M135 - Cours (Alternatif)
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M135 - Cours (Alternatif)
Dr Mohammed HARFAOUI
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Normes et distances dans Rn .
Norme sur espace vectoriel. .
Part I
Toplogie dans Rn
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Normes et distances dans Rn . Normes et distances dans Rn .
Norme sur espace vectoriel. . Norme sur l’espace vectoriel Rn .
Plan
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Normes et distances dans Rn . Normes et distances dans Rn .
Norme sur espace vectoriel. . Norme sur l’espace vectoriel Rn .
INTRODUCTION.
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Normes et distances dans Rn . Normes et distances dans Rn .
Norme sur espace vectoriel. . Norme sur l’espace vectoriel Rn .
→
−
Si u a pour composantes (u1 et u2 ) dans un repère
→ −
− →
orthonormale (O, i , j ), alors
q le Théorème de Pythagore
→
−
donne (figure 1.7) : k u k= u12 + u22 .
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Normes et distances dans Rn . Normes et distances dans Rn .
Norme sur espace vectoriel. . Norme sur l’espace vectoriel Rn .
→
−
Rappelons qu’en dimension 2, on identifie un vecteur u de
coordonnées (u1 et u2 ) avec un point M du plan de
coordonnées (u1 , u2 ) une fois fixée une origine O et écrit
−−→ − →
OM = u .
On généralisera ici cette identification en désignant le point ou
le vecteur de coordonnées (x1 , ..., xn ) par x = (x1 , ..., xn ) ∈ Rn .
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Normes et distances dans Rn . Normes et distances dans Rn .
Norme sur espace vectoriel. . Norme sur l’espace vectoriel Rn .
Définition
La norme euclidienne d’un vecteur x = (x1 , ..., xn ) ∈ Rn est
définie par q
k x k2 = x12 + ... + xn2
Le produit scalaire de x = (x1 , ..., xn ) avec y = (y1 , ..., yn ) est
défini par
x.y = x1 y1 + ... + xn yn .
On a en particulier k x k2 = x∆x.
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Normes et distances dans Rn . Normes et distances dans Rn .
Norme sur espace vectoriel. . Norme sur l’espace vectoriel Rn .
| x.y |≤k x k . k y k
avec égalité si et seulement si x et y sont proportionnels.
II. Inégalité triangulaire : pour tout x et y dans Rn
| x + y |≤k x k + k y k .
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Normes et distances dans Rn . Normes et distances dans Rn .
Norme sur espace vectoriel. . Norme sur l’espace vectoriel Rn .
Plan
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Normes et distances dans Rn . Normes et distances dans Rn .
Norme sur espace vectoriel. . Norme sur l’espace vectoriel Rn .
Définition
On appelle norme sur Rn toute application N sur Rn dans R+
vérifiant, pour tout couple (x, y) de Rn × Rn et λ de R:
1 N (x) = 0 si et seulement si x = 0.
2 N(λx) =| λ | N (x), pour tout x ∈ Rn .
3 N(x + y) ≤ N (x) + N (y), pour tout x, y de Rn .
Exemples
Exemple: Dans R la fonction valeur absolue est une norme.
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Norme sur espace vectoriel.
Normes et distances dans Rn . Distance sur un espace vectoriel.
Norme sur espace vectoriel. . Boule et sphère par rapport à une norme.
Partie ouverte et partie fermée.
Plan
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Norme sur espace vectoriel.
Normes et distances dans Rn . Distance sur un espace vectoriel.
Norme sur espace vectoriel. . Boule et sphère par rapport à une norme.
Partie ouverte et partie fermée.
Définition
Soit E un K-espace vectoriel où K = R ou C. On appelle
norme sur E toute application
N sur E dans R+ vérifiant, pour tout couple (x, y ) de E 2 et tout
scalaire λ de K:
1 N(x) = 0 ⇔ x = 0
2 N(λx) =| λ | N(x)
3 N(x + y) ≤ N(x) + N(y)
4 La distance sur E 2 par est d(x, y ) = N(x − y ).
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Norme sur espace vectoriel.
Normes et distances dans Rn . Distance sur un espace vectoriel.
Norme sur espace vectoriel. . Boule et sphère par rapport à une norme.
Partie ouverte et partie fermée.
Normes équivalentes.
Définition
Deux normes N et N 0 sont dites équivalentes s’il existe α, β et
γ de R tels que: αN ≤ βN 0 ≤ γN.
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Norme sur espace vectoriel.
Normes et distances dans Rn . Distance sur un espace vectoriel.
Norme sur espace vectoriel. . Boule et sphère par rapport à une norme.
Partie ouverte et partie fermée.
Exemples
Normes classiques dans Rn . On définit 3 normes sur Rn par:
n
X
1 N1 (x) = N1 (x1 , ..., xn ) =k (x1 , ..., xn ) k1 = | xi |
i=1
v
u n
uX
2 N2 (x) = N2 (x1 , ..., xn ) =k (x1 , ..., xn ) k2 = t xi2
i=1
3 N∞ (x) = N∞ (x1 , ..., xn ) = sup (| xi |).
1≤i≤n
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Normes et distances dans Rn . Distance sur un espace vectoriel.
Norme sur espace vectoriel. . Boule et sphère par rapport à une norme.
Partie ouverte et partie fermée.
Proposition
Les trois normes classiques dans Rn sont équvalentes.
Démonstration.
Soit n ∈ N∗, alors pour tout 1 ≤ i ≤ n : On a:
v
u n
uX
| xi |≤ t xi2 , | xi |≤ sup (| xi |),
i=1 1≤i≤n
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Normes et distances dans Rn . Distance sur un espace vectoriel.
Norme sur espace vectoriel. . Boule et sphère par rapport à une norme.
Partie ouverte et partie fermée.
Plan
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Norme sur espace vectoriel.
Normes et distances dans Rn . Distance sur un espace vectoriel.
Norme sur espace vectoriel. . Boule et sphère par rapport à une norme.
Partie ouverte et partie fermée.
Définition
Soit E un espace vectoriel. On appelle distance sur E est une
application d : E × E → R+ qui vérifient les trois axiomes
1 ∀(x, y) ∈ E × E, d(x, y) = d(y , x).(symétrie)
2 ∀(x, y ) ∈ E × E, d(x, y) = 0 ⇔ x = y .(séparation)
3 ∀(x, y , z) ∈ E 3 , d(x, y ) ≤ d(x, z) + d(z, y).(inégalité
triangulaire)
L’ensemble E muni de cette distance est dit: espace métrique
et on note (E, d)
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Normes et distances dans Rn . Distance sur un espace vectoriel.
Norme sur espace vectoriel. . Boule et sphère par rapport à une norme.
Partie ouverte et partie fermée.
Plan
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Normes et distances dans Rn . Distance sur un espace vectoriel.
Norme sur espace vectoriel. . Boule et sphère par rapport à une norme.
Partie ouverte et partie fermée.
Définition
Si (E, N) un espace vectoriel muni d’une norme N;
1 B(a, r ) = {x ∈ E/N(x − a) < r } boule ouverte de centre a
et rayon r .
2 B(a, r ) = {x ∈ E/N(x − a) ≤ r } boule fermée de centre a
et rayon r .
3 B(a, r ) = {x ∈ E/N(x − a) = r } sphère de centre a et
rayon r .
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Norme sur espace vectoriel.
Normes et distances dans Rn . Distance sur un espace vectoriel.
Norme sur espace vectoriel. . Boule et sphère par rapport à une norme.
Partie ouverte et partie fermée.
Remarque.
Les boules ou les sphères de centre O de E et de rayon r = 1
sont appelées boules unités ou sphères unités.
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Norme sur espace vectoriel.
Normes et distances dans Rn . Distance sur un espace vectoriel.
Norme sur espace vectoriel. . Boule et sphère par rapport à une norme.
Partie ouverte et partie fermée.
Plan
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Norme sur espace vectoriel.
Normes et distances dans Rn . Distance sur un espace vectoriel.
Norme sur espace vectoriel. . Boule et sphère par rapport à une norme.
Partie ouverte et partie fermée.
Définition
1 Une partie U de E est un ouvert de E si pour tout x ∈ U il
existe r > 0 tel que B(x; r ) ⊂ U.
2 Une partie F de E est un fermée de E si et seulement si
son complémentaire F c dans E est ouvert.
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Norme sur espace vectoriel.
Normes et distances dans Rn . Distance sur un espace vectoriel.
Norme sur espace vectoriel. . Boule et sphère par rapport à une norme.
Partie ouverte et partie fermée.
Proposition
Soit E un espace métrique et F une partie de E. Alors F est
fermée si et seulement si pour toute suite (xn )n d’éléments de
F qui converge vers un élément x ∈ E, alors x ∈ F .
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Norme sur espace vectoriel.
Normes et distances dans Rn . Distance sur un espace vectoriel.
Norme sur espace vectoriel. . Boule et sphère par rapport à une norme.
Partie ouverte et partie fermée.
Proposition
Soit I un ensemble. Soient (Ui )i∈I est une famille d’ouverts et
(Fi )i∈I une famille de fermées.
[
1 Ui est un ouvert.
i∈I
\
2 Si I est fini alors Ui est un ouvert.
i∈I
\
3 Fi est un fermée.
i∈I
[
4 Si I est fini alors Fi est est un fermée.
i∈I
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Norme sur espace vectoriel.
Normes et distances dans Rn . Distance sur un espace vectoriel.
Norme sur espace vectoriel. . Boule et sphère par rapport à une norme.
Partie ouverte et partie fermée.
Remarque. \
Par contre si I n’est pas fini Ui n’est pas nécessairement
[ i∈I
ouverte et Fi n’est pas nécessairement fermée comme en
i∈I
témoignent les deux exemples suivants:
\ 1 1 [ 1
] − ; [= {0} non ouvert; [0; 1 − [= [0; 1[ non fermée:
n n n
i∈I i∈I
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Norme sur espace vectoriel.
Normes et distances dans Rn . Distance sur un espace vectoriel.
Norme sur espace vectoriel. . Boule et sphère par rapport à une norme.
Partie ouverte et partie fermée.
Proposition
Soit K une partie de R; C; Rn ou Cn . Alors K est compact si et
seulement si K est une partie fermée et bornée.
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Définitions, limite et continuité.
Part II
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Fonctions numériques de plusieurs variables.
Domaine de définition .
Définitions, limite et continuité. Graphe d’une définition.
Fonctions partielles.
Limite et continuité des fonctions numériques de plusieurs var
Plan
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Fonctions numériques de plusieurs variables.
Domaine de définition .
Définitions, limite et continuité. Graphe d’une définition.
Fonctions partielles.
Limite et continuité des fonctions numériques de plusieurs var
Définition
On appelle fonction numérique de plusieurs variables toute
application f d’une partie Ω de IRn dans IR qu’on note:
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Fonctions numériques de plusieurs variables.
Domaine de définition .
Définitions, limite et continuité. Graphe d’une définition.
Fonctions partielles.
Limite et continuité des fonctions numériques de plusieurs var
Exemples
1 f : R2 → IR : (x, y) → f (x, y) = x 2 − y + 2 est une fonction
de deux variables.
x2 + z − 2
2 f : R3 → R(x, y, z) → f (x, y, z) = + y 2 + z2 − 1
x2 + 1
est une fonction de trois variables. √
4 t2 + 2
3 f : R → R : (x, y, z, t) → f (x, y , z, t) = 2 est
x + y2 + 2
une fonction de quatre variables.
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Fonctions numériques de plusieurs variables.
Domaine de définition .
Définitions, limite et continuité. Graphe d’une définition.
Fonctions partielles.
Limite et continuité des fonctions numériques de plusieurs var
Plan
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Fonctions numériques de plusieurs variables.
Domaine de définition .
Définitions, limite et continuité. Graphe d’une définition.
Fonctions partielles.
Limite et continuité des fonctions numériques de plusieurs var
2. Domaine de définition .
Définition
Le domaine de définition d’une fonction numérique de plusieurs
variables f est l’ensemble Df défini par:
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Fonctions numériques de plusieurs variables.
Domaine de définition .
Définitions, limite et continuité. Graphe d’une définition.
Fonctions partielles.
Limite et continuité des fonctions numériques de plusieurs var
Exemples
p
1 f : IR2 → IR, (x, y ) → ( 1 − x 2 + y).
Df = {(x, y ) ∈ IR2 , 1 − x 2 + y ≥ 0 } c’est donc la partie
au-dessus de la parabole d’équation: y = x 2 − 1 (fig.1.1).
