Rapport Stage Laboratoire
Rapport Stage Laboratoire
Rapport Stage Laboratoire
RAPPORT DE STAGE
Année universitaire2022/2023
1
Dédicace
Je dédie ce rapport à mes parents en espérant que
ce modeste travail leur témoigne mon amour de
mon affection
A toutes mes sœurs.
A tous mes frères.
A mes amis (es) pour leur soutien.
A tous mes enseignants avec mes profondes
considérations.
A tous ceux qui nous ont assistés à réaliser ce
travail.
A tout le personnel de la société centrale OCP.
A tous les stagiaires :
Je souhaite
Bonne chance
2
Remerciements
3
Table des matières
Introduction .............................................................................................................................. 1
Généralités ...........................................................................................................................................2
OCP ...................................................................................................................................................3
Historique .................................................................................................................................. 4
ORGANIGRAMMME OCP........................................................................................................... 5
Organigramme du PMK ...................................................................................................................6
4
Listes des figures
5
Liste des tableaux
6
Introduction
L’exploitation des phosphates est gérée par l'Office Chérifien des Phosphates qui était une
société anonyme. Le Maroc est le troisième producteur mondial et le premier exportateur du
produit phosphaté. Les réserves de phosphates sont estimées à 64,6 milliards de mètres cubes.
Elles se répartissent dans les quatre zones de Khouribga, Youssoufia, Benguérir et Boucraâ au
sud marocain l'extraction se fait à 80% à ciel ouvert.
Le bassin des phosphates des Oulad Abdoun est le plus important des bassins des
phosphates marocains.Ce gisement est reparti en trois mines :
C’était encore pour moi une possibilité d’observer les différentes phases de l’extraction du
phosphate dans le but de Présenter des plans d’action
En ce sens, j’ai effectué un projet de fin d’étude au sein de laboratoire d’analyses physiques
chimiques (MEA) du groupe OCP Khouribga. C’est dans ce cadre que s’inscrit l’objectif de
mon travail relatif à la validation d’une méthode d’analyse de minerai de phosphate. En effet,
ce laboratoire réalise principalement les analyses du l’anhydride phosphorique, SiO2 total,
SiO2 réactive, MgO , Cd, Fe, Al et d’autres éléments selon les exigences des clients. Le but
de des améliorations pour la bonne gestion de la qualité de phosphate.
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Partie I : Généralités
1. Groupe office chérifien des phosphates
1 .Introduction :
2. Historique :
Depuis sa création, le groupe OCP n’a cessé d’agrandir et d’évoluer. D’un point de vue
chronologique, les étapes les plus importantes dans son évolution sont :
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1961: Mise en service de la première laverie, dite de « Kerkour-Rih », à Khouribga.
1962: Introduction de la mécanisation de souterrain à Youssoufia, le 19 septembre.
1965: Création de la société Maroc Chimie. Début de la valorisation avec le démarrage des
installations de l'usine de Maroc Chimie, à Safi. Extension de l'extraction à ciel ouvert à la
mine de MERAH EL AHARCH (Khouribga).
1967: Introduction de la mécanisation du souterrain à Khouribga.
1969: Entrée en exploitation de la première Recette de phosphate noir à Youssoufia.
1973: Création de la Société de Transports Régionaux en juillet, de Maroc Phosphore
en août et de Marphocéan en octobre.
1974: Lancement des travaux pour la réalisation du centre minier de Benguérir, en mai.
1978: Création de l'Union Industrielle de Montage (UIM), en janvier. Démarrage de la
première unité de calcination à Youssoufia.
1976: En mai, transfert au Maroc du siège de Phousboucraâ (65% OCP). Démarrage de
Maroc Phosphore I et Maroc Chimie II, en novembre.
1975: Création du Groupe OCP (décision de création en juillet 1974 et mise en place en
janvier 1975).Création du Centre d'Études et de Recherches des Phosphates Minéraux
(CERPHOS), en octobre.
1979: Transfert des bureaux de la Direction Générale au nouveau siège à Casablanca.
