Série d'exercices sur les suites réelles 4sc & T

Exercice n°1

* * α 2 + (n − 1)
Soit α ∈ ℝ et la suite u définie sur ℕ par : un =
α
1) Montrer que u est une suite arithmétique dont on précisera la raison
et le premier terme.

2) Pour tout n ∈ ℕ * , on pose Sn = u1 + u2 + ... + un .

Calculer Sn en fonction de α et n.
Sn
3) Soit la suite v définie sur ℕ * par : vn =
n2
Montrer que la suit v est convergente et déterminer sa limite.

Exercice n°2

Soient les suites u et v définies sur ℕ * par :

n
1 1 1 1
un =
1× 2
+
2× 3
+ ... +
n(n + 1)
= ∑ k(k + 1) .
k= 1

n
1 1 1 1
vn = 1 +
2 2
+ 2 + ... + 2 =
3 n
∑k 2
.
k= 1

Montrer que les suites u et v sont convergentes et déterminer la limite de la suite u (On pourra
1 1 1
remarquer que = − )
k(k + 1) k k+1

Exercice n°3
n
1
Soit u la suite définie sur ℕ* par : un = ∑ .
k= 1 n2 + k
n n
Montrer que pour tout entier n ∈ ℕ * , ≤ un ≤ .
n2 + n n2 + 1
En déduire que la suite u est convergente et déterminer sa limite.

Exercice n°4

 1
 u1 =
 2
Soit la suite (un) définie sur ℕ∗ par : 
u n+1
n +1 = un (n ∈ ℕ∗ )
 2n
1
1°) Pour tout entier naturel non nul n , on pose vn = un
n
a) Montrer que ( vn ) est une suite géométrique

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n
b) Exprimer vn en fonction de n et déduire que pour tout n ∈ ℕ∗ on a : un =
2n
 2 1 
2°) a) En remarquant que pour n ∈ ℕ ∗ , ( n + 1) = n2  1 + + 2  ; montrer à l’aide
2

 n n 

d’un raisonnement par récurrence que pour tout entier n ≥ 4 on a n2 ≤ 2n

b) Déduire alors que la suite (un) est convergente et préciser sa limite.

Exercice n°5

Soient a et b deux réels tels que a < b et les deux suites u et v définies par :
un + vn u + 3vn
u1 = a ; v1 = b et ∀n ∈ ℕ * ; un+ 1 = et vn+ 1 = n .
2 4
1) Considérons la suite w définie sur ℕ * par : wn = un − vn .

Montrer que (wn ) est une suite géométrique et exprimer wn en fonction de a, b et n.

2) Montrer que les suites u et v sont adjacentes.

1
3) Calculer, pour tout entier naturel non nul, un + vn . Conclure.
2

Exercice n°6
On considère les deux suites u et v définies par :
un + 2vn u + 3vn
u0 = 1 ; v0 = −3 et ∀n ∈ ℕ* ; un+ 1 = et vn+ 1 = n .
3 4
1) Trouver deux réels α et β tels que les suites S et T définies pour tout n ∈ ℕ par:

Sn = un + αvn et Tn = un + β vn soient géométriques.

2) Exprimer Sn et Tn en fonction de n et déduire un et vn en fonction de n.

3) Déduire alors que les suites (un ) et (vn ) sont convergentes et donner leurs limites.

Exercice n°7

Soit la suite ( xn ) définie par : x0 = 0 et ∀n ∈ ℕ , xn + 1 = xn + 2

1) a) Montrer que pour tout entier naturel n; 0 ≤ xn ≤ 2

b) En déduire que ( xn ) est convergente et déterminer sa limite.

2) On pose y n = 2 − xn .

yn
a) Montrer que ∀n ∈ ℕ ; yn + 1 ≤ .
2

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b) Retrouver alors le résultat de 1) b)
 π
3) On pose xn = 2 cos(zn ) avec zn ∈  0, .
 2 
a) Montrer que (zn ) est une suite géométrique dont on déterminera la raison et le premier

terme.
b) Exprimer zn et puis xn en fonction de n.

