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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA


RECHERCHE SCIENTIFIQUE

Université Mouloud MAMMERI de Tizi-Ouzou


Faculté des sciences économiques, sciences commerciales et de gestion
Département des Sciences Commerciales

Mémoire de fin de cycle


En vue de l’obtention du diplôme de Master en Sciences Commerciales

Option : Marketing Management

Thème

Élaboration d’une stratégie de communication


dans le lancement d’un nouveau produit
Cas pratique : Les laboratoires VENUS

Présenté par : Encadré par :


SEHIB Imène Mr. SADOUD Ahmed
YACHI Sarah

Devant le jury composé de :


Remerciements

Nous remercions le bon Dieu qui nous a donné courage, volonté

Et santé pour élaborer ce modeste travail.

Nos vifs remerciements sont également destinés à nos très chers


parents

Pour nous avoir soutenus tout au long de notre cursus.

Nos remerciements vont aussi à tous ceux qui ont contribué de près
ou de Loin à la réalisation de ce mémoire à commencer par :

Notre promoteur Mr : SADOUD,

Le personnel de l’entreprise VENUS, en commençant par :

Mr Hakim Sedouki, et tous ses

Collègues en particulier Mr Nassim AitYounes et Madame Nawel

Nos sincères remerciements s’adressent aussi à l’ensemble des

Enseignants de la filière sciences commerciales ainsi que toute la

Promotion 2020.Nous remercions également tous les membres du

jury pour avoir accepter d’évaluer notre travail.


Dédicaces
Je dédie ce modeste travail en premier lieu aux prunelles de

mes yeux mes parents que Dieu les protège à qui je témoigne

ma profonde gratitude, pour leur soutient et encouragement

Tout au long de mes études.

A mes chères sœurs

Et à toute ma famille, tantes, oncles. A mon amie

et binôme SEHIB IMENE et

Toute sa famille. A Nour el houda

A tous mes amies ainsi qu’à tous les

Étudiants de Notre spécialité

Marketing Management

Promotion 2020.

SARAH
Dédicaces
Je dédie ce modeste travail en premier lieu a Mes parents que Dieu les protège
à qui je témoigne ma profonde Gratitude, pour leur soutien et encouragement
tout au long de ma vie et mes études.
A Mon cher frère Abderrahim
A mes cousins, cousines Sarah, Ilyes, Fadela et les autres
A mes grands parents, mes tantes et mes oncles
A Toute la famille
A mon amie et binôme Sarah et Toute sa famille.
A mes amies d’enfance de Bainem et tous les autres, ainsi qu’à tous les
Étudiants de notre spécialité Marketing Management Promotion 2020.
Je remercie toute personne ayant participée de prêt ou de loin à l’aboutissement
de se modeste travail
Je dédie ce travail à Ryma, tata Faiza, Abdeljalil et les remercie pour leur aide
et leur patience
Je remercie, Khadijda, Lilia, Ilyes, Nesrine, Rayane et toutes les filles de
Maverick-Elle pour leurs soutiens et encouragements
Je remercie également khalti Fatiha sa fille Amina et Hakim Sedouki,
Karima et Hayat Abdellaoui et Mohamed Kadri

Imène
SOMMAIRE
Remerciement

Dédiasse

Sommaire

Introduction générale

Chapitre I : Élaboration d’une stratégie de communication…………….9

Section 1 : La communication en marketing...…………...……………9

Section 2 : Réalisation d’une opération de communication………….17

Section 3 : Les stratégies de communication……………………...…35

Chapitre II : Le lancement d’un nouveau produit……………………..38

Section 1 : Le produit……………………………………………...…38

Section 2 :L’innovation………………………………………………46

Section 3 : Les stratégies de lancement……………………………....56

Chapitre III : Cas pratique l’entreprise VENUS S.A.P.E.CO………...63

Section 1 : Présentation générale de l’entreprise VENUS…………...63

Section 2 : Stratégie de communication dans le lancement d’un


nouveau produit………………………………………………………...75

Section 3 : La place de la communication dans le lancement de la


mousse de douche de VENUS………………………………………....77
Conclusion générale ………………………………………………….
Bibliographie
Liste des figures
Liste des tableaux
Annexes
INTRODUCTION GENERALE

INTRODUCTION GENERALE :

La communication est une opération vitale, dynamique qui touche les secteurs qui
consistent dans le transfert et la réception de l’information et la faire comprendre d’une
personne à une autre ou d’un groupe à un autre quelle soit de nature sociale ou culturelle.

De son coté l’entreprise est la source de la création des richesses. Pour assurer sa place, sa
continuité il faut qu’elle soit innovatrice qu’elle soit sur la même mesure d’onde que son
environnement concurrentiel. Pour toute entreprise moderne, la communication est la clé de
sa réussite, grâce à elle l’entreprise doit être à la longueuer de satisfaire les besoins de ses
clients et renforcer la relation avec ces derniers. L'efficacité de l'entreprise en matière de
communication repose sur la maîtrise des éléments du processus de communication et son
habilité à créer un message publicitaire adapté à la cible visée.

En Algérie la mondialisation des échanges et le passage d’une économie planifiée et


monopolisée à une économie de marché ont complètement bouleversé l’économie nationale
par l’apparition d’investisseurs privés et d’investissements directs étrangers, engendrant ainsi
une concurrence accrue. Pour y faire face, l’environnement actuel impose à l’entreprise
Algérienne la nécessité de garder ses parts de marché et d’en accaparer d’autre si possible.

Cela oblige la prospection et la recherche de produits qui répondent mieux aux besoins et
attentes des consommateurs qui sont aujourd’hui de plus en plus exigeants et s’attendent à des
produits de plus en plus performants et personnalisés.

Dans le domaine des produits cosmétiques et de beauté, des produits capillaires, les crèmes,
ainsi que les parfums et les soins du visage l’enjeu repose désormais sur la capacité des
entreprises à concevoir plus de produits, plus fréquemment, plus rapidement, mieux et moins
cher, cela est réalisable en effet, si les entreprises se tournaient vers une démarche
d’innovation.

Actuellement, l’innovation-produit, c’est-à-dire la recherche, le développement et le


lancement de produits nouveaux, est pour les entreprises un moyen essentiel de conservation
et de conquête de parts de marché. L’innovation est la meilleure défense pour l’entreprise car
la demande et la concurrence évoluent sans cesse. L’entreprise qui innove ne risque pas de
perdre ses avantages par la mise en place sur le marché de nouveaux produits ou services de
INTRODUCTION GENERALE

dernier progrès ou tendance, avec un rapport qualité/prix acceptable pour le client. Ainsi elle
peut bénéficier d’une longueur d’avance sur ses concurrents en proposant une offre originale,
voire unique sur le marché.

Pour mieux répondre aux besoins des consommateurs, l’entreprise doit avoir une idée précise
des attentes de ses consommateurs.

Dans cette optique, il nous a semblé intéressant de choisir un thème se rapportant à La


stratégie de communication, étant donné, qu’elle représente un élément essentielle pour
chaque entreprise qui voudrait sois lancé de nouveaux produits soit améliorer l’image des
anciens produit existants déjà sur le marché. A cet effet, notre étude aura pour objectif de
déterminer l’impact que peut avoir la stratégie de communication sur le lancement d’un
nouveau produit. Et pour réaliser notre étude, on a choisi l’entreprise «VENUS», une
entreprise nationale, qui est beaucoup connu pour ses produits cosmétiques. La question
centrale de notre travail, et à laquelle nous tenterons de répondre, est de savoir :

« Quelle est la stratégie de communication la plus efficace qui pourra assurer le lancement du
nouveau produit mousse de douche VENUS ? »
A cette question principale se greffent les questions secondaires suivantes:
- Comment la stratégie de communication peut elle influencer sur le lancement d’un nouveau
produit ?
-Quelles sont les moyens de communications utilisées par l’entreprise VENUS afin de mieux
lancé son produit ?
-Comment les consommateurs Algériens se perçoivent-ils le produit Mousse de douche
VENUS?
Afin de très bien cerné cette problématique, nous avons émis les hypothèses suivantes :

-Les moyens de communications utilisés mettent en valeur le produit mousse de douche.

-La stratégie de communication contribue à véhiculer l’image de la marque du produit.

-La stratégie de communication influence le consommateur dans l’acte d’achat du produit.

Pour vérifier ces hypothèses, nous avons été amenés à établir, dans un premier temps, une
recherche bibliographique à travers des livres, des revues, des thèses ; ce qui nous a permis de
cerner les aspects théoriques du sujet. Dans un second temps, l’entretien effectué au niveau de
la direction générale de l’entreprise VENUS nous a permis de saisir d’une manière concrète
INTRODUCTION GENERALE

la stratégie de communication pour promouvoir le lancement du nouveau produit «mousse


de douche» de VENUS. L’interprétation des résultats de l’enquête faite à base d’un
questionnaire sur le comportement du consommateur a l’égard du lancement du nouveau
produit Mousse de douche .

Ceci nous a conduits à établir notre travail en trois chapitres :

-chapitre 1 : élaboration d’une stratégie de communication

-chapitre 2 : le lancement d’un nouveau produit.

-chapitre 3 : aperçu sur l’entreprise VENUS et la stratégie de communication du produit


Mousse de douche.
Chapitre I : Élaboration d’une stratégie de communication

CHAPITRE I : Élaboration d’une stratégie de communication

Les communications marketing prennent de plus en plus la forme d’un dialogue entre
l’entreprise et ses clients, il est aujourd’hui essentiel pour les entreprises d’adopter un
dialogue avec les consommateurs et de s’adresser à chacun de manière personnalisée au
moment adéquat .Les marques ne se demandent plus seulement comment contacter leurs
clients, mais aussi comment les clients peuvent les contacter et même comment ils peuvent se
contacter les uns les autres. Les technologies permettent de passer d’une communication de
masse à une communication plus ciblée et à double sens, dans laquelle les consommateurs
jouent un rôle croissant.

SECTION 1 : La communication

1. Définition de la communication

Définition: La communication est l’ensemble des processus physiques et psychologiques par


lesquels s’effectuent l’opération de mise en relation de une ou plusieurs personnes -l’émetteur
- avec une ou plusieurs personnes – le récepteur - en vue d’atteindre certains objectifs. Cette
définition est complétée par l’étymologie de mot « communiquer » donnée par JEAN
BABLISE FAGER dans son étude sur la communication en groupe (1990) qui souligne deux
idées importantes dans la communication « la mise en commun et l’engagement ».

Le mot « communiquer » vient de « communicare » qui signifie « mettre en commun », il a la


même origine que le mot « commun » qui désigne le « partage responsable ». 1

Durant les années 1980, S.H. CHAFEE et C.R. BERGER ont proposé une définition
généraliste qui reste de nos jours une base connue des sciences de la communication : «La
science de la communication cherche à comprendre la production, le traitement et les effets
des symboles et des systèmes de signes par des théories analysables, contenant des
généralisations légitimes permettant d’expliquer les phénomènes associés à la production, aux
traitements et aux effets.»

1
Jacques et L. Denis, Mercator, Théorie et pratique du marketing, Dalloz, 5eme édition, 1997, page 324

9
Chapitre I : Élaboration d’une stratégie de communication

A ce titre, la communication est considérée étymologiquement comme un échange entre deux


ou plusieurs personnes et un processus de transmission et de mise en communs des
informations et des connaissances. Ce terme provient du latin «communicare» qui signifie
«mettre en commun». En effet, lorsque nous transmettons un message physique, oral ou écrit,
nous nous inscrivons dans une situation de communication. D’ailleurs, la socialisation de
l’individu est étroitement liée aux communications qui s’établissent entre lui et son
environnement : l’individu qui communique est un individu qui se socialise. 2

La communication marketing correspond aux moyens employés par une entreprise pour
informer et persuader les clients actuels et potentiels directement et indirectement et leur
rappeler les marques les produits et les services qu’elle commercialise. 3

Par communication marketing on entend l’ensemble des signaux émis par l’entreprise en
direction de ses différents publics c'est-à-dire auprès de ses clients distributeurs fournisseurs
actionnaires auprès des pouvoirs publics et également vis-à-vis de son propre personnel. 4

a. Le processus de communication

Une communication est un échange ou une transmission d’informations entre un émetteur et


un récepteur.

En effet une communication ne peut s’établir correctement que si :

- elle met en relation différents partenaires (l’émetteur qui prend l’initiative de communiquer
et le récepteur qui écoute le message transmis) ;

- elle véhicule un ensemble d’informations (le message) ;

- elle utilise une voie de circulation (le canal). Ce canal peut être écrit, oral, visuel,
audiovisuel… et nécessite des outils de communication (téléphone, courrier, cassette,…) ;

2
Naima Ben Hareb, La communication au service de l’organisation, publié en 2020, programme « Youth for
change »
3
Philip Kotler, Marketing Management, 15eme édition, page 264
4
Jean Jack Lambin Chantal De Meorloose, Marketing stratégique et opérationnel du marketing a l’orientation
marché, 8eme Edition, page 509

10
Chapitre I : Élaboration d’une stratégie de communication

- elle transforme l’information en symboles interprétables comme les pictogrammes, les


gestes, les mots, (le codage pour l’émetteur, le décodage pour le récepteur).

b. Schéma d’une communication

Fig.1. Schéma représentant les éléments de la communication

-L’émetteur : celui qui envoi le message, souvent appelé annonceur.

- Le codage : mécanisme traduisant l’intention(les idées) en signes, (c’est la forme de


message).

- Le message : ensemble des symboles ou signaux transmis par l’émetteur.

- Le décodage : c’est la compréhension du message

- Le récepteur : c’est le destinataire du message, celui qui reçoit le message.

- La réponse : le comportement du consommateur après réception du message.

- Le feed-back : c’est le retour de l’information ou d'une partie de la réponse que le récepteur


a destiné à l’émetteur.

11
Chapitre I : Élaboration d’une stratégie de communication

- Le bruit : c’est toute permutation aléatoire intervenait au cour de la transmission d’un


message.

2. Le processus d’influence de la communication

Plusieurs modèles ont été proposés pour décrire les réponses des individus à une campagne
de communication.

Tableau 1. Modèles des niveaux hiérarchiques de réponse

Ces modèles supposent que l’acheteur passe par des étapes de nature cognitive, affective ou
comportementale à la suite d’une communication ; autrement dit, sa réaction correspond à la
construction de connaissances, de sentiments et de comportements. On considère souvent que

12
Chapitre I : Élaboration d’une stratégie de communication

le stade cognitif précède l’affectif, qui lui-même précède le comportement. Cette séquence «
savoir-ressentir-agir » est pertinente lorsque la cible est fortement impliquée dans l’achat et
considère qu’il existe des différences majeures entre les produits existants. C'est, par exemple,
le cas des achats de voitures ou de logements. Une séquence alternative, « ressentir-agir-
savoir », s’applique lorsque la décision d’achat relève de facteurs émotionnels, comme pour
les jeux vidéo ou les jouets pour enfants. La séquence « agir-ressentir-savoir », pour sa part,
s’applique lorsque l’implication est forte, mais les produits peu différenciés ou difficiles à
évaluer avant l’achat (transport aérien, roman). Enfin, la séquence « savoir-agir-ressentir »
correspond aux produits peu impliquant et peu différenciés (sel, farine).

Détaillons les différentes étapes du modèle de hiérarchie des effets (deuxième colonne de la
figure) applicable aux produits différenciés et à forte implication et qui correspond à une
séquence d’étapes cognitives, affectives, puis comportementales.

♦ La prise de conscience. Si l’audience visée n’a pas conscience du produit concerné, la


première tâche est d’en construire la notoriété pour le faire connaître.

♦ La connaissance. La simple notoriété ne suffit pas et, au-delà de la mémorisation du nom


par les consommateurs, il faut que ceux-ci disposent d’informations sur les caractéristiques de
la marque ou du produit.

♦ L’attrait. Une audience peut très bien connaître un produit et y être indifférente, voire
hostile. Il faut donc construire l’attitude la plus positive possible à l’égard de la marque ou du
produit. Cette étape, ainsi que la suivante, correspond à la réponse affective à la publicité.

♦ La préférence. Une cible peut aimer un produit, mais non le préférer. Cette fois, l’accent est
mis sur ses caractéristiques distinctives et ses points de supériorité. Une mesure régulière de la
préférence est l’un des indicateurs clés d’une action de communication.

♦ La conviction. La préférence elle-même reste insuffisante tant qu’elle ne s’accompagne pas


d’une forte conviction sur les qualités de la marque, qui se traduit en intention d’achat.

♦ L’achat. Enfin, l’intention doit se transformer, pour une partie de la cible au moins, en achat
effectif. L’objectif de la communication est alors de faciliter cette ultime démarche.

13
Chapitre I : Élaboration d’une stratégie de communication

Pour avoir une idée de la fragilité du processus de communication, supposons un instant que
chaque étape a une chance sur deux de survenir.

La probabilité qu’un achat résulte d’une publicité s’élève alors à 1/26, soit 1,5 %. Si chaque
étape a une chance sur dix de survenir, on passe alors à 0,0001 % ! C’est pourquoi les
entreprises doivent veiller à concevoir une campagne qui augmente la probabilité de
survenance de chaque étape et se concentrer sur les étapes les plus importantes compte tenu
de la situation actuelle de la marque et des objectifs de la campagne. 5

3. Les différents types de communication

Il y a plusieurs genres de type de communication, les plus courants :

1) La communication en fonction de son champ d’application :

La communication se décline dans différentes disciplines en fonction de son champ


d’application. On distingue trois grandes catégories.

- La communication institutionnelle a pour objet l’institution (entreprise, organisation,


administration publique, association, etc.). Elle cherche à valoriser l’image d’une
personne morale, à fédérer des partenaires ou encore à asseoir une organisation dans
un paysage institutionnel. Elle peut se décliner en interne, vis-à-vis des salariés ou des
parties prenantes de l’institution, comme en externe, vis-à-vis des clients ou des
acteurs de son environnement. On l’appelle aussi communication d’entreprise (pour
les entreprises), communication d’organisation, communication publique (pour les
institutions publiques) ou communication corporate.
- La communication commerciale s’inscrit directement dans la logique de marketing.
Au sein d’un « marketing mix » déclinant des stratégies de prix, de distribution et de
produit, on trouve comme quatrième pilier la « promotion », ou communication
commerciale, qui cherche à promouvoir un bien ou service dans l’optique de le
vendre. On l’appelle aussi communication produit, communication de marque ou
promotion.

5
Philip Kotler, Marketing Management, 15eme édition, page 631,632

14
Chapitre I : Élaboration d’une stratégie de communication

Les techniques de communication commerciale sont souvent mobilisées pour d’autres


types de communication en raison de leur caractère innovant et des budgets importants qui
leur sont alloués par les entreprises aux stratégies créatives.