√
2 f : Ω ⊂ IR3 → IR, (x, y, z) → (ln(1 − x 2 − y 2 − z 2 )) z.
Df = {(x, y , z) ∈ Ω, 1 − x 2 − y 2 − z 2 > 0 et z ≥ 0 } c’est
donc l’intérieur de la demi-sphère supérieure sans sa
frontière (fig.1.2).
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Fonctions numériques de plusieurs variables.
Domaine de définition .
Définitions, limite et continuité. Graphe d’une définition.
Fonctions partielles.
Limite et continuité des fonctions numériques de plusieurs var
Plan
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Fonctions numériques de plusieurs variables.
Domaine de définition .
Définitions, limite et continuité. Graphe d’une définition.
Fonctions partielles.
Limite et continuité des fonctions numériques de plusieurs var
Rappel.
Le graphe d’une fonction d’une seule variable:
f : [a, b] ⊂ IR → IR
x → y = f (x)
est une partie de R définie par:
Cf = {(x y) ∈ R2 , x ∈ Df : y = f (x)}.
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Fonctions numériques de plusieurs variables.
Domaine de définition .
Définitions, limite et continuité. Graphe d’une définition.
Fonctions partielles.
Limite et continuité des fonctions numériques de plusieurs var
Définition
Soit Ω une partie de Rn et
f : Ω → R, x = (x1 , x2 , ...xn ) → f (x) de domaine de définition
Df ; le graphe de f est la partie, notée Gf de IRn+1 , définie par:
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Fonctions numériques de plusieurs variables.
Domaine de définition .
Définitions, limite et continuité. Graphe d’une définition.
Fonctions partielles.
Limite et continuité des fonctions numériques de plusieurs var
Cas particuliers
1 Dans le cas d’une fonction d’une seule variable le graphe
est une partie de IR2 et prend le nom de courbe.
2 Dans le cas d’une fonction de deux variables le graphe est
une partie de IR3 et prend le nom de surface.
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Fonctions numériques de plusieurs variables.
Domaine de définition .
Définitions, limite et continuité. Graphe d’une définition.
Fonctions partielles.
Limite et continuité des fonctions numériques de plusieurs var
Plan
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Fonctions numériques de plusieurs variables.
Domaine de définition .
Définitions, limite et continuité. Graphe d’une définition.
Fonctions partielles.
Limite et continuité des fonctions numériques de plusieurs var
4. Fonctions partielles.
Définition
Soit f : Ω ⊂ IRn → IR : (x1 , ..., xi , ...xn ) → y = f (x1 , ...xi , ...xn ),
une fonction de n variables. On appelle fonction partielle
d’ordre i (ou i eme fonction partielle) la fonction d’une seule
variable en variant la i eme coordonnée et en fixant les autres.
Elle est définie par:
fi :]a, b[⊂ IRn → IR : xi → fi (xi ) = f (x1 , ..., xi , ...xn ).
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Fonctions numériques de plusieurs variables.
Domaine de définition .
Définitions, limite et continuité. Graphe d’une définition.
Fonctions partielles.
Limite et continuité des fonctions numériques de plusieurs var
Exemples
Soit la fonction définie sur IR2 − (0, 0) par: p
1 − cos( x 2 + y 2)
f : IR2 − (0, 0) → IR : (x, y) → f (x, y) = .
x2 + y2
La première et la deuxième fonction partielles de f sont:
p
∗ 1 − cos( x 2 + y 2)
1 f : IR → IR : x → f1 (x) = , y fixé.
x + y2
2
p
∗ 1 − cos( x 2 + y 2)
2 f : IR → IR : y → f2 (y ) = , x fixé.
x + y2
2
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Fonctions numériques de plusieurs variables.
Domaine de définition .
Définitions, limite et continuité. Graphe d’une définition.
Fonctions partielles.
Limite et continuité des fonctions numériques de plusieurs var
Plan
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Fonctions numériques de plusieurs variables.
Domaine de définition .
Définitions, limite et continuité. Graphe d’une définition.
Fonctions partielles.
Limite et continuité des fonctions numériques de plusieurs var
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Fonctions numériques de plusieurs variables.
Domaine de définition .
Définitions, limite et continuité. Graphe d’une définition.
Fonctions partielles.
Limite et continuité des fonctions numériques de plusieurs var
Définition
Soit f une fonction numérique de plusieurs variables définie
dans un voisinage d’un point x0 (x10 , x20 , ..., xn0 ) sauf peut être au
point x0 .
On dit que f admet une limite L en x0 si:
(∀ε > 0), (∃η > 0) tels que:k x − x0 k< η ⇒| f (x) − L |< 0, pour
x = (x1 , ..., xn ).
lim f (x) = L
x→x0
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Fonctions numériques de plusieurs variables.
Domaine de définition .
Définitions, limite et continuité. Graphe d’une définition.
Fonctions partielles.
Limite et continuité des fonctions numériques de plusieurs var
Exemples
Montrer que les fonctions suivantes admettent les limites 0 aux
points données:
x 2y 3
1 f (x, y ) = p , où (x0 , y0 ) = (0, 0).
x2 + y2
x 2 sin(xy )
2 f (x, y ) = , où (x0 , y0 ) = (0, 0).
x2 + y2
x 2y
3 f (x, y ) = 4 , où (x0 , y0 ) = (0, 0). (passer aux
x + y2
coordonnées polaires puis aux directions x = y et y = x 2 ).
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Fonctions numériques de plusieurs variables.
Domaine de définition .
Définitions, limite et continuité. Graphe d’une définition.
Fonctions partielles.
Limite et continuité des fonctions numériques de plusieurs var
Théorème
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Fonctions numériques de plusieurs variables.
Domaine de définition .
Définitions, limite et continuité. Graphe d’une définition.
Fonctions partielles.
Limite et continuité des fonctions numériques de plusieurs var
Corollaire.
Si une fonction f admet une limite sur un ouvert alors f admet
la même limite par rapport à chacune de ses variables.
Remarque
La réciproque de ce théorème n’est pas toujours vraie.
En
effet soit la fonction définie par:
f (x, y ) = xy , si;(x, y) 6= (0, 0)
x2 + y2
f (x, y ) = 0, si:(x, y) = (0, 0)
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Fonctions numériques de plusieurs variables.
Domaine de définition .
Définitions, limite et continuité. Graphe d’une définition.
Fonctions partielles.
Limite et continuité des fonctions numériques de plusieurs var
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Fonctions numériques de plusieurs variables.
Domaine de définition .
Définitions, limite et continuité. Graphe d’une définition.
Fonctions partielles.
Limite et continuité des fonctions numériques de plusieurs var
Proposition.
Soient f et g deux fonctions admettant en x0 les limites L et L0 .
Alors:
1 Soient f + g admet en x0 la limite L + L0 .
2 Soient αf admet en x0 la limite αL
f L
3 admet en x0 la limite 0 , si L0 6= 0.
g L
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Fonctions numériques de plusieurs variables.
Domaine de définition .
Définitions, limite et continuité. Graphe d’une définition.
Fonctions partielles.
Limite et continuité des fonctions numériques de plusieurs var
(∀ε > 0), (∃η > 0) tels que:k x − x0 k⇒| f (x) − f (x0 ) |< 0, pour
x = (x1 , ..., xn )
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Fonctions numériques de plusieurs variables.
Domaine de définition .
Définitions, limite et continuité. Graphe d’une définition.
Fonctions partielles.
Limite et continuité des fonctions numériques de plusieurs var
Théorème
f est continue en un point x0 si et seulement si f admet une
limite en x0 et cette limite est f (x0 ).
Remarque
Dans le cas d’une fonction d’une variable réelle on sait que tout
fonction continue à droite et à gauche en un point est continue.
Cette propriété tombe en défaut dans le cas des fonction de
plusieurs variables.
En effet, la fonction définie sur R2 par:
xy 2
f (x, y ) = 2 , si;(x, y) 6= (0, 0)
x + y4
f (x, y ) = 0, si:(x, y) = (0, 0)
Proposition.
Si f et g sont continues en x0 et α ∈ R alors:
1 f + g, f .g et α f sont continues en x0 .
f
2 si g(x0 ) 6= 0 alors est continue en x0 .
g
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Fonctions numériques de plusieurs variables.
Domaine de définition .
Définitions, limite et continuité. Graphe d’une définition.
Fonctions partielles.
Limite et continuité des fonctions numériques de plusieurs var
Théorème.
1 Toute fonction polynôme est continue sur Rn .
2 Toute fonction rationnelle est continue sur son domaine de
définition.
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Fonctions numériques de plusieurs variables.
Domaine de définition .
Définitions, limite et continuité. Graphe d’une définition.
Fonctions partielles.
Limite et continuité des fonctions numériques de plusieurs var
Exemples
Étudier la continuité de des fonctions f et g définies par:
2
f (x, y) = x y + 1 , si;(x, y) 6= (0, 0)
1 x2 + y2 2
f (x, y) = 1 ,
si:(x, y) = (0, 0)
2
(utiliser la norme k (x, y) k2 )
x 2 (x + y )
f (x, y) = 2 , si;(x, y) 6= (0, 0)
2
x + y2
f (x, y) = 0, si:(x, y) = (0, 0)
(utiliser la norme k (x, y) k1 .)
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Fonctions numériques de plusieurs variables.
Domaine de définition .
Définitions, limite et continuité. Graphe d’une définition.
Fonctions partielles.
Limite et continuité des fonctions numériques de plusieurs var
Théorème.
Théorème
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Fonctions numériques de plusieurs variables.
Domaine de définition .
Définitions, limite et continuité. Graphe d’une définition.
Fonctions partielles.
Limite et continuité des fonctions numériques de plusieurs var
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Fonctions numériques de plusieurs variables.
Domaine de définition .
Définitions, limite et continuité. Graphe d’une définition.
Fonctions partielles.
Limite et continuité des fonctions numériques de plusieurs var
Exemple
Donner le domaine de définition et étudier la continuité de la
fonction f définie par:
x2 − y2
f (x, y) = ln( )
x2 + y2
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Dérivées partielles.
Dérivées partielles d’une fonction de plusieurs variables.
Différentielle totale d’une fonction de plusieurs variables.
Plan
4 Dérivées partielles.
Dérivées partielles d’une fonction de plusieurs variables.
Motivation.
Dérivée partielle première ou d’ordre un.
Dérivée partielle seconde ou d’ordre deux.
Dérivée suivant un vecteur.
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Dérivées partielles.
Dérivées partielles d’une fonction de plusieurs variables.
Différentielle totale d’une fonction de plusieurs variables.
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Dérivées partielles.
Dérivées partielles d’une fonction de plusieurs variables.
Différentielle totale d’une fonction de plusieurs variables.
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Dérivées partielles.
Dérivées partielles d’une fonction de plusieurs variables.
Différentielle totale d’une fonction de plusieurs variables.
Définition
On appelle dérivée partielle première ou d’ordre un de f par
rapport à x au point (x0 , y0 ), notée:
∂f 0
(x0 , y0 ) = fx (x0 , y0 ), la dérivée de la fonction: x −→ f (x, y0 )
∂x
au point x0 . Donc
∂f f (x, y0 ) − f (x0 , y0 )
(x0 , y0 ) = lim
∂x x→x0 x − x0
On appelle dérivée partielle première ou d’ordre un de f par
rapport à y au point (x0 , y0 ), notée:
∂f 0
(x0 , y0 ) = fy (x0 , y0 ), la dérivée de la fonction: y −→ f (x0 , y )
∂x
au point y0 . Donc
∂f f (x0 , y) − f (x0 , y0 )
(x0 , y0 ) = lim 60 / 242
Dérivées partielles.
Dérivées partielles d’une fonction de plusieurs variables.
Différentielle totale d’une fonction de plusieurs variables.
Définition
On appelle dérivée partielle seconde ou d’ordre deux de f par
rapport à x au point (x0 , y0 ), notée:
∂2f ∂ ∂f 00
2
(x0 , y0 ) = ( )(x0 , y0 ) = fx (x0 , y0 ), la dérivée de la
∂x ∂x ∂x
fonction:
∂f
x −→ (x, y0 ) au point x0 .
∂x
On appelle dérivée partielle seconde ou d’ordre deux de f par
rapport à y au point (x0 , y0 ), notée:
∂2f ∂ ∂f 00
2
(x0 , y0 )= ( )(x0 , y0 )=fy (x0 , y0 ), la dérivée de la
∂y ∂y ∂y
fonction:
∂f
y −→ (x0 , y ) au point x0 .
∂y
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Dérivées partielles.
Dérivées partielles d’une fonction de plusieurs variables.
