PPM 2024
PPM 2024
PPM 2024
PLAN DU COURS
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I. Quelques définition clés
II. Le fonctionnement des médias
III. La culture journalistique
IV. Les genres et le formats médiatique
V. Généralité sur journal télévisé et radiophonique
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I.QUELQUES DEFINITIONS CLES
I.1.Le processus
Le terme processus est très fréquemment utilisé dans le cadre
d’une démarche Qualité ou de l’ISO 9001.
Un processus désigne la description d’un système d’activités qui
utilise des ressources pour transformer les éléments d’entrée en
éléments de sortie. Ces activités peuvent êtres décomposées en
tâches, qui sont elles-mêmes un ensemble d’actions. Il décrit un
“quoi faire” dans un ordre prédéfini
est transversal et implique plusieurs métiers
transforme, en ajoutant de la valeur
Il existe différentes catégories de processus : les processus de
pilotage ou de Direction, les processus opérationnels, et les
processus support.
I.2.La Production audiovisuelle
La production audiovisuelle désigne l’industrie de la conception et
la fabrication des œuvres audiovisuelles.
Elle englobe toutes les activités liées à la création de contenus
audiovisuels, qu'il s'agisse de films, de programmes télévisés, de
publicités ou d'événements en direct. Elle implique la participation
de nombreux professionnels, de la conception à la réalisation et à la
diffusion.
Les différents types de production audiovisuelle incluent :
- Le cinéma
- La télévision
- La publicité
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- L'événementiel
I.2.1. Les étapes de la production audiovisuelle
La production audiovisuelle est un processus complexe qui se
déroule en plusieurs étapes clés. Chacune de ces étapes joue un
rôle crucial dans la réalisation d'un projet audiovisuel de qualité.
Voici un aperçu des étapes principales de la production
audiovisuelle :
Le développement : de l'idée au scénario
Tout projet audiovisuel commence par une idée, que ce soit une
histoire originale, une adaptation ou un concept. À cette étape, les
scénaristes travaillent avec les réalisateurs et les producteurs pour
transformer cette idée en un scénario solide et cohérent. Le scénario
servira de base pour le reste du processus de production et guidera
les choix créatifs et techniques qui seront pris par la suite.
La pré-production : casting, repérages, storyboard...
La pré-production est la phase de planification et de préparation du
projet. Plusieurs éléments sont à prendre en compte lors de cette
étape, notamment le casting des acteurs, les repérages des lieux de
tournage, la création du storyboard et la planification du calendrier
de production. Le travail effectué lors de la pré-production est
essentiel pour assurer le bon déroulement du tournage et minimiser
les imprévus.
La production : tournage, son, lumière...
La production est l'étape où le tournage a lieu. Les équipes
techniques et artistiques se réunissent pour donner vie au scénario.
Le réalisateur dirige les acteurs et guide le travail des techniciens,
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tandis que le chef opérateur s'occupe de la composition des plans et
de la lumière. Les ingénieurs du son enregistrent les dialogues et
les ambiances sonores, et les accessoiristes et décorateurs mettent
en place les éléments nécessaires pour créer l'univers du film ou de
la vidéo.
La post-production : montage, étalonnage, effets spéciaux,
son...
La post-production est l'étape finale du processus de production
audiovisuelle. C'est à ce moment que le montage des images,
l'étalonnage des couleurs, la création des effets spéciaux et la
finalisation du son ont lieu. Les monteurs assemblent les plans
tournés pour créer un récit fluide et cohérent, tandis que les
étalonneurs ajustent les couleurs pour donner une esthétique
particulière à l'œuvre. Les ingénieurs du son mixent les dialogues,
les effets sonores et la musique pour créer une ambiance sonore
immersive. Enfin, les infographistes et les spécialistes des effets
spéciaux ajoutent les éléments numériques et les retouches
nécessaires pour parfaire l'ensemble.
I.2.2. Les métiers de la production audiovisuelle
La production audiovisuelle est un secteur riche en opportunités
professionnelles, où de nombreux métiers se côtoient pour créer des
œuvres captivantes. Les professionnels de ce domaine peuvent être
répartis en trois grandes catégories : les métiers créatifs, les métiers
techniques et les métiers de la production.
Les métiers créatifs
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Ces métiers sont étroitement liés à la conception et à la réalisation
des projets audiovisuels. Parmi eux, on retrouve :
- Scénariste : Chargé de l'écriture du scénario, il conçoit
l'histoire et les dialogues qui seront mis en image.
- Réalisateur : Responsable de la mise en scène et de la
direction artistique, il supervise et coordonne l'ensemble du
processus de création, du tournage à la post-production.
- Chef opérateur : Spécialiste de la lumière et de la composition
des plans, il travaille en étroite collaboration avec le
réalisateur pour créer l'esthétique visuelle du projet.
Les métiers techniques
Les professionnels des métiers techniques s'occupent des aspects
techniques de la production audiovisuelle, tels que le son, le
montage et l'étalonnage. Parmi eux, on peut citer :
- Ingénieur du son : Expert en enregistrement, mixage et post-
production sonore, il est responsable de la qualité audio du
projet.
- Monteur : Chargé d'assembler les plans tournés pour créer un
récit fluide et cohérent, il travaille en étroite collaboration avec
le réalisateur lors de la post-production.