1982: Début des travaux de construction du complexe chimique MP III-IV à Jorf Lasfar.
Démarrage du complexe de séchage d’Oued-Zem.
1986: Démarrage des différentes lignes d'acide sulfurique et d'acide phosphorique de Maroc
Phosphore III-IV.
1987: Démarrage des lignes d'engrais de Maroc Phosphore III-IV.
1994: Démarrage du projet minier de Sidi Chennane.
1996: Création de la société Euro-Maroc Phosphore (EMAPHOS). Création de l’Institut OCP
en décembre.
1997: Accord d'association entre le Groupe OCP et le Groupe indien Birla pour la réalisation,
en joint venture, d'une unité de production d'acide phosphorique à JorfLasfar de 330.000
tonnes de P2O5 par an.
1998: Démarrage de la production d’acide phosphorique purifié (Emaphos, JorfLasfar), le 31
janvier. Le Groupe OCP obtient le Prix national de la Qualité.
1999: Démarrage de la production d’acide phosphorique de l’usine d’Imacid à JorfLasfar, le
1er novembre.
2002: Prise de participation, dans le cadre d’une joint-venture Groupe OCP- Groupe BIRLA
(Inde), dans la société PPL (Inde).
2003: L’OCP est devenu le seul actionnaire de Phosboucraâ.
2004: Création de la Société "Pakistan Maroc Phosphore" S.A en Joint venture entre l’OCP et
FaujiFertilizer Bin Qasim Limited (Pakistan).
2005: Démarrage de l'usine de Lavage/Flottation à Youssoufia.
2006: Projet nouvelle ligne DAP 850000 t/an à JorfLasfar.
2007: Démarrage de Pakiston, Maroc Phosphore (JorfLasfar).
2008: La société anonyme OCPSA est née le 22 janvier.
2009: Démarrage de Bunge Maroc Phosphore à Jorf Lasfar (BMP).
2010: Mise en service d’une nouvelle station d’épuration des eaux usées de la ville de
Khouribga (STEP) en avril.
2010: Option d’une technologie des filtres à manches à Youssoufia, en décembre.
2010: Mise en service de la cinquième laverie du groupe OCPSA, celle de Merah Lahrach en
octobre.
2011: Démarrage des travaux d’excavation du pipeline entamés par Tekfen, qui sera
opérationnel en juin 2012.
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Organigramme simplifié du groupe OCP:
DG
DIRECTION
GENERALE SDG
CIR
INS
PMK
Direction des Exploitations
Minières de Khouribga
PMK/AK PMK/IE
Division Gestion Études Economiques
Administrative et Systèmes d’Information
et Sociale
PMK/IC
PMK/AD
Comptabilité
Département
Achats
Décentralisés
PMK/GE
Géologie
d’Exploitation
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Le Groupe Office Chérifien des Phosphates (OCP SA) est spécialisé dans quatre activités
marquantes qui se résument dans l’extraction, le traitement, le transport et la valorisation / la
commercialisation du phosphate et de ses produits dérivés :
TRANSPORT : une fois le phosphate traité, il est transporté vers les ports de
Casablanca, Safi, El Jadida pour l’exportation vers les différents pays du monde.
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Espagne
MER MEDITERRANEE
Sebta
Tanger
Melilliah Nador
Lrache
Ouazzen
Oujda
Kénitra Fés
E Rabat
Taza
U Casablanca Méknes
Q
I El Jadida 1 Kouribga
T Midelt
N 2
Youssoufia Beni Mellal
A Safi
Errachidia
L Chemaia Bechar
T Essouira Marrakech
A 3
N Agadir
A
E
C Ifni
O Goulmine
Kouribga
Tentan
Tarfaya
Lâayoun Smara
Fkih ben Salah
Boucraâ
Boujdour
4 1 Gisement des Oulad Abdoun
Bir Magrein
Ben Guérir
Dakhla
Azzouirat
Contour probable
de gisement 3 Gisement de Meskala
0 100 200 300Km 4 du Boucraâ
Echelle :
Sidi Daoui
Sidi Chennane .
