Synthese Ventilation
Synthese Ventilation
Synthese Ventilation
1
2) Pronostic..................................................................................................................................... 34
3) Conséquences à long terme (voir très long terme) sur ............................................................. 35
4) Facteurs de risque ...................................................................................................................... 35
5) Physiopathologie ........................................................................................................................ 35
6) Evolution : .................................................................................................................................. 37
7) Diagnostic : ................................................................................................................................. 37
8) Traitement : ................................................................................................................................ 38
CHAPITRE 9 : Sevrage ventilatoire ......................................................................................................... 41
1) Importance du sevrage .............................................................................................................. 42
2) Type de sevrage.......................................................................................................................... 42
3) Critères de sevrage ..................................................................................................................... 42
4) Remarques ................................................................................................................................. 42
5) Etapes du sevrage ...................................................................................................................... 43
CHAPITRE 10 : Ventilation non-invasive (VNI) ....................................................................................... 45
CHAPITRE 11 : Mise en pratique (cours à l’USI) ..................................................................................... 47
2
CHAPITRE 1 : INTRODUCTION
Respiration Ventilation
Utilisation de l’O2 pour produire de l’énergie ce Insufflation et exsufflation d’air (prendre l’air et
qui produit des déchets (=processus cellulaire) l’expirer)
Rôle :
- Apport d’O2
- Elimination CO2 (équilibre acido-
basique)
- Défense de l’organisme (muqueuses,
membranes)
- Fonction métabolique
- Phonation
- Thermorégulation et balance hydrique
- Réservoir sanguin
- Filtre circulatoire
Buts de la VM :
Indications de la VM :
- (Risque de bronchoaspiration )
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1) Rappels anatomiques
Poumon droit : 3 lobes (sup, inf, moyen ou antéroinf1).
On ventile sous P° +, on ne récupère donc pas tout le liquide qu’on injecte au patient.
Circulation de la partie droite du cœur (VD) permet d’amener le sang aux poumons pour
permettre les échanges gazeux.
Circulation de la partie gauche du cœur (VG) permet d’amener du sang riche en O2 aux organes
(dont les poumons) pour qu’ils puissent assurer leur rôle.
2) Gazs
➢ O2
▪ Inodore, incolore.
▪ Concentration de 21% dans l’atmosphère (l’air)
▪ Permet de fabriquer de l’énergie sous forme d’ATP ce qui entraîne le métabolisme.
Expliquer pourquoi la PAO2 dans les alvéoles est différentes que celle dans l’air atmosphérique ?
Donc, PaO2 > PAO2. Si PaO2 = PaO2 dans le système artériel. PAO2 = PaO2 dans les alvéoles.
4
En altitude, c’est la P° atmo qui va changer. P° atm ↙. La FiO2 reste toujours à 21% ! → Donc
la PAO2 sera beaucoup plus basse.
PaO2 = O2 dissout
Si PaO2 ↙, SaO2 ↙.
➢ CO2
▪ Inodore, incolore
▪ Très peu de CO2 dans l’air inspiré. Aucune intoxication possible sauf en cas de
rebreathing (réinspiration de l’air expiré comme dans un masque).
▪ On en produit beaucoup
➢ Azote
▪ Très important car dans la normale il y a >80% d’azote.
▪ Permet de maintenir les alvéoles ouvertes et éviter les atélectasies.
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3) Administration d’O2
➢ Lunettes :
▪ Facilité, bonne tolérance
▪ Max 5L – FiO2 faible
▪ Pas de rebreathing (réaspiration du CO2)
➢ Sondes naso-pharyngées :
▪ FiO2 sup
▪ Pas de rebreathing
▪ Mauvaise tolérance
▪ R- d’obstruction
▪ R- de lésions des muqueuses
▪ R- de diffusion en SC (Emphysème SC)
▪ R- fausses déglut
➢ Masque :
▪ Pose facile
▪ FiO2 : max 50%
▪ Sécurité d’utilisation
▪ Léger rebreathing.
En cas de détresse respiratoire car la FR est de 30-40/’. Le sac ne se remplit pas bien car la
ventilation/’ est trop élevée (FR x VC). Dans ce cas l’inspiration et l’expiration sont trop
rapides pour le système.
➢ Bonbonnes
▪ Sont toutes pressurisées à 200bar
▪ Ex : B13 = 13x200L/O2
B50 = 50x200L/O2
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Tu as une bonbonne B5 remplie à x %. Combien de temps auras-tu encore l’O2 ?