- Étalonneur : Spécialiste des couleurs, il ajuste les teintes et la
luminosité des images pour donner une esthétique particulière
à l'œuvre.
Les métiers de la production
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Les métiers de la production englobent toutes les activités liées à
l'organisation, la gestion et le financement des projets audiovisuels.
Parmi les professionnels de ce domaine, on retrouve :
- Producteur : Responsable du financement et de la supervision du
projet, il veille à ce que les ressources nécessaires soient mises en
place et que le projet respecte les délais et le budget prévus.
- Assistant de production : Bras droit du producteur, il l'assiste
dans la gestion quotidienne du projet, notamment en coordonnant
le travail des équipes et en assurant le suivi administratif.
- Régisseur : Chargé de la logistique et de la coordination sur le
plateau de tournage, il veille au bon déroulement des opérations et
à la sécurité des équipes.
Ces différents métiers sont indispensables à la réalisation d'un
projet audiovisuel réussi. Ensemble, ces professionnels travaillent
en étroite collaboration pour transformer une idée en une œuvre
captivante et percutante.
I.3.La cible
Kotler et Dubois (MM p 5798) nous apprennent que « le choix de la
cible de communication exerce une profonde influence sur ce sur ce
qu’il faut dire, comment le dire, où et quand le dire, et à qui il faut le
dire », car nous avons en esprit que la communication a pour
objectif de faire passer un message.
La cible de communication peut être définie comme :
- l’ensemble des personnes visées par une action de
communication
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- l’ensemble des individus ou des organisations vers lesquelles
on a choisi de communiquer
- les individus ou entreprises que l’on cherche à toucher par un
programme de communication.
I.3.1. Le cœur de cible
Afin de mieux concentrer l’effort de communication, on distingue au
sein de la cible générale un sous ensemble appelé cœur de cible à
qui il est accordé un traitement préférentiel, spécial, en raison de
son importance.
Le cœur de cible peut être perçu comme un sous ensemble d’une
cible réunissant les prospects (clients potentiels) et les autres
clients les plus importants.
C’est aussi un sous ensemble de la cible de communication que l’on
considère comme étant prioritaire (gros clients, jeunes
consommateurs avec un fort potentiel, clients les plus profitables,
etc.)
I.3.2. La cible secondaire
Après le cœur de cible, le second sous ensemble qui a un intérêt
relativement important par rapport au cœur de cible est appelé
cible secondaire que l’on espère toucher à travers la communication
principalement adressée au cœur de cible.
I.4.L’IMAGE
L’image, selon Jacques Lendrevie et Arnaud De Baynost dans
Publicitor (p 90) est « l’ensemble des représentations mentales et des
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associations attachées par un individu à un produit, une marque ou
une entreprise. »
Marie-Hélène Westphalen, pour sa part, soutient que l’image d’une
entreprise, d’une marque ou d’un produit est la somme de toutes
ses images. « Chaque image correspond à une cible homogène et à
une réalité fonctionnelle de l’entreprise. Les différentes images
interagissent les unes sur les autres. »
L’image peut être aussi appréhendée comme l’ensemble des
perceptions qu’un individu entretient à l’égard de quelque chose.
Une image :
- Donne des raisons d’acheter ou de ne pas acheter
- Peut valoriser les individus qui achètent ou possèdent une
marque
- Créer des attitudes favorables ou défavorables
- Favorise le repérage des marques, des entreprises et la
fidélisation
- Différentie et positionne par rapport aux marques
concurrentes
1.4.1. Les Caractéristiques d’une image
L’image est individuelle
Il y a autant d’images que d’individus, raison pour laquelle, en
communication, on travaille sur une moyenne ou une somme
d’images issue de la représentation que s’est faite la majorité ou
l’ensemble des membres d’un groupe étudié. En effet, chaque
individu ayant sa vision, il s’avère donc difficile voire improbable
qu’une population apprécie de la même manière une image.
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- C’est une représentation mentale
C’est la façon dont on se représente, à un moment donné, une
marque ou un produit dans soi-même son esprit.
Une image est sélective et infidèle
L’image oriente les perceptions ultérieures : on pardonne volontiers
à une marque que l’on aime et on met en avant les traits les plus
négatifs des marques que l’on n’aime pas. L’infidélité de l’image
s’explique par le fait qu’elle est susceptible de changement (positive
comme négative), généralement sur une certaine période.
- C’est un ensemble de perceptions relativement stables
L’image est relativement stable dans le temps. La stabilité de l’image
ne signifie pourtant pas son invulnérabilité. En effet, au fil des
années, des changements peuvent survenir au niveau des
perceptions de l’image.
I.4.2. Les différents types d’image
Nous avons :
-L’image réelle : C’est l’image objective. Ce qui est.
-L’image perçue, acquise ou subjective : C’est la manière dont une
entreprise, un produit, une marque, un individu est perçu. C’est
aussi une volonté stratégique de faire évoluer l’image selon
l’orientation souhaitée dans l’esprit de la cible en la différentiant de
la concurrence.
-L’image crue : C’est l’image que l’on croit avoir auprès de ses
clients, fournisseurs, partenaires, employés…
-L’image désirée : C’est la manière dont on aimerait être perçue.