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Figure 2:: Principales régions au bassin d’Ouled Abdoun..
b) Cadre géologique :
La série phosphatée des Ouled Abdoun constitue le terme final d’une couverture sédimentaire
s’étalant de l’Infracéomanien au Lutétien supérieur.
Le substratum Mésétien, qui support cette série est formé de terrain paléozoïque
plissés et faillés qui affleurent dans le massif central au Nord et les Rhamna au Sud.
L’Infracéomanien rouge est composé de conglomérats, de grés, ou d’argiles.
Le Cenomano-Turonien est formé essentiellement de marno-calcaire.
Le Sénonien (Maestrichtien exclu) est constitué principalement de marne et de marno-
calcaire. L’absence de fossiles stratigraphique permet pas la distinction du Coniacien,
du SantonIen et du Campanien, seul le Maestrichtien phosphaté est distingué.
La série phosphatée débute au Maestrichtien par des dépôts phosphatés relativement très
marneux et se termine au lutétien par une dalle calcaire. Elle est de type transgressif dont les
couches phosphatées sont formées par un ensemble de séquences ; dans chaque séquence on
trouve un granoclassement positif (grossier vers le fin) sachant que les teneurs en PBL (bon
phosphate of lime) sont en relation proportionnelles avec le granoclassement des grains, alors
elles diminuent du vas vers le faut.
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Figure 3:Coupe synthétique du bassin des Oulad Abdoun.
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ZONE CENTRAL SUD (en cours d’exploitation).
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Figure 5:: Log stratigraphique synthétique de la série phosphatée de MEA
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Alternance des marnes, des marnes siliceuses, du calcaire marneux et des sillons
supérieurs phosphatés.
La couche 0 :
Elle est formée par un phosphate marneux calcifié
L’intercalaire C0/C0’ :
Formé de deux parties de nature lithologique différente :
La partie inférieure : formé de marnes plus au moins siliceuses avec des silex de
type (mélinites) vers le toit,
La partie supérieure : formée de calcaire phosphaté marneux.
La couche 0’ :
Elle est formée par un phosphate plus au moins marneux, renfermant des silex en
néoformation vers le toit.
L’intercalaire C0’/C1 :
Il est formé par un calcaire marneux, et de marne plastique à nodule de silex.
la couche 1 :
Elle est constituée de bas au haut par :
Couche 1 inférieure : phosphate coprolithique meuble à grains grossiers à
moyen, beige et rarement calcifié avec une ou deux lignes de blocs de silex.
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Couche 1 médiane : formée phosphate fin marneux plus au moins calcifié
grisâtre.
Couche 1 supérieure : formée d’un phosphate fin marneux parfois calcifié au
milieu, limitée en haut et en bas par deux rangées de rognons de silex.
L’intercalaire C1/C2 :
Cette intercalaire est formée de calcaire phosphaté cuprolithique au sommet marneux à la
base, avec des phosphates sous forme des poches et éventuellement des rognons de silex au
milieu.
la couche 2 :
La couche 2 est subdivisée en :
Couche 2A : formée par un phosphate meuble marneux à consolidé au toit.
Calcaire à Cardita : formée par de calcaire phosphaté.
Couche 2B : formé d’un phosphate grossier meuble.
L’intercalaire C2/C3 :
Cette intercalaire et formée de calcaire phosphaté reposant sur des marnes calciteuses
grumeleuses, et calcareuse jaunâtre au toit.
La couche 3 :
Elle est constituée du bas vers le haut par :
Couche 3 inférieure : phosphate marneux grossier fossilifère.
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Partie II : Méthodes et Phases d’exploitation
I- Méthode d’exploitation :
L’exploitation à ciel ouvert (découverte) suit la méthode par tranchées,
cette méthode consiste en un découpage du gisement en panneau ; chaque
panneau sera ensuite subdivisé en tranchée de 40 m de largeur et dont la
longueur reste variable. On distingue deux variantes: la méthode sélectives et la
méthode globale.