➢ Optiflow
▪ Air à haut débit (±70L/’)
▪ On adapte la quté d’O2 (FiO2 de 21 à 100%). La FiO2 est adaptée à tout l’air qui est
donné (pas seulement les 3 premiers litres)
▪ Air réchauffé et humidifié
▪ Patient doit fermer la bouche !
▪ Bonne tolérance
▪ Bruyant
▪ Ce n’est pas une alternative à la VNI car ce n’est pas de la ventilation car seulement 1
P°
Indication :
L’O2 est toxique s’il est donné pur pendant plus de 30’. Trop d’O2 ↙DC des patients.
Pour le patient sain, on vise une SaO2 de 92-98%. Pas plus sinon cela est toxique.
L’augmentation de la FiO2, ↗PaO2 mais pas toujours ! Parler de PaO2 pour évaluer l’oxygénation du
patient n’est pas correct car un patient avec une PaO2 à 80mmHg avec une FiO2 à 21% est bien
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oxygéné mais un patient avec une PaO2 à 80mmHg avec une FiO2 à 80%, il ne le sera pas réellement.
La PIF est essentielle pour calculer l’oxygénation du patient.
PIF : PaO2/FiO2 PIF normale : 300 chez personne agée – 500 chez jeune.
Shunt = alvéoles qui ne participent pas aux échanges gazeux (exemple : dans une pneumonie).
Le sang passe dans la circulation pulmonaire, une partie de celui-ci passe par les shunt (zones non
ventilées), cette partie du sang ne sera donc pas oxygénée. Cependant, le corps met en place des
mécanisme de compensation : vasoconstriction des zones vers le shunt pour qu’une plus grande
partie du sang aille vers les zones bien ventilées.
Parfois ce shunt est plus élevé (j-> 70%) ce qui influence la relation PaO2-FiO2.
➢ PaCO2
Vt = VC Vd : espace mort.
Une partie reste dans l’espace mort (nez, TET, …). Celui-ci peut être
↗ et qui dépend de la longueur du circuit.
R- d’hypercapnie si :
- Majoration de production
▪ T°, infection
▪ Agitation, stress
▪ Convulsions
▪ Effort physique
▪ Alimentation (excès de nutrition → ↗du métabolisme)
- Diminution de la ventilation alvéolaire
▪ Diminution de FR
▪ Diminution VC
▪ Majoration Vd
▪ Causes bronchopulmonaires (emphysème, …)
▪ Causes pariétales (#, épanchement, …)
▪ Causes d’atteintes au SNC (AVC, tumeur, méningite, médicaments, apnées du
sommeil, …)
▪ Causes d’atteintes au SNP (SLA, tétanos, polio, Guillain-Barré)
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▪ Causes neuro-musculaires (myasthénie, curares, …)
Symptômes :
▪ Céphalées
▪ Encéphalopathies hypercapnique : agitation, somnolence, …, coma (= carbonarcose lié à ↗
PCO2 chez hypercapnique)
Espace mort :
▪ Appareillage
▪ Anatomique
▪ Alvéolaire
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2) Echanges gazeux
❖ Hypoventilation alvéolaire
(↙VA de 50%)
Chez le BPCO hypercapnique : centre respiratoire est déclenché avec une chute d’O2. Si on donne
trop d’O2. Le patient arrête de respirer mais la PCO2 ↗ encore.
-alvéoles collabées
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❖ Inégalité ventilation/perfusion
❖ Shunt
❖ Trouble de diffusion
3) Equilibre acide-base
PH normal : 7.35-7.45
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Si ↘Ph : acidose
↙HCO3- ↗PaCO2
Si ↗Ph : alcalose
↗HCO3- ↘PaCO2
Indications :
Complications :
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▪ Hypoxémie
▪ ↗ PIC si patient pas bien endormi
▪ Intubation dans œsophage ou dans les bronches (localisation anormale)
▪ Intubation difficile
▪ Laryngospasme
▪ Trauma cervical
➢ Pendant l’extubation :
▪ Œdème laryngé qui peut entraîner un œdème pulmonaire à P° négative
▪ Aspiration (inhalation)
▪ Laryngospasme
➢ Après l’extubation :
▪ Raucité / mal de gorge surtout si courte intubation (post-op)
▪ Sténose trachéale
▪ Granulome du larynx
▪ Déficit de la déglutition à long terme
Complications détaillées :
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- Auscultation
o Obstruction du tube :
• TET se plie dans la gorge : obstruction → ↙ de la lumière du TET (air passe moins
bien) → ↗ des résistances qui se remarque sur le respirateur.
o Fuite d’air
• Tube perforé : suite à des morsures du patient ou pbs dans les tubulures du respi.