Différentielle totale d’une fonction de plusieurs variables.
Définition
On appelle dérivée partielle seconde ou d’ordre deux de f par
rapport à x, y au point (x0 , y0 ), notée:
∂2f ∂ ∂f 00
(x0 , y0 )= ( )(x0 , y0 ) = fxy (x0 , y0 ), la dérivée de la
∂x∂y ∂x ∂y
fonction:
∂f
x −→ (x, y0 ) au point x0 .
∂x
On appelle dérivée partielle seconde ou d’ordre deux de f par
rapport à y, x au point (x0 , y0 ), notée:
∂2f ∂ ∂f 00
(x0 , y0 ) = ( )(x0 , y0 ) = fyx (x0 , y0 ), la dérivée de la
∂y∂x ∂y ∂x
fonction:
∂f
y −→ (x0 , y) au point y0 .
∂x
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Dérivées partielles.
Dérivées partielles d’une fonction de plusieurs variables.
Différentielle totale d’une fonction de plusieurs variables.
Définition
On dit que f est de classe C k sur un ouvert Ω de IRn si les
dérivées partielles d’ordre k de f sont continues sur Ω.
63 / 242
Dérivées partielles.
Dérivées partielles d’une fonction de plusieurs variables.
Différentielle totale d’une fonction de plusieurs variables.
→
−
Soient a un point de Ω un ouvert de Rn et u un vecteur de Rn .
Puisque contient une boule ouverte centrée en a, la fonction:
→
−
t → f (a + t. u )
est définie sur un voisinage de 0 dans R.
Définition
→
−
On appelle dérivée de f en a suivant le vecteur u , et on note
→
−
→ (a), la dérivée (si elle existe) de la fonction t → f (a + t. u )
df−
u
→
−
f (a + t. u ) − f (a)
en 0, i.e:df−
→ (a) = lim
u t→ t
64 / 242
Rappel.
Dérivées partielles. Différentiabilité dans R2 .
Différentielle totale d’une fonction de plusieurs variables. Propriétés.
Dérivées partielles d’une fonction composée
Plan
4 Dérivées partielles.
Dérivées partielles d’une fonction de plusieurs variables.
Motivation.
Dérivée partielle première ou d’ordre un.
Dérivée partielle seconde ou d’ordre deux.
Dérivée suivant un vecteur.
65 / 242
Rappel.
Dérivées partielles. Différentiabilité dans R2 .
Différentielle totale d’une fonction de plusieurs variables. Propriétés.
Dérivées partielles d’une fonction composée
1. Rappel.
On sait que la dérivée une fonction d’une seule variable en x0
est donnée par:
0 df 0
f (x0 ) = (x0 ), donc df (x0 ) = f (x0 )dx.
dx
On généralise cette définition dans Rn de la façon suivante:
Définition
Soit f une fonction numérique de plusieurs variables définie sur
un ouvert un voisinage contenant x0 = (x10 , x20 , ..., xn0 ).
On appelle différentielle totale de f en x0 , qu’on note dfx0 ,
l’application linéaire de Rn dans R définie par :
Pn ∂f
(df )x0 = (x0 )dxi .
i=1 ∂xi
66 / 242
Rappel.
Dérivées partielles. Différentiabilité dans R2 .
Différentielle totale d’une fonction de plusieurs variables. Propriétés.
Dérivées partielles d’une fonction composée
Cas particuliers
∂f ∂f
1 Dans R2 : (df )( x0 , y0 ) = (x0 , y0 )dx + (x0 , y0 )dy .
∂x ∂y
2 Dans R3 : (df )( x0 , y0 , z0 ) =
∂f ∂f ∂f
(x0 , y0 , z0 )dx + (x0 , y0 )dy + (x0 , y0 , z0 )dz.
∂x ∂y ∂z
67 / 242
Rappel.
Dérivées partielles. Différentiabilité dans R2 .
Différentielle totale d’une fonction de plusieurs variables. Propriétés.
Dérivées partielles d’une fonction composée
Plan
4 Dérivées partielles.
Dérivées partielles d’une fonction de plusieurs variables.
Motivation.
Dérivée partielle première ou d’ordre un.
Dérivée partielle seconde ou d’ordre deux.
Dérivée suivant un vecteur.
68 / 242
Rappel.
Dérivées partielles. Différentiabilité dans R2 .
Différentielle totale d’une fonction de plusieurs variables. Propriétés.
Dérivées partielles d’une fonction composée
2. Différentiabilité dans R2 .
Définition
Soit Ω un ouvert de R2 et soit f une fonction f : Ω → R. On dit
que f est différentiable en (x0 , y0 ) ∈ Ω s’il existe des constantes
réelles a et b telles que:
f (x0 + h, y0 + k) − f (x0 , y0 ) = ah + bk + (h, k) et
(h, k )
lim(h,k )→(0,0) √ = 0.
h2 + k 2
69 / 242
Rappel.
Dérivées partielles. Différentiabilité dans R2 .
Différentielle totale d’une fonction de plusieurs variables. Propriétés.
Dérivées partielles d’une fonction composée
Remarques
∂f ∂f
1. On peut montrer que: h = (x0 , y0 ) et k = (x0 , y0 ).
∂x ∂x
2. Pour montrer qu’une fonction est différentiable en un point
(x0 , y0 ), on calcule les dérivées partielles en ce point et la
limite:
f (x0 + h, y0 + k) − f (x0 , y0 ) − ah + bk
lim √ = L.
(h,k )→(0,0) h2 + k 2
Si cette limite est nulle la fonction est différentiable en ce point
et de différentiable:
∂f ∂f
(df )( x0 , y0 ) = (x0 , y0 )dx + (x0 , y0 )dy
∂x ∂y
70 / 242
Rappel.
Dérivées partielles. Différentiabilité dans R2 .
Différentielle totale d’une fonction de plusieurs variables. Propriétés.
Dérivées partielles d’une fonction composée
Plan
4 Dérivées partielles.
Dérivées partielles d’une fonction de plusieurs variables.
Motivation.
Dérivée partielle première ou d’ordre un.
Dérivée partielle seconde ou d’ordre deux.
Dérivée suivant un vecteur.
71 / 242
Rappel.
Dérivées partielles. Différentiabilité dans R2 .
Différentielle totale d’une fonction de plusieurs variables. Propriétés.
Dérivées partielles d’une fonction composée
Propriétés.
Remarque
La différentielle totale de z = f (x, y) est l’accroissement de z
lorsque dx et dy tendent vers 0. dz ' ∆z.
On peut déterminer l’erreur ε(z) de z si on connaı̂t les
variations dx et dy .
72 / 242
Rappel.
Dérivées partielles. Différentiabilité dans R2 .
Différentielle totale d’une fonction de plusieurs variables. Propriétés.
Dérivées partielles d’une fonction composée
En effet:
∂f ∂f
dz = (x0 , y0 )dx + (x0 , y0 )dy .
∂x ∂y
∂f ∂f
| dz |≤| (x0 , y0 ) | . | dx | + | (x0 , y0 ) | . | dy |.
∂x ∂y
ou
∂f ∂f
| ε(z) |≤| (x0 , y0 ) | . | ε(x) | + | (x0 , y0 ) | . | ε(y ) |.
∂x ∂y
73 / 242
Rappel.
Dérivées partielles. Différentiabilité dans R2 .
Différentielle totale d’une fonction de plusieurs variables. Propriétés.
Dérivées partielles d’une fonction composée
Exemple
Soit f (x, y) = x 2 − xy + 2y 2 − 3x + 2.
1 Calculer df (1, 2).
2 En déduire l’erreur ε(z) lorsque (x = 1 + 0.02 ou
x = 1 + 0.02) et (y = 2 + 0.01 ou y = 1 − 0.01).
0
fx (x, y ) = 2x − y − 3,
0
fx (x, y ) = −x + 4y
0
fx (1, 2) = −3,
0
fx (1, 2) = 7
df (x, y) = (2x − y − 3)dx + (−x + 4y)dy donc
df (1, 2) = −3dx + 7dy d’où:
| ε(z) |≤ 3 | ε(x) | +7 | ε(y ) |≤ 0.27
74 / 242
Rappel.
Dérivées partielles. Différentiabilité dans R2 .
Différentielle totale d’une fonction de plusieurs variables. Propriétés.
Dérivées partielles d’une fonction composée
Proposition
f est différentiable en un point a alors f est continue en a.
Proposition
f est différentiable en un point a alors f admet une dérive
→
−
suivant tout vecteur non nul u de Rn .
75 / 242
Rappel.
Dérivées partielles. Différentiabilité dans R2 .
Différentielle totale d’une fonction de plusieurs variables. Propriétés.
Dérivées partielles d’une fonction composée
Proposition
f : Ω ⊂ Rn → R soit différentiable en un point a, il suffit que f
∂f
admette sur V , un voisinage de a, n dérivées partielles ,
∂xi
toutes continues en a.
76 / 242
Rappel.
Dérivées partielles. Différentiabilité dans R2 .
Différentielle totale d’une fonction de plusieurs variables. Propriétés.
Dérivées partielles d’une fonction composée
Démonstration.
V est un ouvert donc il existe η > 0, P ⊂ V , où
j
X
Pour h ∈ Ω, tel que ∀j = 1, ..., n, |h| < η, soit Vj = hi ei ,
i=1
1 ≤ j ≤ n et V0 = 0
n
X
On a alors f (a + h) − f (a) = f (a + Vj ) − f (a + Vj−1 ), donc
j=1
n n
X ∂f X
f (a + h) − f (a) − hj = ϕj (hj ) − ϕj (0)
∂xj
j=1 j=1
∂f
avecϕj : t → f (a + Vj−1 tej ) − t (a).
∂xj
77 / 242
Rappel.
Dérivées partielles. Différentiabilité dans R2 .
Différentielle totale d’une fonction de plusieurs variables. Propriétés.
Dérivées partielles d’une fonction composée
78 / 242
Rappel.
Dérivées partielles. Différentiabilité dans R2 .
Différentielle totale d’une fonction de plusieurs variables. Propriétés.
Dérivées partielles d’une fonction composée
Proposition
Pour que f : Rn → R soit différentiable sur un oivert U de Rn , il
suffit et il suffit que f soit de classe C 1 sur U.
79 / 242
Rappel.
Dérivées partielles. Différentiabilité dans R2 .
Différentielle totale d’une fonction de plusieurs variables. Propriétés.
Dérivées partielles d’une fonction composée
Conséquence.
Si f est différentiable en un point a alors f admet une dérive
partielle par rapport à chacune de ses variables.
Remarque
La réciproque de la proposition n’est pas toujours vraie.
80 / 242
Rappel.
Dérivées partielles. Différentiabilité dans R2 .
Différentielle totale d’une fonction de plusieurs variables. Propriétés.
Dérivées partielles d’une fonction composée
81 / 242
Rappel.
Dérivées partielles. Différentiabilité dans R2 .
Différentielle totale d’une fonction de plusieurs variables. Propriétés.
Dérivées partielles d’une fonction composée
82 / 242
Rappel.
Dérivées partielles. Différentiabilité dans R2 .
Différentielle totale d’une fonction de plusieurs variables. Propriétés.
Dérivées partielles d’une fonction composée
Plan
4 Dérivées partielles.
Dérivées partielles d’une fonction de plusieurs variables.
Motivation.
Dérivée partielle première ou d’ordre un.
Dérivée partielle seconde ou d’ordre deux.
Dérivée suivant un vecteur.
83 / 242
Rappel.
Dérivées partielles. Différentiabilité dans R2 .
Différentielle totale d’une fonction de plusieurs variables. Propriétés.
Dérivées partielles d’une fonction composée
Théorème
Soit f une fonction définie sur une partie ouverte D de R2
admettant des dérivées partielles continues sur D. On suppose
que x et y sont des fonctions d’une seule variable définies et
dérivables sur un intervalle I de R; x = ϕ(t) et y = ψ(t).
Alors la fonction F définie sur I par F (t) = f 0 x, y ) = f (ϕ(t), ψ(t))
est dérivable sur I et on a
0 dF ∂f dx ∂f dy
F = = . + . ,
dt ∂x dt ∂y dt
ou
0 0 0 0 0
F (t) = fx (ϕ(t), ψ(t))ϕ (t) + fy (ϕ(t), ψ(t))ψ (t).
84 / 242
Rappel.
Dérivées partielles. Différentiabilité dans R2 .
Différentielle totale d’une fonction de plusieurs variables. Propriétés.