- La communication d’influence a pour objet une cause, une idée, autrement dit quelque
chose d’immatériel. Elle a pour objectif d’influencer une habitude sociale, une
politique, un comportement, une décision, un projet de loi : autant d’objets qui n’ont
pas de base tangible mais qui entretiennent souvent un lien étroit avec des enjeux
institutionnels ou commerciaux. Ces dernières années, le champ s’est tellement
développé et professionnalisé que la notion de « communication d’influence » a été
inventée pour définir ses diverses formes : affaires publiques (lobbying, plaidoyer),
communication politique (électorale, concertation, mobilisation), scientifique, etc.

2) La communication commerciale et corporate :

La communication marketing est celle qui est adressée par l’entreprise aux différents
acteurs du marché (clients, consommateurs, prospecteurs, leaders d’opinion …etc.) en vue de
faciliter la réalisation de ses objectifs marketings.

a) La communication commerciale :

La communication commerciale est l’ensemble des messages émis par une organisation vers
une cible (consommateurs, prospecteurs d’achat, revendeurs…) et dont la finalité est de créer
ou maintenir une relation avec elle et influencer son comportement d’achat. En marketing, la
communication sur l’offre de l’entreprise peut être :

i. Communication produit :

Le message émet est « objet », basé sur les attributs et les performances du produit, donc la
communication produit met en avant les caractéristiques du produit-service, ses performances
et les avantages liés à l’acquisition de ce bien.

ii. Communication de marque :

Le message émet est « subjectif », symbolique et imaginaire véhiculés par le positionnement


(personnalité et valeurs de la marque). Donc , il s’agit de mettre l’accent sur une marque
entant que référence symbolique en s’appuyant souvent sur un argumentaire qualitatif et

15
Chapitre I : Élaboration d’une stratégie de communication

d’appartenance sociale, cette communication est largement utilisée pour les produits de
grande consommation banalisés dans un environnement fortement concurrentiel ou pour les
marques véhiculant des valeurs imaginaires fortes.

b) La communication corporate :

i. La communication d’entreprise :

Met en avant les performances techniques, économiques et sociales de l’entreprise. Elle est
objective.

ii. La communication institutionnelle :

Met en avant la personnalité de l’entreprise, ses valeurs, sa culture. Elle est symbolique. 6

Au cours de dernières années, la communication corporate a connu un développement


remarquable. Les raisons de ce développement s’expliquent par plusieurs facteurs tels que :

- Les privations qui ont attiré l’attention des dirigeants des grands groupes sur l’intérêt
d’avoir une forte notoriété et une bonne image dans l’opinion publique ;
- Les importants mouvements de destruction de l’économie ;
- Les enquêtes sur les courants socioculturels qui ont montrées que le consommateur
peut être influencé dans le choix des marques qu’ils achètent par l’image qu’il se fait
des entreprises qui les fabriquent.

6
Bechroune Sofian, La stratégie de communication liée au lancement d’un nouveau produit, Université Mouloud
Mammeri Tizi Ouzou, 2013/2014, page 20

16
Chapitre I : Élaboration d’une stratégie de communication

SECTION 2 : Réalisation d’une opération de communication

1. Élaboration d’une campagne de communication

Nous allons parler des étapes de développement d’une


communication.7

1) Identification de la cible de communication

Un responsable marketing doit commencer par définir la cible


à laquelle il souhaite s’adresser : clients actuels, clients
potentiels, revendeurs, prescripteurs ?

Le choix de la cible de communication exerce une profonde


influence sur ce qu’il faut dire, comment le dire, où et quand il
est utile d’analyser le profil de la cible de communication en
termes d’usage et de fidélité. S’agit-il de nouveaux utilisateurs
de la catégorie, d’utilisateurs occasionnels, fréquents ? La cible
est-elle fidèle à la marque, à un concurrent, ou change-t-elle
souvent de marque ? L’entreprise doit également réaliser une
analyse d’image pour savoir comment la marque est aujourd’hui
perçue par la cible.

Fig. 2 : Etapes pour l’élaboration d’une communication efficace

7
Philip Kotler, Marketing Management, 15eme édition, 2015, page de 633 à 642
Chapitre I : Élaboration d’une stratégie de communication

2) Fixer les objectifs de la campagne

L’étape suivante consiste à définir la réponse que l’on attend de la cible. Il faut
déterminer si l’on attend une réaction de nature cognitive, affective ou
comportementale. On peut ensuite adopter quatre types d’objectifs :

 générer du désir pour la catégorie de produits, ce qui peut être pertinent pour
une nouvelle catégorie ou une nouvelle génération de produits (stimuler le
désir pour les voitures électriques, par exemple) ;
 construire la notoriété de la marque ou du produit pour l’imposer à l’esprit
des clients et le rendre plus familier ;
 forger l’attitude à l’égard de la marque ou du produit, en divulguant des
informations ou en créant des émotions favorables ;
 influencer l’intention d’achat à travers, par exemple, des campagnes
promotionnelles ponctuelles (réductions de prix pendant une semaine).
 Construire le message

3) Elaborer le message :

Ayant identifié la cible et la réponse souhaitée, le responsable marketing doit


élaborer un message approprié. Trois questions se posent :

- Que dire ? (contenu du message)


- Comment le dire ? (stratégie créative)
- Qui doit le dire ? (source du message)

a) Le contenu du message

Il s’agit ici de déterminer ce qu’il faut dire pour provoquer la réponse désirée chez
le récepteur. Le contenu peut être lié à la performance intrinsèque du bien ou
du service (sa qualité, son prix) ou à des considérations aspirationnelles
(montrer que la marque est contemporaine, populaire, traditionnelle, etc.).Les
consommateurs peuvent retirer de la consommation d’un produit une
récompense rationnelle, sensorielle, sociale ou liée à la perception de soi. Ces

18
Chapitre I : Élaboration d’une stratégie de communication

récompenses peuvent être obtenues pendant la consommation, après, ou de manière


incidente. Ces distinctions aboutissent à différents types de contenus. Par exemple,
un message indiquant qu’une lessive rend les vêtements propres correspond à une
promesse rationnelle obtenue après l’utilisation, tandis que le caractère désaltérant
d’un jus est une promesse sensorielle qui surviendra pendant l’expérience.

b) La stratégie créative autour du message

L’efficacité de la communication dépend également de la façon dont le message est


exprimé. Les stratégies créatives correspondent à la manière dont le contenu des
messages est transformé en communication spécifique. On distingue globalement
deux types de messages, selon leur nature informationnelle ou transformationnelle.

 Les messages informationnels : Un message informationnel repose sur les


attributs du produit et les bénéfices qu’il procure aux clients. On trouve dans
cette catégorie les publicités centrées sur la résolution de problèmes, la
démonstration du produit, ou les témoignages de clients. Ce type d’approche
suppose chez le client un traitement rationnel de l’information. Il est souvent
privilégié pour communiquer sur des produits impliquant et à faible
dimension affective. La logique et la raison prévalent.
 Les messages transformationnels : À l’inverse, un message transformationnel
repose sur des éléments non liés au produit. Il peut montrer quelles
personnes utilisent la marque ou quelles expériences elle génère. Les
messages transformationnels essaient souvent de faire naître des émotions qui
provoqueront l’achat.
On privilégie en général des communications générant des émotions positives
car l’attitude des consommateurs vis-à-vis d’une annonce publicitaire
influence celle à l’égard de la marque. Pour attirer l’attention et accroître
la mémorisation, on peut utiliser l’humour, évoquer l’amour, la fierté et la
joie, mettre en scène des personnages attachants, utiliser des musiques
célèbres. Ces approches sont particulièrement prisées dans
l’environnement actuel où les consommateurs accordent peu d’attention
aux messages de communication du fait de leur grand nombre. À

19
Chapitre I : Élaboration d’une stratégie de communication

l’inverse, les approches négatives font principalement appel à la peur la


culpabilité ou la honte, notamment lorsqu’il s’agit de faire évoluer les
comportements (promotion d’une alimentation saine pour lutter contre
l’obésité, port de la ceinture de sécurité, arrêt du tabac, lutte contre
l’alcoolisme et la toxicomanie). Si elle génère de l’attention, cette approche
fondée sur des facteurs d’attention externes peut toutefois faire passer la
marque au second plan et nuire à la compréhension du message ou à
son pouvoir persuasif.

c) La source du message

De nombreuses communications ne font pas parler la marque elle-même, mais un


personnage, anonyme ou célèbre. Un porte-parole crédible est essentiel pour
l’efficacité du message. On donne à ce phénomène le nom d’effet de source. Ainsi,
les marques de dentifrice font appel à des dentistes pour promouvoir les avantages de
leurs produits ; les organismes de lutte antitabac à d’anciens fumeurs pour
témoigner de l’efficacité de leur programme de désintoxication ; et de nombreux
secteurs à des stars pour vanter les mérites de leurs marques.

Trois facteurs déterminent la crédibilité d’une source:

L’expertise est liée aux compétences que la personne est censée posséder pour
parler du produit. Quand Rafael Nadal explique que les cordes des raquettes
Babolat peuvent l’aider à mieux jouer au tennis, il est perçu comme
particulièrement crédible pour évaluer la marque.

La confiance est accordée à la source dans la mesure où elle est perçue comme
désintéressée. On fait davantage confiance à un ami qu’à un vendeur.

L’empathie, enfin, est fonction de l’attrait que la source exerce sur l’audience. Elle
doit être sympathique, sincère et naturelle.

Si une personne a une image en cohérence avec la marque ou avec le message de


communication, on peut dire qu’il existe une bonne congruence. La communication
est particulièrement efficace en cas de congruence élevée ou modérée, le

20
Chapitre I : Élaboration d’une stratégie de communication

niveau intermédiaire générant un traitement cognitif accru du message. Lorsque


la congruence est faible, la communication est moins efficace.

4) Choisir les canaux de communication

Après avoir défini la cible, les objectifs et le message, le responsable marketing


doit réfléchir aux canaux de communication à utiliser. Ceux-ci peuvent être classés
en deux grandes catégories : les canaux personnels et les canaux impersonnels.

a) Les canaux personnels

Les canaux personnels comprennent tous les moyens permettant un contact


individualisé et direct avec l’audience, en face à face, par téléphone ou via Internet.
Les communications interpersonnelles tirent leur efficacité de la présentation
individualisée qui permet une réponse et un ajustement permanent. On y intègre le
marketing direct, la force de vente et le bouche à oreille. On répartit les canaux
personnels en trois groupes :

Les canaux commerciaux relèvent de la force de vente, en contact direct avec les
acheteurs potentiels.

Les canaux d’experts regroupent des personnes indépendantes (prescripteurs,


consultants) qui jouissent d’un pouvoir d’influence sur l’acheteur en raison de leurs
compétences.

Les canaux sociaux sont constitués par les relations de l’acheteur : ses collègues, ses
amis, sa famille, etc.

En général, l’influence des canaux personnels prédomine dans deux cas : lorsque le
produit est cher, présente un risque ou fait l’objet d’un achat peu fréquent ; et lorsque
son utilisation transmet une signification sur le statut ou les goûts de son
consommateur. On demande souvent conseil quand on cherche un médecin, un
plombier, un hôtel, un avocat, un architecte, etc. Le poids des canaux
personnels en matière de services incite les sociétés spécialisées à avoir un bon
système d’ambassadeurs et de recommandations. Même dans les secteurs tels que
l’alimentation, le cinéma ou la distribution, le bouche à oreille joue un rôle essentiel.

21
Chapitre I : Élaboration d’une stratégie de communication

b) Les canaux impersonnels ou de masse

Ils rassemblent tous les outils de communication qui acheminent le message sans
contact personnalisé : la publicité, la promotion des ventes, le parrainage et
l’événementiel, et, enfin, les relations publiques. On intègre également dans cette
catégorie les placements de produit dans les films. Le parrainage d’événements et
d’expériences se développe fortement car il génère de l’attention, bien que la
notoriété et la préférence construites soient de durée variable en fonction de la
marque, de la nature de l’événement et de l’exécution. D’autres marques
privilégient des blagues et concours cocasses, qu’ils filment et mettent sur
Internet de façon à en démultiplier l’effet.

c) L’intégration des canaux de communication

Même si les moyens de communication de masse sont généralement moins


influents que les canaux personnels, ils constituent un excellent moyen de stimuler le
bouche à oreille et ont ainsi un effet indirect. Beaucoup pensent, en effet, que les
médias modifient les attitudes et les comportements selon un processus en deux
temps : les médias influencent les leaders d’opinion, qui s’informent plus que les
autres ; puis ces personnes véhiculent le message aux autres via le bouche à oreille et
les médias sociaux, étendant ainsi le champ d’influence des communications de
masse. L’émetteur d’une communication de masse pourrait donc concentrer son
effort sur les leaders d’opinion, laissant à ceux-ci le soin de transmettre le message
aux autres. Cela suppose de bien les identifier en amont.

5) Établir le budget de communication

Toute entreprise doit décider du montant global de son investissement en


communication, l’une des décisions les plus difficiles à prendre. Quatre méthodes
sont couramment employées pour définir ce budget.

a) La méthode fondée sur les ressources disponibles

De nombreuses entreprises établissent leur budget de communication en


fonction des ressources qu’elles estiment pouvoir y consacrer, après discussion
avec les responsables financiers. Cette méthode est facile à mettre en œuvre, mais

22
Chapitre I : Élaboration d’une stratégie de communication

elle revient à éluder la question de la relation entre l’effort de communication et la


vente.

Une telle approche conduit par ailleurs à se poser la question chaque année et
empêche donc tout plan de développement à long terme.

i. Le pourcentage du chiffre d’affaires

Nombre d’entreprises fixent leur budget de communication à partir du chiffre


d’affaires obtenu l’année précédente, selon un pourcentage préétabli. Une telle
pratique est fréquente dans certains secteurs, mais elle fait peu sens. Elle aborde le
problème à l’envers, en considérant les ventes comme la cause et non la conséquence
de la communication. Elle privilégie l’état des ressources existantes au détriment des
opportunités de développement. Elle décourage toute expérience de communication à
contre-courant ou d’investissement massif. En faisant dépendre le budget des
fluctuations annuelles, elle empêche tout plan d’action sur plusieurs années. Elle ne
fournit aucun critère logique de fixation du pourcentage, en dehors des choix passés
de l’entreprise ou de ses concurrents.

ii. L’alignement sur la concurrence

D’autres entreprises préfèrent établir leur budget en fonction des dépenses de leurs
concurrents, de façon à maintenir une certaine parité.

On avance deux arguments à l’appui de cette approche : elle s’inspire de la sagesse


collective de la branche, et elle évite toute guerre de budgets de
communication. Pourtant, il n’existe aucune raison pour que la concurrence dispose
de meilleures méthodes de détermination. La réputation des marques, leurs
objectifs, leurs stratégies et leurs ressources diffèrent tellement que la
comparaison est difficile. Il est certainement utile de connaître les investissements
de communication des concurrents, mais cela ne peut suffire pour déterminer
son propre budget.

23
Chapitre I : Élaboration d’une stratégie de communication

b) La méthode fondée sur les objectifs et les moyens

Cette méthode suppose que le responsable marketing définisse précisément ses


objectifs de communication, identifie les moyens permettant de les atteindre, et
évalue les coûts associés. C’est la somme totale obtenue qui constitue le budget.

i. Les arbitrages relatifs au budget de communication

En définitive, le poids des dépenses de communication dans le marketing-mix


dépend du type de produit, de son stade dans le cycle de vie, de son degré de
différenciation et du ressenti des clients quant à son degré de nécessité. Certaines
marques de cosmétique investissent 30 % de leur chiffre d’affaires en
communication, alors que certaines firmes industrielles ne dépassent pas 5 %. Les
budgets sont d’autant plus élevés que la distribution soutient peu la marque, la
politique marketing change régulièrement, les clients sont difficiles à atteindre, les
décisions d’achat complexes, les produits différenciés, l’achat fréquent et les clients
hétérogènes. En théorie, on devrait investir tant que le dinar marginal de
communication apporte un profit équivalent à le dinar marginal investi dans les
autres domaines (qualité du produit, système de distribution, etc.). Mais un tel
principe n’est guère facile à appliquer en pratique.

2. Le mix de communication :

On distingue deux types de moyens de communication à savoir la communication


média et la communication hors média.
1-La communication média
La communication média désigne un ensemble d’actions promotionnelles,
informatives et publicitaires qui permet de toucher des audiences de masse. Elle
fonctionne selon le principe de répétition. On peut distinguer cinq principaux médias:
la télévision, la radio, la presse, l’affichage et le cinéma.
1-1-La télévision
La télévision est le média le plus puissant car elle s’adresse à un large public, elle
est indispensable pour certaines catégories de produits nécessitant une

24
Chapitre I : Élaboration d’une stratégie de communication

démonstration, elle permet de transmettre en même temps le son et l’image qui est
une technique très efficace pour attirer l’attention des interlocuteurs et de démontrer
les avantages associés à un produit et de valoriser la marque. On peut citer l’exemple
des appareils électroménagers, dont l’expression et le fonctionnement sont plus
faciles à faire passer à la télévision qu’à la radio.

1-2- La radio
Ce type de moyen de communication accède à de nombreux interlocuteurs qui se
trouvent dans des endroits différents et très lointains au même moment. Donc, le
responsable de communication doit choisir la bonne station et l’heure de diffusion
selon la cible. Mais, l’absence d’image et le cout élevé de diffusion reste un
problème pour ce type.
1-3-La presse
La presse est le média le plus utilisée. Elle bénéficie d’une bonne sélectivité
concernant l’audience et constitue un moyen de communication crédible. Les
différents supports de presse peuvent être répartit en deux catégories principales : la
presse quotidienne et le presse périodique.
1-3-1-La presse quotidienne
La presse quotidienne couvre la presse quotidienne nationale (PQN), la presse
quotidienne régionale (PQR), et la presse gratuite. Elle présente une grande souplesse
d’utilisation, car les délais de réservation sont relativement courts. Toutefois, le
message est éphémère et la qualité de reproduction est moyenne.
1-3-2-La presse périodique
La publicité dans la presse périodique a une durée de vie plus longue dans la
mesure où les magazines sont souvent conservés pendant un certain temps et lus par
plusieurs personnes. La qualité de reproduction est bonne, mais le cout est assez
élevé.

1-4- L’affichage
C’est un média simple, qui permet de frapper fort avec un message pertinent. Il est
aussi utilisé comme média de notoriété, d’image et d’évènement (utiliser pour le
lancement d’un nouveau produit).

