Cours - Les Fonctions de Référence
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Cours - Les Fonctions de Référence
1
a. Définition : Pour tout réel x ≠ 0 , f ( x )=
x
I. LA FONCTION CARRÉ. x –4 –2 –1 –0,5 0 0,5 1 2 4
b. Tableau de valeurs : 1 –0,25 –0,5 –1 –2 2 1 0,5 0,25
a. Définition : Pour tout réel x, f ( x )=x 2 x
La courbe est une parabole de sommet O. L’origine est un centre de symétrie des deux branches.
f. Identités remarquables : 1. (a+b)2=a 2+2 ab+b2 2. (a−b)2 =a 2 −2 ab+b 2 3. (a+b)(a−b)=a 2−b 2 APPLICATIONS :
1 1
APPLICATIONS : 1. Encadrer : x >2 ⇒ 0 < < 0,5
x x
1. Encadrer x² : 2< x <5 ⇒ 4< x 2 <25 1
car la fonction carrée est croissante sur ]2; 5[. (si possible) x – 10 ⇒ −0,1 ≤ < 0
x
2
−5 ≤ x ≤ – 1 ⇒ 1≤ x ≤ 25 car la fonction carrée est décroissante sur [–5;–1]. 1
5<x <8 ⇒ 0,125 < < 0,2
2 x
– 6≤ x≤ 1 ⇒ 0 ≤ x ≤ 36 car le minimum est 0 atteint en 0.
– 2< x ≤ 1 ⇒ x < −0,5 ou x ≥ 1
2
– 1< x <4 ⇒ 0 ≤ x <16 car le minimum est 0 atteint en 0.
a. Définition : Pour tout réel x, f ( x )=x3 a. Définition : Pour tout réel x⩾0 , f ( x )=√ x
d. Tableau de signes :
d. Tableau de signes :
La fonction cube est négative sur ℝ– et positive sur ℝ+. x – 0 + x 0 +
x3 – 0 + La fonction racine carrée est positive. √x 0 +
e. Tableau de variations : e. Tableau de variations :
x 0 +
x – 0 +
La fonction cube est strictement croissante sur ℝ. La fonction racine carrée est strictement croissante. √x +∞
x³ +∞
Son minimum est 0 sur ℝ+. 0
Elle n’a ni maximum, ni minimum sur ℝ. –∞
APPLICATIONS : APPLICATIONS :
3. < ou > ? a. 1,713 < 1,93 car 1,71 < 1,9 b. (–0,23)³ < (–0,121)³ car –0,23<0,121.
b. < ou > ? a. √ 3 < √ π car 3<π b.
√ 29
28
>
√ 28
29
car
29
28
>1>
28
29
.
a. Définition : Pour tout réel x, f ( x )=ax , où a est une constante réel. 1) Tracer la courbe de f sur l’intervalle [ − 5; 5 ] .
b. Tableaux de valeurs. x –3 –2 –1 0 1 2 3
–1,5x 4,5 3 1,5 0 –1,5 –3 –4,5 La courbe est une droite qui passe par l’origine, on
EXEMPLE : a = –1,5
peut penser que f est une fonction linéaire.
L’image de 0 est 0.
La variation des images par pas de 1 vaut a.
d. Tableau de signes.
3) Résoudre algébriquement l'équation f ( x )=– 1.
Le tableau de signes de f dépend de a :
1
Si a > 0 : x – 0 + Si a < 0 : x – 0 + f ( x )=−1 ⇔ 4 x=−1 ⇔ x=− S = {–0,25}
4
ax – 0 + ax + 0 –
4) Résoudre algébriquement l’inéquation f ( x )≤ 5 .
e. Tableau de variations.
Une fonction linéaire est strictement croissante si a > 0, strictement décroissante si a < 0 f ( x )⩽5 ⇔ 4 x⩽5 ⇔ x⩽
5
4 ]
S= −∞ ;
5
4 ]
x – + x – +
ax +∞ 5) Encadrer f (x) lorsque x∈ [ 0 ; 4 ].
ax +∞
0⩽ x⩽4 ⇒ 0⩽ 4 x⩽16 ⇒ 0⩽ f ( x)⩽16 car multiplier par 4 positif conserve l’ordre.
–∞ –∞
Le minimum de la fonction opposé sur [− √3 ; √ 2 ] est − √ 2 , le maximum est √ 3 . 7) Dresser le tableau de signes de f.
x 1 D’après la règle des signes, on obtient le tableau de signes suivant :
2. Encadrer : 1<x <3 ⇒ 0 ,2< <0 ,75 car multiplier par conserve l’ordre.
4 4
5≤ r ≤ 6 ⇒ 10 π ≤ 2 π r ≤ 12 π multiplier par 2π, conserve l’ordre.
1≤ x ≤ 6 ⇒ –6 ≤ –x ≤ –1 multiplier par –1 change l’ordre. B. Résoudre le même exercice avec f ( x )=( 2 x−1)2−(2 x ) ² .
2x 2 2
– 1< x ≤ 3 ⇒ −2 ≤− < multiplier par − change l’ordre. • En développant, on vérifiera que f ( x )=−4 x+1 .
3 3 3
3. Résoudre : πx=0 ⇔ x=0 S = {0} • f est représentée par une droite de coefficient directeur –4 et d’ordonnée à l’origine 1.
2x −4×5 1
= –4 ⇔ x= = –10 S = {–10} • On en déduit que f une fonction affine décroissante qui s’annule en .
