Concours Blanc N°1-Corrigé

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Lycéee d’excellence -Benguerir Vendredi 31 Décembre 2021

Classes: Mpsi-1-2-3-4 Durée 3h (9h à 12h)


CORRIGÉ DU CONCOURS BLANC N° 1

Correction du premier problème:

1. (un )n∈N et (vn )n∈N sont des sous suites de la suite convergente (wn )n∈N car ∀n ∈ N, un = w2n et
vn = w2n+1 ,donc elles sont convergentes.

2. Le but de cette question est de montrer qu’une suite réelle (un )n∈N est de Cauchy si et seulement si elle est
convergente.
ε
(a). Soit ε > 0.Notons l = lim un alors ∃ N ∈ N, ∀n ≥ N, |un − l | ≤
d’où ∀n, m ≥ N,
n−→+∞ 2
|un − um | ≤ |un − l | + |l − um | ≤ ε .Alors ∀ε > 0, ∃ N ∈ N, ∀n, m ≥ N, |un − um | ≤ ε
ie.(un )n∈N est de Cauchy.
(b). Pour ε = 1, ∃ N ∈ N, ∀n, m ≥ N, |un − um | ≤ 1 donc ∀n ≥ N, |un | ≤ |u N | + 1.En prenant
M = max({|u0 |, . . . , |u N −1 |, |u N | + 1}) alors ∀n ∈ N, |un | ≤ M ie que (un )n∈N est bornée.
(c). La suite réelle (un )n∈N est de Cauchy alors elle bornée d’après la question 2 − (b), le théorème de
Bolzano-Weierstrass assure qui elle admet une sous suite convergente notée (u φ(n) )n0 .Notons l =
lim u φ(n) . Puisque ∀m ∈ N, φ(m) ≥ m alors ∀ε > 0, ∃ N ∈ N, ∀n, m ≥ N, |un − u φ(m) | ≤ ε.
n→+∞
En fixant n ≥ N et en faisant tendre m vers +∞ on aura (un )n∈N est convergente vers l

3. (a). Question de cours:la caractérisation séquentielle de la limite (cas où l ∈ R)


(b). ⇒ / Notons l = lim xn ,alors selon la caractérisation séquentielle de la limite on aura le résultat
n→+∞
voulu .
⇒ / Pour utiliser la question 3 − ( a) on doit montrer d’abord l’existence d’un réel l tel que pour toute
suite ( xn )n ∈ ( I \{ x0 })N tel que xn −→ x0 on aura ( f ( xn )n converge vers l.
n→+∞

Soient ( xn )n , (yn )n ∈ ( I \{ x0 })N tel que xn −→ x0 et yn −→ x0 et on montrons que les suites


n→+∞ n→+∞
( f ( xn )n et ( f (yn )n converge vers la même limite .
Soit (zn )n la suite mélange des deux suites ( xn )n et (yn )n . Alors zn −→ x0 donc ( f (zn )n est
n→+∞
convergente,puisque ( f ( xn )n et ( f (yn )n sont des sous suites de ( f (zn )n alors elles convergent vers la
même limite.Ainsi on a démontré le résultat , et par application de l’implication réciproque de 3 − ( a)
on aura lim f ( x ) = l ∈ R
x → x0

4. (a). Soit x0 ∈ R fixé. f est uniformément continue sur I =⇒ ∀ε > 0, ∃α > 0, ∀( x, y) ∈ I 2 , (| x − y| 


α =⇒ | f ( x ) − f (y)|  ε). En prenant y = x0 on obtient la définition de la continuité de f en x0
(b). Soient ( xn )n et (yn )n des suites de I N telles que lim ( xn − yn ) = 0.
n→+∞
Soit ε > 0, alors f est uniformément continue sur I ⇒ ∃α > 0, ∀( x, y) ∈ I 2 , (| x − y|  α =⇒
| f ( x ) − f (y)|  ε (∗) .Puisque lim ( xn − yn ) = 0 alors ∃ N ∈ N, ∀n ≥ N, | xn − yn |  α
n→+∞
d’où en prenant dans (∗), x = xn et y = yn avec n ≥ N on aura | f ( xn ) − f (yn )|  ε. Ainsi
∀ε > 0, ∃ N ∈ N, ∀n ≥ N, | f ( xn ) − f (yn ) |  ε ie. lim ( f ( xn ) − f (yn )) = 0.
n→+∞
√ √ 1
(c). En prenant xn = n + 1 et yn = n alors xn − yn = √
√ =⇒ 0 mais f ( xn ) − f (yn ) =
n+1+ n
1 9 0 d’où x 7→ x2 n’est pas uniformément continue sur R.