25
Chapitre I : Élaboration d’une stratégie de communication

Il permet de couvrir une grande zone géographique, il est moins couteux par rapport
à d’autre média comme la télévision.
1-5-Le cinéma
La publicité au cinéma a un très fort impact, car les auditeurs sont attentifs.
Toutefois, les frais de production sont élevés et le public touché est réduit. De ce fait,
le cinéma constitue plutôt un média complémentaire.
2- La communication hors médias
La communication hors medias s’adresse à un public relativement restreint avec
lequel elle établit des relations plus étroites. On peut distinguer cinq grands moyens
de communication
hors-médias: le marketing direct, la promotion des ventes, le parrainage, les relations
publiques et la communication événementielle.
2-1- Le marketing direct
« Le marketing direct couvre l'ensemble des techniques de communication et de
vente qui établissent des relations individualisées avec la cible. Il s'appuie sur des
banques de données qui recensent les coordonnées et des informations sur le public
visé. Les personnes peuvent être démarchées par des mailings (publipostage), par
téléphone (phoning), internet, par
Minitel ou à domicile. »8

2-2-La promotion des ventes


La promotion des ventes désigne un ensemble de techniques qui visent à
déclencher l'achat d'un produit par l'attribution d'un avantage exceptionnel. Elle peut
être destinée aux consommateurs, à la force de vente, aux distributeurs ou aux
prescripteurs. Pour être efficace, son utilisation doit être limitée dans le temps.
Les techniques de promotion des ventes sont multiples : réduction de prix (réductions
immédiates, ventes par lots, offres de remboursement), coupons (bons de réduction),
cadeaux, échantillons, dégustations et démonstrations, jeux et concours, reprise
d'anciens produits.
La promotion des ventes peut se traduire par des actions de publicité sur le lieu de
vente(PLV).
8
Buno, Joly, marketing stratégique, édition DE BOECK Université, 2009 page121

26
Chapitre I : Élaboration d’une stratégie de communication

Il s'agit de différents supports fournis par le producteur au distributeur ayant pour but
d'atteindre le consommateur sur le lieu de vente. Leur rôle est d'informer et de
rappeler des messages publicitaires afin de stimuler l’achat.
2-3 Les relations publiques
Les relations publiques sont « un ensemble de programmes mis en place par une
entreprise ou un organisme. Afin d’établir ou d'améliorer son image ou celle de ses
produits auprès des différents publics qu’à l’intérieur et à l’extérieur de l’institution,
conditionnant son développement »9.
De façon générale les relations publiques vivent à créer, améliorer ou entretenir
l'image de marque de l'organisation et / ou de ses produits et les relations avec les
publics qui à l'intérieur et à l'extérieur de l'organisation conditionnent son
développement.
2-4- Le parrainage
Le parrainage consiste à apporter publiquement un soutien à des manifestations,
des projets, des équipes ou des individus. Il peut se traduire par des actions de
sponsoring ou de mécénat.
a- Le sponsoring
Le sponsoring concerne le parrainage d'acticités sportives, culturelles, scientifiques
ou sociales dans un objectif de rentabilité commerciale réalisé grâce aux retombées
publicitaires et médiatiques de l'activité soutenue. A travers le parrainage de
manifestation, d'équipes ou d'individus, le sponsor recherche une visibilité forte de sa
marque ou de son nom.
b- Le mécénat
Le mécénat désigne des actions discrètes de soutien d'activités culturelles,
scientifiques, sociales ou humanitaires sans la recherche de profits publicitaires
immédiats. A travers de telles actions, l’entreprise cherche principalement à
améliorer son image auprès du public. Les résultats sont attendus sur le long terme.
2-5- La communication événementielle
« La communication événementielle consiste à concevoir des événements
concernant l'entreprise ou l'un de ses produits ou à participer à des événements mis

9
Kotler Philip, Dubois Bernard, Marketing Management, 12éme édition, Edition PERSON EDUCATION,
Paris, page 702.

27
Chapitre I : Élaboration d’une stratégie de communication

en place par d'autres organisations. L'événement est un acte de communication


intense qui privilégie la communication de proximité avec un public défini, dans un
lieu et à un instant déterminés
(Séminaire, salon, foire, congrès, etc.) Il peut être utilisé comme support pour
d'autres formes de communication telles que les relations publiques. »10
2-6- La publicité sur le lieu de vente
La publicité sur le lieu de vente (PLV) se compose d'affichettes, de présentoirs,
d'autocollants, de stands de présentation et de dégustation, de mobile publicitaires.....,
mis en place dans le point de vente. Elle permet de toucher le consommateur sur les
lieux d'achat, juste avant qu'il ne réalise ses actes d'achats. Elle peut être un bon
rappel des publicités- médias ou des autres actions de communication marketing,
rappel d'autant plus important qu'il s'agira d'achats impulsifs, représentant souvent
prés de la moitié des achats réalisés en hypermarché ou supermarché.
2-7- La force de vente
Parfois présentée comme technique de communication, la force de vente, en plus
de son action commerciale classique, communique en permanence avec les
distributeurs, les revendeurs. Elle doit aussi recueillir l’information sur le terrain pour
la faire remonter vers la direction marketing. Elle a ainsi une fonction de
communication entre l'entreprise et ses publics. La fonction de communication de la
force de vente est beaucoup plus importante dans les marchés où le contact direct
acheteur/vendeur est primordiale, à savoir le business to business et le secteur de
service que dans les marchés de produit de grande consommation.
On général on utilise huit grands modes de communication qui définissant le mix de
communication :11

10
Ulric, Mayerhofer, Marketing, 2éme édition, Edition BREAL, 2006 , page 142-143.
11
Philip Kotler, Marketing Management, 15eme édition, 2015, page 628

28
Chapitre I : Élaboration d’une stratégie de communication

Tableau 2. Les outils de communication les plus utilisés

♦ La publicité. Toute forme payante de présentation non personnalisée d’idées, de


biens et de services dans les médias (presse, radio, télévision, affichage, web et
téléphone mobile).
♦ La promotion des ventes. Tout stimulant à court terme destiné à encourager l’achat
ou l’essai, incluant les promotions consommateurs (échantillons, réductions de prix,
volume gratuit, coupons), distributeurs (PLV, têtes de gondole) et force de vente
(concours).

29
Chapitre I : Élaboration d’une stratégie de communication

♦ Le parrainage d’événements et d’expériences. Toute activité et tout programme


parrainé par l’entreprise et créant une interaction avec la marque, incluant les
activités promouvant une cause ou un projet sportif, culturel ou de santé.
♦ Les relations publiques. Tout programme ayant pour but d’améliorer l’image d’une
entreprise en interne ou auprès de ses différents interlocuteurs externes, parmi
lesquels le grand public, les pouvoirs publics, les autres entreprises et les médias
(relations presse, publicité rédactionnelle, communication institutionnelle, lobbying,
etc.).
♦ Le marketing en ligne et par les médias sociaux. Tout programme en ligne à
destination des clients et des prospects, et visant, directement ou indirectement, à
augmenter la notoriété, améliorer l’image ou stimuler les ventes.
♦ Le marketing mobile. Forme particulière de marketing en ligne qui diffuse les
communications sur le téléphone mobile ou la tablette du consommateur.
♦ Le marketing direct et de base de données. Tout message transmis directement aux
clients ou prospects par courrier postal, téléphone, fax, e-mail ou Internet, et
sollicitant une réponse ou une réaction.
♦ La vente. Toute conversation orale avec un ou plusieurs acheteurs potentiels, dans
le but de présenter un produit, répondre à des objections et prendre une commande.

 Les facteurs influençant le choix du mix de communication

Le choix du mix de communication dépend de plusieurs facteurs :12

♦ Le type de clientèle une différenciation est distingué entre les produits destinés aux
particuliers ou aux entreprise. En B2C, les responsables marketing dépensent souvent
davantage en publicité et en promotion ; dans les activités B2B, la force de vente
pèse davantage. En général, cette dernière est d’autant plus sollicitée que les produits
sont complexes, coûteux et risqués, et les clients peu nombreux.

Cependant, même lorsque l’on s’adresse à des entreprises, la publicité est susceptible
de remplir un grand nombre de fonctions : faire connaître l’existence de l’entreprise

12
Philip Kotler, Marketing Management, 14eme édition, 2O12, page 560,561

30
Chapitre I : Élaboration d’une stratégie de communication

ou du produit ; expliquer certaines de ses caractéristiques ; rappeler l’existence du


produit de manière plus économique que par la visite d’un représentant ; faciliter le
travail de prospection si la publicité contient des brochures et une adresse web à
consulter ; être mentionnée par le représentant lors de sa visite pour asseoir la
légitimité de l’entreprise et de ses produits ; rappeler à la clientèle les différentes
façons d’utiliser le produit ; la rassurer sur ses achats.

Un grand nombre de travaux ont souligné l’importance de la publicité en univers


business-to- business et sa complémentarité avec la force de vente. Elle améliore la
réputation de l’entreprise et augmente ainsi les chances des représentants d’obtenir
un premier rendez-vous et de faire accepter le produit.

De même, la force de vente d’une entreprise de grande consommation peut jouer un


rôle essentiel. Dans ce secteur, certaines sociétés considèrent encore que « c’est le
représentant qui place le produit en rayon, mais la publicité qui l’en fait partir ».
Pourtant, une force de vente efficace peut apporter une contribution à quatre niveaux:

– Plus d’espace en rayon. Un représentant peut obtenir des détaillants qu’ils


augmentent leurs stocks et allouent davantage d’espace en rayon aux marques dont il
a la charge.

– L’enthousiasme. Un représentant peut susciter chez ses distributeurs un


enthousiasme pour les campagnes de publicité en les expliquant et en les présentant
de manière attractive.

– La prospection de nouveaux distributeurs. Seuls les représentants peuvent


convaincre de nouveaux détaillants de référencer la marque.

– La gestion des comptes clés. Les bons représentants savent gérer les relations avec
les distributeurs importants et accroître l’activité commerciale réalisée avec eux.

♦ La réponse souhaitée chez l’acheteur. Le rapport coût/efficacité des outils de


communication varie selon les étapes du processus d’achat. La publicité est la plus
efficace pour développer la notoriété. La force de vente fait jeu égal avec elle pour
assurer la compréhension, mais vient en tête au stade de la conviction. Quant à la

31
Chapitre I : Élaboration d’une stratégie de communication

conclusion de l’achat, elle est prioritairement influencée par la force de vente et la


promotion. Le réachat passe par les mêmes leviers, ainsi que par la publicité de
rappel. Les activités en ligne peuvent affecter toutes ces étapes.

Fig.3 Efficacité des outils de communication à différentes étapes du processus


d’achat

♦ L’étape dans le cycle de vie. L’efficacité des outils de communication varie


également au fur et à mesure du cycle de vie du produit :

– En phase de lancement, la publicité et les relations publiques sont essentielles pour


construire la notoriété du produit. La promotion des ventes sert surtout à favoriser
l’essai, tandis que la force de vente permet d’assurer le référencement en magasin.

– En phase de croissance, le bouche à oreille se développe et se substitue


progressivement aux efforts de l’entreprise. Le marketing en ligne joue alors un rôle
clé.

– La phase de maturité se caractérise par une intense activité promotionnelle destinée


à contrer la concurrence et à stimuler l’utilisation du produit. L’accent est mis sur les
actions destinées au réseau, la publicité et le parrainage.

32
Chapitre I : Élaboration d’une stratégie de communication

– Enfin, lorsque le produit décline, les opérations promotionnelles restent intensives,


mais les autres actions de communication diminuent. Les vendeurs n’attachent plus
guère d’importance au produit.

3. Les acteurs de la communication

La réalisation des campagnes de communication fait intervenir différents types


d’acteurs : les annonceurs, les médias (pour les outils de communication qui y ont
recours), et les agences.

1) Les annonceurs

On appelle annonceur tout organisme qui communique sur lui-même ou sur l’une
de ses marques. Loin de se limiter aux entreprises commerciales, les annonceurs
comportent toutes sortes d’organismes publics (Radio, l’armée, le ministère de la
Santé) ou associatifs (partis politiques, ONG). Par exemple en France, en 2012, les
dix plus gros annonceurs étaient Renault(382 millions d’euros), PSA (353 M€),
Orange (332 M€), Carrefour (291 M€), Citroën(290 M€), Leclerc (279 M€), SFR
(278 M€), Unilever (237 M€), Mondele-z (231 M€) et BouyguesTelecom (229 M€).

2) Les médias

La publicité et le marketing en ligne font intervenir les médias.

On appelle support tout vecteur de communication publicitaire (par exemple, le


journal Les Echos), et média l’ensemble des supports qui relèvent d’un même mode
de communication (par exemple, la presse).

On identifie six grands médias, à savoir, par ordre d’importance : la télévision, la


presse (dont le rôle diminue), Internet (qui se développe considérablement),
l’affichage, la radio et le cinéma. Il existe de grandes disparités entre secteurs dans le
choix des médias. Par exemple, l’hygiène-beauté privilégie la presse magazine,
tandis que l’alimentaire investit beaucoup en télévision.

Il faut enfin noter que certains médias reposent sur une grande diversité de supports
(par exemple la presse, où il existe de nombreux titres), tandis que d’autres sont

33
Chapitre I : Élaboration d’une stratégie de communication

assez concentrés. Ainsi, Google détenait 47 % du marché mondial de la publicité


numérique en 2014.

3) Les agences

Une agence est un organisme indépendant, composé de spécialistes chargés de


concevoir et de créer les opérations de communication pour le compte des
annonceurs. Les agences comportent à la fois des services créatifs, techniques
(études, média-planning et achat d’espace) et commerciaux Le secteur représentait en
2012 une activité de 12,4 milliards d’euros en France. Il se caractérise par la
domination d’un petit nombre d’agences. Sept grands groupes se distinguent par leur
taille et ont une présence mondiale : deux américains (Omnicom et Interpublic), un
britannique (WPP), deux français (Publicis et Havas) et deux japonais (Dentsu et
Hakuodo).

WPP (qui inclut les agences Ogilvy & Mather, J. Walter Thomson, Young &
Rubicam etGrey) et Omnicom (agences BBDO, DDB et TBWA) dominent le secteur
avec un chiffre d’affaires de respectivement 14 et 16 milliards de dollars chacun,
suivis par Publicis, Interpublic et Dentsu, deux fois plus petits (avec respectivement
8, 7 et 6 milliards de dollars).Havas et Hakuodo arrivent ensuite (2 milliards de
dollars chacun).

Avec le développement de la communication intégrée et afin d’inciter les


annonceurs à concentrer leurs achats de prestations, de nombreuses agences de
publicité ont acheté des agences de promotion, des sociétés de relations presse, des
développeurs de sites web, ainsi que des agences spécialisées dans les médias
sociaux et le marketing direct. Elles se redéfinissent désormais comme des groupes
de communication qui aident leurs clients à améliorer l’efficacité globale de leur
action en offrant des conseils sur les différentes formes de communication. La
diversité des prestations proposées facilite le travail des responsables marketing pour
associer les différents outils à leur disposition et optimiser leur plan de
communication intégrée.

34
Chapitre I : Élaboration d’une stratégie de communication

SECTION 3: Les stratégies de communication

1. Définition de la stratégie de communication :

La stratégie de communication est une démarche adoptée par une entreprise, une
collectivité dans le but de faire passer un message précis, réfléchi, sur un produit ou
un service et par conséquent créer un lien entre elle et la cible qu’elle souhaite
toucher.

La stratégie de communication est un processus visant à choisir et mettre en œuvre


les actions requises pour atteindre les objectifs de communication. Le processus
comprend :

 l'analyse du marché avec notamment le choix d'un positionnement


concurrentiel durable et compétitif ;
 la définition d'objectifs - en lien avec la stratégie marketing ;
 le choix du public cible - identifié, atteignable ;
 la conception de l'axe de communication et des messages à diffuser ;
 l'élaboration du plan de communication : mise en œuvre du terrain ;
 la finalisation du budget : chiffrage des moyens financiers pour mener les
actions.

2. Caractéristiques d’une stratégie de communication :

1) Cohérente et logique :

Pour établir une stratégie il est question de connaitre notre plan qui est
principalement basé sur la communication et son importance

Lorsqu’on évoque le terme marketing ou communication, nous vient a l’esprit


« publicité » mais en réalité c’est bien plus compliqué que cela puisse paraitre. Il est
primordial que se soit rationnel et qu’on sache où aboutir. Tous les moyens
qu’emploient les marques (et même la propre marque en soit même) sont des
messages que les consommateurs intériorisent et qui aident à la formation de la
perception de la marque, par exemple une publicité non cohérente et illogique avec

35
Chapitre I : Élaboration d’une stratégie de communication

les autres messages de la marque embrouillerai les consommateurs et tout gérerai une
perception différente de celle voulu, (c’est-à-dire une perception qui diffère entre la
publicité et les autres moyens de communication).

2) Authentique :

La réalité doit valider le message 13.

3. Les stratégies de communication marketing :

Pour attirer le consommateur et déjouer la concurrence, les entreprises font recours


à des stratégies de communication marketing adaptées qui varient selon leur
orientation, c’est-à-dire de l’entreprise vers le client ou du client vers l’entreprise.
Parmi ces stratégies, nous retrouvons les stratégies « push », « pull ».

o La stratégie push (de l’anglais : pousser)

Il s’agit de la communication qui est formée à l’initiative de la marque ou de


l’entreprise qui cherche à pousser son produit vers le consommateur. A cet effet, la
communication push va de l’entreprise vers le client, pour cela la stratégie PUSH
consiste à utiliser à fond la force de vente et le réseau de distribution pour
promouvoir activement le produit jusqu’au consommateur final.

Aussi, la push est une stratégie de stimulation, c’est-à-dire que l’entreprise rend son
produit très accessible, en terme de prix, de disposition…pour qu’il s’impose de lui-
même au consommateur.

Les moyens privilégiés de la stratégie push sont les moyens hors médias

o Stratégie pull (de l’anglais : attirer)

La communication sera de type pull si elle est demandée par le client ou prospect (tel
que les renseignements effectués par un client sur le site web d’une marque ou le
téléchargement d’une application sur son portable).

13
Bechroune Sofian, La stratégie de communication liée au lancement d’un nouveau produit,
Université Mouloud Mammeri Tizi Ouzou, 2013/2014, page 20

36
Chapitre I : Élaboration d’une stratégie de communication

La stratégie d’attraction ou « stratégie pull », consiste à attirer les consommateurs


vers la marque. Son but est de s’adresser aux consommateurs en mettant à leur
disposition, par le biais des outils de communication, les différentes informations sur
la marque, les offres et les produits, autrement dit, l’entreprise communique pour
rendre son offre désirable au point que le consommateur demande expressément
celle-ci. Il s’agit de faire acheter le produit.

La stratégie pull privilégier les médians de masse, sans que cela soit exclusif. A ce
propos la communication institutionnelle est un moyen pull.

Enfin, nous pouvons dire que ces deux dispositifs stratégiques « pull » et « push »
sont clairement distinctes bien qu’elles visent toutes deux à toucher le cœur de la
cible14

4. Les objectifs d’une stratégie de communication :

En parlant d’objectifs On définit la réponse que l’on attend de la cible.

.Les trois principales catégories d’objectifs de communication sont schématisées


comme suit :

 Les objectifs cognitifs ("faire connaître") : ils touchent la notoriété,


l'information sur l'entreprise, la collectivité ou l’entité ;
 Les objectifs affectifs : ils touchent l'image de l'annonceur. On les appelle
aussi « objectifs d'image ». Leur finalité est de "faire aimer" un produit, un
service, ou autre, de le rendre attractif ;
 Les objectifs conatifs : ce sont les objectifs comportementaux. , inciter à la
consommation.

