Technique D'expression Et de Questionaire MR DIALLO
Technique D'expression Et de Questionaire MR DIALLO
Technique D'expression Et de Questionaire MR DIALLO
QUESTIONNAIRE
Méthodologie de l’observation
Généralement, les sciences sociales (Sociologie, économie, psychologie, anthropologie,
communication) sont des sciences d’observation de la vie sociale. Lorsque les chercheurs de
ces disciplines s’intéressent à des objets contemporains, ils ont la possibilité d’aller voir les
acteurs en situation et de saisir les pratiques sociales en temps réel (Arborio, 2007). La
sociologie a mobilisée dès le début les techniques d’observation en s’inspirant du modèle des
journalistes, mais, en s’institutionnalisant, elle s’en est détournée pour préférer des formes
d’investigation plus conformes aux modèles des sciences de la nature et de la psychologie.
L’observation peut être définie comme « un regard porté sur une situation sans que celle-ci
soit modifiée » (Ghiglione & Matalon, 1991, p. 11) 1. En sociologie c’est surtout est une
technique de recueil de données afférentes à la situation par le visuel. L’observation peut être
directe, indirecte, participante et nécessiter plusieurs techniques et outils. L’objectif final de
l’observation est de trouver une signification sociologique aux données recueillies, de les
classer et de mesurer leur degré de généralité (Peretz, 2004).
L’observation peut porter sur : • Les gestes, les postures, les déplacements (activité effectrice,
motrice) • Les mimiques, des indices émotionnels (agitation, tremblements, bâillements,
pleurs…) • Les enchaînements réels des tâches • Les directions du regard (prise d’info)
(activité perceptive) • Les verbalisations (communications, échanges) • La performance (les
résultats ou les traces de l’activité : les erreurs, la production…)
L’observation directe Elle consiste à constater directement par la vue les faits, les
comportements d’un individu ou d’un groupe, les situations, l’évènement, le phénomène
social. L’observation directe peut être libre ou planifiée. Elle est libre, lorsque le chercheur
observe le fait social tel que ce dernier se présente à lui ; elle est planifiée quand le chercheur
crée lui-même les situations pour vérifier ou expérimenter (observation clinique).
L’observation directe peut être définie selon quatre critères : l’environnement de
l’observation (naturel ou en laboratoire), la spontanéité du phénomène (provoquée ou non), le
matériel utilisé et le type de relation entre observateur et observé.
-- une participation complète par conversion. C’est le cas ou le chercheur change de statut
pour adopter celui du groupe. Cela suppose l'immersion totale par laquelle on devient
membre à part entière. Cette notion de "participation complète" met ensemble deux types de
chercheurs tout à fait hétérogènes:
- l'observateur participant interne (OPI.) : des chercheurs qui sont déjà, de par leur statut,
dans la situation qu'ils étudient (qui travaillent en institution en tant qu'enseignants dans un
établissement ou "dans la rue en tant que travailleurs sociaux) et qui, de praticiens,
deviennent chercheurs;
Dans le cas d’une observation directe il est important de: Etre sur place et s’adapter au
milieu (se faire accepter, climat de confiance, relations naturelles…) Observer le
déroulement ordinaire du travail. Interférer le moins possible (pas de prise de position, pas
d’encouragement, ne pas répondre aux demandes d’aide…) Poser des questions à caractère
informatif (questions spontanées liées aux circonstances). Ne pas interrompre les personnes
à tout moment. Récolter, recueillir de manière la plus objective possible (enregistrer) les
données. Ne pas interpréter tout de suite.