Azemri Jamal Chakor Abderrazak 1 Bonne chance


0
(d). Supposons que | f ( x )| −→ +∞ . On montre que f n’est pas uniformément continue à l’aide de la
+∞
question 4 − (b). Pour tout entier n ∈ N, il existe xn tel que

∀ x ∈ R + , x ≥ xn ⇒ f 0 ( x ) ≥ n + 1
1
Posons alors pour tout n ∈ N, yn = xn + . Clairement, lim (yn − xn ) = 0. Or d’après
n+1 n→+∞
l’égalité des accroissements finis, il existe tn ∈] xn , yn [ tel que
1
| f ( xn ) − f (yn )| = f 0 (tn )
n+1

Or, par construction, tn ≥ xn . Par conséquent f 0 (tn ) ≥ n + 1 , il s’ensuit que | f ( xn ) − f (yn )| ≥


n+1
= 1. En particulier, | f ( xn ) − f (yn )| 9 0, ce qui prouve que f n’est pas uniformément con-
n+1
tinue sur R.
(e). (i). Si f est uniformément continue sur R . Pour ε = 1, il existe α > 0 tel que :
   
∀ x 0 , x 00 ∈ R2 , x 0 − x 00 6 α ⇒ f x 0 − f x 00 6 1 (∗)
x
∗ - Soit x ∈ R ⋆ . Pour tout i ∈ J0, pK, posons ξ i = iα · sgn( x ) avec p = [| |] (la partie entière)
α
.
p
 
On a ∑ ( f (ξ i ) − f (ξ i−1 )) = f (ξ p ) − f (ξ 0 ) = f (ξ p ) − f (0) car ξ 0 = 0 d’où
i =1
p

f ( x ) = f (0) + ∑ ( f (ξ i ) − f (ξ i−1 )) + f ( x ) − f ξ p .
i =1
x
∗∗- ∀i ∈ J1, pK, ξ i = iα · sgn( x ) alors |ξ i − ξ i−1 | = α .On a p = [| |] alors α.p ≤ | x | <
α
α.p + α d’où | x − ξ p | < α , selon la relation (∗) et l’inégalité triangulaire on aura | f ( x )| ≤
p + 1 + | f (0)|.Puisque p  α−1 | x | alors en prenant h = α−1 et k = 1 + | f (0)| on aboutit
à | f ( x )| 6 h| x | + k.Ainsi ∃(h, k) ∈ (R ∗+ )2 tel que ∀ x ∈ R, | f ( x )| 6 h| x | + k (1)
(ii). La fonction f : x 7→ sin( x2 ) est continue et vérifie (1) avec h = 1 et k = 0.
Mais f n’est pas uniformément continue:En effet pour ε = 1/2 et pour tout α > 0 , nous
constatons que, quand x parcourt Iα = [π/α, α + π/α], x2 parcourt un intervalle d’amplitude
supérieure à 2π ,et sin x2 parcourt [−1, 1], Il existe donc deux points x1 et x2 de Iα tel que sin x12 =
0 et sin x22 = 1. Pour ces deux points : | x1 − x2 | 6 α et sin x12 − sin x22 > ε

(f ). (i). Utilisons la question 3 − (b) :Soit ( xn )n ∈] a, b[N tel que xn −→ a et montrons que la suite
( f ( xn ))n∈N est convergente.Pour cela et selon la question 2 il suffit de montrer que la suite ( f ( xn ))n∈N
est de Cauchy.Soit ε > 0 , f :] a, b[→ R est uniformément continue sur ] a, b[⇒ ∃α > 0, ∀( x, y) ∈
Ja, bK2 , (| x − y|  α =⇒ | f ( x ) − f (y)|  ε). ( xn )n est convergente donc de Cauchy alors ∃ N ∈
N, ∀m, n  N, | xn − xm |  α, d’où ∃ N ∈ N, ∀m, n  N, | f ( xn ) − f ( xm )|  ε donc
( f ( xn ))n∈N est une suite réelle de Cauchy .Selon la question 3 − (b) , f admet une limite finie à
droite en a notée l1
De manière analogue f admet une limite finie à gauche de b notée l2 .