Dérivées partielles d’une fonction composée
Exemples
Si F (t) = x(t)y(t) = f (x(t), y(t)) avec x(t) = cos t et
y (t) = sin(t) alors
0 ∂f dx ∂f dy ∂(xy ) d ∂(xy ) d
F = . + . = . (cos t) + . (sin t)
∂x dt ∂y dt ∂x dt ∂y dt
= −y . sin t + x. cos t = − sin2 t + cos2 t = cos(2t).
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Extremums libres de fonctions de Rn dans R
Extremums liés
Études d’extremums sur un compact
Études d’extremums sur un compact
Part IV
Optimisation dans Rn
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Extremums libres de fonctions de Rn dans R
Extremums liés Définitions et généralités
Études d’extremums sur un compact Conditions d’extremums libres
Études d’extremums sur un compact
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Extremums libres de fonctions de Rn dans R
Extremums liés Définitions et généralités
Études d’extremums sur un compact Conditions d’extremums libres
Études d’extremums sur un compact
Plan
6 Extremums libres de fonctions de Rn dans R
Définitions et généralités
Conditions d’extremums libres
Fonction de deux variables et extremums libres.
Application de la trace
Fonction de trois variables et extremums libres.
7 Extremums liés
Définitions et généralités
Méthode de substitution.
Cas de deux variables
Cas de fonctions à trois variables et deux contraintes
Méthode de Lagrange.
Techniques de calcul des extrémums sous contrainte en dimension
2.
8 Études d’extremums sur un compact
9 Études d’extremums sur un compact
88 / 242
Extremums libres de fonctions de Rn dans R
Extremums liés Définitions et généralités
Études d’extremums sur un compact Conditions d’extremums libres
Études d’extremums sur un compact
89 / 242
Extremums libres de fonctions de Rn dans R
Extremums liés Définitions et généralités
Études d’extremums sur un compact Conditions d’extremums libres
Études d’extremums sur un compact
Définition
(Extremums globaux).
1 On dit que f admet un maximum global au point
(a1 , a2 , ..., an ) si
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Extremums libres de fonctions de Rn dans R
Extremums liés Définitions et généralités
Études d’extremums sur un compact Conditions d’extremums libres
Études d’extremums sur un compact
Définition
(Extremums globaux).
1 On appelle extremum global un maximum global ou un
minimum global.
2 L’extremum global est strict si l’inégalité est stricte pour
x 6= a.
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Extremums liés Définitions et généralités
Études d’extremums sur un compact Conditions d’extremums libres
Études d’extremums sur un compact
Définition
(Extremums locaux).
1 On dit que f admet un maximum local au point a s’il existe
une boule ouverteT B(a, r ) de centre de a et dr rayon r tels
que: ∀(x) ∈ Ω B(a, r ), f (x) ≤ f (a).
On écrit: f (a) = sup(x)∈ϑa f (x).
2 On dit que f admet un minimum local au point a s’il existe
une boule ouverte B(a, r ) de centre de a et dr rayon r tels
que: T
∀(x) ∈ Ω B(a, r ), f (x) ≥ f (a).
On écrit f (a) = infx∈ϑa f (x).
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Extremums libres de fonctions de Rn dans R
Extremums liés Définitions et généralités
Études d’extremums sur un compact Conditions d’extremums libres
Études d’extremums sur un compact
Définition
(Extremums locaux).
1 On dit que f admet un maximum local au point a s’il existe
une boule ouverteT B(a, r ) de centre de a et dr rayon r tels
que: ∀(x) ∈ Ω B(a, r ), f (x) ≤ f (a).
On écrit: f (a) = sup(x)∈ϑa f (x).
2 On dit que f admet un minimum local au point a s’il existe
une boule ouverte B(a, r ) de centre de a et dr rayon r tels
que: T
∀(x) ∈ Ω B(a, r ), f (x) ≥ f (a).
On écrit f (a) = infx∈ϑa f (x).
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Extremums liés Définitions et généralités
Études d’extremums sur un compact Conditions d’extremums libres
Études d’extremums sur un compact
Définition
(Extremums locaux).
1 On appelle extremum local un maximum global ou un
minimum local.
2 L’extremum local est strict si l’inégalité est stricte pour
x 6= a.
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Extremums liés Définitions et généralités
Études d’extremums sur un compact Conditions d’extremums libres
Études d’extremums sur un compact
Remarque.
Dans le cas de fonctions de plusieurs variables, contrairement
au cas d’une seule variable, la visualisation des extremums est
délicates. Considérons la fonction
95 / 242
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Extremums liés Définitions et généralités
Études d’extremums sur un compact Conditions d’extremums libres
Études d’extremums sur un compact
Exemples
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Extremums liés Définitions et généralités
Études d’extremums sur un compact Conditions d’extremums libres
Études d’extremums sur un compact
Plan
6 Extremums libres de fonctions de Rn dans R
Définitions et généralités
Conditions d’extremums libres
Fonction de deux variables et extremums libres.
Application de la trace
Fonction de trois variables et extremums libres.
7 Extremums liés
Définitions et généralités
Méthode de substitution.
Cas de deux variables
Cas de fonctions à trois variables et deux contraintes
Méthode de Lagrange.
Techniques de calcul des extrémums sous contrainte en dimension
2.
8 Études d’extremums sur un compact
9 Études d’extremums sur un compact
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Études d’extremums sur un compact Conditions d’extremums libres
Études d’extremums sur un compact
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Études d’extremums sur un compact Conditions d’extremums libres
Études d’extremums sur un compact
98 / 242
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Extremums liés Définitions et généralités
Études d’extremums sur un compact Conditions d’extremums libres
Études d’extremums sur un compact
Théorème
Si f admet un extremum au point (a, b) et si elle a des dérivées
partielles en ce point, alors
∂f ∂f
(a, b) = (a, b) = 0.
∂x ∂y
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Extremums liés Définitions et généralités
Études d’extremums sur un compact Conditions d’extremums libres
Études d’extremums sur un compact
Remarque.
La réciproque de ce théorème set fausse (prendre la fonction
f (x, y ) = xy ).
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Extremums liés Définitions et généralités
Études d’extremums sur un compact Conditions d’extremums libres
Études d’extremums sur un compact
∂f ∂f
(x, y) = 0, et (x, y) = 0..
∂x ∂y
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Extremums liés Définitions et généralités
Études d’extremums sur un compact Conditions d’extremums libres
Études d’extremums sur un compact
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Études d’extremums sur un compact Conditions d’extremums libres
Études d’extremums sur un compact
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Études d’extremums sur un compact Conditions d’extremums libres
Études d’extremums sur un compact
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Études d’extremums sur un compact Conditions d’extremums libres
Études d’extremums sur un compact
Définition
On appelle matrice héssienne de f aupoint (a, b) la matrice
∂2f ∂2f
∂x 2 (a, b) ∂x∂y (a, b)
Hf (a, b) =
∂2f
. Son déterminant, noté
∂2f
(a, b) 2
(a, b)
∂x∂y ∂y
∇(a, b), est appelé: hessien de f au point (a, b). On a alors
Hf (a, b) = r0 t0 − s02 .
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Études d’extremums sur un compact Conditions d’extremums libres
Études d’extremums sur un compact
Théorème
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Études d’extremums sur un compact Conditions d’extremums libres
Études d’extremums sur un compact
Définition
On appelle trace d’une matrice la somme de ses éléments diag-
onaux dans une base quelconque.
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Études d’extremums sur un compact Conditions d’extremums libres
Études d’extremums sur un compact
Définition
1 Un polynôme scindé est un polynôme qui peut se
factoriser en produit d’expressions du 1er degré.
2 On appelle polynôme caractéristique de la matrice A, le
déterminant de A − λIn , noté PA (λ) = det(A − λ.In ).
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Études d’extremums sur un compact Conditions d’extremums libres
Études d’extremums sur un compact
Théorème
Si le polynôme caractéristique est scindé, la trace d’une matrice
est égale à la somme des valeurs propres.
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Études d’extremums sur un compact
Exemples
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Extremums liés Définitions et généralités
Études d’extremums sur un compact Conditions d’extremums libres
Études d’extremums sur un compact
Remarque
Dans la pratique, le calcul des valeurs propre est unitil. Car
Tr (Hf (a, b) = r0 + t0 = λ + µ.
Si par exemple r0 t0 − s02 > 0 et r0 < 0, les deux valeurs propres
sont de même signe. Comme r0 < 0 on a aussi t0 < 0 sinon on
aurait r0 t0 − s02 < 0. Donc λ + µ < 0, ce qui entraı̂ne que les
deux valeurs propres sont négatives. On a donc un maximum
local.
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Études d’extremums sur un compact Conditions d’extremums libres
Études d’extremums sur un compact
Théorème
1 Si detHf (a, b) < 0 alors f n’admet pas d’extremum au point
(a, b) ( c’est un point selle).
2 Si detHf (a, b) = λ.µ > 0 et Tr (Hf )(a, b) = λ + µ > 0, alors
f admet un minimum local au point (a, b).
3 Si detHf (a, b) = λ.µ > 0 et Tr (Hf )(a, b) = λ + µ < 0, alors
f admet un maximum local au point (a, b).
4 Si ∇(a, b) = 0, on ne peut pas conclure.
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Études d’extremums sur un compact Conditions d’extremums libres
Études d’extremums sur un compact
∂f ∂f
= 3x 2 = 0 ⇒ x = 0, et = 3y 2 = 0 ⇒ y = 0
∂x ∂y
Il n’y a qu’un seul point critique (0, 0). En ce point (0, 0) on a
Exercice d’application.
Déterminer les points stationnaires et leurs natures pour la
fonction f (x, y) = x 3 + 3xy 2 − 15x − 12y .
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Études d’extremums sur un compact Conditions d’extremums libres
Études d’extremums sur un compact
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Études d’extremums sur un compact Conditions d’extremums libres
Études d’extremums sur un compact
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Études d’extremums sur un compact
Théorème
Soit un domaine ouvert Ω de R3 , une fonction deux fois con-
tinûment différentiable sur Ω et (a, b, c) un point de Ω. On note
→
−
∇f le gradient et Hf la matrice hessienne de f au point (a, b, c).
→
− →
−
1 Si ∇f = 0 et si Hf a toutes ses valeurs propres
strictement négatives, alors f admet un maximum local en
(a, b, c).
→
− →
−
2 Si ∇f = 0 et si Hf a toutes ses valeurs propres
strictement positives, alors f admet un minimum local en
(a, b, c).
→
− →
−
3 Si ∇f = 0 et si Hf a au moins une valeur propre nulle on
ne peut pas conclure.
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Études d’extremums sur un compact
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Théorème
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Études d’extremums sur un compact
Examples.
1. Soit la fonction de trois variables
f (x, y , z) = x 4 + y 2 + z 2 − 4x − 2y − 2z + 4.
Le gradient et la matrice hessienne de f sont
4x 3 − 4 12x 2 0 0
→
−
∇f (x, y, z) = 2y − 2 Hf (x, y , z) = 0 2 0
2z − 2 0 0 2
119 / 242
Extremums libres de fonctions de Rn dans R
Extremums liés Définitions et généralités
Études d’extremums sur un compact Conditions d’extremums libres
Études d’extremums sur un compact
4x 3 − 4xy
→
−
∇f (x, y , z) = −2x 2 + 4y + 2z − 2
2y + 4z − 2
12x 2 + 4y −4x 0
Hf (x, y, z) = −4x 4 2 .
0 2 4
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Extremums libres de fonctions de Rn dans R
Extremums liés Définitions et généralités
Études d’extremums sur un compact Conditions d’extremums libres
Études d’extremums sur un compact
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Extremums libres de fonctions de Rn dans R
Extremums liés Définitions et généralités
Études d’extremums sur un compact Conditions d’extremums libres
Études d’extremums sur un compact
4x 3 − 4xy
→
−
∇f (x, y, z) = −2x 2 + 4x + 4y − 2
4y + 4z − 2
12x 2 − 4y −4x 0
Hf (x, y, z) = −4x 4 4 .
0 4 4
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Extremums libres de fonctions de Rn dans R
Extremums liés Définitions et généralités
Études d’extremums sur un compact Conditions d’extremums libres
Études d’extremums sur un compact
Remarque.
On sera vigilant que les théorèmes s’appliquent à des ensem-
bles ouverts. Une fonction définie sur un ensemble non ou-
vert peut admettre des extremums sans que sa différentielle soit
nulle.
Par exemple la fonction f (x, y) = x 2 + y 2 définie sur la boule
unité fermée B(O(0, 0), 1) de centre O et de rayon 1 présente
des maximums en tout point du bord de B(O(0, 0), 1) alors que
sa différentielle n’est nulle qu’au point O(0, 0).
