001-208 Processus1
001-208 Processus1
001-208 Processus1
Édition 2023-2024
PROCESSUS 1
Contrôle et traitement
comptable des opérations
commerciales
Sous la direction de
Christine Darlay
Sandrine Canler
Francine Cayot
Marie-Agnès Choukroun
Éric Favro
Jean-Philippe Gonzalez
Dominique Legros
Gilles Meyer
Régis Tombarel
Édition : Samuel Briand-Favard
Relecture : Catherine Lainé
Fabrication : Emmanuelle Perrier
Code éditeur : 261873
ACTIVITÉ 1.3. – Enregistrement et suivi des opérations comptables relatives aux clients
Chapitre 6
L’enregistrement des opérations relatives aux clients ............................................................ 83
Chapitre 7
Le suivi des créances et des effets de commerce ................................................................. 103
Situations de travail 1.1.1. Identification des caractéristiques du SIC dans l’entreprise et ses
acteurs
Du Processus 1 au Processus 7
Activité/Situation Résultats attendus Correspondance avec le Processus 7
2. Observez le schéma du système d’information proposé par Mme Lam. Quels éléments
faudrait-il ajouter pour le compléter ?
Ce schéma matérialise une partie des flux d’information circulant entre les différents services
de Modélisme Provence et certains partenaires. Un système d’information comporte des
aspects humains (éventuellement regroupés dans des services), des moyens technologiques et
des règles et aspects organisationnels. Ce schéma est donc trop partiel pour être qualifié de
schéma du système d’information, puisque les aspects technologiques et organisationnels
n’apparaissent pas.
La question de l’expert
Identifiez les modules du PGI nécessaires pour les différentes étapes des commandes
clients.
Le principal module utilisé sera le module commercial (ou de gestion commerciale). Il va
permettre de créer l’éventuel nouveau client, de gérer les commandes (et par la suite la
facturation). Le module comptable pourra aussi être utilisé si des précisions sur l’état des
créances et leur règlement est souhaité.
Un corrigé sous forme de vidéo est mis à disposition des apprenants : liennathan.fr/3ql79o
6 • Processus 1 © Nathan
Discutons-en !
Quel est l’impact de la transition numérique dans l’entreprise ?
La transition numérique peut être envisagée sous de multiples aspects, par exemple :
– la saisie d’opportunités et le développement de l’entreprise : une meilleure connaissance des
clients est possible en exploitant les données issues des interactions avec l’entreprise via les
réseaux sociaux, ce qui permet d’adapter les produits/services proposés, de développer une
communauté d’utilisateurs des produits qui échangent entre eux (attentes par rapports aux
nouveaux produits, discussions sur les produits existants et comparaison avec les produits
concurrents, entraide…), ce qui est susceptible de renforcer l’adhésion à la marque, etc. On
peut également citer l’exemple de la crise sanitaire qui a incité plusieurs entreprises à
proposer un service de click&collect/
– la prise en compte d’évolutions réglementaires : par exemple, l’obligation d’accepter, puis à
terme d’émettre des factures électroniques pour l’ensemble des entreprises, l’émission de
bulletins de paie dématérialisés à destination des salariés et le stockage de ces bulletins dans
des coffres-forts numériques ;
– la modification des relations entre entreprises : le développement de places de marché
(comme les marketplaces Amazon, Darty, Décathlon, etc.) où des entreprises potentiellement
concurrentes deviennent partenaires et mutualisent les coûts, renforcent leur présence et
exploitent de nouveaux débouchés sur les activités en ligne.
9. Grâce au bilan, identifiez les sources de financement à long terme et vérifiez que ces
ressources couvrent bien la valeur des immobilisations.
Les sources de financement à long terme correspondent ici à l’ensemble des capitaux propres
ainsi qu’aux emprunts bancaires. Cela correspond donc à une valeur globale de
678 245 +199 500 = 877 745 €.
Les immobilisations sont regroupées dans l’actif immobilisé, qui s’élève à 684 490 €. Le
montant des ressources de financement à long terme est donc supérieur à la valeur de l’actif
immobilisé, donc ces ressources couvrent bien la valeur des immobilisations.
Dans l’actif, l’actif immobilisé correspond aux biens détenus durablement par l’entreprise
(pendant plusieurs années). Certaines de ces immobilisations peuvent être immatérielles
(immobilisations incorporelles), avoir une existence physique (immobilisation corporelles) ou
correspondre à des actifs financiers (immobilisations financières).
8 • Processus 1 © Nathan
L’actif circulant correspond aux éléments détenus à court terme, principalement du fait
d’une rotation au cours du temps.
11. Repérez, parmi les opérations réalisées pendant l’année, les charges et les produits,
puis calculez le résultat réalisé. S’agit-il d’un bénéfice ou d’une perte ? Comparez
avec le résultat mentionné dans le bilan. Que constatez-vous ?
Produits : éléments qui enrichissent l’entreprise
– Ventes de marchandises : 181 645,80
– Ventes de produits finis : 1 933 354,20
– Intérêts perçus : 595
Total des produits : 2 115 595 €
Résultat = Total des produits – Total des charges = 2 115 595 – 1 989 950 = 125 645 €.
Le résultat est positif, il y a plus de produits que de charges : c’est donc un bénéfice.
On constate qu’il est identique avec le résultat mentionné dans le bilan, ce qui est normal et
doit toujours être le cas.
Total des charges 1 989 950,00 Total des produits 2 115 595,00
Bénéfice 125 645,00 Perte -
Total général 2 115 595,00 Total général 2 115 595,00
10 • Processus 1 © Nathan
L’essentiel en une question
Corrigé des fiches ressources (p. 17-24)
12 • Processus 1 © Nathan
Exo 5 – Optimisation d’un processus
Quel(s) problème(s) pose l’organisation actuelle et comment y remédier ?
L’organisation actuelle implique la réalisation de plusieurs tâches afin de pouvoir disposer
d’une comptabilité à jour pour les locations réalisées :
– le chargé de clientèle saisit les locations réalisées dans son logiciel ;
– il doit générer les factures correspondantes au format PDF ;
– il doit ensuite envoyer ces factures au comptable (par courrier électronique par exemple) ;
– le comptable doit traiter chaque facture dans la comptabilité de l’entreprise ; il doit alors
ressaisir les informations ;
– le comptable doit aussi contrôler qu’il ne manque pas de factures (une numérotation
continue permet de mettre en évidence ces manques), et être très vigilant à ne pas
comptabiliser deux fois la même facture si le chargé de location en renvoie une par erreur.
On constate donc qu’il y a des ressaisies et des risques d’erreurs importants. L’utilisation d’un
PGI peut permettre d’y remédier. Ainsi, grâce à la base de données unique et la
communication entre les modules, les factures générées par le chargé de location pourront être
automatiquement transmises et enregistrées en comptabilité. Il y aura un gain de temps, moins
d’opérations répétitives et fastidieuses à réaliser, et une diminution du risque d’erreur.
4 Bon de commande
8 Facture
Client 5 Bon de commande signé Assistante Fournisseur
9 Bon de livraison
6 BDC 11 État de fin
transmis de chantier
10 Facture
9 Livraison 7 Commande
Emmanuel LISOY
Technicien ébéniste
10 État de fin de chantier 8 Livraison
3. Un PGI devrait alléger la tâche de Mme Roussin et réduire les risques d’erreur.
Pourquoi ?
Sur le PGI, Mme Roussin pourrait créer les devis et/ou les bons de commande. Ceux-ci seront
ensuite directement générés en facture sans effectuer de ressaisie. Le risque d’erreur est ainsi
réduit et le temps de saisie disparaît, allégeant de ce fait la tâche de Mme Roussin.
14 • Processus 1 © Nathan
3. L’information comptable est à la fois un outil de communication, de preuve,
d’analyse et d’aide à la décision. Au regard de ces différentes fonctions, justifiez les
différents moyens de contrôle mis en place dans l’entreprise Xadorec.
Fonction de l’information
Justification des moyens de contrôle
comptable
Outil de communication
Réception de la facture
interne et externe
– Paiement de la facture en cas de litige avec le fournisseur
Moyens de preuve – Comptabilisation de la facture en cas de contrôle par les services
fiscaux
Visualisation des achats effectués auprès du fournisseur et des tarifs
Instrument d’analyse
appliqués d’une année sur l’autre
Instrument d’aide Collecte et analyse de toutes les factures payées à ce fournisseur afin de
à la prise de décision décider si l’entreprise peut continuer son partenariat avec lui
Script audio
Une entreprise doit faire face à de nombreuses obligations. La tenue d’une comptabilité est
l’une d’entre elles. Il faut toutefois différencier la comptabilité dite « générale », et la
comptabilité dite « de gestion ».
La comptabilité générale est obligatoire. Elle correspond à l’enregistrement et l’analyse et la
mémorisation des échanges réalisés par l’entreprise avec ses partenaires, c’est-à-dire les
« échanges externes » qu’elle a avec, par exemple ses clients, ou ses fournisseurs. Les
informations qui en découlent seront nécessaires pour l’entreprise elle-même, mais aussi pour
des tiers, par exemple une banque pour connaître sa situation avant d’accorder un prêt, ou
l’État pour déterminer le montant des impôts et taxes dus…
La comptabilité de gestion a un rôle différent : elle analyse les échanges internes et plus
globalement ce qui se passe à l’intérieur de l’entreprise. Cette comptabilité est
complémentaire à la comptabilité générale, et son utilité se limite à l’entreprise elle-même.
Bien qu’importante pour une bonne gestion de celle-ci, elle reste facultative.
Dans les deux cas, la tenue de la comptabilité repose sur le système d’information de
l’entreprise, souvent abrégé en « S.I. ». Le S.I. se caractérise par trois composantes :
- tout d’abord la composante humaine, qui correspond aux membres de l’entreprise,
essentiellement les salariés qui échangent des informations ;
- ensuite la composante technique, qui recouvre les outils utilisés, principalement
informatiques, tels que les réseaux, matériels et logiciels mis en œuvre ;
- enfin, la composante organisationnelle, qui correspond aux règles et procédures qui
structurent les activités de l’entreprise.
Le S.I.C, pour « Système d’Information Comptable » désigne le sous-ensemble du S.I. relatif
à la réalisation des travaux comptables. Il s’appuie souvent sur un PGI, Progiciel de Gestion
Intégré, qui est un type de logiciel prenant en charge la plupart des besoins de gestion d’une
organisation. Différents modules couvrent chaque besoin de gestion. Le PGI utilise une base
de données unique pour l’ensemble des modules, ce qui apporte plusieurs avantages,
notamment une automatisation facilitée, et une meilleure cohérence des données.
La gestion de l’entreprise, afin de réaliser un profit et atteindre les objectifs fixés, s’organise
autour de quatre activités principales :
- l’approvisionnement, pour disposer des biens et services nécessaires à la production ;
- la production, pour transformer les ressources en biens ou services répondant aux besoins
des clients ;
- l’activité commerciale ; afin de permettre la mise à disposition des biens et services
proposés par l’entreprise ;
- et enfin l’activité administrative, qui assure la coordination et l’organisation globale de
l’entreprise.
Au sein de ces quatre activités principales, des processus sont mis en œuvre afin d’atteindre
les différentes finalités souhaitées. Dans une entreprise, il existe donc de nombreux processus,
comme le processus de réception des commandes clients, ou encore le processus de règlement
des factures fournisseurs.
16 • Processus 1 © Nathan
Afin d’assurer une gestion efficace des différentes activités, il faut contrôler l’exécution des
processus : c’est le rôle du contrôle interne.
La comptabilité traite toute ces informations générées par l’entreprise, et la met à disposition
des différents utilisateurs. La comptabilité générale permet d’obtenir, au minimum une fois
par an deux documents importants dont la production est obligatoire : le bilan et le compte de
résultat, tandis que la comptabilité de gestion à une utilité interne, en permettant par exemple
de calculer et connaître les coûts des biens et services produits par l’entreprise.
Le compte de résultat présente l’activité de l’entreprise pour l’année écoulée. Il récapitule les
produits, qui enrichissent l’entreprise, et les charges, qui l’appauvrissent. Il permet ensuite de
mettre en évidence le résultat réalisé, qui peut être un bénéfice ou une perte.
Le bilan comptable, quant à lui, présente le patrimoine de l’entreprise à la date à laquelle il est
réalisé. Il permet de connaître ce que possède l’entreprise (appelés emplois et présent à l’actif
du bilan) et comment cela a été financé grâce aux ressources mentionnées au passif.
20 • Processus 1 © Nathan
Aller plus loin
De nombreuses entreprises réalisent des situations semestrielles. Les grandes entreprises
produisent souvent des situations chaque mois.
3. Quels sont les point d’entrée et point final des travaux comptables ? Selon vous, quels
partenaires de l’entreprise sont concernés dans chacun des cas ?
Le point d’entrée des travaux comptables est la saisie des pièces justificatives dans le journal
(point 1 dans le schéma de la fiche ressource 1). Les partenaires concernés sont essentiellement
les clients (factures de vente), les fournisseurs (factures d’achat), les salariés (bulletins de
salaire) et les établissements bancaires (saisie des règlements).
Le point final des travaux comptables est l’élaboration des documents de synthèse, comme le
bilan et le compte de résultat (point 4 dans le schéma). Les partenaires concernés sont,
notamment, l’expert-comptable qui valide les comptes, les administrations qui vont recevoir les
déclarations fiscales qui en découlent, les associés qui les approuveront en AGO (assemblée
générale ordinaire), les représentants du personnel qui ont un droit de regard, les dirigeants qui
s’en servent de tableau de bord et les établissements financiers qui les étudient avant d’accorder
ou non un emprunt, par exemple.
Une fiche téléchargeable « Besoin d’aide » est mis à disposition des apprenants : liennathan.fr/rwz461
Discutons-en !
Quelle différence y a-t-il entre un devis et un bon de commande ?
Un devis est émis par le vendeur. Dans ce document, il récapitule son offre.
Un bon de commande pourrait être émis par l’acheteur (même si souvent, en pratique, le
vendeur l’émet à sa place, le client se contentant de signer). Dans ce document, le client
manifeste sa volonté d’acheter.
On utilise plus souvent un devis lors d’une vente de prestation de service et un bon de
commande lors d’une vente de marchandise.
4. Présentez le rôle de chaque document établi pour le client Aéro Club 13. Pourquoi, tant
que la facture n’a pas été faite, il n’y a pas d’enregistrement au journal ?
Ces deux documents ont été édités pour le client Aéro Club 13.
Le bon de commande est un document commercial qui précise le souhait du client. En pratique,
le client peut généralement changer d’avis après un bon de commande, le détail de la commande
peut finalement être ajusté…
La facture de « doit » est en pratique une demande de paiement. Elle ne peut être faite qu’après
la livraison au client. Ainsi, la facture atteste que Modélisme Provence a réalisé sa part au
contrat (les marchandises ont été livrées) et qu’elle est en droit de réclamer le paiement à
Aéro Club 13.
Pour les travaux comptables, la facture est considérée comme une pièce justificative, ou pièce
comptable, car elle prouve que l’événement a eu lieu. L’événement traduit dans cette facture
doit être enregistré dans la comptabilité de l’entreprise.
La question de l’expert
Pourquoi Jérémy Di Luca a-t-il dû isoler la TVA dans un compte de dettes ?
Modélisme Provence demande 936,40 € à son client. Pourtant, elle lui a vendu des biens pour
780,33 €. La différence correspond à un impôt, la TVA, que le client doit payer. Par simplicité,
il est collecté par Modélisme Provence qui le rendra à l’État à la fin du mois.
Ainsi, on peut dire que l’entreprise a vendu 780,33 € de marchandises HT. Cette vente est
enregistrée dans un compte de ventes.
On peut aussi dire qu’elle doit 156,07 € à l’État puisque cette partie du montant total qu’a dû
payer le client ne lui revient pas. Cette taxe ne doit pas être enregistrée comme une vente de
produit ! Elle est enregistrée dans un compte distinct, un compte de dettes vis-à-vis de l’État,
jusqu’à ce que Modélisme Provence la rende à l’État, à la fin du mois.
Un corrigé sous forme de vidéo est mis à disposition des apprenants : liennathan.fr/w6dwae
22 • Processus 1 © Nathan
Mission 3 – Observer le transfert des informations,
du journal aux documents de synthèse
7. Surlignez, dans les comptes concernés, les informations en provenance de l’écriture
saisie au journal le 14/04/N (annexe 3). Quel élément dans le journal informe que
certaines valeurs devaient être enregistrées dans les comptes en colonne de gauche,
d’autres en colonne de droite ?
411999 Clients divers
DÉBIT CRÉDIT
Dates Libellés Montants Dates Libellés Montants
21/01/N Facture 01418 546,00 28/02/N Chq 457825 546,00
03/02/N Facture 02056 612,00
17/03/N Facture 03258 5 820,00
05/04/N Facture 04098 4 800,00
14/04/N Facture 04320 936,40
Total débit 12 714,40 Total crédit 546,00
Solde créditeur 0,00 Solde débiteur 12 168,40
Total 12 714,40 Total 12 714,40
Nous pouvons observer que, dans le journal, une ligne correspond à un compte.
Pour chaque ligne du journal, les valeurs sont inscrites soit dans une colonne de gauche (par
exemple, pour 936,40), soit dans une colonne droite (c’est le cas pour 780,33 et pour 156,07).
Cette inscription n’est pas faite au hasard, elle donne le « sens » du mouvement.
Ce sens est automatiquement reproduit dans le compte.
9. Surlignez, dans les comptes concernés (annexe 4), les informations reportées dans la
balance. Pouvez-vous répondre à la question 8 en lisant la balance ? Concluez sur les
rôles respectifs des comptes et de la balance.
411999 Clients divers
DÉBIT CRÉDIT
Dates Libellés Montants Dates Libellés Montants
21/01/N Facture 01418 546,00 28/02/N Chq 457825 546,00
03/02/N Facture 02056 612,00
17/03/N Facture 03258 5 820,00
05/04/N Facture 04098 4 800,00
14/04/N Facture 04320 936,40
Total débit 12 714,40 Total crédit 546,00
Solde créditeur 0,00 Solde débiteur 12 168,40
Total 12 714,40 Total 12 714,40
24 • Processus 1 © Nathan
707003 Ventes d’accessoires
DÉBIT CRÉDIT
Dates Libellés Montants Dates Libellés Montants
21/01/N Facture 01418 455,00
03/02/N Facture 02056 510,00
17/03/N Facture 03258 4 850,00
05/04/N Facture 04098 4 000,00
14/04/N Facture 04320 780,33
Total débit 0,00 Total crédit 10 595,33
Solde créditeur 10 595,33 Solde débiteur 0,00
Total 10 595,33 Total 10 595,33
La balance reprend donc les totaux et les soldes de chaque compte. Elle permet de voir leur
situation d’un seul coup d’œil.
En revanche, si on peut dire, en lisant la balance, que certaines factures ont été réglées (il y a
un total crédit dans le compte 411999 de 546 €), on ne sait pas quelles sont les factures
concernées, à quelle date elles ont été réglées…
Ainsi, la balance présente une situation au global de l’entreprise à un instant t ; les comptes
apportent plus de détails et permettent de répondre à des questions très précises.
10. Quels sont les comptes dont les soldes affecteront le bilan ? le compte de résultat ?
Justifiez.