1- Méthode sélective :
C’est une méthode d’exploitation qui consiste à exploiter les différents
sillons et couches avec élimination des intercalaires pour éviter le salissement
du phosphate par le stérile ou les qualités inférieures.
L’avantage de cette méthode est :
La préservation des teneurs des couches riches.
Ses inconvénients sont:
Augmentation de nombre des opérations.
Difficultés d’organisation.
Faible taux d’utilisation des machines.
Le faible rendement des machines.
2- Méthode global :
C’est une méthode qui consiste à prendre globalement les couches
phosphatées et les intercalaires.
Les avantages de cette méthode sont :
L’amélioration du taux de récupération.
L’amélioration du rendement des machines.
La réduction du nombre d’opération.
Ses inconvénients sont :
Mélange du stérile avec le minerai pendant le sautage.
La non préservation de la qualité du phosphate.
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Figure 6:Schéma des différentes étapes de l’extraction des phosphates
.
1) Foration :
La foration constitue la première opération minière de la chaine cinématique
d’extraction. Elle consiste à creuser des trous jusqu’au niveau repère au toit de la couche à
exploiter. Cette opération est effectuée par des sondeuses électriques sur chenilles (45R),
diesel sur chenilles (SK60) ou diesel sur pneus (T4BH).
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Figure 8:Sondeuse bucyrus 50R.
Le diamètre des trous dépend de la nature des terrains. Dans les mines à ciel ouvert de
Khouribga, la foration se fait avec un diamètre de 9pouces. Le choix de ce diamètre est
justifié par l’avance surfacique importante qu’il offre, la réduction du coût de foration et
l’amélioration du rendement de l’explosif.
2) Sautage
C’est l’opération qui consiste à remplir les trous forés par l’explosif en tenant compte
d’un schéma de tir et d’un mode de chargement approprié.
L’explosif utilisé à MEA est l’Ammonix, composé de 94% de nitrate d’ammonium et
6% du gasoil. C’est un explosif sécuritaire, chargement approprié.
L’explosion produit deux sortes d’énergie :
Energie de choc : permet la fragmentation des roches.
Energie de gaz : elle pénètre entre les vides puis elle crée une dislocation de la roche et
pousse le terrain.
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Figure 9:terrain au moment de sautage
3) Décapage
Cette opération consiste à enlever les morts terrains fragmentés précédemment par l’effet
du sautage pour accéder aux niveaux phosphatés. Ainsi que nettoyer les marnes du toit de ces
niveaux ; pour la préservation de la teneur.
Le décapage se fait selon trois téchniques :
Décapage par poussage : par l’intermédiaire des bulldozers, qui poussent les
morts terrains vers le côté chevalier (déblais).
Décapage par casement : à l’aide d’une dragline, qui construit des tas par les
morts terrains vers le côté déblais.
Décapage par transport : consiste à transporter les morts terrains par des camions
de grande capacité (Lectra Haul de110T, 170T et 190T) jusqu’au décharge, où ils
jettent ces déblais.
Le choix de la méthode de décapage est basé sur la nature des engins dont dispose
l’entreprise et sur les caractéristiques de la zone à décaper.
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Figure 12:Décapage par transport
4) Défruitage
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Figure 14: Dragline
Chargeuses sur pneus : Ce sont des engins diesel destinés essentiellement aux défruitage
des niveaux minces et meubles après gerbage par bulldozers (D9+D11) ou paydozers tels que
le sillon B, le sillon, A la couche 0 et la couche 2B.
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6) Epierrage et Criblage et mise en stock
Figure 16:Criblage+Epierrage
Suivi de la foration :
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Le travail du prospecteur au moment de la foration consiste dans le contrôle de la
profondeur forée en se basant sur l’observation des cuttings et sur la profondeur déduite de la
coupe du parement. Par la suite il réalise une coupe qui délimite la profondeur et la puissance
des niveaux durs et des niveaux tendres.
