Concours Blanc N°1-Corrigé
Concours Blanc N°1-Corrigé
Concours Blanc N°1-Corrigé
1. (un )n∈N et (vn )n∈N sont des sous suites de la suite convergente (wn )n∈N car ∀n ∈ N, un = w2n et
vn = w2n+1 ,donc elles sont convergentes.
2. Le but de cette question est de montrer qu’une suite réelle (un )n∈N est de Cauchy si et seulement si elle est
convergente.
ε
(a). Soit ε > 0.Notons l = lim un alors ∃ N ∈ N, ∀n ≥ N, |un − l | ≤
d’où ∀n, m ≥ N,
n−→+∞ 2
|un − um | ≤ |un − l | + |l − um | ≤ ε .Alors ∀ε > 0, ∃ N ∈ N, ∀n, m ≥ N, |un − um | ≤ ε
ie.(un )n∈N est de Cauchy.
(b). Pour ε = 1, ∃ N ∈ N, ∀n, m ≥ N, |un − um | ≤ 1 donc ∀n ≥ N, |un | ≤ |u N | + 1.En prenant
M = max({|u0 |, . . . , |u N −1 |, |u N | + 1}) alors ∀n ∈ N, |un | ≤ M ie que (un )n∈N est bornée.
(c). La suite réelle (un )n∈N est de Cauchy alors elle bornée d’après la question 2 − (b), le théorème de
Bolzano-Weierstrass assure qui elle admet une sous suite convergente notée (u φ(n) )n0 .Notons l =
lim u φ(n) . Puisque ∀m ∈ N, φ(m) ≥ m alors ∀ε > 0, ∃ N ∈ N, ∀n, m ≥ N, |un − u φ(m) | ≤ ε.
n→+∞
En fixant n ≥ N et en faisant tendre m vers +∞ on aura (un )n∈N est convergente vers l
∀ x ∈ R + , x ≥ xn ⇒ f 0 ( x ) ≥ n + 1
1
Posons alors pour tout n ∈ N, yn = xn + . Clairement, lim (yn − xn ) = 0. Or d’après
n+1 n→+∞
l’égalité des accroissements finis, il existe tn ∈] xn , yn [ tel que
1
| f ( xn ) − f (yn )| = f 0 (tn )
n+1
(f ). (i). Utilisons la question 3 − (b) :Soit ( xn )n ∈] a, b[N tel que xn −→ a et montrons que la suite
( f ( xn ))n∈N est convergente.Pour cela et selon la question 2 il suffit de montrer que la suite ( f ( xn ))n∈N
est de Cauchy.Soit ε > 0 , f :] a, b[→ R est uniformément continue sur ] a, b[⇒ ∃α > 0, ∀( x, y) ∈
Ja, bK2 , (| x − y| α =⇒ | f ( x ) − f (y)| ε). ( xn )n est convergente donc de Cauchy alors ∃ N ∈
N, ∀m, n N, | xn − xm | α, d’où ∃ N ∈ N, ∀m, n N, | f ( xn ) − f ( xm )| ε donc
( f ( xn ))n∈N est une suite réelle de Cauchy .Selon la question 3 − (b) , f admet une limite finie à
droite en a notée l1
De manière analogue f admet une limite finie à gauche de b notée l2 .
f˜ : [ a, b] → R
(ii). ∗ f ( x ) , si x ∈] a, b[ est un prolongement par continuité de
x 7→ f ( x ) = l , si x = a
1
l2 , si x = b
f sur [ a, b]
6. Soit f : R 7−→ R une application k − contractante sur R. Soit (un )n∈N une suite de réels définie par u0 ∈
R et ∀n ∈ N, un+1 = f (un ) .