Les comptes de créances 411999 et de dettes de TVA 445712 vont affecter le bilan.
Le compte 707003 « Ventes d’accessoires » affectera le compte de résultat.
En effet, l’ensemble des comptes des classes 1 à 5 sont des comptes de bilan.
Les comptes des classes 6 et 7 sont des comptes dits « de gestion » qui affectent le compte de
résultat.
11. Pourquoi ne retrouve-t-on pas, dans les documents de synthèse, les soldes des trois
comptes concernés par l’écriture au journal de Jérémy Di Lucca ?
Les documents de synthèse ne détaillent pas tous les comptes de la balance. Les comptes sont
regroupés en « rubriques ».
Ainsi, les ventes d’accessoires sont regroupées dans la rubrique « Ventes de marchandises »
dans les produits du compte de résultat, les créances des clients « divers » sont regroupées dans
une rubrique « Créances clients » à l’actif du bilan et les dettes de TVA sont regroupées dans
une rubrique « Dettes fiscales et sociales » au passif du bilan.
12. Lors de sa prise de fonction, Mme Lam a étudié ces documents de synthèse au 30/04/N.
Pourquoi a-t-elle confiance dans les documents qui lui sont présentés ?
Ces documents ont dû être établis par la précédente équipe comptable de Modélisme Provence,
dans le respect des normes et de la déontologie du métier.
Grâce au respect de l’ensemble des normes, établies par l’ANC et présentées dans le PCG, les
comptes sont réguliers, sincères et donnent une image fidèle de la situation financière de
l’entreprise.
26 • Processus 1 © Nathan
Par exemple, un compte de créances clients commence obligatoirement par le numéro 4, qui
correspond à la classe 4, classe qui regroupe tous les comptes de tiers. Mais selon que l’on
affecte un numéro commençant par 40, 41 ou 42, par exemple, on crée un compte fournisseur,
client ou du personnel.
C’est donc bien le numéro de compte qui renseigne sur la nature du compte et sert de point de
repère. Le libellé peut être personnalisé sans que cela ait une conséquence sur le report des
données du journal aux comptes, puis sur la balance et les documents de synthèse.
28 • Processus 1 © Nathan
Exo 4 – Comprendre l’origine des informations dans un compte (p. 50)
• Observez les trois comptes (annexe). Quelles informations proviennent d’une écriture
comptable commune ? Surlignez-les, puis reconstituez cette écriture.
Les informations communes sont l’achat de tissu au mètre le 12/02 auprès du fournisseur Soho
(facture n° 15).
La vente HT est de 2 120 €.
La TVA déductible sur cette vente est de 424 €.
La dette TTC due au fournisseur Soho est de 2 544 €.
Pour que ces informations apparaissent ainsi dans ces trois comptes, l’écriture au journal a dû
être la suivante :
12/02/N
601100 Achats de tissu au mètre 2 120,00
445660 TVA déductible sur autres biens et services 424,00
401100 Fournisseur Soho 2 544,00
Facture n° 15 – Soho
30 • Processus 1 © Nathan
BILAN
ACTIF PASSIF
Brut Amort. Net
Actif immobilisé Capitaux propres
Immobilisations incorporelles Capital
Immobilisations corporelles 10 000,00 10 000,00 Résultat de l'exercice − 800,00
Immobilisations financières Total capitaux propres − 800,00
Total Actif immobilisé 10 000,00 10 000,00
Script audio
Nous voyons en partie 1 la façon dont les travaux comptables sont organisés.
La fréquence des travaux comptables est imposée par la loi : l’entreprise doit clôturer et publier
ses comptes tous les 12 mois au minimum. Cette durée s’appelle l’exercice comptable.
Cependant, les comptables n’attendent pas la fin de l’année pour enregistrer des événements en
comptabilité. Les travaux comptables se déroulent en effet tout au long de l’année, donc tout
au long de l’exercice comptable :
- certaines tâches sont quotidiennes, par exemple l’enregistrement des factures d’achat ou de
vente ;
- d’autres tâches sont mensuelles, comme l’enregistrement des salaires ou la déclaration de
TVA ;
- enfin d’autres tâches encore sont annuelles, par exemple l’enregistrement des dépréciations
des immobilisations.
Enfin en partie 3 nous revenons sur le cheminement des données jusqu’aux documents de
synthèse.
Alors que les données sont saisies dans le journal, soit manuellement, soit automatiquement à
partir d’une pièce comptable grâce au PGI, la suite des travaux comptables est automatisée par
des reports successifs d’un document à l’autre :
32 • Processus 1 © Nathan
- du journal vers les comptes,
- des comptes vers la balance,
- de la balance vers les documents de synthèse.
Ce cheminement se fait dans le respect des normes qui sont définies par l’ANC (l’autorité des
normes comptables) et dans le respect des principes comptables qui complètent ces normes, à
savoir les principes :
- de prudence,
-de continuité des exercices,
- de permanence des méthodes.
Les normes et principes ont pour objectif la publication de comptes réguliers et sincères qui
représentent fidèlement la situation de l’entreprise.
Du Processus 1 au Processus 7
Activité/Situation Résultats attendus Correspondance avec le Processus 7
1.1.4 Analyse et description Utilisation du PGI pour 7.3.2 Participation à l’évolution
des mécanismes effectuer les du système d’information
comptables : les modèles enregistrements et mettre
comptables, les principes à jour les données
d’enregistrement
36 • Processus 1 © Nathan
3. Passez au journal les écritures des événements de mars, dans l’ordre chronologique.
01/03/N
218200 Matériel de transport 19 851,60
404000 Fournisseurs d’immobilisations 19 851,60
Facture Citroën C5 n° 123
29/03/N
512100 Banque 20 000,00
164100 Emprunt 20 000,00
Réception emprunt Banque du Sud
30/03/N
404000 Fournisseurs d’immobilisations 19 851,60
512100 Banque 19 851,60
Règlement fact. 123 – Chèque n° 6547
La question de l’expert
Analysez la facture de vente du 12 avril et la facture d’achat du 13 avril : la TVA
collectée sur ventes ou déductible sur achats représente un flux qu’il faudra enregistrer
distinctement. Pourquoi ? Présentez les deux écritures du journal.
La TVA est un impôt payé par le consommateur final lorsqu’il achète des biens ou des services
et qui revient à l’État. Les entreprises servent d’intermédiaires : elles collectent cet impôt lors
des ventes puis le transfèrent à l’État.
Lors de la vente au client Les Fous du modélisme, seul le prix de vente hors taxes revient donc
à l’entreprise Modélisme Provence. La TVA collectée (compte 445712) auprès de ce client
n’est pas pour l’entreprise mais pour l’État. Elle doit être enregistrée non pas comme une vente
(car ce n’en est pas une), mais dans un compte de dette vis-à-vis de l’État.
Lors de l’achat au fournisseur Futaba, le vendeur a prévu une TVA que Modélisme Provence
devra payer. Mais comme l’entreprise n’est pas le consommateur final, elle pourra se faire
rembourser par l’État. Cette TVA doit être enregistrée non pas comme un achat (car ce n’en est
pas un), mais dans un compte de créance vis-à-vis de l’État (compte 445662 ou 445620, selon
le cas).
Écriture de vente :
12/04/N
411200 Client Les Fous du modélisme 2 856,00
701110 Ventes de produits finis 2 380,00
445712 TVA collectée 476,00
Facture n° 567
Commentaire :
Modélisme Provence doit régler cette facture TTC. La dette (401100) est toujours TTC.
Le coût réel de l’achat fait par Modélisme Provence ne correspond qu’au HT (601100 toujours
HT).
La TVA payée par Modélisme Provence pourra être récupérée. En attendant, on l’inscrit dans
un compte de créance vis-à-vis de l’État (445662).
Un corrigé sous forme de vidéo est mis à disposition des apprenants : liennathan.fr/2i4rm1
Discutons-en !
Comment lire un relevé bancaire ?
Du point de vue de l’entreprise, l’argent en banque correspond à des disponibilités qui lui
appartiennent et qui font donc partie de son patrimoine.
Les valeurs en banque correspondent donc à un actif (placé à gauche dans le bilan).
Ainsi, le compte 512 est un compte d’actif. Les entrées d’argent sont inscrites au débit (à
gauche, emploi), les sorties au crédit (à droite, ressource).
Le solde correspond aux sommes détenues à un instant t.
S’il est débiteur (débit > crédit), c’est qu’il est positif, et inversement s’il est créditeur.
En revanche, le relevé bancaire que l’entreprise reçoit est établi par son banquier. Il correspond
à ce que ce dernier doit à l’entreprise. En effet, les montants sur le compte ne lui appartiennent
pas. Ils sont donc inscrits, dans la comptabilité du banquier, dans une sorte de compte de dettes,
donc de passif pour lui.
C’est pourquoi, dans le relevé bancaire, tout est inversé : ce qui correspond à des rentrées d’argent
pour l’entreprise est inscrit au crédit, et ce qui correspond aux sorties d’argent est inscrit au débit.
38 • Processus 1 © Nathan
Pour le banquier, dans le relevé bancaire, un solde créditeur correspond donc à un montant
positif en la faveur de l’entreprise.
Tout est question de perspective !
4. Transférez les trois écritures du mois de mars dans les comptes concernés : 218200,
512100, 164100, 404000. Puis calculez leur solde de chacun des trois comptes.
218200 Matériel de transport 164100 Emprunt
DÉBIT CRÉDIT DÉBIT CRÉDIT
Date Libellé Montant Date Libellé Montant Date Libellé Montant Date Libellé Montant
01/03/N Facture Citroën C5 29/03/N Réception emprunt
n° 123 19 851,60 Banque du Sud 20 000,00
Total débit 19 851,60 Total crédit 0,00 Total débit 0,00 Total crédit 20 000,00
Solde créditeur 0,00 Solde débiteur 19 851,60 Solde créditeur 20 000,00 Solde débiteur 0,00
Total 19 851,60 Total 19 851,60 Total 20 000,00 Total 20 000,00
445662 TVA déductible sur autres biens et services 404000 Fournisseurs d’immobilisations
DÉBIT CRÉDIT DÉBIT CRÉDIT
Date Libellé Montant Date Libellé Montant Date Libellé Montant Date Libellé Montant
13/04/N Facture n° 453 36,60 30/03/N Rgt fact. n° 123 01/03/N Facture Citroën
Chèque n° 6547 19 851,60 C5 n° 123 19 851,60
Total débit 36,60 Total crédit 0,00 Total débit 19 851,60 Total crédit 19 851,60
Solde créditeur 0,00 Solde débiteur 36,60 Solde créditeur 0,00 Solde débiteur 0,00
Total 36,60 Total 36,60 Total 19 851,60 Total 19 851,60
Un corrigé sous forme de vidéo est mis à disposition des apprenants : liennathan.fr/yq55sn
40 • Processus 1 © Nathan
La question de l’expert
Observez la position des comptes dans les documents de synthèse. Faites un lien avec les
notions d’emploi et de ressource, de débit et de crédit. Commentez.
Compte de résultat :
Les soldes des comptes de charges sont débiteurs et sont placés à gauche dans le compte de
résultat. Dans les schémas, la gauche correspond aux emplois. Les charges (exemple : achat de
matières premières) sont donc bien des emplois.
Inversement, les soldes des comptes de produits sont créditeurs et sont placés à droite dans le
compte de résultat. Or, dans les schémas, la droite correspond aux ressources. Les produits
(exemple : ventes) sont bien des ressources.
Bilan :
Les soldes des comptes d’actif sont débiteurs et sont placés à gauche dans le bilan. Dans les
schémas, la gauche correspond aux emplois. Les comptes d’actif (exemple : immobilisations
corporelles) sont donc bien des emplois.
Inversement, les soldes des comptes de passif sont créditeurs et sont placés à droite dans le
bilan. Or, dans les schémas, la droite correspond aux ressources. Les comptes de passif
(exemple : emprunt) sont bien des ressources.
42 • Processus 1 © Nathan
de regrouper les informations sur un sujet précis. Par exemple, le compte « Banque » (512)
présente les sommes d’argent encaissées et décaissées, depuis le début de l’exercice comptable,
et calcule un solde à un instant t, c’est-à-dire les sommes restant en compte à cet instant.
44 • Processus 1 © Nathan
2. Expliquez l’impact de cette écriture sur le solde des comptes concernés.
Compte 512 Compte 411
Le montant de 895 € est inscrit au débit du compte Le montant de 895 € est inscrit au crédit du compte
512 (à gauche), comme dans le journal. 411 (à droite), comme dans le journal.
Comme le compte 512 est un compte d’actif de bilan Comme le compte 411 est un compte d’actif de bilan
(placé à gauche dans le bilan), il augmente (placé à gauche dans le bilan), il augmente
normalement au débit (gauche) et se réduit normalement au débit (gauche) et se réduit
au crédit. au crédit.
Cette inscription de 895 € au débit du compte Cette inscription de 895 € au crédit du compte
traduit donc bien l’ajout d’une somme d’argent traduit donc bien la suppression d’une créance.
nouvelle. Le solde débiteur du compte 512 (débit Le solde débiteur du compte 411 (débit moins
moins crédit) va augmenter de 895 €. crédit) va se réduire de 895 €.
01/06
40 Fournisseur d’ordinateur 3 500
21 Ordinateur 3 500
01/06
40 Fournisseur d’ordinateur 3 500
51 Chèque n° xxx ordi 3 500
03/06
60 Achat de bourgogne 14 000
40 Dette fournisseur de bourgogne 14 000
03/06
40 Annulation dette fournisseur de bourgogne 14 000
51 Chèque n° xxx – Fourn. de bourgogne 14 000
05/06
70 Vente de bordeaux 28 750
41 Créance client Luc 28 750
06/06
60 Achat de muscat 8 600
40 Dette fournisseur Beligne 8 600
10/06
60 EDF 450
40 Dette fournisseur EDF 450
10/06
40 Annulation dette fournisseur EDF 450
51 Chèque fournisseur EDF 450
12/06
61 Charge locative 1 400
40 Dette fournisseur location 1 400
12/06
40 Annulation dette fournisseur location 1 400
51 Chèque loyer 1 400
15/06
51 Chèque n° xxx client Luc 20 000
41 Annulation créance client Luc 20 000
16/06
53 Caisse 250
51 Virement vers caisse 250
18/06
40 Annulation fournisseur Beligne 7 000
51 Chèque fournisseur Beligne 7 000
19/06
70 Vente de beaujolais 1 400
41 Créance client Plichat 1 400
46 • Processus 1 © Nathan
Emplois Ressources
19/06
51 Encaissement client Plichat 1 400
41 Créance client Plichat 1 400
20/06
62 Achat de timbres 120
53 Règlement des timbres 120
21/06
51 Chèque n° xxx client Luc 8 750
41 Solde créance client Luc 8 750
48 • Processus 1 © Nathan
2. Enregistrez les opérations au journal de l’entreprise (annexe 2).
01-janv.
411 Client 1 566,00
701 Vente de produits finis 1 305,00
4457 TVA collectée 261,00
Épi d’Or fact. n° 323
02-janv.
411 Client 614,40
701 Vente de produits finis 512,00
4457 TVA collectée 102,40
Motelus fact. n° 324
03-janv.
601 Achat de matières premières 654,00
44566 TVA déductible sur ABS 130,80
401 Dette fournisseur 784,80
TissTiss fact. n° 980
04-janv.
512 Banque 25 000,00
164 Emprunt bancaire 25 000,00
05-janv.
512 Banque 1 566,00
411 Créance client 1 566,00
Règlement L’Épi d’Or fact. n° 323
06-janv.
401 Dette fournisseur 392,40
512 Banque 392,40
Règlement 50 % TissTiss fact. n° 980
Totaux 29 923,60 29 923,60
3. Transférez les montants et références des pièces dans le grand-livre (annexe 4).
411 Créances clients 164 Emprunt
DÉBIT CRÉDIT DÉBIT CRÉDIT
Date Libellé Montant Date Libellé Montant Date Libellé Montant Date Libellé Montant
01/01 Épi d’Or fact. 323 1 566,00 05/01 Rglt Épi d’Or fact. 323 1 566,00 An Emprunt bancaire 50 400,00
02/01 Motelus fact. 324 614,40 04/01 Emprunt bancaire 25 000,00
Total débit 2 180,40 Total crédit 1 566,00 Total débit 0,00 Total crédit 75 400,00
Solde créditeur 0,00 Solde débiteur 614,40 Solde créditeur 75 400,00 Solde débiteur 0,00
Total 2 180,40 Total 2 180,40 Total 75 400,00 Total 75 400,00
50 • Processus 1 © Nathan
BILAN provisoire au 06/01
ACTIF
PASSIF
Brut Amort. Net
Actif immobilisé Capitaux propres
Immobilisations incorporelles Capital 150 000,00
Immobilisations corporelles 206 000,00 5 600,00 200 400,00 Résultat de l’exercice 1 163,00
Immobilisations financières 0,00
Total actif immobilisé 206 000,00 5 600,00 200 400,00 Total capitaux propres 151 163,00
Actif circulant Dettes
Stocks Emprunts et dettes 75 400,00
Créances clients 614,40 614,40 Fournisseurs 392,40
Créances fiscales 130,80 130,80 Dettes fiscales et sociales 363,40
Banque 26 173,60 26 173,60 Total des dettes 76 155,80
Caisse 0,00
Total actif circulant 26 918,80 0,00 26 918,80
TOTAL GÉNÉRAL 232 918,80 5 600,00 227 318,80 TOTAL GÉNÉRAL 227 318,80
Script audio
Les mécanismes comptables reposent avant tout sur la manière d’enregistrer les événements
dans le journal de l’entreprise.
C’est ce que nous voyons en première partie de ce schéma.
Rappelons tout d’abord que les échanges entre l’entreprise et ses partenaires se traduisent par
des flux. Seuls les flux physiques, par exemple des marchandises, et les flux monétaires, par
exemple le paiement d’une facture, sont enregistrés en comptabilité.
Les flux à l’origine de l’événement sont des ressources, les autres sont des emplois. Attention,
il faut définir ces éléments de notre point de vue, du point de vue de l’entreprise pour laquelle
on réalise les travaux comptables.
Par exemple, lorsque nous réalisons une vente :
- la vente de marchandises est la ressource car pour nous, c’est le point de départ de l’opération ;
- et le paiement par le client est un emploi, car c’est la conséquence, pour nous, de cette
opération.
En revanche, lorsque nous réalisons un achat :
- de notre point de vue, c’est notre capacité à payer qui est à l’origine de l’opération et qui a
permis l’achat de marchandises ; notre paiement ou futur paiement est donc la ressource.
- inversement, l’achat de bien est, pour nous, la conséquence de l’opération, c’est donc un
emploi.
Pour chaque flux, il faut donc définir l’emploi et la ressource, il s’agit là d’un fondement des
mécanismes comptables. Une fois l’opération analysée, les flux repérés, les emplois et
ressources définis, l’enregistrement au journal devient simple : chaque flux correspond à une
ligne. Les flux de ressource sont enregistrés à droite au journal, les flux d’emploi à gauche.
Les montants de chaque colonne sont totalisés. La différence entre le total du débit et le total
du crédit s’appelle le solde du compte, c’est-à-dire ce qui reste en compte. Par exemple, le solde
du compte « Banque » représente les montants qu’il reste en banque à un instant T.
