TDSeriesFamillesSommables Corrige
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• On suppose 0 < 𝑏 ≤ 1. Dans ce cas, 𝑏𝑛 = 𝑜 (2√𝑛 ) puis 2√𝑛 + 𝑏𝑛 ∼ 2√𝑛 . Finalement 𝑢𝑛 ∼ 𝑎𝑛 . On en déduit que ∑ 𝑢𝑛 converge pour
𝑛∈ℕ
0 < 𝑎 < 1 et diverge vers +∞ sinon.
𝑎 𝑛 𝑎 𝑛
• On suppose 𝑏 > 1. Dans ce cas, 2√𝑛 = 𝑜 (𝑏𝑛 ) et donc 2√𝑛 + 𝑏𝑛 ∼ 𝑏𝑛 . Finalement, 𝑢𝑛 ∼ ( ) 2√𝑛 . Posons 𝑣𝑛 = ( ) 2√𝑛 . Alors
𝑏 𝑏
1
𝑣𝑛+1 𝑎 𝑎 𝑎
= 2√𝑛+1−√𝑛 = 2 √𝑛+1+√𝑛 ⟶
𝑣𝑛 𝑏 𝑏 𝑛→+∞ 𝑏
Solution 2
𝑢𝑛 𝑢 𝑢
Supposons que la série ∑ 𝑢𝑛 converge. Alors (S𝑛 ) converge vers la somme S > 0 de cette série. On a donc ∼ 𝑛 . La série ∑ 𝑛
𝑛∈ℕ
S𝑛 S S
𝑛∈ℕ 𝑛
converge donc.
𝑢
Supposons que la série ∑ 𝑢𝑛 diverge. Puisque cette série est à termes positifs, elle diverge donc vers +∞. Si 𝑛 ne tend pas vers 0 lorsque 𝑛
𝑛∈ℕ
S𝑛
𝑢𝑛 𝑢𝑛 𝑢𝑛 𝑢𝑛 𝑢
tend vers +∞, ∑ diverge grossièrement. Sinon, ln (1 − )∼− donc les séries de terme général et ln (1 − 𝑛 ) sont de même
𝑛∈ℕ
S𝑛 S 𝑛 S𝑛 S𝑛 S𝑛
nature. Or
N N
𝑢𝑛 S
∑ ln (1 − ) = ∑ ln 𝑛−1
𝑛=1
S𝑛 𝑛=1
S𝑛
N
= ∑ (ln S𝑛−1 − ln S𝑛 ) = ln S0 − ln SN
𝑛=1
𝑢𝑛 𝑢
Or SN ⟶ +∞ puisque ∑ 𝑢𝑛 diverge vers +∞. Ainsi ∑ ln (1 − ) diverge de même que ∑ 𝑛 .
N→+∞
𝑛∈ℕ 𝑛∈ℕ∗
S𝑛 S
𝑛∈ℕ 𝑛
𝑢𝑛
Les deux séries ∑ 𝑢𝑛 et ∑ sont donc toujours de même nature.
𝑛∈ℕ
S
𝑛∈ℕ 𝑛
Solution 3
𝑢𝑛+1 𝑣 𝑢 𝑣 𝑢
1. Soit N ∈ ℕ tel que ≤ 𝑛+1 pour 𝑛 ≥ N. Par télescopage, on obtient, 𝑛 ≤ 𝑛 i.e. 𝑢𝑛 ≤ N 𝑣𝑛 pour tout 𝑛 ≥ N. On a donc
𝑢𝑛 𝑣𝑛 𝑢N 𝑣N 𝑣N
𝑢𝑛 = 𝒪(𝑣𝑛 ).
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© Laurent Garcin MP Dumont d’Urville
1
2. a. Soit β tel que 1 < β < α et posons 𝑣𝑛 = pour 𝑛 ∈ ℕ∗ . On a alors
𝑛β
𝑣𝑛+1 𝑛β
=
𝑣𝑛 (𝑛 + 1)β
1 −β
= (1 +
)
𝑛
β 1
= 1 − + 𝑜( )
𝑛 𝑛
𝑣 𝑢 α−β 𝑢 𝑣
Ainsi 𝑛+1 − 𝑛+1 ∼ . Puisque α−β > 0, on a donc 𝑛+1 ≤ 𝑛+1 à partir d’un certain rang. D’après la première question,
𝑣𝑛 𝑢𝑛 𝑛 𝑢𝑛 𝑣𝑛
𝑢𝑛 = 𝒪(𝑣𝑛 ). La série ∑ 𝑣𝑛 converge car β > 1 et, comme elle est à termes positifs, sa convergence entraîne celle de ∑ 𝑢𝑛 .
𝑛∈ℕ 𝑛∈ℕ
1
b. Cette fois-ci, on se donne β tel que α < β < 1 et on pose à nouveau 𝑣𝑛 = β pour 𝑛 ∈ ℕ∗ . On montre comme précédemment
𝑛
que 𝑣𝑛 = 𝒪(𝑢𝑛 ). La divergence de ∑ 𝑣𝑛 entraîne la divergence de ∑ 𝑢𝑛 .
𝑛∈ℕ 𝑛∈ℕ
1 𝑢 1 1
c. Si on pose 𝑢𝑛 = pour 𝑛 ∈ ℕ∗ , on a 𝑛+1 = 1 − + 𝑜 ( ) et ∑ 𝑢𝑛 diverge.
𝑛 𝑢𝑛 𝑛 𝑛 𝑛∈ℕ∗
1 1 1 1
Si on pose maintenant 𝑢𝑛 = pour 𝑛 ≥ 2, on a à nouveau 𝑢𝑛 = 1 − + 𝑜 ( ). Mais la fonction 𝑥 ↦ étant
𝑛 ln2 𝑛 𝑛 𝑛 𝑥 ln2 𝑥
+∞
𝑑𝑡 1 1
décroissante, la série ∑ 𝑢𝑛 et l’intégrale ∫ sont de même nature. Or une primitive de 𝑡 ↦ est 𝑡 ↦ − , ce
𝑛∈ℕ 2 𝑡 ln 𝑡
2
𝑡 ln 𝑡
2 ln 𝑡
qui prouve la convergence de l’intégrale précédente et par conséquent celle de la série ∑ 𝑢𝑛 .
𝑛∈ℕ
3. On a
1
𝑢𝑛+1 2𝑛 + 2 1+
𝑛
= = 3
𝑢𝑛 2𝑛 + 3 1+
2𝑛
1 1
=1− + 𝑜( )
2𝑛 𝑛
1
Autrement dit, α =
< 1 avec les notations précédentes. La série de terme général 𝑢𝑛 diverge.
2
Remarque. Le critère de Raabe-Duhamel permet de conclure (sauf si α = 1) dans les cas où le critère de d’Alembert ne le permet pas
𝑢
( 𝑛+1 ⟶ 1).
𝑢𝑛 𝑛→+∞
Solution 4
1 1 1 1
1. On sait que tan 𝑥 = 𝑥 + 𝒪(𝑥2 ) donc tan ( ) − = 𝒪 ( 2 ). Puisque ∑ 2 converge et est à termes positifs, il en est de même de
𝑥→0 𝑛 𝑛 𝑛 𝑛∈ℕ∗
𝑛
1 1
la série ∑ (tan ( ) − ).
𝑛∈ℕ∗
𝑛 𝑛
2. Puisque 𝑒𝑥 = 1 + 𝑥 + 𝑜(𝑥),
𝑥→0
𝑛
ln 3
ln 3 1
√3 = 𝑒 𝑛 =1+ + 𝑜( )
𝑛 𝑛
et
𝑛
ln 2
ln 2 1
√2 = 𝑒 𝑛 =1+ + 𝑜( )
𝑛 𝑛
On en déduit que
3
ln ( )
𝑛
√3 − √2 ∼ 𝑛 2
𝑛
1
Puisque ∑ diverge, il en est de même de la série ∑ ( 𝑛√3 − √2).
𝑛
𝑛∈ℕ∗
𝑛 𝑛∈ℕ ∗
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𝑥2
3. Puisque cos 𝑥 = 1 − + 𝑜(𝑥2 )
𝑥→0 2
1 1 1
cos ( )=1− + 𝑜( )
√𝑛 2𝑛 𝑛
De plus, ln(1 + 𝑢) ∼ 𝑢 donc
𝑢→0
1 1
ln (cos ( )) ∼ −
√𝑛 2𝑛
1 1
Puisque ∑ diverge, il en est de même de la série ∑ ln (cos ( )).
𝑛∈ℕ∗
𝑛 𝑛∈ℕ∗ √𝑛
𝑥2
4. Puisque ch 𝑥 = 1 + + 𝒪(𝑥4 )
𝑥→0 2
1 1 1
ch ( )=1+ + 𝒪( 2)
√3𝑛 6𝑛 𝑛
3
𝑥
Puisque sh 𝑥 = 𝑥 + + 𝒪(𝑥5 )
𝑥→0 6
1 1 1
sh ( ) √𝑛 = 1 + + 𝒪( 2)
√𝑛 6𝑛 𝑛
Ainsi
1 1 1
ch ( ) − sh ( ) √𝑛 = 𝒪 ( )
√3𝑛 √𝑛 𝑛2
1 1 1
Puisque ∑ converge et est à termes positifs, il en est de même de la série ∑ (ch ( ) − sh ( ) √𝑛).