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-L’image spontanée ou émergée : C’est l’image qui vient
immédiatement à l’esprit. Celle dont on pense de prime abord, sans
(grande) réflexion.
-L’image latente : C’est l’image fouillée. Celle qui vient après
plusieurs réflexions.
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La presse Technique et professionnelle
II.2. La télévision
90 % de la population regarde au moins une fois la télévision
chaque jour…
La télévision est un média populaire et prestigieux à la fois. Pour
figurer dans les écrans publicitaires, il faut des budgets de
communication assez conséquents. Malgré l’encombrement
publicitaire, la télévision agit rapidement sur la cible. Media du son
et de l’image, la télévision laisse une certaine liberté créative aux
publicitaires.
Les coûts de production d’un spot sont élevés aussi. Les régies et
les chaînes ont cependant ouvert des offres intéressantes.
Nous avons les chaines HERTZIENNES, de la fibre optique, du
Satellite et du câble.
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Il faut savoir que l’audience de la télévision varie en fonction des
heures de la journée. On décompose une journée comme suit :
II.3. L’affichage
Excellent pour un ciblage géographique, son impact et sa rapidité
sont assez bon mais le format statique réduit l’efficacité du
message. Les affiches étant lues dans les transports, le message
doit être conçu pour être retenu très rapidement. Afin d’accentuer
l’impact d’une campagne d’affichage, il est conseillé de toujours
l’accompagner d’un média dynamique (radio ou télévision).
Une campagne d’affichage se réserve en général pour une durée
d’une semaine minimum. Il existe cependant des panneaux à louer
en longue conservation (un an par exemple). Les principales formes
d’affichage sont :
L’AFFICHAGE GRAND FORMAT
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C’est le classique 4x3 que l’on trouve dans les zones urbaines et
périurbaines. Les emplacements sont situés sur des terrains privés,
sur les principaux axes ou dans des zones très fréquentées.
LE MOBILIER URBAIN
Pour le mobilier urbain, on trouve :
- Le format Abribus
Exemple : les pubs TELMOB sur les points d’arrêts des bus
SOTRACO.
- Les sucettes
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- Les colonnes Moris
L’affichage transport
Il concerne l’affichage :
Ex : Les pubs de RFI sur les bus TCV.
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constaté en fin de matinée et en fin d’après-midi. Il est choisi de
préférence pour des campagnes de communication commerciale.
Très accessible en termes de prix, la radio permet une campagne
dense et répétitive. Bien évidemment, c’est un média sonore donc il
faudra user d’astuces pour susciter l’intérêt de la cible puisque que
l’objet de la communication n’aura pas la possibilité d’être vu. De
plus, son taux de mémorisation est faible. Il convient donc de
coupler la radio avec un média plus visuel. De nombreuses stations
de radio existent. On peut déjà les classer en 2 grandes catégories :
les radios publiques et les radios privées.
II.5. Le cinéma
Choisir le cinéma peut s’avérer intéressant pour les campagnes
d’image et il faut savoir que la disponibilité du spectateur lui donne
un taux de mémorisation excellent. Bien installer dans son fauteuil
pour passer un bon moment, qu’elle a choisi, la cible est forcément
réceptive.
II.6. L’internet
Lorsque l’on parle de communication média par Internet, il faut
bien comprendre qu’il s’agit d’achat d’espace publicitaire sur des
sites divers et variés. Le terme employé est e-publicité ou display.
Les régies publicitaires vous proposeront plusieurs formats. Les
plus classiques sont :
La bannière (468 x 60): Une bannière web (ou publicité
Internet) est une image Internet (souvent animée). Elle est en
général en haut de page, bas de page et côté latéral d'un site
Internet. Son but est de promouvoir un produit, un site,
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le skyscraper (160 x 600)
Un skyscraper est un format publicitaire internet vertical qui
s’insère généralement à droite du contenu d’un site.
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L’information n’est pas un « produit » au sens commercial du
terme, bien qu’elle se vende par l’intermédiaire de médias qui en
sont les vecteurs et sont soumis, eux, aux lois du marché.
Ce n’est pas un produit car elle ne se « fabrique » pas. Elle existe en
soi, même si elle n’est pas divulguée. En revanche, le journaliste, en
la rapportant, peut créer l’événement.
III.1. Différence entre information et communication
On confond souvent les deux termes, ou bien on les emploie
indifféremment, avec parfois la volonté de semer la confusion, ce
qui ne peut que déprécier le journalisme. L’information et la
communication se trouvent aux deux extrémités d’une même
chaîne, bien qu’elles soient complémentaires : le journaliste
recherche l’information, le communicant la délivre. Le premier le
fait dans l’intérêt du public, le second le fait dans son propre intérêt
ou dans l’intérêt de celui qu’il représente.
III.2. Les trois étapes du journalisme
Le journalisme tient en trois étapes : la recherche, la vérification et
le traitement de l’information. En effet, on ne s’improvise pas
journaliste sous prétexte de rapporter une information, par
téléphone ou sur Internet. Si celle-ci n’est pas vérifiée, ce n’est
qu’une rumeur ou au mieux une hypothèse. Enfin, le journaliste
apporte une plus-value en traitant l’information de la manière la
plus appropriée.
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Un journaliste s’appuie sur différentes sources pour recueillir
l’information et pour la vérifier, ce qui doit l’amener à enquêter sans
préjugés et à se remettre perpétuellement en question.