Ce sont les soldes des comptes qui sont transférés dans les documents de synthèse :
- le compte de résultat représente l’activité de l’entreprise, ce qu’elle a « fait » pendant
l’exercice ;
- le bilan représente le patrimoine de l’entreprise, ce qu’elle « possède » à la fin de l’exercice
comptable.
52 • Processus 1 © Nathan
Le compte de résultat présente les charges en colonne de gauche, c’est-à-dire ce qui a appauvri
l’entreprise, par exemple des achats. Les comptes de charges sont généralement débiteurs, c’est-
à-dire que les valeurs au débit (c’est-à-dire ce qui est enregistré à gauche dans les comptes de
charges) sont plus élevées que celles au crédit (à droite dans ces comptes).
Et le compte de résultat présente à droite ce qui a enrichi l’entreprise, par exemple des ventes.
Il regroupe des soldes de compte normalement créditeurs, c’est-à-dire dont les montants sont
plus élevés en colonne de droite dans ces comptes.
Le bilan présente l’actif en colonne de gauche, c’est-à-dire les biens possédés par l’entreprise,
par exemple des machines. Il présente des soldes de compte généralement débiteurs.
Il présente au passif les dettes et les capitaux de l’entreprise, par exemple les emprunts
bancaires. Il présente des soldes de comptes généralement créditeurs.
Enfin dernier point important dans ces mécanismes comptables : l’organisation des travaux
comptables.
Certaines organisations enregistrent les événements au journal lorsqu’ils ont été payés, c’est
une comptabilité d’encaissement.
D’autres enregistrent les opérations dès que les accords sont conclus, par exemple une vente
faite, même si elle n’a pas encore été payée. C’est une comptabilité d’engagement, qui présente
donc des comptes de dette et de créance.
Notons enfin que les PGI à disposition des entreprises sont paramétrés en fonction de ces
mécanismes comptables et proposent diverses aides à la saisie des événements comptables.
Du Processus 1 au Processus 7
Activité/Situation Résultats attendus Correspondance avec le Processus 7
1.2.1 Tenue et suivi des dossiers Des propositions 7.3.2 Participation à l’évolution
clients : du contrôle du devis de paramétrage du système d’information
au contrôle de l’encaissement (y compris taux
1.2.2 Tenue et suivi des dossiers de remise, délais
fournisseurs : du contrôle de paiement, mode
de la commande au contrôle de règlement)
du règlement
Discutons-en !
Quelle différence y a-t-il entre un contrat de vente et une facture ?
Un contrat de vente est un accord légal entre deux parties qui détermine les termes et
conditions de la vente d'un produit ou d'un service. Il est généralement établi avant ou au
moment de la vente et peut inclure des informations telles que le prix, les modalités de
paiement, les garanties et les clauses de livraison.
Une facture, quant à elle, est un document qui décrit les détails d'une transaction de vente,
généralement après que la vente ait été effectuée. La facture est émise par le vendeur et
envoyée à l'acheteur pour que ce dernier puisse effectuer le paiement. Elle doit contenir des
informations telles que la description des produits ou services vendus, la quantité, le prix
unitaire et le montant total.
En résumé, le contrat de vente établit les termes et conditions de la vente avant ou au moment
de la vente, tandis que la facture enregistre les détails de la transaction après la vente.
2. À quelle date le contrat de vente a-t-il été formé ? Quelles sont les obligations du
fournisseur Corvano envers Modélisme Provence à cette date ?
Le contrat de vente a été formé le 5 janvier N, lors de la passation de la commande au
fournisseur Corvano.
Les obligations du fournisseur sont les suivantes :
– délivrer les marchandises commandées ;
– garantir ces marchandises contre l’éviction, c’est-à-dire que Modélisme Provence est assurée
de devenir propriétaire de ces marchandises ;
– garantir ces marchandises contre les vices cachés et en garantir la conformité.
3. Vous examinez le message inscrit par le service Réception sur le bon de livraison. Qui
est responsable ? Que doit faire le fournisseur ?
La personne chargée de réceptionner le colis s’est aperçue de deux anomalies :
– le colis était abîmé et des pièces sont endommagées, donc inutilisables : c’est le transporteur
qui est responsable, le colis n’a pas été transporté dans de bonnes conditions ;
56 • Processus 1 © Nathan
– la référence des flans de carter ne correspond pas à la commande : c’est le fournisseur qui est
responsable, la commande a été mal préparée.
Le fournisseur doit reprendre les pièces endommagées et celles ne correspondant pas à la
commande puis effectuer une nouvelle livraison. Il doit également réaliser un avoir correspondant
à ces anomalies.
6. Relevez les éventuelles erreurs de fond et de forme sur la facture d’avoir du fournisseur
Corvano.
La facture d’avoir est soumise aux mêmes contraintes de formalisme que la facture de doit.
– Erreurs de forme : il manque la date de livraison, le code NAF et le numéro de TVA
intracommunautaire du fournisseur.
– Erreurs de fond : la remise accordée sur la facture de doit n’a pas été reprise et seuls les
2 supports moteur alu ont été mentionnés. Les 12 flans de carter ont été oubliés. De plus, les
prix unitaires sont différents de ceux qui apparaissent sur le bon de commande : les jeux de
roulement ont été facturés 52 € pièce au lieu de 58 €, les supports moteur 36 € au lieu de 42 €
et les flans de carter 29 € au lieu de 25 € ;
58 • Processus 1 © Nathan
d) Décompte dû par le client Les Amis du modèle réduit
Désignation Quantité Prix unitaire Remise Montant HT
Audi A4 2 149,40 298,80
Lancia Delta 4 127,80 511,20
Total brut HT 810,00
Frais de port 30,00
TVA 20 % 168,00
NET À PAYER TTC 1 008,00
Dans ce cas, il s’agit de frais de transport forfaitaire (30 €). L’entreprise qui fait appel à un
transporteur spécifique aurait pu demander un remboursement des frais à l’euro près. Mais ici,
elle choisit de facturer son client forfaitairement.
Une fiche téléchargeable « Besoin d’aide » est mis à disposition des apprenants :
liennathan.fr/qfdsn6
9. Calculez le montant des avoirs à établir pour trois clients : Select Concept, Les Ailes
volantes du 13 et Les Fous du modélisme. Détaillez vos calculs en expliquant la
particularité de chaque avoir.
a) Avoir commercial pour retour d’emballage consigné : Select Concept
Désignation Quantité Prix unitaire Remise Montant HT
Emballage consigné 2 25,00 50,00
NET À VOTRE CRÉDIT 50,00
Les emballages consignés ne sont pas soumis à TVA.
b) Avoir commercial pour erreur sur les quantités : Les Ailes volantes du 13
Désignation Quantité Prix unitaire Remise Montant HT
Disque compétition 10 38,15 381,50
Total brut HT 381,50
TVA 20 % 76,30
NET À VOTRE CRÉDIT 457,80
L’avoir est soumis à TVA.
c) Avoir financier pour ristourne a posteriori sur le CA trimestriel : Les Fous du
modélisme
Désignation Quantité Prix unitaire Remise Montant HT
Ristourne sur CA 1 45 000,00 3% 1 350,00
Total brut HT 1 350,00
TVA 20 % 270,00
TOTAL TTC 1 620,00
Cet avoir est également soumis à TVA.
Une fiche téléchargeable « Besoin d’aide » est mis à disposition des apprenants :
liennathan.fr/vmki37
La question de l’expert
Analysez la situation de Modélisme Provence en termes de TVA et justifiez son option
pour une TVA sur les débits.
Modélisme Provence est à la fois assujettie à la TVA collectée sur les débits car elle vend des
biens (pièces et modèles réduits) et à la TVA collectée sur les encaissements car elle vend
également des prestations de services (formation).
En optant pour les débits, l’entreprise simplifie les traitements comptables car l’ensemble des
activités est soumis au même régime. Dans ce cas, la TVA à reverser chaque mois à l’État est
calculée en fonction des factures et non des règlements.
En matière de trésorerie, le choix d’opter pour le paiement de la TVA sur les débits oblige
l’entreprise à faire l’avance de la TVA alors qu’elle n’a pas encore encaissé le montant de
la facture.
Un corrigé sous forme de vidéo est mis à disposition des apprenants : liennathan.fr/36148z
60 • Processus 1 © Nathan
L’essentiel en une question
62 • Processus 1 © Nathan
Exo 5 – Retrouver le montant brut HT d’une facture (p. 95)
• Retrouvez le montant et le pourcentage de remise sur la facture client en annexe.
Facture du client Ecocert n° 2 du 10/11/N
Référence Désignation Quantité Prix unitaire Remise Montant HT
VSPP5 Vidéoprojecteur S 3 895,75 2 687,25
LED3D TV Led 3D 4 1 298,24 5 192,96
Escompte % 0% HT 7 880,21 € TVA 20 % 1 369,64 €
Remise % 15 % Ports/frais 150,00 € TTC 8 217,82 €
Règlement LCR 30 jours fin de mois Escompte – € Acompte 500,00 €
Remise 1 182,03 € Net à payer TTC 7 717,82 €
3. Repérez les éléments à supprimer et ceux à insérer sur le modèle de facture de Coraline
Dalvi afin qu’il corresponde à son nouveau statut.
• Éléments à supprimer :
– la mention « Dispensé d’immatriculation au RCS et au répertoire des métiers » ;
– la mention « TVA non applicable, art. 293 B du CGI ».
• Éléments à insérer :
– son numéro SIREN : 732 829 320 ;
– son numéro SIRET : 732 829 320 000074 ;
– son code NAF : 4334Z ;
– les conditions d’escompte et de pénalités de retard ;
– la date de règlement ;
– le montant HT ;
– le montant de la TVA ;
– le montant TTC.
64 • Processus 1 © Nathan
La remise ne s’applique que sur les produits. La TVA ne s’applique que sur les produits et les
frais de port.
b) Montant de la facture Intermarché
Désignation Quantité Prix unitaire Remise Montant HT
Melons 80 1,50 120,00
Total brut HT 120,00
Remise 0,00
Net commercial HT 120,00
Frais de port 23,10
TVA 20 % 28,62
Emballages consignés 10 × 2 20,00
Net TTC 191,72
Acompte 20 % 38,34
NET À PAYER en € 153,38
L’acompte est toujours calculé sur le TTC.
2. Déterminez le montant de l’avoir du retour des caisses pour le client Les Marchés de
Florelle.
Désignation Quantité Prix unitaire Remise Montant HT
Caisses de melons 5 2,00 10,00
Caisses de salades 3 1,50 4,50
Total brut HT 14,50
Remise 0,00
Net commercial HT 14,50
TVA 0,00
NET À VOTRE CRÉDIT en € 14,50
Il n’y a pas de TVA sur les consignes, y compris sur la facture d’avoir.
Script audio
Le contrat de vente est formé dès la rencontre de la volonté des parties (acheteur et vendeur)
sur les 2 éléments essentiels :
- le bien ou service
- et le prix.
Sauf lorsqu’il y a négociation entre le client et le fournisseur (avec rédaction d’un contrat), le
contrat de vente est généralement formé dès le bon de commande ou la signature du devis.
Comme nous pouvons le voir dans la 1re partie du schéma, un contrat de vente a des effets et
génère des obligations :
- il a pour effet de transférer immédiatement la propriété du bien du vendeur à l’acheteur sauf
clauses contraires stipulées par les parties (par exemple, une clause de réserve de propriété
jusqu’à complet paiement du prix, une clause de transfert des risques jusqu’à la livraison, etc.).
- le contrat confère des obligations à l’acheteur comme au vendeur. Ce sont ces obligations
qu’il faudra vérifier pour la tenue et le suivi des dossiers clients et fournisseurs.
Les achats et les ventes réalisés s’effectuent en plusieurs étapes et s’appuient sur différents
documents commerciaux : le devis, le bon de commande, le bon de livraison, etc. Ces
documents ne seront pas tous comptabilisés, mais ils sont utiles pour la vérification de la
facture, qui est le seul document obligatoire pour la comptabilité.
La facture n’a pas pour seul objectif d’obliger le client à payer son fournisseur. Elle possède
quatre autres fonctions essentielles pour le bon déroulement de l’activité économique de
l’entreprise :
- une fonction juridique (la facture peut servir de preuve) ;
- une fonction commerciale (elle énumère les conditions de vente) ;
- une fonction comptable (c’est un justificatif pour les comptes annuels) ;
- et une fonction fiscale (pour la déclaration de la TVA ou pour tout autre impôt).
Les documents commerciaux permettent de retracer l’historique du processus de vente et les
éventuels problèmes rencontrés (erreurs, retard de livraison, etc.). Ils permettent donc d’établir
si la facture est conforme ou non, en rapprochant les quantités et les références commandées et
livrées, les conditions de règlements accordées ou obtenues, le versement éventuel d’acompte,
etc.
Comme vous pouvez le voir dans la 2e partie du schéma, il existe deux types de facture : la
facture de doit et la facture d’avoir.
La facture de doit permet de constater le montant que le client doit à son fournisseur. Elle
comporte des mentions obligatoires :
- dans son en-tête (raison sociale, SIREN, etc.) ;
- et dans son corps (prix, TVA, etc.).
La facture d’avoir peut être commerciale ou financière :
- elle est commerciale lorsque l’avoir est accordé par exemple suite à une erreur sur la
quantité ou les références ;
- elle est financière lorsqu’il s’agit d’une réduction accordée suite à une erreur sur le prix d’un
produit par exemple.
66 • Processus 1 © Nathan
La facture d’avoir aura la même structure que la facture d’origine. L’avoir peut faire l’objet
d’un remboursement, mais, en général, il viendra en déduction d’une prochaine facture de doit.
Pour établir la facture, on calcule d’abord le montant brut hors taxe, c’est-à-dire la somme des
références (prix x quantité) avant remise.
Ensuite, on calcule le net commercial, c’est-à-dire le montant dû après remises commerciales.
Le net commercial sera comptabilisé dans les ventes ou les achats selon le type de facture
(facture client ou fournisseur).
De ce net commercial, on pourra obtenir le net financier s’il existe un escompte (c’est-à-dire
une remise financière pour paiement avant l’échéance). Ce net financier ainsi que les frais de
port seront soumis à TVA selon le régime de TVA de l’entreprise.
Les emballages consignés (donc récupérables) sont quant à eux toujours comptabilisés HT.
Le net à payer TTC sera donc la somme des éléments suivants :
net financier + frais de port + TVA + emballages consignés – l’acompte éventuellement versé
Cet acompte figure pour son montant TTC dans le bas de la facture et fera l’objet d’un
traitement spécifique en comptabilité.
Comme vous le voyez dans la 3e partie du schéma, on distingue 2 types de TVA collectée : la
TVA collectée sur les débits, et celle collectée sur les encaissements.
La TVA collectée sur les débits concerne les biens. Dès qu’une facture est émise, la TVA
collectée sur les débits devient exigible. Elle sera réglée le mois suivant l’émission ou la
réception de la facture sans attendre le règlement de la créance. Cette règle présente un
inconvénient : l’entreprise doit faire l’avance de la TVA alors qu’elle n’a pas encore encaissé
le montant de la facture de son client.
La TVA collectée sur les encaissements, quant à elle, concerne les entreprises de prestations de
services. Dans ce cas, la TVA est exigible à la date du paiement de la facture par le client.
Cependant l’entreprise peut opter pour la TVA sur les débits, et s’aligner donc sur le régime
des livraisons de biens. Précisons que les acomptes reçus sont obligatoirement soumis à la TVA
car il y a eu encaissement partiel du prix.
La TVA sur les encaissements présente un avantage : l’entreprise attend le règlement de sa
créance pour verser la taxe au Trésor Public.
En cas d’option pour la TVA d’après les débits, l’entreprise doit rajouter sur ses factures la
mention « TVA acquittée d’après les débits ».
Du Processus 1 au Processus 7
Correspondance avec
Activité/Situation Résultats attendus
le Processus 7
1.2.3 Contrôle des opérations La mise en œuvre des techniques 7.3.3 Contribution
et des traitements de sécurité adaptées à la sécurité du système
dématérialisés d’information
1.2.4 Conception des L’archivage des documents commerciaux
procédures d’archivage des conformes aux règles comptables et aux
documents commerciaux dans procédures en vigueur dans
le respect des procédures l’organisation (chronologie, cohérence,
comptables formalisme, traçabilité, responsabilité)
Discutons-en !
Sur quoi peuvent porter les litiges entre deux entreprises partenaires ?
La variété des litiges pouvant être évoqués est très large. Les principaux litiges qui seront
probablement identifiés peuvent porter sur :
– l’objet des transactions : biens/services non conformes, quantités incorrectes, non-qualité,
délais non respectés… ;
– la facturation et les règlements correspondants : montants facturés incorrects (conditions
tarifaires prévues non respectées ou mal appliquées), règlements non effectués, montants des
règlements incorrects ;
– plus globalement, le non-respect des engagements prévus contractuellement.
1. Identifiez les clients nécessitant une mise à jour et précisez le changement à réaliser
pour le fournisseur Corvano.
Les clients nécessitant une mise à jour sont ceux ayant généré plus de 20 000 € de CA en N-1.
Ils sont au nombre de 5 : Compétition Team, Les Ailes Volantes du 13, Racing Car, Plane et
Select Concept.
Nb de factures
Clients et fournisseurs Client CA annuel Nb de commandes
de doit ou d’avoir
COMPETITION TEAM X 71 350 € 28 17
LES AILES VOLANTES DU 13 X 26 620 € 28 35
RACING CAR X 81 167 € 32 25
PLANE X 38 966 € 18 15
SELECT CONCEPT X 35 784 € 16 12
Concernant le fournisseur Corvano, sa fiche fournisseur mentionne un mode de règlement par
chèque à 30 jours fin de mois (« CHQ 30 J FDM »). Compte tenu de la négociation, il faut le
modifier et paramétrer un règlement par lettre de change à 60 jours (« LCA 60 J »).
70 • Processus 1 © Nathan
3. En effectuant les contrôles qui vous paraissent adaptés, déterminez si la réclamation
client est justifiée.
Produits commandés Produits livrés Produits facturés
– 5 Ford Focus – 3 Ford Focus – 5 Ford Focus
– 5 Peugeot 206 – 5 Peugeot 206 – 5 Peugeot 206
– 3 Subaru Impreza – 5 Subaru Impreza – 3 Subaru Impreza
Remarques
Il manque donc Ce sont les produits commandés qui
2 Ford Focus et il y a ont été facturés et non ceux qui ont été
2 Subaru Impreza en trop. effectivement livrés.
La réclamation du client est donc justifiée.
Une fiche téléchargeable « Besoin d’aide » est mis à disposition des apprenants :
liennathan.fr/h4k5bu
4. Quelles actions sont à réaliser compte tenu de votre réponse à la question précédente ?
Pour régulariser la situation, il faut :
– dans un premier temps, envoyer un avoir au client Racing Car. Sur cet avoir, il faut
mentionner les 2 Ford Focus qui n’ont pas été livrées mais qui ont été facturées ;
– dans un second temps, pour répondre entièrement à la commande du client, il faut reprendre
les 2 Subaru Impreza indûment livrées, puis livrer et facturer les 2 Ford Focus manquantes.