f˜ : [ a, b] → R 
(ii). ∗  f ( x ) , si x ∈] a, b[ est un prolongement par continuité de
x 7→ f ( x ) = l , si x = a
 1
l2 , si x = b
f sur [ a, b]

Azemri Jamal Chakor Abderrazak 2 Bonne chance


∗ Le prolongement par continuité est unique d’après l’unicité des limites de f à droite de a et à
gauche de b
0 0
5. (b). f est bornée sur I alors ∃ M  0 tel que ∀ x ∈ I, | f ( x )|  M.Pour tout x, y ∈ I: si x 6= y
f ( x ) − f (y) 0
le TAF ⇒ ∃c ∈ I, = f (c) alors | f ( x ) − f (y)|  M| x − y|.Si x = y l’inégalité reste
x−y
vraie d’où f est M-Lipschitzienne sur I
(b). Si k = 0 on prend α  0 quelconque , et si k  0,Il suffit de prendre α = ε/k
(c). Notons l = lim f ( x ).Pour tout ε ∈ R ∗+ , ∃α ∈ R ∗+ vérifiant a + α < b et ∀ x ∈] a, a + α[, | f 0 (t) −
x → a+
l | 6 ε donc ∀ x ∈] a, a + α[, | f 0 ( x )| 6 |l | + ε.
Ainsi f est Lipschitzienne sur ] a, a + α[ donc uniformément continue sur ] a, a + α[ .D’après la question
4 − ( f ) − (ii ) , f admet prolongement par continuité sur [ a, b[ notée fˆ.Le théorème du prolongement
dérivable affirme que l’application fˆ : [ a, b [→ R est dérivable à droite en a

6. Soit f : R 7−→ R une application k − contractante sur R. Soit (un )n∈N une suite de réels définie par u0 ∈
R et ∀n ∈ N, un+1 = f (un ) .

(a). Par récurrence sur n


n − m −1
(b). Pour tous n, m ∈ N tel que m < n , on a um − un = ∑ um+q − um+q+1 donc |un − um | 6
q =0
n − m −1 n − m −1
km
∑ | u m + q − u m + q +1 | ≤ ∑ k m + q | u1 − u0 | ≤
1−k
| u1 − u0 |.
q =0 q =0
km
Donc ∀n, m ∈ N tel que m < n on a |un − um | ≤ | u1 − u0 |
1−k
km
(c). ∀n, m ∈ N tel que m < n on a |un − um | ≤ |u1 − u0 | et 0 ≤ k < 1 ⇒ lim km = 0, alors
1−k m→+∞
la suite réelle (un )n est de Cauchy, donc convergente vers un réel noté α.∀n ∈ N, un+1 = f (un ) ,alors
d’après la caractérisation séquentielle de la continuité en α on aura α = f (α).
0
L’unicité: Supposons par l’absurde que f admet un autre point fixe α 6= α alors
0 0 0
|α − α | = | f (α) − f (α )| ≤ k|α − α | donc 1 ≤ k contradiction
7. L’existence: f n est k −contractante sur R alors d’après la question 6 − (c) , f n admet un unique point fixe
noté α .Or f (α) = f ( f n (α)) = f n+1 (α) = f n ( f (α)) alors f (α) est un point fixe de f n , L’unicité du point
fixe de f n =⇒ f (α) = α Ainsi f admet α comme point fixe.
L’unicité: Si f admet un point fixe β alors il sera un point fixe de f n donc β = α d’où l’unicité

8. Montrons la continuité de φ en y0 ∈ R. Pour tout y ∈ R, On a :


| φ(y) − φ(y0 | = |αy − αy0 | = | f y (αy ) − f y0 (αy0 )| = | f y (αy ) − f y (αy0 ) + f y (αy0 ) − f y0 (αy0 )|
f y est k − contractante ⇒ | f y (αy ) − f y (αy0 )| ≤ k |αy − αy0 |
alors |αy − αy0 | ≤ k|αy − αy0 | + | f (αy0 , y) − f (αy0 , y0 )| d’où
(1 − k)| φ(y) − φ(y0 )| = (1 − k)|αy − αy0 | ≤ | f (αy0 , y) − f (αy0 , y0 )|
La continuité de la fonction y 7→ f (αy0 , y) en y0 donne le résultat voulu

Azemri Jamal Chakor Abderrazak 3 Bonne chance


Correction du deuxième problème:

On considère la fonction f : R + −→ R, x 7−→ cos( x ). L’objectif de ce problème est de montrer que la fonction
f est de classe C ∞ sur R +
1. Justifions le caractère C ∞ de la fonction f sur R ∗+ .