𝑛∈ℕ∗
𝑛2 𝑛∈ℕ∗ √ 3𝑛 √𝑛
Solution 5
1
Pour tout 𝑛 ∈ ℕ, notons 𝑢𝑛 = . On a
(2𝑛
𝑛
)
𝑢𝑛+1 (𝑛 + 1)2
=
𝑢𝑛 (2𝑛 + 2)(2𝑛 + 1)
d’où
|𝑢 | 1
lim | 𝑛+1 | = < 1
𝑛→+∞ | 𝑢𝑛 | 4
La série ∑ 𝑢𝑛 est donc convergente d’après la règle de D’Alembert.
Solution 6
𝑢𝑛 𝑛→+∞
convergence de la série de terme général 𝑢𝑛 . Si 𝑎 = 0, il suffit de voir que 𝑢𝑛 = 1 pour tout 𝑛 ∈ ℕ∗ pour conclure à la divergence de cette
même série.
Solution 7
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1 1
1. Si β ≥ 0, alors 0 ≤ 𝑢𝑛 ≤ pour 𝑛 ≥ 3. Or la série de Riemann ∑ α converge puisque α > 1. On en déduit que ∑ 𝑢𝑛 converge.
𝑛α 𝑛≥1
𝑛 𝑛≥2
1
Si β < 0, donnons-nous γ ∈]1, α[. Alors (ln 𝑛)−β = 𝑜 (𝑛α−γ ) par croissances comparées. Ceci signifie que 𝑢𝑛 = 𝑜 ( γ ). Or la
𝑛→+∞ 𝑛→+∞ 𝑛
1
série de Riemann ∑ γ est à termes positifs et converge puisque γ > 1. On en déduit que ∑ 𝑢𝑛 converge.
𝑛≥1
𝑛 𝑛≥2
1 1
2. Si β ≤ 0, alors 0 ≤ ≤ 𝑢𝑛 pour 𝑛 ≥ 3. Or ∑ α diverge donc ∑ 𝑢𝑛 diverge.
𝑛α 𝑛≥1
𝑛 𝑛≥2
1
Si β > 0, donnons-nous γ ∈]α, 1[. Alors (ln 𝑛)β 𝑜(𝑛γ−α ) par croissances comparées. Ceci signifie que γ = 𝑜(𝑢𝑛 ). Or la
=
𝑛→+∞ 𝑛 𝑛→+∞
1
série ∑ 𝑢𝑛 est à termes positifs et la série de Riemann ∑ γ diverge puisque γ < 1. On en déduit que ∑ 𝑢𝑛 diverge.
𝑛≥2 𝑛≥1
𝑛 𝑛≥2
1 1
3. On a alors 0 ≤ ≤ 𝑢𝑛 pour 𝑛 ≥ 3. Or la série harmonique ∑ diverge. On en déduit que ∑ 𝑢𝑛 diverge.
𝑛 𝑛≥1
𝑛 𝑛≥2
1
4. Posons 𝑓(𝑥) = pour 𝑥 > 1. 𝑓 est décroissante sur ]1, +∞[ de sorte que
𝑥(ln 𝑥)β
𝑛+1 𝑛 𝑛
1
∫ 𝑓(𝑥) d𝑥 ≤ ∑ 𝑢𝑘 ≤ + ∫ 𝑓(𝑥) d𝑥
2 𝑘=2 (ln 2)β 2
(ln 𝑥)1−β
Si β ≠ 1, alors 𝑥 ↦ est une primitive de 𝑓 de sorte que
1−β
𝑛
(ln(𝑛 + 1))1−β (ln 2)1−β 1 (ln 𝑛)1−β (ln 2)1−β
− ≤ ∑ 𝑢𝑘 ≤ + −
1−β 1−β 𝑘=2 (ln 2)β 1−β 1−β
Le théorème de minoration nous permet d’affirmer que la série ∑ 𝑢𝑛 diverge si β < 1. Par contre, si β > 1, la suite des sommes partielles
de la série ∑ 𝑢𝑛 est croissante (puisque la série est à termes positifs) et majorée par une suite convergente donc elle converge en vertu
𝑛≥2
du théorème de la limite monotone. On peut donc affirmer que ∑ 𝑢𝑛 converge.
𝑛≥2
Si β = 1, alors 𝑥 ↦ ln(ln 𝑥) est une primitive de 𝑓 de sorte que
𝑛
ln(ln(𝑛 + 1)) − ln(ln 2) ≤ ∑ 𝑢𝑘
𝑘=2
Solution 8
1. Soit 𝑞 ∈]ℓ, 1[. Par définition de la limite, il existe N ∈ ℕ tel que 0 ≤ 𝑛√𝑢𝑛 ≤ 𝑞 pour 𝑛 ≥ N. Ainsi 0 ≤ 𝑢𝑛 ≤ 𝑞𝑛 pour 𝑛 ≥ N. Puisque
la série ∑ 𝑞𝑛 converge, il en est de même de la série ∑ 𝑢𝑛 .
2. Soit 𝑞 ∈]1, ℓ[. Par définition de la limite, il existe N ∈ ℕ tel que 0 ≤ 𝑞 ≤ 𝑛√𝑢𝑛 pour 𝑛 ≥ N. Ainsi 0 ≤ 𝑞𝑛 ≤ 𝑢𝑛 pour 𝑛 ≥ N. Puisque
la série ∑ 𝑞𝑛 diverge, il en est de même de la série ∑ 𝑢𝑛 .
Solution 9
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1. L’ingalité est clairement vraie pour 𝑛 = 0. Supposons la vraie pour un certain 𝑛 ∈ ℕ. Alors
|𝑥𝑛+2 − 𝑥𝑛+1 | = |𝑓(𝑥𝑛+1 ) − 𝑓(𝑥𝑛 )| ≤ 𝑘|𝑥𝑛+1 − 𝑥𝑛 | ≤ 𝑘𝑛+1 |𝑥1 − 𝑥0 |
Par récurrence, l’inégalité est donc vraie pour tout 𝑛 ∈ ℕ.
2. D’après la question précédente 𝑥𝑛+1 − 𝑥𝑛 = 𝒪 (𝑘𝑛 ) avec 𝑘 ∈ [0, 1[ donc la série ∑ 𝑥𝑛+1 − 𝑥𝑛 converge (absolument). Ceci signifie
𝑛∈ℕ
que la suite (𝑥𝑛 ) converge.
3. Notons ℓ la limite de (𝑥𝑛 ). Puisque 𝑓 est continue (car lipschitzienne), ℓ = 𝑓(ℓ) donc ℓ est un point fixe de 𝑓.
Soit ℓ′ un point fixe de 𝑓. Alors
|ℓ − ℓ′ | = |𝑓(ℓ) − 𝑓(ℓ′ )| ≤ 𝑘|ℓ − ℓ′
ou encore
(1 − 𝑘)|ℓ − ℓ′ | ≤ 0
Puisque 1 − 𝑘 > 0, |ℓ − ℓ′ | = 0 i.e. ℓ = ℓ′ .
𝑓 admet donc un unique point fixe.
Solution 10
1
𝑒𝑡 𝑒𝑥 𝑒𝑡 1
1. La fonction 𝑓 ∶ 𝑥 ↦ ∫ d𝑡 est strictement décroissante sur ]0, 1] (elle est dérivable et sa dérivée est 𝑥 ↦ − ). Comme ∼ ,
𝑥
𝑡 𝑥 𝑡 𝑡→0+ 𝑡
1
𝑒𝑡 𝑒𝑡
∫ diverge. Puisque 𝑡 ↦ est positive, lim 𝑓 = +∞. Par ailleurs, 𝑓(1) = 0. Enfin, 𝑓 est continue sur ]0, 1] donc, d’après le
0
𝑡 𝑡 0+
théorème des valeurs intermédiaires, pour tout 𝑛 ∈ ℕ∗ , il existe un unique 𝑢𝑛 ∈]0, 1] tel que 𝑓(𝑢𝑛 ) = 𝑛.
2. D’après la question précédente, 𝑓 induit une bijection strictement décroissante de ]0, 1] sur [0, +∞[. Sa bijection réciproque est donc
également strictement décroissante. Comme 𝑢𝑛 = 𝑓−1 (𝑛), (𝑢𝑛 ) est strictement décroissante. de plus, lim +
𝑓 = +∞ donc lim 𝑓−1 = 0.
0 +∞
Par conséquent, (𝑢𝑛 ) converge vers 0.
3. Remarquons que
1 1 1
𝑒𝑡 d𝑡 𝑒𝑡 − 1
𝑣𝑛 = ∫ d𝑡 − ∫ =∫ d𝑡
ᵆ𝑛
𝑡 ᵆ
𝑡 ᵆ
𝑡
𝑛 𝑛
1
𝑒𝑡 − 1 𝑒𝑡 − 1
Comme lim = 1, l’intégrale ∫ d𝑡 converge. Comme (𝑢𝑛 ) converge vers 0,
𝑡→0 𝑡 0
𝑡
1
𝑒𝑡 − 1
lim 𝑣𝑛 = ∫ d𝑡
𝑛→+∞
0
𝑡
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1
𝑒𝑡 − 1 𝑒I
4. Posons I = ∫ d𝑡. Ainsi ln(𝑢𝑛 ) = −𝑛 + I + 𝑜(1) puis 𝑢𝑛 ∼ . On en déduit que ∑ 𝑢𝑛 diverge.
0
𝑡 𝑛→+∞ 𝑛→+∞ 𝑛
Solution 12
1 1
Ainsi S2𝑝+1−1 est la somme partielle de rang 𝑝 de la série géométrique ∑ 𝑘
. On en déduit que lim S2𝑝+1−1 = 1
= 3. On en déduit
𝑘∈ℕ
2 𝑝→+∞ 1−
2
1
que ∑ 2 converge et que sa somme est 2.