Il est possible de compléter la question en envisageant le calcul des éléments devant figurer sur
l’avoir :
Désignation Quantité Prix unitaire Remise Montant HT
Ford Focus 2 126,00 252,00
Total brut HT 252,00
Remise 5 % 12,60
Net HT 239,40
TVA 20 % 47,88
NET À VOTRE CRÉDIT 287,28
La question de l’expert
Si vous deviez vérifier la solvabilité d’une entreprise souhaitant passer commande, comment
pourriez-vous procéder ?
La vérification de la solvabilité peut se faire en consultant les documents de synthèse de
l’entreprise concernée, ce qui permettra de se forger une opinion sur sa situation financière. On
peut obtenir ces documents en utilisant des portails d’accès aux informations financières ayant
fait l’objet d’une publication, tels que Pappers, Infogreffe ou d’autres services similaires. Il est
également possible de consulter les notations d’entreprises et indicateurs publiés par des
prestataires spécialisés.
Un corrigé sous forme de vidéo est mis à disposition des apprenants : liennathan.fr/mhrzft
6. Identifiez les clients et fournisseurs avec lesquels l’EDI pourrait être mis en place et
chiffrez l’économie qui peut en résulter.
Les clients concernés sont au nombre de 4, soit 50 % des clients. Il s’agit de Compétition Team,
Les Ailes volantes du 13, Racing Car et Plane.
Nombre de
Nombre de
Clients et fournisseurs Client Fournisseur CA annuel factures de doit
commandes
ou d'avoir
COMPETITION TEAM X 71 350 28 17
LES AILES VOLANTES DU 13 X 26 620 28 35
RACING CAR X 81 167 32 25
PLANE X 38 966 18 15
Les fournisseurs concernés sont au nombre de 3, soit 60 % des fournisseurs. Il s’agit de Futaba,
Tout pour l’outillage et Testlang.
Nombre de
Nombre de
Clients et fournisseurs Client Fournisseur CA annuel factures de
commandes
doit ou d'avoir
FUTABA X 56 000 17 16
TOUT POUR L'OUTILLAGE X 15 478 24 28
TESTLANG X 55 478 22 25
72 • Processus 1 © Nathan
Détermination de l’économie réalisable
Nombre Partenaire Coût en tenant
Nombre de Coût
Clients et fournisseurs de factures de concerné compte de la
commandes actuel
doit ou d’avoir par l’EDI dématérialisation
Compétition Team 28 17 × 541 271
Futaba 17 16 × 433 217
Les Ailes volantes du 13 28 35 × 847 424
Les Fous du modélisme 11 15 354 354
MR3 Picardie 22 18 504 504
Racing Car 32 25 × 713 357
Plane 18 15 × 417 209
Tout pour l’outillage 24 28 × 660 330
Ruta 16 18 434 434
Select Concept 16 12 348 348
Testlang 22 25 × 599 300
Tunning Pro 14 11 337 337
Winner Competition 9 10 251 251
Totaux 6 438 4 336
Économie réalisée 2 102
Les gains sont évalués à 2 102 €, ce qui représente une économie d’environ 33 % par an. Si
cette mise en place se révèle concluante, elle pourrait être étendue à l’ensemble des clients et
des fournisseurs.
La question de l’expert
Grâce à une recherche complémentaire, trouvez des contextes d’utilisation de l’EDI autres
que l’échange de documents commerciaux.
Plusieurs contextes d’utilisation peuvent être mentionnés :
– dans le cadre des échanges de documents commerciaux entre partenaires ;
– pour la transmission d’autres types de données, qui ne sont pas de nature commerciale, mais
technique (par exemple, dans le secteur industriel) ;
– dans le cadre de certaines obligations, notamment par rapport aux téléprocédures réalisées
avec l’État.
Un corrigé sous forme de vidéo est mis à disposition des apprenants : liennathan.fr/fdh41w
74 • Processus 1 © Nathan
L’essentiel en une question
76 • Processus 1 © Nathan
Applications (p. 111-113)
3. Que constatez-vous concernant le contrôle effectué par votre fournisseur avant l’envoi
de ses factures ?
À l’évidence, il apparaît que le fournisseur ne contrôle pas, avant l’envoi de ses factures à ses
clients :
– la concordance des quantités livrées et des quantités facturées ;
– les conditions accordées aux clients.
78 • Processus 1 © Nathan
Entraînement au BTS 2 – Réorganiser un système d’archivage ★★★
(p. 113)
1. Classez les documents actuels par types d’archives (annexe 1).
Archives Types d’archives
Compte rendu de conférences sur les énergies renouvelables Courante
Collection La Revue Fiduciaire Intermédiaire
Factures fournisseurs année N-1 Intermédiaire
Plans des installations chez les clients année N Courante
Articles scientifiques Intermédiaire
Documentations des fournisseurs Courante
Procès-verbaux des AG des cinq dernières années Historique
Comptes annuels des deux dernières années Historique
Documents relatifs aux normes de sécurité Intermédiaire
2. Déterminez ceux avec lesquels l’entreprise pourrait utiliser la GED (annexe 2). Justifiez.
Types Utilisation
Archives
d’archives de la GED
Compte rendu de conférences sur les énergies renouvelables Courante ×
Collection La Revue Fiduciaire Intermédiaire ×
Factures fournisseurs année N-1 Intermédiaire
Plans des installations chez les clients année N Courante ×
Articles scientifiques Intermédiaire ×
Documentations des fournisseurs Courante ×
Procès-verbaux des AG des cinq dernières années Historique
Comptes annuels des deux dernières années Historique
Documents relatifs aux normes de sécurité Intermédiaire ×
Justification :
Pour ces documents, la GED va permettre de :
– faciliter le partage de l’information : compte rendu de conférences, collection La Revue
Fiduciaire, documents relatifs aux normes de sécurité… ;
– gérer quotidiennement les documents pour la conduite des affaires : plans des installations ;
– modifier et détruire les documents : modifier les plans des installations des clients et détruire
les documentations fournisseurs lorsqu’elles sont obsolètes.
3. Quelle précaution faudra-t-il prendre vis-à-vis des salariés lors de la mise en place de
cette nouvelle organisation ?
Cette nouvelle organisation va modifier la façon dont les salariés vont gérer les informations.
Il faudra donc que l’entreprise sensibilise ses salariés à ce fonctionnement par une
communication dès le début de la mise en place du projet afin de leur en expliquer les atouts.
Il sera également nécessaire de motiver les salariés afin qu’ils animent ce nouvel outil et
dynamisent sa mise à jour, son enrichissement et son évolution.
Script audio
Les opérations réalisées par une entreprise doivent être fiables et permettre de réaliser les
objectifs fixés. Au cours de l’exercice comptable et pour son activité, elle collecte, stocke et
traite notamment des données sur ses partenaires : principalement ses clients et fournisseurs.
La nature des données est diversifiée, comme nous pouvons le voir dans la 1re partie du schéma.
Pour les clients :
- il peut s’agir de données personnelles permettant entre autres leur identification, telles que
raison sociale, adresse, etc.
- cela peut également être des données d’action, par exemple les propositions effectuées,
permettant d’initier ou développer une relation commerciale ;
- enfin, les données de réaction sont essentiellement liées aux transactions réalisées.
Toutes ces données, nécessaires au service commercial et au service comptable de l’entreprise
doivent être actualisées pour ne pas être erronées et donc pouvoir être utilisées en toute
confiance.
Pour les fournisseurs, on retrouve également plusieurs types de données : les données générales,
les données relatives aux achats, et les données relatives aux produits proposés. Elles sont
principalement utilisées par le service achat et le service comptabilité. Les données
fournisseurs, comme évoqué précédemment pour les données clients, doivent aussi être
actualisées régulièrement.
Les relations avec les clients et fournisseurs se matérialisent dans des documents commerciaux,
tels que bons de commande, bons de livraison, factures.
Afin d’éviter les litiges, il est nécessaire de procéder à un contrôle interne, qui repose sur des
vérifications à tous les stades des processus de vente et d’achat.
Il convient également de mettre en place des pratiques permettant de limiter les risques, par
exemple en séparant les fonctions entre personnes différentes pour limiter et détecter les erreurs
ou les fraudes.
Pour le processus « Ventes » le contrôle interne consistera à vérifier les données relatives au
client lors de la commande, à s’assurer de la concordance entre les différents documents
commerciaux jusqu’au règlement reçu, et à effectuer un suivi régulier.
Le contrôle du processus « Achats » portera dans un premier temps sur la vérification de
l’adéquation aux besoins des éléments commandés, puis sur la vérification de la conformité
entre ce qui est effectivement reçu et ce qui avait été commandé. Enfin, comme pour le
processus Ventes, la concordance entre l’ensemble des documents commerciaux et le paiement
réalisé sera contrôlée.
Les documents constituent donc un élément fondamental pour le contrôle interne.
Comme nous pouvons le voir dans la 2re partie du schéma, lors de la période active, ils sont
créés puis transmis à leurs destinataires. L’entreprise en conserve au moins un exemplaire qui
est classé pour pouvoir être utilisé.
Le support papier est encore le plus répandu, mais représente un coût élevé. Les documents sont
donc de plus en plus souvent dématérialisés. Ils sont générés et peuvent être transmis plus
rapidement grâce au recours à l’échange de données informatisé (E.D.I). L’E.D.I. facilite
également l’automatisation et donc l’optimisation du fonctionnement de l’entreprise.
80 • Processus 1 © Nathan
Comme on peut le voir dans la 3e partie du schéma, lorsque les documents ne sont plus
susceptibles d’être utilisés dans l’activité courante, mais qu’ils doivent être conservés pour un
besoin occasionnel ou respecter la réglementation, ils sont archivés.
L’archivage peut être effectué en interne, dans l’entreprise. Il faut donc mettre en œuvre les
moyens appropriés : par exemple, des locaux, des supports de conservation et un lieu de
stockage adaptés. Cela génère des coûts.
Parfois, l’entreprise décide donc d’externaliser cet archivage en faisant appel à un prestataire
spécialisé, ce qui permet de réduire les coûts associés à l’archivage et les risques éventuels.
Mais comme pour tout recours à l’externalisation, il faut être certain de faire appel à un
prestataire fiable.
Du Processus 1 au Processus 7
Activité/Situation Résultats attendus Correspondance avec le Processus 7
1.3.1 Enregistrement, L’utilisation du PGI pour 7.3.2 Participation à l’évolution
contrôle et validation des effectuer les enregistrements du système d’information
opérations relatives aux et mettre à jour les données
clients (y compris celles
générées par le PGI)
20/09/N
701200 Ventes de nougats 360,00
709100 RRR accordés sur ventes de produits finis 72,00
445710 TVA collectée 23,28
665000 Escomptes accordés 8,64
411210 Client La Petite Marquise 446,64
Facture n° A112. Journal des ventes
Remarque : dans ce corrigé, des comptes « personnalisés » ont été affectés aux différents
clients et aux différentes marchandises. Par exemple, le compte 411210 a été donné au client
La Petite Marquise et le compte 701200 aux ventes de nougats. On acceptera bien
évidemment le compte 411000 et toute autre proposition de numérotation comportant la
racine 411, comme on acceptera le compte 701 et ses déclinaisons (mais pas le compte 707,
car l’entreprise Les Petites Gourmandises est un producteur et non un revendeur).
84 • Processus 1 © Nathan
3. Le client Le Sablé d’Or a réglé la facture n° 2381 le 10/10/N. Calculez puis
comptabilisez l’avoir auquel il a droit.
Écriture du règlement (non demandée) :
10/10/N
512000 Banque (1 424,25 – 28,49) 1 395,76
411302 Client Le Sablé d’Or 1 395,76
Chèque n° XXXX). Journal de trésorerie
Une fiche téléchargeable « Besoin d’aide » est mis à disposition des apprenants :
liennathan.fr/7ofzya
4. Comparez les écritures d’avoir pour les clients La Petite Marquise et Le Sablé d’Or.
Justifiez les différences.
La Petite Marquise avait bénéficié d’un retour et d’un rabais de 5 % (diminution du produit de
la vente).
Le retour des 20 boîtes endommagées fera l’objet d’une annulation du compte de produit
relatif aux ventes de nougats.
Le rabais de 5 % fera l’objet d’une diminution du compte de produits par l’utilisation du
compte de produits débiteur 7091 « RRR accordés sur ventes de produits finis ».
L’escompte (compte 665) qui est appliqué sur l’avoir n’est que la réduction de l’escompte
initial. C’est pourquoi il figure au crédit dans cette écriture.
Concernant Le Sablé d’Or, il s’agit ici de constater une charge financière (665 « Escomptes
accordés ») qui n’existait pas sur la facture initiale et qui lui est accordée en plus.
C’est la raison pour laquelle l’escompte apparaît bien au débit du compte de charges pour
l’entreprise qui l’accorde.
5. Des cours de pâtisserie ont été organisés chez le client Monsieur Nougatine.
Enregistrez l’acompte au 05/10 puis la facture. Expliquez le traitement de la TVA.
Acompte :
05/10/N
531000 Caisse 60,00
445800 TVA à régulariser 10,00
445710 TVA collectée 10,00
419100 Clients – Avances et acomptes reçus sur cdes 60,00
Encaissement acompte. Journal de trésorerie
86 • Processus 1 © Nathan
8. Le 10/12/N, l’entreprise apprend que le client Rose des vents ne retournera pas les
emballages consignés. Comptabilisez l’opération et indiquez la créance due par ce
client.
10/12/N
419600 Clients – Dettes pour emballages consignés 50,00
708800 Autres produits des activités annexes 41,67
445710 TVA collectée 8,33
Facture de doit n° xxx. Journal des ventes
On remarque que la créance client (6 907,50 €) n’a pas été réduite. Le fait que le client garde
les emballages engendre pour lui l’obligation de payer 6 907,50 €, qui est le montant de la
facture initiale avec emballages. Dit autrement, la créance due par le client est égale à la
créance initiale de 6 907,50 €, puisque les emballages avaient été déjà « préfacturés » lors de
la facture initiale.
Une fiche téléchargeable « Besoin d’aide » est mis à disposition des apprenants :
liennathan.fr/1pc9mv
La question de l’expert
Dans ce cas de non-retour des emballages, expliquez pourquoi l’entreprise devra
émettre une facture de doit à l’attention du client Rose des vents.
Une facture a un double rôle pour un client : c’est la preuve de la transaction commerciale et
le justificatif pour déduire la TVA.
Pour l’entreprise, la vente d’emballages est soumise à la TVA. Pour que le client qui a gardé
les emballages bénéficie de la déduction de la TVA et puisse enregistrer ces emballages dans
sa comptabilité, il est impératif que cette TVA soit mentionnée sur une facture qui servira de
pièce justificative pour le client.
C’est pour cela que toute vente d’emballages doit s’accompagner d’une facture de doit
permettant au client de récupérer la TVA.
Un corrigé sous forme de vidéo est mis à disposition des apprenants : liennathan.fr/4fb2ii
Discutons-en !
Qu’est-ce que le risque de change ?
Le risque de change (ou risque de taux de change) apparaît quand une vente (le raisonnement
est similaire avec un achat) est libellée dans une devise autre que sa propre devise et n’est pas
payée comptant. Au moment de la vente, son montant est converti en devises sur la base du
cours du jour de facturation. Au moment de l’encaissement (en devise), ces devises sont
converties en monnaie nationale au cours du jour du paiement.
Or, les taux de change fluctuent constamment.
Ainsi, la devise peut évoluer à la hausse ou à la baisse, ce qui peut avoir un impact sur la
quantité de monnaie nationale que vous allez obtenir au moment du règlement. Il y a alors un
risque d’avoir moins de monnaie nationale que ce que la vente représentait : c’est le risque de
change.
Règlement :
Valeur au 15/11/N : 6 015 USD/1,113 = 5 404,31 €
15/11/N
512000 Banque 5 404,31
656000 Pertes de change 14,61
411303 Client Mac Cake 5 418,92
Encaissement fact. n° 2372. Journal de trésor
La question de l’expert
Entre la date de facture et la date de règlement, le dollar s’est-il renforcé ou affaibli ?
Expliquez.
La notion de renforcement ou d’affaiblissement d’une monnaie doit toujours être appréciée
par rapport à une autre monnaie. Donc, ici, il faut parler de renforcement ou d’affaiblissement
du dollar face à l’euro.
Entre le 15 octobre et le 15 novembre, le cours du dollar s’est affaibli par rapport à l’euro car
avec la même quantité de dollars, nous avons moins d’euros (on pourrait aussi dire que pour
88 • Processus 1 © Nathan
avoir la même quantité d’euros que le 15 octobre, il faudrait avoir plus de dollars le
15 novembre).
Le cours du dollar s’étant affaibli par rapport à l’euro, une vente libellée en dollars devient
moins intéressante pour le vendeur.
Cela se traduit comptablement par la perte de change de : 5 418,92 – 5 404,31= – 14,61 €.
Un corrigé sous forme de vidéo est mis à disposition des apprenants : liennathan.fr/syhm6r
90 • Processus 1 © Nathan
Fiche ressource 4 – Les acomptes reçus des clients
Comment enregistre-t-on la TVA lors du versement d’un acompte ?
Les acomptes sont toujours soumis à TVA et la TVA est exigible sur les acomptes. Elle
s’enregistre au débit du compte 4458 et au crédit du compte 44571.
D 512 Montant TTC de l’acompte
C 4191 Montant TTC de l’acompte
D 4458 Montant de la TVA sur acompte
C 44571 Montant de la TVA sur acompte
92 • Processus 1 © Nathan
Entraînement au BTS 1 – Enregistrer une facture de doit avec
réductions ★ (p. 130)
1. Complétez la facture du client Gerval (annexe).
SARL FLEURANS
DOIT : Monsieur GERVAL
Le 2 février N
Facture n° 102
3. Citez deux autres réductions commerciales et précisez les raisons pour lesquelles elles
peuvent être accordées.
Le rabais est une réduction exceptionnelle du prix de vente (exemple : marchandise ayant un
défaut de qualité).
La ristourne est une réduction périodique calculée sur le montant du chiffre d’affaires (elle est
accordée pour récompenser le client de sa fidélité et peut impliquer un montant minimum de
chiffre d’affaires).
2. Quel est le taux de TVA appliqué aux frais de port ? Justifiez votre réponse.
Il s’agit du même taux que celui appliqué aux marchandises car la vente est réalisée aux
conditions « arrivée ».
94 • Processus 1 © Nathan
4. Enregistrez, dans la comptabilité de l’entreprise Chamogniard, les écritures relatives
aux opérations du 10/03/N et du 22/03/N.
10/03/N
411000 Clients 4 900,00
419600 Clients – Dettes pour emballages consignés 100,00
707000 Ventes de marchandises 3 800,00
708500 Port et frais accessoires facturés 200,00
445710 TVA collectée 800,00
Facture n° V164. Journal des ventes
22/03/N
419600 Clients – Dettes pour emballages consignés 100,00
411000 Clients 70,00
708600 Bonis sur reprises d’emballages consignés 25,00
445710 TVA collectée 5,00
Facture n° AV136. Journal des ventes
4. L’acompte reçu est-il soumis à la TVA ? Justifiez votre réponse. Quelle est l’incidence
de l’acompte reçu sur le bilan de la société Lorraine Multicopie ?
