Chapitre 1 - Définitions Et Terminologies
Chapitre 1 - Définitions Et Terminologies
Chapitre 1 - Définitions Et Terminologies
Chapitre 1
Définitions et Terminologies
1. Définition d’un Robot :
Il est inespéré du mot tchèque robota (travail).
– un robot est un système mécanique polyarticulé mû par des actionneurs et commandé par un
calculateur qui est destiné à effectuer une grande variété de tâches.
-Un robot est un ensemble de bras mécaniques, appelés segments [links], reliés par des joints. Chacun
de ces joints est articulé par un actionneur qui sera soit électrique, hydraulique ou pneumatique. On
parlera essentiellement de deux types de joints: les joints rotatifs où le segment en aval du joint subit
une rotation par rapport au précédent et de joints prismatiques où le segment aval subit une translation.
L’énergie nécessaire aux actionneurs est fournie par une unité de puissance et le tout est contrôlé par
une console de commande.
On a souvent une mini-console d’apprentissage servant à exécutée les trajectoires. A l’extrémité du
robots, on a en général un outil (pince, torche à souder, etc...) servant à faire une opération particulière.
- Historique :
• 1947 : premier manipulateur électrique téléopéré.
• 1954 : premier robot programmable.
• 1961 : apparition d'un robot sur une chaîne de montage de General Motors.
• 1961 : premier robot avec contrôle en effort.
• 1963 : utilisation de la vision pour commander un robot.
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Chapitre 1 Robotique (Définition et Terminologies)
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Fig1.5 : Robot cartésien de type portique Fig1.6 : Robot SCARA (Selective Compliance
Assembly Robot Arm)
Outil
Segment3
centre du Organe terminal
poignet
Segment2
Segment1 la position du centre du poignet ne dépend
Articulation 1 que de la configuration du corps 1, 2 et 3.
Articulation 2
Porteur Poignet
S2
S1
S2
S1
b)
a)
Généralement, sauf exceptions, les axes consécutifs sont soit parallèles, soit perpendiculaires. Le
nombre de morphologies possibles en fonction du nombre d’articulations se déduit alors de la
combinaison des quatre valeurs que peuvent prendre les paramètres ar et θ.
Les critères principaux pour choisir une structure en vue d’une application donnée
sont :
• Ses performances géométriques : forme et dimensions de son volume de travail,
• Les caractéristiques de la tâche à réaliser.
1. Anthropomorphes (RRR)
2. Sphériques (RRP)
3. Toriques (RPR)
4. Cylindriques (RPP)
5. Cartésiens (PPP)
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4.3 Types d’articulations
– l’articulation de rotation (R) possède 1 d.d.l. permettant la rotation autour de son axe;
– l’articulation prismatique (P) possède 1 d.d.l. de translation le long de son axe;
– l’articulation cylindrique (C) possède 2 d.d.l. qui permettent la rotation et translation suivant l’axe;
– l’articulation ”Screw” (S) possède 1 d.d.l. correspondant au mouvement d’une vis, la translation
relative est reliée `a la rotation par l’intermédiaire du pas;
– l’articulation sphérique, ou globulaire (G) possède 3 d.d.l. et permet une orientation relative
arbitraire;
– l’articulation universelle (U) ou joint de Hooke possède 2 d.d.l..
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- meilleur équilibrage statique.
d- Les robots parallèles (basés sur la structure de stewart) : L’organe terminal est relié à une base
mécanique fixe par plusieurs chaîne parallèles.
- Une plus grande rigidité,
- Plus grande précision
- Capacité de charge élevée
- Modification rapide de la situation de l’organe terminale dans l’espace en fonction des obstacles.
b)
a)
Articulation Sphérique
Plateau mobile
Articulation Prismatique
c) Base
d)
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a) b) c)
Fig 8 : Influence de la configuration sur l’espace de travail: (a) RRR, (b) PPP (cartésien), (c)
structure en boucle fermée (pantographe).
5.3 Mobilité
La mobilité exprime la possibilité de pouvoir placer l’organe effectueur à nimporte place dans l’espace
de travail, avec une orientation arbitraire. Ceci nécessite un minimum de 6 degrés de liberté (d.d.l.).
Toutefois, il y a des taches, comme la soudure où la peinture, qui ne nécessitent pas 6 d.d.l..
L’opération est en effet insensible à une rotation de la baguette de soudure, ou du pistolet de peinture,
autour de son axe. De même, il est parfois souhaitable, quand l’espace de travail présente des obstacles,
d’augmenter le degré de mobilité afin de pouvoir les contourner. C’est le cas du bras humain qui
comporte 7 d.d.l. entre l’épaule et le poignet. Un tel robot est redondant. Les robots redondants offrent
la possibilité de contourner les obstacles et d’éviter les singularités internes à l’espace de travail.
5.4 Agilité
L’agilité est la propriété de se déplacer avec rapidité d’une configuration à une autre dans l’espace de
travail. Elle est entièrement liée à la réponse dynamique du manipulateur. Le temps de transfert entre
deux points est limite par
– la vitesse maximum permise par chacun des degrés de liberté (les robots actuels atteignent des
vitesses de l’ordre de 2 m/s et des vitesses angulaires de 3 rad/s),
– l’accélération maximum permise, elle-même limitée par les couples disponibles,
– le temps nécessaire à l’amortissement des oscillations aux extrémités du parcours.