Retrouver alors le résultat de 1) b)

Exercice n°8

Soit (un) la suite réelle à termes non nuls définie par :

1
u0 = 1 ; u1 = et pour tout entier naturel n , un + 12 = 2un + 2un
2
u
1°) Pour tout n ∈ ℕ , on pose vn = n + 1
un
Montrer que (vn) est une suite géométrique dont on précisera la raison
n+1
1
2°) En déduire que pour tout entier naturel n on a : un + 1 =  un
 2
n( n + 1 )
1 2
3°) Montrer alors que pour tout entier naturel n on a : un =  
2
4°) En déduire que la suite (un) est convergente et déterminer sa limite

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Correction
Exercice n°1

α 2 + n α 2 + (n − 1) 1 1
1) un + 1 − un = − = donc u est une suite arithmétique de raison
α α α α
et de premier terme u1 = α .
n
n
2) Sn = ∑u k =
2
(u1 + un ) (somme de termes consécutifs d'une suite arithmétique)
k= 1

n  α 2 + (n − 1)  n n
=
2
α +
α
 =
 2α
(α 2 + α 2 + n − 1) =
2α
( 2α 2 + n − 1) .
Sn 1 2α 2 − 1 1
3) Pour tout n ∈ ℕ * , vn =
n 2
=
2nα
( 2α 2
+ n − 1) =
2α n
+
2α
.

2α 2 − 1
La suite n ֏ est convergente et elle converge vers 0
2nα
1
Donc la suite v est convergente et lim vn = .
n →+∞ 2α

Exercice n°2

Etude de la suite (un )

Soit n ∈ ℕ * .
n n n n n
1 1 1  1 1 1 n+1 1
un = ∑ =∑  − = ∑ −∑ = ∑ −∑
k= 1 k(k + 1) k= 1  k k + 1 k= 1 k k= 1 k + 1 k= 1 k k= 2 k
n n+1
1 1 1 1 1
Car ∑ k+1
= + + ... +
2 3 n+1
= ∑k
k= 1 k= 2
:::6,*0$7+67.
n
1  n 1 1  1
Donc un = 1 + ∑
k= 2
− ∑ +  = 1 −
k  k= 2 k n + 1 n+1
.

Si vous détester le symbole ∑ alors vous pouvez le faire autrement:

n n
1 1 
un = ∑ =∑  − 1 
k = 1 k(k + 1)

k= 1  k k + 1
 1  1 1  1 1 1 1  1
= 1 −  +  −  +  −  + ... +  −  = 1−

 2   2 3   3 4   n n + 1 n+1

1
* lim = 0 donc lim un = 1 .
n+1

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Etude de la suite (vn )

1 1
Pour tout entier k ≥ 2 , on a : 2
≤ .
k k(k − 1)
1 1 1 1
Donc 1 + 2
+ ... + 2 ≤ 1 + + ... + ou encore vn ≤ 1 + un−1
2 n 2×1 n(n − 1)
1 1
D'où pour tout entier n ≥ 2 , vn ≤ 1 + 1 − = 2 − ≤ 2 (ce qui est vrai pour n=1 aussi)
n n
1
Pour tout entier n ≥ 1 , vn + 1 − vn = 2
> 0 donc la suite (vn ) est croissante.
(n + 1)
Conclusion: La suite (vn ) est croissante et majorée ( par 2) donc elle est convergente.

Exercice n°3

On a : ∀k ∈ {1, 2, ..., n} ; n2 + 1 ≤ n2 + k ≤ n2 + n .

1 1 1
Donc ≤ ≤ .
n2 + n n2 + k n2 + 1
En faisant la somme membre à membre de ces n encadrements on obtient :
n n
≤ un ≤ .
n2 + n n2 + 1
n n 1 n n 1
= = et = = .
2
n +n 1 1 2
n +1 1 1
n 1+ 1+ n 1+ 2 1+ 2
n n n n
n 1 n 1
Donc lim = lim = 1 et lim = lim = 1.
n →+∞
n2 + n n →+∞ 1 n →+∞
n2 + 1 n →+∞ 1
1+ 1+ 2
n n
 n n
 Pour tout n ∈ ℕ* , ≤ un ≤ :::6,*0$7+67.
 2
n +n 2
n +1