Un acompte sur prestations de services est systématiquement soumis à la TVA, même en cas
d’option sur les débits.
Dans le bilan, les fonds versés relatifs à l’acompte vont venir gonfler la trésorerie à l’actif et
constater la dette envers le client au passif.
b) Facturation le 15/02/N
15/02/N
411000 Clients 330,00
419100 Clients – Avances et acomptes reçus 150,00
706000 Prestations de services 400,00
445710 TVA collectée (80 – 25) 55,00
445800 TVA à régulariser 25,00
Facture n° 13.227. Journal des ventes
6. On fait l’hypothèse que la société Lorraine Multicopie n’a pas opté pour le paiement
de la TVA sur les débits. Enregistrez les trois opérations de la question 5 dans sa
comptabilité.
a) Versement de l’acompte le 05/02/N (écriture identique)
Montant de la TVA comprise dans l’acompte : 150/1,20 × 20 % = 25 €
05/02/N
512000 Banque 150,00
445800 TVA à régulariser 25,00
445710 TVA collectée 25,00
419100 Clients – Avances et acomptes reçus 150,00
Encaissement acompte. Journal de trésorerie
b) Facturation le 15/02/N
15/02/N
411000 Clients 330,00
419100 Clients – Avances et acomptes reçus 150,00
706000 Prestations de services 400,00
445800 TVA à régulariser (55 + 25) 80,00
Facture n° 13.227. Journal des ventes
96 • Processus 1 © Nathan
25/02/N
445800 TVA à régulariser (80 – 25) 55,00
445710 TVA collectée 55,00
Pour solde du compte 4458.
Constatation du solde de la TVA exigible
4. Établissez la facture d’avoir n° AV315 adressée par Meublois à son client David.
Facture d’avoir n° AV315
Rabais de 10 % pour retard de livraison : 3 600 × 10 % 360,00
Escompte de 5 % pour règlement anticipé : 3 600 × 5 % 180,00
Réductions nettes 540,00
TVA à 20 % 108,00
Net en votre faveur TTC 648,00
98 • Processus 1 © Nathan
Entraînement au BTS 6 – Enregistrer des ventes en devises ★★
(p. 135)
1. Comment qualifiez-vous la vente au client Wilson (annexe 3) ?
Il s’agit d’une livraison intracommunautaire facturée en devise britannique.
2. Expliquez pour quelle raison la vente n’est pas soumise à la TVA. Qui est redevable
de la TVA ? À quel taux ?
Les livraisons intracommunautaires ne sont pas soumises à la TVA par le vendeur à condition
que celui-ci dispose du numéro d’identification intracommunautaire de l’acheteur, ce qui est
le cas.
Le client britannique est redevable de la TVA dans son propre pays au taux en vigueur en
Angleterre.
15/07/N
512000 Banque 2 734,58
656000 Pertes de change 12,28
411300 Clients étrangers 2 746,86
Encaissement de la facture n° 438. Journal de trésorerie
Script audio
Il existe plusieurs types de facture qu’une entreprise envoie à son client, comme nous
pouvons le voir sur la 1re partie du schéma. Chaque facture présente un enregistrement
différent.
L’acompte, qui est une somme avancée par le client avant la facturation pour manifester sa
bonne volonté de contracter, se traduit par une facture d’acompte. Cette facture s’enregistre au
débit du compte 512 et au crédit du compte 4191.
La TVA étant exigible au niveau de l’acompte, elle doit apparaître au crédit du compte 44571.
Afin de se souvenir, au moment de la facture de doit, que cette partie de TVA a déjà été
exigible, on la fait apparaître au débit du compte 4458 qui est un compte de TVA à
régulariser.
La facture de doit est la facture qui clôt définitivement l’opération commerciale entre le client
et l’entreprise. Cette facture peut comporter divers éléments :
- au débit : le compte 411 pour le montant TTC, le compte 665 en cas d’escompte, et le
compte 4191 s’il y a eu un acompte ;
- au crédit : le compte de vente (70) pour le montant hors taxe net de réduction commerciale,
le compte de TVA qui peut être soit le compte 44571 si la TVA est exigible à la facturation
(dans le cas des biens, mais aussi des services avec option pour la TVA sur les débits) soit le
compte 4458 TVA à régulariser, si la TVA n’est pas exigible à la facturation (dans le cas des
prestations de services sans option pour la TVA sur les débits).
En cas d’acompte, on soldera également le compte 4458 en le créditant.
La facture d’avoir représente le fait que c’est maintenant l’entreprise qui doit de l’argent à son
client. Il y a trois comptabilisations différentes :
- en cas de retour de marchandises, on contrepasse les comptes utilisés pour la facture de
doit ;
- en cas de réduction commerciale supplémentaire, on débite le compte 709 et le compte
44571, et on crédite 411 ;
- en cas de réduction financière, on débite le compte 665 et le compte 44571, et on crédite le
compte 411.
Dans certaines situations, les factures de doit peuvent comporter des frais accessoires qui
peuvent être soit des frais de port, soit des emballages, comme on peut le voir dans la 2e partie
du schéma.
Une entreprise peut vendre à l’étranger hors de la zone euro. La 3e partie du schéma présente
les facturations et règlement en devises.
Si l’entreprise facture en devises, la somme facturée sera convertie en euros au cours du jour
de facturation. Elle s’enregistre au débit du compte 411 et au crédit d’un compte 70. Il n’y a
en général pas de TVA sur les ventes à l’étranger.
Du Processus 1 au Processus 7
Activité/Situation Résultats attendus Correspondance avec le Processus 7
1.3.2 Suivi des créances, Utilisation du PGI pour 7.3.2 Participation à l’évolution
contrôle et lettrage effectuer le lettrage adéquat du système d’information
(automatique ou manuel)
1.3.3 Enregistrement, Utilisation du PGI pour
suivi des effets effectuer les enregistrements,
de commerce créés les contrôler et mettre à jour
les données
Après recherche, les affirmations du client Briacine étaient fondées. La facture n° D2723 a bien
été réglée le 20/03/N mais son règlement (chèque n° 258941) a été affecté au client Brioset
(411-BRIO) au lieu du client Briacine (411-BRIA). Il s’agit donc d’une erreur d’imputation.
Elle s’explique par le fait que les numéros de compte de ces deux clients se ressemblent, ce qui
est une source d’erreur.
Le solde corrigé du client Briacine est de 633,00 € (et non 822,90 €). Il correspond à la facture
du 28/03/N qui sera payée le 10 avril.
Le solde corrigé du client Brioset est de 321,00 € (et non 131,10 €). Il correspond à la facture
du 24/03/N qui sera payée le 15 avril.
Un corrigé sous forme de vidéo est mis à disposition des apprenants : liennathan.fr/dzg7ws
5. Le 04/07, La Belle Meunière a été facturée de 1 477 € TTC. Le jour même, le client
accepte une LCR. Vous la remettez à l’escompte le 05/07 et recevez les fonds le 06/07.
Enregistrez ces trois événements au journal.
04/07/N
413000 Clients – Effets à recevoir 1 477,00
411305-MEUN Client La Belle Meunière 1 477,00
Acceptation de la lettre de change
05/07/N
511400 Effets remis à l’escompte 1 477,00
413000 Clients – Effets à recevoir 1 477,00
Remise à l’escompte de l’effet
06/07/N
512000 Banque 1 441,61
661000 Charges d’intérêts 23,39
627000 Services bancaires 10,00
445660 TVA déductible sur autres biens et services 2,00
511400 Effets remis à l’escompte 1 477,00
Avis de crédit relatif à la remise à l’escompte
6. Le 01/09, vous constatez que La Belle Meunière n’a rien réglé à l’échéance. La banque
facture 50 € HT de frais. Passez les écritures au journal.
01/09/N
411305-MEUN Client La Belle Meunière 1 477,00
627000 Services bancaires 50,00
445660 TVA déductible sur ABS (50 × 20 %) 10,00
512000 Banque 1 537,00
Effet escompté retourné impayé
01/09/N
411305-MEUN Client La Belle Meunière 60,00
627000 Services bancaires 50,00
445660 TVA déductible sur autres biens et services 10,00
Refacturation des frais au client
Une fiche téléchargeable « Besoin d’aide » est mis à disposition des apprenants :
liennathan.fr/z2y16x
01/09/N
411305-MEUN Client La Belle Meunière 60,00
627000 Services bancaires 50,00
445660 TVA déductible sur autres biens et services 10,00
Refacturation des frais au client
Un corrigé sous forme de vidéo est mis à disposition des apprenants : liennathan.fr/xwp4lz
Discutons-en !
Quels sont les risques d’une vente à l’export ?
L’affacturage est une solution de financement très coûteuse car le factor supporte les risques de
non-paiement du client. Ainsi, les entreprises ne font appel à un factor que lorsque les risques
sont importants.
C’est le cas, par exemple, pour les PME qui exportent car elles n’ont pas forcément tous les
éléments pour bien maîtriser les risques sur les marchés étrangers. Bien que coûteux,
l’affacturage est alors une solution raisonnable.
8. Calculez les commissions qui seront réclamées par la société Facasur pour la reprise
de la créance du client Rose des vents.
Commission d’affacturage Commission de financement
Rémunération contre le risque Rémunération de l’avance de fonds consentie par
de non-recouvrement de la créance la société d’affacturage
Calcul Calcul
Commission d’affacturage HT : Nombre de jours de financement (mois de 30 jours) :
2 869,60 × 5 % = 143,48 € HT – septembre : du 3 au 30 inclus : 28 jours
TVA : 143,48 × 20 % = 28,70 € – octobre : 30 jours
Commission d’affacturage TTC : Total : 28 + 30 = 58 jours
143,48 + 28,70 = 172,18 € Commission de financement : 2 869,60 × 10 %
× 58/360 jours = 46,23 €
05/09/N
512000 Banque (2 869,60 – 172,18 – 46,23) 2 651,19
622500 Rémunérations d’intermédiaires 143,48
445660 TVA déductible sur autres biens et services 28,70
668000 Autres charges financières 46,23
467000 Autres débiteurs – Société d’affacturage 2 869,60
25/06/N
411 Client Albert 30,00
627000 Services bancaires et assimilés 25,00
445660 TVA déductible sur autres biens et services 5,00
Refacturation des frais au client
30/06/N
512000 Banque 11 928,47
622500 Rémunérations d’intermédiaires 375,00
445660 TVA déductible sur autres biens et services 75,00
668000 Autres charges financières 121,53
467000 Autres débiteurs – Société d’affacturage 12 500,00
Encaissement des fonds
20/03/N
512000 Banque (9 120 – 126,48) 8 993,52
627000 Services bancaires et assimilés 18,00
445660 TVA déductible sur autres biens et services 3,60
661000 Charges d’intérêts 104,88
511400 Effets remis à l’escompte 9 120,00
Avis de crédit suite à la remise à l’escompte
05/04/N
411LOIS Client Club Loisimer 4 536,00
701000 Ventes de produits finis 3 780,00
445710 TVA collectée 756,00
Facture n° 256
Création de la LCRM : il n’y a pas d’écriture spécifique pour la création de la LCRM car elle
n’est pas un effet de commerce au sens propre. L’entreprise demeure propriétaire de la créance,
qui reste en compte 411.
Remise à l’encaissement de la LCRM le 28/04/N : elle n’entraîne aucune écriture particulière.
Il faut attendre l’avis de crédit de la banque le 02/05/N.
Réception des fonds le 02/05/N :
02/05/N
512000 Banque (4 536 – 18) 4 518,00
627000 Services bancaires (18/1,20) 15,00
445660 TVA déductible sur autres biens et services 3,00
411LOIS Client Club Loisimer 4 536,00
Encaissement de la LCRM
25/03/N
411WISH Client Club Wishbon 1 800,00
701000 Ventes de produits finis 1 400,00
708500 Port et frais accessoires facturés 100,00
445710 TVA collectée 300,00
Facture n° 261
2. Expliquez pour quelle raison les emballages consignés ne sont pas un produit pour
l’entreprise Shopanta.
Les emballages consignés au client sont destinés à être restitués par ce dernier : il s’agit d’un
simple prêt qui ne peut en aucun cas être considéré comme un produit (absence de transfert de
propriété).
08/09/N
419600 Clients – Dettes sur emballages consignés 40,00
411PANT Client La Maison du pantalon 40,00
Facture d’avoir n° 124
12/09/N
413000 Clients – Effets à recevoir (7 528 – 40) 7 488,00
411PANT Client La Maison du pantalon 7 488,00
Acceptation de la lettre de change n° 1352
18/09/N
512000 Banque 7 393,46
627000 Services bancaires et assimilés 15,00
445660 TVA déductible sur autres biens et services 3,00
661000 Charges d’intérêts 76,54
511400 Effets remis à l’escompte 7 488,00
Avis de crédit n° 2485
02/11/N
411PANT Client La Maison du pantalon 60,00
627000 Services bancaires et assimilés 50,00
445660 TVA déductible sur autres biens et services 10,00
Refacturation des frais au client
Ainsi, le 02/11/N, dans les comptes de l’entreprise, la créance est soldée (411PANT soldé le
12/09 et 413000 soldé le 30/10), comme si le client avait bien tout réglé.
Il faut donc, à réception de l’avis d’impayé, réintroduire la créance dans les comptes. Le client
doit de l’argent à l’entreprise. On ajoutera à cette créance les frais bancaires prélevés par la
banque.
02/11/N
627000 Services bancaires et assimilés 25,00
445660 TVA déductible sur autres biens et services 5,00
512000 Banque 30,00
Avis d’impayé
02/11/N
411PANT Client La Maison du pantalon 7 518,00
627000 Services bancaires et assimilés 25,00
445660 TVA déductible sur autres biens et services 5,00
5113 Effets à l’encaissement 7 488,00
Refacturation des frais au client
Script audio
Le suivi des créances passe par le contrôle des comptes clients, comme nous pouvons le voir
en point 1 dans ce schéma.
Le suivi comptable des effets de commerce est traité dans le 2e point du schéma.
Vous pouvez voir que le suivi comptable varie selon que l’effet est une lettre de change relevé
classique ou magnétique.
Dans le cas d’un encaissement de lettre de change classique à échéance, la créance en compte
411 est soldée pour être déplacée en compte 413 lorsque la lettre est créée. Puis l’encaissement
se fait en 2 étapes : on distingue la remise puis l’encaissement lui-même. Un compte 5113 est
créé, puis soldé à cette occasion.
Attention, la banque prélèvera des services bancaires soumis à TVA.
Pour la lettre de change magnétique, c’est plus simple, la créance reste en compte 411. Puis une
seule écriture le jour du virement des fonds solde ce compte 411. Là encore, la banque prélève
des frais bancaires.
Dans le cas d’un escompte de lettre de change classique avant l’échéance, la créance a aussi été
soldée pour être déplacée en compte 413 lorsque la lettre a été créée. Puis l’escompte se fait en
2 étapes : on distingue la remise puis le virement des fonds lui-même. Un compte 5114 est créé,
puis soldé à cette occasion.
Du Processus 1 au Processus 7
Activité/Situation Résultats attendus Correspondance avec le Processus 7
1.4.1 Analyse – L’extraction de données 7.1.3 Mises en œuvre des méthodes
de la composition et la réalisation de tris croisés, de recherche d’information
du portefeuille explicitation de critères de tris, 7.2.1 Contrôle de la fiabilité des
clients et de son d’extraction informations
évolution – La production d’indicateurs relevant
et situant les anomalies constatées
1.4.2 Alerte, conseil L’exploitation de données de façon 7.2.1 Contrôle de la fiabilité des
pour réduire automatisée et reproductible informations
le risque client
1.4.3 Relance des L’utilisation du PGI pour générer les 7.3.2 Participation à l’évolution
clients traitements relatifs aux travaux du système d’information
de relance
On peut utiliser la fonction « Grouper »/« Dégrouper » pour cacher ou laisser visible le détail
par client.
Remarque : par avance, il faut supprimer le total de la balance, sinon il sera calculé 2 fois.
b) Calcul du CA par catégories en pourcentage
On insère ensuite une colonne pour calculer la part de chaque catégorie dans le chiffre d’affaires
total.
Clients Chiffre d’affaires Encours % CA/Total
1. Boulangeries, épiceries fines 590 433,37 € 56 658,40 € 61,7 %
2. Collectivités, entreprises 173 545,63 € 34 797,87 € 18,1 %
3. Particuliers 192 850,00 € 0,00 € 20,2 %
Total général 956 829,00 € 91 456,27 € 100,0 %
On remarque que plus de 60 % du chiffre d’affaires est réalisé par les clients en boulangeries et
épiceries fines. Les collectivités et particuliers représentent des parts assez proches.
100,0%
80,0%
60,0%
34,1%
40,0%
20,2% 15,6%
20,0% 10,9%
2,3% 5,3% 0,7%
0,0%
N-4 N-3 N-2 N-1
Evolution du CA Evolution des impayés
On observe que le chiffre d’affaires a bien évolué mais il progresse plus lentement entre N-2 et
N-1.
En revanche, les impayés ont évolué beaucoup plus vite que le chiffre d’affaires, ce qui
représente un risque important pour l’entreprise.
Discutons-en !
Quel peut être l’impact d’un mauvais suivi des règlements des clients sur la performance
de l’entreprise ?
Tout d’abord, on va constater une augmentation de l’encours client proportionnellement plus
rapide que le chiffre d’affaires et un dérapage du délai moyen de règlement. Quels qu’en soient
les motifs, le gonflement du poste « Créances clients » va impacter le besoin en fonds de
roulement (en l’augmentant), ce qui peut se transformer en un manque de trésorerie, de liquidité.
Un mauvais suivi peut également entraîner une baisse du résultat de l’entreprise suite au
provisionnement de la créance ou de son passage en perte.
Remarque : 20 % à 25 % des entreprises déposent leur bilan suite à la faillite de leurs propres
clients.
4. Vous décidez d’analyser plus en détail le portefeuille clients. Pourquoi est-il inutile
d’analyser les clients particuliers ? Proposez, à l’aide de la méthode Pareto, une liste
de clients professionnels à analyser en priorité. Quelles sont vos conclusions ?
Nous avons vu à la question 1 que les particuliers représentent 20 % du chiffre d’affaires de
l’entreprise répartis en 304 clients. Si nous devions appliquer la méthode Pareto sur l’ensemble
des clients, nous verrions donc d’évidence qu’il faudrait analyser l’intégralité des comptes
professionnels (76 clients) puisqu’ils représentent les 80 % restants du CA.
Par ailleurs, nous voyons que les particuliers paient comptant (pas d’encours). Le problème de
dérapage des impayés est donc bien en lien avec les clients professionnels. Il est donc
effectivement pertinent d’exclure de cette segmentation la liste les particuliers.
Ainsi, il faut repartir de la liste des clients professionnels proposée en annexe 1 et exclure la
ligne correspondant à l’ensemble des particuliers.
Dans un premier temps, il faut trier les clients par ordre décroissant de chiffre d’affaires. Par
curiosité, on peut laisser la colonne « Catégorie » (donc, 1 ou 2).
Il faut ensuite insérer des colonnes pour faire apparaître les cumuls de pourcentage de chiffre
d’affaires et de portefeuille clients. Il est possible, par exemple, de proposer une formule de
calcul qui permette de présenter directement le cumul et de réduire ainsi au maximum le nombre
de colonnes du tableau, laissant apparaître uniquement les données utiles.