Volumes ↙ sur le respi. On observe une ≠ significative entre les V inspirés et les V
expirés.
• Ballonet dégonflé
• Pneumothorax avec drains thoraciques : car élimination dans le pleurevac. Si
absence de drains, se voit très peu.
Parfois le test de fuite peut être – alors qu’il n’y a pas d’œdème laryngé.
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une dépression = ouverture de la cage thoracique sans passage d’air.
TTT :
✓ O2
✓ P°+ (CPAP si suffisante sinon VM)
✓ Corticoïdes IV (ou aérosol)
✓ Aérosol d’adrénaline
o Sténose trachéale :
Liée à un manque de surveillance (ballonnet trop gonflé → compression de la paroi de la
trachée et de ses petits vaisseaux → ischémie trachéale → paroi abîmée.
Cela arrive des semaines après l’extubation : présence d’une cicatrisation avec
rétrécissement de la paroi.
Au + le ballonnet est gonflé, au moins on voit les petits vaisseaux de la trachée.
Facteurs de risque :
✓ Taille du TET inadaptée
✓ P° du cuff non surveillée (doit être monitorisée)
✓ Temps d’intubation élevée »
✓ (Agitation)
TTT :
✓ Stent/prothèses
✓ Laser
✓ Opération (ORL) : ouverture cervicale sternale haute → traction dans la trachée.
Important de bien garder le patient sédaté et curarisé car entraîne un R- mortel de
lâchage de suture qui ne permettra pas une nouvelle réintubation.
o Rupture de la trachée :
Ballonnet beaucoup trop gonflé.
Le patient se dégrade et on observe à Rx de l’air dans des zones non appropriées.
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CHAPITRE 5 : Ventilation mécanique
1) Types de ventilation
➢ VM à pression – (plus utilisé actuellement)
Dépression autour de la cage thoracique du patient.
La P° atm> P° intrathoracique
Pour que l’air rentre (qu’il y ait un mouvement), la force de l’air doit
vaincre les propriétés :
➢ VM à pression +
Pour que l’air rentre, la force doit vaincre les propriétés :
2) Principes de la VM
➢ Respiration spontanée
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Inspiration : P° atm > P° intrath car P° -
dans le thorax. L’air va d’une haute P°
vers une basse P°.
Une dépression se fait dans la cage
thoracique. C’est un phénomène actif.
VC inspiré et expiré.
La somme de la réserve et du V
résiduel = la capacité fonctionnelle
résiduelle.
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Point d’inflexion inférieure
➢ Caractéristiques mécaniques
• Compliance : déformation des structures (thorax + poumons)
Facilité avec laquelle le poumon et le thorax se laissent distendre.
En ventilation + :
a) Entrée d’air
b) Chmt de P°
c) Mobilisation des muscles.
En ventilation spontanée :
3) Modes ventilatoires
Les V et les P° s’influencent l’un l’autre.
On ne peut pas parler de V sans parler
de P°.
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en V est parfois meilleur.
Alarmes en P°
Alarmes en V
• FR
• Temps inspiratoire / temps expiratoire (à priori)
➢ Spontanée : le patient choisit quand il
reçoit le V ou la P° qu’on a choisi. Il y a
une aide inspiratoire et une PEEP.
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CPAP : n’est pas un mode de ventilation car donne
seulement une PEEP (P° expiratoire). Or, pour parler
de ventilation, il faut qu’il y ait une P° inspiratoire et
une P° expiratoire.
4) Paramètres du respirateur
➢ FR
• FR normale : 12-16 cycles/’ (Aux soins, cela peut être plus)
• FR maximale : on peut aller > 30cycles/’ mais pas plus de 40 car cela risque d’être
délétère.
➢ VC (inspiré et expiré)
!!! 6-8 ml/kg de poids idéal !!!
(Pas connaître la formule du poids idéal car se trouve dans les services)
Exemple : FR : 10cycles/’
Rapport I/E : ½
Temps inspiratoire = ?
10cycles/60’’
1cycle/6’’
On veut 33% du cycle → 33% de 6 = 0.33x6 = 1.98 → Temps inspiratoire : 2sec
Temps expiratoire : 4sec
Exemple : FR : 10cycles/’
Rapport I/E : 1/3
Temps inspiratoire = ?
