BAC 2017 PC Serie D

Télécharger au format pdf ou txt
Télécharger au format pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 4

Année : 2017

Épreuve
Pays : Côte: d’Ivoire
Physique-Chimie Année : 2017 Épreuve : Physique-Chimie
Examen : BAC,
Examen : BAC, Séries
Séries C-E C-E
Durée : 3 h Coefficient : 5
Durée : 3 h Coefficient : 5
Toute calculatrice est autorisée.

EXERCICE 1 (05 points)

Dans la cour d’une école maternelle se trouve une glissière dont le profil est représenté dans le plan vertical.
Cette glissière est constituée :
̂ de rayon r ;
- d’un arc de cercle 𝐴𝐵
- d’une partie rectiligne BC, de longueur L, située à une hauteur h du sol.
Un enfant de masse m est en mouvement sur cette glissière.
On se propose d’étudier le mouvement du centre d’inertie G de cet enfant.

1. Étude du mouvement sur AB


Sur ce trajet, l’enfant part sans vitesse initiale du point A. Les forces de frottement sont négligées. La position
̂
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ ).
du centre d’inertie G est repérée au point M par l’angle 𝛼1 = (𝑂𝑀 , 𝑂𝐵
1.1. Faire le bilan des forces appliquées à l’enfant en M et les représenter.
1.2. Déterminer l’expression de la vitesse 𝑣𝑀 en fonction de g, r, 𝛼1 et 𝛼2 , en utilisant le théorème de l’énergie
cinétique entre A et M.
1.3. Déduire l’expression de 𝑣𝐵 au B.
1.4. Calculer 𝑣𝐵 .

2. Étude du mouvement sur BC


L’enfant aborde la partie rectiligne BC avec la vitesse 𝑣𝐵 = 3 m. 𝑠 −1 . Sur cette partie, les frottements sont
équivalents à une force constante 𝑓 de même direction et de sens opposé au vecteur-vitesse. Il atteint le point C
avec la vitesse 𝑣𝐵 = 1,2 m. 𝑠 −1 .
2.1. Déterminer la valeur algébrique 𝑎𝑥 de l’accélération 𝑎 du mouvement de G.
2.2. Faire le bilan des forces exercées sur l’enfant. Représenter qualitativement ces forces.

2.3. Déterminer la valeur f de la force de frottements 𝑓 en utilisant le théorème du centre d’inertie.

Page 1 sur 4
3. Étude du mouvement au-delà de C
L’enfant quitte la piste au point C et atterrit dans le sable au point D sous l’action de son poids.
L’instant de passage en C est pris comme origine des dates.
3.1. Montrer que son mouvement est uniformément varié.
3.2. Établir dans le repère (C, 𝑖, ⃗𝑗), les équations horaires x(t) et z(t).
3.3. Déterminer l’équation cartésienne de la trajectoire z = f(x) du mouvement de G.
3.4. Déterminer au point de chute D :
3.4.1. les coordonnées 𝑥𝐷 et 𝑧𝐷 ;
3.4.2. la vitesse de chute 𝑉𝐷 .

Données : m = 10 kg ; g = 10 m. 𝑠 −2 ; r = 1 m ; h = 10 cm ; BC = L = 1 m ; 𝛼2 = 60°.

EXERCICE 2 (05 points)

Un groupe d’élèves dispose de trois (3) dipôles 𝐷1 , 𝐷2 et 𝐷3 dans des boîtiers. Il souhaite déterminer la nature
et les caractéristiques de chacun de ces dipôles. Chaque dipôle peut être un conducteur ohmique de résistance
R, un condensateur de capacité C ou une bobine d’inductance L dont on négligera la résistance.

1. Détermination de la nature des dipôles


On réalise le montage suivant (Figure 1) :
G K

G : générateur de tension continue

RP RP : résistance de protection
LT
LT ; lampe témoin

X Y

On branche successivement entre X et Y les dipôles 𝐷1 , 𝐷2 et 𝐷3 .


On note les observations suivantes (interrupteur K fermé) :

Dipôle Observations
𝐷1 La lampe s’allume avec un léger retard par rapport à l’instant de fermeture du circuit.
𝐷2 La lampe ne s’allume pas.
𝐷3 La lampe s’allume instantanément.

Déduire de ces observations la nature des dipôles 𝐷1 , 𝐷2 et 𝐷3 . Justifier les réponses.

2. Détermination des caractéristiques des dipôles


On réalise le deuxième montage indiqué ci-dessous (Figure 2) :
𝐺1 est un générateur qui délivre une tension sinusoïdale d’expression : u(t) = 10√2cos(100𝜋 𝑡).
Un ampèremètre mesure l’intensité I du courant dans le circuit.