Pour le calcul du pourcentage de portefeuille clients, plusieurs traitements sont possibles. On
peut, par exemple, insérer une colonne de cumul du nombre de clients et réaliser le calcul à
l’aide de cette colonne.
Extrait du tableau construit :
On observe que sur la population des clients professionnels, la loi Pareto n’est pas respectée
puisque 20 % des clients professionnels représentent environ 50 % du CA et non 80 %.
Nous voyons que 7 clients, parmi les grands comptes, sont à risque et à surveiller de très près.
Prolongement pédagogique
On peut demander aux étudiants de rédiger une fiche de procédure. La rédaction d’une autre
fiche de procédure leur sera demandée à la question 9.
FICHE DE PROCÉDURE
Objectif : réduire le risque client.
Procédure
Chaque semaine :
1. Éditer la balance âgée.
2. Repérer les échéances en retard de plus de 30 jours.
3. Pour ces clients, mettre en place une limite de crédit autorisé correspondant à l’encours
maximum déterminé en prenant en compte l’historique du client.
4. Pour les clients ayant des échéances en retard de plus de 90 jours, bloquer la possibilité
de passer une nouvelle commande.
D’autres propositions de modification sont possibles. Toute proposition cohérente et justifiée
sera acceptée.
Nous pouvons voir, à la lecture de cette balance, qu’il y a trop de risques d’impayés. Le total
des montants échus est de 43 072,41€. En outre, 4 clients ont plus de 90 jours de retard pour
certaines factures.
Il faut mettre en place une procédure de suivi des règlements clients, c’est-à-dire une
organisation interne qui permette d’être vite au courant des risques d’impayés grâce au suivi de
la balance âgée ou de l’échéancier. Il semble, actuellement, que les commerciaux ne soient pas
informés des problèmes de règlement et continuent, quel que soit le client, à accepter leurs
commandes. Les impayés s’aggravent donc.
Objet : relance
Relevé du compte n° …………
Madame, Monsieur,
L’examen de votre compte semble indiquer que vous avez omis de nous régler la somme
de ………………… € (……………………………………………………………… euros), dont vous trouverez le détail ci-dessous :
Si vous avez déjà effectué le paiement, veuillez nous excuser de ce rappel : votre compte sera
régularisé sans que vous ayez à intervenir.
Dans le cas contraire, nous vous remercions de nous adresser le règlement par retour
de courrier.
La comptabilité clients
Montlouis-sur-Loire,
le …………………………
Objet : 2 RELANCE
e
Madame, Monsieur,
Nous nous permettons de vous adresser notre rappel de paiement pour lequel nous sollicitons
le règlement des créances ci-dessous :
Nous vous serions très obligés de nous faire parvenir votre règlement de ………………… €
(……………………………………………………………… euros) sous HUITAINE sinon vous vous exposez à payer des intérêts
de retard.
Dans le cas où un litige serait à l’origine du non-paiement, nous vous serions reconnaissants
de bien vouloir nous en informer.
La comptabilité clients
Montlouis-sur-Loire,
le …………………………
MISE EN DEMEURE
Rappel urgent
Relevé du compte n° …………
Madame, Monsieur,
Nous observons que nos rappels précédents sont restés sans réponse et que votre compte reste
toujours débiteur suivant le détail ci-dessous :
La comptabilité clients
Tout autre modèle de lettre peut être accepté s’il comporte les informations utiles.
Une fiche téléchargeable « Besoin d’aide » est mis à disposition des apprenants :
liennathan.fr/fd7rfa
L’examen de votre compte semble indiquer que vous avez omis de nous régler la somme de 17 560,47€
dont vous trouverez le détail ci-dessous :
Si vous en avez déjà effectué le paiement, veuillez nous excuser de ce rappel : votre compte sera
régularisé sans que vous ayez à intervenir.
Dans le cas contraire, nous vous remercions de nous adresser le règlement par retour de courrier.
La comptabilité clients
On peut prévoir de la même façon les deuxième et troisième lettres de relance. Si le PGI est
équipé du module « Suivi de règlement », il est possible de faire les relances par ce biais.
La question de l’expert
Souhaitant se prémunir du risque d’impayé, l’entreprise veut recourir à une société
prestataire de recouvrement (affacturage). Recherchez sur Internet différentes sociétés
d’affacturage, faites un comparatif et proposez une société d’affacturage à Mme Sorgel.
Quelques sites
1. Avec le mot clé « affacturage » :
- https://www.economie.gouv.fr/entreprises/recouvrement-creances-affacturage
- https://bpifrance-creation.fr/encyclopedie/financements/credits-a-court-terme/laffacturage-renforcer-
tresorerie-lentreprise
- https://factor.bnpparibas/fr/nos-solutions/affacturage-export#anchor-simulateur
2. Avec les mots clés « affacturage » + « critères de comparaison » :
- https://www.leblogdudirigeant.com/comparer-les-taux-daffacturage
- https://www.affacturage.fr/comparateur-affacturage-pme/
- https://www.e-affacturage.fr/
Les administrations et les collectivités locales forment 20 % des clients et font 80 % du chiffre
d’affaires.
La part du poste clients par rapport au total actif est en constante augmentation de N-2 à N.
Le poids des créances douteuses est également en augmentation.
La part des provisions pour dépréciation a aussi augmenté, ce qui signifie qu’une part plus
importante de créances risque de ne pas être payée.
On note une augmentation régulière de la durée moyenne du crédit client de N-2 à N pour
atteindre 70 jours en N.
4. À votre avis, pourquoi le législateur est-il intervenu pour limiter les délais de paiement
entre professionnels ?
Le législateur est intervenu pour :
– éviter les abus de la part de certains clients en position dominante (grandes surfaces, par
exemple) qui demandaient des délais de paiement de 120 jours parfois : une durée du crédit
client trop longue peut mettre en difficulté l’entreprise ;
– et donc éviter aux entreprises d’avoir des problèmes de trésorerie.
Monsieur,
Malgré notre première lettre de relance en date du 15 novembre dernier, sauf erreur de notre
part, la facture n° 100356 du 11/08/N, d’un montant de 5 040 € TTC et à échéance du 10/10/N,
n’a pas encore été réglée.
Nous vous informons que, conformément à nos conditions générales de vente, nous sommes
amenés à vous facturer des intérêts de retard, qui feront l’objet d’une facturation ultérieure.
Ces pénalités, calculées sur le prix TTC au taux de 7,77 % sur la base de 365 jours, s’élèvent
donc à :
5 040 × 7,77 % × 51/365 jours = 54,72 €
Sans règlement de votre part dans les huit jours, nous serions obligés d’engager une procédure
d’injonction de payer.
Assistant comptable
Script audio
L’analyse du portefeuille clients est indispensable tant pour le suivi commercial que pour des
raisons financières car elle permet d’anticiper les risques clients.
Pour analyser le portefeuille clients, on recherche d’abord des indicateurs, tels que :
- l’évolution du chiffre d’affaires ;
- l’évolution du nombre de clients ;
- le montant moyen des créances par client ou par catégorie de clients.
À partir de ces indicateurs, on peut créer des graphiques significatifs et obtenir déjà quelques
éléments d’analyse.
Quand l’entreprise a un trop grand nombre de clients, elle ne dispose pas du temps nécessaire
pour analyser tous les comptes dans leur intégralité. Elle doit choisir les clients à suivre en
priorité. Elle va donc segmenter le portefeuille clients selon leur chiffre d’affaires.
Deux méthodes de segmentation permettent d’identifier les clients :
- la méthode 20/80 ou loi de Pareto ;
- et la méthode ABC.
La méthode Pareto permet de mettre en évidence un groupe de 20 % de clients environ qui
contribuent à 80 % du CA environ. Ce sont les grands comptes sur lesquels l’analyse doit être
prioritaire.
La méthode ABC affine la méthode des 20/80 et permet d’apprécier l’équilibre du portefeuille
clients. On procède de la même façon mais on distingue trois groupes :
- le groupe A, qui rassemble 20 % des clients à l’origine de 80 % du CA ;
- le groupe B, qui rassemble les 30 % des clients à l’origine de 15 % du CA ;
- et le groupe C, qui rassemble les 50 % des clients à l’origine de 5 % du CA.
Une fois les clients représentatifs choisis, on étudie le risque client, comme indiqué dans la 2e
partie du schéma. Le risque client peut recouvrir plusieurs formes :
- tout d’abord un risque financier : il s’agit alors d’un risque d’impayés ou de retard de
paiement ;
- ensuite un risque commercial, comme perdre de bons clients ;
- ou encore un risque organisationnel, par manque de suivi des clients ou par absence de
contrôle des règlements.
Pour étudier ces risques, il faut mettre en place des alertes, c’est-à-dire des indicateurs qui
peuvent être :
- des indicateurs par client, par exemple le calcul de l’écart entre l’encours autorisé et l’encours
réel ou les délais de paiement ;
- ou des indicateurs globaux, comme l’encours total des clients, le délai moyen de paiement ou
le BFR moyen.
Pour suivre les encours par client on établit la balance âgée, c’est-à-dire un tableau qui recense
les montants dus, échus ou non échus, pour chaque client.
Enfin, comme indiqué dans la 3e partie du schéma, pour éviter les risques avec les clients, des
mesures sont à prendre.
Certaines sont des mesures à prendre en préventif :
- il faut tout d’abord se renseigner sur les clients, être bien clair sur les conditions générales de
ventes, précis sur les documents commerciaux et parfois, pour des contrats importants, prendre
des garanties ;
Du Processus 1 au Processus 7
Activité/Situation Résultats attendus Correspondance avec le Processus 7
1.5.1 Recherche des informations, L’utilisation du PGI 7.3.2 Participation à l’évolution
y compris techniques, relatives aux pour effectuer les du système d’information
factures fournisseurs traitements pertinents
1.5.2 Vérification et validation des
factures d’achat de bien, de service
et/ou d’acquisition d’immobilisation
1.5.3 Mise en évidence
et traitement des anomalies dans
le processus d’achat
© Nathan Chapitre 9 – Le contrôle des documents liés aux achats de biens ou d’immobilisations • 147
Vos missions (p. 173-180)
Discutons-en !
Quel est l’impact d’une hausse des prix des matières premières sur la rentabilité d’une
entreprise ?
La hausse des prix des matières premières (inflation) est devenue assez importante ces
dernières années et a un impact direct sur les coûts d’une entreprise, qui doit répercuter cette
hausse sur ses prix (voir : https://www.senat.fr/rap/r21-799/r21-799-syn.pdf).
La hausse des prix des matières premières peut avoir de lourdes conséquences sur l’activité.
Si l'on prend par exemple le secteur du bâtiment, cela peut entraîner des projets ralentis voire
arrêtés, des chantiers en cours désorganisés, des retards dans les livraisons.
La hausse des prix complique fortement le travail de la direction : les prises de décision
stratégiques sont perturbées en raison de la forte augmentation des coûts qui ne peut être
répercutée sur les chantiers en cours en raison des engagements passés. La relation client-
fournisseur peut alors être source de conflit et se détériorer.
2. Observez les réductions et précisez de quelle catégorie il s’agit. Ces réductions vont-
elles avoir un impact sur le prix des produits ? Justifiez.
Les réductions accordées sont des réductions commerciales (remise sur les quantités
commandées). En venant diminuer le prix d’achat, elles vont donc avoir un impact certain sur
le prix affiché des produits.
3. Analysez la TVA sur cette facture. Les produits achetés sont-ils tous soumis au même
taux de TVA ? Justifiez. L’acompte a-t-il été soumis à la TVA ? Justifiez. Quels
comptes de TVA faudra-t-il utiliser ?
Les produits achetés sont soumis à deux taux de TVA : le taux réduit de 5,50 % pour les fèves
et amandes (considérées comme des produits alimentaires) et le taux normal de 20 % pour les
fruits confits (considérés comme des sucreries).
Depuis le 1er janvier 2023, tous les acomptes sont soumis à la TVA (avant cette date, cette
règle s’appliquait uniquement pour les prestations de services).
Les comptes de TVA à utiliser sont les suivants :
– 445660 « TVA déductible sur autres biens et services » ;
– 445800 « TVA en attente » ou « TVA à régulariser » (pour la TVA versée sur l’acompte).
5. Expliquez le principe des emballages à rendre. Pourquoi y aurait-il une créance sur le
fournisseur Prim’Distribution ?
Les emballages à rendre font l’objet d’une consignation. Ils sont enregistrés au débit du
compte 4096 « Fournisseurs – Créances pour emballages et matériel à rendre ».
Il s’agit d’une avance de fonds au fournisseur qui remboursera le client une fois que celui-ci
aura rendu les emballages : c’est pourquoi on peut parler de créance sur le fournisseur.
9. Comment l’entreprise va-t-elle traiter les obligations relatives à la TVA avec les
fournisseurs San Pablo et Mondwest ?
Dans les deux cas, l’entreprise sera obligée de procéder à une autoliquidation de la TVA.
© Nathan Chapitre 9 – Le contrôle des documents liés aux achats de biens ou d’immobilisations • 149
11. Calculez le coût d’acquisition des deux immobilisations.
Le coût d’acquisition représente le prix d’achat net de réductions commerciales et financières,
augmenté de tous les frais annexes (transport, assurance, installation…).
Enrobeuse à tempérage
Trempeuse
bac calorifugé Structure
Composant
principale
Prix d’acquisition HT 3 450,00 9 900,00 3 000,00
Réductions commerciales – 495,00 – 150,00
Réductions financières – 34,50
Frais de port 80,00 400,00
Frais de mise en route 500,00
Coût d’acquisition 3 495,50 10 305,00 2 850,00
La question de l’expert
En examinant les annexes 10 à 12, expliquez pourquoi le crédit-bail est un financement
alternatif à l’emprunt bancaire.
Le financement des immobilisations doit être anticipé. Contrairement à l’emprunt, le crédit-bail est
une location avec option d’achat en fin de contrat. Ceci induit une conséquence majeure : le bien
n’apparaît pas à l’actif du bilan du fait que l’entreprise n’en est pas propriétaire.
Bien que le crédit-bail présente quelques similitudes avec l’emprunt (paiement progressif chaque
mois), son coût est plus élevé.
On peut imaginer que l’entreprise fait appel à des emprunts bancaires pour financer ses
immobilisations. Mais l’emprunt bancaire est limité car le banquier ne prête pas indéfiniment. C’est
pourquoi les entreprises utilisent parfois d’autres modes de financement tel que le crédit-bail.
Le bien loué en crédit-bail peut être acheté en fin de période. Nous voyons en annexe 12 une levée
d’option pour la ligne de production du chocolat. À ce moment-là, l’entreprise devient propriétaire du
bien. Les loyers payés en amont ont donc joué le même rôle que les mensualités d’un emprunt
bancaire. Pour toutes ces raisons on peut dire que le crédit-bail est une alternative à l’emprunt
bancaire.
Un corrigé sous forme de vidéo est mis à disposition des apprenants : liennathan.fr/wm130e
© Nathan Chapitre 9 – Le contrôle des documents liés aux achats de biens ou d’immobilisations • 151
Fiche ressource 6 – Les acquisitions d’immobilisations particulières
(p. 186)
Comment nommer autrement la production immobilisée ?
Ce sont des travaux faits par l’entreprise pour elle-même.
© Nathan Chapitre 9 – Le contrôle des documents liés aux achats de biens ou d’immobilisations • 153
Compte utilisé : 2154 « Matériel industriel »
Prix d’acquisition : 30 000 + 500 = 30 500 € HT
– Le véhicule utilitaire a été acquis en crédit-bail, c’est-à-dire loué avec une option d’achat en
fin de contrat.
Compte utilisé : 612 « Redevances de crédit-bail »
La valeur à retenir est le montant de la redevance mensuelle : 400 € HT.
2. Déterminez le coût d’acquisition des titres et précisez le traitement de la TVA sur les
frais.
Le montant HT des commissions s’élève à : 960 – 160 = 800 €. Il est précisé que ces frais
sont habituellement incorporés dans le coût d’acquisition des titres.
Coût d’acquisition : 15 000 + 800 = 15 800 €
Les 160 € de TVA seront déduits dans le compte 445620 « TVA déductible sur
immobilisations » du fait de l’intégration de ces frais dans le coût d’acquisition.
Madame, Monsieur,
Je tiens à vous signaler une erreur quant au calcul de la ristourne sur le chiffre d’affaires
du mois de mars N.
Le montant exact de cette ristourne TTC devrait s’élever, selon mes calculs, à 15,84 € et non
à 10,98 €, comme porté sur la facture d’avoir.
Cette erreur provient de l’oubli, dans la base de calcul, de la ristourne de l’opération relative
au lavage du 30/03/N qui n’a pas été prise en compte.
Je vous prie de bien vouloir nous retourner une facture d’avoir rectifiée.
Cordialement,
L’adjoint(e) comptable
© Nathan Chapitre 9 – Le contrôle des documents liés aux achats de biens ou d’immobilisations • 155
c) La TVA sur ces factures sera-t-elle déductible ou en attente ? Justifiez.
Comme la facture comporte la mention « TVA acquittée sur les débits », la TVA pourra être
déduite sans attendre le règlement de la facture.
5. Dans quels comptes seront enregistré les titres achetés ? Précisez le traitement
comptable des frais d’acquisition (annexes 4 et 5).
Les SICAV Thesard représentent le placement d’un excédent de trésorerie. Il ne faut pas les
immobiliser, mais les enregistrer dans un compte financier de la classe 5 (50 « Valeurs
mobilières de placement »).
Les actions des Menuiseries alsaciennes ont été acquises dans le but d’exercer un contrôle
dans le capital de cette société. Il s’agit donc de titres de participation qui vont être conservés
durablement (compte 261 « Titres de participation »).
Les frais d’acquisition sur titres peuvent être :
– soit incorporés dans le coût d’acquisition ;
– soit enregistrés dans le compte de charges concerné (6271 « Frais sur titres »).
La société a choisi la première solution (intégrer les frais d’acquisition des titres dans le coût
d’acquisition).
6. Calculez la valeur à immobiliser pour les travaux de mise en conformité des locaux
(annexe 6).
Le service comptable va éditer une facture relative à cette livraison à soi-même.
Montant HT : 8 500 + 3 150 + 980 = 12 630 €
© Nathan Chapitre 9 – Le contrôle des documents liés aux achats de biens ou d’immobilisations • 157
Synthèse (p. 196)
Script audio
Il est nécessaire d’effectuer un contrôle préalable des documents liés aux achats.
L’enregistrement des factures d’achat doit être minutieusement préparé.
La première tâche consiste à contrôler les éléments (par exemple, les références, les quantités,
les prix, etc.). Pour cela, il faut :
- comparer les éléments facturés avec ceux figurant sur le bon de commande et le bon de
livraison ;
- repérer les erreurs éventuelles et les signaler.
Ensuite il est nécessaire d’anticiper l’enregistrement des remises, c’est-à-dire les réductions
commerciales et financières. En effet, les réductions commerciales (ou RRR) sont déduites du
prix d’achat alors que les réductions financières (ou escompte) sont enregistrées dans un
compte de produit financier.