𝑛∈ℕ∗ 𝑎𝑛
Remarque. On aurait aussi pu utiliser le théorème de sommation par paquets à la famille (𝑎𝑛 )𝑛∈ℕ∗ et à la partition ℕ∗ = 𝑝 𝑝+1
,2 − 1⟧.
⨆ ⟦2
𝑝∈ℕ
Calculs de sommes
Solution 13
X
Considérons la fraction rationnelle F = . Elle admet une décomposition en éléments simples sur ℝ du type
X4 + X2 + 1
𝑎X + 𝑏 𝑐X + 𝑑
F= +
X2 − X + 1 X2 + X + 1
L’imparité de F donne 𝑎 = 𝑐 et 𝑏 = −𝑑. En considérant la limite de 𝑥F(𝑥) lorsque 𝑥 tend vers ±∞, on trouve 𝑎 + 𝑐 = 0 et donc 𝑎 = 𝑐 = 0.
1 1
On trouve alors facilement 𝑏 = et 𝑑 = − d’où
2 2
1 1
F= −
2(X2 − X + 1) 2(X2 + X + 1)
1
Ainsi la série de l’énoncé converge bien et sa somme vaut .
2
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Solution 14
Pour tout 𝑛 ∈ ℕ,
1 𝑝!
=
(𝑛+𝑝
𝑛
) (𝑛 + 𝑝)(𝑛 + 𝑝 − 1) … (𝑛 + 1)
𝑝! (𝑛 + 𝑝) − (𝑛 + 1)
=
𝑝 − 1 (𝑛 + 𝑝)(𝑛 + 𝑝 − 1) … (𝑛 + 1)
𝑝! 1 1
= ( − )
𝑝 − 1 (𝑛 + 𝑝 − 1) … (𝑛 + 1) (𝑛 + 𝑝) … (𝑛 + 2)
Donc pour tout N ∈ ℕ, on a par télescopage
N N
1 𝑝! 1 1
∑ = ∑( − )
𝑛=0 (𝑛+𝑝
𝑛
) 𝑝 − 1 𝑛=0 (𝑛 + 𝑝 − 1) … (𝑛 + 1) (𝑛 + 𝑝) … (𝑛 + 2)
𝑝! 1 1 𝑝! 𝑝
= ( − ) ⟶ =
𝑝 − 1 (𝑝 − 1) … 1 (N + 𝑝) … (N + 2) N→+∞ (𝑝 − 1)(𝑝 − 1)! 𝑝−1
1 𝑝
Ainsi la série ∑ 𝑛+𝑝 converge et sa somme vaut .
𝑛∈ℕ ( 𝑛 )
𝑝−1
Solution 15
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Soit 𝑛 ∈ ℕ∗ .
𝑛 𝑛 1
(−1)𝑘−1
∑ = ∑ (−1)𝑘−1 ∫ 𝑡𝑘−1 d𝑡
𝑘=1
𝑘 𝑘=1 0
1 𝑛−1
= ∫ ∑ (−𝑡)𝑘 d𝑡
0 𝑘=0
1
1 − (−𝑡)𝑛
=∫ d𝑡
0
1+𝑡
1 1
𝑑𝑡 𝑡𝑛
=∫ + (−1)𝑛+1 ∫ d𝑡
0
1+𝑡 0
1+𝑡
1
𝑡𝑛
= ln(2) + (−1)𝑛+1 ∫ d𝑡
0
1+𝑡
H𝑛 = ln(𝑛) + γ + 𝑜(1)
𝑛→+∞
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Ainsi
𝑛 𝑛 𝑛 𝑛
1 1 1 4
∑ = 6 (∑ + ∑ −∑ )
𝑘=1
𝑢 𝑘 𝑘=1
𝑘 𝑘=1
𝑘 + 1 𝑘=1
2𝑘 +1
2𝑛+1 𝑛
1 1
= 6 (H𝑛 + H𝑛+1 − 1 − 4 ( ∑ −∑ ))
𝑘=1
2𝑘 + 1 𝑘=1
2𝑘
1
= 6 (H𝑛 + H𝑛+1 − 1 − 4 (H2𝑛+1 − 1 − H𝑛 ))
2
= 6 (3H𝑛 + H𝑛+1 − 4H2𝑛+1 + 3)
= 6 (3 ln(𝑛) + 3γ + ln(𝑛 + 1) + γ − 4 ln(2𝑛 + 1) − 4γ + 3 + 𝑜(1))
𝑛→+∞
𝑛3 (𝑛 + 1)
= 6 (ln ( ) + 3 − 4 ln(2) + 𝑜(1))
𝑛→+∞ (𝑛 + 1/2)4
= 6 (3 − 4 ln(2)) + 𝑜(1)
𝑛→+∞
𝑛3 (𝑛 + 1) 1
car lim 4
= 1. On en déduit que ∑ converge et que
𝑛→+∞ (𝑛 + 1/2) 𝑢𝑛
+∞
1
∑ = 6 (3 − 4 ln(2))
𝑢
𝑛=1 𝑛
Solution 18
1. C’est du cours.
λ 1
2. a. Supposons λ ≠ 0. Si λ ∈ ℝ∗ , 𝑢𝑛 ∼ et ∑ 𝑢𝑛 diverge. Si λ ∈ {−∞, +∞}, = = 𝑜(𝑢𝑛 ) et (𝑢𝑛 ) est de signe constant à
𝑛→+∞𝑛 𝑛 𝑛→+∞
partir d’un certain rang donc ∑ 𝑢𝑛 diverge.
Par l’absurde, λ = 0.
b. Remarquons que (𝑢𝑛 ) est positive puisqu’elle est décroissante de limite nulle.
𝑛
Notons S𝑛 = ∑ 𝑢𝑘 . Par décroissance de (𝑢𝑛 ),
𝑘=0
2𝑛 2𝑛
0 ≤ 2𝑛𝑢2𝑛 = 2 ∑ 𝑢2𝑛 ≤ 2 ∑ 𝑢𝑘 = 2(S2𝑛 − S𝑛 )
𝑘=𝑛+1 𝑘=𝑛+1
Comme ∑ 𝑢𝑛 converge, (S2𝑛 − S𝑛 ) converge vers 0 puis (2𝑛𝑢2𝑛 ) également via le théorème des gendarmes. Par ailleurs,
0 ≤ (2𝑛 + 1)𝑢2𝑛+1 ≤ (2𝑛 + 1)𝑢2𝑛 = 2𝑛𝑢2𝑛 + 𝑢2𝑛
A nouveau, ((2𝑛 + 1)𝑢2𝑛+1 ) converge vers 0 par le théorème des gendarmes. On peut alors conclure que (𝑛𝑢𝑛 ) converge vers 0
puisque c’est le cas pour ses suites extraites (2𝑛𝑢2𝑛 ) et ((2𝑛 + 1)𝑢2𝑛+1 ).
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c. Remarquons que
𝑛(𝑢𝑛 − 𝑢𝑛+1 ) = (𝑛𝑢𝑛 − (𝑛 + 1)𝑢𝑛+1 ) + 𝑢𝑛+1
Puisque la suite (𝑛𝑢𝑛 ) converge, la série télescopique ∑ 𝑛𝑢𝑛 − (𝑛 + 1)𝑢𝑛+1 converge. De plus, ∑ 𝑢𝑛+1 converge par hypothèse.
Ainsi, ∑ 𝑛(𝑢𝑛 − 𝑢𝑛+1 ) converge comme somme de deux séries convergentes. On peut rajouter que
+∞ +∞ +∞ +∞
∑ 𝑛(𝑢𝑛 − 𝑢𝑛+1 ) = ∑ (𝑛𝑢𝑛 − (𝑛 + 1)𝑢𝑛+1 ) + ∑ 𝑢𝑛+1 = ∑ 𝑢𝑛
𝑛=0 𝑛=0 𝑛=0 𝑛=1
Solution 19
3. Remarquons que
(−1)𝑛
(−1)𝑛 I2𝑛 + (−1)𝑛 I2𝑛+2 =
2𝑛 + 1
donc en posant 𝑣𝑛 = (−1)𝑛 I2𝑛 ,
(−1)𝑛
𝑣𝑛 − 𝑣𝑛+1 =
2𝑛 + 1
(−1)𝑛
La série télescopique ∑ 𝑣𝑛 − 𝑣𝑛+1 converge puisque (𝑣𝑛 ) converge vers 0. On en déduit que ∑ converge et que
2𝑛 + 1
+∞ +∞
(−1)𝑛 π π
∑ = ∑ 𝑣𝑛 − 𝑣𝑛+1 = 𝑣0 − lim 𝑣𝑛 = − 0 =
𝑛=0
2𝑛 + 1 𝑛=0
𝑛→+∞ 4 4
(−1)𝑛
Remarque. On aurait aussi pu utiliser le critère spécial des séries alternées pour montrer que ∑ converge.