10cycles/60’’
1cycle/6’’
On veut 25% du cycle → 25% de 6 = 0.25x6 = 1.5 → Temps inspiratoire : 1.5sec
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Temps expiratoire : 4.5sec
• Si on double la FR, le I/E ne change pas. Mais le résultat (temps inspiratoire) sera
diminué de moitié.
Au plus on respire vite, au moins on a du temps pour inspirer et expirer.
Exemple : FR : 20cycles/’
Rapport I/E : ½
Temps inspiratoire = ?
20cycles/60’’
1cyle/3’’
On veut 33% du cycle → 33% de 3 = 0.33x3 = 0.99 → Temps inspiratoire : 1sec
Temps expiratoire : 2 sec
➢ Débit inspiratoire
VC/ Temps d’insufflation
• Réglage manuel : 40-60L/’
• Parfois, réglage automatique en fonction :
- Temps inspiratoire
- Temps de pause
- VC
- FR
➢ Trigger inspiratoire
Effort effectué par le patient pour déclencher un cycle respiratoire. (Le patient doit
compenser pour que le respirateur remarque l’effort).
Il peut être en
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• Pression : à l’effort, il y a une variation de P° intrath ce qui permet de savoir qu’il
faut administrer la ventilation.
• Débit : Normalement le débit inspiratoire est le même après l’expiration. Mais
s’il y a un effort, une partie du débit va vers le patient. Le débit expiratoire sera
donc diminué ce qui permettra de savoir qu’il faut administrer la ventilation.
→Cela prend du temps ...
1) Caractéristiques
• On choisit le VC que reçoit le patient en fonction de :
- Poids du patient (6-8ml / kg de poids idéal) → Même plutôt 6 que 8 !
- Equilibre acide-base (Equation logarithmique:
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• Les volumes génèrent des P°.
• Si la compliance est moins bonne, les P°↗ pour
le V donné.
• Si les résistances ↗, il faudra donner plus de P°
pour atteindre le V désiré.
• Débit inspiratoire2 constant.
• Paramètres à régler :
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- VC - Trigger
- FR - I/E
- FiO2 - Débit
- Peep - Alarmes en pression
2) Courbes du respirateur
Inspiration se termine tjs quand
l’expiration commence.
a) Courbe de débit
La pause expiratoire n’est pas spécialement utile, on peut donc la diminuer en cas d’acidose
respi/métabolique car cela va ↗ FR.
Dans certains cas, l’expiration de l’air n’est pas totale. C’est ce qu’on
appelle une peep intrinsèque (générée par le patient). Ex : BPCO,
emphysémateux Schéma →
Débit normal
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Débit trop rapide
b) Courbe de Volume
c) Courbe de Pression
3Facilité avec laquelle le poumon se laisse ouvrir et refermer >< élastance où s’ouvre difficilement et se
referme très vite.
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• Tube coudé (patient mord)
• Bronchospasme (petites
voies aériennes se ferment)
→Aérosol de B2-mimétiques
(bronchodilatateurs) malgré
l’ES de tachycardie car
parfois cette tachycardie est
causée par le
bronchospasme en lui-
même qui doit être traité.
→Ecouter afin de voir s’il y a
des sibilances.
• Asthme
Caractéristiques :
L’alarme des P° est mise au niveau de la P° de crête. Donc parfois cette alarme sonne, sans que la
P° plateau (celle toxique) ne soit trop élevé.
- P° de crête ↗
- Changement du débit expiratoire (expiration plus prolongée. Difficulté à expirer) →
Raccourcir le I/E pour favoriser le temps expiratoire (BPCO, asthmatique : I/E : 1/3).
4) Diminution de la compliance
Poumon compliant :
poumon qui s’ouvre et se
referme lentement
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5) Situation clinique
1ère situation :
Patient qu’on ventile en Volume contrôlé et qui est en acidose respiratoire (Ph ↙PaCO2↗HCO3-↙).
Que faire ?
Que doit-on regarder quand on ↗ FR ? La courbe de débit (cfr. Explication juste au-dessus*)
2ème situation :
27
3ème situation :
Travaille-t-on en V ou en P° ?
Problème de fuite.
Le mouvement d’air se fait en fonction des pressions du respirateur. L’air va d’une haute pression
vers une basse pression. A l’inspiration : haute pression (machine) → basse pression (cage
thoracique). A l’expiration : c’est l’inverse.