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Suivi de sautage :
Pendant cette étape, le prospecteur suit le décapage de l’enlèvement des intercalaires par
le contrôle et l’identification des niveaux repères et assure le suivi des opérations suivantes :
- Nettoyage:
Des Marnes pour la préparation :
Du Sillon B
Du Sillon A
De la Couche 0’
Du Phosphate calcifié pour la préparation de la couche 2.
- Réalisation des bermes.
Dans le but d’une bonne récupération du gisement, pour chaque partie décapée, il faut
réaliser la berme correspondante.
Une berme est un espace entre le pied du cavalier (stérile) et le pied du faisceau
phosphate.
En réalité, ce n’est qu’une excavation superficielle aménagée souvent par les bulls et dont
la profondeur ne correspond qu’à la hauteur du faisceau phosphaté : c’est une fausse berme.
Pour réaliser cette fausse berme, il faut pousser les déblais à l’extérieur en respectant les
distances de chaque niveau à décaper avec une hauteur de la puissance de la couche
découverte.
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Figure 21:Photo de la berme
Suivi de défruitage :
Dans cette phase le prospecteur veille à l’exécution d’une bonne berme et au nettoyage du
mur.
Au cours de cette opération le prospecteur est amené à faire des saignés le long de la
surface décapée, selon une maille précise, souvent 50 m, pour faire l’échantillonnage. Il est
appelé également à déterminer les qualités sources à partir des résultats d’analyses des
échantillons.
2 Dans l’échantillonnage
C’est une opération visant à prélever et récupérer des échantillons spécifiques de chaque
niveau phosphaté.
Le matériel utilisé se compose essentiellement d’un marteau, d’un godet et de petits sacs
pour y mettre les échantillons (Comme le montre l'illustration suivante).
L’intérêt de l’échantillonnage est de connaître la teneur de chacun des niveaux
phosphatés.
On distingue trois types d’échantillonnage :
Echantillonnage d’une couche déjà défruitée sur le parement d’une tranchée ;
Prélèvement à partir des saignées creusées par bulls avant le défruitage du niveau à
exploiter ;
Echantillonnage sur stock.
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Pratiquement, pour prendre un bon échantillon sur un parement, il faut suivre les
étapes suivantes :
On met les échantillons dans des petits sacs qui portent des informations sur l’échantillon,
à savoir:
Le schéma suivant montre les différentes interactions du prospecteur avec les autres
opérateurs :
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Figure 22:rôle du prospecteur
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Partie III : analyse des échantillons au laboratoire laverie MERAH
I. Description
Le laboratoire des analyses physiques chimiques laverie MERAH, groupe OCP, est
constitué généralement de plusieurs salles qui sont principales.
1-Salle de préparation
Au sein de cette salle l’échantillon subit les opérations de quartage, étuvage, broyage,
tamisage et la mise en capsules. Elle est équipée d’un diviseur à rifle, une étuve de 150°C, des
tamis, des mortiers et un broyeur électrique.
a. Réception:
Dans cette salle les échantillons sont reçus dans des sacs en toile avec des étiquettes qui
précisent le lieu de prélèvement, le code, l’unité, le poste, la date, la qualité, l’origine et
l’analyses désirée. Ces échantillons subissent par la suite les opérations suivantes : le criblage,
le quartage, l’étuvage, le broyage, le tamisage et la mise en capsule. Les échantillons sont
reçus des différents sites d’extraction et de traitement notamment des travées, trains, parc
humide, carreaux, enrichissement à sec et calcination.
La 1ére étape : la Vérification de :
-L’état des échantillons reçus.
-Le nombre d’échantillons reçus.
-Les demandes d’analyses et leur compatibilité avec le nombre, la qualité et l’origine
de l’échantillon.
La 2ème étape : le Classement des Echantillons :
-L’échantillon global pèse 1Kg et contient une étiquette portant les informations
suivantes : la date, l’entité, la qualité, le poste et le repère.
-Les échantillons humides sont mis dans des sacs en plastique doublés de sacs en toile.
-Les échantillons secs sont mis dans un sac en toile suffit.