Ils sont en rapport direct avec le vécu personnel du consommateur 15.

14
Aityoucef Lydia et Ait alioua Taoues, Lacommunication marketing levier de lancement d’un
nouveau produit bancaire, Université Mouloud Mammeri Tizi Ouzou, 2016 /2017 ; pages 08 09
15
Bechroune Sofian, La stratégie de communication liée au lancement d’un nouveau produit,
Université Mouloud Mammeri Tizi Ouzou, 2013/2014, page 20

37
Chapitre II : Le lancement d’un nouveau produit

Chapitre II : Le lancement d’un nouveau produit

L’entreprise est constamment amenée à choisir une stratégie de croissance qui


pourra assurer sa pérennité. Si elle choisit d’adopter une stratégie extensive, l’entrepr
ise croîtra par la pénétration de nouveaux marchés en s’implantant dans de
nouveaux pays ou en lançant de nouveaux produits. L’objectif du lancement
d’un nouveau produit est de formaliser, le positionnement et les atouts du nouveau
produit sur son marché.
Ce chapitre sera consacré pour démontrer le produit, l’innovation deux principes
primordiaux lié au lancement, ensuite évoquer les différentes étapes de lancement
d’un produit.
Pour cela, ce chapitre est divisé en 3 sections, la première base sur le produit la
deuxième parlera de l’innovation et la troisième sur les stratégies de lancement.

SECTION 1 : Le produit

1. Définition de produit :

- Selon Kotler. P, Dubois. B : «On appelle produit tout ce qui peut être offert sur un
marché de façon à y satisfaire un besoin.»16.

Donc un produit est un bien ou un service dont les composantes matérielles et


immatérielles sont sources d’utilités qui permettent de satisfaire les besoins et les
désirs des consommateurs.

Le produit possède une identité propre qui se caractérise entre autres par le nom
d’une marque, d’une gamme, d’un conditionnement et une étiquette.

Identification du produit :

Kotler P, Dubois B, Marketing Management, 10eme Edition, 2006, page 412.


16

38
Chapitre II : Le lancement d’un nouveau produit

2. La marque

A. Définition de la marque :

« La marque est un nom, un terme, un signe, un symbole, un dessin, un logo ou toute


combinaison de ces éléments servant à identifier les biens ou les services d’un
vendeur et à les différencier de la concurrence. »17

Donc la marque est un besoin ressenti de longue date par le consommateur : elle
garantit l’origine et la qualité de fabrication d’un produit. La relation entre la marque
et le consommateur est une donnée que le marketing doit intégrer. La connaissance
de la marque, la perception de l’image de marque est l’essentiel pour l’entreprise.
Encore faut-il que le consommateur développe une sensibilité à la marque et qu’il lui
donne sa confiance.

B. Les caractéristiques de la marque :

-Marque nominative : c’est la partie de la marque qui peut être vocalisée ou


prononcée, et elle doit être euphonique, c’est-à-dire facile à prononcer et à
mémoriser.

-Marque figurative : c’est la partie de la marque reconnaissable, mais imprononçable


(les symboles, dessin, couleur,...).

C. Les stratégies de marque :

Utiliser une ou plusieurs marques revient aux choix propres de l’entreprise, elle
peut également faire appel à une marque de distributeur ou tout simplement garder sa
marque.

Comme stratégies de marque on trouve :

Marque-ligne : cette stratégie de marque couvre l’ensemble des produits d’une ligne
donnée, c’est-à-dire on donne la même marque à tous les produits d’une ligne.

Marque-produit : ici l’entreprise commercialise plusieurs répondants à un même type


de besoin, mais sous des marques différentes.

Kotler P, Dubois B, Marketing Management, 10eme Edition, 2006 , page 424.


17

39
Chapitre II : Le lancement d’un nouveau produit

Marque de distributeur : ce sont les intermédiaires qui appliquent leur nom aux
produits qu’ils commercialisent. Le nom du fabriquant n’apparaissant donc pas, pour
ce dernier les dépenses de communication sont réduites mais un risque de
dépendance vis-à-vis du distributeur peut naitre.

3. Le packaging :

On peut définir le conditionnement (packaging) comme suit : « L’ensemble des


éléments matériels qui sans faire partie du produit lui-même, sont vendus avec lui en
vue de permettre ou de faciliter sa protection, son transport, son stockage, sa
présentation en linéaire, son identification et son utilisation par les consommateurs
»18

Donc le packaging est une protection du produit en vue de sa présentation à la vente


(sa forme, sa matière, sa couleur, sa présentation,…).

On distingue trois niveaux de conditionnement :

L’emballage primaire : il est contact direct avec le produit lui-même, qui veut dire
que ce conditionnement est lié à la fonction de conservation du produit.

L’emballage secondaire : il constitue l’unité de vente proposée aux consommateurs,


il comprend des éléments destinés à protéger le conditionnement primaire, ou bien
pour assurer le regroupement des conditionnements primaires.

L’emballage d’expéditionnements tertiaire : servant la protection du produit en vue


du transport, stockage et la manutention du produit.

A. Les fonctions du packaging :

On distingue plusieurs fonctions :

✔Les fonctions physiques du conditionnement (par rapport à l’environnement) : le


conditionnement doit assurer :

La protection du produit contre la pollution, la lumière, l’humidité, la chaleur,…

18
J.Lendrevie, J.Levy, D.Lindon, Théorie et pratique du marketing, page 223

40
Chapitre II : Le lancement d’un nouveau produit

- La protection de l’environnement : être écologique, non polluant et recyclage…

- La distribution du produit : faciliter le transport, la manutention, le stockage…

Les fonctions d’alerte (ou l’impact visuelle) : Pour avoir une chance d’être acheté par
un consommateur, un produit doit être vu et repéré au milieu des centaines de
produits qui occupent les linéaires. Avec sa forme, son graphisme. Un packaging doit
être capable d’attirer les regards des clients

Les fonctions d’informations : Le packaging est un vecteur d’informations pour les


consommateurs, elles correspondent généralement aux : modes d’emploi, les conseils
d’utilisation, les indications sur les dates limites de consommation et les composants
du produit.

B. L’étiquetage :

C’est la carte d’identité de produit, elle se présente sous forme d’une fiche de
communication contenant un ensemble de mentions obligatoires figurant sur les
conditionnements. Elle permet d’informer les consommateurs sur les produits et de
les comparer.

Parmi les mentions obligatoires on trouve :

- Nom et adresse du fabricant.


- Pays d’origine.
- Compositions.
- Qualité du produit.
- Date limite d’utilisation.
- Danger relatif à l’utilisation.
- Ainsi on peut trouver ses mentions facultatives comme :
- L’information nutritionnelle(les vitamines, les protéines,…).
- Terme qualifiant tels que : naturel, pure,… ✔Signe de qualité, normes.
- Information pour consommateurs (mode d’emploi, promotion,…).

41
Chapitre II : Le lancement d’un nouveau produit

4. Le design :

On appelle design « L’ensemble des éléments qui affectent l’aspect et le


fonctionnement du produit du point de vue de son utilisateur »19.

Ainsi le design est l’ensemble des techniques permettant d’adapter la forme, les
couleurs, à l’image d’un produit, aux gouts et aux attentes des consommateurs. Il
intervient dans la conception du produit, le style de vie et les besoins de l’utilisateur,
dans le conditionnement et finalement dans la construction de l’identité visuelle de
l’entreprise.

Pour l’entreprise, un produit bien conçu est facile à distribuer. Pour le client, il doit
être agréable à regarder et facile à ouvrir, évidement c’est le rôle de design.

Le design satisfait cinq grands critères :

- Fonctionnalité de l’économie.
- Efficience de production.
- Adaptation à un usage sociale.
- Attractive de l’apparence.
- Renforcement ou valorisation de la marque.

Les classifications du produit :

On classifie les produits selon trois critères :

 Selon la durée de vie : On distingue entre les biens durables et les biens non
durables.

Les biens durables : ce sont des biens utilisés pendant une longue période, considérés
comme un investissement par le consommateur ou l’entreprise. La décision d’achat
sera prise après réflexion. Ce sont des biens d’équipement professionnel (maison,
automobile, meubles).

Les biens non durables : ce sont les autres produits, à durée de vie courte (produits
alimentaires, d’entretien…).

19
Kotler P, Dubois B, op-cit, p317.

42
Chapitre II : Le lancement d’un nouveau produit

 Selon la fréquence d’achat : On distingue :

✔Les biens banals : Caractérisés par des achats fréquents et réguliers (pain,
essence…)

✔Les biens irréguliers : Pour lesquels les achats sont peu fréquents et réfléchis
(meubles, voiture…).

 Selon l’utilisation : On distingue les produits de consommation et les produits


industriels :

Les produits de consommation : sont ceux acquis par le consommateur pour sa


propre utilisation ou celle de sa famille. Ils sont, à quelques exceptions près,
disponibles chez un détaillant.

Les produits industriels : ce sont les produits acquis par les entreprises pour être
utilisés dans la vie de l’entreprise, au cours du processus de production ou pour la
revente à d’autres entreprises ou à des consommateurs.

Le cycle de vie d’un produit :

Le concept du cycle de vie repose sur une analogie avec la biologie, le cycle de vie
de produit est la succession des différentes étapes de sa vie commerciale. Ce concept
utilisé par la première fois par Théodore Levitt en 1965, il soutient l’idée selon
laquelle les produits ont une trajectoire de vie relativement uniforme depuis leur
conception jusqu'à leur disparition.

Nous appelons cycle de vie du produit « L’ensemble des étapes que traverse un
produit et la maniérer dont il est perçu du début jusqu’à la fin de sa vie »20

Il se subdivise en quatre stades principaux, l’introduction sur le marché « Lancement


» puis la croissance, ensuite la maturité et enfin l’obsolescence « déclin », chacune
de ces phases lui correspond des caractéristiques commerciales et financière
particulière.

Kotler P, Dubois B, Marketing Management», 10eme Edition, 2006, page303.


20

43
Chapitre II : Le lancement d’un nouveau produit

ème
Il est utile d'en ajouter une 5 phase (recherche et développement) qui précède le
lancement du produit. Notons qu'il est bien souvent impossible de prévoir quel sera
le cycle de vie d'un produit.

Fig.4 : le cycle de vie d'un produit

Source : J.LENDREVIE, J.LEVY, D.LINDON, «MARCATOR », DALLOZ,


7eédition, page309.

1) Phase de recherche et développement :

C'est la phase de conception et de mise au point du produit.

2) Phase de lancement :

Lors de cette phase, le produit est introduit sur le marché. Il est peu connu de la
majorité des consommateurs et de la distribution. Les ventes évoluent lentement et
sont inférieures au seuil de rentabilité. Le coût unitaire est élevé. Le coût production
est élevé dû au faible volume. La concurrence est faible, limitée. La clientèle est
hésitante face au produit. La distribution est limitée et sélective. Elle est dans sa
phase de mise en place.

3) Phase de croissance :

C'est la phase du développement des ventes. Son lancement va réussir ou échouer.


Si le produit a été bien lancé, il est maintenant connu des consommateurs et de la
distribution, Il correspond à leurs besoins.

44
Chapitre II : Le lancement d’un nouveau produit

Le produit est encore imparfait sur le plan technique : il peut subir des améliorations
pour conserver l'avance de l'entreprise face à la concurrence, celle-ci augmente et
dresse des « barrières à l'entrée ».

La croissance des ventes rapide, associée à la réduction des coûts fait apparaître les
bénéfices malgré l'émergence de la concurrence. Le chiffre d'affaires réalisé par
l'entreprise augmente. L'entreprise commence à gagner de l'argent mais elle doit le
réinvestir en publicité et en promotion pour une notoriété générale.

La concurrence augmente sauf si l'entreprise a su dresser des barrières à l'entrée du


marché. Les consommateurs commencent à acheter le produit à grande échelle,
permettant un développement du marché.

La distribution devient extensive, touchant toutes les formes de commerce.

4) Phase de maturité :

Elle est atteinte lorsque le marché potentiel est atteint. Celui-ci est un marché de
masse et de renouvellement. C'est la phase où l'entreprise gagne le plus d'argent.

-La gamme s'élargit pour mieux répondre aux attentes des clients.

-Les ventes totales sont maximales et n'évoluent plus.

-Les coûts de production sont bas. Le coût unitaire est faible.

-Les bénéfices atteignent leur niveau maximum puis se stabilisent.

-La concurrence est stable mais rude.

-Un plus grand nombre de consommateurs sont touchés par le produit. Les
consommateurs sont fidélisés et bien connus de l'entreprise.

5) Phase de déclin :

Cette période est marquée par la disparation graduelle du marché. Un marché


disparait à chaque fois qu’un nouveau produit satisfait les besoins des
consommateurs de façon plus complète que ce qui existait auparavant (Les ventes
déclinent, les résultats baissent, le coût unitaire est faible, La concurrence est forte
mais décline, La distribution se réduit).

45
Chapitre II : Le lancement d’un nouveau produit

SECTION 2 : L’innovation

1. Définition de l’innovation :

L’Organisation de Coopération et de Développement Économiques (OCDE) a pour


mission de « promouvoir les politiques qui amélioreront le bien-être économique et
social partout dans le monde ». Elle affirme que l’innovation va bien au-delà de la
recherche-développement.

« Loin d’être limité aux laboratoires de recherche, le champ de l’innovation englobe


l’ensemble des utilisateurs, des fournisseurs et des consommateurs, que ce soit dans
les administrations publiques, les entreprises ou les organismes à but non lucratif, et
elle transcende les frontières entre pays, secteurs et institutions » – OCDE

L'innovation est l'un des principaux moyens pour acquérir un avantage compétitif en
répondant aux besoins du marché. Innover, c'est créer de nouveaux produits,
développer des produits existants, mais aussi, optimiser son système de production,
adopter les dernières technologies issues de la recherche fondamentale comme de son
département de recherche et développement. Il existe principalement deux niveaux
d'application de l'innovation dans l'entreprise :

On peut innover ponctuellement, on parle alors de projet d'innovation ou


d'innovation produit. Il s’agit essentiellement de projet d'amélioration de produits
existants, de création, ou d'adoption d'une nouvelle technologie à un produit

On peut aussi innover de manière permanente, sur le long terme, on parle alors
d'innovation permanente, d'innovation totale ou encore de management de
l'innovation. Cela ne consiste plus à acquérir un avantage compétitif mais à
pérenniser cette compétitivité (on parle aussi d'innovation durable). A ce niveau,
l'innovation doit devenir un pilier de la stratégie de l'entreprise. Elle devra mettre en
place un système de veille et de partage de l'information, protéger ses innovations
grâce à sa stratégie de protection industrielle, créer une synergie partenariale, et
accorder une place importante au client dans sa démarche.
Chapitre II : Le lancement d’un nouveau produit

2. Les raisons de l’innovation :

Les raisons qui poussent les entreprises à lancer des produits nouveaux peuvent
être regroupées en six catégories21

L’innovation permet de stimuler la demande :

Dans les marchés saturés, l’innovation permet de relancer la demande :

Elle stimule la demande primaire (équipement) en proposant des offres nouvelles.

Elle stimule la demande secondaire (renouvellement) en accélérant l’obsolescence


des produits existants.

L’innovation permet de créer de nouvelles sources de revenus :

Les entreprises sont à la recherche de croissance et l’innovation est une source


majeure de développement de leur activité. En lançant de nouveaux produits, en
élargissant leur offre, en couvrant de nouveaux besoin sur le marché, en se
diversifiant dans de nouvelles activités, les entreprises créent de nouvelles sources de
revenus qui alimentent leur croissance : un nouveau produit permet de faire passer
une augmentation de prix ou peut remplacer un ancien produit en améliorant la
contribution.

L’innovation permet de lutter contre la banalisation des produits et de restaurer les


marges :

Le risque que court tout produit est celui de la banalisation et de la perte de ses
facteurs de différenciation. Un produit banalisé est une offre que les clients évaluent
essentiellement sur les prix, et donc sur les marges, est le lot commun de la
banalisation.

L’innovation, en créant de nouvelles sources de différenciation, permet de lutter


contre la banalisation des produits et, ainsi de restaurer les marges

Kotler P, Dubois B, Marketing Management, 10eme Edition, 2006, page303.


21

47
Chapitre II : Le lancement d’un nouveau produit

3. Les étapes de l’innovation :

Le processus d'innovation est constitué de plusieurs étapes cruciales. Il s'agit de


bien les comprendre pour être créatif22.

a) Créer les conditions de l’innovation : La formation et les expériences de la


plupart des gens ne les ont pas préparés à l’innovation mais plutôt à la
reproduction des apprentissages déjà réalisés. Une entreprise deviendra
innovante si un grand nombre de ses employés et de ses équipes le sont.

C’est le leadership de la haute direction qui conditionnera l’attitude des employés


face à l’innovation. Pour soutenir ses employés, l’entreprise doit mettre en œuvre des
pratiques Managériales qui favorisent :

 l’apprentissage de nouvelles habiletés intellectuelles.


 l’initiative.
 le travail en équipe.
 la participation et le développement des personnes.
b) Définir des cibles d’innovation : Les innovations ne doivent pas apporter
uniquement quelque chose de nouveau mais un avantage concurrentiel aux
entreprises.

La vision de l’entreprise doit orienter les efforts d’une démarche d’innovation. Pour
ce faire, l’entreprise doit bien connaître son environnement d’affaires en misant sur
(une démarche de planification stratégique, des activités de veille technologique,
commerciale et stratégique, une définition des domaines d’innovation et des résultats
à atteindre).

c) Approfondir la connaissance des problématiques : Le manque d’innovation


provient souvent du fait que nous sommes trop pressés de trouver une
solution. Beaucoup d’énergie et de ressources sont ainsi gaspillées. Pour
éviter de trouver une bonne solution à un mauvais problème, il est important
d’approfondir la connaissance du véritable problème par des techniques
appropriées.

Manuel d’Oslo, 3e édition, OCDE, 2005


22

48
Chapitre II : Le lancement d’un nouveau produit

Cette étape est à réaliser avec les personnes-clés, c’est-à-dire les propriétaires du
problème, ceux qui le comprennent bien et ceux qui mettront la solution en
application (dirigeants, employés, clients internes, clients externes, fournisseurs,
etc.).

d) Générer des idées : Après avoir expérimenté des méthodes d’analyse afin
d’identifier le bon problème l’entreprise doit pouvoir identifier et mettre en
œuvre des solutions innovantes et adaptées.