1) Caractéristiques :
• La P° réglée génère un Volume courant (6-8ml/kg de poids idéal) qui est adapté en fonction :
- Equilibre acide-base
- Hémodynamique
- ATC
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2) Courbes du respirateur
b) Courbe du débit
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les P° intra-thoraciques = P° du respi.
Débit inspiratoire ↙ et
applatissement de la courbe.
Débit expiratoire ↙ et
expiration prolongée car la
différence entre les P° machine
et P° intra-thoraciques sont ↙.
Volumes ↙
4) Diminution de la compliance
↙ des volumes
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Augmenter les P° en restant dans les normes de P° et volumes !
5) Situations cliniques
1ère situation :
Patient ventilé en pression contrôlée et présente une acidose respiratoire (Ph↙ HCO3-↙ PaCO2↗),
que faire ?
• ↗Ventilation/’ :
- ↗FR
- ↗VC via l’augmentation des P°
• ↙ Espace mort
• ↙PEEP
• ↗PEEP ssi il y a :
- Recrutement du parenchyme supplémentaire (donc élimination de plus de CO2,
favorise les échanges gazeux).
- Différence entre les P° reste au moins identique.
2ème situation :
31
6) Exceptions certains respirateurs
Tandis que dans d’autres respirateurs, si on ↗ la Peep, la P° inspiratoire reste identique. Le delta est
donc ↙ et par conséquent le Volume/minute aussi.
Mais si l’on voit que malgré cette augmentation de Peep les Volumes ↗, c’est que cela est utile chez
le patient !
CHAPITRE 8 : ARDS
1) Introduction
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Péritonite. Infiltrats floconeux bilatérale.
- Hypoxémie sévère
- FR élevée, V/’ élevée
- Nécessité d’un support respiratoire.
- Infiltrats alvéolaires bilatéraux
- A la biopsie :
▪ Poumons lourds à l’autopsie
▪ Œdème alvéolaire et interstitiel
▪ Membranes hyalines
▪ (Fibrose)
Définition :
Syndrome : expression d’une atteinte pulmonaire identique liée à une variété de symptômes.
Critères de l’ARDS :
33
Utiliser l’index d’oxygénation ? (prend les P° dans le respirateur)
- Infiltrats pulmonaires bilatéraux
- Causes extra-cardiaque (absence d’histoire clinique compatible avec une dyspnée d’origine
cardiaque). Il faut donc calculer la P° artère pulmonaire <18mmHg.
Exemple : patient dyspnéique avec ATC cardiaque, on pense à un OAP sur débit cardiaque.
Cette définition ne tient pas compte de la cause car ce n’est pas toujours lié à une atteinte
pulmonaire. Ne tient pas compte du mode de ventilation (peep) pour définir l’oxygénation.
Besoin d’une mesure hémodynamique invasive. Ne tient pas compte d’autres
caractéristiques typiques (compliance, présence d’un shunt, HTAP).
Définition de Berlin : phénomène aigu (dans la semaine de l’agression) avec présence d’infiltrats
pulmonaires bilatéraux qui ne sont pas liés à un problème cardiaque qui est caractérisé par une
oxygénation chez un patient avec une PEEP à minimum 5cmH2O (peut être via CPAP).
D’un point de vue clinique, il est important de distinguer la cause (pulmonaire ou extrapulmonaire)
car la physiopathologie est différente, le pronostic est différent, la ventilation est différente et le
traitement est spécifique.
2) Pronostic
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• Mortalité dépend de la population traitée, dépend aussi de l’âge et de la sévérité de
l’atteinte pulmonaire (au plus l’hypoxémie est sévère, au plus la mortalité augmente).
La mortalité diminue.
• Fonction respiratoire
• Qualité de vie (fonction neuromusculaire, troubles du sommeil, …)
• Augmentation du coût des soins de santé
De nombreuses études démontrent qu’un patient ayant eu un ARDS, garde des séquelles encore
des années après sa guérison : Persistance d’altération de la diffusion après 1 an. De même pour
la marche car la capacité de réponse à l’effort est diminuée/altérée. Souvent les patients restent
oxygéno dépendants.
Au plus on est jeune, au plus on récupère. MAIS: Aucun groupe de patients ne récupère une
qualité de vie et une activité physique conforme aux prédictions.