 n n
 nlim
→+∞ 2
= lim
n →+∞ 2
=1
 n +n n +1
Donc, d'après le théorème des gendarmes, la suite (un ) est convergente

et lim un = 1
n →+∞

Exercice n°4

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1 1 n+1 1 1 1
1) a) vn + 1 = un + 1 = un = . un = vn donc ( vn ) est une suite
n+1 n + 1 2n 2 n 2
1
géométrique de raison .
2
n −1 n −1 n
1 1 1 1
b) vn = v1 .   =  .  =   , pour tout entier naturel n non nul
2 2  2 2
n
1 n
Donc pour tout n ∈ ℕ , un = nvn = n   = n .
*
:::6,*0$7+67.
2 2

2) a) On note P(n) la propriété « n2 ≤ 2n »

P(4) est vraie car 42 = 16 ≤ 24 = 16 .

Hérédité :Soit n ∈ ℕ tel que n ≥ 4 . Supposons que P(n) est vraie et montrons que P(n+1) est

aussi vraie.

 2 1  2 2 1
On a ( n + 1) = n2 + 2n + 1 = n2  1 +
2
+ 2  et puisque n ≥ 4 alors ≤ = et
 n n  n 4 2
1 1 2 1 1 1  2 1 
< 1 et alors n2  1 + + 2  ≤ 2n.2 ⇒ ( n + 1) ≤ 2n + 1 .
2
2
≤ d’où + 2 ≤ +
n 16 n n 2 16  n n 
n 1
b) Pour tout entier naturel n supérieur à 4 on a : n2 ≤ 2n donc 0 < n
≤
2 n
 1
0 < un ≤ n pour n ≥ 4
 ⇒ la suite ( un ) est convergente et lim un = 0
 lim 1 = 0
 n

Exercice n°5

1 1 1
1) wn + 1 = un + 1 − vn + 1 = (un − vn ) = wn ⇒ (wn ) est une suite géométrique de raison et
4 4 4
de premier terme w1 = u1 − v1 = a − b .
n− 1
 1
Donc ∀n ∈ ℕ * ; wn =   (a − b) .
 4 

2) Remarquons que ∀n ∈ ℕ * ; wn = un − vn < 0 car a < b et lim wn = 0

n →+∞

un + vn v − un w
Pour tout n ∈ ℕ * , un + 1 − un = − un = n =− n >0
2 2 2
Donc la suite (un ) est croissante.

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un + 3vn u − vn w
Pour tout n ∈ ℕ * , vn + 1 − vn = − vn = n = n <0
4 4 4
Donc la suite (vn ) est décroissante.

Conclusion:
∀n ∈ ℕ* , u ≤ v
 n n
(u ) croissante et (v ) décroissante ⇒ Les suites u et v sont adjacentes
 n n

 lim (u − vn ) = 0
n→+∞ n
1 u + vn u + 3vn 2un + 4vn 1
3) un+ 1 + vn+ 1 = n + n = = un + vn . Donc la suite
2 4 4 4 2
1 1 1 1
n֏ un + vn est constante et ∀n ∈ ℕ * ; un + vn = u1 + v1 = a + b .
2 2 2 2
En plus les suites u et v sont adjacentes donc elles convergent vers une même limite l.

1 1 3 1
Par passage à la limite dans l'égalité un + vn = a + b , on obtient l = a + b ce qui
2 2 2 2
2  1  1 2
donne l =  a + b = a + b cqfd.
3 2  3 3

Exercice n°6

4 + 3x 8 + 5x − 3x 2
1) Soit x ∈ ℝ , un + 1 + xvn + 1 = ( n
u + xvn) +
12 12
8 + 5x − 3x 2
Pour que la suite (u + xv)n soit géométrique, il suffit de poser =0
12
8
Ce qui est équivaut à x = −1 ou x = .
3
:::6,*0$7+67.
Ainsi, on obtient deux suites géométriques :
4−3 1
S : n ֏ un − vn est une suite géométrique de raison =
12 12
et de premier terme S0 = u0 − v0 = 4 .
8
4 + 3×
8 3 = 12 = 1
T : n ֏ un + vn est une suite géométrique de raison
3 12 12
et de premier terme T0 = −7 (suite constante)
n
 1
b) Pour tout entier naturel n, Sn = 4   et Tn = −7 .
 12 

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 n
u − v = 4  1 
 n  
n
 12 
D'où le système suivant: 
 8
un + vn = −7
 3
Ce système admet pour solution le couple (un , vn ) tel que :

3   3   1  
n n
32  1  
un = − 7 −   et vn = − 7 + 4    .