2𝑛 + 1
1 ∑𝑘=0 (−1)𝑘 𝑢𝑘
S𝑛 = ∫ d𝑢 par linéarité de l’intégrale
0
1 + 𝑢2
1
1 − (−1)𝑛+1 𝑢𝑛+1
=∫ d𝑢 somme des termes d’une suite géométrique
0
(1 + 𝑢)(1 + 𝑢2 )
1 1
d𝑢 𝑢𝑛+1
=∫ + (−1) 𝑛+1
∫ d𝑢
0
(1 + 𝑢)(1 + 𝑢2 ) 0
(1 + 𝑢)(1 + 𝑢2 )
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donc
1
𝑢𝑛+1
lim ∫ d𝑢 = 0
𝑛→+∞
0
(1 + 𝑢)(1 + 𝑢2 )
On en déduit que
+∞ 1
d𝑢
∑ (−1)𝑛 I𝑛 = lim S𝑛 = ∫
𝑛=0
𝑛→+∞
0
(1 + 𝑢)(1 + 𝑢2 )
Par une décomposition en éléments simples,
1 1 1−𝑢 1
= ( + )
(1 + 𝑢)(1 + 𝑢2 ) 2 1 + 𝑢2 1 + 𝑢
donc
1
d𝑢 1 1 1
π 1
∫ 2
= [arctan 𝑢 − ln(1 + 𝑢2 ) + ln(1 + 𝑢)] = + ln 2
0
(1 + 𝑢)(1 + 𝑢 ) 2 2 0 8 4
Finalement
+∞
π 1
∑ (−1)𝑛 I𝑛 = + ln 2
𝑛=0
8 4
On vérifie avec Python.
Comparaison série/intégrale
Solution 20
𝑛 +∞
1 1
On posera S𝑛 = ∑ α
et R𝑛 = ∑ α lorsque α > 1.
𝑘=1
𝑘 𝑘=𝑛+1
𝑘
Première méthode : comparaison à une intégrale.
Il faut prendre garde au sens de variation de 𝑡 ↦ 1/𝑡α pour encadrer.
• Supposons α ≤ 0. Par comparaison à une intégrale
𝑛 𝑛+1
𝑑𝑡 𝑑𝑡
∫ ≤ S𝑛 ≤ ∫
0
𝑡α 1
𝑡α
ou encore
𝑛1−α (𝑛 + 1)1−α 1
≤ S𝑛 ≤ −
1−α 1−α 1−α
𝑛1−α
On en déduit S𝑛 ∼ .
𝑛→+∞ 1−α
• Supposons 0 < α ≤ 1. Par comparaison à une intégrale
𝑛+1 𝑛
𝑑𝑡 𝑑𝑡
∫ ≤ S𝑛 ≤ 1 + ∫ α
1
𝑡α 1
𝑡
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• Supposons α > 1. On compare à nouveau à une intégrale. Pour des entiers 𝑛 et N tels que 1 ≤ 𝑛 < N
N+1 N N
𝑑𝑡 1 𝑑𝑡
∫ ≤ ∑ ≤∫ α
𝑛+1
𝑡α 𝑘=𝑛+1 𝑘α 𝑛
𝑡
ou encore
N
1 1 1 1 1 1 1
( − )≤ ∑ α ≤ ( α−1 − α−1 )
α − 1 (𝑛 + 1)α−1 (N + 1)α−1 𝑘=𝑛+1
𝑘 α − 1 𝑛 N
En faisant tendre N vers +∞, on obtient
1 1 1 1
≤ R𝑛 ≤
α − 1 (𝑛 + 1)α−1 α − 1 𝑛α−1
1 1
On en déduit que R𝑛 ∼ .
𝑛→+∞α − 1 𝑛α−1
Deuxème méthode : utilisation de séries télescopiques.
1 𝑡1−α 𝑛1−α
Plaçons-nous dans le cas α ≠ 1. Comme 𝑡 ↦ α admet pour primitive 𝑡 ↦ , on peut conjecturer que S𝑛 ∼ si α < 1 et
𝑡 1−α 𝑛→+∞ 1−α
1−α
𝑛
R𝑛 ∼ dans le cas convergent.
𝑛→+∞ α − 1
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Solution 21
𝑛
1. Soit 𝑛 ∈ ℕ∗ . On a évidemment 𝑢𝑛 = ∑ ln 𝑘. La fonction ln étant croissante sur ℝ∗+ ,
𝑘=1
𝑛 𝑛+1
∫ ln(𝑡) d𝑡 ≤ 𝑢𝑛 ≤ ∫ ln(𝑡) d𝑡
1 1
ou encore
𝑛 ln(𝑛) − 𝑛 + 1 ≤ 𝑢𝑛 ≤ (𝑛 + 1) ln(𝑛 + 1) − 𝑛
On a clairement 1 = 𝑜(𝑛 ln 𝑛), 𝑛 = 𝑜(𝑛 ln 𝑛) donc 𝑛 ln 𝑛 − 𝑛 + 1 ∼ 𝑛 ln 𝑛.
De plus,
1 1
(𝑛 + 1) ln(𝑛 + 1) − 𝑛 = 𝑛 ln 𝑛 + 𝑛 ln (1 + ) + ln 𝑛 + ln (1 + ) − 𝑛
𝑛 𝑛
On a clairement 𝑛 = 𝑜(𝑛 ln 𝑛) et ln 𝑛 = 𝑜(𝑛 ln 𝑛).
1 1
Par ailleurs, ln (1 + ) ⟶ 0 donc ln (1 + ) = 𝑜(𝑛 ln 𝑛).
𝑛 𝑛→+∞ 𝑛
1 1
On en déduit également que 𝑛 ln (1 + ) = 𝑜(𝑛) et a fortiori 𝑛 ln (1 + ) = 𝑜(𝑛 ln 𝑛).
𝑛 𝑛
Finalement, (𝑛 + 1) ln(𝑛 + 1) − 𝑛 ∼ 𝑛 ln 𝑛.
Le théorème des gendarmes assure alors que 𝑢𝑛 ∼ 𝑛 ln 𝑛.
1 1 1 1
2. D’après la question précédente, 2
∼ 2
. On en déduit par exemple que 2 = 𝒪 ( 2 ), ce qui assure la convergence de la série
𝑢𝑛 𝑛2 (ln 𝑛) 𝑢𝑛 𝑛
1
∑ 2
.
𝑢
𝑛≥2 𝑛
1 1 1 1
3. Soit (𝑥, 𝑦) ∈]1, +∞[ tel que 𝑥 ≤ 𝑦. Alors 0 <≤ ln 𝑥 ≤ ln 𝑦 donc 0 ≤ . Puisque 0 < ≤ , on en déduit que 0 ≤ 𝑓(𝑦) ≤ 𝑓(𝑥).
ln 𝑦 ln 𝑥 𝑦 𝑥
Ainsi 𝑓 est décroissante sur ]1, +∞[.
4. Soit 𝑛 ≥ 2. Puisque la fonction 𝑓 est décroissante sur ]1, +∞[
𝑛+1 𝑛
∫ 𝑓(𝑡) d𝑡 ≤ ∑ 𝑓(𝑘)
2 𝑘=2
ou encore 𝑛
1
ln(ln(𝑛 + 1)) − ln(ln 2) ≤ ∑
𝑢
𝑘=2 𝑘
1
Par théorème de minoration, la série ∑ diverge (vers +∞).
𝑢
𝑛≥2 𝑛
Solution 22
2. Il suffit de constater que la fonction 𝑡 ↦ ln(𝑡)2 est croissante sur [1, +∞[ et de procéder à une comparaison série/intégrale classique.
3. Soit 𝑥 ≥ 1. Par intégration par parties
𝑥 𝑥
𝑥
∫ ln(𝑡)2 d𝑡 = [𝑡 ln(𝑡)2 ]1 − 2 ∫ ln(𝑡) d𝑡
1 1
= 𝑥 ln(𝑥)2 − 2[𝑡 ln(𝑡) − 𝑡]𝑥1
= 𝑥 ln(𝑥)2 − 2𝑥 ln(𝑥) − 𝑥 + 1
∼ 𝑥 ln(𝑥)2
𝑥→+∞
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Remarque. On peut écrire cette somme infinie puisqu’elle est à termes positifs. De même, on peut écrire cette intégrale impropre
puisque son intégrande est positive. L’inégalité a lieu dans [0, +∞] a priori.
1 1 1 1
Par conséquent, ∑ converge. Puisque cette série est à termes positifs et que ∼ ,∑ converge également.
𝑛 ln(𝑛)2 𝑢𝑛 𝑛→+∞ 𝑛 ln(𝑛)2 𝑢𝑛
Séries alternées
Solution 23
(−1)𝑛
Ainsi R𝑛 + R𝑛+1 est lui-même le reste de la série ∑ , qui vérifie encore le critère des séries alternées. On en déduit que
𝑛∈ℕ∗
𝑛(𝑛 + 1)
(−1)𝑛+1
R𝑛 + R𝑛+1 est du signe de , c’est-à-dire de (−1)𝑛+1 . Finalement, |R𝑛+1 | − |R𝑛 | = (−1)𝑛 (R𝑛 + R𝑛+1 ) est du signe de
(𝑛 + 1)(𝑛 + 2)
(−1)𝑛 (−1)𝑛+1 = −1, c’est-à-dire négatif. La suite (|R𝑛 |) est donc bien décroissante : on peut appliquer le critère spécial des séries
alternées de sorte que la série ∑ R𝑛 converge.