Composée de deux fonctions de C ∞ à savoir :x 7→ x sur ]0, +∞[ et cos sur R.
0 1 √ 00 1 √ 1 √
2. Vérifions que ∀ x ∈ R ∗+ , f ( x ) = − √ sin( x ) et f ( x ) = − cos( x ) + √ sin( x ).
2 x 4x 4x x
Calcul immédiat.

3. Énonçons sans démonstration la formule de Taylor-Young au voisinage de 0


n
f ( k ) (0) k
Si f est une fonction n fois dérivable sur un voisinage de 0 alors f ( x ) =
x →0
∑ k!
x + o( xn )
k =0

4. Énoncer sans démonstration le théorème de prolongement en une fonction de classe C k pour k = 2.


Pour k ∈ N ∗ .I un intervalle de R et a ∈ I
Si f est définie et de classe C k sur I \{ a} et que ∀i ∈ {0, 1, ..., k } , f (i) admet une limite finie ℓi en a alors f
est prolongeable en une fonction de classe C k sur I.

5. Montrons que la fonction f est de classe C2 sur [0, +∞[ et donnons les valeurs de f 0 (0) et f 00 (0).
On appliquera le théorème de prolongement en une fonction de classe C k
On a tout d’abord f est de classe C2 sur ]0, +∞[
Comme lim f ( x ) = cos(0) = 1 = f (0) alors f est de classe C0 sur [0, +∞[.
x →0+
1 1
Comme lim f 0 ( x ) = − ∈ R alors f est de classe C1 sur [0, +∞[ et f 0 (0) = −
x →0+ 2 2
 
00 1 √ 1 √
On a f ( x ) = − cos( x ) − √ sin( x )
x →0 4x x
1  x x 
= − 1 − + o ( x ) − (1 − + o ( x )
x →0 4x  2 6
1 x 
= − − + o(x)
x →0 4x 3
1
= + o (1)
x →0 12
1 1
donc lim f 00 ( x ) = ∈ R et alors f est de classe C2 sur [0, +∞[ et f 00 (0) =
x →0+ 12 12

6. Montrons par récurrence que, pour tout n ∈ N ∗ , il existe deux polynômes Pn et Qn , à coefficients entiers,
tels que, pour tout x ∈ R ∗+ :
√ √
cos x sin x
f ( x ) = n n−1 Pn ( x ) + n n−1 √ Qn ( x )
(n)
2 x 2 x x

Pour n = 1 on a :
√ √ 
0 1 √ cos x sin x P1 ( x ) = 0
∀x ∈ R ∗+ ,
f ( x ) = − √ sin( x ) = 1 0 P1 ( x ) + 1 0 √ Q1 ( x ) avec
2 x 2 x 2 x x Q1 ( x ) = −1
Supposons la propriété établie pour un certain n ∈ N

Azemri Jamal Chakor Abderrazak 4 Bonne chance


√ √
cos x sin x
∀x ∈ R ∗+ , f (n) ( x ) = n n−1 Pn ( x ) + n n−1 √ Qn ( x )
2 x 2 x x

En dérivant on a :
Pour:x ∈ R ∗+
 √   √ 
1 √ 1 cos x (1 − n) cos x
f( n +1)
( x ) = − √ sin( x ) n n−1 + . Pn ( x ) + Pn0 ( x )
2 x 2 x 2n xn 2n x n −1
 √   √ 
1 √ 1 1/2 − n sin x sin x
+ √ cos( x ) n n−1 √ + n+1/2 . Qn ( x ) + √ Q0n ( x )
2 x 2 x x x 2n 2n x n −1 x

0
 cos x
f ( n +1)
( x ) = 2(1 − n) Pn ( x ) + 2xPn ( x ) + Qn ( x ) n+1 n
2 x

0
 sin x
+ − xPn ( x ) + (1 − 2n) Qn ( x ) + 2xQn ( x ) n+1 n √
2 x x
√ √
cos x sin x
Ainsi f (n+1) ( x ) = n+1 n Pn+1 ( x ) + n+1 n √ Qn+1 ( x )
2 x 2 x x

Pn+1 ( x ) = Qn ( x ) − 2(n − 1) Pn ( x ) + 2xPn0 ( x )
avec qui sont bien deux polynômes à coefficients
Qn+1 ( x ) = − xPn ( x ) − (2n − 1) Qn ( x ) + 2xQ0n ( x )
dans Z car Pn et Qn son supposés ainsi.