La 3ème étape : le ticage :
Que l’on joindra à l’échantillon et qui l’accompagnera durant toutes les phases qui suivront
jusqu’à la mise en capsule. Cette étiquette comportera les informations suivantes : N° de
capsule, la date, la qualité, le poste et le repère.
b. Criblage :
Tous les échantillons humides sont criblés à l’aide d’un crible de 6 mm pour éliminer les
grands grains dont un teneur en BPL est faible, le refus est rejeté tandis qu’on le passant subit
le quartage.
Généralement les échantillons secs sont déjà criblés à 6mm à l’usine. Figure 1 : Crible de 6
mm
Figure 23:crible de 6 mm
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c. Quartage :
L’opération du quartage se fait à l’aide d’un diviseur à rifles pour les échantillons secs. Et
pour les échantillons humides, on a appliquera toujours le quartage manuel afin d’éviter le
colmatage des particules sur le diviseur à rifles et par suite la contamination des échantillons.
Cette opération est importante car elle nous permet d’avoir un échantillon réduit,
représentatif et homogénéisé à partir de l’échantillon global.
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Une fois les échantillons mis dans des béchers en plastique on prend à l’aide d’une spatule
une petite quantité pour la mettre dans des capsules, celles-ci sont munies d’une étiquette qui
indique le numéro de l’échantillon et son état.
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Figure 28:Balance de précision
4-Salle d’attaque
C’est là ou se fait l’attaque à chaud de l’échantillon de phosphate à l’aide des plaques
chauffantes et à une température d’environ 350°C avec l’acide chlorhydrique, soit avec
l’acide perchlorique pour solubiliser le phosphate. Notons dans certains essais, on n’utilise
jamais l’acide perchlorique (HClO4) pour qu’il n’y ait pas d’explosion au cours de
calcination, tel que l’essai de la silice
34
.
35
CaCO3 + 2HCl → CaCl2 + HClO3
36
filtre plissé, filtrer la solution dans un flacon en plastique de 100ml. La solution est prête pour
le dosage de SiO2 réactive par spectrophotomètre d’absorption atomique.
6.4-Méthode gravimétrique: (Dosage de SiO2 totale)
Principe :
Dosage gravimétrique basé sur l’insolubilité de la silice en milieu acide chlorhydrique
après complexion du fluor par l’acide borique.
H2SiF6 H2Si6+ 6F-
2H3BO4 B3++3OH-
H2SiF6 + 2H3BO3 2BF3 + H2Si(OH)6
H2Si(OH)6 SiO2+ 4H2O
Réactifs :
Acide chlorhydrique d =1.19
Acide borique H3BO3
Appareillage :
-Matériel courant de laboratoire.
-Capsule en platine.
-Four à moufle.
Mode d’opératoire :
-Peser 3g d’échantillon sec et broyé.
-Introduire la prise d’essai dans un bêcher de 250ml.
-Ajouter 3g d’acide borique, bien mélanger, mouiller par 3 à 4ml d’eau distillée.
-Ajouter 25 ml d’acide chlorhydrique
-Couvrir d’un verre de montre, chauffer sur la plaque chauffante
-Reprendre par 5ml d’acide chlorhydrique et 50ml d’eau distillée.
-chauffer jusqu’à l’ébullition en agitant 2 à 3 fois au cours du chauffage.
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Figure 33: Filtration de silice totale
-Calciner dans un four à moufle réglé à 900- 950°C pendant 1 heure.
-Laisser refroidir dans un dessiccateur et peser.