(2)
(3)
Utilisant cette règle, on vérifiera aisément que le mécanisme de la figure 9.a, composé de 3 joints
cylindriques (C) ayant chacun 2 d.d.l. et d’un joint de rotation (R), a globalement 1 seul d.d.l. (N = 7 −
6 = 1). Il en est de même du système plan à quatre barres de la figure 9.b (N = 4 − 3 = 1).
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7. Notion d’espaces
7.1 Espace articulaire (espace de configuration) d’un robot : (joint space)
Cet espace représente l’espace des variables articulaires.
Dans le cas d’une chaîne ouverte simple : Le nombre de variables articulaires indépendants (dimension
n) = NDL.
8. Redondance
C’est une situation dans laquelle le NDL de l’organe terminal est inférieur au nombre d’articulation
motorisées.
Avantage :
-Augmentation de la domaine accessible
-Déplacement en présence d’obstacles.
θ2 θ3 θ4
d2
d2
θ5
θ1
∆
d1
objet
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Z2 Z4
Y4
Y2 Z3 X4 Zobl2
X2
Z1
Y3 Yobj2
X3
Y1
Xobj2
X1
Zobl1
Z0
Yobj1
Y0
X0 Xobj1
Fig 11 : système de coordonnées
θ3 Organe
terminal
θ2
θ4
Z0 θ1
Y0
X0
Fig 12 : Exemple d’un MGD
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Z4 (P, R)
y4
x4
? Organe
terminal
?
?
Z0 ?
Y0
X0
Fig 13 : Exemple d’un MGI
• Lorsqu’elle existe, la forme explicite qui donne toutes les solutions possibles au problème
inverse (il y a rarement unicité de solution) constitue le MGI.
• Il n’existe pas une méthode analytique générale pour trouver le MGI, mais un certain nombre de
méthodes, adaptées à des classes de cinématiques particulières.
Remarque
Les équations de MGI sont non linéaires
• Leurs solutions ne sont pas simples voir quelques fois impossibles !
• Problème d’existence d’une solution,
• Problème d’unicité de solution.
L’existence ou la non existence d’une solution inverse définit l’espace de travail du robot. La
manque d’une solution signifie que le robot ne peut atteindre certaines situations car elles se
trouvent à l’extérieure de l’espace de travail du robot.
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Y0
X0 Fig 13 : Exemple d’un MCD
La transformation n’est pas possible sur certains points appelés points de Singularité
(singularities). V
ω
Organe
? terminal
?
?
Z0 ?
Y0
X0 Fig 14 : Exemple d’un MCI
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•• •
M (q) q+C (q,q)+G (q) =U
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Définition : Réaliser une Tâche Opérationnelle Point A Point (TOPAP) entre une situation
initiale (x0) et finale (xf) imposées, revient à trouver une trajectoire généralisé q(s) telle que q(0)
conduit à la situation x0 et q(1) à xf.
Définition : Réaliser une Tâche à Trajectoire Opérationnelle Imposée revient à trouver, pour
x0, xf et x=x(s) imposées (x0=(0) et xf=x(1)), une trajectoire généralisé correspondante q(s).
Remarque: Dans nombreux problèmes, on connait non seulement x0 mais aussi la valeur de q0
correspondante, aussi, il peut être plus intéressant de définir la TOPAP en considérant (q, xf )
plutôt que (x0, xf ).
θ3A, θ3A
•
, θ3A
••
A
θ2A, θ2A
•
, θ2A
••
θ2B, θ2B
•
, θ2B
••
θ4A, θ4A
•
, θ4A
••
θ1A, θ1A
•
, θ1A
••
?
θ3B, θ3B
•
, θ3B
••
θ1B, θ1B
•
, θ1B
••
Y0
X0 θ4B, θ4B
•
, θ4B
••
B
Fig 15 : Exemple de génération de trajectoire
Pour forcer l’organe terminal à suivre une trajectoire quelconque dans l’espace opérationnel, le
mouvement désiré dans cet espace doit être converti en ensemble équivalent des mouvements
articulaires.
Dans ce cas, un algorithme de commande en position et vitesse est nécessaire pour générer le
mouvement désiré. Cet algorithme fait appel au modèle dynamique pour générer les couples.
Il existe deux approches principales pour la commande :
-linéaire : compenser les erreurs en supposant que les paramètres du système sont connus et
supprimer les perturbations sur la trajectoire désirée.
-non linéaire : le modèle dynamique non linéaire est directement utilisé dans l’algorithme. C’est
une approche plus difficile à mettre en oeuvre mais elle est plus efficace.
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vitesse. Grâce à des capteurs d’effort, des mesures sont effectuées pour modifier le mouvement
de référence en fonction des efforts de contact.
Les robots sont rarement soumis simultanément à des réactions de surfaces dans toutes les
directions. Dans ce cas, il est justifié d’utiliser un algorithme hybride de commande où certaines
directions sont contrôlées par une loi de commande en position ou vitesse et les restes de
directions sont contrôlées par une loi de commande en effort.
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