Enfin, il faut anticiper l’enregistrement des autres éléments, tels que :
- les frais accessoires sur achats, enregistrés le plus souvent dans les comptes 61 et 62,
- la consigne des emballages, considérée comme une créance,
- ou encore la déduction des avances et acomptes versés.
Les acquisitions d’immobilisations sont elles aussi l’objet de contrôles spécifiques, comme
vous le voyez dans la 3e partie du schéma.
Les acquisitions d’immobilisations sont enregistrées au coût d’acquisition. Celui-ci est
composé du prix d’achat net de réductions : les réductions commerciales mais aussi les
réductions financières sont donc déduites du prix d’achat. Le coût d’acquisition est aussi
augmenté des frais accessoires sur achats et des droits de douane.
En cas d’acquisition d’immobilisation décomposée, chaque composant ayant une durée de vie
différente, il est nécessaire de les repérer pour les isoler dans des comptes distincts.
Les immobilisations financières sont évaluées à leur prix d’achat et les frais d’acquisition
peuvent être incorporés au coût d’achat des titres.
Enfin, si l’entreprise fabrique elle-même son immobilisation – ce que l’on appelle la
production immobilisée –, les travaux réalisés pour la production de cette immobilisation
entrent dans le coût de production, lui-même enregistré au crédit du compte 72 « Production
immobilisée ».
Du Processus 1 au Processus 7
Activité/Situation Résultats attendus Correspondance avec le Processus 7
1.5.4 Enregistrement des L’utilisation du PGI pour 7.3.2 Participation à l’évolution
factures d’achat de bien, effectuer les enregistrements, du système d’information
de service et/ou d’acquisition les contrôler et mettre à jour
d’immobilisation les données
1.5.5 Gestion des L’interprétation et la 7.1.3 Mises en œuvre des méthodes
échéances relatives aux structuration des données de recherche d’information
règlements des fournisseurs selon le modèle relationnel
Une extraction de données
du PGI exacte et répondant
aux besoins d’identification
des échéances
La présentation d’indicateurs
(tris, regroupements)
adaptés aux besoins
de l’utilisateur
1.5.6 Enregistrements L’utilisation du PGI pour 7.3.2 Participation à l’évolution
relatifs aux opérations effectuer les enregistrements, du système d’information
de financement les contrôler et mettre à jour 7.1.3 Mises en œuvre des méthodes
les données de recherche d’information
La présentation d’indicateurs
(tris, regroupements) adaptés
aux besoins de l’utilisateur
© Nathan Chapitre 10 – L’enregistrement des achats et de leur financement, la gestion des échéances • 159
Vos missions (p. 197-202)
03/06/N
401210 Fournisseur Prim’Distribution 219,12
601500 Achats de fruits confits 57,60
445660 TVA déductible sur ABS – France 11,52
409600 Fournisseurs – Créances pour emballages à rendre 150,00
Facture d’avoir n° A4788. Journal des achats
compte.
Une fiche téléchargeable « Besoin d’aide » est mis à disposition des apprenants :
liennathan.fr/bdaewe
Si le fournisseur décide d’escompter la lettre de change avant la date d’échéance, cela n’aura
aucune incidence pour le client : ce dernier paiera sa dette le jour fixé.
La question de l’expert
Le fournisseur Prim’Distribution représente à lui seul 25 % du volume des achats de
matières premières. Que serait-il judicieux de négocier en fin d’année ? Comment s’y
prendre ?
En plus des remises accordées sur chaque facture, il serait judicieux de négocier en fin
d’année une ristourne sur le montant annuel des achats. Il est nécessaire d’établir une
négociation entre l’entreprise et le fournisseur dont le mode de calcul est librement décidé par
les parties.
La négociation portera sur l’application d’un pourcentage par palier sur le montant annuel du
chiffre d’affaires. Par exemple, on peut imaginer que la ristourne pourra évoluer entre 1 et
5 % en fonction des tranches du chiffre d’affaires.
Un corrigé sous forme de vidéo est mis à disposition des apprenants : liennathan.fr/0adnws
© Nathan Chapitre 10 – L’enregistrement des achats et de leur financement, la gestion des échéances • 161
Mission 2 – Comptabiliser les achats hors de France
Discutons-en !
Où en est l’harmonisation de la TVA européenne ?
Dans l’objectif de faciliter les échanges entre membres de l’Union européenne, la
Commission européenne essaie d’harmoniser les règles et les taux de TVA entre les pays
membres.
https://www.efl.fr/actualite/directive-taux-23-05-2022_fdc92dffa-b551-4443-9d58-
9a4015e712f6#faad62c28-b9fb-4f82-9f2a-a34c100511da
4. Après avoir rappelé la règle en matière de TVA, enregistrez au journal les trois
factures liées aux achats hors de France.
Aucune TVA n’est facturée par le vendeur étranger. Les factures d’acquisitions
intracommunautaires et d’importations sont donc sans TVA.
C’est l’acheteur qui doit procéder à l’autoliquidation de la TVA en France (TVA à la fois
déductible et collectée).
Acquisition intracommunautaire :
01/06/N
601100 Achats de fèves 210,00
601200 Achats d’amandes 663,00
409100 Fournisseurs – Avances et acptes versés sur cdes 150,00
401144 Fournisseur San Pablo 723,00
Facture n° 145896. Journal des achats
Importation :
01/06/N
601500 Achats de fruits confits 1 230,18
401128 Fournisseur Mondwest Fruit L.C. 1 230,18
Facture n° 741789. Journal des achats
01/06/N
445564 TVA déductible sur autres biens et services – Étranger 67,66
445710 TVA collectée 67,66
Incidence de la TVA à 5,50 % sur la facture Mondwest.
Journal des achats
03/06/N
601500 Achats de fruits confits (droits de douane) 74,40
622400 Rémunérations des transitaires 47,75
445660 TVA déductible sur autres biens et services 9,55
401214 Transitaire en douanes du Havre 131,70
Facture n° 7856. Journal des achats
02/06/N
215410 Matériel industriel – Enrobeuse à tempérage – Structure
principale 10 305,00
215420 Matériel industriel – Enrobeuse à tempérage – Composant 2 850,00
445620 TVA déductible sur immobilisations 2 631,00
238000 Avances et acptes versés sur cdes d’immobilisations 3 000,00
404061 Fournisseur d’immobilisations Innov’Choc 12 786,00
Facture n° 1462. Journal des achats
Les commissions sur frais d’acquisition de titres sont incorporées dans le coût d’achat des
titres : 120 000 + 800 de TVA = 120 800 €.
TVA déductible sur frais d’acquisition des titres : 800 × 20 % = 160 €
02/06/N
261000 Titres de participation 120 800,00
445620 TVA déductible sur immobilisations 160,00
512100 Banque Régionale du Centre 120 960,00
Avis d’écritures n° 1464578.
Journal des achats et/ou de banque
© Nathan Chapitre 10 – L’enregistrement des achats et de leur financement, la gestion des échéances • 163
7. Quel est l’impact au bilan et au compte de résultat de l’achat d’une immobilisation ?
Comparez avec l’acquisition d’un bien en crédit-bail. Commentez.
• Impact de l’achat d’une immobilisation dans le bilan : la valeur de l’immobilisation vient
augmenter l’actif immobilisé.
• Impact de l’achat d’une immobilisation dans le compte de résultat : chaque année, le
montant des dotations aux amortissements (récupération progressive du capital investi dans
l’immobilisation) viendra augmenter les charges.
• Impact de l’acquisition d’un bien en crédit-bail dans le bilan : le crédit-bail est une location
avec option d’achat en fin de contrat. Le bien n’appartenant pas à l’entreprise ne peut figurer à
l’actif du bilan.
• Impact de l’acquisition d’un bien en crédit-bail dans le compte de résultat : la redevance de
crédit-bail (loyer) représente une charge qui viendra en déduction du résultat.
15/07/N
512100 Banque Régionale du Centre 8 000,00
164000 Emprunts et dettes auprès des établissts de crédit 8 000,00
Encaissement des fonds. Journal de banque
10. Expliquez pourquoi, lors des remboursements d’emprunt, les intérêts seront
enregistrés en compte de charges alors que l’amortissement sera déduit du
compte 164.
Les intérêts représentent un coût, donc une charge. En revanche, l’amortissement constitue le
remboursement d’une dette d’emprunt : cette dernière diminue au fur et à mesure des
remboursements.
© Nathan Chapitre 10 – L’enregistrement des achats et de leur financement, la gestion des échéances • 165
Fiche ressource 6 – La particularité des achats hors de France
(p. 208)
Quelles catégories d’achats doivent faire l’objet d’une autoliquidation de la TVA ?
Les acquisitions intracommunautaires et les importations doivent fair e l’objet d’une
autoliquidation de la TVA.
05/05/N
218200 Matériel de transport(1) 14 820,00
238000 Acomptes sur immobilisations 3 600,00
404000 Fournisseurs d’immobilisations 11 220,00
Facture Garage du Centre. Journal des achats
(1) 12 350 + 2 470 (TVA non déductible sur les véhicules de tourisme)
07/05/N
607000 Achats de marchandises 4 750,00
624100 Transports sur achats 250,00
445662 TVA déductible sur autres biens et services – UE(1) 564,30
445200 TVA due intracommunautaire 564,30
401000 Fournisseurs 5 000,00
Facture Antonelli. Journal des achats
(1) 2 821,50 × 20 %
12/05/N
607000 Achats de marchandises(1) 2 777,78
624100 Transports sur achats(2) 462,96
445664 TVA déductible sur autres biens et services – Étranger(3) 648,15
445714 TVA collectée – Étranger 648,15
401000 Fournisseurs 3 240,74
Facture Standfact. Journal des achats
(1) 3 000 / 1,08
(2) 500 / 1,08
(3) (2 777,78 + 462,96) × 20 %
© Nathan Chapitre 10 – L’enregistrement des achats et de leur financement, la gestion des échéances • 167
14/05/N
765000 Escomptes obtenus 5,70
401000 Fournisseurs 777,16
409600 Fournisseurs – Créances sur emballages 100,00
607000 Achats de marchandises 570,00
445660 TVA déductible sur autres biens et services 112,86
Facture Bricart. Journal des achats
17/05/N
607000 Achats de marchandises 90,00
622400 Rémunérations des transitaires 150,00
445660 TVA déductible sur autres biens et services 30,00
401000 Fournisseurs 270,00
Facture Transit Import. Journal des achats
10/10/N
622600 Honoraires(1) 1 200,00
445660 TVA déductible sur autres biens et services 240,00
401000 Fournisseurs 1 440,00
Facture Dupont. Journal des achats
(1) La TVA est déductible en raison de l’option pour les débits du fournisseur.
14/04/N
512000 Banque 30 000,00
441000 État – Subventions à recevoir 30 000,00
Encaissement de la subvention. Journal de banque
15/04/N
215410 Matériel industriel – Structure principale 85 000,00
215420 Matériel industriel – Composant 15 000,00
445620 TVA déductible sur immobilisations(1) 15 200,00
445800 TVA à régulariser ou en attente 4 800,00
238000 Acomptes sur immobilisations 24 000,00
404000 Fournisseurs d’immobilisations 96 000,00
Achat du bien. Journal des achats
(1) 100 000 × 20 % = 20 000 € – TVA déjà déduite sur l’acompte (4 800 €)
17/04/N
512000 Banque 70 000,00
164000 Emprunts auprès des établissts de crédit 70 000,00
Encaissement de l’emprunt. Journal de banque
20/04/N
404000 Fournisseurs d’immobilisations 96 000,00
512000 Banque 96 000,00
Règlement du bien. Journal de banque
17/05/N
661000 Charges d’intérêts 233,33
164000 Emprunts auprès des établissements de crédit(1) 1 055,83
512000 Banque 1 289,16
Paiement de la première mensualité. Journal de banque
(1) 1 289,16 – 233,33
18/09/N
601000 Achats de matières premières 240,00
512000 Banque 240,00
Droits de douane. Journal de banque
© Nathan Chapitre 10 – L’enregistrement des achats et de leur financement, la gestion des échéances • 169
20/10/N
401000 Fournisseurs 5 857,14
666000 Pertes de change (ou 656000) 216,93
512000 Banque 6 074,07
Paiement de la dette. Journal de banque
Vu qu’il s’agit d’une acquisition intracommunautaire, la TVA est exigible (et également
déductible) : 4 180,04 × 20 % = 836,01 €.
25/03/N
445662 TVA déductible sur autres biens et services – UE 836,01
445200 TVA due intracommunautaire 836,01
Exigibilité de la TVA intracommunautaire. Journal des achats
25/03/N
401DOM Fournisseur Domoburo 8 805,67
512100 Banque LCL 8 805,67
Règlement facture n° 14788. Journal de banque
31/03/N
401DOM Fournisseur Domoburo 2 019,51
765000 Escomptes obtenus 7,13
607118 Achats de claviers électroniques 356,72
409600 Fournisseurs – Créances pour emballages à rendre 1 600,00
445660 TVA déductible sur ABS – France 69,92
Facture d’avoir n° A485. Journal des achats
03/04/N
401AUT Fournisseur Auto Lavage 10,98
619000 Ristournes obtenues sur services extérieurs 9,15
445660 TVA déductible sur ABS – France 1,83
Facture d’avoir n° AV174
b) Enregistrez le second avoir (annexe 3). Justifiez le compte de ristourne que vous
utilisez.
07/04/N
401AUT Fournisseur Auto Lavage 15,84
619000 Ristournes obtenues sur services extérieurs 13,20
445660 TVA déductible sur ABS – France 2,64
Facture d’avoir rectificative n° AV174
S’agissant d’une ristourne sur un service extérieur, le compte 619000 est approprié (et non le
compte 609000 qui concerne les achats).
03/04/N
445660 TVA déductible sur autres biens et services – France 40,00
445800 TVA à régulariser ou en attente 40,00
Déduction de la TVA versée sur l’acompte.
Journal des achats
© Nathan Chapitre 10 – L’enregistrement des achats et de leur financement, la gestion des échéances • 171
2. Enregistrez les factures d’immobilisation des fournisseurs Informatique 3000,
Caldman et International Logistic (chapitre 9, entraînement 2). Justifiez.
15/09/N
218310 Matériel informatique – Serveurs(1) 1 994,05
218320 Matériel informatique – Périphériques(2) 546,25
445620 TVA déductible sur immobilisations – France(3) 508,06
606000 Achats non stockés de matières et fournitures(4) 71,25
445660 TVA déductible sur autres biens et services – France(5) 14,25
238000 Avances et acomptes versés sur commandes
d’immobilisations corporelles 1 000,00
404INFOR Fournisseur d’immobilisation Informatique 3000 2 133,86
Facture n° 7450. Journal des achats
(1) (1 599 + 500) – 5 % = 1 994,05 €
(4) Clé USB : 75 – 5 % = 71,25 €
(2) 575 – 5 % = 546,25 €
(5) 71,25 × 20 % = 14,25 €
(3) (1 994,05 + 546,25) × 20 % = 508,06 €
15/09/N
215410 Matériel industriel – Scie à ruban numérique 3 126,13
215420 Matériel industriel – Lame de scie à métaux 1 721,64
401CALDM Fournisseur Caldman 4 847,77
Facture n° 7452. Journal des achats
15/09/N
215410 Matériel industriel – Scie à ruban numérique 511,58
445623 TVA déductible sur immobilisations – Étranger 1 071,87
622400 Rémunération des transitaires 710,40
445800 TVA à régulariser ou en attente(1) 142,08
401INTER Fournisseur International Logistic 2 435,93
Facture n° SN14789. Journal des achats
(1) La TVA sur le service rendu n’est pas encore récupérable car le paiement est prévu le 20/09/N.
01/09/N
218100 Installations générales, agencements(1) 12 630,00
445620 TVA déductible sur immobilisations – France(2) 2 526,00
445710 TVA collectée à 20 % – France 2 526,00
721000 Production immobilisée 12 630,00
Travaux de mise en conformité des locaux. Journal des OD
(1) Coût de revient : 8 500 € + 3 150 € + 980 €
(2) TVA autoliquidée : 12 630 × 20 %
© Nathan Chapitre 10 – L’enregistrement des achats et de leur financement, la gestion des échéances • 173
Entraînement au BTS 3 – Gérer des règlements fournisseurs ★★
(p. 219)
1. Procédez au lettrage des comptes fournisseurs de l’annexe 1.
ENTREPRISE AGM Imprimerie Édition du 30/11/N
Comptes 4010100 à 4010200 Monnaie : euros Période du 01/09/N au 30/11/N
Date Journal Pièce Libellé Let. Débit Crédit Solde cumulé
4010100 CALARIAN
01/09/N AN RAN A 4 730,00 4 730,00
02/09/N AC 004875 FACT 004875 B 3 910,00 8 640,00
16/09/N AC 004883 FACT 004883 B 435,00 9 075,00
30/09/N BQ CH 863241 REG FACT 004651 A 4 730,00 4 345,00
07/10/N AC 004951 FACT 004951 C 955,00 5 300,00
19/10/N AC 004982 FACT 004982 C 1 810,00 7 110,00
29/10/N BQ CH 863547 REG FACT 004875 et 004883 B 4 345,00 2 765,00
25/11/N BQ CH 863653 REG FACT 004951 et 004982 C 2 765,00 0,00
28/11/N AC 004984 FACT 004984 990,00 990,00
28/11/N AC 004985 FACT 004985 D 1 540,00 2 530,00
28/11/N BQ CH 863782 REG FACT 004985 D 1 493,80 1 036,20
30/11/N AC AV00159 FACT AVOIR 00159 D 46,20 990,00
Total pour le compte 4010100 13 333,80 14 370,00 1 036,20
4010122 TEXIER
01/09/N AN RAN A 610,00 610,00
05/09/N BQ CH 004994 REG FACT 004862 A 610,00 0,00
10/09/N AC 004890 FACT 004889 812,00 812,00
16/09/N AC 004893 FACT 004891 655,00 1 467,00
20/10/N AC 004896 FACT 004893 428,00 1 895,00
Total pour le compte 4010122 610,00 2 505,00 1 895,00
Pour le fournisseur Calarian, les conditions de règlement ont été respectées. La seule facture
non réglée de 990 € du 28/11/N est à payer à 30 jours fin de mois, soit le 31/12/N.
Pour le fournisseur Texier, le problème est tout autre. Les factures du 10/09/N et du 16/09/N
auraient dû être réglées au plus tard le 31/10/N. De plus, la facture du 20/10/N est arrivée à
échéance le 30/11/N et n’a toujours pas été payée. Toutefois, nous ne sommes que le 01/12/N,
mais il convient d’être très prudent en raison des antécédents.
3. Calculez les délais du crédit moyen accordé par les fournisseurs pour les exercices
N-2 et N-1 (arrondir les chiffres au jour le plus proche) à l’aide de l’annexe 2. Que
constatez-vous ? Existe-t-il une marge de négociation ?
Délai moyen de règlement = Dettes fournisseurs TTC / Achats TTC
Délai moyen en N-2 = [88 200 / (885 300 × 1,20)] × 360 jours = 30 jours
Délai moyen en N-1 = [41 700 / (897 200 × 1,20)] × 360 jours = 14 jours
Le délai moyen de règlement est tombé de 30 jours en N-2 à 15 jours en N-1. Il est très
inférieur à celui de la moyenne du secteur (45 jours). Il existe donc une marge de négociation.