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Extremums libres de fonctions de Rn dans R
Définitions et généralités
Extremums liés
Méthode de substitution.
Études d’extremums sur un compact
Méthode de Lagrange.
Études d’extremums sur un compact
Plan
6 Extremums libres de fonctions de Rn dans R
Définitions et généralités
Conditions d’extremums libres
Fonction de deux variables et extremums libres.
Application de la trace
Fonction de trois variables et extremums libres.
7 Extremums liés
Définitions et généralités
Méthode de substitution.
Cas de deux variables
Cas de fonctions à trois variables et deux contraintes
Méthode de Lagrange.
Techniques de calcul des extrémums sous contrainte en dimension
2.
8 Études d’extremums sur un compact
9 Études d’extremums sur un compact
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Définitions et généralités
Extremums liés
Méthode de substitution.
Études d’extremums sur un compact
Méthode de Lagrange.
Études d’extremums sur un compact
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Définitions et généralités
Extremums liés
Méthode de substitution.
Études d’extremums sur un compact
Méthode de Lagrange.
Études d’extremums sur un compact
Plan
6 Extremums libres de fonctions de Rn dans R
Définitions et généralités
Conditions d’extremums libres
Fonction de deux variables et extremums libres.
Application de la trace
Fonction de trois variables et extremums libres.
7 Extremums liés
Définitions et généralités
Méthode de substitution.
Cas de deux variables
Cas de fonctions à trois variables et deux contraintes
Méthode de Lagrange.
Techniques de calcul des extrémums sous contrainte en dimension
2.
8 Études d’extremums sur un compact
9 Études d’extremums sur un compact
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Définitions et généralités
Extremums liés
Méthode de substitution.
Études d’extremums sur un compact
Méthode de Lagrange.
Études d’extremums sur un compact
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Définitions et généralités
Extremums liés
Méthode de substitution.
Études d’extremums sur un compact
Méthode de Lagrange.
Études d’extremums sur un compact
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Extremums liés
Méthode de substitution.
Études d’extremums sur un compact
Méthode de Lagrange.
Études d’extremums sur un compact
Remarque.
La fonction à optimiser peut souvent dépendre de plusieurs fac-
teurs. Par exemple, les profits réalisés peuvent dépendre du
coût des ressources, du nombre d’employés, du prix de vente.
Comment optimiser, sous contrainte, une fonction à plusieurs
variables ?
La difficulté réside dans le fait que nous sommes confrontés à
plus d’une variable. La résolution d’un tel problème fait appel à
la méthode dite de substitution, le résultat étant la réduction du
nombre de variables.
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Extremums liés
Méthode de substitution.
Études d’extremums sur un compact
Méthode de Lagrange.
Études d’extremums sur un compact
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Extremums liés
Méthode de substitution.
Études d’extremums sur un compact
Méthode de Lagrange.
Études d’extremums sur un compact
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Méthode de substitution.
Études d’extremums sur un compact
Méthode de Lagrange.
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Méthode de Lagrange.
Études d’extremums sur un compact
Exemples
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Méthode de substitution.
Études d’extremums sur un compact
Méthode de Lagrange.
Études d’extremums sur un compact
Solution
1 Définir les différentes variables x1 , x2 , x3 ,... ; r : rayon du
cylindre (r > 0); h : hauteur du cylindre (h > 0).
2 Écrire l’objectif en fonction des variables ; Objectif :
minimiser la surface du
contenantMinS(r , h) = 2π.r 2 + 2π.r .h.
3 Écrire toutes les contraintes
volume = 128π et volume = π.r 2 h.
4 Exprimer, en utilisant les contraintes, toutes les variables
en termes d’une seule (par exemple x2 = f1 (x1 ) ,
x3 = f2 (x1 ) ,...). De l’expression: π.r 2 h = 128π, on isole h,
128
h= 2 .
r
5 Substituer ces expressions dans l’objectif
S(r , h) = 2π.r 2 + 2π.r .h
128
On pose ϕ(r ) = 2.π.r 2 + 2.π.r .( 2 ).Donc 133 / 242
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Extremums liés
Méthode de substitution.
Études d’extremums sur un compact
Méthode de Lagrange.
Études d’extremums sur un compact
256 0
On a ϕ0 (r ) = (2.π.r 2 + 2.π.r .( )) . Un point stationnaire est
r
obtenu lorsque S 0 (r ) = 0 où
256
4.π.r − π( 2 ) = 0 ⇒ r = 4.
r
Il faut s’assurer qu’on retrouve bien un minimum en ce point:
256 512
Or ϕ00 (r ) = (4.π.r − π( 2 ))0 = 4.π + π( 3 )).
r r
Pour r > 0, la dérivée seconde est toujours positive. La
fonction S est donc toujours convexe, ce qui implique que le
point stationnaire r = 4 constitue un minimum absolu. La valeur
128
correspondante de h est obtenu de la relation h = 2 = 8.
r
La surface est minimisée lorsque r = 4 et h = 8.
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Définitions et généralités
Extremums liés
Méthode de substitution.
Études d’extremums sur un compact
Méthode de Lagrange.
Études d’extremums sur un compact
Remarque.
La résolution par substitution demeure un moyen très efficace,
même dans les problèmes ayant plus de deux variables.
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Méthode de substitution.
Études d’extremums sur un compact
Méthode de Lagrange.
Études d’extremums sur un compact
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Méthode de Lagrange.
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Exemples
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Méthode de substitution.
Études d’extremums sur un compact
Méthode de Lagrange.
Études d’extremums sur un compact
SOLUTION.
1. Définir les différentes variables/
x : largeur de la boı̂te (x > 0), y : profondeur de la boı̂te
(y > 0)et z : hauteur de la boı̂te (z > 0) ”
2. Écrire l’objectif en fonction des variables: maximiser le
volume de la boı̂te Maxv (x, y , z) = xyz.
3. Écrire toutes les contraintes:
3.1. Surface du matériel disponible 2700m2 ,
2xy + 2yz + 2xz = 270 (1)
3.1. Dimensions exigées x = 2y .
4. Exprimer, en utilisant les contraintes, toutes les variables en
fonction d’une seule. On a x = 2y La variable x est exprimée
en fonction de y dans la contrainte 2 : x = 2y
En substituant cette expression dans la contrainte (1), nous
pourrons aussi exprimer z en fonction de y :
2xy + 2yz + 2zx = 2700 ⇔ 2(2y)y + 2yz + 2z(2y) = 2700 ⇔
2 138 / 242
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Extremums liés
Méthode de substitution.
Études d’extremums sur un compact
Méthode de Lagrange.
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Méthode de substitution.
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Méthode de Lagrange.
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Méthode de substitution.
Études d’extremums sur un compact
Méthode de Lagrange.
Études d’extremums sur un compact
Plan
6 Extremums libres de fonctions de Rn dans R
Définitions et généralités
Conditions d’extremums libres
Fonction de deux variables et extremums libres.
Application de la trace
Fonction de trois variables et extremums libres.
7 Extremums liés
Définitions et généralités
Méthode de substitution.
Cas de deux variables
Cas de fonctions à trois variables et deux contraintes
Méthode de Lagrange.
Techniques de calcul des extrémums sous contrainte en dimension
2.
8 Études d’extremums sur un compact
9 Études d’extremums sur un compact
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Définitions et généralités
Extremums liés
Méthode de substitution.
Études d’extremums sur un compact
Méthode de Lagrange.
Études d’extremums sur un compact
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Études d’extremums sur un compact
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Méthode de substitution.
Études d’extremums sur un compact
Méthode de Lagrange.
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Méthode de substitution.
Études d’extremums sur un compact
Méthode de Lagrange.
Études d’extremums sur un compact
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Extremums liés
Méthode de substitution.
Études d’extremums sur un compact
Méthode de Lagrange.
Études d’extremums sur un compact
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Méthode de substitution.
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Méthode de Lagrange.
Études d’extremums sur un compact
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Méthode de substitution.
Études d’extremums sur un compact
Méthode de Lagrange.
Études d’extremums sur un compact
Théorème
1 Si detHL (x0 , y0 , λ0 ) > 0, f admet un maximum.
2 Si detHL (x0 , y0 , λ0 ) < 0, f admet un minimum.
3 Si detHL (x0 , y0 , λ0 ) = 0, on ne peut pas conclure.
Exemples
Étudier les extremums de la fonction f sous la contrainte dans
le cas suivant f (x, y ) = x 2 y 3 et g(x, y ) = x + y − 5 = 0.
147 / 242
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Extremums liés
Études d’extremums sur un compact
Études d’extremums sur un compact
Théorème
Soit f : K ⊂ Rn → R continue avec K un compact, alors f K
Exercice.
Soit f la fonction définie par
f (x, y ) = x 4 + y 4 − 2(x − y )2 .
D = {(x, y ) ∈ R2 : 1 ≤ x 2 + y 2 ≤ 4}.
Corrigé.
1.Déterminer les points stationnaires de f et leurs natures.
Les points sont donnés par le système
∂f
(x, y) = 0
∂x
∂f
(x, y ) = 0
∂y
4(x 3 − x + y ) = 0
4(y 3 + x − y) = 0
√ √ √ √
(x, y ) ∈ {(0, 0), ( 2, − 2), (− 2, 2)}.
150 / 242
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Études d’extremums sur un compact
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151 / 242
Extremums libres de fonctions de Rn dans R
Extremums liés
Études d’extremums sur un compact
Études d’extremums sur un compact
∂2f √ √
comme 2
∓ ( 2, − 2) = 8 > 0 f admet un minimum
∂x √ √
local en ∓ ( 2, − 2) et ce minimum est
√ √
f ∓ ( 2, − 2) = 4 + 4 − 16 = −8.
152 / 242
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Extremums liés
Études d’extremums sur un compact
Études d’extremums sur un compact
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Extremums libres de fonctions de Rn dans R
Extremums liés
Études d’extremums sur un compact
Études d’extremums sur un compact
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Extremums libres de fonctions de Rn dans R
Extremums liés
Études d’extremums sur un compact
Études d’extremums sur un compact
π kπ
∗ g 00 (− + ) = 32 > 0 pour k impair et
4 2
π
g 00 (− + kπ) = 96 > 0 pour k pair, g admet donc
4
π
un minimum aux points − + k π et ce minimum
4
00 π kπ
est:g (− + ) = 8 pour k impaire et
4 2
π kπ
g 00 (− + ) = −8 pour k pair.
4 2
π
∗ g 00 ( + kπ) = −48 < 0 et
12
5π
g 00 ( + k π) = −48 < 0, g admet donc un
12
π 5π
maximum aux points + kπ et + kπ ce
12 12 155 / 242
Extremums libres de fonctions de Rn dans R
Extremums liés
Études d’extremums sur un compact
Études d’extremums sur un compact
156 / 242
Définitions et continuité.
Différentielle d’une fonction de plusieurs variables à valeurs dans IRp
Matrice jacobienne et Jacobien.
Composition des fonctions de classe C 1 .
Applications de la matrice Jacobienne.
Part V
157 / 242
Définitions et continuité.
Différentielle d’une fonction de plusieurs variables à valeurs dans IRp
Matrice jacobienne et Jacobien.
Composition des fonctions de classe C 1 .
Applications de la matrice Jacobienne.
1. Définitions et continuité.
Définition
On appelle fonction de plusieurs variables à valeurs dans IRp
toute application f d’une partie Ω de IRn dans IRp qu’on note:
f : Ω → IRp ; (x1 , x2 , ...xn ) →
(f1 (x1 , x2 , ...xn ), f2 (x1 , x2 , ...xn ), ..., fp (x1 , x2 , ...xn )) où les fi , sont
des fonctions numériques de plusieurs variables définies sur Ω,
appelées: fonctions coordonn és.
On note f = f1 , f2 , ..., fn .
158 / 242
Définitions et continuité.
Différentielle d’une fonction de plusieurs variables à valeurs dans IRp
Matrice jacobienne et Jacobien.
Composition des fonctions de classe C 1 .
Applications de la matrice Jacobienne.
Théorème
Soit f = f1 , f2 , ..., fn une fonction définie sur partie Ω de IRn
dans IRp et a ∈ Ω.
f est continue en a (resp sur Ω) si et seulement si toutes ses
coordonnées sont continues en a (resp sur Ω).
159 / 242
Définitions et continuité.
Différentielle d’une fonction de plusieurs variables à valeurs dans IRp
Matrice jacobienne et Jacobien.
Composition des fonctions de classe C 1 .
Applications de la matrice Jacobienne.