Les différentes sources d’information, en dehors des contacts
personnels, vont du communiqué à la conférence de presse, en
passant par les services de communication, les médias, les
dépêches d’agence et Internet.
Un bon journaliste est celui qui possède un bon carnet d’adresses »,
dit-on dans la profession. Dans ses relations avec ses informateurs,
le journaliste établit un rapport de confiance, sans aller jusqu’à la
connivence. Il garde ses distances et prend du recul vis-à-vis de
l’information.
La vérification de l’information
C’est un des fondamentaux du métier. Pour vérifier une
information, la meilleure façon consiste à la « croiser » en
multipliant les sources. Une seule erreur, même infime,
décrédibilise tout l’article. Vérifier n’est pas toujours facile.
Cependant, le journaliste peut le faire de plusieurs façons : en télé-
phonant pour remonter directement à la source, en consultant des
archives, en sollicitant des services de presse, des contradicteurs,
des représentants de syndicats ou d’associations, etc.
Lorsque l’information n’est pas totalement vérifiable, le journaliste
doit au moins en citer l’origine. L’emploi du conditionnel est certes
bien utile quand on n’est pas certain de la fiabilité de son
information mais il révèle la faiblesse et les limites du journaliste
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qui montre ainsi qu’il n’a pas réussi à mener son enquête. Le
conditionnel laisse entendre que le fait n’est pas avéré.
Le traitement de l’information
« Trop d’informations tuent l’information », affirment certains. Le
journaliste dispose en effet d’une masse considérable d’informations
brutes qu’il doit savoir trier et hiérarchiser en fonction de leur
importance, de leur originalité, de leur pertinence ou de leur
impertinence, et surtout en fonction de leur intérêt présumé pour
son public.
Le choix de l’information définit bien souvent ce qu’on appelle le «
genre journalistique », c’est-à-dire la manière de traiter cette
information : brève, compte rendu, reportage, analyse, interview,
etc.
Ensuite, il s’agit de la mettre en valeur par l’écriture et la
présentation : mise en pages pour la presse écrite, montage et
habillage des sujets audiovisuels.
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Le sentiment d’appartenance : Le lecteur parle volontiers de «
mon journal ». A ce titre, il s’identifie à cette publication et au-
delà marque son appartenance à la « communauté » des
lecteurs, au groupe social qui lit ce journal.
L’effet miroir : le lecteur aime qu’on parle de lui, des gens qui
lui sont proches physiquement, par l’esprit, par un sujet de
préoccupation ou par la relation à un objet, un loisir, une
culture. Il apprécie donc de pouvoir symboliquement
contempler son image dans le journal.
L’analyse critique : le journal se doit d’être le reflet de tout ou
partie de la vie de ses lecteurs. Mais il doit également apporter
des éclairages critiques. Un journal qui n’est qu’approbations,
écho de la « voix de son maître » devient vite lassant.
N. B. Ces fonctions sont également celles de la radio et de la TV de
proximité.
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A partir de ces fondements, parmi les critères possibles, chaque
organe de presse va établir une hiérarchie souvent empirique dans
le choix des informations :la nouveauté ; l’originalité ; la résonance
psychologique ; la proximité, le concernant ; l’intelligibilité ;
l’évolution d’une information ; possibilité d'anticiper ; les acteurs
(connus ou représentatifs du public cible) ; la fiabilité de la
source ;la possibilité d’illustrer l’événement ;e caractère
spectaculaire d’un événement ;la possibilité d’expliquer le monde.
-Who
-What
-Where
-When
-Why (How)
Tout article, même une brève, même dans une publication scolaire,
doit répondre à ces cinq questions essentielles : Qui fait QUOI,
QUAND, Où et POURQUOI/ COMMENT ?
L’approche journalistique veut que : Le journaliste rend compte de
l’activité humaine et de l’environnement des hommes ; Le
journaliste ne se contente pas d’une approche partielle d’un
événement, qu’il fasse un examen succinct des tenants et des
aboutissants ; qu’il se doit d’être complète, précise, englobante (et
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cela même si, au final, il faudra parfois se montrer d’une concision
extrême).
III.4. La charte du journaliste Burkinabè
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C’est à la fois un « résumé » et un justificatif : on doit comprendre
en lisant l’accroche l’intérêt de l’article.
L’attaque
Elle n’est pas matérialisée par autre chose qu’éventuellement une
lettrine, mais il s’agit de la ou des toutes premières phrases de
l’article, qui ont un statut particulier.
La chute
Elle est difficile à faire ; Censée boucler la boucle, faire écho au
début de l’article. Ou faire une pirouette. En tout cas, ce n’est
jamais une « conclusion ».
Les notes et le renvoi
-Les notes : idéales pour résumer en style télégraphique les infos
pratiques d’un rendez-vous à venir, ou pour inviter à poursuivre
l’information avec un site internet, les références d’un livre...
-Le renvoi : pratique pour isoler un élément technique un peu long
à expliquer au milieu de l’article, ou détailler un acronyme.
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Secrétariat de rédaction : Journalistes chargés de la
fabrication du journal (presse écrite), des flashs (radio), d’une
partie des commentaires en voix off (télévision)
Reporters : Journalistes chargés de couvrir les événements
exceptionnels (grandes rédactions). Plus souvent, ce sont les
rubricards qui sont chargés de cette tâche jugée gratifiante.