𝑛∈ℕ
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Solution 24
𝑛
1. On a 𝑏2𝑛 = ∑ √2𝑘 − √2𝑘 − 1. Or
𝑘=1
1
√2𝑘 − √2𝑘 − 1 ∼ =
𝑘→+∞
2√2√𝑘
1
Or la série ∑ est une série à termes positifs divergente donc
𝑛∈ℕ∗ √𝑛
𝑛
1 1
𝑏2𝑛 ∼ ∑
𝑛→+∞
2√2 𝑘=1 √𝑘
Mais on peut alors classiquement écrire que
1
√𝑘 − √𝑘 − 1 ∼
𝑛→+∞
2√𝑘
donc, en utilisant le même théorème,
𝑛 𝑛
1
∑ ∼ ∑ √𝑘 − √𝑘 − 1 = √𝑛
𝑘=1 2√𝑘 𝑛→+∞
𝑘=1
On remarque ensuite que 𝑏2𝑛+1 = 𝑏2𝑛 − √2𝑛 + 1. D’une part, 𝑏2𝑛 = √𝑛/2 + 𝑜(√𝑛) et, d’autre part, √2𝑛 + 1 ∼ √2𝑛 donc
𝑛→+∞ 𝑛→+∞
√2𝑛 + 1 = √2𝑛 + 𝑜(√𝑛). Finalement, 𝑏2𝑛+1 = −√𝑛/2 + 𝑜(√𝑛) i.e. 𝑏2𝑛+1 ∼ −√𝑛/2.
𝑛→+∞ 𝑛→+∞ 𝑛→+∞
(−1)𝑛 𝑏𝑛
Un équivalent de 𝑏𝑛 est donc √𝑛. En effet, les équivalents précédents permettent de montrer qu’en posant 𝑢𝑛 = ,
2 (−1)𝑛 √𝑛
1
les suites (𝑢2𝑛 ) et (𝑢2𝑛+1 ) convergent toutes deux vers . Il en est donc de même de la suite (𝑢𝑛 ), ce qui fournit l’équivalent de (𝑏𝑛 )
2
annoncée.
2. On voit que pour tout 𝑛 ∈ ℕ∗ :
𝑛 𝑛+1
𝑏𝑛 + 𝑏𝑛+1 = ∑ (−1)𝑘 √𝑘 + ∑ (−1)𝑘 √𝑘
𝑘=1 𝑘=1
𝑛 𝑛
= ∑ (−1)𝑘 √𝑘 + ∑ (−1)𝑘+1 √𝑘 + 1
𝑘=1 𝑘=0
𝑛
= −1 − ∑ (−1)𝑘 (√𝑘 + 1 − √𝑘)
𝑘=1
𝑛
Notons S𝑛 = ∑ (−1)𝑘 (√𝑘 + 1 − √𝑘). S𝑛 est la somme partielle d’une série qui converge en vertu du critère des séries alternées
𝑘=1
1
puisque la suite de terme général √𝑘 + 1 − √𝑘 = est décroissante. Notons S la somme de cette série. Le premier terme
√𝑘 + 1 + √𝑘
de la somme définissant S est 1 − √2 ≤ 0. On en déduit donc que 1 − √2 ≤ S ≤ 0. Ainsi (𝑏𝑛 + 𝑏𝑛+1 ) converge vers ℓ = −1 − S et
ℓ = −1 − S ≤ √2 − 2 < 0.
(−1)𝑛 ℓ
Remarque. On a donc 𝑏𝑛 + 𝑏𝑛−1 = ℓ + 𝑜(1). Comme 𝑏𝑛 + 𝑏𝑛−1 = 2𝑏𝑛 − (−1)𝑛 √𝑛, on obtient 𝑏𝑛 = √𝑛 + + 𝑜(1). On
𝑛→+∞ 2 2
en déduit que
(−1)𝑛
𝑏𝑛 ∼ √𝑛
𝑛→+∞ 2
On retrouve donc l’équivalent de la première question.
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3. Remarquons que
1 1
=
𝑏𝑛 𝑛→+∞ (−1)𝑛
√𝑛 +
ℓ
+ 𝑜(1)
2 2
2(−1)𝑛 1
= ⋅
(−1)𝑛 ℓ 1
𝑛→+∞ √𝑛 1+ + 𝑜( )
√𝑛 √𝑛
2(−1)𝑛 (−1)𝑛+1 ℓ 1
= (1 + + 𝑜( ))
𝑛→+∞ √𝑛 2√𝑛 √𝑛
2(−1)𝑛 2ℓ 1
= − + 𝑜( )
𝑛→+∞ √𝑛 𝑛 𝑛
= 𝑎𝑛 − 𝑏𝑛
2(−1)𝑛 2ℓ
avec 𝑎𝑛 = et 𝑏𝑛 ∼ . D’une part, ∑ 𝑎𝑛 converge d’après le critère spécial des séries alternées. D’autre part, ∑ 𝑏𝑛
√𝑛 𝑛
𝑛→+∞
1
diverge par comparaison à une série de Riemann. Ainsi ∑ diverge.
𝑏𝑛
Solution 25
1
1. Puisque cos est bornée, 𝑣𝑛 = 𝒪 ( ). En particulier, (𝑣𝑛 ) converge vers 0. Par conséquent, (cos(𝑣𝑛−1 )) converge vers 1 puis 𝑣𝑛 ∼
𝑛→+∞ 𝑛 𝑛→+∞
1
. Puisque la série harmonique est une série à termes positifs divergente, la série ∑ 𝑣𝑛 diverge également.
𝑛
2. Il suffit de constater que cette série vérifie le critère des séries alternées.
2
𝑣𝑛−1 1 1 1
3. Il nous faut un développement asymptotique de (𝑣𝑛 ). On remarque que 𝑣𝑛 − ). Or 𝑣𝑛−1 ∼
= 𝒪( ∼ donc
𝑛→+∞ 𝑛 𝑛 𝑛→+∞ 𝑛 − 1 𝑛→+∞ 𝑛
𝑛 𝑛
1 1 (−1) 1 (−1) 1
𝑣𝑛 − = 𝒪 ( 3 ). Par conséquent, (−1)𝑛 𝑣𝑛 = + 𝒪 ( 3 ). Puisque la série ∑ converge et que la série ∑ 3 est une
𝑛 𝑛→+∞ 𝑛 𝑛 𝑛 𝑛 𝑛
série à termes positifs convergente, la série ∑(−1)𝑛 𝑣𝑛 converge également.
Solution 26
Pour 𝑛 ∈ ℕ∗ ,
𝑛 1 1 1 1 1
ln ( ) = − ln (1 + ) = − + 2 − 3 + 𝒪 ( 4 )
𝑛+1 𝑛 𝑛→+∞ 𝑛 2𝑛 3𝑛 𝑛
Par conséquent
π π 1
𝑢𝑛 = cos (−𝑛π + − + 𝒪 ( 2 ))
𝑛→+∞ 2 3𝑛 𝑛
π 1
= (−1)𝑛 sin (− + 𝒪 ( 2 ))
𝑛→+∞ 3𝑛 𝑛
(−1)𝑛+1 π 1
= + 𝒪( 2)
3𝑛 𝑛
(−1)𝑛+1 π 1
Or la série ∑ converge en vertu du critère spécial des séries alternées et la série de Riemann ∑ 2 converge donc ∑ 𝑢𝑛 converge
3𝑛 𝑛
en tant que somme de deux séries convergentes.
Solution 27
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Remarquons que
1
1 2
sin (π√𝑛2 + 1) = sin (𝑛π (1 + 2 ) )
𝑛
1 1
= sin (𝑛π (1 + + 𝒪 ( 4 )))
𝑛→+∞ 2𝑛2 𝑛
π 1
= sin (𝑛π + + 𝒪 ( 3 ))
𝑛→+∞ 2𝑛 𝑛
π 1
= (−1) sin (
𝑛
+ 𝒪 ( 3 ))
𝑛→+∞ 2𝑛 𝑛
(−1)𝑛 π 1
= + 𝒪( 3)
𝑛→+∞ 2𝑛 𝑛
(−1)𝑛 π
= + 𝑢𝑛
2𝑛
1 (−1)𝑛 π
avec 𝑢𝑛 = 𝒪 ( 3
). La série ∑ converge en vertu du critère spécial des séries alternées et la série ∑ 𝑢𝑛 converge par comparaison
𝑛→+∞ 𝑛 2𝑛
à une série de Riemann. La série ∑ sin (π√𝑛2 + 1) converge donc comme somme de deux séries convergentes.
𝑛∈ℕ
Solution 28
(−1)𝑛 (−1)𝑛 1
= ⋅
𝑛 + (−1)𝑛 √𝑛 1+
(−1)𝑛
√𝑛
𝑛
(−1) (−1)𝑛 1
= (1 − + 𝒪 ( ))
𝑛→+∞ √𝑛 √𝑛 𝑛
(−1)𝑛 1 1
= −
+ 𝒪( 3 )
𝑛→+∞ √𝑛 𝑛
𝑛2
(−1)𝑛 1
= − + 𝑢𝑛
𝑛→+∞ √𝑛 𝑛
1 (−1)𝑛
avec 𝑢𝑛 = 𝒪 ( 3
). La série ∑ converge en vertu du critère spécial des séries alternées, la série ∑ 𝑢𝑛 converge par comparaison
𝑛→+∞
𝑛2 √𝑛
1 (−1)𝑛
à une série de Riemann mais la série ∑ diverge. Par conséquent, la série ∑ diverge.
𝑛 √𝑛 + (−1)𝑛
(−1)𝑛 (−1)𝑛
Remarque. Pourtant, ∼ . La condition de positivité est donc nécessaire pour le critère de convergence par équiva-
√𝑛 + (−1)𝑛 𝑛→+∞ √𝑛
lence.
Solution 29
𝑎2𝑛 (−1)𝑛 1 1
ln(1 + 𝑎𝑛 ) = 𝑎𝑛 − + 𝒪(𝑎𝑛 )3 = − + 𝒪( 3)
𝑛→+∞ 2 𝑛→+∞ √𝑛 2𝑛 𝑛
(−1)𝑛 1
La série ∑ vérifie le critère spécial des séries alternées donc converge. La série ∑ converge. Enfin la série harmonique
√𝑛 𝑛3
1
∑ diverge vers +∞. On en déduit que la série ∑ ln(1 + 𝑎𝑛 ) diverge vers −∞.