7. En utilisant la formule de Taylor-Young au voisinage de 0 , montrons que pour tout n ∈ N ∗ , il existe deux
fonctions continues ε 1 et ε 2 telles que l’on a au voisinage de 0 :

√ n
(−1)k x k √ sin( x ) n
(−1)k x k √
cos( x ) = ∑ + x ε 1 ( x ) et √
n
= ∑ + xn ε 2 ( x)
k =√
(2k)! x (2k + 1)!
0 √ k =0
avec lim ε 1 ( x ) = lim ε 2 ( x ) = 0
x →0+ x →0+

Un DL2n (0) de cos et un DL2n+1 (0) de sin donnent successivement


2n 2n
(−1)k uk sin(u) (−1)k u2k
cos(u) = ∑ 2n
+ u ε 1 (u) et = ∑ + u2n ε 2 (u)
k =0
(2k)! u k =0
(2k + 1)!
avec lim ε 1 (u) = lim ε 2 (u) = 0
u →0+ u →0+

En posant u = x
Ils deviennent

√ n
(−1)k x k √ sin( x ) n
(−1)k x k √
cos( x ) = ∑ + x ε 1 ( x ) et √
n
= ∑ + xn ε 2 ( x)
k=√
(2k)! x (2k + 1)!
0 √ k =0
avec lim ε 1 ( x ) = lim ε 2 ( x ) = 0
x →0+ x →0+

8. En déduisons que, pour tout n ∈ N ∗ , il existe une fonction ε 3 telle que l’on a au voisinage de 0: :
! !
n
(− 1 ) k xk n
(− 1 ) k xk √
2n x n−1 f (n) ( x ) = Pn ( x ). ∑ + Q n ( x ). ∑ + x n −1 ε 3 ( x )
k =0
(2k)! k =0
(2k + 1)!

avec lim ε 3 ( x ) = 0
x →0+

Azemri Jamal Chakor Abderrazak 5 Bonne chance


On a √ √
∗ cos x sin x
∀n ∈ N , ∀ x ∈ R ∗+ , f (n) ( x )
= n n−1 Pn ( x ) + n n−1 √ Qn ( x )
2 x 2 x x

n n −1 ( n )
√ sin( x )
2 x f ( x ) = Pn ( x ) cos( x ) + Qn ( x ) √
x
n
(−1) xk k √ n
(−1)k x k √
= ∑ + xn ε 1 ( x) + ∑ + xn ε 2 ( x)
(2k)! (2k + 1)!
k =0 ! k =0 !
n
(−1)k x k n
(−1)k x k √
= Pn ( x ). ∑ + Q n ( x ). ∑ + x n −1 ε 3 ( x )
k =0
(2k)! k =0
(2k + 1)!
√ √ √
avec ε 3 ( x ) = xε 1 ( x ) + xε 2 ( x ) −→ 0
x →0+
On admet que :
! !
n n
(−1)k x k (−1)k x k
Pn ( x ). ∑ + Q n ( x ). ∑ est un polynôme de degré ≤ (n − 1).
k =0
(2k)! k =0
(2k + 1)!
Donc il existe a0 , a1 , . . . , an−1 ∈ R tels que :
n −1 √
2n x n −1 f ( n ) ( x ) = ∑ a k x k + x n −1 ε 3 ( x ), au voisinage de 0
k =0
ou encore
n −1 √
1 ak
f (n)
(x) = n
2 ∑ x n − k −1
+ ε 3 ( x ), au voisinage de 0
k =0

9. Soit n ∈ N ∗ fixé. D’après la question 8, il existe a0 , a1 , . . . , an−1 , an ∈ R et une fonction σ tels que :
1 n ak √ √
f ( n +1) ( x ) = n +1 ∑ n − k
+ σ ( x ) , au voisinage de 0 avec lim σ ( x) = 0
2 k =0 x x → 0 +

(a). Montrons qu’il existe ℓ ∈ R tel que :


!
n −2
1 ak a 1
lim f (n) ( x ) + ∑ − −
− nn− ln x =ℓ
x →0+ 2n +1 k =0 ( n − k − 1) x n k 1 2 +1
!0
n −2 √
1 ak a 1 an
c’est à dire f (n) ( x ) + ∑ − −
− nn− ln x = + σ( x ) qui tend
2n +1 k =0 ( n − k − 1) x n k 1 2 +1 2n +1
n −2 √
an 1 ak a n −1 an
vers
2n +1
quand x → 0+ car f (n+1) ( x ) −
2n +1 ∑ x −k
n