Correspondants : Journalistes qui ne font pas partie de la
rédaction proprement dite. Ils sont parfois mensualisés (si leur
collaboration est intense), plus souvent payés à la pige (au
cachet).
III.7. La conception d’un article
Il y a mille manières de concevoir et d’écrire un article. La marche à
suivre ci-dessous a néanmoins fait ses preuves :
-Se faire une idée générale du sujet, lui donner un sens, se
documenter rapidement, discuter avec des collègues
-Choisir un angle : comment puis-je aborder ce sujet ?
-Chercher l’information, la documentation me permettant d’en
savoir bien davantage que ce que j’écrirai : recherche de
renseignements auprès de personnes compétentes, interviews,
internet, documentation, livres
-Sélectionner ce qui doit être retenu : choisir et éliminer
-Elaborer un plan, les grandes lignes de son article
-Rédiger, de façon provisoire, la titraille (titre, surtitre, sous-titre) et
le chapeau.
EXPOSE SUR LE JOURNALISME SUR INTERNET
III.7.1. La déontologie du communicant
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De son sens étymologique, la déontologie est un terme créé par J.
Bentham, du grec deon, deontos « devoir » (Déontique), et logos «
discours ». C’est un ensemble de conduites, de règles et de code
moral propre à une profession.
EXPOSE SUR LE CODE DE LA DEONTOLOGIE DES
COMMUNICANTS.
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l'intention de communication et au style de son auteur. Ces
« documents » obéissent en même temps à des règles de
composition relevant du genre auquel il appartient.
Les genres journalistiques se répartissent entre 5 grandes sous-
catégories : information stricte, récit, étude, opinion, commentaire.
Les articles d'information stricte
Les articles
d'information caractéristiques
stricte
En une phrase ou deux, sans titre, la brève énonce une
La brève
information brute.
Les récits
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Retrace la vie d'une personne (personnalité locale,
La nécrologie régionale, nationale ou internationale). Le terme
s'applique aussi à la rubrique "avis d'obsèques"
Les études
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Le micro-trottoir Une seule question pour recueillir des témoignages.
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Au niveau de la presse écrite
Nous avons :
-Grand format
Cette expression désigne la dimension traditionnelle des quotidiens,
soit en moyenne 34,93 cm de largeur sur 54,61 cm de longueur.
-Mouture
Article rassemblant plusieurs informations de sources différentes.
-Ours
Fiche fournissant les principales indications pratiques sur l'éditeur,
les rédacteurs et les tarifs de la publication.
-Page des lecteurs
Cette page est consacrée à la publication des lettres envoyées par
des lecteurs à la salle de rédaction du journal : on peut y retrouver
également des photos et des dessins. Lorsque plusieurs lettres
concernent le même sujet, elles sont regroupées à l'intérieur d'un
espace encadré ; il arrive parfois qu'une page entière soit consacrée
au même " débat ".
-Page éditoriale
Comme son nom l'indique, cette page est consacrée à l'éditorial. On
peut y retrouver un ou des éditoriaux, une caricature, un
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Tous les journaux ne possèdent pas une rubrique régulière pour
toutes ces pages. Ces pages regroupent ordinairement des
nouvelles, des chroniques, des reportages relatifs à la politique de
tout niveau de gouvernement et aux faits divers.
-Pages ou sections diverses
Les journaux réunissent les informations reliées à des domaines
particuliers commentaire, un bloc-notes et un billet. Tous ces
éléments ne sont pas présents dans les pages éditoriales de tous les
journaux.
-Regroupement
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Au niveau de la TV
-Amorce ou préambule (lead)
C'est l'introduction, d'un article dans un média écrit ou d'un sujet
dans les médias électroniques, qui a pour objet d'éveiller l'attention
du lecteur, de l'auditeur ou du téléspectateur.
-Animation
Il s'agit ici de la catégorie cinématographique bien connue
s'appuyant sur des méthodes de plus en plus sophistiquées pour
donner l'impression de mouvement à une succession d'images.
-Bulletins de nouvelles
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Le débat se caractérise par le fait que les sujets abordés ont
généralement un caractère polémique.
Les entretiens peuvent prendre la forme classique de l'interview
structurée où un journaliste interroge une personne sur sa vie, ses
projets, ses opinions, ou la forme moins traditionnelle d'une
conversation à bâtons rompus entre deux ou plusieurs personnes,
et ils se rapprochent alors davantage du genre
Talk-show. Celui-ci se distingue, en général, par un ton léger et une
intention manifeste de divertir ; on y retrouve souvent des éléments
de variétés et un fort contingent de vedettes et de personnalités
publiques.
-Différé (En)
Il s'agit d'une émission entièrement produite et enregistrée avant
diffusion, sur bande magnétique, vidéo ou sur un autre support.
-Direct (En)
Émission produite en même temps qu'elle est diffusée
-Documentaire
Émission à caractère informatif basée sur des documents, des faits
enregistrés et généralement élaborés pour l'occasion (par opposition
à la scénarisation de la fiction).