𝑛
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Solution 30
1. Soit 𝑛 ∈ ℕ∗ . La fonction 𝑓𝑛 ∶ 𝑥 ↦ 𝑥𝑛 + 𝑥√𝑛 − 1 est continue et strictement croissante sur [0, 1]. De plus, 𝑓𝑛 (0) = −1 > 0 et
𝑓𝑛 (1) = √𝑛 > 0 donc 𝑓𝑛 s’annule une unique fois sur [0, 1]. L’équation 𝑥𝑛 + 𝑥√𝑛 − 1 = 0 admet donc une unique solution 𝑢𝑛 dans
[0, 1].
1 − 𝑢𝑛𝑛 1
2. Remarquons que 𝑢𝑛 = . Comme (𝑢𝑛 ) est à valeurs dans [0, 1], 0 ≤ 𝑢𝑛 ≤ donc (𝑢𝑛 ) converge vers 0 d’après le théorème
√𝑛 √𝑛
des gendarmes.
3. Comme (𝑢𝑛 ) converge vers 0, (𝑢𝑛𝑛 ) également. Ainsi
1 𝑢𝑛𝑛 1 1 1
𝑢𝑛 = − = + 𝑜( ) ∼
√𝑛 √𝑛 𝑛→+∞ √𝑛 √𝑛 𝑛→+∞ √𝑛
Par comparaison à une série de Riemann, ∑ 𝑢𝑛 diverge.
4. Comme (𝑢𝑛 ) converge vers 0, 0 ≤ 𝑢𝑛 ≤ 1/2 à partir d’un certain rang de sorte que 𝑢𝑛 = 𝒪(1/2𝑛 ). Ainsi
𝑛→+∞
(−1)𝑛
La série ∑ converge d’après le critère des séries alternées et la série géométrique à termes positifs ∑ 1/2𝑛 converge également.
√𝑛
On en déduit la convergence de la série ∑(−1)𝑛 𝑢𝑛 .
1. Puisque ℓ ≠ 0, on peut affirmer que 𝑢𝑛 ∼ 𝑛ℓ. Par ailleurs, la série ∑ ℓ est une série divergente à termes de signe constant, donc
𝑛→+∞
𝑛∈ℕ∗
on peut affirmer que
𝑛 𝑛
∑ 𝑢𝑘 ∼ ∑ ℓ = 𝑛ℓ
𝑛→+∞
𝑘=1 𝑘=1
𝑛
1
Ceci signifie que lim ∑ 𝑢 = ℓ.
𝑛→+∞ 𝑛 𝑘=1 𝑘
2. A nouveau, puisque ℓ ≠ 0, on peut affirmer que 𝑛𝑢𝑛 ∼ 𝑛ℓ. La série ∑ 𝑛ℓ est encore une série divergente à termes de signe
𝑛→+∞
𝑛∈ℕ∗
constant donc 𝑛 𝑛
𝑛(𝑛 + 1) 𝑛2 ℓ
∑ 𝑘𝑢𝑘 ∼ ∑ 𝑛ℓ = ⋅ℓ ∼
𝑘=1
𝑛→+∞
𝑘=1
2 𝑛→+∞ 2
𝑛
1 1
Autrement dit, lim 2 ∑ 𝑘𝑢𝑘 = .
𝑛→+∞ 𝑛 𝑘=1
2
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Solution 32
1. Avec les notations de l’énoncé, lim 𝑎𝑛 S𝑛 = 1. La série ∑ 𝑎2𝑛 est à termes positifs donc la suite (S𝑛 ) converge ou diverge vers +∞.
𝑛→+∞
𝑛∈ℕ∗
Supposons qu’elle converge. Alors elle converge vers une limite ℓ strictement positive (S𝑛 ≥ S1 = 𝑎21 > 0). Alors (𝑎𝑛 ) converge vers
1/ℓ. La série ∑ 𝑎2𝑛 divergerait alors grossièrement, ce qui contredirait la convergence de la suite (S𝑛 ).
𝑛∈ℕ∗
𝑎𝑛 S𝑛
Par conséquent, la série ∑ 𝑎2𝑛 diverge et la suite (S𝑛 ) converge vers +∞. Puisque 𝑎𝑛 = , (𝑎𝑛 ) converge vers 0.
𝑛∈ℕ∗
S𝑛
2. La suite (S𝑛 ) est clairement croissante. Soit 𝑛 ∈ ℕ∗ et 𝑡 ∈ [S𝑛−1 , S𝑛 ]. Alors, par croissance de 𝑡 ↦ 𝑡2 sur ℝ+ ,
S𝑛
(S𝑛 − S𝑛−1 )S2𝑛−1 ≤ ∫ 𝑡2 d𝑡 ≤ (S𝑛 − S𝑛−1 )S2𝑛
S𝑛−1
S𝑛
ou encore, en posant 𝑢𝑛 = ∫ 𝑡2 d𝑡,
S𝑛−1
𝑎2𝑛 S2𝑛−1 ≤ 𝑢𝑛 ≤ 𝑎2𝑛 S2𝑛
On rappelle que lim 𝑎𝑛 S𝑛 = 1 donc lim 𝑎2𝑛 S2𝑛 = 1. De plus,
𝑛→+∞ 𝑛→+∞
Or lim 𝑎𝑛 S𝑛 = 1 et lim 𝑎𝑛 = 0 donc lim 𝑎2𝑛 S2𝑛−1 = 1. D’après le théorème des gendarmes, (𝑢𝑛 ) converge vers 1.
𝑛→+∞ 𝑛→+∞ 𝑛→+∞
3. Remarquons que
𝑛 S𝑛
S3𝑛
∑ 𝑢𝑘 = ∫ 𝑡2 d𝑡 =
𝑘=1 0
3
𝑛
Par sommation de relation de comparaison pour les séries divergentes à termes positifs, ∑ 𝑢𝑛 ∼ 𝑛. On en déduit que S𝑛 ∼ 3
√ 3𝑛
𝑛→+∞
𝑘=1
1 1
et, comme 𝑎𝑛 ∼ ,𝑎 ∼ .
𝑛→+∞ S𝑛 𝑛 𝑛→+∞ √
3
3𝑛
Solution 33
π
1. Par croissance de la fonction sin l’intervalle [0, ] est stable par sin. Ainsi la suite (𝑢𝑛 ) est à valeurs dans cet intervalle. De plus, une
2
π
étude de fonction montre que 𝑥 ↦ sin(𝑥) − 𝑥 est négative sur [0, ]. On en déduit que (𝑢𝑛 ) est décroissante. Comme elle est minorée,
2
elle converge. Enfin, sin est continue donc (𝑢𝑛 ) converge vers un point fixe de sin. L’étude de 𝑥 ↦ sin(𝑥) − 𝑥 montre que 0 est l’unique
point fixe de sin. Ainsi (𝑢𝑛 ) converge vers 0.
2. Remarquons que
α
𝑥3
sin(𝑥) − 𝑥 = (𝑥 − ) − 𝑥α
α α
𝑥→0 6
α
𝑥2
= 𝑥α (1 − + 𝑜(𝑥2 )) − 𝑥α
𝑥→0 6
α𝑥2
= 𝑥α (1 − + 𝑜(𝑥2 )) − 𝑥α
𝑥→0 6
α𝑥α+2
= − + 𝑜(𝑥α+2 )
𝑥→0 6
Notamment, en prenant α = −2,
1 1 1
lim − 2 =
𝑥→0 sin 𝑥
2 𝑥 3
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1
3. La série ∑ est une série à termes positifs divergente donc
3
𝑛−1 𝑛−1
1 12 1
∑ − ∼ ∑
𝑘=0 𝑢2𝑘+1 𝑢𝑘 𝑛→+∞ 𝑘=0 3
autrement dit
1 1 𝑛
2
− 2 ∼
𝑢𝑛 𝑢0 𝑛→+∞ 3
𝑛
Comme lim = +∞,
𝑛→+∞ 3
1 𝑛
∼
𝑢2𝑛 𝑛→+∞ 3
ou encore
3
𝑢𝑛 ∼ √
𝑛→+∞ 𝑛
car (𝑢𝑛 ) est positive d’après la première question.
