La concentration des dépôts et la volatilité :
Les structures de dépôt des banques sont souvent concentrées sur un nombre limité de clients
qui détiennent la plupart de leurs sources de liquidité. Dans ce cas, les banques sont sensibles
aux mouvements de retrait des gros déposants. À cet égard, il est toujours incapable de les
remplacer par d'autres et pourrait ne pas tenir ses promesses futures.
Cette dépendance accroît ainsi la volatilité des dépôts bancaires et les expose au risque de
liquidité en cas de retrait de ces sources importantes.
D’après Dubernet (1997) : « l’exercice des options cachées ou implicites constitue un risque
de liquidité et aussi un risque de taux. Des mouvements de volume relatifs à ces options sont
induits par les mouvements de taux. » 7
Les droits de résiliation ou de remboursement anticipé donnent aux titulaires le droit de les
exercer à la date convenue dans le contrat. Cette assurance est utilisée par les clients des
banques soit pour le remboursement anticipé d'un prêt, soit pour le remboursement du prêt
avant l'expiration du contrat. Ces options implicites déstabilisent le bilan d'une banque. C’est-
à-dire les entrées et les sorties de liquidités non réalisées à l'échéance convenue.
Les opérations hors bilan correspondent aux engagements donnés par les banques (tels que
lignes de crédit autorisées, garanties bancaires, etc.) et aux engagements reçus de la clientèle
(tels que cautions, garanties reçues, etc.). Ces titres ne s'obtiennent pas par une mobilisation
immédiate de fonds. En d'autres termes, des rentrées ou des sorties de trésorerie potentielles
qui génèrent des commissions importantes. Ces actions ne sont pas certaines, mais peuvent
être réalisées dans les délais convenus. Par conséquent, les banques doivent planifier et
anticiper ces engagements pour éviter de s'exposer au risque de liquidité. Transformer ces
engagements hors bilan en écritures au bilan pourrait créer des difficultés de liquidité pour les
banques.
Les marchés de capitaux sont des marchés très liquides où les investisseurs échangent des
titres contre des liquidités. En effet, l'accès à ces marchés permet aux banques de mobiliser
7
Dubernet, M., 1997 : « Gestion Actif-Passif et tarification des services bancaires »
14
des ressources supplémentaires pour financer leurs activités. L'utilisation de ces marchés est
déterminée par plusieurs facteurs, tels que la position et la réputation de la banque. Pour cette
raison, les banques doivent renforcer leur image de marque afin de tirer parti des conditions
de marché favorables et de minimiser le risque de liquidité.
Selon Benati (2014), « le risque de négociation est le risque que les actifs ne puissent pas être
facilement liquidés »
C'est le risque lié à la difficulté de liquider les titres détenus par la banque. Plusieurs facteurs
contribuent à ce risque, tels que :
Si ce risque se concrétise, les banques seront confrontées à des difficultés de liquidité au fur et
à mesure que leur valeur de liquidation diminue. Par conséquent, une banque avec un
portefeuille d’actifs de haute qualité sont moins exposés au risque de liquidité.
Les banques peuvent être exposées au risque de liquidité à la suite d'une crise systémique. qui
est un facteur exogène à la banque.
Les contraintes réglementaires strictes volent les investisseurs Accès à tous les segments du
marché. Dans ces conditions, ces segments sont presque Plus ou moins fermé, réduisant la
liquidité dans ces endroits Financières .
L'étude théorique du risque de liquidité bancaire s'est développée depuis le début des
années 1980. Ils justifient l'exposition des banques au risque de liquidité par cette fonction
optimale de création de liquidité spécifique à la banque. Avant la crise de liquidité de 2007-
15
2009, il existait relativement peu de recherches empiriques sur le risque de liquidité
bancaire. La dernière grande crise de liquidité a fait prendre conscience de la nécessité
d'évaluer ce risque pour mieux maîtriser les expositions des banques. Parallèlement à
l'élaboration des normes réglementaires sur le risque de liquidité, un indice complet du
risque de liquidité bancaire a également été élaboré. Ces exigences prudentielles en matière
de risque de liquidité limitent la composition des bilans des banques. Par conséquent, il est
important de considérer la relation entre la réglementation du risque de liquidité et les
modèles économiques bancaires.
La littérature sur l'évaluation du risque de liquidité d'une banque considère essentiellement deux
types d'indicateurs, avec des niveaux d'analyse différents. D'une part, les indicateurs de bilan du
risque de liquidité sont utilisés au niveau de chaque banque. D'autre part, il existe des indicateurs
de conditions de liquidité communs à toutes les banques sur les marchés interbancaire et
monétaire. Enfin, la littérature a développé plusieurs outils complets.
16