-Dramatique
La dramatique est une œuvre de fiction généralement conçue pour
la télévision. Elle peut se présenter sous diverses formes : téléfilms,
série, mini-série, téléroman, téléthéâtre, sketch, etc.
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-Grille de programmation
Tableau indiquant le jour et l'heure de diffusion de toutes les
émissions offertes par une station de radio ou une chaîne de
télévision.
-Jeux et quiz
Il s'agit d'émissions où les participants prennent part à des activités
qui font appel à certains types d'habiletés, à des " talents " ou " à la
chance ", et dont les règles sont connues par le public.
-Lancement
Texte dit par le/la présentateur/trice et qui annonce le sujet qui va
suivre.
-Magazine
Le magazine est une émission périodique constituée de chroniques
ou de topos sur une diversité de sujets.
-Nouvelle-éclair (Flash)
Première annonce, très brève, d'une information qui fera
ultérieurement l'objet d'un traitement plus approfondi à la radio et
à la télévision.
-Programmation
Désigne l'ensemble des contenus de diffusion décidé par une station
de radio ou une chaîne de télévision.
-Spectacle et concert
Le spectacle se distingue des variétés par une certaine homogénéité
du contenu. Il se présente comme un tout conçu autour d'un même
thème ou d'une même personnalité (one-man show).
-Tribune téléphonique
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Émission au cours de laquelle le public est invité à intervenir par
communication téléphonique. L'expression ligne ouverte est un
anglicisme.
-Variétés
Il s'agit d'une succession de brèves séquences de spectacles
empruntés à un ou plusieurs genres artistiques allant du cirque à
la chanson en passant par la musique instrumentale, l'opéra, la
danse, le music-hall, etc.
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Le pied : Il complète toujours un papier ou une interview. Il s'agit
en général d'informations complémentaires, liées au sujet qui vient
d'être développé.
Les brèves : C'est une succession d'informations, des résumés de
15" à 20". Cet exercice mérite une grande attention : faire court
n'est pas forcément simple.
Le compte rendu : C'est une "photo radiophonique". Ce sont les
faits bruts tels qu'ils sont vécus par un reporter. Des faits, rien que
des faits.
L'encadré : C'est un coup de projecteur sur un aspect particulier
de l'événement. (Ex : encadré sur les principales catastrophes
aériennes).
Le portrait : C'est la photographie d'un personnage. Il peut être
rédigé à grands traits ou par petites touches.
La chronique : C'est un commentaire personnalisé et stylisé. Il
porte sur un champ particulier de l'actualité. (Chronique
économique ou scientifique). La chronique doit être régulière,
quotidienne ou hebdomadaire.
La revue de presse : La revue de presse doit être le reflet des
préoccupations des confrères de la presse écrite. C'est un genre
particulier et difficile. La revue de presse exige rapidité dans la
lecture, l'écriture et un suivi attentif de l'actualité dans toutes ses
formes. C'est l'un des rares formats de la radio qui peut dépasser
les 5 minutes.
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L'éditorial : Contrairement à la chronique qui n'engage que son
auteur, l'éditorial est un commentaire qui reflète la position de votre
radio sur un sujet d'actualité.
Le micro trottoir : une dizaine de personnes prises au hasard
répondent à un corpus identique de deux ou trois questions. Les
points de vue exprimés doivent être différents ou complémentaires.
Durée : de 1 à 2 minutes.
Le billet : court texte argumentatif écrit par les élèves, puis mis en
voix, qui présente leur point de vue sur un sujet de société. Durée :
de 1 à 2 minutes.
La carte postale sonore : court reportage évoquant les détails et
l'ambiance d'un déplacement, d'une visite, d'un séjour. Durée : de 1
à 2 minutes.
La critique : court texte argumentatif. Elle peut être littéraire,
musicale, cinématographique, porter sur un jeu vidéo... Durée : de
1 à 2 minutes.
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en valeur différents aspects ou angles d’un même sujet. Chaque
information peut être prise, présentée, envisagée, vue, sous
différents angles. L’angle, un choix journalistique.
Exemple : Prenons un sujet d’actualité : un incendie fait rage dans
un quartier de votre ville, les maisons et les commerces sont en
flamme. Voici quelques exemples d’angles possibles :
1er angle : Envoyer un reporter sur place qui nous appellera
dans le journal pour décrire l’incendie. Traitement : un papier
en direct par téléphone.
2ème angle : Faire un bilan matériel et humain : combien de
morts, de blessés, comment s’organisent les secours, combien
de rues, de maisons sont touchées, etc. Traitement : un extrait
d’interview d’un responsable.
3ème angle : Expliquer ce qui s’est passé. Quand et où le feu
a démarré ?
V.1.Specificites de la radio
V.1.1. Écrire pour la radio
Écrire avec des mots
Lorsque l'on écrit pour la radio, il faut apprendre à écrire comme on
parle. En effet notre bouche est plus habituée à dire qu'à lire. Un
texte écrit pour être dit sera beaucoup plus fluide en bouche qu'un
texte ayant une syntaxe littéraire.
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Écrire comme on parle, cela ne veut pas dire pour autant que vous
utiliserez pour vos "papiers" la langue de la rue. Vous devrez,
malgré tout, et sauf cas très particulier, mettre quelques formes.
Voici quelques règles pour écrire comme on parle :
- un vocabulaire simple et précis.