Exemples
√
f : Ω → IR3 , (x, y , z) → (ln(1 − x 2 − y 2 − z 2 ), arctan( z)).
Df = {(x, y, z) ∈ Ω, 1 − x 2 − y 2 − z 2 > 0 et z ≥ 0 } c’est donc
l’intérieur de la demi-sphère supérieure sans sa frontière.
160 / 242
Définitions et continuité.
Différentielle d’une fonction de plusieurs variables à valeurs dans IRp
Matrice jacobienne et Jacobien.
Composition des fonctions de classe C 1 .
Applications de la matrice Jacobienne.
Définition
Soit f : Ω ⊂ IRn −→ IRp définie sur un domaine Ω de IRn , avec
f = (f1 , f2 , ..., fp ).
Pour tout a ∈ Ω, on note dfa l’application linéaire de IRn dans
IRp définie par: dfa .(h) = ((df1 )a (h), (df2 )a (h), ..., (dfp )a (h)) pour
n ∂f
i
tout h = (h1 , h2 , ..., hn ) de IRn et (dfi )a (h) =
P
(a)hj .
j=1 ∂x j
L’application dfa est appelée différentielle de f en a.
161 / 242
Définitions et continuité.
Différentielle d’une fonction de plusieurs variables à valeurs dans IRp
Matrice jacobienne et Jacobien.
Composition des fonctions de classe C 1 .
Applications de la matrice Jacobienne.
Définition
On dit que f est de classe C k sur un ouvert Ω de IRn si toutes
les fonctions composantes sont de classes C k sur Ω.
Définition
On dit que f est de classe C 1 -difféomorphisme d’ un ouvert Ω
de IRn sur un ouvert Ω0 de IRn si f est une bijection de Ω sur Ω0
et si les fonctions f et f −1 sont de classes C 1 .
Proposition
1
Charles Gustave Jacob Jacobi, ou Carl Gustav Jakob Jacobi, (10
décembre 1804 à Potsdam - 18 février 1851 à Berlin) est un mathématicien
allemand.
163 / 242
Définitions et continuité.
Différentielle d’une fonction de plusieurs variables à valeurs dans IRp
Matrice jacobienne et Jacobien.
Composition des fonctions de classe C 1 .
Applications de la matrice Jacobienne.
Définition
∂fi
Pour tout a ∈ Ω, la matrice (a) , est appelée
∂xj 1≤i ≤p
1≤j ≤n
matrice Jacobiene de f en a. Elle est notée: Jf (a). Si n = p le
déterminant de Jf (a) est appelé: Jacobienne de f en a. Il est
noté:
D(f1 , f2 , ..., fn )
det Jf (a) = .
D (x1 , x2 , ...xn )
164 / 242
Définitions et continuité.
Différentielle d’une fonction de plusieurs variables à valeurs dans IRp
Matrice jacobienne et Jacobien.
Composition des fonctions de classe C 1 .
Applications de la matrice Jacobienne.
Proposition
165 / 242
Définitions et continuité.
Différentielle d’une fonction de plusieurs variables à valeurs dans IRp
Matrice jacobienne et Jacobien.
Composition des fonctions de classe C 1 .
Applications de la matrice Jacobienne.
Exemples
1. Coordonnées polaires.
Soit f : [0, R] × [0, 2π] −→ V 2 ,
(r , θ) 7−→ (x, y ) = (r cos θ, r sin θ). On a pour tout (r , θ):
∂x ∂x
∂r ∂θ cosθ −rsinθ
Jf (r , θ) = ∂y ∂y = .
sinθ rcosθ
∂r ∂θ
et
D(x, y )
= r.
D(r , θ)
166 / 242
Définitions et continuité.
Différentielle d’une fonction de plusieurs variables à valeurs dans IRp
Matrice jacobienne et Jacobien.
Composition des fonctions de classe C 1 .
Applications de la matrice Jacobienne.
Exemples
2. Coordonnées cylindriques
Soit f : [0, R] × [0, 2π] × [0, h] −→ R3 ,
167 / 242
Définitions et continuité.
Différentielle d’une fonction de plusieurs variables à valeurs dans IRp
Matrice jacobienne et Jacobien.
Composition des fonctions de classe C 1 .
Applications de la matrice Jacobienne.
Exemples
3. Coordonnées sphériques.
h π πi
Soit f : [0, R] × [0, 2π] × − , −→ IR3 ,
2 2
∂x ∂x ∂x
∂r ∂θ ∂ϕ
∂y ∂y ∂y
Jf (r , θ, ϕ) = .
∂r ∂θ ∂ϕ
∂z ∂z ∂z
∂r ∂θ ∂ϕ
168 / 242
Définitions et continuité.
Différentielle d’une fonction de plusieurs variables à valeurs dans IRp
Matrice jacobienne et Jacobien.
Composition des fonctions de classe C 1 .
Applications de la matrice Jacobienne.
Exemples
(Suite Coordonnées sphériques.)
et
D(x, y , z)
= r 2 cos ϕ.
D (r , θ, ϕ)
169 / 242
Définitions et continuité.
Différentielle d’une fonction de plusieurs variables à valeurs dans IRp
Matrice jacobienne et Jacobien.
Composition des fonctions de classe C 1 .
Applications de la matrice Jacobienne.
Théorème
0
Soit f : Ω ⊂ IRn −→ IRp et g : Ω ⊂ IRp → IRq de classe C 1 sur
0
l’ouvert Ω de Rn tel que f (Ω) ⊂ Ω .
Alors g ◦ f : Ω ⊂ Rn −→ Rq est de classe C 1 sur Ω et pour tout
a ∈ Ω:
170 / 242
Définitions et continuité.
Différentielle d’une fonction de plusieurs variables à valeurs dans IRp
Matrice jacobienne et Jacobien.
Composition des fonctions de classe C 1 .
Applications de la matrice Jacobienne.
0
f1 (x)
f 0 (x)
0 ∂fi 1
f (a) = Jf (a) = (a) =
:
∂x 1≤i≤p
0
fp (x)
171 / 242
Définitions et continuité.
Différentielle d’une fonction de plusieurs variables à valeurs dans IRp
Matrice jacobienne et Jacobien.
Composition des fonctions de classe C 1 .
Applications de la matrice Jacobienne.
∂f ∂f ∂f ∂f
Jf (a) = (a) = ( (a), (a), ..., (a)).
∂xj 1≤j ≤n ∂x1 ∂x2 ∂xn
172 / 242
Définitions et continuité.
Différentielle d’une fonction de plusieurs variables à valeurs dans IRp
Matrice jacobienne et Jacobien.
Composition des fonctions de classe C 1 .
Applications de la matrice Jacobienne.
0
u1 (x)
∂f ∂f ∂f u 0 (x)
Jf ◦u (a) = (u(a)), (u(a)), ..., (u(a)) . 1
∂x1 ∂x2 ∂xn :
0
un (x)
Pn ∂f 0
= (u(a))ui (x).
i=1 ∂xi
173 / 242
Définitions et continuité.
Différentielle d’une fonction de plusieurs variables à valeurs dans IRp
Matrice jacobienne et Jacobien.
Composition des fonctions de classe C 1 .
Applications de la matrice Jacobienne.
174 / 242
Définitions et continuité.
Différentielle d’une fonction de plusieurs variables à valeurs dans IRp
Matrice jacobienne et Jacobien.
Composition des fonctions de classe C 1 .
Applications de la matrice Jacobienne.
tels que
1 f (a, b) = 0
h i
∂fi
2 det ∂y (a, b) 6= 0. 175 / 242
Définitions et continuité.
Différentielle d’une fonction de plusieurs variables à valeurs dans IRp
Matrice jacobienne et Jacobien.
Composition des fonctions de classe C 1 .
Applications de la matrice Jacobienne.
Théorème
(suite 1)
1 Pour tout (x, y) ∈ U × V , f (x, y) = 0 ⇔ y = φ(x),avec
x = (x1 , x2 , ..., xn ), y = (y1 , y2 , ..., yp ).
2 Pour tout x ∈ U on a f (x, φ(x)) = 0,
3 Pour tout (x, y) ∈ U × V ,
D(f1 , f2 , ..., fp ) y
(x, y ) = detJf (x, y) 6= 0 et la matrice
D(y1 , y2 , ..., yp )
Jacobienne de φ est:
176 / 242
Définitions et continuité.
Différentielle d’une fonction de plusieurs variables à valeurs dans IRp
Matrice jacobienne et Jacobien.
Composition des fonctions de classe C 1 .
Applications de la matrice Jacobienne.
Théorème
(suite 2)
y −1 x
Jφ (x) = − Jf (x, φ(x)) .Jf (x, φ(x)),
h ∂f i
y i
avec Jf (x, φ(x)) = (x, φ) et
∂yj 1≤i≤p 1≤j≤p
h ∂f i
i
Jfx (x, φ(x)) = (x, φ(x)).
∂xj 1≤i≤p 1≤j≤n
177 / 242
Définitions et continuité.
Différentielle d’une fonction de plusieurs variables à valeurs dans IRp
Matrice jacobienne et Jacobien.
Composition des fonctions de classe C 1 .
Applications de la matrice Jacobienne.
Exemples
Soit f : R 3 → R 2 définie par f (x, y , z) =
(f1 (x, y, z), f2 (x, y , z)) = (x 2 + y 2 + z 2 − 2, 2x + 3y 2 − xz − 3).
1 Montrez qu’il existe un intervalle I contenant 0, un
voisinage V de (1,-1) et une application
de classe C 1 , ϕ = (ϕ1 , ϕ2 ) de I dans V tels que
∀x ∈ I; f (x, ϕ1 , ϕ2 ) = (0, 0).
2 Calculer ϕ01 (x) et ϕ02 (x) pour tout x ∈ I.
178 / 242
Définitions et continuité.
Différentielle d’une fonction de plusieurs variables à valeurs dans IRp
Matrice jacobienne et Jacobien.
Composition des fonctions de classe C 1 .
Applications de la matrice Jacobienne.
∂f1 ∂f1
(x, y , z) = 2y , (x, y, z) = 2z
∂y ∂z
∂f2 ∂f2
(x, y, z) = 6y, (x, y, z) = −x.
∂y ∂z
179 / 242
Définitions et continuité.
Différentielle d’une fonction de plusieurs variables à valeurs dans IRp
Matrice jacobienne et Jacobien.
Composition des fonctions de classe C 1 .
Applications de la matrice Jacobienne.
Le jacobien
∂f1 ∂f1
D(f1 , f2 ) (0, 1, −1) (0, 1, −1)
∂y ∂z 2y 2z
(0, 1, −1) = ∂f ∂f2 =
D(x, y , z) 2 6y −x
(0, 1, −1) (0, 1, −1)
∂y ∂z
180 / 242
Définitions et continuité.
Différentielle d’une fonction de plusieurs variables à valeurs dans IRp
Matrice jacobienne et Jacobien.
Composition des fonctions de classe C 1 .
Applications de la matrice Jacobienne.
D(f1 , f2 )
(0, 1, −1) == −2xy − 12yz|(0,1,−1) = −12 6= 0.
D(x, y, z)
181 / 242
Définitions et continuité.
Différentielle d’une fonction de plusieurs variables à valeurs dans IRp
Matrice jacobienne et Jacobien.
Composition des fonctions de classe C 1 .
Applications de la matrice Jacobienne.
Deuxième méthode.
On a ∀x ∈ I; f (x, ϕ1 , ϕ2 ) = (0, 0). Donc
x 2 + ϕ21 + ϕ22 − 2 = 0 et 2x + 3ϕ21 − xϕ1 − 3 = 0.
En dérivant par rapport à x on aura
182 / 242
Intégrales doubles.
Intégrales triples.
Part VI
Calcul intégral
183 / 242
Intégrale double sur un rectangle.
Intégrale double sur un domaine borné.
Intégrales doubles.
Propriétés
Intégrales triples.
Changement de variables.
Applications des intégrales doubles.
Plan
13 Intégrales doubles.
Intégrale double sur un rectangle.
Intégrale double sur un domaine borné.
Propriétés
Changement de variables.
Applications des intégrales doubles.
14 Intégrales triples.
Intégrale triple sur un parallélépipède.
Intégrale triple sur un domaine borné de R3 .
Théorème de changement de variables.
Applications des intégrales triples.
184 / 242
Intégrale double sur un rectangle.
Intégrale double sur un domaine borné.
Intégrales doubles.
Propriétés
Intégrales triples.
Changement de variables.
Applications des intégrales doubles.
I- Intégrales doubles.
→
−
On munit R2 d’un repère orthonormé (O, i , ~j).