Afin de se doter d’un large éventail de pistes et de solutions dans une perspective
d’innovation, la participation de personnes aux profils différents (équipes
multidisciplinaires) jumelée à l’utilisation de techniques de créativité est requise.

e) Choisir son portefeuille de projets : Il vaut mieux choisir stratégiquement


quelques projets que l’on mènera à bien que de mettre en œuvre un grand
nombre de projets qui utiliseront des ressources sans se rendre à l’étape des
résultats. Le portefeuille de projets vise à :
 S’assurer de la pertinence des projets issus des étapes précédentes ;
 S’assurer de disposer des ressources pour les mener à bien ;
 Éviter de consacrer des ressources à des projets que l’on ne réalisera pas.
f) Développer les projets retenus : Passer trop rapidement de l’idée initiale au
développement constitue une grave erreur, car les changements effectués en
début de parcours coûtent moins cher que ceux apportés à la fin. Afin de
réduire les coûts et les incertitudes et d’éviter les retours en arrière, il est
important pour l’entreprise de segmenter en phases le développement des
projets. Cette étape propose un processus concret composé de portes, de
phases et de livrables, et dans lequel des décisions sont prises à chacune des
phases.
g) Mettre en œuvre les projets développés : C’est à cette étape que les résultats
des efforts seront récoltés. Pour profiter des avantages de l’innovation tout en
minimisant les inconvénients, la planification et le suivi s’imposent. Cette
étape vise à s’assurer que l’innovation sera adoptée par les clients, les
employés, les fournisseurs, etc. Elle comprend :
 la planification, la gestion et la communication du changement.
 la gestion et le suivi du projet.

49
Chapitre II : Le lancement d’un nouveau produit

 le développement des compétences.

4. Les outils de l’innovation :

On entend par outils, l’ensemble des démarches constituant l’architecture et la


méthodologie de collecte d’information adaptées aux incertitudes et dirigeant les
principes de raisonnement. Le but recherché, est d’expliquer comment ces outils
arrivent à aider les entreprises dans leurs manœuvres tournées vers l’innovation.
VINCENT BOLY23présente ces outils comme suit :

a) Faciliter le fonctionnement de l’entreprise sous forme d’équipe


interservices : Cela est possible en effet, par un travail collectif, nécessitant
des performances communes par le partage et un mode de raisonnement
facilitant la communication ainsi que la mise en place d’un mode de
résolution des problèmes communs.
b) Développer de nouveau mode de raisonnement : C’est le paradoxe qui
enrobe l’innovation qui pousse à développer différentes représentations
mentales d’un objet et au même temps développer des modes de
raisonnement divers.
c) Croiser des données qualitatives et quantitatives : C’est le traitement de
toutes les données de nature diverse grâce à une unique approche : qu’elle
soit technique, sociale, marketing, psychologique.
d) Fixer des étapes au processus d’innovation : Le processus d’innovation est
constituer d’un ensemble de phase que le chef de projet doit ajuster, on tenant
compte de donnée issues de son travail de suivi, d’information prospective et
d’expérience acquise au cours de projets précédents.
e) Faciliter l’identification de « l’information outil » : C’est l’utilisation
d’information à jour dans le but d’apporter de la valeur à ces dernières et pour
faciliter l’identification des thèmes à enrichir par une recherche documentaire
au par expertise.
f) Passer de la conception de produit à l’innovation d’activité : C’est-à-dire
que l’innovation devrait se raisonner en terme d’activité nouvelle et non en
terme de nouveaux produit car l’objectif qu’une entreprise doit relever et de

23
Boly V, Ingénierie de l’innovation, édition LAVOISIE, Paris, 2004, p 168.

50
Chapitre II : Le lancement d’un nouveau produit

créer un système économique complet assurant la production et la distribution


de ses produits en grandes et moyennes surfaces.
g) Facilité à la conception de gamme de produits : C’est l’importance de prise
en compte, dès les phases amont du processus d’innovation de la possibilité
d’extension de gamme.
h) Stimuler la créativité : C’est-à-dire que le projet d’innovation ne doit pas
être seulement le fruit de travaux reposant sur des approches logiques. Les
confrontations d’idée et d’action sont aussi source de créativité, car
l’innovation relève parfois de l’intuition.
i) Permettre une meilleure communication : Les échanges entre acteurs de
l’innovation sont fondamentaux que ce soit pour les taches de conception ou
pour s’ajuster à la stratégie. Et parfois même, il est fait appel à des experts
extérieurs car la qualité de la communication est un facteur de succès.
j) Permettre une véritable traçabilité des premières étapes du cycle de vie
du produit : La compilation et le classement des documents établis grâce aux
outils méthodologiques peuvent remplir une fonction de traçabilité du
processus. Ceci est important lorsque l’on se trouve sous assurance qualité, il
est possible d’attester ainsi de la rigueur adoptée.

5. Les raisons de l’innovation :

Les raisons qui poussent les entreprises sont à la recherche de croissance et


l’innovation est une source majeure de développement de leur activité. En lançant de
nouveaux produits, en élargissant leur offre, en couvrant de nouveaux besoin sur le
marché, en se diversifiant dans de nouvelles activités, les entreprises créent de
nouvelles sources de revenus qui alimentent leur croissance : un nouveau produit
permet de faire passer une augmentation de prix ou peut remplacer un ancien produit
en améliorant la contribution entreprises à lancer des produits nouveaux peuvent être
regroupées en six catégories

 L’innovation permet de stimuler la demande :

Dans les marchés saturés, l’innovation permet de relancer la demande :

-Elle stimule la demande primaire (équipement) en proposant des offres nouvelles.

51
Chapitre II : Le lancement d’un nouveau produit

-Elle stimule la demande secondaire (renouvellement) en accélérant l’obsolescence


des produits existants.

 L’innovation permet de créer de nouvelles sources de revenus :

Les entreprises sont à la recherche de croissance et l’innovation est une source


majeure de développement de leur activité. En lançant de nouveaux produits, en
élargissant leur offre, en couvrant de nouveaux besoin sur le marché, en se
diversifiant dans de nouvelles activités, les entreprises créent de nouvelles sources de
revenus qui alimentent leur croissance : un nouveau produit permet de faire passer
une augmentation de prix ou peut remplacer un ancien produit en améliorant la
contribution.

 L’innovation permet de lutter contre la banalisation des produits et de


restaurer les marges :

Le risque que court tout produit est celui de la banalisation et de la perte de ses
facteurs de différenciation. Un produit banalisé est une offre que les clients évaluent
essentiellement sur les prix, et donc sur les marges, est le lot commun de la
banalisation.

L’innovation, en créant de nouvelles sources de différenciation, permet de lutter


contre la banalisation des produits et, ainsi de restaurer les marges.

6. Les différentes formes de l’innovation

L’innovation résulte de l’interaction des composantes internes et externes. Les


composantes internes sont les connaissances spécifiques à l’entreprise : son savoir-
faire, ses capacités de R&D, et bien sûr, les réalités financières propres à sa structure.
Les composantes externes comprennent les éléments qui contribuent à déclencher
l’innovation depuis l’extérieur de l’entreprise : clients, fournisseurs, et consultants
grâce à l’utilisation de plateformes d’innovation open lab.

Il existe fondamentalement 4 types d’innovation24 :

 L’innovation continue ;

24
https://ict.io/differentes-formes-dinnovation/ par Stéphane Augustin, Poster le 15 août 2017,
consulté le 28/02/2021 à 15:34

52
Chapitre II : Le lancement d’un nouveau produit

 L’innovation adjacente ;
 L’innovation de rupture (disruptive) ;
 L’innovation radicale (new market innovation).

Nous allons aborder chaque type d’innovation en profondeur.

1) L’innovation continue

L’innovation continue consiste à améliorer un produit ou un service déjà présent


sur un marché mature en optimisant ses performances ou son utilisation. Ce type
d’innovation incrémentale se fait par palier. Les leaders sur le marché du
Smartphone, Apple et Samsung ont recours à l’innovation continue pour gérer au
mieux les cycles de vie du produit et garder leur communauté d’utilisateurs en
haleine à chaque nouveau lancement de produit. C’est aussi un concept très répandu
dans l’industrie automobile.

2) L’innovation adjacente

L’innovation adjacente est l’une des stratégies les plus utilisées pour allonger la
durée de vie d’un produit ou d’un service. L’innovation adjacente peut concerner un
produit/service ou un marché. L’entreprise qui a recours à l’innovation adjacente
utilise un produit ou une technologie existante sur un nouveau marché. Prenons
Swiffer de Procter & Gamble : Ils ont utilisé un produit existant et l’ont adapté pour
un nouveau marché.

3) L’innovation de rupture

L’innovation de rupture, ou disruptive, favorise l’accès à un certain produit ou


service pour le rendre disponible au plus grand nombre en termes de coût et d’usage.
À court terme, le but de l’entreprise qui amorce une innovation de rupture est de
déstabiliser la concurrence afin d’acquérir rapidement des parts de marché. À moyen
et long terme, l’entreprise disruptive vise le leadership dans son secteur d’activité par
l’acquisition d’une communauté d’utilisateurs acquise à sa cause. Prenons ici
l’exemple de Deezer ou Spotify qui rendent la musique accessible à tous, n’importe
où et quand à un moindre coût.

4) L’innovation radicale

53
Chapitre II : Le lancement d’un nouveau produit

Comme son nom l’indique, l’innovation radicale consiste à commercialiser un tout


nouveau produit et à créer un nouveau marché qui ne répond à aucune problématique
existante. C’est par exemple le cas du casque de réalité virtuelle fraichement arrivé
sur le marché.

Les autres formes d’innovation

L’innovation peut aussi être caractérisée sous d’autres formes :

 L’innovation marketing : innover par la façon de mettre en valeur les produits


et/ou services de l’entreprise,
 L’innovation de procédé : modifier la façon de fabriquer un produit en
utilisant les avancées technologiques et les économies d’échelle pour réduire
les couts de fabrication,
 L’innovation managériale : forme d’innovation qui touche le management et
la façon de gérer une entreprise.
7. La recherche et le développement

Selon l’Institut National de la statistique et des études économiques (INSEE) en


France, la recherche et développement (parfois abrégée en « R et D », « R & D » ou
« R&D ») « englobe les travaux de création entrepris de façon systématique en vue
d’accroître la somme des connaissances, y compris la connaissance de l’homme, de
la culture et de la société, ainsi que l’utilisation de cette somme de connaissances
pour de nouvelles applications. »

o La R&D comprend trois grandes composantes :

– la recherche fondamentale (ces travaux sont entrepris soit par pur intérêt
scientifique – recherche fondamentale libre -, soit pour apporter une contribution
théorique à la résolution de problèmes techniques – recherche fondamentale orientée-
);

– la recherche appliquée (vise à discerner les applications possibles des résultats


d’une recherche fondamentale ou à trouver des solutions nouvelles permettant
d’atteindre un objectif déterminé choisi à l’avance) ;

54
Chapitre II : Le lancement d’un nouveau produit

– le développement expérimental (fondé sur des connaissances obtenues par la


recherche ou l’expérience pratique, est effectué – au moyen de prototype ou
d’installations pilotes – en vue de lancer de nouveaux produits, d’établir de nouveaux
procédés ou d’améliorer substantiellement ceux qui existent déjà).

O Les brevets : garant des innovations

La protection de la propriété intellectuelle est une question primordiale. Le brevet


permet de s’opposer à l’exploitation de l’invention par un tiers. Les experts de la
protection de la propriété intellectuelle recommandent de déposer le plus tôt possible
les brevets sur toutes les innovations développées. En effet, dès la phase de
conception et si possible avant même de faire entrer une quelconque entreprise
partenaire dans la boucle, chaque propriété d’un nouveau produit doit faire l’objet
d’un dépôt. Il faut savoir que c’est la date de dépôt qui est prise en compte en cas de
litige et non la date de son acceptation. Dans un contexte de marché à forte intensité
concurrentielle, toute entreprise souhaitant déposer un brevet doit réaliser une veille
concurrentielle afin d’identifier les opportunités existantes.

À savoir qu’il existe 3 types de brevets :

 Le brevet d’application, qui couvre l’application nouvelle d’un produit ou


d’un procédé breveté.
 Le brevet de perfectionnement, qui concerne une invention qui est le
perfectionnement technique d’une autre invention, elle-même protégée par un
brevet.
 Le brevet dominant, ses revendications devant être reproduites, en tout ou en
partie, pour l’exploitation d’une autre invention, qualifiée « d’invention
dépendante ».25

25
https://ict.io/differentes-formes-dinnovation/ par Stéphane Augustin, Poster le 15 août 2017,
consulté le 28/02/2021 à 15:34

55
Chapitre II : Le lancement d’un nouveau produit

SECTION 3 : Les stratégies de lancement d’un produit

1. Le rôle du marketing dans le lancement d’un nouveau produit

La première étape consiste à faire émerger l’idée du nouveau produit. Cette idée
peut émaner de la technologie ou du marché, ce qui modifie sensiblement le rôle
ultérieur du marketing. Quel que soit son point de départ, cette étape doit être
accompagnée d’une réflexion stratégique interne sur les priorités de l’entreprise en
matière d’innovation. C’est finalement au carrefour entre ces trois éléments : besoin
des clients ou utilisateurs, solution, et stratégie de l’entreprise que nait l’idée de
l’innovation. Cette phase d’émergence des idées se poursuit par une phase de filtrage
dans laquelle on sélectionne les idées les plus pertinentes en évaluant leur potentiel
de marché et leur potentiel interne. Cette étape est réalisée de concert entre les
responsables de la R & D, les bureaux d’études, les responsables marketing et les
spécialistes de finance et de contrôle de gestion.

Les idées pertinentes sont transformées en concepts marketing. Il s’agit là de préciser


les clients visés et de définir les avantages que le nouveau produit ou service pourra
leur apporter. Cette phase, qui incombe aux services marketing, consiste à
comprendre comment le produit sera appréhendé par les clients et comment il se
différenciera des produits existants. On pourra réaliser des tests de concept pour
connaître la perception des clients, identifier les moteurs et les freins que présenterait
l’adoption d’un tel produit, et parfois mesurer un premier potentiel commercial.

Cette phase est essentielle pour le marketing des nouveaux produits. Si son
importance est reconnue dans les secteurs traditionnellement tournés vers le
marketing, comme la grande consommation, elle est trop souvent négligée dans
d’autres secteurs comme le high-tech ou l’industrie.

L’étape suivante consiste à élaborer concrètement le produit. La conception incombe


aux spécialistes techniques, chercheurs, designers et membres des bureaux d’études.
Cependant, le marketing doit faire entendre la voix du client pour s’assurer que les
bénéfices- clients définis lors du concept sont bien perceptibles lors de l’utilisation
du produit. Il participe donc à l’élaboration du cahier des charges. Une fois les
premiers prototypes réalisés et au fur et à mesure que l’on s’achemine vers les
Chapitre II : Le lancement d’un nouveau produit

produits de présérie, le marketing peut préconiser des tests de produits auprès des
clients pour analyser comment ils perçoivent le produit à l’usage.

Le choix des conditions de commercialisation incombe aux responsables marketing,


en coordination avec d’autres interlocuteurs. Il s’agit à la fois de choisir le nom du
produit, d’élaborer le packaging éventuel (avec les designers), de définir le prix de
vente (avec le contrôle de gestion) ainsi que les modalités de distribution et de
communication.

La préparation du lancement relève à la fois d’une évaluation financière fondée sur


l’élaboration d’un business plan et de la prévision des ventes. Le marketing y
travaille avec les spécialistes de finance et de contrôle de gestion. Dans certaines
entreprises, les ingénieurs sont eux aussi impliqués dans cette phase. On peut à ce
stade simuler le lancement à travers des marchés- tests simulés ou fondés sur des
panels si l’on souhaite encore ajuster la politique marketing et affiner les prévisions
des ventes. Le lancement à proprement parler et le début de la production peuvent
ensuite avoir lieu.

Outre les acteurs internes mentionnés, le marketing travaille tout au long du


processus avec des acteurs externes à l’entreprise : sociétés d’études dès que
l’entreprise souhaite tester ses idées auprès de clients ou réaliser des marchés tests,
cabinet de design pour l’élaboration du produit, agences de communication et de
publicité lors de la préparation des conditions de commercialisation, distributeurs,
etc.

2. Les stratégies marketing en phase de lancement

Il y a en réalité une multitude de stratégies possibles, selon son propre


positionnement, sa capacité d’innovation, les objectifs du groupe ou de l’entreprise,
le paysage concurrentiel ou le système de distribution. Retenons les trois principales.
26

a) La stratégie de l’innovateur

Il a été constaté que l’avantage de lancer le premier une innovation est d’apporter
une part de marché supérieure aux concurrents qui suivent, dans les secteurs de
26
Nathalie Van Laethem, Toute la fonction du marketing, DUNOD, pages 54 55 56

57
Chapitre II : Le lancement d’un nouveau produit

grande consommation comme dans les secteurs industriels. Pourtant, certains


innovateurs n’ont pas survécu ou se sont fait supplanter.

La question qui se pose au responsable marketing est : « À quel moment doit on


lancer notre nouveau produit ? »

b) La stratégie de pénétration rapide du marché

Cette stratégie nécessite de s’adresser à un segment de marché suffisamment


important pour un fort volume de ventes. Pour cela, le responsable marketing devra
envisager :

_ Une forte communication.

_ Une forte présence chez les distributeurs ou revendeurs.

_ Un prix plutôt faible, dont le profit sera assuré par le volume.

Le point fort de cette stratégie est de préempter le leadership très rapidement.

c) La stratégie sélective

Cette stratégie consiste à s’adresser à un seul segment du marché, plutôt le haut de


gamme. Elle s’appuie sur des produits ou des prestations de qualité, sur l’innovation
comme positionnement, sur une image de marque et une forte notoriété. Pour cette
stratégie, le responsable marketing devra envisager :

- Une communication ciblée ;


- Une distribution sélective ;
- Un prix en concordance avec le niveau des prestations.

Cette stratégie permet d’asseoir une image valorisante et prestigieuse pour le produit
ou la marque. Dans certains cas, elle précède une stratégie de pénétration en phase de
croissance.

Lors de cette phase, le produit est racheté, de nouveaux consommateurs apparaissent


et les ventes augmentent. Mais évidemment, la concurrence arrive sur ce marché –
d’autant plus facilement que le produit ou le service est copiable – et parfois en
attaquant avec des prix plus faibles. Le responsable marketing est alors confronté à

58
Chapitre II : Le lancement d’un nouveau produit

ce dilemme : « Dois-je m’aligner sur les prix de la concurrence mais perdre du profit
? » ou : « Que puis-je faire pour conserver mon leadership en limitant la perte de
profit ? ».

Soit il est le pionnier, il a lancé le premier l’innovation sur le marché et, au cours de
la phase de croissance, il voit apparaître la concurrence. il l’avez certainement prévue
mais peut être pas aussi tôt, pas aussi agressive. Quelle que soit la concurrence,

Il doit :

- ou continuer son plan d’actions car elle ne le gêne pas ;


- ou revoir sa stratégie produit.