- des phrases courtes, 20 mots maximum. Plus la phrase est
longue, plus vous risquez de bafouiller en la lisant.
- écrire simplement : la formule "sujet, verbe, complément" est la
plus efficace.
- utiliser le présent, le passé simple ou le futur.
- ponctuer : la ponctuation structure le débit et permet une
meilleure respiration.
- respecter la règle : Court, Clair, Précis.
NB : Comment structurer un papier
La base de l'écriture journalistique, c'est la structure de la
"pyramide inversée" :
-le papier doit commencer par l'information la plus importante.
Qui ? Quoi ? Quand ?
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papier, sans pour autant négliger le "corps" du papier. L'information
doit être transmise dans un ordre logique.
Il vaut mieux rédiger autant de papiers différents pour traiter une
information sous ses différents angles plutôt que de vouloir tout
dire en 1' 15".
Ecrire avec des sons
L’image sonore
Penser la radio en terme de sensations, d'images, de paysages
sonores est un des secrets du reportage et de la création
radiophonique. Un cri de mouette, et vous voyez la mer... Le bruit
d’une cour de récréation, et vous voici plongés dans vos souvenirs
d’écoliers. La radio a le pouvoir de faire voyager l’auditeur à travers
le temps et l’espace. La seule limite à s’imposer est celle de la
compréhension de l'auditeur. L'auditeur n'a que ses oreilles pour
reconstituer l'histoire. Il doit pouvoir vous suivre à chaque instant.
Rythmer une émission
Le rythme c'est l'organisation des moments forts et des moments
faibles, du lourd et du léger, du rapide et du lent, du court et du
long, du verbal et du non verbal, du bruit et du silence. Le rythme
c'est l'art des ruptures et des transitions. C'est lui qui permet de
rompre la monotonie, de mobiliser l’attention, il contribue à
installer les ambiances. Il s'agit d'un travail sur la longueur des
séquences les unes par rapport aux autres. Une succession de
séquences de durées égales va créer une impression de monotonie,
quel que soit l'intérêt du contenu.
Tonalité et atmosphère
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La tonalité d'une émission dépend du travail effectué sur le rythme.
Le ton d'une émission peut être grave, léger, nostalgique ou
angoissant.
Les voix
Un débit rapide, un timbre haut perché, une voix de gorge "blanche"
créeront un climat d'urgence, de stress ou de confusion. Une voix
dans les basses, un débit plus lent, plus posé, apaiseront,
donneront de la profondeur.
Les éléments musicaux
Ils sont un des matériaux de base de la radio. "La couleur" musicale
d'une émission dépendra du choix des morceaux, de leur sonorité et
de leur capacité d'évocation.
Les ambiances
Tout comme la musique, elles seront choisies pour leur capacité
d'évocation. Cette évocation pourra être directe ou métaphorique.
On pourra, par exemple, glisser sous l'évocation d'une foule prenant
le métro l'enregistrement d'un troupeau de moutons. Dans ce cas il
faudra que la métaphore soit suffisamment évidente pour ne pas
perturber la compréhension.
Le silence
Le silence est porteur de sens. Un silence de quelques secondes
après une séquence est un des moyens les plus puissants qui
soient pour accentuer la force, prolonger l'émotion, l'effet
dramatique d'une interview. La radio n'est-elle pas avant tout l'art
de maîtriser les silences ?
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V.1.2. Publication sur Internet et législation
Tout ce qui est publié sur un site Internet, et donc sur la webradio,
est public.
Il existe des lois qui régissent les publications, notamment les
publications sur Internet. Ce qu'il faut savoir :
V.1.2.1. Cadre légal de la liberté d'expression
- Pas de propos racistes, antisémites ou homophobes
- Pas de propos diffamants ou injurieux
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Que ce soit en direct en studio ou dehors en reportage, l’interview
se pratique tous les jours à la radio. C’est sa richesse de donner la
parole à un maximum de gens.
Avant l’interview
Première démarche : se documenter, connaître son sujet, le profil
de
la personne en face.
-Préparez vos questions : aidez-vous de notes pour les poser dans
un ordre logique.
-Présentez-vous : que ce soit au téléphone pour prendre rendez-
vous ou quand vous arrivez pour l’entretien. Dites qui vous êtes,
pour qui vous travaillez, ce que vous allez faire de l’entretien
(diffuser des extraits, une grande partie, l’intégrale…).
Mettez à l’aise votre invité en lui disant l’angle que vous avez choisi,
les thèmes que vous allez aborder.
Pendant l’interview
-Posez des questions ouvertes : commencez vos questions par
pourquoi ou par pensez-vous que… plutôt que par est-ce que… ?
De façon à éviter que votre interlocuteur réponde par oui ou par
non.
-Posez une seule question à la fois : si vous en posez plusieurs,
votre interlocuteur répondra à la dernière, et il aura oublié les
autres… et vous aussi.
-Posez des questions, n’affirmez pas votre position : vous n’êtes pas
là pour prendre parti, faire un discours, un commentaire. Votre
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but, c’est d’avoir de bonnes réponses. Et pour cela, vous avez
réfléchi à des questions les plus pertinentes possibles.
-Ecoutez les réponses : il y a toujours des éclairages, des
explications à demander.