Soit f une fonction de deux variables continue sur
∆ = [a, b] × [c, d] de graphe S (partie de R3 ).
S = (x, y, z) ∈ R2 : z = f (x, y ) dans R3 .
185 / 242
Intégrale double sur un rectangle.
Intégrale double sur un domaine borné.
Intégrales doubles.
Propriétés
Intégrales triples.
Changement de variables.
Applications des intégrales doubles.
Définition
On appelle intégrale double de la fonction f sur le rectangle
∆ = [a, b] × [c, d] le volume du domaine délimité par :
-les plans: x = a, x = b, y = c, y = d, (xoy)
-le graphe S.
Cette intégrale double est notée
ZZ Z b Z d
f (x, y )dxdy = f (x, y)dxdy .
∆ a c
186 / 242
Intégrale double sur un rectangle.
Intégrale double sur un domaine borné.
Intégrales doubles.
Propriétés
Intégrales triples.
Changement de variables.
Applications des intégrales doubles.
187 / 242
Intégrale double sur un rectangle.
Intégrale double sur un domaine borné.
Intégrales doubles.
Propriétés
Intégrales triples.
Changement de variables.
Applications des intégrales doubles.
Théorème
(Théorème de Fubini)
Si les fonctions F et Gsont continues et on a
"Z #
ZZ Z b Z b d
f (x, y )dxdy = F (x)dx = f (x, y )dy
a a
∆
" c # .
Z d Z d Z b
= G(y)dy = f (x, y )dx dy .
c c a
188 / 242
Intégrale double sur un rectangle.
Intégrale double sur un domaine borné.
Intégrales doubles.
Propriétés
Intégrales triples.
Changement de variables.
Applications des intégrales doubles.
Exemples
√
ZZ
Calculer I = (yx + x)dxdy où ∆ : 1 ≤ x ≤ 4, 0 ≤ y ≤ 1
∆
La fonction f : ∆ → R; (x; y ) → f (x, y )
est continue, on peut donc appliquer Théorème de Fubini. On a
1 1
√ √ √
Z
1 1
(yx + x)dy = xy + y x = x + x,
0 2 0 2
et donc
4 √ 1 2 2√ 3 4
Z
1 11
I= ( x + x)dx = x + x = .
1 2 4 3 1 12
189 / 242
Intégrale double sur un rectangle.
Intégrale double sur un domaine borné.
Intégrales doubles.
Propriétés
Intégrales triples.
Changement de variables.
Applications des intégrales doubles.
Plan
13 Intégrales doubles.
Intégrale double sur un rectangle.
Intégrale double sur un domaine borné.
Propriétés
Changement de variables.
Applications des intégrales doubles.
14 Intégrales triples.
Intégrale triple sur un parallélépipède.
Intégrale triple sur un domaine borné de R3 .
Théorème de changement de variables.
Applications des intégrales triples.
190 / 242
Intégrale double sur un rectangle.
Intégrale double sur un domaine borné.
Intégrales doubles.
Propriétés
Intégrales triples.
Changement de variables.
Applications des intégrales doubles.
191 / 242
Intégrale double sur un rectangle.
Intégrale double sur un domaine borné.
Intégrales doubles.
Propriétés
Intégrales triples.
Changement de variables.
Applications des intégrales doubles.
Théorème
Si D est un domaine défini par
192 / 242
Intégrale double sur un rectangle.
Intégrale double sur un domaine borné.
Intégrales doubles.
Propriétés
Intégrales triples.
Changement de variables.
Applications des intégrales doubles.
Théorème
Si D est un domaine défini par
193 / 242
Intégrale double sur un rectangle.
Intégrale double sur un domaine borné.
Intégrales doubles.
Propriétés
Intégrales triples.
Changement de variables.
Applications des intégrales doubles.
Exemples
ZZ
Calcul de I = xy 3 dxdy , D : x 2 + y 2 ≤ 1, y ≥ 0
D √
On a:D = {(x, y) ∈ IR 2 / − 1 ≤ x ≤ 1p et 0 ≤ y ≤ 1 p− x 2}
2
où D = {(x, y) ∈ IR /0 ≤ y ≤√1 et − 1 − y ≤ x ≤ 1 − y 2 }
2
"Z 2
#
ZZ Z 1 1−x
I= xy 3 dxdy = x y 3 dy dx
D −1 0
√
Z 1 1−x 2
1 4
= x y dx
−1 4 0
Z 1
1 1
Z
1 2 2
= x (1 − x ) dx = (x − 2x 3 + x 5 )dx = 0.
−1 4 4 −1
194 / 242
Intégrale double sur un rectangle.
Intégrale double sur un domaine borné.
Intégrales doubles.
Propriétés
Intégrales triples.
Changement de variables.
Applications des intégrales doubles.
Plan
13 Intégrales doubles.
Intégrale double sur un rectangle.
Intégrale double sur un domaine borné.
Propriétés
Changement de variables.
Applications des intégrales doubles.
14 Intégrales triples.
Intégrale triple sur un parallélépipède.
Intégrale triple sur un domaine borné de R3 .
Théorème de changement de variables.
Applications des intégrales triples.
195 / 242
Intégrale double sur un rectangle.
Intégrale double sur un domaine borné.
Intégrales doubles.
Propriétés
Intégrales triples.
Changement de variables.
Applications des intégrales doubles.
3. Propriétés. ZZ
1. Si f ≥ 0 sur D alors f (x, y)dxdy ≥ 0.
D
2. Pour tout (α, β) de R2 et f et g deux fonctions continues on
ZZ ZZ ZZ
(αf +βg)(x, y)dxdy = α f (x, y)dxdy+β g(x, y )dxdy .
D D D
ZZ ZZ ZZ
f (x, y)dxdy = f (x, y)dxdy + g(x, y)dxdy
D1 ∪D2 D1 D2
196 / 242
Intégrale double sur un rectangle.
Intégrale double sur un domaine borné.
Intégrales doubles.
Propriétés
Intégrales triples.
Changement de variables.
Applications des intégrales doubles.
197 / 242
Intégrale double sur un rectangle.
Intégrale double sur un domaine borné.
Intégrales doubles.
Propriétés
Intégrales triples.
Changement de variables.
Applications des intégrales doubles.
Plan
13 Intégrales doubles.
Intégrale double sur un rectangle.
Intégrale double sur un domaine borné.
Propriétés
Changement de variables.
Applications des intégrales doubles.
14 Intégrales triples.
Intégrale triple sur un parallélépipède.
Intégrale triple sur un domaine borné de R3 .
Théorème de changement de variables.
Applications des intégrales triples.
198 / 242
Intégrale double sur un rectangle.
Intégrale double sur un domaine borné.
Intégrales doubles.
Propriétés
Intégrales triples.
Changement de variables.
Applications des intégrales doubles.
4. Changement de variables.
Remarque.
Soit √
à calculer l’intégrale simple
Z π
2 √
I= x cos(x 2 )dx. Si on pose x = g(t) = t alors
0
0 dt
dx = g (t)dt = √ ,
Z π 2 t Z π
2
2 0 1 2
et I = g(t) cos(g (t))g (t)dt = cos(t)dt =
0 2 0
1 π 1
[sin(t)]02 = .
2 2
Le même changement de variable sera utilisé dans le cas de
deux variables et la dérivée sera remplacée par le Jacobien.
199 / 242
Intégrale double sur un rectangle.
Intégrale double sur un domaine borné.
Intégrales doubles.
Propriétés
Intégrales triples.
Changement de variables.
Applications des intégrales doubles.
Théorème
Théorème de changement de variables.
Soit D un domaine borné de R2 et f une fonction numérique
deux variables continue sur D. On considère la bijection ϕ de U
dans D définie par
φ : U → D, (u, v ) → (x, y) = φ(u, v ) = (φ1 (u, v ), φ2 (u, v )).
L’intégral double de f sur D est donnée par
ZZ ZZ
D(φ1 , φ2 )
f (x, y)dxdy = f (φ(u, v )) dudv .
D D D(u, v )
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Intégrale double sur un rectangle.
Intégrale double sur un domaine borné.
Intégrales doubles.
Propriétés
Intégrales triples.
Changement de variables.
Applications des intégrales doubles.
Exemples
ZZ
Soit à calculer I = (x + y ) dxdy , où le domaine D est
D
délimité par deux paraboles et deux hyperboles.
x2
1 1
D = (x, y ) ∈ R2 ; < y < x 2, <y < .
2 2x x
On pourrait calculer directement cette intégrale de la façon
suivante.
ZZ Z 1 Z x2 Z 21/3 Z 1
x
(x+y ) dxdy = 1 (x+y )dy dx+ x 2 (x+y )dy dx.
D 2−1/3 1
2x 2
201 / 242
Intégrale double sur un rectangle.
Intégrale double sur un domaine borné.
Intégrales doubles.
Propriétés
Intégrales triples.
Changement de variables.
Applications des intégrales doubles.
Exemples
(Suite) Nous proposons le changement de variables suivant.
D −→ ∆
Φ: (x, y ) −→ Φ(x, y) = (u, v )
u = xy2 , v = xy
202 / 242
Intégrale double sur un rectangle.
Intégrale double sur un domaine borné.
Intégrales doubles.
Propriétés
Intégrales triples.
Changement de variables.
Applications des intégrales doubles.
Exemples
∆ −→ D
Φ−1 : (u, v ) −→ Φ−1 (u, v ) = (x, y )
x = u −1/3 v 1/3 , y = u 1/3 v 2/3
(u −1/3 v 1/3 )2
< u 1/3 v 2/3 < (u −1/3 v 1/3 )2 ;
2
1 1
< u 1/3 v 2/3 < .
2u −1/3 v 1/3 u −1/3 v 1/3
203 / 242
Intégrale double sur un rectangle.
Intégrale double sur un domaine borné.
Intégrales doubles.
Propriétés
Intégrales triples.
Changement de variables.
Applications des intégrales doubles.
Exemples
Donc
n 1 1 o
∆ = (u, v ); < u < 1 , < v < 1 .
2 2
La troisième étape consiste à calculer le déterminant jacobien
de Φ−1 . Pour cela, il faut d’abord écrire la matrice jacobienne,
en dérivant les expressions de x et y en fonction de u et v .
204 / 242
Intégrale double sur un rectangle.
Intégrale double sur un domaine borné.
Intégrales doubles.
Propriétés
Intégrales triples.
Changement de variables.
Applications des intégrales doubles.
Exemples
∂x ∂x
JΦ−1 (u, v ) = ∂u ∂v
∂y ∂y
∂u ∂u
2 1 −1/3 −2/3
− u −4/3 v 1/3 u v 1
= 3 3 =− .
1 −2/3 2/3 2 −1/3 −1/3 3u
u v u v
3 3
205 / 242
Intégrale double sur un rectangle.
Intégrale double sur un domaine borné.
Intégrales doubles.
Propriétés
Intégrales triples.
Changement de variables.
Applications des intégrales doubles.
Exemples
La quatrième étape consiste à appliquer le théorème de
changement de variables. Pour cela, on remplace x et y par
leurs expressions en fonction de u et v dans la fonction, et on
multiplie par la valeur absolue du jacobien. Il ne reste plus qu’à
calculer cette nouvelle intégrale.
Z 1 Z 1 1
I = − u −1/3 v 1/3 + u 1/3 v 2/3
dudv
1/2 1/2 3u
3 3
−1 + 21/3 1 − 2−4/3 + 1 − 2−1/3 1 − 2−5/3
=
4 5
206 / 242
Intégrale double sur un rectangle.
Intégrale double sur un domaine borné.
Intégrales doubles.
Propriétés
Intégrales triples.
Changement de variables.
Applications des intégrales doubles.
Plan
13 Intégrales doubles.
Intégrale double sur un rectangle.
Intégrale double sur un domaine borné.
Propriétés
Changement de variables.
Applications des intégrales doubles.
14 Intégrales triples.
Intégrale triple sur un parallélépipède.
Intégrale triple sur un domaine borné de R3 .
Théorème de changement de variables.
Applications des intégrales triples.
207 / 242
Intégrale double sur un rectangle.
Intégrale double sur un domaine borné.
Intégrales doubles.
Propriétés
Intégrales triples.
Changement de variables.
Applications des intégrales doubles.
208 / 242
Intégrale double sur un rectangle.
Intégrale double sur un domaine borné.
Intégrales doubles.
Propriétés
Intégrales triples.
Changement de variables.
Applications des intégrales doubles.
Exemples
Calculer l’aire du domaine borné D de limité par les droites
d’équations: x = y 2 − 1 et x = 2y 2 − 2.