Soit il n’est pas le premier, mais souhaite prendre une part de ce nouveau marché.
S’il est le deuxième, il a tout intérêt à se positionner sur un axe différent du pionnier,
avec des prestations associées différentes, et à ne pas baisser les prix. Si il est le
troisième, et pense qu’il y a de la place sur ce marché pour un troisième, il doit faire
comme pour le deuxième en étant un peu plus attractif sur les prix, sans les casser.

En phase de croissance, aucune entreprise n’a intérêt à casser les prix (les profits ne
sont pas forcément là).

3. Processus d’élaboration d’un nouveau produit

L’une des difficultés d’innover étant de découvrir des idées nouvelles et les
insuccès étant plus fréquents en cas d’absence d’étude de marché préalable et
d’évaluation des projets, nous proposons un processus séquentiel de développement
des produits nouveau en six étapes qui sont:

1) La recherche des idées

Tout produit commence par être une idée. Pourtant les procédures mises en place
par les entreprises pour recueillir les idées nouvelles varient considérablement.

Certaines sociétés conservent une approche empirique du problème en s’appuyant


sur un courant spontané d’idées en provenance de sources internes et externes à
l’entreprise ; d’autres utilisent de méthodes beaucoup plus systématiques.

Les sources d’idées des nouveaux produits sont :


59
Chapitre II : Le lancement d’un nouveau produit

 Service recherche et développement ;


 Les clients ; en détectant leurs besoins par des enquêtes, des tests et des
entretiens de groupe ;
 Les représentants et les distributeurs ;
 Les concurrents ;
 Les dirigeants de l’entreprise et le service marketing 1.

2) Le filtrage des idées

Au cours de la phase précédente, l’objectif était de rassembler le plus grand nombre


d’idées, il s’agit maintenant de les sélectionner.

Chaque idée est confrontée à une grille d’évaluation selon des critères techniques,
financiers, commerciaux, afin de voir la faisabilité du projet. Cette étape met à jour le
concept produit qui devra faire l’objet de test auprès des consommateurs.2

3) L’analyse économique et commerciale

 Etude de l’opportunité commerciale (études de marché, de concurrence…) ;


 Définition de la cible, choix d’un positionnement ;
 Mise au point technique du projet établissement du prototype (tests de
performance, de fiabilité…) ;
 Analyse financière détermination des coûts, tests de rentabilité…

4) Développement du projet

La phase de développement du projet consiste à concevoir sous tous ses aspects la


stratégie de marketing et le marketing mix qui seront mis en œuvre en cas de
lancement.

5) Test de marché

Une fois le produit mis au point et après avoir choisi son nom et son
positionnement, il est souhaitable de le tester dans les conditions de l’environnement
concurrentiel. Toutes les variables doivent être testées aussi bien techniques que
commerciales, depuis le concept jusqu’au produit final.

Le test de marché a pour objet de comprendre comment les consommateurs et les


distributeurs réagissent au nouveau produit, et de mesurer le marché potentiel.

60
Chapitre II : Le lancement d’un nouveau produit

6) Le lancement et le suivi

A l’issue des tests de marché, l’entreprise dispose de suffisamment d’information


pour décider du sort de nouveau produit. Une décision de lancement entraine des
dépenses bien supérieures à celles de toutes les étapes précédentes des dépenses en
approvisionnement, production, marketing et distribution.

61
Chapitre II : Le lancement d’un nouveau produit

Fig.5 : Le processus de développement d’un nouveau produit

62
Chapitre III : Cas pratique les laboratoires VENUS

CHAPITRE III : Cas pratique (SARL) VENUS

Introduction :

Aujourd’hui, le monde économique a connu des changements de tout ordre,


intensité de la concurrence, évolution de la technologie et les changements des
attentes des consommateurs.
Face à ces changements et dans un contexte de l’intégration de l’Algérie à
l’économie mondiale, plusieurs entreprises ont vu le jour dans différents secteurs.
Dans le secteur de beauté, l’entreprise VENUS s’est vue reconnaître un rôle dans
l’économie du pays.
A cet effet, on a consacré ce chapitre pour la présentation de l’organisme d’accueil
VENUS et quelques-uns de ses produits et ses activités.

SECTION 1 : présentation générale de l’entreprise VENUS.

1/ Présentation et situation géographique de VENUS.


1. Présentation de l’entreprise :
C’est en 1981 que l’entreprise est née, Laboratoires VENUS /SAPECO société
algérienne spécialisée dans le domaine des produit d’entretiens cosmétiques, cette
entreprise familiale fondée par Mr Mourad MOULA actuel président Directeur
Général est implanté à Blida zone industrielle OULED YAICHE.

Présente depuis 40 ans sur le marché Algérien, les laboratoires venus développent
leur expertise autour d’une politique d’innovation et de mise à niveau permanente
pour offrir aux consommateurs des produits de qualité au meilleur prix.

1.2. Lieu d’implantation de l’entreprise et les ressources matérielles :

Aujourd’hui l’entreprise dispose de cinq sites de production, dont quatre sites dans
la zone industrielle DE OULED YAICH elle dispose au totale d’une surface de
terrains de 16000m dont 3300m de surface bâtis et 10104m de surface plancher. Et
un site dans la zone industrielle d’ATLAS. -Les deux premiers sites pour la
Chapitre III : Cas pratique les laboratoires VENUS

fabrication et le conditionnement des shampoings, avec une production de l’ordre de


200 000 Unités/jour, des crèmes avec

26 000 Unités/Jour et des aérosols avec 14 000 Unités/Jour .Le 4ème site, est destiné
à la fabrication des teintures pour cheveux. Et le 5ème site (Unité de fabrication des
emballages plastiques), il est situé dans la zone industrielle ATLAS, avec une
capacité de production journalière de 170 000 bouchons et de 200 000 flacons.

-L’entreprise dispose encore de deux (02) laboratoires de contrôle qualité, pour les
analyses physico-chimiques, microbiologiques et de métrologie.

-Et pour la fabrication de ses produits l’entreprise dispose d’une station de


production d’eau osmose. (L’osmoseur est un appareil qui filtre les minéraux et règle
selon le besoin des molécules)

-3ème site (Afric-plast) utilisé pour le stockage des matières premières et Emballage.
Matériel de fabrication (Cuves de préparation, cuves de stockage, émulseurs…etc.)

Répartition des salariés de l'entreprise


VENUS

9%

11%

Cadre
Maitrise
Exploitation

80%

Fig.6 : Répartition des salariés dans l’entreprise

Source : Document interne de l’entreprise

64
Chapitre III : Cas pratique les laboratoires VENUS

Fiche technique de l’entreprise VENUS :

Nom de l’entreprise (raison sociale) Laboratoire VENUS / S.A.P.E.CO


FORME JURIDIQUE Société à Responsabilité Limitée (SARL)
DATE DE CREATION Octobre 1981
NOMBRE D’EMPLOYES 606 salariés
NOM DU GERANT (PDG) Mr. Mourad Moula
SECTEUR D’ACTIVITES - Fabrication de produits cosmétiques et
d’hygiène corporelle et
emballages plastiques.
- Distribution et commercialisation en gros
et détail.

- Les shampoings avec 33 variétés.


Les produits de venus -Les savons liquides avec 7 variétés.
-Les gels douches avec 16 variétés.
-Les soins dermiques avec 20 variétés.
- Les soins bucco-dentaires avec 1 produit.
- Les soins bébé avec 4 variétés.
- Les sticks et déodorants avec 36 variétés.
- Les crèmes colorantes avec 26 couleurs
- Les oxydants avec 4 variétés.
Le logo de l’entreprise

Le slogan de l’entreprise La beauté au quotidien


Tableau.3 : La fiche technique de l’entreprise VENUS ALGERIE

65
Chapitre III : Cas pratique les laboratoires VENUS

2. L’historique de l’entreprise :
L’origine de la société remonte aux années 70 .L’entreprise familiale sous
l’appellation «Grossisterie MOULA », était à l’époque distributeur de produits
cosmétiques. L’idée de s’engager dans la fabrication a germé petit à petit, aboutissant
à la création des laboratoires VENUS / S.A.P.E.CO en 1981.
o A l’époque l’entreprise ne produisait que trois sortes de shampoings, mais
elle a vite évolué vers la production d’une plus grande variété de produits
cosmétiques et d’hygiène corporelle (shampoings capillaires, dentifrices et
crème), qui englobe aujourd’hui plus de 180 produits.
o Par la suite l’entreprise s’est spécialisée dans les produits
parapharmaceutiques, tels que les crèmes à écran total, ou encore les crèmes
de soin dépigmentant.
o Le volume de l’emploi qui était de dix (10) employés au moment de la
création de l’entreprise atteint aujourd’hui le nombre de 606 employés.
o Il est aussi à noter que l’entreprise est certifiée ISO 9001 version 2000 et
14001 liée à l’environnement. De ce fait, depuis le mois de Mai 2008,
l’entreprise fonctionne selon le système de Management intégré
Qualité/Environnement.

3. Prix et récompenses :
Les laboratoires VENUS se sont décerné plusieurs récompenses :
• 2003 : Le président directeur général a obtenu le prix de la
performance dans le cadre de distinction relative au meilleur manager de
l’année.
• 2008 : Prix d’encouragement concernant les exportations vers certains
pays.
• 2012 : Le premier prix de l’innovation pour les PME attribué par le
ministère de l’industrie.
• 2015 : Le prix de la qualité attribué par le ministre de l’industrie.

66
Chapitre III : Cas pratique les laboratoires VENUS

2/Organisation de l’entreprise :

Fig.7 : Organigramme de l’entreprise

Les missions des différentes structures :

Dans la présentation des principales directions de l’entreprise je vais citer le rôle,


les objectifs et les fonctions de chaque structure.

Direction générale :

Elle comprend le président directeur général et 2 autres directeurs :

 Président directeur général


o Responsable secrétariat
 Directeur général
o Assistant du DG chargé de technique

67
Chapitre III : Cas pratique les laboratoires VENUS

 Directeur général adjoint : il comporte 5 autres responsables


o Responsable de laboratoire Contrôle qualité
o Responsable de management qualité/environnement
o Responsable des systèmes informatiques
o L’assistant chargé de l’hygiène et de la sécurité
o Responsable de la Conception & Développement

Les principales missions de la direction générale sont :

 Définir et établir la stratégie globale de l’entreprise


 Assurer les relations avec les différentes administrations
 Contrôler et suivre les différentes structures
 Veiller au bon fonctionnement du SMQ

Direction administration et finances :

Cette direction gère les comptes et les ressources financières de l’entreprise ainsi
que les ressources humaines nécessaires à son fonctionnement, elle comporte 2
services

1. Service comptabilité :

Ce service a comme mission :

 Concevoir et actualiser en permanence les systèmes de comptabilité, de


gestion financière et des ressources humaines
 Elaborer, mettre en œuvre et contrôler la stratégie financière de l’entreprise.
2. Service ressource humaines :

Ce service permet d’assurer le bon fonctionnement du travail dans l’entreprise à


travers les points suivants :

 Veiller au respect des réglementations et procédures de travail


 Elaborer et proposer la politique de gestion et de développement des
ressources humaines
 Examiner et satisfaire les besoins en personnel de l’entreprise

68
Chapitre III : Cas pratique les laboratoires VENUS

 Gérer et programmer les heures supplémentaires

Direction des achats :

La direction des achats veille au bon fonctionnement de la fonction


approvisionnement des matières premières et emballages locaux ou importés ainsi
que la gestion des stocks et elle se compose des services suivants :

1.Service approvisionnement :

Le service approvisionnement réalise les missions suivantes :

 Conduire la politique de l’entreprise en matière de prospection de nouveaux


fournisseurs
 Réaliser l’homologation des fournisseurs

Il comporte aussi la section des moyens généraux qui est responsable de contrôler
et suivre les stocks du matériel de bureau, de production et d’hygiène.

2. Service gestion des stocks :

Ce service est chargé de la gestion et le contrôle des stocks de matières premières


et emballages

Direction ventes et marketing :

La direction vente et marketing participe au choix des axes de développement et la


stratégie commerciale de l’entreprise à travers les trois services suivants :

1. Service marketing :

Ce service accomplit les fonctions suivantes :

 Assurer la prise en charge des besoins des clients


 Proposer le plan marketing et superviser son application après validation
 Participer à l’élaboration de la politique de communication de l’entreprise
 Définir le système d’information marketing approprié
 Réaliser les enquêtes et études de marché

2. Service commercial :

69
Chapitre III : Cas pratique les laboratoires VENUS

Le service commercial veille au bon déroulement de l’opération vente à travers les


points suivants :

 Etudier les offres et négocier avec les distributeurs


 Contrôler et animer l’équipe de vente
 Suivre régulièrement la réalisation du chiffre d’affaires de chaque produit

3. Relations Extérieures :

L’entreprise dispose d’une équipe de force de vente dans ce service qui permet de :

 Renforcer les parts de marché de l’entreprise


 Améliorer la distribution des produits de l’entreprise
 Promouvoir les nouveaux produits

Direction Production :

Cette direction assure le développement de nouveaux produits en fonction de la


stratégie de l’entreprise, elle a comme mission :

 Collaborer avec les directions ventes et marketing et achats pour toutes les
opérations de développement des produits
 Coordonner et animer les travaux du comité des projets de développement
 Assurer l’archivage des tests de produits

Le service maintenance travaille en collaboration avec la direction production en ce


qui concerne le contrôle de qualité et l’analyse des produits finis et matière
premières.

Cette direction est responsable de la mise en œuvre des moyens de production


nécessaire à la fabrication des produits conformément aux exigences spécifiques, elle
comporte deux départements :

 Le département de production site 1 comprend deux ateliers pour la


fabrication des shampooings et crèmes ainsi que leur conditionnement

Le département de production site 2 comprend un atelier de fabrication des


shampooings ainsi que leur conditionnement

70
Chapitre III : Cas pratique les laboratoires VENUS

L’organigramme direction des Ventes :

Service commercial : Tout ce qui a en relation avec la mise en vente et de la


publicité autour d'un produit donné.

Réseau de distribution : Le réseau de distribution est composé de l'ensemble des


acteurs distributeurs permettant d'acheminer les produits ou services du producteur
aux consommateurs.

Key account : Responsable ou manager de comptes clés ou de comptes stratégiques

Fig.8 :L’organigramme direction des Ventes

Direction marketing :

Communication : La communication commerciale regroupe l'ensemble des actions


de communications entreprises dans le but de favoriser directement ou indirectement
la commercialisation d'un produit.

Développement produit : Responsable développement produit s'occupe de la


conception et du développement de nouveaux concepts de produits comme le
packaging, les étiquettes, l'identité visuelle et les couleurs.

Digital : Tout se qui concerne les réseaux sociaux, Internet…

Infographe et graphiste : Le graphiste est le créatif qui traite de la communication


visuelle et de l'image en générale. Cela va de la création de logo à la mise en page de
magazine en passant par les affiches de théâtre, l'illustration et la création de sites

71
Chapitre III : Cas pratique les laboratoires VENUS

web. L'infographiste est davantage exécutant en PAO. Le graphiste crée un concept


que l'infographiste réalise.

Fig.9 : L’organigramme direction marketing

4. Les objectifs de l’entreprise :

Les principaux objectifs que l’entreprise veut atteindre sont :

 Gagner la fidélité et la confiance des clients en satisfaisant leurs besoins et


attentes.
 Assurer le développement et l’évolution de la variété des produits.
 Augmenter le chiffre d’affaires de l’entreprise.
 Conquérir de nouvelles parts du marché à l’échelle international.
 Chercher de nouveaux partenaires étrangers.
 Assurer et maintenir la qualité des produits.

5. Les valeurs de l’entreprise :

 Proposer des produits cosmétiques de qualité adapter aux consommateurs


algériens a des prix attractifs.
 Contribuer au développement de l’industrie algérienne.
 Responsabilité sociétal : aider les hôpitaux (offre de gel hydro alcooliques
pendant la pandémie du corona virus …) Offrir coffret Ramadhan pendant le
mois sacré ...
 Tri des déchets.

72
Chapitre III : Cas pratique les laboratoires VENUS

 Éco-responsable : Une entreprise engagée dans la lutte environnementale,


Venus est engagée en faveur d’une beauté durable qui cherche à réduire
l’impact de notre activité sur l’environnement et à assurer un meilleur avenir
aux générations futures. Certifier ISO 1401.

6. Les marques de l’entreprise :

Hair Excell, Coiffix, Illiov : Shampoing et après shampoing.

Viderm : Eau micellaire, crèmes hydratante, gel nettoyant…

Savon liquide : Savon pour les mains.

My Color : Tous ce qui concerne les colorations.

Dentomint : Dentifrices.

Fig. 10 : Les différentes marques de l’entreprise VENUS

7. Stratégie marketing de l’entreprise :

La stratégie de venus est basée sur l’innovation en effet l’entreprise cherche


toujours à connaitre les besoins de ses clients et œuvre pour leur satisfaction en les
mettant au centre de ses intérêts.

Parmi les objectifs de venus, l’expansion de ses produits vers l’international dans ce
cadre L’entreprise assure la disponibilité de ses produits dans tous le territoire
national et international en exportant en Afrique et au moyen orient.

73
Chapitre III : Cas pratique les laboratoires VENUS

Les outils de l’entreprise les plus efficaces se font à travers les réseaux sociaux plus
précisément Instagram et Facebook (pub ; sponsoring ; partenariat avec les
influenceurs et beaucoup de concours sur les réseaux sociaux).Ils sont aussi le
sponsor du club de football de Blida.

Les prix des produits sont variés selon le produit mais restent abordables adoptés
selon le pouvoir d’achat du consommateur algérien.

8. La stratégie de communication de l’entreprise :

Venus a donné une grande importance à la communication car elle adopte des
stratégies et utilise les différents moyens de la communication. Sa politique de
communication est partagée entre le directeur de communication et le directeur
marketing.

La stratégie de communication adoptée par Venus pour développer une préférence


pour ses produits vis-à-vis du consommateur est un mélange de la stratégie pull et
push afin de mieux réaliser ses objectifs de communication, en regroupant les deux
moyens de communication media et hors media.

9. Les produits de l’entreprise :

 Capillaire : Shampoing, démêlant, crème coiffante, laque, sérum, masque,


coloration
 Corporel : Crème d’épilatoire, cire d’épilatoire, gel douche, mousse de
douche, gel antibactérien, gelée de douche, savon liquide
 Déodorant : Déodorant parfum, déodorant roll-on, déodorant sans alcool, eau
de parfum
 Buccodentaire.
 Produit pour Bébé.
 Dermique : Crème antirides, soin dépigmentant, viderm anti âge, viderm
purifiant, viderm soin, viderm solaire, viderm régulateur
 Produit pour homme.

74
Chapitre III : Cas pratique les laboratoires VENUS

Section 2 : stratégie de communication dans le lancement d’un nouveau produit.

« Mousse de douche »

1/ La présentation du produit :

Le produit, dont la stratégie de communication sera analysée, est la mousse de


douche des laboratoires venus. Il peut remplacer le gel douche ainsi qu’une mousse à
raser, c’est une texture légère qui rend la peau douce au toucher une nouveauté ici en
Algérie commercialisé en 2019.