Solution 34
1. Supposons que lim 𝑢𝑛 = ℓ. Puisque 𝑢𝑛 = ℓ + 𝑜(1) et que la série ∑ 1 est une série à termes positifs divergente,
𝑛→+∞ 𝑛→+∞
ou encore
𝑛−1
∑ 𝑢𝑘 = 𝑛ℓ + 𝑜(𝑛)
𝑛→+∞
𝑘=0
et enfini
𝑛−1
1
∑ 𝑢 = ℓ + 𝑜(1)
𝑛 𝑘=0 𝑘 𝑛→+∞
Ainsi
𝑛−1
1
lim ∑ 𝑢𝑘 = ℓ
𝑛→+∞ 𝑛
𝑘=0
2. a. 𝑓(𝑥) − 𝑥 ∼ + −λ𝑥α donc 𝑥 ↦ 𝑓(𝑥) − 𝑥 est de même signe que 𝑥 ↦ −λ𝑥α au voisinage de 0+ . Ainsi il existe ε > 0 tel que
𝑥→0
𝑥 ↦ 𝑓(𝑥) − 𝑥 est négative sur [0, ε] et ne s’annule qu’en 0.
b. Par hypothèse, 𝑓 est positive sur [0, ε]. Comme 0 est le seul point fixe de 𝑓 sur [0, ε], 𝑥 ↦ 𝑓(𝑥) − 𝑥 est de signe constant sur cet
intervalle puisqu’elle y est continue. Or 𝑓(𝑥) − 𝑥 ∼ + −λ𝑥α donc 𝑥 ↦ 𝑓(𝑥) − 𝑥 est négative sur [0, ε]. On en déduit que
𝑥→0
On en déduit alors aisément que (𝑢𝑛 ) est à valeurs dans [0, ε] et décroissante. Elle converge donc d’après le théorème de conver-
gence monotone ar contnuité de 𝑓, (𝑢𝑛 ) converge vers l’unique point fixe de 𝑓 sur [0, ε], à savoir 0.
c. Tout d’abord, α > 1 donc 𝑥α−1 ⟶ 0. On peut alors utiliser le développement limité usuel de (1 + 𝑢)β lorsque 𝑢 tend vers 0 :
𝑥→0
1−α
𝑓(𝑥)1−α = 𝑥1−α (1 − λ𝑥α−1 + 𝑜(𝑥α−1 )) = 𝑥1−α (1 + (α − 1)λ𝑥α−1 + 𝑜(𝑥α−1 )) = 𝑥1−α 1 + (α − 1)λ + 𝑜(1)
𝑥→0 𝑥→0 𝑥→0
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et enfin 1
𝑢𝑛 ∼ ((α − 1)λ𝑛) 1−α
𝑛→+∞
1
e. Dans le cas de la fonction 𝑥 ↦ sin 𝑥, on a λ = , α = 3 donc
6
3
𝑢𝑛 ∼ √
𝑛→+∞ 𝑛
1
Dans le cas de la fonction 𝑥 ↦ ln(1 + 𝑥), on a λ = , α = 2 donc
2
2
𝑢𝑛 ∼
𝑛→+∞ 𝑛
Solution 35
1. Pour tout 𝑛 ∈ ℕ, 𝑢𝑛+1 − 𝑢𝑛 = −𝑢2𝑛 ≤ 0 donc (𝑢𝑛 ) est décroissante. De plus, l’intervalle ]0, 1[ est stable par 𝑓 ∶ 𝑥 ↦ 𝑥 − 𝑥2 = 𝑥(1 − 𝑥)
donc (𝑢𝑛 ) est à valeurs dans ]0, 1[. Notamment, (𝑢𝑛 ) est minorée. Elle converge donc vers l’unique point fixe de la fonction continue
𝑓, à savoir 0.
𝑢 𝑢 𝑢𝑛
2. Remarquons que 𝑛+1 = 1 − 𝑢𝑛 pour tout 𝑛 ∈ ℕ. Ainsi lim 𝑛+1 = 1 puis lim = 1. Comme la série de terme général 1
𝑢𝑛 𝑛→+∞ 𝑢𝑛 𝑛→+∞ 𝑢𝑛+1
est grossièrement divergente,
𝑛−1 𝑛−1
𝑢
∑ 𝑘 ∼ ∑1=𝑛
𝑢
𝑘=0 𝑘+1
𝑛→+∞
𝑘=0
D’après l’indication de l’énoncé, on a donc également,
𝑛−1
1 1
∑ − ∼ 𝑛
𝑘=0
𝑢𝑘+1 𝑢𝑘 𝑛→+∞
Par télescopage,
1 1
− ∼ 𝑛
𝑢𝑛 𝑢0 𝑛→+∞
1 1
Puisque lim 𝑛 = +∞, on en déduit que ∼ 𝑛 puis 𝑢𝑛 ∼ .
𝑛→+∞ 𝑢𝑛 𝑛→+∞ 𝑛→+∞ 𝑛
Solution 36
1 11 1
Remarquons que S𝑛 est la somme partielle de rang 𝑛 de la série ∑ . Puisque 2
et que ∑ 2 est une série à termes
∼
2
𝑛≥1 𝑛 + √𝑛 𝑛2 + √𝑛 𝑛 𝑛≥1
𝑛
1 1
positifs convergente, la série ∑ converge vers un réel C. En notant R𝑛 le reste de rang 𝑛 de la série ∑ , on a S𝑛 = C − R𝑛
2 2
𝑛≥1 𝑛 + √𝑛 𝑛≥1 𝑛 + √𝑛
+∞
1 1 1 1
pour tout 𝑛 ∈ ℕ∗ . Puisque ∼ 2 , R𝑛 ∼ ∑ 2 . Une comparaison à une intégrale montre que R𝑛 ∼ d’où le résultat annoncé.
𝑘2 + √𝑘 𝑘 𝑘=𝑛+1
𝑘 𝑛
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Solution 37
ou encore
1 1
= 2√𝑛 − 2√𝑛 − 1 + 𝒪 ( )
√𝑛 𝑛→+∞ 𝑛2
1
Ainsi la série ∑ − 2√𝑛 + 2√𝑛 − 1 converge ce qui permet également de conclure.
√𝑛
2. D’après la question précédente
+∞
1
C= ∑ − 2√𝑛 + 2√𝑛 − 1
𝑛=1 √𝑛
donc
+∞ +∞
1 1
S𝑛 − 2√𝑛 − C = − ∑ − 2√𝑘 + 2√𝑘 − 1 = ∑ 2(√𝑘 − √𝑘 − 1) −
𝑘=𝑛+1 √𝑘 𝑘=𝑛+1 √𝑘
Or 1
1 2 1 1 1 1 1 1
√𝑛 − √𝑛 − 1 = √𝑛 (1 − (1 − ) ) = √𝑛 ( + + 𝑜 ( 2 )) = + + 𝑜( )
𝑛 𝑛→+∞ 2𝑛 8𝑛2 𝑛 𝑛→+∞ 2√𝑛 8𝑛√𝑛 𝑛√𝑛
donc
1 1
2(√𝑛 − √𝑛 − 1) − ∼
√𝑛 𝑛→+∞ 4𝑛√𝑛
Or 1
1 1 1 −2 1 1
− = ((1 − ) − 1) ∼
√𝑛 − 1 √𝑛 √𝑛 𝑛 𝑛→+∞ 2𝑛√𝑛
donc
1 1 1 1
2(√𝑛 − √𝑛 − 1) − ∼ ( − )
√𝑛 𝑛→+∞ 2 √𝑛 − 1 √𝑛
Par sommation de relation d’équivalence pour le reste de séries convergentes à termes positifs,
+∞
1 1 1 1
S𝑛 − 2√𝑛 − C ∼ ∑ ( − )=
𝑛→+∞
𝑘=𝑛+1
2 √𝑘 − 1 √𝑘 2√𝑛
Ainsi
1 1
S𝑛 = 2√𝑛 + C + + 𝑜( )
𝑛→+∞ 2√𝑛 √𝑛
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Produit de Cauchy
Solution 38
𝑛
(−1)𝑘−1 𝑛
1. Posons S𝑛 = ∑ ( ) pour 𝑛 ∈ ℕ∗ . Alors
𝑘=1
𝑘 𝑘
𝑛+1 𝑛
(−1)𝑘−1 𝑛 + 1 (−1)𝑘−1 𝑛
S𝑛+1 − S𝑛 = ∑ ( ) − ∑ ( )
𝑘=1
𝑘 𝑘 𝑘=1
𝑘 𝑘
𝑛
(−1)𝑛 (−1)𝑘−1 𝑛 + 1 𝑛
= +∑ (( ) − ( ))
𝑛 + 1 𝑘=1 𝑘 𝑘 𝑘
𝑛
(−1)𝑛 (−1)𝑘 𝑛
= −∑ ( )
𝑛 + 1 𝑘=1 𝑘 𝑘−1
𝑛
(−1)𝑛 (−1)𝑘 𝑛 + 1
= −∑ ( )
𝑛 + 1 𝑘=1 𝑛 + 1 𝑘
𝑛+1
(−1)𝑛 1 𝑛+1
= − [( ∑ (−1)𝑘 ( )) − 1 − (−1)𝑛+1 ]
𝑛+1 𝑛 + 1 𝑘=0 𝑘
(−1)𝑛 1
= − [(1 − 1)𝑛+1 − 1 − (−1)𝑛+1 ]
𝑛+1 𝑛+1
1
=
𝑛+1
Puisque S1 = 1, on en déduit alors que pour tout 𝑛 ∈ ℕ∗ ,
𝑛 𝑛
1
S𝑛 = S1 + ∑ S𝑘 − S𝑘−1 = 1 + ∑ = H𝑛
𝑘=2 𝑘=2
𝑘
+∞
1 1 (−1)𝑛−1
2. On remarque que 𝑒 = ∑ . Puisque les séries ∑ et ∑ sont absolument convergentes, on peut affirmer via le théorème
𝑛=0
𝑛! 𝑛∈ℕ
𝑛! 𝑛∈ℕ 𝑛 ⋅ 𝑛!
sur les produits de Cauchy que
Solution 39
1 1
On sait que les séries géométriques ∑ 𝑎𝑛 et ∑ 𝑏𝑛 convergent absolument et ont pour sommes respectives et . On en déduit
𝑛∈ℕ 𝑛∈ℕ
1−𝑎 1−𝑏
par produit de Cauchy que
+∞
1 1
∑ 𝑐𝑛 = ⋅
𝑛=0
1−𝑎 1−𝑏
où 𝑛
𝑎𝑛+1 − 𝑏𝑛+1
𝑐𝑛 = ∑ 𝑎𝑘 𝑏𝑛−𝑘 =
𝑘=0
𝑎−𝑏
Familles sommables
Solution 40
𝑘+1
Considérons I𝑛 = { , 𝑘 ∈ ⟦1, 𝑛⟧} pour 𝑛 ∈ ℕ∗ . Alors I𝑛 ⊂ ℚ ∩ [1, +∞[ et
𝑘
𝑛
1 𝑘2
∑ = ∑ ⟶ +∞
𝑥∈I𝑛
𝑥2 𝑘=1 (𝑘 + 1)2 𝑛→+∞
2
𝑛 1
car la série à termes positifs ∑ diverge grossièrement vers +∞. La famille ( 2 ) n’est donc pas sommable.