Conclusion Pour conclure, les méthodes qualitatives sont très intéressantes à utiliser
lorsqu’on souhaite comprendre en profondeur un fait social. On peut utiliser la revue
documentaire, l’entretien ou l’observation pour recueillir des données de qualité. Toutefois, «
le travail qualitatif ne saurait suffire à une analyse approfondie de certains objets. Il conduit
généralement le chercheur à donner une importance particulière aux dysfonctionnements
sociaux alors que l’approche quantitative relativise au contraire certains comportements
atypiques ». (Dietrich, Loison, & Roupnel, 2010, p. 219). De plus, en plus, les chercheurs en
sciences sociales choisissent d’utiliser les deux méthodes (qualitative et quantitative) ou de
les combiner. L’avantage d’une telle articulation méthodologique est qu’elle permet de
diversifier l’approche mais aussi d’expliquer de façon plus ou moins globale le phénomène
étudié par le biais de triangulation (converger ou corroborer des résultats provenant des deux
méthodes), de travail de complémentarité (mettre en valeur ou clarifier les résultats d’une des
méthodes avec les résultats de l’autre) et de développement (affiner et pousser l’analyse
effectuée dans une des méthodes grâce aux résultats apportés par l’autre méthode) (Greene,
Caracelli, & Graham, 1989). Car certains questionnements trouvent des réponses grâce à
l’approche compréhensive tandis que d’autres nécessitent l’approche quantitative et
statistique (Dietrich, Loison, & Roupnel, 2010). Ainsi, en combinant les deux méthodes, nous
espérons mieux expliquer la protection sociale au Sénégal.
Méthodologie du questionnaire
La méthodologie quantitative fait principalement appel au questionnaire pour recueillir les
données lors des enquêtes sociodémographiques. En fait, le questionnaire est l’un des
meilleurs outils pour collecter des informations auprès d’un échantillon de grande ou
moyenne taille. Sa finalité est de recueillir des données factuelles ou subjectives qui
permettront une explication objective par le moyen des statistiques, d’un fait social. Avec le
questionnaire on peut mesurer les caractéristiques (situations, comportements, opinions, ou
attitudes) dans une population donnée mais en sciences humaines et sociales, elles visent
surtout à analyser les relations entre ces caractéristiques (Parizot, 2010, p. 93). Dans ce
chapitre, il est question de la méthodologie du questionnaire. Après avoir défini le
questionnaire et montrer les règles et conditions de sa construction en premier lieu, nous
allons nous intéresser à la structure et le contenu du questionnaire dans un second temps et
terminer avec les modes d’administration et les principaux biais liés à cet instrument
indispensable en techniques d’enquête quantitative.
Elle doit être simple (utiliser des mots simples du langage courant parlé).
Elle doit être claire et précise (choisir des mots qui ont une seule signification et qui ne
peuvent être mal interprétés par l’enquêté).
En fait, « Quand on emploi une question ouverte, on formule une interrogation sans présenter
une liste de réponses » (Fenneteau, 2015, p. 65). Ces types de questions facilitent réellement
le recueil d’opinions et de suggestions sans grande contrainte c’est-à-dire obliger l’enquêté de
choisir sur des réponses préétablies. La personne interrogée peut dire « ce qu’elle veut » sur
le sujet, aucune suggestion ne lui est faite. En outre, les questions ouvertes permettent
d’obtenir des réponses personnalisées et souvent très riches. Cependant, il est très difficile de
les traiter (sauf pour les questions ouvertes numériques) car il faut procéder à une analyse de
contenu, à des regroupements et des reformulations qui risquent de diminuer la qualité des
données. Par ailleurs, les questions ouvertes sont de deux catégories : les questions ouvertes
de faits et les questions ouvertes d’opinions. Les premières concernent des faits précis tandis
que les secondes portent sur les avis personnels, les jugements : Les questions de faits sont
des éléments objectifs, observables et facilement identifiables. Exemple questions sur l'âge,
le sexe, l'adresse, la profession, l'ancienneté, le salaire, le nombre d'enfants... Par contre les
questions d’opinions sont des éléments subjectifs de l’enquêté. Exemple : les goûts, les
préférences, la pensée, l’envie…
En somme, les questions qu’elles soient ouvertes ou fermées, qu’elles portent sur des
opinions ou des faits présentent des avantages et des inconvénients aussi bien pour
l’enquêteur que pour la personne enquêtée.
Par ailleurs, le pré-test nécessite d’être réalisé dans des conditions similaires à celles dans
lesquelles le questionnaire final sera renseigné : même environnement, contexte, mode
d’administration et enquêtés similaires. Il doit porter sur des individus ayant les mêmes
caractéristiques que la population cible. Enfin, l’échantillon du pré-test dépend de l’ampleur
de l’enquête. D’une manière générale, on considère qu’environ 1 à 10% de l’effectif global
est une proportion acceptable pour un échantillon moyen. En somme, après l’élaboration du
questionnaire, il est primordial de procéder à un pré-test de cet instrument de collecte de
données. Cet exercice permet de valider la structure et le contenu du questionnaire dans un
contexte similaire à l’enquête réelle. Toutefois, il est important de garder à l’esprit que le pré-
test n’a « en rien la prétention ni l’espoir de saisir quelque aspect des objectifs de l’enquête, il
ne peut apporter aucun « résultat » sur ces objectifs. Il est centré sur l’évaluation des
instruments comme tels » (Mucchielli, 1993, p. 45).