La cible de la mousse de douche de 200ml:

Ce nouveau produit est destiné aux personnes qui sont à la recherche des produits
pratiques et économiques, car il s’agit d’un produit 2en1 sans parabène. Testé

75
Chapitre III : Cas pratique les laboratoires VENUS

dermatologiquement, qui peut à la fois remplacer le gel douche et la mousse à


raser (voir annexe 03 et 04).

Les objectifs de la communication :

L'objectif ultime de la communication pour l’entreprise VENUS est la recherche de


l'augmentation des ventes.

Pour parvenir à ce but ultime, l'entreprise met en œuvre des objectifs de


communication différents qui doivent être en adéquation avec les objectifs
commerciaux prédéfinis.

Les objectifs de communication sont de trois ordres :

l'entreprise cherche à faire connaître l'entreprise, ses produits ou ses


marques (informer les consommateurs, développer la notoriété),
faire aimer l'entreprise, ses produits ou ses marques (développer une
attitude positive de la part des consommateurs)
faire agir les clients (inciter à l'achat).

Conception du message :

Le nouveau produit « mousse de douche » est un produit qui remplace le gel de


douche et la mousse à raser. C’est un produit plus léger et plus pratique. Ce produit
2en1.

La stratégie de communication du produit :

volet digital volet media

des comptes d'influenceurs pub tv

une page facebook des flayers

un site internet des affiches sur les bus

76
Chapitre III : Cas pratique les laboratoires VENUS

 D’après les informations obtenues par l’entreprise Venus, on remarque que la


stratégie de communication de cette dernière se fait clairement sur le volet
digital (voir annexe 01, 02, 04), les réseaux sociaux vu que le produit à pour
cible les femmes de l’âge de 15 ans et plus. Mais aussi car les réseaux
sociaux ont plus d’influence que la télévision dans ces dernières années à
cause de l’apparition de plusieurs influenceurs qui incitent les consommateurs
à acheter un produit précis en montrant ses qualités et cela après avoir été
sponsorisé par l’entreprise elle-même. En outre la publicité sur la page
Facebook et Instagram coute moins cher et atteint un nombre maximal de
consommateurs contrairement à la pub tv.
 En ce qui concerne le volet media, les pubs TV sont de moins en moins
fréquentes pour les produits cosmétiques dédiés aux jeunes, cependant elle est
remplacée par des affiches sur les bus afin que la pub soit plus remarquée.
 L’entreprise organise et participe aussi à des événements (foire et salon) qui
ont lieu quatre fois par an. en se qui concerne les professionnels, les
grossistes ils ont tendance à utiliser des présentoirs et offre des flayer,
contrairement aux consommateurs final ils préfèrent partir sur des
explications directes et essais gratuits pour plus les attirer.

Section 3 : la place de la communication dans le lancement de la mousse de


douche de VENUS.
Apres avoir présenté un cadre théorique dans les chapitres précédents sur notre
sujet de recherche concernant la communication lors du lancement d’un nouveau
produit et afin d’avoir une vision plus claire sur notre sujet de recherche, nous avons
procédé au début à une étude qualitative caractérisée par un entretien, ainsi qu’une
étude quantitative caractérisée par un sondage, donc, nous allons présenter dans cette
section le questionnaire, la population étudiée ainsi que la méthodologie adoptée
pour l’analyse et l’interprétation des résultats.
1 La méthodologie de recherche de l’enquête :
Dans cette section, notre but est de présenter les différentes étapes suivies pour la
réalisation de notre enquête. Pour ce faire nous avons choisi de subdiviser notre
enquête en deux études. La première étant une étude qualitative à travers un entretien

77
Chapitre III : Cas pratique les laboratoires VENUS

avec le directeur des ventes et marketing et la responsable communication. La


deuxième est une étude quantitative à travers un questionnaire. Ainsi, on a
commencé par la clarification de l’objectif global de notre étude, passant par un
entretien, allant jusqu’à la méthode de soumission du questionnaire pour finir nous
avons fait l’analyse des données et la présentation des résultats de notre enquête.

1-1 Etude qualitative :


1-1-1 Définition de L’entretien :
« Un rapport oral, en tête à tête, entre deux personnes dont l’une transmet à l’autre
des informations sur un sujet prédéterminé »5
L’entretien consiste en une séance de questionnement adressée à une personne où à
plusieurs personnes choisies fortuitement dans le but de la collecte des informations
permettant de confirmer où d’infirmer les hypothèses de recherche.
1-1-2 Les types d’entretien :
 Entretien non directif :
Ce type d’entretien est un entretien plus structuré et le degré de liberté y est un peu
plus réduit, on y recourt pour une recherche d’informations.
Il laisse beaucoup de latitude à la personne interviewée celle-ci peut s’exprimer
librement sur le sujet, ce type aide à définir un sujet sur lequel on sait rien.
 Entretien semi directif :
Dans ce genre d’interview est comme son nom l’indique à mi-chemin entre la non
directive et la directive, c’est une combinaison entre les deux. Le but recherché est de
s’informer mais en même temps de vérifier, à l’aide des questions.
 Entretien directif :
C’est la forme d’interview où le degré de liberté est plus réduit c’est presque un
questionnaire que l’on fait passer oralement. Le but visé c’est la vérification de
points précis ou le recueil d’éléments d’information de détail. Dans ce type le
chercheur pose des questions liées au sujet de recherche il permet d’approfondir dans
le sujet.
1-1-3L’objectif de l’entretien :
Pour notre étude nous avons décidé d’opter pour un entretien semi-directif qui est
le plus adapté pour assembler plus d’information possible sur la stratégie adaptée
pour le produit.

78
Chapitre III : Cas pratique les laboratoires VENUS

L'objectif de l'entretien avec le directeur des ventes et marketing et la responsable


communication a pour but de collecter les informations terrain qui sont mieux
placées pour nous informer sur la communication marketing lors de lancement de
nouveau produit la mousse de douche.
1-2 Etude quantitative :
Dans le cadre de notre recherche, nous avons suivi une méthodologie de recherche
quantitative basée sur un sondage effectué sur un échantillon représentatif de notre
population d’étude que nous allons présenter dans ce qui suit, des outils de collecte
de données ainsi qu’une analyse et interprétation de ces données quantitatives.
1-2-1 le sondage :
Dans le but de mener à bien notre travail de recherche, nous avons opté pour une
enquête par sondage qui se définit comme étant : « une enquête effectuée sur un sous
ensemble ou échantillon d’une population dont on veut connaitre les caractéristiques
ou opinions sur un sujet donné en interrogeant qu’un nombre limité de ses membres.
»
En effet, l’enquête par sondage est l’étude d’une population à partir d’un échantillon
que l’on interroge sur un sujet, un produit, une compagne publicitaire, un événement.
Plus l’échantillon est représentatif, plus l’étude par sondage nous renseignera, de
façon valable, sur la population totale.
Le sondage repose sur quatre points différents :
 L’échantillonnage du sondage
 La rédaction du questionnaire
 L’administration du sondage
 Le dépouillement de l’enquête.
1-2-1-1 L’échantillonnage :
L’échantillonnage est une méthode qui permet de choisir un groupe de personne qui
doit être représentatif de la population qui fait l’objet de l’enquête. Nous avons
essayé de cibler les femmes algériennes en générale (car l’entreprise vise à atteindre
cette cible). Nous avons sélectionné un échantillon de 79 personnes, se sont des
femmes différentes que ce soit au niveau de l’âge de la profession ou bien de la
région, on les a interrogé à travers un questionnaire mit en ligne.
1-2-1-2 L’élaboration de questionnaire :

79
Chapitre III : Cas pratique les laboratoires VENUS

Le questionnaire est l’outil indispensable au recueil de l’information. Il est « une


suite de questions, programmées selon un ordre une logique prédéfinie pour lesquels
un enquêteur sollicite l’avis, le jugement ou l’évaluation d’un interviewé ».

Questionnaire doit contenir trois parties :

• Une phase introductive : expliquant le but de l’enquête et certaines


informations destinées à encourager à répondre.

• Le corps du questionnaire : ou se trouve les questions portant sur l’étude.

• Une fiche signalétique : destinée à recueillir des renseignements sur


l’interviewé qui concerne son âge, sexe, profession…etc.
Dans notre cas le questionnaire est composé de 22 questions (ouvertes, fermés) afin
de nous permettre de récolter l’information nécessaire à l’accomplissement des
objectifs de notre étude.
L’élaboration du questionnaire est basée sur le type de questions à poser :
A : les questions fermées : une question fermée est une question dont la formulation
contient les modalités de réponses attendues entre lesquelles le répondant doit
impérativement choisir sa réponse à l’exclusion de tout autre possibilité.
B : les questions semi-ouvertes :
Ces questions permettent à l’interviewé de choisir entre diverses possibilités de
réponses.et il disposera d’une dernière modalité, qui est généralement « autre
préciser »dans laquelle, il pourra apporter des précisions sur sa réponse en toute
liberté.
C -les questions ouvertes : c’est une question dont la formulation laisse au
répondant toute l'attitude pour construire librement sa réponse et donner avec ses
propres mots.8
D : les questions filtres :
Ces questions permettent d’orienter le répondant vers les questions suivantes ou sur
d’autres questions en fonctions de la réponse donnée.

2 Le déroulement de l’enquête :
Nous avons posté ce questionnaire à travers plusieurs réseaux sociaux pendant une
durée de 48H et nous avons récolté les réponses reçues.

80
Chapitre III : Cas pratique les laboratoires VENUS

3 les objectifs de recherches :


Notre enquête a comme objectifs :

• Etudier la communication marketing de VENUS et le lancement de son


nouveau produit : La mousse de douche

• Les moyens de communication utilisée par VENUS lors de lancement de la


mousse de douche.
En suivant nos objectifs, ils permettront de confirmer ou d’infirmer une ou plusieurs
hypothèses de notre recherche.

4 Les limites de notre enquête :


Notre recherche admet quelque limites qui sont comme suit :
- Manque de temps.
- Possibilité de trouver des réponses pas cohérentes.

5 Analyse et interprétation des résultats de l’enquête :


Une fois avoir collecté toutes les données de notre enquête on passera aux
traitements de ces derniers à l’aide de logiciels Excel qui nous permettra de :
- Représenter des résultats sous forme de graphique histogramme et de graphique
circulaire.
- Etablir une analyse et un commentaire pour chaque question.

Ce présent questionnaire est composé de plusieurs questions. Chaque question a un


objectif (voir annexe 05).

Question signalétique : L’âge

Désignation Effectif Pourcentage


Moins de 15 ans 0 0%
Etre 16 et 22 ans 23 29%
Entre 23 et 20 ans 34 43%
Entre 31 et 40 ans 12 15%
Entre 41 et 50 ans 6 8%
51 ans et plus 4 5%
Total 79 100%

81
Chapitre III : Cas pratique les laboratoires VENUS

Tableau.4 :La répartition de l’échantillon selon la Tranche d’âge des répondants

Votre tranche d'âge ?


4 0%
6
5%
8% 23 Moins de 15 ans
29%
Entre 16 et 22 ans
12 15%
Entre 23 et 30 ans
Entre 31 ans et 40 ans
Entre 41 et 50 ans
51 ans et plus
43%

34

Fig.11 : La répartition de l’échantillon selon la Tranche d’âge des répondants

Commentaire :

On constate que la tranche d’âge la plus représenté est entre 23 et 30 ans car elle
représente 43% du cercle, suivie de la tranche entre 16 et 22 ans qui représente 29%
du cercle ainsi 15% des femmes entre 31 et 40ans. Pour les pourcentages les plus
faibles, on retrouve les femmes de 51ans et plus et celles de moins de 15 ans car elles
ne sont pas nécessairement intéressées par les produits cosmétiques.

Question signalétique : La région

Désignation Effectif Pourcentage


Est 12 15%
Ouest 3 4%
Centre 63 80%
Sud 1 1%
Total 79 100%

82
Chapitre III : Cas pratique les laboratoires VENUS

Tableau.5 :La répartition de l’échantillon selon la région

De quelle région êtes vous ?


1 1% 12
15%
4% 3
Est
Ouest
Centre
Sud
80%

63

Fig.12 : La répartition de l’échantillon selon la région

Commentaire :

Ce tableau montre que 80% des interrogés sont du centre c’est-à-dire la capitale et
ses environs, 15% de l’est et 4% de l’ouest, seulement 1 personne du sud.

Question signalétique : L’activité

Désignation Effectif Pourcentage


Employé 18 23%
Cadre de profession 5 6%
supérieure
Retraitée 2 3%
Fonction libérale 2 3%
Femme au foyer 5 6%
Sans Emploi 8 10%
Etudiante salariée 1 1%
Etudiante/ lycéenne 38 48%
Total 79 100%

83
Chapitre III : Cas pratique les laboratoires VENUS

Tableau.6 :La répartition de l’échantillon selon l’activité

Votre activité ? Employé


1 1%
8 18
Cadre et profession
supérieure
5 10% Fonction libérale
23%
6%
2 3% Etudiante/lycéenne

Retraitée
6% 5
Femme au foyer
3%
2 Sans Emploi
48%
Etudiante salariée
38

Fig.13 La répartition de l’échantillon selon l’activité

Commentaire :

En majorité, les interrogés sont des étudiantes/lycéenne avec un pourcentage


de 48% puis viens les employées (23%) et les sans-emplois (10%).

Par contre, les autres catégories : retraitées, femmes au foyer, cadre de profession
supérieure, fonction libérale et étudiantes salariées représentent respectivement 3%,
6%, 6%,3%, 1%.

Question signalétique : La situation matrimoniale

Désignation Effectif Pourcentage


Célibataire 63 80%
Mariée 11 14%
Veuve 2 2%
Divorcée 3 4%
Total 79 100%
Tableau.7 :La répartition de l’échantillon selon la situation matrimoniale

84
Chapitre III : Cas pratique les laboratoires VENUS

Votre situation Matrimoniale ?


2 2% 3
4%
11
14%
Célibataire
Mariée
Veuve
Divorcée
80%

63

Fig.14 : La répartition de l’échantillon selon la situation matrimoniale

Commentaire :

80% des personnes interrogés sont célibataires, 14% représente le pourcentage


d’effectif marié. Il reste 2% et 4% des personnes qui sont veuves et divorcées.

Question no01 : Connaissez-vous l'entreprise "Venus" ?

Désignation Effectif Pourcentage


Oui 78 99%
Non 1 1%
Total 79 100%
Tableau.8 :La notoriété de l’entreprise

85
Chapitre III : Cas pratique les laboratoires VENUS

Connaissez vous l'entreprise "Venus" ?


1% 1

Oui
Non

99%

78

Fig.15 : La notoriété de l’entreprise

Commentaire :

99% des personnes interrogées connaissent l’entreprise VENUS, par contre, il ya 1%


seulement qui ne connaissent pas cette entreprise. On peut dire en générale que venus
a une grande notoriété.

Question no02 : Parmi les produits suivants, quels sont ceux que vous connaissez ?

Parmi les produits suivants, quels sont


ceux que vous connaissez ?
57 57
60 53 52
50
40
30
20 11
10 6
2
0

Fig.16 : La notoriété des produits

86
Chapitre III : Cas pratique les laboratoires VENUS

Commentaire :

On constate que la majeur partie des produit sont connu, on peut dire que les produit
capillaire, les produit corporels, déodorant/parfum et les soins beauté ont une grande
notoriété.

Question no03Par quels moyens de communication avez vous découvert les


produits du laboratoire Venus ?

Par quels moyens de communication avez vous


découvert les produits du laboratoire Venus ?
50 43
45
40
35 29 27
30 24
25
20 13
15
10
5
0
La télévision De bouche à Internet Les affiches Dans un
oreille publicitaires magasin de
vente
cosmétique

Fig.17 : Les différents outils et moyens de communication de VENUS.

Commentaire :

On remarque que 43 des interrogés ont découvert les produits des labos VENUS dans
les magasins de vente cosmétiques, 29 des interrogés quant à eux les ont découvert
par bouche à oreille, les deux moyens, télévision et internet représentent des
pourcentages assez élevés et présentent respectivement 24, 27 ; 13 qui restent
représentent les interrogés qui ont découvert les produits de VENUS par des affiches
publicitaires.

87
Chapitre III : Cas pratique les laboratoires VENUS

Question no04Etes vous satisfaite des produits en général que propose les
laboratoires Venus ?

Etes vous satisfaite des produits en général que


propose les laboratoires Venus ?
45 40
40
35
30 27
25
20
15
10 5
4
5 0
0
Pas satisfaite Pas satisfaite Neutre Satisfaite Très satisfaite
du tout

Fig.18 : Sondage de satisfaction des produits de VENUS

Commentaire :

40 des personnes interrogées sont satisfaites des produits que propose VENUS, 27
représente les interrogés qui préfèrent rester neutres, le pourcentage des interrogés
insatisfaits représente 4 et 5 des interrogés reste très satisfaits. En gros nous pouvons
dire que la majeure partie du panel est satisfaite des prestations de l’entreprise

Question no05 : Durant le lancement du produit Mousse de douche du laboratoire


Venus, avez vous reçu les informations nécessaires qui vous ont incité à découvrir le
produit ?

Désignation Effectif Pourcentage


Oui 30 38%
Non 49 62%
Total 79 100%

Tableau.9 :Sondage sur la réception des informations nécessaires concernant le


nouveau produit

88
Chapitre III : Cas pratique les laboratoires VENUS

Durant le lancement du produit Mousse de douche du


laboratoire Venus, avez vous reçu les informations
nécessaires qui vous ont incité à découvrir le produit ?

30
38%
Oui
Non
62%
49

Fig.19 : Sondage sur la réception des informations nécessaires concernant le nouveau


produit

Commentaire :

62% des interrogés n’ont pas les informations nécessaires afin d'inciter à découvrir le
produit, par contre 38% des interrogés trouvent que les informations nécessaires ont
été bien reçues. Ce qui nous mène a dire que la communication ici n’a pas été 100%
fiable.

Question no06Pensez vous que les réseaux sociaux sont des moyens efficaces pour
faire connaitre ce produit ?

Désignation Effectif Pourcentage


Oui 75 95%
Non 4 5%
Total 79 100%
Tableau.10 :L’avis du panel sur l'efficacité des réseaux sociaux comme moyen de
communication

89
Chapitre III : Cas pratique les laboratoires VENUS

Pensez vous que les réseaux sociaux sont des moyens


efficaces pour faire connaitre ce produit ?
4
5%

Oui
Non

95%
75

Fig.20 : L’avis du panel sur l'efficacité des réseaux sociaux comme moyen de
communication

Commentaire :

95% des interrogés, la grande majorité, trouvent que les réseaux sociaux représentent
des moyens efficaces pour faire connaitre le produit. 5% seulement des interrogés
pensent le contraire.

Question no07 : Possédez-vous l'un de ces réseaux sociaux ?