© Nathan Chapitre 10 – L’enregistrement des achats et de leur financement, la gestion des échéances • 175
Synthèse (p. 220)
Script audio
Nous voyons dans une première partie la comptabilisation des achats de biens et de services
en France.
La comptabilisation des achats hors de France suit des règles spécifiques que nous voyons en
partie 2.
S’il s’agit d’un achat intracommunautaire, la facture d’acquisition du fournisseur est
généralement libellée en euros. Mais elle n’a pas de TVA. L’acheteur français calcule lui-
même le montant de la TVA autoliquidée et débite le compte 44566 par le crédit du compte
4452.
© Nathan Chapitre 10 – L’enregistrement des achats et de leur financement, la gestion des échéances • 177
178 • Processus 1 © Nathan
Chapitre 11
La réalisation
des rapprochements bancaires
Positionnement du chapitre dans le référentiel
Activité 1.6. Réalisation des rapprochements bancaires (comptabilité de trésorerie)
1.6.1. Pointage des relevés et des comptes bancaires
1.6.2. Réalisation d’un état de rapprochement
Situations de travail
1.6.3. Enregistrement des écritures de régularisation suite
au rapprochement bancaire
– Pointage des comptes
– Différents moyens de règlement
– Date de valeur et conditions bancaires spécifiques
– Calcul des intérêts (simples et composés)
Savoirs associés
– Agios et commissions
– État de rapprochement
– Enregistrements comptables associés
– Comptabilisation des régularisations
– Repérer et analyser les écarts entre le relevé bancaire et les comptes
« banque »
Compétences – Effectuer un état de rapprochement et traiter les écarts analysés afin
de préparer les enregistrements adéquats
– Enregistrer les écritures de régularisation nécessaires
L’utilisation du PGI pour effectuer les traitements pertinents,
P7 les enregistrements des écritures de banque, les contrôler et mettre à jour
les données
Du Processus 1 au Processus 7
Activité/Situation Résultats attendus Correspondance avec le Processus 7
1.6.1 Pointage des L’utilisation du PGI pour effectuer 7.3.2 Participation à l’évolution
relevés et des comptes les traitements pertinents, les du système d’information
bancaires enregistrements des écritures
de banque, les contrôler et mettre
à jour les données
1.6.2 Réalisation d’un L’interprétation et la structuration
état de rapprochement des données selon le modèle
relationnel
Une extraction de données du PGI
exacte et répondant aux besoins
d’identification des échéances
La présentation (tris,
regroupements) adaptée aux
besoins de l’utilisateur
1.6.3 Enregistrement L’utilisation du PGI pour effectuer
des écritures de les enregistrements des écritures
régularisation suite de banque, les contrôler et mettre
au rapprochement à jour les données.
bancaire
Discutons-en !
Concrètement, qu’est-ce qu’un découvert bancaire ?
Lorsque le solde bancaire est négatif, un particulier ou une entreprise se trouve en situation de
découvert (les sommes prélevées sur le compte sont supérieures aux sommes déposées).
Les découverts bancaires ne sont pas réservés seulement aux entreprises. Les particuliers y
ont aussi recours. Environ un Français sur deux a eu recours au découvert bancaire ces
dernières années.
https://www.lesechos.fr/finance-marches/banque-assurances/decouverts-bancaires-moins-
dun-francais-sur-deux-concerne-en-2021-1356054
2. Comparez les deux colonnes de dates qui apparaissent sur le relevé bancaire et celles
qui apparaissent sur l’extrait du compte banque. Expliquez les différences en prenant
un ou deux exemples.
La première colonne de l’annexe 1 et celle de l’annexe 2 indiquent la date d’opération de
chaque mouvement (date d’enregistrement comptable). La colonne « Valeur » sur le relevé
bancaire (annexe 1) indique la date de prise en considération pour le calcul des intérêts ou
pour que la somme figure effectivement en compte.
Par exemple, un chèque déposé sur le compte bancaire le 5 janvier sera bien enregistré le
5 janvier mais porté en compte un ou deux jours plus tard, soit le 6 ou le 7 janvier, selon les
procédures en vigueur dans la banque.
Ici, la remise de chèques effectuée le 7 juillet pour 5 747,58 € ne sera portée en compte que le
9 juillet.
Concernant le virement effectué en faveur des Petites Gourmandises par le client Dutoit, il a
été effectué le 5 juillet mais ne sera crédité sur le compte bancaire de l’entreprise que deux
jours plus tard, soit le 7 juillet. De plus, le montant n’est pas le même (erreur).
De même, le prélèvement du fournisseur d’électricité en date du 7 juillet sera débité sur notre
compte le 5 juillet.
Conclusion : la date de valeur ne coïncide pas forcément avec la date de l’opération.
4. Pourquoi utiliser la méthode des intérêts simples dans les deux calculs précédents ?
La méthode des intérêts simples concerne les opérations financières à court terme (moins d’un
an). Comme le nombre de jours d’intérêts ne dépasse pas 360 ou 365 selon la méthode utilisée
et que le taux d’intérêt est annuel, elle est parfaitement adaptée dans ce cas précis.
Une fiche téléchargeable « Besoin d’aide » est mis à disposition des apprenants :
liennathan.fr/l69rts
Les soldes rapprochés au 15/07/N sont égaux. Le véritable solde bancaire est donc de
4 963,94 €.
Une fiche téléchargeable « Besoin d’aide » est mis à disposition des apprenants :
liennathan.fr/wk7lfa
(1)
La TVA se calcule uniquement sur le coût fixe de 10 € (agios). Les intérêts ne sont pas soumis à la TVA.
31/12/N
512100 Banque Crédit Agricole 2 389,00
411000 Clients 639,00
764000 Revenus des VMP 1 750,00
Suivant débit état de rapprochement bancaire
31/12/N
661000 Charges d’intérêts 61,00
626000 Frais postaux et de télécommunication (553 – 92,17) 460,83
445660 TVA déductible sur autres biens et services 92,17
606100 Énergie (1 230 – 205) 1 025,00
445660 TVA déductible sur autres biens et services 205,00
627000 Services bancaires (95 – 15,83) 79,17
445660 TVA déductible sur autres biens et services 15,83
512100 Banque Crédit Agricole 1 939,00
Suivant crédit état de rapprochement bancaire
4. Vérifiez que les dates de valeur appliquées correspondent bien à celles figurant sur
l’annexe 6.
Opérations Date de réalisation Date de valeur
Encaissements par carte bleue 07/06/N 09/06/N
Dépôt de chèques bancaires 08/06/N 09/06/N
Chèque n° 00045783 07/06/N 06/06/N
L’écart provient du chèque n° 0004528 qui figurait dans l’état de rapprochement du mois de
novembre N et qui aurait dû être encaissé en décembre. Comme cela n’est toujours pas le cas,
il faut de nouveau le faire figurer dans l’état de rapprochement du mois de décembre.
Script audio
Réaliser un rapprochement bancaire consiste à comparer :
- le solde du compte « Banque » tenu par l’entreprise,
- et le solde du compte « Banque » tenu par le banquier.
Il s’agit alors de justifier les écarts. Cela suppose donc d’avoir reçu le relevé bancaire.
Mais dans un premier temps, il est nécessaire d’effectuer un contrôle des opérations
financières et notamment des frais bancaires, ou agios, qui apparaissent sur ce relevé bancaire.
Les agios regroupent deux éléments : les intérêts financiers et les services bancaires.
Les intérêts financiers sont des charges financières non soumises à la TVA.
Il peut s’agir d’intérêts simples ou d’intérêts composés.
- Les intérêts simples concernent les opérations à court terme (comme un découvert bancaire
ou un escompte d’effet de commerce). Ils sont calculés par le banquier à partir d’un taux
annuel et au prorata du nombre de jours d’avance financière.
- Les intérêts composés concernent les opérations financières à long terme (des placements
financiers, par exemple). Dans ce cas, les intérêts acquis chaque année sont intégrés au capital
et produisent eux-mêmes des intérêts l’année suivante. C’est pourquoi la formule de calcul
intègre le nombre d’années en exposant.
Contrairement aux intérêts financiers, les services bancaires (les frais de tenue de compte et
de virement, par exemple) sont des charges d’exploitation soumises à la TVA.
La réalisation d’un rapprochement bancaire est nécessaire lorsque le solde de fin de période
du compte 512 « Banque » et le solde qui figure sur le relevé bancaire sont différents.
Du Processus 1 au Processus 7
Activité/Situation Résultats attendus Correspondance avec le Processus 7
1.7.1 Présentation des _ _
caractéristiques de
l’organisation du processus
« Contrôle et traitement des
opérations commerciales »
1.7.2 Analyse du processus L’interprétation 7.3.1 Optimisation du traitement
« Contrôle et traitement ou l’élaboration du schéma de l’information
comptable des opérations du processus 7.1.2 Évaluation des besoins
commerciales » L’identification des besoins d’information
d’information des acteurs
au sein du processus
L’identification des sources
d’information
© Nathan Chapitre 12 – Le processus de contrôle et de traitement comptable des opérations commerciales • 195
Vos missions (p. 241-246)
Discutons-en !
En quoi l’utilisation d’un PGI réduit-elle les risques d’erreur de transmission des
documents en comptabilité ?
L’utilisation d’un PGI réduit les risques d’erreur de transmission des documents en comptabilité
puisque les saisies successives sont supprimées grâce à la base de données unique existante
dans le PGI et utilisable par les utilisateurs des différents modules (Gestion commerciale,
Comptabilité, Paye, Immobilisations).
En effet, lors de l’élaboration des documents commerciaux, le déroulement chronologique est
automatisé (dans le cadre du module Gestion commerciale).
À partir du devis (et donc des informations qui y sont contenues), le transfert en commande est
possible.
Et ainsi de suite, le bon de commande lui-même pourra être transféré en bon de livraison, à son
tour transféré en facture. Les erreurs de saisie aux différentes étapes disparaissent donc.
Par ailleurs, la traçabilité de la chaîne documentaire est assurée puisque sur la facture, il est fait
référence au devis, au bon de commande, au bon de livraison.
© Nathan Chapitre 12 – Le processus de contrôle et de traitement comptable des opérations commerciales • 197
Dans la phase suivante, à partir du module Comptabilité, il s’agit de procéder à la « récupération »
des écritures comptables.
Après cette importation de données du module Gestion commerciale dans le module Comptabilité,
l’écriture est intégrée et il suffira de procéder au contrôle des factures et de leur intégration dans
les bons comptes.
1. Parmi les documents retrouvés par Mme Lam dans le bureau du stagiaire, se trouve
un bon de livraison avec la mention « Livré », écrite par le magasinier. Qui a reçu et
vérifié le bon de livraison ? À qui aurait-il dû être transmis ?
C’est Sébastien, le magasinier, qui a reçu et vérifié le bon de livraison. Celui-ci aurait dû être
transmis au service Comptabilité, c’est-à-dire au service dirigé par Mme Lam.
3. Mme Lam a constaté de fréquentes différences entre les valeurs théoriques et réelles
des stocks. L’entretien qu’elle a eu avec le magasinier la fait réfléchir sur les risques
d’erreur, voire de fraude. Elle se demande si les tâches attribuées à ce salarié ne sont
pas incompatibles. Quelle tâche faudrait-il lui enlever pour instaurer une gestion des
stocks mieux contrôlée ?
Les tâches liées à la passation de la commande et à la livraison ne sont pas compatibles. En
effet, c’est la même personne qui décide et qui contrôle les opérations physiques. Il y a donc un
risque que des biens inutiles ou inappropriés soient commandés et qu’il y ait des détournements
des biens reçus. Il faudrait donc enlever au magasinier la tâche de l’élaboration et de l’envoi
des bons de commande pour qu’il n’ait pas le pouvoir de décision. Il paraît peu judicieux de lui
La question de l’expert
Élaborez la nouvelle fiche de procédure en lien avec la gestion des stocks, en indiquant les
tâches, les acteurs et les documents concernés.
Tâches Acteurs Opérations portant sur les documents
Étude de la demande d’achat
Commande Service des achats
Rédaction du bon de commande
Rapprochement du bon de commande et du bon de livraison
Livraison Magasinier
Signature du bon de livraison
Entrée en stock Magasinier Mise à jour des fiches de stock
Sortie de stock Magasinier Mise à jour des fiches de stock
Un corrigé sous forme de vidéo est mis à disposition des apprenants : liennathan.fr/s0478a
5. Vous effectuez divers contrôles à partir des pièces comptables retrouvées. Vous
rencontrez l’assistante de direction, Mme Borel. Procédez aux rapprochements
nécessaires pour corriger cette situation.
Les pièces de caisse retrouvées dans la pochette doivent être rapprochées de l’édition du compte
Caisse. Il s’avère que ces pièces n’ont pas été enregistrées dans les comptes de l’entreprise ;
cela représente un total de dépenses de : 59,46 + 66,12 = 125,58 €. Le nouveau solde théorique
de la caisse devrait alors être de 290,32 €. Il existe encore une différence de : 290,32 – 256,44
= 33,88 €.
Lors de l’entretien avec Mme Borel, on apprend qu’il y a eu une sortie d’espèces pour un
montant de 100 € pour l’achat de carburant (montant exact : 66,12 €) et que le retour d’espèces
de : 100 – 66,12 = 33,88 € n’a pas eu lieu non plus. L’écart de 33,18 € s’explique donc bien.
Une fiche téléchargeable « Besoin d’aide » est mis à disposition des apprenants :
liennathan.fr/zk4rz8
© Nathan Chapitre 12 – Le processus de contrôle et de traitement comptable des opérations commerciales • 199
On peut proposer de ne plus autoriser de mouvements d’espèces sans pièces justificatives. Toute
personne qui réalisera une dépense devra faire l’avance de la somme et fournir la pièce
justificative pour en obtenir le remboursement. Cela éviterait les non-retours d’espèces et de
pièces justificatives.
8. Quelle erreur le responsable des achats a-t-il commise ? Que devez-vous faire à présent
pour régulariser au plus vite la situation auprès du fournisseur ?
L’erreur commise par le responsable des achats a été de ne pas transmettre le bon de commande
et les 2 bons de livraison pour que le dossier soit complètement traité.
Pour régulariser la situation au plus vite, il faut procéder aux rapprochements entre tous les
documents commerciaux, les viser, procéder à l’enregistrement de la facture, effectuer et
enregistrer le règlement.
9. Le client La Passion des modèles réduits, mécontent d’attendre une livraison depuis
plus de 3 semaines, menace de s’adresser à un concurrent. Indiquez pourquoi le
traitement de la commande a pris du retard. Pourquoi ces contrôles sont-ils
nécessaires ?
Le traitement de la commande a pris du retard car il a fallu attendre que le dirigeant valide cette
commande compte tenu du niveau d’encours du client.
Ces contrôles sont nécessaires pour minimiser les risques de non-paiement de la part du client
(qui pourrait être insolvable). Cela permet d’éviter des problèmes de trésorerie pour Modélisme
Provence.
© Nathan Chapitre 12 – Le processus de contrôle et de traitement comptable des opérations commerciales • 201
– à mettre en place des mesures visant à empêcher les mouvements d’espèces sans justificatif
et/ou par une personne non habilitée ;
– à séparer les fonctions de décision et de détention des espèces.
Le contrôle interne sur cet élément est donc primordial.
© Nathan Chapitre 12 – Le processus de contrôle et de traitement comptable des opérations commerciales • 203
Vérifier que la livraison est conforme à
Le client a reçu les marchandises Bon de la commande.
Livraison
mais certaines ne conviennent pas. livraison Contrôler la nature et la réalité des
éventuelles réserves.
La facture est adressée
Rapprocher la facture du BC et du BL.
au client avec toutes Facture de
Facturation Vérifier les conditions de paiement, de
les marchandises et sans la remise doit
tarifs et de règlement du client.
prévue
Les marchandises qui ne
conviennent pas sont retournées et
Retour ou le client réclame la remise. Facture Contrôler que le retour est effectif.
réclamations Il attend de recevoir d’avoir Vérifier la conformité avec le BC.
la facture d’avoir pour payer la
facture de doit.
Chèque
Le règlement n’a toujours pas eu Quand le règlement aura lieu, vérifier
Règlement ou ordre
lieu. l’imputation au compte client concerné.
de virement
3. Proposez des modifications pour permettre que ce principe soit réellement respecté.
Dans les faits, les équipes sur le lieu de l’événement perdent souvent les bons de livraison et ne
peuvent donc pas les remettre à Mme Vincent. Celle-ci met donc le traitement du dossier en
attente jusqu’à la réception d’une copie du bon de livraison qu’elle est obligée de réclamer au
fournisseur.
Plusieurs pistes d’amélioration visent à faire respecter la séparation des fonctions :
– confier aux installateurs le soin de contrôler les livraisons d’objets de décoration ;
– confier exclusivement à Mme Vincent la détention des valeurs monétaires pour le règlement
des factures aux fournisseurs.
4. Pourquoi la mise en attente des dossiers par Mme Vincent est-elle pénalisante pour
l’entreprise ?
Cette mise en attente est pénalisante dans la mesure où les factures ne seront établies que
tardivement et les règlements vont donc être plus longs à obtenir. La trésorerie de l’entreprise
risque d’être menacée.
© Nathan Chapitre 12 – Le processus de contrôle et de traitement comptable des opérations commerciales • 205
Synthèse (p. 258)
Script audio
Pendant l’année, les opérations commerciales font l’objet de traitements comptables qui
s’accompagnent de contrôles.
Comme indiqué dans la 1re partie du schéma, il convient de contrôler les opérations en lien avec
la gestion des stocks (c’est-à-dire les approvisionnements et les sorties de stocks).
Les contrôles lors des approvisionnements consistent à vérifier :
- que les commandes sont passées au bon moment et par une personne habilitée à le faire,
- que les produits sont contrôlés lors de leur réception par une personne autorisée.
Il en est de même pour les sorties de stocks : elles doivent être réalisées par une personne
habilitée et donnent lieu à une mise à jour des fiches de stocks par une personne qui a autorité.
Lors de l’enregistrement comptable des opérations liés aux stocks, il est important de s’assurer
que tous les documents qui s’y rapportent sont correctement transmis (c’est-à-dire transmis par
la bonne personne et au bon moment). C’est pourquoi il est important d’avoir des procédures
qui indiquent les différentes tâches liées à la gestion des stocks et précisent les personnes en
charge de mener ces tâches. Chaque acteur doit attester de ce qu’il a fait et signaler les
anomalies éventuelles. L’existence et le respect des procédures garantissent la fiabilité des
informations.
La transmission des documents en comptabilité fait aussi l’objet de contrôles, comme vous
pouvez le voir dans la seconde partie du schéma.
En effet, les opérations commerciales et les documents correspondants se suivent de façon
chronologique. Pour faciliter le contrôle de toute la chaîne documentaire, il faut :
- systématiquement rapprocher les documents les uns des autres ;
- noter la date du contrôle et la suite du traitement à apporter ;
- ne pas transmettre de documents isolés.
Enfin, les contrôles portent également sur les processus d’achat et de vente qu’il faut analyser
à chaque étape, comme cela est précisé dans la 3e partie du schéma.
© Nathan Chapitre 12 – Le processus de contrôle et de traitement comptable des opérations commerciales • 207
208 • Processus 1 © Nathan