Par ailleurs, le questionnaire doit être court et les questions simples avec des items assez
réduits. Auto enquête ou enquête indirecte Cette technique consiste envoyer le questionnaire
à l’enquêté qui répond sans la présence de l’enquêteur. Le questionnaire est auto administré.
Cette technique réduit les biais liés à la présence de l’enquêteur. Sur des sujets sensibles, elle
présente l’avantage d’être moins indiscrète. Toutefois, elle suppose que les enquêtés sachent
écrire, lire et comprendre les questions et les consignes. 3.1.2.1 L’enquête par la poste Il
s’agit d’envoyer le questionnaire par la poste pour que la personne remplisse et renvoi le
questionnaire. La difficulté est souvent de connaître l’adresse physique de la personne et
d’avoir un service postal de qualité. Le questionnaire peut se perdre aussi ou bien la personne
peut négliger la réponse dans les délais. Par ailleurs, cette démarche peut être couteuse car, il
faut payer les timbres d’envoi et de renvoi.
En conclusion, selon la technique choisie, la récolte des données peut avoir un certain impact
sur le questionnaire, l’échantillonnage, la qualité de l’interview et le coût. D’un coté, au
niveau du questionnaire et de l’échantillon, le recueil par la technique de face-à-face
(administration directe) à domicile est très adapté pour les questions longues, la possibilité
d’utiliser du matériel audiovisuel, pour le contrôle de l’échantillon et l’optimisation du taux
des réponses. Par ailleurs, le domicile est aussi très adaptée pour approfondir les discussions,
aborder les sujets sensibles vérifier la compréhension des questions et la qualité des
réponses. Ce lieu permet donc d’apporter une plus-value en termes de qualité pour l’enquête.
Enfin, les enquêtes par face-à-face à domicile sont peu onéreuses, demandent peu de temps
pour la réalisation et sont souvent faciles plus ou moins faciles à organiser. De l’autre côté,
les enquêtes qui utilisent les techniques comme le courrier, le téléphone ou le courriel (email)
suggèrent des questionnaires de dimension moyenne ou courte, des couts qui peuvent être
assez conséquents, un temps de réalisation plus ou moins long et des taux de non réponse
parfois élevés. De plus, on ne peut pas contrôler facilement le processus des réponses,
l’échantillon et la qualité des réponses. Par contre, c’est un bon moyen d’assurer l’anonymat
et de réduire l’effet des bisais liés à la présence physique de l’enquêteur.
Tableau : synthèse des avantages et inconvénients des techniques d’enquête par questionnaire
Face-à-face
Rassure l’interviewé et accroît le taux de réponse Adapté aux questionnaires longs et à
des questions un peu complexes Possibilité de faire préciser des réponses ambigües ou
d’expliciter des questions qui ne sont pas claires Facilite les questionnaires à tiroir (si
réponse X allez à la partie Y) Interactif (utilisation possible de visuels, d’objets…
Coût élevé Délai de mise en œuvre important Les questions sont habituellement fermées
ou préformées en raison de difficulté d’enregistrer la réponse à des questions ouvertes
Courrier
réduit les effectifs nécessaires et les coûts anonymat des réponses plus important qu’en
face-à-face plus grande flexibilité (l’interviewé répond quand il a le temps) permet de
transmettre le questionnaire à la personne compétente pour y répondre (si étude auprès des
entreprises) adapté à des questions complexes (important en B to B)
Internet
Coût bas (automatisation) Très grande rapidité de collecte Très grande facilité de
traitement (information numérisée) Adapté aux questionnaires à « tiroirs » (si réponse X
aller à la partie Y) et quand l’ordre des réponses est important Possibilité de soumettre des
images, sons, vidéos Le répondant peut répondre quand il a du temps libre
Risque de confusion entre une étude en ligne et un spam Plus grande facilité qu’en face-à-
face d’interrompre l’étude La rigidité des règles préétablies de déroulement du
questionnaire et le manque d’assistance individuelle nécessitent un questionnaire bien conçu
Manque d’anonymat des réponses Problème de représentativité de l’échantillon pour
certaines études
Téléphone
Moins cher que l’interview face-à-face Large couverture géographique Rapidité de