4) Facteurs de risque
• Etiologie
• Age (surtout chez personnes âgées)
• Présence de co-morbidité
• Sexe ? Race (africains ?)
• Génétique : polymorphisme (gène différent)
5) Physiopathologie
Schéma à connaître !
35
Cette inflammation entraîne la libération des cytokines qui augmentent encore l’inflammation. Il y a
donc une dysfonction du surfactant entraînant des atélectasies.
L’inflammation abîme la membrane alvéolo-capillaire qui devient poreuse et laisse passer du liquide.
Ensuite, les alvéoles se noient (œdème pulmonaire) et ne sont plus fonctionnelles ce qui entraîne
une insuffisance respiratoire.
Cela peut être « diagnostiqué » par les infirmières car les aspirations représentent du plasma
(mousseux et jaune).
Alvéoles normales :
36
ARDS d’origine pulmonaire :
On constate (sur la partie de droite du schéma) que les pneumocytes de type 1 ont disparus. Les
pneumocytes de type 2 sont plus résistants et permettront aux alvéoles de se régénérer.
6) Evolution :
Certains patients peuvent guérir.
• Evolution positive : pneumocytes de type 2 éliminent les liquides accumulés via des pompes
et via des autres macrophages. Ils permettent également la régénération des pneumocytes
de type 1.
• Evolution négative : production de collagène qui entraîne à force une fibrose pulmonaire.
(Suspicion via le lavage broncho-alvéolaire).
Il y a 3 phases à l’évolution :
7) Diagnostic :
• Les critères d’ARDS sont présents (oxygénation, aigüe, pas cause cardiaque, rx de thorax pour
voir s’il y a des infiltrats bilatéraux).
• PaO2 (les marqueurs biologiques n’aident pas)
• Rx thorax
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• Lavage broncho-alvéolaire (utile essentiellement pour le pronostic et non pour le diagnostic)
• Le scan n’est pas utile
• Biopsie pulmonaire n’est pas utile sauf lorsqu’on pense à un diagnostic différentiel (il existe
des maladies qui miment une ARDS).
8) Traitement :
• Etiologique
• Curatif : pas de traitement curatif existe actuellement.
• Supportif : supporter le poumon en attendant qu’il guérisse. La ventilation mécanique
permet de laisser au patient le temps de guérir.
Recommandations : peu importe la sévérité de l’ARDS, il faut respecter les petits volumes !
Cela est donc problématique quand on utilise l’Optiflow car on ne connaît pas les volumes
injectés. Cela peut être délétère.
Faut-il donc intuber d’office ?
Il ne faut donc pas donner d’HCO3- directement et surveiller car il y a un risque d’aggravation
de l’acidose intracellulaire car HCO3- = H2O + CO2 et donc les bicarbonates augmentent
encore l’hypercapnie.
38
• Effets positifs de cette thérapeutique :
- Améliore l’oxygénation : n’améliore pas la PaO2 mais permet que Hb libère
plus facilement l’O2 aux tissus.
- Améliore la compliance pulmonaire
- Améliore le débit cardiaque
- Induit une vasodilatation coronarienne : protection cardiaque contre les
effets d’ischémie/reperfusion.
- Améliore le débit sanguin cérébral
→Prédisposition du poumon malade (un poumon normal est moins sensibles à tous ces
mécanismes) d’où l’importance d’utiliser la ventilation protectrice.
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Si cela ne fonctionne pas : un patient en ARDS qui est ventilé, sous O2, … mais que son état
ne s’améliore pas, il faut :
• Adapter la Peep
• Faire des manœuvres de recrutement :
- Ventiler au ballon (pas idéal car on ne connaît pas les P° et les V administrés)
Avantages :
- Décompression des zones postérieures qui entraîne une ré-expansion des
atélectasies
- Modification du rapport Ventilation / Perfusion par amélioration de la
ventilation
- Diminution du shunt intra-pulmonaire
- Majoration de la C.R.F. (capacité résiduelle fonctionnelle)
- Correction de la stase veineuse
- Drainage de sécrétions
- Diminution des lésions liées à la VM
Inconvénients :
- Charge de travail importante : besoin de beaucoup de monde pour le
mobiliser.
- Manœuvre à risque car appareillages nombreux : surveiller le TET, les drains,
cathéters, ….
- Complications
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Complications :
- Escarres à des endroits innatendus (genoux, pomettes, nez, crêtes illiaques,
…)
- Œdème au niveau de la face : → R- œdème cérébral (↗PIC) car moins de
retour veineux.