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Figure 35:Spectroscopie d’émission atomique
7.2. Salle de Spectromètre d’Absorption Atomique ( AA-7000)
Principe :
En Spectrométrie d’Absorption Atomique, les mesures sont effectuées sur des éléments à
l’état d’atomes libres. Pour ce faire, La source de lumière délivre un rayonnement constitué
des raies caractéristiques de l’élément qui la compose donc de l’élément à analyser. Le
faisceau lumineux tombe ensuite sur une flamme ou un four en graphite dans lequel se
trouvent les atomes « cible ». Malgré la température élevée, la très grande majorité de ceux-ci
sont restés à l’état fondamental. Sous l’effet du rayonnement et puisque la condition de
résonance est remplie, des atomes passent de l’état fondamental à un état excité ; une partie du
rayonnement est ainsi absorbé. Le principe de l’analyse quantitative consiste à mesurer
l’intensité transmise avec échantillon, I, sans échantillon (solvant seul), I0 et on définit
l’absorbance A. L’absorbance est la grandeur la plus utile puisqu’elle est proportionnelle à la
concentration en espèce absorbante dans le domaine de validité de la loi de Beer-Lambert
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Lieux où se trouve l’appareil Auto-Analyseur (Technicon) qui permet de déterminer la
teneur en BPL des échantillons préparés ainsi que l’analyseur chimique San++(SKALAR). les
deux appareils ont même principe, toutefois, la technique SKALAR présente un avantage qui
est la rapidité des analyses. Cette technique qui est au cœur de notre étude, sera détaillée de
manière approfondie dans la partie expérimentale.
Figure 37:Auto-analyseur(Technicon)
Principe :
L’auto-analyseur fonctionne selon la technique de la spectrophotométrie, c’est une
méthode analytique quantitative qui consiste à mesurer l'absorbance ou la densité optique
d'une substance chimique donnée, généralement en solution. Plus l'échantillon est concentré,
plus il absorbe la lumière dans les limites de proportionnalité énoncées par la loi de
Béer Lambert
. A=Log (I0/I) =ƐLC
A : l’absorbance.
C: la concentration.
L: la largeur de la cuve en cm .
Ɛ : coefficient / Dépende de la température.
Les composantes de l’Auto-analyseur :
1. Distributeur d’échantillon
4. Colorimètre
2. Pompe proportionnant
5. Enregistreur
3. Bobine délai
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Conclusion Générale
La gestion de la qualité du phosphate en vue de répondre à l’exigence du
marché nécessite la compréhension des causes et des sortes de salissement et
d’apporter des améliorations pour préserver au maximum la teneur in situ.
Les travaux réalisés lors de cette étude nous ont permis de recenser et
préciser les problèmes qui causent le salissement des phosphates durant
toutes les phases de l’exploitation minière.
Généralement, voilà quelques recommandations pour éviter le
salissement :
-un bon nettoyage des marnes en choisissant l’engin adéquat (D9).
-un bon dressage du parement au moment décapage pour éviter les éboulements
sur la couche phosphaté qui cause le salissement.
-laisser une distance de précaution près du côté berme et coté parement.au
moment de défruitage au cas d’un mauvais dressage du phosphate car cette
distance est risqué d’être mélanger par les stériles de la berme et l’éboulement
du parement.
-détection de dérangement
-un bon contournement des dérangements.
-une formation continue des opérateurs est obligatoire pour une sensibilisation
de l’importance de la préservation de la qualité.
-assurer une bonne communication pour une meilleure application des
consignes.
-selon les zones du chantier nous proposons de constituer des groupes
spécialisés, ayant une formation approfondis de la zone dans laquelle ils sont
affectés.
La direction de site khouribga dispose d’un laboratoire qui est rattaché à la division
méthode et planning, et effectue toutes les analyses permettant le contrôle qualité des
phosphates. Ce laboratoire effectuant des analyses physiquo-chimique tels que : CO2 , H2O,
MgO , SiO2, BPL,….les éléments de trace : Mg, Al, Fe….. ; et le bute de cette opération est
de vérifier que la qualité du phosphate répond bien aux spécifications du cahier de charge de
la clientèle avant sa livraison.
Finalement ce stage a été pour moi une occasion, d’une part, d’avoir des riches contacts
humains avec tout le personnel professionnel de laboratoire. Et d’autre part, d’avoir une idée
réelle sur l’application des études statistiques, et de voir de plus près les étapes principales de
préparation et d’analyse du phosphate. Ceci sera, sans doute, une énorme opportunité pour
mon futur parcours professionnel
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