réalisation Meilleur contrôle de l’enquête (les enquêteurs étant dans le même lieu)
Taux de refus assez élevé, car les répondants pensent que l’étude est en fait de la vente par
téléphone déguisée Difficulté à joindre la personne à interroger (filtre au bureau et
disponibilité au moment de l’appel…) Risque d’interruption de l’interview Nécessité d’un
questionnaire court avec des questions simples Problème de représentativité des abonnés
téléphoniques au numéro accessible
C’est un biais lors d’une enquête ou sur un formulaire qui se traduit par le fait que les
résultats d’une question sont influencés par l’ordre des propositions présentes dans une liste
ou par l’ordre dans lequel des éléments sont présentés à l’évaluation. Lorsque les individus
enquêtés ont à choisir parmi une liste de choix de réponse, ils préfèrent souvent le premier, le
choix central ou le dernier choix. Pour pallier ce biais, il est conseillé d’effectuer une rotation
des pré-réponses c’est-àdire, présenter à la première question les modalités dans un ordre
précis et à la deuxième question, changer d’ordre, etc. Une autre technique consiste à tirer
aléatoirement l’ordre des pré-réponses dans la base des réponses à proposées.
3.2.2.1 Biais vers le oui Aussi dénommé effet de consentement ou attraction de la réponse
positive, le biais vers le oui suggère que les répondants ont tendance à être positifs, pour faire
plaisir à l'enquêteur, pour éviter d'avoir à se justifier d'une réponse négative. Plusieurs
raisons permettent d’expliquer l’apparition de ce type de biais dans une enquête par
questionnaire : souci de politesse, de sympathie, pour faire plaisir, éviter de justifier une
réponse négative, évité de paraitre non intégré,…
3.2.2.3 Biais vers l'estime de soi Les enquêtés choisissent plutôt les réponses valorisantes ou
celles qui semblent attendues socialement. Par exemple : sous-estimer sa consommation de
tabac, d'alcool, de télévision, surestimer son activité physique, sa consommation de fruits et
légumes, ses connaissances culturelles, ses performances,...)
L’effet de halo, découvert par le psychologue Edward L. Thorndike, est un biais cognitif ou
affectif du jugement conduisant à la contamination d’une première évaluation (réponse) sur
les autres points que l’on va évaluer ultérieurement dans le même questionnaire. Cet effet,
résulte d’un souci de cohérence ou d’engagement de la part de l’enquêté. Exemple : Une
personne qui a répondu qu'elle était croyante pratiquante à une première question, aura
tendance à dire à une autre question proche qu'elle prie tous les jours, même si cela n'est pas
vrai. Selon Roger Muchielli, l’effet de contagion peut se faire de deux manières (Mucchielli,
1993, p. 43): Par irradiation du sentiment (des questions qui ont provoqué des réponses
d’irritation, par exemple, influencent les questions suivantes dans la mesure où l’irritation
persiste). Par organisation logique de la pensée. La personne ayant répondu d’une certaine
façon à une question se trouve entrainé par la déduction, et évite une réponse non cohérente.
Les biais introduits par la relation enquêteur-enquêté On distingue principalement trois biais
à ce niveau selon Roger Muchielli
Les réactions de défense et de prestige vont sans doute se multiplier, mais c’est le risque de
suggestion et d’induction qui est le plus grave. Tout se passe comme si l’individu interrogé
cherchait activement (et inconsciemment) quelle est l’opinion de l’enquêteur, ou ce qu’il
attend (ou ce qu’il veut qu’on lui dise). Il y a ainsi un effort vigilant et quasianimal pour
déchiffrer le sens des questions sur une toute autre grille de décodage. Le répondant fait
inévitablement des hypothèses sur les hypothèses de l’enquête, et ce genre de souci augmente
en proportion de la méfiance et du degré de conformisme ou du degré d’anticonformisme.
Sans compter la suggestion directe de la réponse ou des « explications » que l’enquêteur
risque d’être amené à donner, il y a une suggestion qui peut même se passer de mots
(mimique, ton, attitude globale, regards, esquisse de gestes, etc.).
Bibliographie
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