11  3  12  
 11   12  
n
1  1
3) ∈ ]−1, 1[ donc lim   = 0
12  12 
n → +∞ 

Ce qui permet de dire que les suites u et v sont convergentes et on a :

21
lim un = lim vn = −
n → +∞ n → +∞ 11

Exercice n°7
1) a) Montrons ce résultat par récurrence.

Pour n = 0 ; x0 = 0 ∈ [ 0, 2]

Soit n ∈ ℕ ; supposons que 0 ≤ xn ≤ 2 et montrons que 0 ≤ xn + 1 ≤ 2 .

0 ≤ xn ≤ 2 ⇔ 2 ≤ xn + 2 ≤ 4 ⇔ 2 ≤ xn + 2 ≤ 2 ⇒ 0 ≤ xn+ 1 ≤ 2 . Cqfd.

b) Pour tout entier naturel n; on a:

xn + 2 − xn 2 ( 2 − xn )(1 + xn )
xn+ 1 − xn = xn + 2 − xn = = ≥0
xn + 2 + xn xn + 2 + xn

Donc la suite ( xn ) est croissante.

La suite ( xn ) est croissante et majorée (par 2) donc elle est convergente.

Posons lim xn = l
n →+∞
:::6,*0$7+67.
 x
 n+ 1 = f (xn ) avec f : x ֏ x+2

∀n ∈ ℕ ; xn ∈ [ 0, 2]
 ⇒ f (l ) = l
 f continue sur [ 0, 2]


( xn ) converge vers l ∈ [ 0, 2]
l 2 − l − 2 = 0 (l − 2)(l + 1) = 0
f (l) = l ⇔ l + 2 = l ⇔  ⇔  ⇔l= 2
l ≥ 0 l ≥ 0

D'où lim xn = 2
n →+∞

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4 − xn − 2 2 − xn 2 − xn
2) a) y n + 1 = 2 − xn + 1 = 2 − xn + 2 = = ≤
2+ xn + 2 2+ xn + 2 2
(Car 2 − xn ≥ 0 et 2 + xn + 2 ≥ 2 )

1
Donc pour tout entier naturel n; yn+1 ≤ yn .
2
n−1
 1
b) Montrons à l'aide d'un raisonnement par récurrence que : ∀n ∈ ℕ ; y n ≤  
 2 
(Résultat que l'on peut obtenir en faisant le produit membre à membre…)
−1
 1
Pour n = 0 ; y 0 = 2 − x0 = 2 ≤   ce qui est vrai.
 2 
n−1 n
 1  1
Soit n ∈ ℕ ; supposons que y n ≤   et montrons que y n + 1 ≤  
 2   2 
n−1 n
1 1  1  1
yn+1 ≤ y n ≤   donc y n + 1 ≤  
2 2  2   2 
n−1
 1
D'après ce qui précède ; pour tout entier naturel n, 0 ≤ y n ≤  
 2 
n−1
 1 1
Et puisque lim   = 0 (car ∈ ]−1, 1[ ) alors la suite ( yn ) converge vers 0.

n →+∞  2  2
Et de l'égalité xn = 2 − y n on peut déduire que la suite ( xn ) converge vers 2.

z 
3) a) xn + 1 = xn + 2 = 2 cos(zn ) + 2 = 2 (cos(zn ) + 1) = 2 × 2 cos 2  n 
 2 
z  z  zn  π  π z 
= 2 cos  n  = 2 cos  n  car ∈  0,  ⊂  0,  ⇒ cos  n  > 0
 2   2  2  4   2   2 
z  zn  π
Pour tout n ∈ ℕ ; xn + 1 = 2 cos ( zn + 1 ) = 2 cos  n  avec ∈  0, 
zn+ 1 et
 2  2  2 
1 1
Donc zn + 1 = zn et par suite (zn ) est une suite géométrique de raison et de premier terme
2 2
π π 
z0 = car x0 = 0 = 2 cos   .
2  2 
1 π
b) (zn ) est une suite géométrique de raison et de premier terme z0 = .
2 2
n
π  1
Donc pour tout entier naturel n, zn =   .
2  2 
:::6,*0$7+67.
 π  1 n 