2 n + 1 x
= n+1 + σ( x ) au voisinage
2
k =0
de 0.
Le résultat de la question 5 − (c) du premier problème est :
0
Si g :] a, b[→ R une application dérivable sur ] a, b[, telle que g admette à droite de a une limite finie.Alors g
admet un prolongement ĝ : [ a, b [→ R continue et dérivable à droite en a.
1 n −2 ak a 1
Posons g :]0, 1[→ R, x −→ g( x ) = f (n) ( x ) + n+1 ∑ − −
− nn− ln x.
k =0 ( n − k − 1) x
2 n k 1 2 +1
n −2
0 1 ak a n −1
g est dérivable sur ]0, 1[ et ∀ x ∈]0, 1[, g ( x ) = f (n+1) ( x ) −
2n +1 ∑ x n−k

2n +1 x
k =0
0 a
alors lim g ( x ) = Ainsi ∃ℓ ∈ R tel que
x →0 2n +1 !
n −2
1 ak a 1
lim g( x ) = lim f (n) ( x ) + ∑ − −
− nn− ln x =ℓ
x →0+ x →0+ 2n +1 k =0 ( n − k − 1) x n k 1 2 +1

Azemri Jamal Chakor Abderrazak 6 Bonne chance


1
(b). Pour tout m ∈ N ∗ on a ln( x ) = o ( x m ) donc ln( x ) = o ( )
+∞ 0+xm
(n)
Montrons que, si la fonction f admet une limite finie en 0+ alors il en est de même pour la fonction
f ( n +1) :
si la fonction f (n) admet une limite finie en 0+
!
n −2
1 a a
et comme lim f (n) ( x ) + n+1 ∑ k
n − k −1
− nn− 1
ln x = ℓ
x →0+ 2 k =0 ( n − k − 1 ) x 2 +1
!
1 n −2 ak a n −1
2n+1 k∑
alors lim n − k −1
− n+1 ln x existe et est finie
x →0+ =0 ( n − k − 1) x 2
| {z }
Kn ( x )
Montrons que ∀ p ∈ J0, n − 1K, a p = 0.
a0
cas-1 n = 1: on a K1 ( x ) = − 0+1 ln x possède une limite finie donc a0 = 0
2
cas-2 n  2: Montrons par récurrence finie ascendante sur J0, n − 2K que ∀ p ∈ J0, n − 2K, a p = 0.
1 a0 1
⋆ on a0 = 0 sinon Kn ( x ) ∼ . −
et puis n−1 admet une limite finie en 0+ ,
0+ 2n +1 (n − 1).x n 1 x
contradiction car n − 1  1
⋆ supposons que pour un certain p ∈ J0, n − 3K on a ∀m ∈ J0, pK, am = 0 , alors a p+1 = 0 sinon
n −2 a p +1
1 ak a n −1 1
K n ( x ) = n +1 ∑ − ln x ∼ . et puis
2 k = p +1 ( n − k − 1) x
n − k −1 2n +1 0+ 2n + 1 ( n − p − 2 ) x n − p − 2
1
admet une limite finie en 0+ ,contradiction car n − p − 2  1
x p −2
n −
a 1
d’où ∀ p ∈ J0, n − 2K, a p = 0. On a aussi an−1 = 0 car Kn ( x ) = − nn− ln x possède une limite finie
2 +1 √
a n
. Ainsi ∀ p ∈ J0, n − 1K, a p = 0.Il s’ensuit que f (n+1) ( x ) = n+1 + σ ( x ), avec lim σ( x ) = 0
0 2
+ x →0+
an
.Finalement lim f ( n +1)
( x ) = n +1 ∈ R
x →0+ 2
(c). Déduisons que la fonction f est de classe C ∞ sur R +
∗ On a f est de classe C ∞ sur R +

∗ On montre par récurrence simple que pour tout n ∈ N , f (n) admet une limite finie à droite en 0

· f (0) = f admet 1 comme limite à droite en 0


· Selon la question 9 − (b) si f (n) admet une limite finie en 0+ alors f (n+1) admet une limite finie
en 0+
Donc Par théorème de prolongement de classe C n , f est de classe C n sur R + et ce pour tout n ∈ N
d’où f est de classe C ∞ sur R +

Fin

Azemri Jamal Chakor Abderrazak 7 Bonne chance

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