5. Montrons que la fonction f est de classe C2 sur [0, +∞[ et donnons les valeurs de f 0 (0) et f 00 (0).
On appliquera le théorème de prolongement en une fonction de classe C k
On a tout d’abord f est de classe C2 sur ]0, +∞[
Comme lim f ( x ) = cos(0) = 1 = f (0) alors f est de classe C0 sur [0, +∞[.
x →0+
1 1
Comme lim f 0 ( x ) = − ∈ R alors f est de classe C1 sur [0, +∞[ et f 0 (0) = −
x →0+ 2 2
00 1 √ 1 √
On a f ( x ) = − cos( x ) − √ sin( x )
x →0 4x x
1 x x
= − 1 − + o ( x ) − (1 − + o ( x )
x →0 4x 2 6
1 x
= − − + o(x)
x →0 4x 3
1
= + o (1)
x →0 12
1 1
donc lim f 00 ( x ) = ∈ R et alors f est de classe C2 sur [0, +∞[ et f 00 (0) =
x →0+ 12 12
6. Montrons par récurrence que, pour tout n ∈ N ∗ , il existe deux polynômes Pn et Qn , à coefficients entiers,
tels que, pour tout x ∈ R ∗+ :
√ √
cos x sin x
f ( x ) = n n−1 Pn ( x ) + n n−1 √ Qn ( x )
(n)
2 x 2 x x
Pour n = 1 on a :
√ √
0 1 √ cos x sin x P1 ( x ) = 0
∀x ∈ R ∗+ ,
f ( x ) = − √ sin( x ) = 1 0 P1 ( x ) + 1 0 √ Q1 ( x ) avec
2 x 2 x 2 x x Q1 ( x ) = −1
Supposons la propriété établie pour un certain n ∈ N
En dérivant on a :
Pour:x ∈ R ∗+
√ √
1 √ 1 cos x (1 − n) cos x
f( n +1)
( x ) = − √ sin( x ) n n−1 + . Pn ( x ) + Pn0 ( x )
2 x 2 x 2n xn 2n x n −1
√ √
1 √ 1 1/2 − n sin x sin x
+ √ cos( x ) n n−1 √ + n+1/2 . Qn ( x ) + √ Q0n ( x )
2 x 2 x x x 2n 2n x n −1 x
√
0
cos x
f ( n +1)
( x ) = 2(1 − n) Pn ( x ) + 2xPn ( x ) + Qn ( x ) n+1 n
2 x
√
0
sin x
+ − xPn ( x ) + (1 − 2n) Qn ( x ) + 2xQn ( x ) n+1 n √
2 x x
√ √
cos x sin x
Ainsi f (n+1) ( x ) = n+1 n Pn+1 ( x ) + n+1 n √ Qn+1 ( x )
2 x 2 x x
Pn+1 ( x ) = Qn ( x ) − 2(n − 1) Pn ( x ) + 2xPn0 ( x )
avec qui sont bien deux polynômes à coefficients
Qn+1 ( x ) = − xPn ( x ) − (2n − 1) Qn ( x ) + 2xQ0n ( x )
dans Z car Pn et Qn son supposés ainsi.
7. En utilisant la formule de Taylor-Young au voisinage de 0 , montrons que pour tout n ∈ N ∗ , il existe deux
fonctions continues ε 1 et ε 2 telles que l’on a au voisinage de 0 :
√
√ n
(−1)k x k √ sin( x ) n
(−1)k x k √
cos( x ) = ∑ + x ε 1 ( x ) et √
n
= ∑ + xn ε 2 ( x)
k =√
(2k)! x (2k + 1)!
0 √ k =0
avec lim ε 1 ( x ) = lim ε 2 ( x ) = 0
x →0+ x →0+
8. En déduisons que, pour tout n ∈ N ∗ , il existe une fonction ε 3 telle que l’on a au voisinage de 0: :
! !
n
(− 1 ) k xk n
(− 1 ) k xk √
2n x n−1 f (n) ( x ) = Pn ( x ). ∑ + Q n ( x ). ∑ + x n −1 ε 3 ( x )
k =0
(2k)! k =0
(2k + 1)!
√
avec lim ε 3 ( x ) = 0
x →0+
9. Soit n ∈ N ∗ fixé. D’après la question 8, il existe a0 , a1 , . . . , an−1 , an ∈ R et une fonction σ tels que :
1 n ak √ √
f ( n +1) ( x ) = n +1 ∑ n − k
+ σ ( x ) , au voisinage de 0 avec lim σ ( x) = 0
2 k =0 x x → 0 +
Fin