Compte Rendu Initiation TP Automatique
Compte Rendu Initiation TP Automatique
Compte Rendu Initiation TP Automatique
COMPTE RENDU DU TP
AUTOMATIQUE
SOMMAIRE
Introduction Générale …………………………………………………..3
Cahier de charges …………………………………………………….4
CHAPITRE I : Modélisation du système utiliser
I. Modélisation du MCC ….....................................................5-8
Conclusion…………………………………………………………….31
Introduction
Actuellement dans le monde industriel de nombreux systèmes sont en
train de remplacer l’Homme, mais l’autonomie du système dépendait
de l’Homme, d’où la nécessité de créer un système intelligent. Notre
projet consiste à asservir en vitesse un moteur à courant continu.
Le but de l’asservissement en vitesse est d’obtenir une vitesse de
rotation du moteur (dans notre cas) constante (égale à la consigne
fixée), indépendamment des frottements, etc... Si l’on désire faire
tourner le moteur à la moitié de sa vitesse maximale, il ne suffit
(malheureusement) pas d’alimenter à 50% de la tension maximale. En
effet, des perturbations vont venir altérer le comportement idéal du
moteur entraînant un écart entre la vitesse demandée (consigne) et la
vitesse obtenue (mesure).
C’est alors qu’intervient l’asservissement en vitesse. Il s’agit de
maintenir la vitesse de rotation mesurée la plus proche possible de la
consigne donnée, en modifiant éventuellement la commande donnée
au moteur. Il est important de bien faire la différence entre la consigne
(vitesse demandée) et la commande (ordre donnée du moteur en
fonction du résultat du calcul d’asservissement).
I. Modélisation du MCC
1. Présentation du moteur
Une machine à courant continu est formée d’un circuit magnétique, d’un ou
plusieurs circuits électriques, et d’un collecteur.
Le circuit magnétique est constitué de deux parties, l’une fixe (le stator) et
l’autre mobile (le rotor), séparé par l’entrefer.
C’est le stator qui porte une source de champ magnétique : elle représente
l’inducteur de la machine.
Cet inducteur peut être constitué d’aimants permanents (la machine a alors un
seul circuit électrique, celui du rotor qui est l’induit de la machine) ou d’électro
aimants (un courant traverse alors un bobinage et la machine à deux circuits
électriques un qui est l’inducteur et l’autre qui est induit).
Un collecteur, par l’intermédiaire des balais, permet la liaison de l’induit au
circuit électrique extérieur à la machine.
Dans le cas d’une machine à deux circuits électriques, il existe plusieurs
possibilités de branchement les deux plus utilisées sont :
Inducteur (source de champ) indépendant de l’induit : c’est une machine à
excitation séparée (ou indépendante ou constante) ;
Inducteur et induit en série : c’est une machine à excitation en série. La
machine peut être utilisée comme moteur (entrée électrique sortie mécanique)
ou générateur (entré mécanique, sortie électrique)
L’équation mécanique rendant compte des couples agissant sur le rotor s’écrit :
Pour faire varier la vitesse du moteur nous allons faire varier sa tension d’induit
à l’aide d’un convertisseur statique, pour cela nous avons le choix entre un
redresseur (mixe ou tout thyristor) ou un hacheur (série). Nous, on va
s’intéresser au hacheur, plus précisément le hacheur série.
Celui-ci permet donc de faire varier la vitesse d’une machine à courant continu,
en agissant sur le rapport cyclique afin de régler la valeur moyenne de la
tension.
Principe de fonctionnement :
U= 12 V
U = 15 V
U= 20 V
ᵃᵅ ᵃᵅ
= =
(ᵄ + ᵃᵅ) (ᵃᵅ + ᵅ) + ᵃᵅ . ᵃᵅ ᵃᵅᵃᵅ + ᵄᵃᵅ + ᵄᵅ + ᵃᵃᵅ2 + ᵃᵅᵅ
W= ᵃᵅ . ᵃᵅ + ᵄᵅ ; W=240.4rad/s
ᵃᵃ
Es= 0.0124
0.0124
ᵇᵈ
Hbo(p)=
ᵇᵈ . ᵇᵈ + ᵇᵈ + ᵇᵇᵉ
[0 ; 2 s] 15 V 0 Nm 2372 tr/mn
Figure
B. Lançons dans Simulink des simulations avec un gain Kp= 0.1 ;
0.2 ; 2 et 5
Consigne
Erreur
Vitesse de
sortie
Figure Kp =0.1
Observation : Ici nous observons un décalage très important entre la consigne
et la sortie. Lorsque nous appliquons un couple Cr à 0.3 seconde, l’erreur
augmente, traduisant une baisse de la vitesse de sortie.
KP = 0.2
Consigne
Vitesse Erreur
Kp= 2
Vitesse
Erreur
Figure
Pour Kp= 5
Consigne
Vitesse
Erreur
C. Conclusion
L’augmentation du Kp entraine un rapprochement de la sortie à la consigne en
minimisant ainsi l’erreur.
Cependant une grande valeur de Kp entraine un dépassement de la consigne
qu’il faut éviter.
Dans tous les cas, l’erreur n’est pas nulle : d’où d’insuffisance de cette méthode
de régulation. Les systèmes ne sont pas rapides ni précises.
3. Etude avec Régulateur Proportionnel Intégral
Figure
Pour Ki=0
Observation : Nous observons au début pour Ki=0, une vitesse de sortie très
loin de la consigne. A partir de 0.5 secondes lorsque nous lui appliquons le
couple résistant, cet écart augmente.
Pour Ki=100, on a :
Figure
Pour Ki=400, on a :
D. Conclusion
Les correcteurs Proportionnels Intégrales permettent à la sortie de suivre la
consigne quel que soit les perturbations (maintenir l’erreur nulle entre la sortie
et l’entré).
Cependant pour certaines valeurs de Ki, la sortie prend énormément du temps
avant de suivre la consigne.
Consigne=sortie
Erreur nulle
Conclusion
Dans ce présent travail, nous avons fait une étude d'asservissement de vitesse
d'une charge entrainée par un moteur à courant continu à excitation séparée
constante et nous avons atteint au cours du travail, les objectifs suivants :
Nous avons trouvé le modèle mathématique du moteur à courant continu
à excitation séparée ;
Nous avons effectué l'asservissement proprement dit du système en
plaçant à la boucle de rétroaction, le capteur de vitesse ;
Nous avons étudié les performances du système asservis, et avons
remarqué que toutes l'étude des performances, été analytique ;
Pour comprendre et expérimenter l'étude effectuée, nous avons effectué une
simulation du système asservi à l'aide du logiciel MATLAB et nous avons utilisé
des valeurs suivant un cahier des charges donné pour la simulation.