5 2 4
4
5x > 4 ⇔ x> S = ]0,8 ; +∞[
5
3
–4x ≤ 3 ⇔ x⩽− S = ]–∞ ; –0,75]
4
VI. LES FONCTIONS AFFINES. f ( x 2 )− f ( x 1 ) 21−15 6
a= = = =4 . 4€ est le coût par kilomètre.
x 2−x 1 4−2,5 1,5
a. Algorithme de calcul.
f ( x )=ax+b ⇒ 21=4×4 +b ⇒ b=5 . 5€ est le coût de prise en charge.
Une fonction affine est définie sur ℝ par f ( x )=ax+b où a et b sont deux constantes réelles.
f (3,5)=4×3,5+5=19 . La dernière course coûtera 19€.
Remarques : L’algorithme de calcul en langage naturel est : Choisir x
Multiplier par a c. Représentation graphique.
Ajouter b
SAVOIR : La représentation d’une fonction affine est la droite d’équation y = a x + b.
On obtient l’image f (x)
a est le coefficient directeur et b est l’ordonnée à l’origine.
Cas particuliers : Si b=0 , la fonction est linéaire. Si a=0 , la fonction est constante
EXEMPLES : Les fonctions suivantes sont affines. Justifier. EXEMPLES : Représenter la fonction f définie par f (x) = 2 x – 3.
f1 : x –2x–3 a=– 2 ; b=– 3 Quelle fonction g est représentée par la droite (AB) où A(-2 ; 3) et B(2 ; 1) ?
f2 : x 3(2 – x ) – 6=6 – 3 x – 6=– 3 x a=– 3 ; b=0 f2 linéaire g est une fonction affine, g ( x)=ax +b .
2 x +6 2 2
f3 : x = x +2 a= ; b=2
3 3 3 g ( x ₂)−g ( x ₁) y B−y A 1−3 −2
a= = = = =−0,5
2 2
f4 : x ( x – 1)( x+1) – x =x – 1 – x =– 1
2
a=0 ; b=– 1 f constante x ₂−x 1 x B−x A 2+2 4
b. Tableaux de valeurs.
g ( x1 )=a× x1 +b ⇒ 3=−2×(−0,5)+b ⇒ b=2
x –3 –2 –1 0 1 2 3
EXEMPLE : a = –4
–4x+1
Conclusion : g ( x)=−0,5 x+2
PROPRIÉTÉS : L’image de 0 est b.
La variation des images par pas de 1 vaut a.
f ( x +1)= SAVOIR : Une fonction affine est croissante si a est positif et décroissante si a est négatif.
SAVOIR : Une fonction f est affine si, et seulement si, son taux d’accroissement est constant. EXEMPLES : f (x) = 2x – 3 (f est croissante)
f ( x 2 )− f ( x 1 ) a>0
Plus précisément, pour tous réels x₁ et x₂ , =a
x 2− x 1
EXEMPLES: g(x) = – 0,5 x + 2 (g est décroissante)
1. Ces tableaux de valeurs peuvent ils être associés à des fonctions affines ? Si oui, compléter. a<0
e. Tableau de signes.
le taxi. La première course, il paie 21€, la seconde 15€. Combien paiera-t-il la dernière ? g(x) = – 0,5 x + 2. (g est décroissante)
Note : Le coût d’un déplacement en taxi comprend un forfait de prise en charge fixe auquel s’ajoute a<0
des frais de déplacements proportionnelles à la distance parcourue.
−b
SAVOIR : Une fonction affine s'annule en .
a
VII.LES FONCTIONS DU SECOND DEGRÉ. b. Représentation graphique.
a. Algorithme de calcul. PROPRIÉTÉ : Toute fonction du 2nd degré est représentée par une parabole.
2
SAVOIR : Une fonction du second degré vérifie l’une des relations suivantes (avec a ≠ 0 ) : x
EXEMPLE : a. Représenter la fonction g définie par g ( x)=– +2 x – 3
2
2
• f ( x )=ax +bx +c dite forme développée
b. Par lecture graphique, déterminer les formes factorisées et canoniques de g.
• f ( x )=a ( x – x1 )( x – x 2 ) dite forme factorisée c. Vérifiez algébriquement vos conjectures.
2
• f ( x )=a ( x – x0 ) +m dite forme canonique
L'équation g(x) = 0 n'a pas de solutions.
EXEMPLE 4 : a. Pour tout réel x, f ( x )=x 2 – x – 2. g n'a pas de racines. g n'est pas factorisable.
Vérifier que pour tout réel x, f (x) = (x – 2) (x + 1) = (x – 0,5)² – 2,25
2 2 Le maximum est m = –1 atteint en x₀ = 2.
( x – 2)( x +1)= x + x – 2 x – 2= x – x – 2
1
f(x) = a (x – x₀)² + m = – (x – 2)² – 1.
( x –0,5)2– 2,25=x 2– x+0,25– 2,25=x 2 2
APPLICATION 4 : Dans les deux cas suivants, f est une fonction du 2nd degré. b. Encadrement de g (x) lorsque 0 ≤ x ≤ 2 : 2⩽g ( x)⩽3 ,44
a. Définition.
ax +b
Une homographie est une fonction qui vérifie une relation du type f ( x )=
cx +d
Autrement dit, un quotient de fonctions affines.
f n’est pas définie sur ℝ, elle admet une valeur interdite qui annule le diviseur.
x
EXEMPLE : f ( x )= est une homographie. a=1 ; b=0 ; c=– 1 et d =2
2−x
f est définie sur ℝ \{2} . Le diviseur est nul ⇔ 2−x=0 ⇔ x=2.
b. Représentation graphique.
c. Tableau de signes.
d. Tableau de variations.
x x 2−x 2
+1⩾0 ⇔ + ⩾0 ⇔ ⩾0 ⇔ 2−x⩾0 ⇔ x⩽2 .
2−x 2−x 2−x 2−x