Z 1 Z y 2 −1
On calcule A(D) = dxdy
−1 2y 2 −2
Z 1 h iy 2 −1 Z 1
A(D) = x 2 dy = (−y 2 + 1)dy
−1 h 2y −2 .
1 3 i1−1 117
= − y +y =
3 −1 20
209 / 242
Intégrale double sur un rectangle.
Intégrale double sur un domaine borné.
Intégrales doubles.
Propriétés
Intégrales triples.
Changement de variables.
Applications des intégrales doubles.
210 / 242
Intégrale double sur un rectangle.
Intégrale double sur un domaine borné.
Intégrales doubles.
Propriétés
Intégrales triples.
Changement de variables.
Applications des intégrales doubles.
Définition
1 Une plaque plane de R2 est tout couple (S, σ) où S est un
domaine de R2 et σ : S → R+ une application continue
appelée masse surfacique ou densité.
ZZ
2 La masse de S est donnée par M(S) = σ(x, y)dxdy.
S
3 Le moment d’inertie d’une plaque plane S de R2 par
rapport à une droite (D) est
ZZ
ID = σ(x, y , z)(r (x, y))2 dxdy.
D
211 / 242
Intégrale double sur un rectangle.
Intégrale double sur un domaine borné.
Intégrales doubles.
Propriétés
Intégrales triples.
Changement de variables.
Applications des intégrales doubles.
Remarque.
1 Si σ est constante le système matériel est dit: homogène,
et sa masse est donnée par M(S) = σA(S).
2 Si D admet pour équation cartésienne ax + by + c = 0,
| ax + by + c |
alors r (x, y ) = √ , et on a
a2 + b 2
(ax + by + c)2
ZZ
ID = σ(x, y ) dxdy .
D a2 + b 2
3 Cas particuliers. Les moments d’inertie d’une plaque
plane D de R2 par rapport à (x 0 ox) et (y 0 oy ) sont
ZZ
I(x0ox) = σ(x, y , z)y 2 dxdy,(a = c = 0, et b = 1)
ZZD
J(y0oy) = σ(x, y , z)x 2 dxdy (a = 1 et b = c = 0).
D
212 / 242
Intégrale double sur un rectangle.
Intégrale double sur un domaine borné.
Intégrales doubles.
Propriétés
Intégrales triples.
Changement de variables.
Applications des intégrales doubles.
214 / 242
Intégrale triple sur un parallélépipède.
Intégrales doubles. Intégrale triple sur un domaine borné de R3 .
Intégrales triples. Théorème de changement de variables.
Applications des intégrales triples.
Plan
13 Intégrales doubles.
Intégrale double sur un rectangle.
Intégrale double sur un domaine borné.
Propriétés
Changement de variables.
Applications des intégrales doubles.
14 Intégrales triples.
Intégrale triple sur un parallélépipède.
Intégrale triple sur un domaine borné de R3 .
Théorème de changement de variables.
Applications des intégrales triples.
215 / 242
Intégrale triple sur un parallélépipède.
Intégrales doubles. Intégrale triple sur un domaine borné de R3 .
Intégrales triples. Théorème de changement de variables.
Applications des intégrales triples.
→
−
On munit R3 d’un repère orthonormé (O, i ,~j, ~k ). Soit f une
fonction trois variables continue sur ∆ = [a, b] × [c, d] × [r , s] de
graphe S (partie de R3 ).
Soient les fonctions F ,G et H, définies respectivement sur
[a, b] , [c, d] et [r , s] par
Z dZ r Z bZ r
F (x) = f (x, y , z)dydz, , G(y ) = f (x, y, z)dxdz, et
c s a s
Z b Z d
H(z) = f (x, y, z)dxdy .
a c
216 / 242
Intégrale triple sur un parallélépipède.
Intégrales doubles. Intégrale triple sur un domaine borné de R3 .
Intégrales triples. Théorème de changement de variables.
Applications des intégrales triples.
Théorème
Si f est continue sur ∆ = [a, b] × [c, d] × [r , s] alors les
fonctions F ,G et H sont continues respectivement sur [a, b] ,
[c, d] et [r , s].
217 / 242
Intégrale triple sur un parallélépipède.
Intégrales doubles. Intégrale triple sur un domaine borné de R3 .
Intégrales triples. Théorème de changement de variables.
Applications des intégrales triples.
Théorème
(Théorème de Fubini.)
Si f est une fonction continue sur ∆ = [a, b] × [c, d] × [r , s]
"Z #
Z b Z b d Z r Z d
F (x)dx = f (x, y, z)dydz dx = G(y )dy
a a c s c
Z d "Z b Z r #
= f (x, y , z)dxdz dy
c a s
" #
Z s Z Z Z s b d
= H(z)dz = f (x, y, z)dxdy dz.
r r a c
218 / 242
Intégrale triple sur un parallélépipède.
Intégrales doubles. Intégrale triple sur un domaine borné de R3 .
Intégrales triples. Théorème de changement de variables.
Applications des intégrales triples.
Définition
L’intégrale définie par
Z b Z d Z s
F (x)dx = G(y)dy = H(z)dz est appelée intégrale
a c Zr Z Z
triple de f sur ∆ et est notée f (x, y , z)dxdydz.
∆
219 / 242
Intégrale triple sur un parallélépipède.
Intégrales doubles. Intégrale triple sur un domaine borné de R3 .
Intégrales triples. Théorème de changement de variables.
Applications des intégrales triples.
Plan
13 Intégrales doubles.
Intégrale double sur un rectangle.
Intégrale double sur un domaine borné.
Propriétés
Changement de variables.
Applications des intégrales doubles.
14 Intégrales triples.
Intégrale triple sur un parallélépipède.
Intégrale triple sur un domaine borné de R3 .
Théorème de changement de variables.
Applications des intégrales triples.
220 / 242
Intégrale triple sur un parallélépipède.
Intégrales doubles. Intégrale triple sur un domaine borné de R3 .
Intégrales triples. Théorème de changement de variables.
Applications des intégrales triples.
221 / 242
Intégrale triple sur un parallélépipède.
Intégrales doubles. Intégrale triple sur un domaine borné de R3 .
Intégrales triples. Théorème de changement de variables.
Applications des intégrales triples.
Exemples
Soit Ω = {(x, y, z) ∈ R3 /x 2 + y 2 + z 2 ≤ R 2 }. On fixe z dans
[−R, R], on a
(x, y ) ∈ Dz = {(x, y ) ∈ R2 / x 2 +√
y 2 ≤ R 2 − z 2 } c’est un disque
de centre O(0,0) et de rayon r = R 2 − z 2 .
222 / 242
Intégrale triple sur un parallélépipède.
Intégrales doubles. Intégrale triple sur un domaine borné de R3 .
Intégrales triples. Théorème de changement de variables.
Applications des intégrales triples.
Théorème
Si Ω est un domaine R3 défini par
Ω = {(x, y, z) ∈ R3 ; r ≤ z ≤ s; (x, y ) ∈ Dz }, alors l’intégrale
triple de f sur Ω est donnée par
ZZZ Z s Z Z
f (x, y )dxdy = f (x, y , z)dxdy dz.
Ω r Dz
223 / 242
Intégrale triple sur un parallélépipède.
Intégrales doubles. Intégrale triple sur un domaine borné de R3 .
Intégrales triples. Théorème de changement de variables.
Applications des intégrales triples.
224 / 242
Intégrale triple sur un parallélépipède.
Intégrales doubles. Intégrale triple sur un domaine borné de R3 .
Intégrales triples. Théorème de changement de variables.
Applications des intégrales triples.
Exemples
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Intégrale triple sur un parallélépipède.
Intégrales doubles. Intégrale triple sur un domaine borné de R3 .
Intégrales triples. Théorème de changement de variables.
Applications des intégrales triples.
Théorème
Si Ω est un domaine de R3 défini par:
Ω = { (x, y, z) ∈ R3 /(x, y ) ∈ D; ψ1 ≤ z ≤ ψ2 }, alors l’intégrale
triple de f sur Ω est donnée par
ZZZ Z Z "Z #
ψ2 (x,y )
f (x, y)dxdy = f (x, y, z)dz dxdy .
Ω D ψ1
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Intégrale triple sur un parallélépipède.
Intégrales doubles. Intégrale triple sur un domaine borné de R3 .
Intégrales triples. Théorème de changement de variables.
Applications des intégrales triples.
Plan
13 Intégrales doubles.
Intégrale double sur un rectangle.
Intégrale double sur un domaine borné.
Propriétés
Changement de variables.
Applications des intégrales doubles.
14 Intégrales triples.
Intégrale triple sur un parallélépipède.
Intégrale triple sur un domaine borné de R3 .
Théorème de changement de variables.
Applications des intégrales triples.
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Intégrale triple sur un parallélépipède.
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Intégrales triples. Théorème de changement de variables.
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Intégrale triple sur un parallélépipède.
Intégrales doubles. Intégrale triple sur un domaine borné de R3 .
Intégrales triples. Théorème de changement de variables.
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Théorème
L’intégrale triple de f sur Ω est donnée par
ZZZ ZZZ
D(ϕ1 , ϕ2 , ϕ3 )
f (x, y, z)dxdydz = f (ϕ(u, v , w)) dudvdw.
Ω U D(u, v , w)
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Intégrale triple sur un parallélépipède.
Intégrales doubles. Intégrale triple sur un domaine borné de R3 .
Intégrales triples. Théorème de changement de variables.
Applications des intégrales triples.
Plan
13 Intégrales doubles.
Intégrale double sur un rectangle.
Intégrale double sur un domaine borné.
Propriétés
Changement de variables.
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14 Intégrales triples.
Intégrale triple sur un parallélépipède.
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Théorème de changement de variables.
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Exemples
Calculer le volume du domaine borné Ω dep R3 délimité par les
surfaces d’équations z = 2 − x 2 − y 2 , z = x 2 + y 2 . On fixe
(x, y ) dans D : x 2 + y 2 = 1 et on passe aux coordonnées
polaires x = fr cos(θ), y = r sin(θ) avec 0 ≤ r ≤ 1 , 0 ≤ θ ≤ 2π.
ZZZ Z Z Z 2−x 2 −y 2
V = dxdydz = √ dz dxdy
Ω D x 2 +y 2
ZZ Z 1 Z 2π
2 2
1 − r 2 rdrdθ .
= 2 − 2x − 2y dxdy = 2
D 0 0
h r 2 r 4 i1 1 1
= 2π − = 4π − = π.
2 4 0 2 4
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Intégrales triples. Théorème de changement de variables.
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Intégrale triple sur un parallélépipède.
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Remarque.
Si P admet pour équation cartésienne ax + by + cz + d = 0,
alors
| ax + by + cz + d |
r (x, y, z) = √
a2 + b 2 + c 2
et on a
(ax + by + cz + d)2
ZZ
IP = σ(x, y , z) dxdydz.
Ω a2 + b 2 + c 2
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Intégrales doubles. Intégrale triple sur un domaine borné de R3 .
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Cas particuliers.
1. Les moment d’inertie d’un solide de R3 par rapport aux
plans: (xZ=
Z Z0), (y = 0) et (z = 0) sont respectivement:
I(x=0) = ρ(x, y, z)x 2 dxdydz,
Z Z ZS
J(y =0) = ρ(x, y, z)y 2 dxdydz,
S
ZZZ
K(z=0) = ρ(x, y, z)z 2 dxdydz.
S
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Exemples.
Soit un solide S de densité, exprimée en kg/m3 , varie selon
l’équation δ(x, y , z) = x∆y.
1. Le moment d’inertie du solide S par rapport à l’axe z est
ZZZ
K(z0oz) = δ(x, y, z)(x 2 + y 2 )dxdydz
ZΩZZ
= xy .(x 2 + y 2 )dxdydz .
Z 6 h Z 2 Z 1−x/2Ω i
= xy .(x 2 + y 2 )dy dx dz = 1kg.m2 .
0 0 0
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Intégrales doubles. Intégrale triple sur un domaine borné de R3 .
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Remarque.
→
Si V (G) est la vitesse du centre d’inertie alors
−−→
ZZZ
→
−−→ ρ(x, y , z)OGdxdydz
d OG d
V (G) = = ( Z ZSZ )
dt dt
ρ(x, y, z)dxdydz
S
→
ZZZ
ρ(x, y , z)V (M(x, y, z))dxdydz
d S
= ( )
dt Z Z Z M(S)
1 d −−→
= ( ρ(x, y , z)OGdxdydz)
M(S) dt S
1 →
= p
M(S)
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