Page 2 sur 4
On branche successivement les dipôles 𝐷1 , 𝐷2 et 𝐷3 entre A et B. Les résultats des mesures sont consignés dans
le tableau ci-dessous.
G1 K
~
Dipôle 𝐷1 𝐷2 𝐷3 A
I (mA) 63 6,3 10

Déterminer les caractéristiques des dipôles 𝐷1 , 𝐷2 et 𝐷3 . A B

3. Visualisation de u(t) et i(t) à l’oscilloscope


On retire l’ampèremètre du circuit et on associe en série entre A et B un conducteur ohmique de résistance
R = 1000 Ω, un conducteur de capacité C = 2 𝜇𝐹 et une bobine d’inductance L = 0,5 H et de résistance
négligeable.
A l’aide d’un oscilloscope bicourbe, on désire visualiser l’allure des variations de la tension 𝑢𝑅 (𝑡) aux bornes
du conducteur ohmique de résistance R sur la voie 𝑌1 et les variations de la tension instantanée u(t) aux bornes
du générateur sur la voie 𝑌2 .
1. Faire le schéma du montage.
2.
2.1. Donner l’expression de l’impédance Z du circuit en fonction de R, C, L et 𝜔.
2.2. Calculer la valeur de Z.
3. Calculer l’intensité I du courant dans le circuit.
4.
4.1. Déterminer la phase 𝜑𝑢/𝑖 de la tension u(t) par rapport à l’intensité i(t).

4.2. En déduire la nature du circuit.


5. Donner l’expression de l’intensité i(t).

EXERCICE 3 (05 points)

L’un des constituants du lait peut se transformer en acide sous l’effet de facteurs naturels. Lorsque la
concentration massique d’acide devient supérieure à 5 g.𝐿−1 , on dit que le lait est caillé. Il se divise alors en
fraction solide (la caséine) et en fraction liquide (le sérum) dans laquelle se concentre l’acide.
Le dosage de cet acide permet de contrôler la qualité (caillé ou non) du lait.
Afin de vérifier la qualité d’un lait, on prélève 40 mL de ce lait que l’on dose par une solution d’hydroxyde de
potassium de concentration molaire volumique 𝐶𝑏 = 5. 10−2 mol.𝐿−1. Les variations du pH en fonction du
volume de base versé sont consignées dans le tableau ci-dessous. On notera AH l’acide dosé.

𝑽𝒃 (mL) 0 2 4 6 8 10 11 11,5 12 12,5 13 14 16


pH 2,6 3,2 3,6 3,9 4,2 4,6 4,9 5,9 8 10,7 11 11,3 11,5

1. Faire le schéma du dispositif de dosage.

2. Écrire l’équation-bilan de la réaction de dosage.

3. Courbe de dosage :
Page 3 sur 4
3.1. Tracer la courbe pH = f(𝑉𝑏 ). Échelle : 1 mL ↔ 1 cm ; 1 unité de pH ↔ 1 cm.
3.2. Justifier à partir de la courbe que l’acide AH est faible.
3.3. Déterminer graphiquement les coordonnées :
3.3.1. du point d’équivalence E ;
3.3.2. du point de demi-équivalence E’.
3.4. Identifier la formule semi-développée de l’acide AH.
3.5. Déterminer la concentration molaire massique 𝐶𝑚 de AH.

4. On se propose de vérifier la qualité du lait.


4.1. Calculer la concentration massique 𝐶𝑚 de AH.
4.2. En déduire la qualité du lait.

Données :
𝑝𝐾𝑎 (C𝐻3 COOH/C𝐻3 CO𝑂− ) = 4,7 ;
𝑝𝐾𝑎 (C𝐻3 CHOHCOOH/C𝐻3 𝐶𝐻𝑂𝐻CO𝑂− ) = 3,9 ;
𝑝𝐾𝑎 (𝐶6 𝐻5 COOH/𝐶6 𝐻5 CO𝑂− ) = 4,2 ;
Masses molaires atomiques en g.mol-1 : C : 12 ; O : 16 ; H : 1.

EXERCICE 4 (05 points)

1. Un composé organique (A) de formule générale 𝐶𝑥 𝐻𝑦 𝑂𝑧 de masse molaire moléculaire M = 88 g/mol, a pour
composition centésimale massique : %C = 54,54 ; %H = 9,09.
1.1. Montrer que la formule brute du composé (A) est : 𝐶4 𝐻8 𝑂2 .
1.2. Donner les formules semi-développées possibles de (A).

2. Afin d’identifier le composé (A), on réalise les expériences suivantes.

Expérience 1 :
L’action prolongée à chaud d’un excès d’eau sur le composé (A) conduit à la formation de deux composés
organiques (B) et (C).

Expérience 2 :
Une solution aqueuse de (B) fait virer le bleu de bromothymol (BBT) au jaune.

Expérience 3 :
Le composé (C) réagit avec les ions permanganates (𝑀𝑛 𝑂4− ) en milieu acide pour donner un composé (D).
(D) donne un précipité jaune orangé en présence de 2,4-dinitrophénylhydrazine (DNPH) mais est sans action
sur le réactif de Tollens.

2.1. Déduire de ce qui précède la nature des composés (B), (D), (C) et (A).
2.2. Donner les formules semi-développées et les noms des composés (A), (B), (C) et (D).

3. Écrire les demi-équations d’oxydoréduction et l’équation-bilan de la réaction entre le composé (C) et les ions
permanganates (𝑀𝑛 𝑂4− ) en milieu acide.

4. On fait réagir le composé (A) sur une solution d’hydroxyde de sodium.


4.1. Écrire l’équation-bilan de cette réaction.
4.2. Donner le nom de cette réaction.

Page 4 sur 4

Vous aimerez peut-être aussi