Fonctions Continues Et Lipschitziennes .Densité
Fonctions Continues Et Lipschitziennes .Densité
Fonctions Continues Et Lipschitziennes .Densité
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(c) Soit f : [0, 1] −→ R, x 7−→ 2x − x2 . Vérifier que f ∈ L et calculer K(f ), existe-t-il (x, y) ∈ [0, 1] tel que
x > y et que |f (x) − f (y)| = K(f )|x − y|
6. (a) L’application f 7−→ K(f ) définit-elle une norme sur L ?
(b) Pour tout f ∈ L, on pose: N (f ) = K(f ) + kf k∞ . Montrer que l’on définit une norme sur L
7. Soit (fn )n>1 la suite de fonctions définie par pour tout x ∈ [0, 1]:
x 1
si 0 6 x 6
fn (x) = 1 n
1
si < x 6 1
n n
(a) Représenter graphiquement cette fonction, vérifier que fn ∈ L et préciser la valeur de N (fn )
(b) Dans l’espace L, les normes N et k.k∞ sont-elles équivalentes ?
k > K(f ) on a encore: ∀x, y ∈ I, |f (x) − f (y)| 6 k |x − y|, mais ceci n’est plus vrai si k < K(f ), sans quoi
K(f ) ne serait pas le plus petit majorant de R. Ceci revient à affirmer que K(f ) est le plus petit élément
de l”ensemble {k ∈ R, ∀x, y ∈ [0, 1] , |f (x) − f (y)| 6 k |x − y|}
(c) Soit f : [0, 1] −→ R, x 7−→ 2x − x2 . Alors f 0 (x) = 2 − 2x, et K(f ) = 2. Si 0 6 y < x 6 1, alors x − y > 0
et 0 < x + y < 2. De plus: f (x) − f (y) = (x − y)(2 − x − y). Il en résulte: 0 < f (x) − f (y) < 2(x − y). Il
n’existe donc pas x ∈ I et y ∈ I tel que x > y et que |f (x) − f (y)| = 2 |x − y|.
6. (a) K(f ) = 0 si, et seulement si, f est constante, donc K n’est pas une norme
(b) La positivité, l’homogénéité et l’inégalité triangulaire sont évidentes. Et aussi k f k∞ 6 N (f ). Si N (f ) = 0,
alors k f k∞ = 0, d’où f = 0. Donc, N est une norme sur L
7. Soit (fn )n>1 la suite de fonctions définie par pour tout x ∈ [0, 1]:
x 1
si 0 6 x 6
fn (x) = 1 n
1
si < x 6 1
n n
1
(a) Soit x, y ∈ [0, 1]. Si x, y 6 , alors |f (x) − f (y)| = |x − y|. Si x, y >
n 1
1 1 n
n , alors |f (x) − f (y)| = 0. Si x 6 n 6 y, alors
1
|f (y) − f (x)| = − x 6 |y − x|
n 1 1
O
n
1
Ceci montre que |f (x) − f (y)| 6 |x − y| avec égalité si x, y 6 .
n
1
Autrement fn ∈ L et K(fn ) = 1. En outre k fn k∞ = , donc
n
1
N (fn ) = 1 +
n
N (fn )
(b) On a = n + 1 −−−−−→ +∞, donc les normes N et k.k∞ ne sont pas équivalentes.
k fn k∞ n→+∞
ce qui implique K(fn ) −−−−−→ K(f ). Mais K (fn ) 6 K, d’où K (f ) 6 K, et f ∈ Lk qui est donc fermé
n→+∞
dans (L, N )
9. (a) Soit x, y ∈ R tel que x 6 y. On distingue quatre cas
1er cas: Si x, y ∈ I, alors trivialement
2ème cas: Si x ∈ I et y ∈
/ I, alors y > 1, et f˜(y) = f (1), d’où 0 6 1 − x < y − x, et par suite:
3ème cas: Si x ∈
/ I et y ∈ I, alors x < 0, et f˜(x) = f (0), d’où 0 6 y < y − x, et par suite:
(b) L’application f˜ est continue sur R, puisqu’elle est lipschitzienne sur R, et elle admet une primitive sur R,
qui est de C 1 sur R. Soit F l’une de ses primitives. Il vient:
1
Z x+ n
n n 1 1
fn (x) = f˜(t)dt = F x+ −F x−
2 1
x− n 2 n n
n 1 1
Qui est bien de C 1 . De plus fn0 (x) = f˜ x + − f˜ x − , d’où:
2 n n
0 n ˜ 1 ˜ 1
|fn (x)| = f x+ −f x−
2 n n
n 1 1
6 k x+ − x− =k
2 n n
Il en résulte que fn est k-lipschitzienne sur R tout entier Pour tout x ∈ R et tout n ∈ N∗ , on pose:
1
Z x+ n
n
fn (x) = f˜(t)dt
2 1
x− n
Montrer que l’on définit ainsi une application fn : R −→ R de classe C 1 qui est k-lipschitzienne
1
n x+ n ˜
Z
˜
10. (a) Pour tout x ∈ R, on a fn (x) − f (x) = f (t) − f˜(x) dt. D’où
2 x− n1
1 1
Z x+ n Z x+ n
n n
fn (x) − f˜(x) 6 f˜(t) − f˜(x) dt 6 k |t − x| dt
2 1
x− n 2 1
x− n
1 k k
Puisque |t − x| 6 , on en déduit fn (x) − f˜(x) 6 . En particulier |gn (x) − f (x)| 6 pour tout x ∈ I,
n n n
k
soit : k gn − f k∞ 6 . Ainsi on a prouvé (gn ) converge vers f dans C pour la norme k . k∞ Soit gn la
n
restriction de fn à [0, 1], montrer que la suite (gn ) est convergente dans (C0 , k.k∞ ) et déterminer sa limite
(b) A la question précédente, on a montré que toute fonction f ∈ Lk est limite uniforme d’une suite de fonctions
(gn ) éléments de Dk : ceci signifie que l’adhérence de Dk dans (C, k . k∞ ) est précisément Lk , autrement-dit
que Dk est dense dans (Lk , k.k∞ )