Possédez vous l'un de ces réseaux


sociaux ?
80 70
68
70
60
50
40 35
30 21
20
10 0
0
Facebook Instagram Twitter Snapchat Aucun

Fig.21 : Fréquence d'utilisation des réseaux sociaux par le panel

90
Chapitre III : Cas pratique les laboratoires VENUS

Commentaire :

Ici, on peut constater que la totalité des interrogés possèdent en moins un réseau
social, Instagram, le réseau qu’utilise 70% des interrogés, suivi de Facebook avec un
pourcentage de 68% des interrogés. Ensuite les deux réseaux Snapchat et twitter par
des pourcentages qui présentent respectivement 35%, 21%.

Question no08 :Suivez vous la marque Venus dans l'un des réseau sociaux ?

Désignation Effectif Pourcentage


Oui 25 32%
Non 54 68%
Total 79 100%
Tableau.11 :Le suivi de la marque VENUS dans les réseaux sociaux

Suivez vous la marque Venus dans


l'un des réseau sociaux ?

25
32%
Oui
Non
68%
54

Fig.22 : Le suivi de la marque VENUS dans les réseaux sociaux

Commentaire :

32% des interrogés suivent la marque VENUS sur les réseaux. Par contre, 68% ce
qui montre le pourcentage le plus élevé des interrogés qui ne suivent pas la marque
sur les réseaux.

Question no09 : Si oui, le quel ?

91
Chapitre III : Cas pratique les laboratoires VENUS

Si oui, lequel ?
25
21
20

15 13

10

0
Facebook Instagram

Fig.23 :Les réseaux sociaux les plus utilisés par le panel pour le suivi de la marque
VENUS

Commentaire :

Parmi les interrogés, on trouve que la plus grande majorité (21) de ceux qui suivent
la marque sur les réseaux sont plutôt sur Instagram, et (13) d’entre eux sur Facebook.

Question no10 : Avez-vous déjà rencontré une annonce (publication) du produit (la
mousse de douche) dans un des réseaux sociaux ?

Désignation Effectif Pourcentage


Oui 35 44%
Non 44 56%
Total 79 100%
Tableau.12 : Visibilité des publications du produit mousse de douche VENUS sur les
réseaux sociaux

92
Chapitre III : Cas pratique les laboratoires VENUS

Avez vous déjà rencontré une annonce (publication) du


produit (la mousse de douche) dans un des réseaux
sociaux ?

44 35
44% Oui

56% Non

Fig.24 : Visibilité des publications du produit mousse de douche VENUS sur les
réseaux sociaux

Commentaire :

44% des interrogés ont déjà vu l’annonce de la mousse de douche (produit lancé
récemment par VENUS) et 56% qui n’ont jamais vu l’annonce dans un des réseaux
sociaux. On constate que la visibilité des publications est moyenne.

Question no11 : Si oui, de quel réseau s'agit il ?

Si oui, de quel réseau s'agit il ?


25
21
20

15

10 9

5 3

0
Facebook Instagram Facebook et Instagram

Fig.25 : les divers réseaux sociaux favorisants la visibilité du produit VENUS

Commentaire :

93
Chapitre III : Cas pratique les laboratoires VENUS

On remarque aussi que le réseau dans lequel l’annonce est plus vue c’est Instagram,
suivie de Facebook et dans un troisième lieu, les deux à la fois.

Question no12 : Depuis quand vous achetez la mousse de douche des laboratoires
Venus ?

Désignation Effectif Pourcentage


Depuis 2 ans 7 14%
Depuis 1 an 8 16%
Quelques mois 34 70%
Total 49 100%
Tableau.13 :Statistique de la découverte du produit dans le temps par le panel

Depuis quand vous achetez la mousse


de douche des laboratoires Venus ?
7
14%

8 Depuis 2 ans
16%
Depuis 1 an
Quelques mois
70%
34

Fig.26 : Statistique de la découverte du produit dans le temps par le panel

Commentaire :

Sachant que la mousse est un nouveau produit lancé en 2019 ; la majorité (70%) des
interrogés ont commencé à l’acheter il Ya quelques mois. (16%) depuis 1an et (14%)
il y a 2ans, c’est-à-dire depuis que le produit a été lancé.

Question no13 : Pour quelle raison utilisez-vous le produit Mousse de douche des
laboratoires Venus ?

94
Chapitre III : Cas pratique les laboratoires VENUS

Pour quelle raison utilisez vous le produit


Mousse de douche des laboratoires Venus ?
35 32
30 26
25
20 17 18

15
10
5
0
La qualité Le prix La disponiblité La confiance en la
marque

Fig.27 : Les raisons d'utilisation de la mousse de douche VENUS

Commentaire :

On constate que la grande majorité des interrogés (32) utilisent le produit à cause de
sa qualité, son prix(26). Mais aussi la confiance en la marque (18) et pour la
disponibilité reste le nombre le moins élevé (17).

Question no14 : Etes vous satisfaite du produit ?

Etes vous satisfaite du produit ?


25 23

20

15 14

10 9

5 4
1
0
Pas satisfaite Pas satisfaite Neutre Satisfaite Très satisfaite
du tout

Fig.28 : La satisfaction du panel concernant le produit mousse de douche VENUS

95
Chapitre III : Cas pratique les laboratoires VENUS

Commentaire :

Ces statistiques révèlent que 23 des interrogés, ce qui représente la majorité, sont
satisfaits des produits VENUS ; 14 reste très satisfaits. Par contre, 4 ne sont pas
satisfaits et 1 pas du tout satisfait. En revanche 9 interrogés reste neutres.

Question no15 :Recommanderiez-vous ce produit a vos amis/famille

Désignation Effectif Pourcentage


Oui 53 96%
Non 2 4%
Total 55 100%
Tableau.14 : Sondage du panel sur la recommandation orale du produit

Recommanderiez vous ce produit a


vos amis/famille ?
2
4%

Oui
Non

96%
53

Fig.28 : Sondage du panel sur la recommandation orale du produit .

Commentaire :

96% des consommatrices de ce panel recommande se produit contrairement a 4% qui


ne le recommande pas. Ce qui veut dire que le bouche à oreille fonctionne très bien
comme moyen de communication pour ce produit.

Question no16 :Est ce que vous achetez toujours La mousse de douche des
laboratoires Venus malgré la sortie d'autres nouveaux produits ?

96
Chapitre III : Cas pratique les laboratoires VENUS

Désignation Effectif Pourcentage


Oui 33 63%
Non 19 37%
Total 52 100%
Tableau.15 :Taux de fidélité du panel pour la mousse de douche VENUS

Est ce que vous achetez toujours La mousse de douche


des laboratoires Venus malgré la sortie d'autres
nouveaux produits ?

19
33
37%
Oui
Non
63%

Fig.30:Taux de fidélité du panel pour la mousse de douche VENUS

Commentaire :

63% des interrogés achètent toujours la mousse de douche malgré l’apparition


d’autres nouveaux produits, et 37% des interrogés préfèrent aller testé d’autres
nouveaux produits.

Question no17Si vous ne trouvez pas ce produit dans votre point de vente habituel,
que faites vous ?

Désignation Effectif Pourcentage


Je cherche la marque ailleurs 14 25%
J’achète une autre marque à 29 52%
la place
J’attends que mon magasin 13 23%
habituel ramène ce produit
Total 56 100%

97
Chapitre III : Cas pratique les laboratoires VENUS

Tableau.16 :Choix alternatifs par le panel en l'absence du produit VENUS

Si vous ne trouvez pas ce produit dans votre point de vente


habituel, que faites vous ?

13 Je cherche la marque
14 ailleurs
23% 25%

J'achète une autre


marque à la place

J'attend que mon magasin


habituel ramène ce
52% produit
29

Fig.31 : Choix alternatifs par le panel en l'absence du produit VENUS

Commentaire :

Dans le cas où le produit est introuvable dans un point de vente, 25% des interrogés
préfèrent chercher la marque ailleurs, 23% des interrogés attendent que leur magasin
habituel ramène le produit et 52% des personnes achètent une autre marque à la
place.

Question no18 :Si vous utilisez une autre marque que celle de Venus, de quelle
marque s’agit-il ?

98
Chapitre III : Cas pratique les laboratoires VENUS

Si vous utilisez une autre marque que


celle de Venus, de quelle marque s'agit il ?
12 11
10
8 6
6
4 3
2 2
2 1 1 1 1 1 1 1 1
0

Fig.32 : Les différentes marques utilisées à la place de VENUS.

Commentaire :

Ce graphe montre les marques utilisées à la place de VENUS différentes marques


sont citées on trouve Nivea et le petit marseillais, l’Oréal, Dove et Yves rocher
comme les plus utilisées, et le reste moins utilisées.

Conclusion sur les résultats :

L’analyse des résultats obtenus à travers notre enquête sur le produit Mousse de
douche VENUS, nous a fourni des informations sur les consommatrices algérienne et
aussi de déterminer le degré de notoriété de l’entreprise,
Durant notre enquête, on a constaté que l’entreprise VENUS possède une bonne
réputation en Algérie.
Les résultats de cette enquête nous ont aussi permis de savoir que notre produit
choisi pour l’analyse Mousse de douche VENUS est un produit, on peut dire connu
et apprécié par les consommatrices. De ce fait, on n’a constaté que les femmes sont
assez satisfaites par les caractéristiques du produit (sa qualité, son prix ...) et font
confiance a la marque.
En termes de communication, nous avons constaté qu’il est reconnu par les
consommateurs interrogés et que les réseaux sociaux étaient le meilleur moyen de
découverte du produit. En ce qui concerne les informations qui incitaient à découvrir
le produit, la moitie des personnes interrogées n’ont pas reçu les informations

99
Chapitre III : Cas pratique les laboratoires VENUS

nécessaires pour se produit, en revanche les clientes fidele recommande se produit se


qui nous mène a dire que le bouche a oreille est très important.

100
Conclusion générale

Conclusion générale :
Dans une économie ou les entreprises font face à une concurrence rude pour
s’affirmer sur le marché et conquérir une clientèle se faisant exigeante, toute
entreprise dynamique doit se démarquer des autres en appliquant une politique de
différenciation. Pour cela, elle met en place des actions à renouveler ses produits
pour mieux se positionner, à promouvoir ses ventes, à améliorer ou à maintenir son
image de marque dans l’esprit du consommateur.

La première phase dans le lancement et développement d’un nouveau produit se


révèle être une phase déterminante puisqu’elle permet à l’entreprise de cerner le
produit, la demande et de voir si le produit a des chances de réussite sur un marché
.Pour cela il est nécessaire pour limiter les échecs de mesurer l’attractivité du marché
en regardant sa croissance, sa part de marché relative, puis de mesurer les atouts de
l’entreprise avec l’attractivité d’un marché.

Dans la partie théorique nous avons évoqué la stratégie de communication


marketing dans les l’entreprises en générale ainsi que la maniéré d’élaboré une
stratégie de communication liée au lancement d’un nouveau produit, on a aussi
évoqué le produit (définition, classification, cycle de vie…etc) et l’innovation.
Au terme de ce travail, nous nous sommes intéressés à l’analyse de la politique de
communication marketing lors du lancement de la mousse de douche des laboratoires
VENUS.
Dans le cadre d’une étude menée auprès du personnel et des consommateurs
algériens suite au lancement de la mousse de douche, nous avons réalisé une étude
pour évaluer l’importance de la communication lors du lancement de ce nouveau
produit. Ainsi, vu l’importance d’avoir l’information exacte et chiffrée, nous avons
réalisé en premier une étude qualitative basée sur un entretien avec le personnel de
l’entreprise, ainsi qu’une étude par sondage inscrite dans une approche quantitative à
travers un questionnaire par lequel les consommateurs Algérien nous ont procuré
l’information pour répondre à notre question centrale.
Les laboratoires VENUS ont adopté une stratégie de communication dans le but de
faire passer un message précis sur son produit Mousse de douche et elle s’est fixer
Conclusion générale

des objectifs a atteindre comme satisfaire les besoins et attentes des clients et les
inciter à connaitre le produit et à l’aimer et pour arriver à ceux-là elle a utilisé
plusieurs moyens, on remarque que le moyen sur lequel l’entreprise s’est focaliser
c’est celui des réseaux sociaux spécialement instagram car avec le développement
des réseaux sociaux on arrive mieux a cibler le consommateur et on peut même
l’influencer et l’inciter a l’achat.
Notre enquête a présenté certaines restrictions que nous allons présenter comme suit :
*Nos résultats de l’enquête dégagent une marge d’erreurs que nous avons
marginalisées, et ils ne sont valables que pour une période de temps impartie et dans
les circonstances actuelles du marché.
*Les résultats de notre enquête ne disposent pas de mesures prédictives, car il s’agit
d’un ensemble d’observations qui ne peuvent assurer pleinement la réussite d’études
basées sur ses résultats, mais malgré tout, celles-ci peuvent orienter l’entreprise
VENUS.
Toutefois, les recherches que nous avons effectuées lors de l’élaboration de ce
présent mémoire restent incomplètes. Seulement, nous espérons que les
connaissances et les résultats obtenus feront l’objet d’une base de donné pour
d’autres travaux complémentaires à l’avenir.

102
Bibliographie

Bibliographie :
Les ouvrages :
 Boly V, “Ingénierie de l’innovation “, édition LAVOISIE, Paris, 2004.
 Bruno, Joly marketing stratégique; édition DE BOECK Université; 2009.

 J.Lendrevie, J.Levy, D.Lindon, Théorie et pratique du marketing, Mercator,


8ème édition.
 Jacques et L. Denis, Mercator, Théorie et pratique du marketing, Dalloz, 5eme
édition, 1997.
 Jean Jack Lambin Chantal De Meorloose, Marketing stratégique et
opérationnel du marketing a l’orientation marché, 8eme Edition.
 Kotler P, Dubois B, Marketing Management, 10eme édition, 2006.
 Kotler Philip, Dubois Bernard, Marketing Management, 12éme édition,
Edition PERSON EDUCATION, Paris.
 Manuel d’Oslo, 3e édition, OCDE, 2005.
 Nathalie Van Laethem, Toute la fonction du marketing, édition DUNOD.
 Philip Kotler, Marketing Management, 14eme édition, 2012.
 Philip Kotler, Marketing Management, 15eme édition, 2015.
 Ulric, Mayerhofer, Marketing, 2éme édition, Edition BREAL, 2006.

Les Mémoires :

 Aityoucef Lydia et Ait alioua Taoue, La communication marketing levier de


lancement d’un nouveau produit bancaire, Université Mouloud Mammeri Tizi
Ouzou, 2016 /2017.
 Bechroune Sofian, La stratégie de communication liée au lancement d’un
nouveau produit, Université Mouloud Mammeri Tizi Ouzou, 2013/2014.

Les sites Internet :

 https://ict.io/differentes-formes-dinnovation/ par Stéphane Augustin publié


le 15 août 2017.
Bibliographie

Cour et travaux dirigé :


 Cour du TD de communication 2019/2020
Document interne de l’entreprise :
 Document interne l’entreprise VENUS S.A.P.E.C.O et son environnement
 Document interne Organigramme générale VENUS S.A.P.E.C.O

104
Liste des figures

Listes des figures :


Figure no 01:Schéma représentant les éléments de la communication

Figure no 02:Etapes pour l’élaboration d’une communication efficace

Figure no 03:Efficacité des outils de communication à différentes étapes du


processus d’achat

Figure no 04: le cycle de vie d'un produit

Figure no 05:Le processus de développement d’un nouveau produit

Figure no 06:Réparation des salariés dans l’entreprise

Figure no 07:Organigramme de l’entreprise

Figure no 08:L’organigramme direction des Ventes

Figure no 09: L’organigramme direction marketing

Figure no 10:Les différentes marques de l’entreprise VENUS

Figure no 11:La répartition de l’échantillon selon la Tranche d’âge des répondants

Figure no12 : La répartition de l’échantillon selon la région

Figure no13 La répartition de l’échantillon selon l’activité

Figure no14 : La répartition de l’échantillon selon la situation matrimoniale

Figure no15 : La notoriété de l’entreprise

Figure no16 La notoriété des produits

Figure no17 : Les différents outils et moyens de communication de VENUS

Figure no18 : Sondage de satisfaction des produits de VENUS

Figure no19 : Sondage sur la réception des informations nécessaires concernant le


nouveau produit

Figure no20 : L’avis du panel sur l'efficacité des réseaux sociaux comme moyen de
communication

Figure no21 : Fréquence d'utilisation des réseaux sociaux par le panel

Figure no22 : Le suivi de la marque VENUS dans les réseaux sociaux


Liste des figures

Figure no23 : Les réseaux sociaux les plus utilisés par le panel pour le suivi de la
marque VENUS

Figure no24 : Visibilité des publications du produit mousse de douche VENUS sur
les réseaux sociaux

Figure no25 : les divers réseaux sociaux favorisants la visibilité du produit VENUS

Figure no 26 :Statistique de la découverte du produit dans le temps par le panel

Figure no27 :Les raisons d'utilisation de la mousse de douche VENUS

Figure no28 : La satisfaction du panel concernant le produit mousse de douche


VENUS

Figure no 29:Sondage du panel sur la recommandation orale du produit .

Figure no 30:Taux de fidélité du panel pour la mousse de douche VENUS

Figure no31 : Choix alternatifs par le panel en l'absence du produit VENUS

Figure no32 : Les différentes marques utilisées à la place de VENUS.

106
Liste des tableaux

Liste des tableaux :


Tableau no 01:Modèles des niveaux hiérarchiques de réponse

Tableau no 02:Les outils de communication les plus utilisés

Tableau no 03:La fiche technique de l’entreprise VENUS ALGERIE

Tableau no 04:La répartition de l’échantillon selon la Tranche d’âge des répondants

Tableau no 05:La répartition de l’échantillon selon la région

Tableau no 06:La répartition de l’échantillon selon l’activité

Tableau no 07:La répartition de l’échantillon selon la situation matrimoniale

Tableau no 08:La notoriété de l’entreprise

Tableau no 09:Sondage sur la réception des informations nécessaires concernant le


nouveau produit

Tableau no 10:L’avis du panel sur l'efficacité des réseaux sociaux comme moyen de
communication

Tableau no 11 :Le suivi de la marque VENUS dans les réseaux sociaux

Tableau no 12 :Visibilité des publications du produit mousse de douche VENUS sur


les réseaux sociaux

Tableau no 13 :Statistique de la découverte du produit dans le temps par le panel

Tableau no 14 :Sondage du panel sur la recommandation orale du produit

Tableau no 15 :Taux de fidélité du panel pour la mousse de douche VENUS

Tableau no 16 :Choix alternatifs par le panel en l'absence du produit VENUS


Annexe 01 : Concours pour gagner une Boxe contenant toute la gamme de mousse
de douche

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Annexe 02 :Jeux sur instagram concernant la mousse de douche

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Annexe 03 : Toute la gamme de mousse de douche VENUS

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Annexe 04 : Présentation du produit sur Instagram

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Annexe 05:Le questionnaire

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