N.B. : Si trauma crânien, on peut mettre en décubitus ventral mais il faut surveiller et
monitorer la PIC.
Contre-indications :
- Trachéotomie
- Appareillages / plaies ventrales multiples / abdomen ouvert
- Colonne et bassin instable : seule CI absolue !
• Utiliser le NO inhalé
Gaz inodore, incolore et insoluble dans l’eau à T° ambiante.
C’est un facteur libéré par l’endothélium qui entraîne une relaxation des cellules
musculaires lisses (vasodilatation des petits vaisseaux) → vasodilatation pulmonaire
spécifique.
Il va dans les alvéoles ventilées et induit une vasodilatation des territoires ventilés, ce
qui entraîne une ↗ des échanges gazeux à ce niveau-là.
→NO : agit seulement sur les territoires bien ventilés (entraîne ↙ des P° intra-
pulmonaires).
On le donne par voie inhalée pour qu’il agisse seulement au niveau pulmonaire. Si on
le donnait par voie systémique, cela entraînerait une hypoTA incontrôlable.
Donc il n’y a pas de TTT médicamenteux dans l’ARDS mais seulement la VM.
Le sevrage ventilatoire doit être rapide et réalisé le plus tôt possible. Cela nécessite d’identifier les
patients qui savent respirer spontanément. Cela ne concerne pas les patients en SOP mais seulement
les patients qui sont sous VM depuis plusieurs jours/semaines.
41
- Doit être réintubé dans les 48h après l’extubation
- Parvient pas à être extubé
- Décède
- Désaturation
- FR trop élevée
- Sécrétions abondantes
- Hémodynamiques instables (TR, TA)
- Impression de détresse
1) Importance du sevrage
40-50% du temps sous VM, le patient le passera à faire son sevrage. Donc si patient intubé durant 2
semaines, le sevrage durera au moins 1 semaine.
2) Type de sevrage
- Sevrage simple : sevrage et extubation réussie dès la première tentative sans difficulté.
- Sevrgae difficile : patient chez qui il y a eu un échec de sevrage et pour qui il faut faire
jusqu’à 3 SBT ou pour qui le sevrage réussi a lieu 7 jours après le premier SBT.
- Sevrage prolongé : patient pour qui il y a au moins 3 échecs de SBT ou qui nécessitent plus
de 7j de sevrage après le premier SBT.
3) Critères de sevrage
Ne pas se fier entièrement aux critères car l’essentiel est de commencer le sevrage le plus tôt
possible !
- Pathologie initiale ne doit pas spécialement être totalement résolue mais le patient doit être
stable au niveau respiratoire
- Stabilité hémodynamique
- Pas de nécessité d’une sédation continue
-->Savoir faire la part des choses entre les complications liée au sevrage trop précoce et celle trop
tardive.
4) Remarques
a) Sédation
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Etudes :
- Si sédation en continu, le sevrage sera plus tardif que si c’est donné en discontinu
(bolus).
- Arrêter la sédation chaque matin pour permettre un sevrage précoce (pas fait à
Saint-Luc car sédation minimale)
- Absence de sédation possible si le contexte le permet (personne suffisant pour
surveiller le patient). Cela diminue le temps de sevrage.
Recommandations :
Sédation légère voire minimale et l’utilisation de Benzo est interdite ! (Ex : dormicum en
pompe est interdit). Si le patient est éveillé et que le benzo est réellement nécessaire
(mal épileptique, HTIC), alors le donner PO ou en bolus IV. Cela prolonge la durée VM et
durée d’hospitalisation.
b) Curarisation
A utiliser le moins possible car entraîne une faiblesse du diaphragme.
c) Mobilisation
Importance d’une mobilisation précoce car cela permet aux patients de sortir plus vite et
dans de meilleures conditions de l’USI et puis de l’hôpital. Retour plus rapide aux activités.
→Importance de ne pas trop sédater car la sédation rend impossible la mobilisation.
Etude :
- La maladie et l’alitement entraîne une fonte musculaire (+- 20% en 10j d’hospit). La
fonte musculaire s’explique par le fait que quelqu’un de malade a besoin de
protéine et celles-ci se trouvent dans les muscles.
- En mobilisant, on espère éviter les effets secondaires de cette fonte.