D'où xn = 2 cos ( zn ) = 2 cos     .  
2  2  
 
n
π  1  1
La fonction cosinus est continue en 0 et lim   = 0 (car ∈ ]−1, 1[ )
n →+∞ 2  2 2

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Donc la suite ( xn ) est convergente et lim xn = 2 cos(0) = 2 .

n →+∞

Exercice n°8
un + 12
un + 2 2un 1 un + 1 1
1°) vn + 1 = = = = vn donc la suite (vn) est une suite géométrique de
un + 1 un + 1 2 un 2
1
raison
2
1
2°) La suite (vn) est une suite géométrique de raison
2
n n n+1
1 1 u 1
donc vn =   v0 =   1 =   d’où pour n ∈ ℕ on a :
2  2  u0 2
n +1 n+1
1 u 1
vn =   = n +1 ⇒ u n+1 =   un
2 un 2
3°) On peut procéder à l’aide d’un raisonnement par récurrence
0
1
* Pour n=1 l’égalité est vraie ( u0 = 1 =   )
2
n( n + 1 ) ( n + 1 )( n + 2 )

∗ 1 2 1 2
* Soit n ∈ ℕ , supposons que un =   et montrons que un + 1 =  
2  2
n(n + 1) n  (n + 1)(n + 2 )
1 + 2 + ... + n + (n + 1) = + (n + 1) = (n + 1)  + 1  = cqfd
2 2  2
Autrement
1
1
u1 =   u0
2
2
1
u2 =   u1
2 :::6,*0$7+67.
.
.
n
1
un =   un − 1
2

En faisant le produit des égalités précédentes , on obtient après simplification

(Simplification justifiée car la suite est à termes non nuls)
n( n + 1 )
1 + 2 + ... + n
1 1 2
un =   =  car 1+2+…+n est la somme de n termes consécutifs
 2  2
d’une suite arithmétique de raison 1
n(n + 1) n2 − n
4°) −n= ≥ 0 pour tout entier naturel n,
2 2

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n(n + 1)
donc ≥n
2
n( n + 1 )
n n
1 2 1 1
D’où 0 ≤   ≤   et comme lim   = 0 (suite géométrique de raison
2 2  
n → +∞ 2

1
∈ ]−1, 1[ )
2
alors (un) est convergente et elle converge vers 0

‫ﺎ‬‫ﺍﻧ‬‫ﺳﻮ‬ ‫ﺐ‬
 ‫ﻴ‬ ‫ﻋ‬ ‫ﺎ‬‫ﻣـــــﺎﹺﻧﻨ‬ ‫ﺰ‬ ‫ﻟ‬ ‫ﺎ‬‫ﻭﻣ‬ ‫ﺎ‬‫ﻴﻨ‬‫ﺐ ﻓ‬
 ‫ﻴ‬ ‫ﻌ‬ ‫ﺍﻟ‬‫ﺎ ﻭ‬‫ﻧﻨ‬‫ـﺎ‬
َ ‫ﻣـــ‬‫ﺐ ﺯ‬
 ‫ﻴ‬‫ﻧﻌ‬
‫ﺎ‬‫ﺎﻧ‬‫ﻫﺠ‬ ‫ﺎ‬‫ـﺎ ﹸﻥ ﹶﻟﻨ‬
َ ‫ﻣـــ‬‫ﻖ ﺍﻟﺰ‬ ‫ﻧ ﹶﻄ‬ ‫ﻮ‬ ‫ﻭﹶﻟ‬ ‫ﺐ‬
‫ﻧ ﹴ‬‫ﲑ ﹶﺫ‬
‫ﻥ ﺑﹺﻐ ﹺ‬ ‫ﻣـــﺎ‬ ‫ﻮ ﺫﹶﺍ ﺍﻟﺰ‬‫ﻬﺠ‬‫ﻭﻧ‬

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