-Sachez couper et interrompre poliment : c’est souvent le propre des
hommes politiques de faire de grandes digressions pour ne pas
répondre. Ramenez-les dans le chemin que vous vous êtes fixé :
l’objet de votre entretien.
-Sachez aider votre interlocuteur : il y a des gens peu bavards ou
intimidés par le micro ; mettez-les à l’aise, reformulez vos
questions.
ASTUCE
Montrez que vous êtes intéressé : regardez votre invité dans les
yeux, hochez la tête, approuvez…
-Refusez les réponses lues : parfois des gens arrivent avec des
réponses écrites, dites-leur que c’est très mauvais, ils n’ont pas l’air
naturels à l’antenne, ils vont se perdre dans leur texte alors qu’ils
ont tout dans la tête et qu’ils seront bien meilleurs à l’oral.
-Pensez au montage pendant l’interview : une bonne interview est
une interview dont on peut extraire de bons sons.
-Avant de prendre congé, vérifiez votre enregistrement : réécoutez la
fin de l’interview pour voir si vous avez une qualité de son
diffusable.
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V.2.Specificites de la TV
Les étapes pour réaliser un journal TV :
PHASE 1 : le choix des personnages
Voici les différents personnages et leur rôle.
-Les informateurs
Ils ont les nouvelles, les donnent aux journalistes et les complètent
si besoin est.
-Les journalistes-présentateurs
Ils recueillent les informations, les défendent devant le conseil de
rédaction et les présentent à l'antenne.
-Les témoins
Ils complètent l'information d'un point de vue personnel. Ils peuvent
être invités sur le plateau.
-Le présentateur principal
Il dirige le journal et doit connaitre toutes les informations qui
passeront à l'antenne. Il doit connaitre parfaitement l’ensemble de
l’émission.
-Le chef d'édition/réalisateur
Il est responsable de l'ensemble de I ‘émission, assume aussi les
fonctions de réalisateur en ce qui concerne la fabrication technique
de l’émission. C'est lui qui règlera la mise en scène : disposition des
présentateurs, minutage des interventions, répartition des
reportages.
-Les techniciens
Ils sont responsables du son et de I ‘image. Deux ou trois
techniciens aident le réalisateur. Un pour l'image (le caméra man),
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un deuxième pour le son et un troisième pour la régie. Les
techniciens s'occuperont du cadrage (plan général, plan moyen,
plan américain et gros plan). En général, on utilise un plan
américain quand le présentateur donne la nouvelle.
PHASE 2 : Recherche des informations
Deux groupes de personnes, les informateurs et les journalistes.
Les informateurs tireront de leur imagination ou de la presse (voici
des coupures de presse) des nouvelles qu'ils transmettront aux
journalistes qui les interrogeront. Les coupures de presse ne
servent que de repères. Les journalistes doivent prendre des notes
rapides et recueillir le plus grand nombre d'informations possibles.
Les informateurs ne donnent que les grandes lignes de l'actualité
(ils sont les agences de presse. Voir consignes aux informateurs).
Préalablement, II faudra désigner les informateurs et les
journalistes.
Il faut aussi voir au niveau des dépêches.
PHASE 3 : Conférence de rédaction
Le chef d'édition préside la conférence de rédaction.
Avant la rédaction des articles, les journalistes se réunissent.Ils
décideront des nouvelles, selon les rubriques (politique intérieure et
étrangère, société, économie, événement du jour, science,
technique, justice, faits divers, spectacles, sport, météo, jeux, vie
culturelle, etc. qui passeront à l’antenne. Selon I ‘option politique et
sociale du J.T., des commentaires pourront être adjoints aux
nouvelles.
PHASE 4 : Rédaction des articles
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Ensuite, les journalistes (en groupes ou individuellement) rédigent
les articles (attention la longueur et au style, La langue doit être
adaptée au media).IL peut y avoir des interviews et des reportages.
Pour ce travail, des journalistes qui ne sont pas présentateurs
joueront le rôle de témoins d'un fait divers ou d'experts pour un
problème technique ; ils seront interrogés pendant le reportage.
PHASE 5 : Deuxième conférence de rédaction
Cette deuxième conférence de rédaction sert la mise au point du
déroulement de l’émission, autrement dit de la stratégie que vous
allez suivre. Le chef d'édition préside la conférence de rédaction.
Vous déciderez de l’ordre d'apparition des nouvelles. Vous
distribuerez le contenu informatif comme bon vous semblera et la
présentation pourra suivre un style objectif, neutre ou au contraire
tenter de conquérir le téléspectateur par le ton, les commentaires,
les gestes ou les attitudes, en fait adopter un style quelque peu
sensationnaliste.
PHASE 6 : Enregistrement
Avant l’enregistrement définitif, on peut faire une ou deux
répétitions, bien qu'il soit préférable de passer outre pour garder le
caractère authentique de l’émission. Il faudra tenir compte du ton
de voix, de I ‘image des présentateurs devant la caméra (maquillage,
habillement, gestuel, attitude, regard).
N'oublions pas qu'un journal télévisé est une émission en direct.
Tout doit être parfaitement prêt, coordonné et minuté.
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Afin de définir et de caractériser le rôle de chacun d'entre vous,
vous disposez d'une fiche consigne qui vous permettra de connaitre
un peu mieux votre tâche.
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