Recommandations :
5) Etapes du sevrage
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▪ Paramètres respiratoire : FR (si >30 cela sera trop difficile), oxygène
PaO2/FiO2 < 150, Peep < 8cmH2O
Il existe des tests pour évaluer l’état respiratoire pour un sevrage :
Si < 100 : Extubation risque d’être facile, si > 100 : extubation risque d’être
difficile.
▪ Biologie sanguine : BNP bas plus facile à sevrer que BNP haut.
BNP : brain natridiurétique peptide. Dosé chez IC quand suspicion d’OAP.
N.B. : Il existe des respiratuers qui s’adaptent continuellement au malade (O2, CO2, FiO2) et à un moment
prévient qu’on peut extuber le patient (→ test de ventilation spontanée). Cela est utilisé dans les unités où les
médecins sont moins présents.
- Regarder la clinique : Signes qui montrent que le patient n’est pas prêt à être extubé
même si son O2 est correcte :
▪ Hémodynamique : tachycardie, HTA, hypoTA, TR
▪ Respiratoire : FR > 35cycles/min
▪ Gazométrie ? (pas en faire excessivement ! )
→Patient chez qui on suspecte un œdème laryngé et donc avec un risque d’œdème
pulmonaire à P° négative.
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4. Essai de ventilation spontanée = +
➔ Extubation
But de la VNI :
▪ Eviter l’intubation
▪ En post-extubation
Caractéristiques :
▪ Peut être en P° - et en P° +.
▪ Peut se faire en P° (Bipap) et en volume (surtout chez patients restrictifs : obèse, après essaie
en P°).
▪ La VNI n’est pas une ventilation facile, elle nécessite une surveillance pour observer
l’évolution (amélioration ou non de l’état du patient)
▪ La CPAP n’est pas une VNI car ce n’est pas une ventilation car ventiler se fait avec deux
niveaux de P°. Dans la CPAP, il n’y a qu’un seul niveau de P°.
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CPAP = mode non invasif d’application de P° + en continu.
▪ L’Optiflow n’est pas une ventilation. C’est un moyen de haut débit avec P° de type CPAP.
Indications :
▪ Asthme
▪ Insuffisance respiratoire liée à l’hypoxémie en post-extubation
▪ Maladies virales
▪ Nouvelle insuffisance respiratoire
Contre-indication de la VNI :
▪ Endroit où le personnel ne sait pas ce qu’est la VNI et ne sait pas comment l’utiliser
▪ Sévère altération de la conscience
▪ Les autres contre-indications ne sont pas absolues.
Effets secondaires :
Cela est possible mais il faut surveiller le patient. Il faut donner uniquement des petites doses de
sédation pour que le patient soit calme et coopérant.
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CHAPITRE 11 : Mise en pratique (cours à l’USI)
1) Allumer le respirateur
2) Prérégler le respirateur
• Choix du mode : P° contrôlée
• P° : 8
Demander combien le patient avait de P° en SOP (même s’ils ventilent plus souvent
en V, ils peuvent connaître les P°).
→Important de savoir quel V on doit atteindre : 70 x 6 = 420ml
Dès que le patient sera connecté au respirateur, surveillé que 8 P° permet 420 de V
• Peep : 5cmH2O
Augmenter la peep si :
- Patient obèse car les poumons sont comprimés
- Hypoxémie
Si on augmente la Peep :
- observer la SaO2 pour voir une amélioration des échanges gazeux. Si a partir
d’un moment, la SaO2 n’augmente plus quand on augmente la Peep, c’est
que les poumons ne s’oxygènent moins bien (= surdistension pulmonaire)
- Observer l’hémodynamique : TA, PVC, FC. Car la Peep ↗ P° intrathoracique,
↙ retour veineux, ↙ V éjectés, ↙ TA. (Compenser cette hypoTA en
remplissant le patient et en utilisant de la noradré).
• I/E : ½ (=33%)
↗Temps expiratoire chez l’asthmatique et le BPCO en crise car en crise il y a un
bronchospasme qui rallonge leur expiration
(↙Temps expiratoire chez ARDS car compliance est diminuée chez ARDS (comme un
élastique)).
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Car si le patient veut une FR différente de celle indiquée par le respirateur (patient se
décurarise), la présence du trigger permet que l’on remarque cet effort et qu’on
remarque que le patient se décurarise.
4) Enclencher le respirateur
Si ↙compliance :
→↗P° et ↗FR
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Si présence d’un trigger régulièrement, essai en mode aide inspiratoire.
8) Extubation
Soit mettre au nez, soit avec le respi en mode spontané (car cela compenserait le TET).
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