𝑛∈ℕ∗
(𝑛 + 1)2 𝑥 𝑥∈ℚ∩[1,+∞[
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Solution 41
La suite (T𝑛 ) est croissante et majorée donc elle converge i.e. la série ∑ 𝑣𝑛2 converge. En passant à la limite dans ce qui précède,
+∞ +∞
∑ 𝑣𝑛2 ≤ 4 ∑ 𝑢2𝑛
𝑛=1 𝑛=1
𝑢𝑚 𝑢𝑛
b. On va d’abord montrer que la famille ( ) est sommable. Pour tout 𝑛 ∈ ℕ,
𝑚 + 𝑛 1≤𝑚≤𝑛
𝑛−1 𝑛−1 𝑛
|𝑢𝑚 𝑢𝑛 | |𝑢𝑚 | |𝑢 |
∑ = |𝑢𝑛 | ∑ ≤ |𝑢𝑛 | ∑ 𝑚 = |𝑢𝑛 𝑣𝑛 |
𝑚=1
𝑚 + 𝑛 𝑚=1
𝑚 + 𝑛 𝑚=1
𝑛
1 2
Puisque |𝑢𝑛 𝑣𝑛 | ≤ (𝑢 + 𝑣𝑛2 ),
2 𝑛
+∞ 𝑛−1 +∞
|𝑢𝑚 𝑢𝑛 | 1
∑ ∑ < ∑ 𝑢2𝑛 + 𝑣𝑛2 < +∞
𝑛=1 𝑚=1
𝑚 + 𝑛 2 𝑛=1
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1. Notons J𝑛 l’intégrale à calculer. Tout d’abord, J0 = 2π2 et, si 𝑛 ≠ 0, on intégre par parties
2π 2π
1 2π 1 2𝑖π
∫ 𝑡𝑒−𝑖𝑛𝑡 d𝑡 = − [𝑡𝑒−𝑖𝑛𝑡 ]0 + ∫ 𝑒−𝑖𝑛𝑡 d𝑡 =
0
𝑖𝑛 𝑖𝑛 0 𝑛
| 2π
𝑎𝑛 𝑏𝑚 𝑎𝑛 𝑏𝑚 || 1
∑ = || ∑ ≤ ∫ (√𝑡 |𝑓(𝑡)|) (√𝑡 |𝑔(𝑡)|) d𝑡
(𝑛,𝑚)∈I2
𝑛 + 𝑚 |(𝑛,𝑚)∈I2 𝑛 + 𝑚 || 2π 0
Calculons ensuite
2π 2π
∫ 𝑡|𝑓(𝑡)|2 d𝑡 = ∫ 𝑡𝑓(𝑡)𝑓(𝑡) d𝑡
0 0
2π
=∫ 𝑡 (∑ 𝑎𝑛 𝑒−𝑖𝑛𝑡 ) ( ∑ 𝑎𝑚 𝑒𝑖𝑚𝑡 ) d𝑡
0 𝑛∈I 𝑚∈I
2π
= ∑ 𝑎𝑛 𝑎𝑚 ∫ 𝑡𝑒−𝑖(𝑛−𝑚)𝑡 d𝑡
(𝑛,𝑚)∈I2 0
= ∑ 𝑎𝑛 𝑎𝑚 J𝑛−𝑚
(𝑛,𝑚)∈I2
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Or pour 𝑛 ≠ 𝑚, J𝑛−𝑚 est imaginaire pur et l’intégrale qu’on calcule est réelle de sorte que
2π
∫ 𝑡|𝑓(𝑡)|2 d𝑡 = ∑ 𝑎2𝑛 J0 = 2π2 ∑ 𝑎2𝑛
0 𝑛∈I 𝑛∈I
De la même manière,
2π
∫ 𝑡|𝑔(𝑡)|2 d𝑡 = 2π2 ∑ 𝑏𝑚
2
0 𝑛∈I
3. Soit K une partie finie de (ℕ∗ )2 . Il existe une partie finie I de ℕ∗ telle que K ⊂ I2 . Alors
|𝑎𝑛 𝑏𝑚 | |𝑎𝑛 𝑏𝑚 |
∑ ≤ ∑ ≤ π ∑ 𝑎2𝑛 ∑ 𝑏𝑛2 ≤ π ∑ 𝑎2𝑛 ∑ 𝑏𝑛2
(𝑛,𝑚)∈K
𝑛 + 𝑚 (𝑛,𝑚)∈(ℕ∗ )2
𝑛 + 𝑚 √𝑛∈I 𝑛∈I √𝑛∈ℕ∗ 𝑛∈ℕ∗
|𝑎𝑛 𝑏𝑚 |
∑ ≤π ∑ 𝑎2𝑛 ∑ 𝑏𝑛2 < +∞
(𝑛,𝑚)∈(ℕ∗ )2
𝑛+𝑚 √𝑛∈ℕ∗ 𝑛∈ℕ∗
𝑎𝑛 𝑏𝑚
La famille ( ) est donc sommable et
𝑛 + 𝑚 (𝑛,𝑚)∈(ℕ∗)2
𝑎𝑛 𝑏𝑚 |𝑎𝑛 𝑏𝑚 |
∑ ≤ ∑ ≤π ∑ 𝑎2𝑛 ∑ 𝑏𝑛2
(𝑛,𝑚)∈(ℕ∗ )2
𝑛 + 𝑚 (𝑛,𝑚)∈K 𝑛 + 𝑚 √𝑛∈ℕ∗ 𝑛∈ℕ∗
Solution 43
Comme la famille est une famille de réels positifs, on peut appliquer le théorème de Fubini positif :
+∞
∑ = ∑ S𝑚
2 𝑛=1
(𝑚,𝑛)∈(ℕ∗ )
1
avec S𝑚 = ∑ . A l’aide d’une décomposition en éléments simples :
𝑛=1
𝑚𝑛(𝑚 + 𝑛 + 2)
+∞
1
S𝑚 = ∑
𝑛=1
𝑚𝑛(𝑚 + 𝑛 + 2)
+∞
1 (𝑚 + 𝑛 + 2) − 𝑛
= ∑
𝑚(𝑚 + 2) 𝑛=1 𝑛(𝑚 + 𝑛 + 2)
+∞
1 1 1
= ∑ −
𝑚(𝑚 + 2) 𝑛=1 𝑛 𝑚 + 𝑛 + 2
𝑚+2
1 1
= ∑
𝑚(𝑚 + 2) 𝑛=1 𝑛
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𝑛
1 1
Notons alors H𝑛 = ∑ de sorte que S𝑚 = H . Alors
𝑘=1
𝑘 𝑚(𝑚 + 2) 𝑚+2
+∞ +∞
H𝑚+2
∑ S𝑚 = ∑
𝑚=1 𝑚=1
𝑚(𝑚 + 2)
+∞
1 1 1
= ∑H ( − )
2 𝑚=1 𝑚+2 𝑚 𝑚 + 2
+∞
1 H H 1 1
= ∑ 𝑚 − 𝑚+2 + +
2 𝑚=1 𝑚 𝑚 + 2 𝑚(𝑚 + 1) 𝑚(𝑚 + 2)
+∞ +∞ +∞
1 H H 1 1 1 1
= ∑ 𝑚 − 𝑚+2 + ∑ + ∑
2 𝑚=1 𝑚 𝑚 + 2 2 𝑚=1 𝑚(𝑚 + 1) 2 𝑚=1 𝑚(𝑚 + 2)
+∞ +∞
1 H 1 1 1 1 1 1
= (H1 + 2 ) + ∑ − + ∑ −
2 2 2 𝑚=1 𝑚 𝑚 + 1 4 𝑚=1 𝑚 𝑚 + 2
1 3 1 1 1
= (1 + ) + + (1 + )
2 4 2 4 2
7
=
4
1 7
La famille ( ) est donc sommable et sa somme vaut .
𝑚𝑛(𝑚 + 𝑛 + 2) (𝑚,𝑛)∈(ℕ∗)2 4
Solution 44
Comme la famille est à termes positifs, on peut appliquer le théorème de Fubini positif :
+∞ +∞
1 1
∑ =∑∑
(𝑝,𝑞)∈ℕ×ℕ∗
(𝑝 + 𝑞2 )(𝑝 + 𝑞2 + 1) 𝑞=1 𝑝=0 (𝑝 + 𝑞2 )(𝑝 + 𝑞2 + 1)
+∞ +∞
1 1
=∑∑ 2
− 2+1
𝑞=1 𝑝=0
𝑝 + 𝑞 𝑝 + 𝑞
+∞
1
=∑ 2
par télescopage
𝑞=1
𝑞
π2
=
6
1 π2
La famille ( ) est donc sommable et a pour somme .
(𝑝 + 𝑞2 )(𝑝 + 𝑞2 + 1) (𝑝,𝑞)∈ℕ×ℕ∗ 6
Solution 45
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1
On en déduit l’égalité demandée. Cette somme est finie dès lors que ∑ converge i.e. α > 2.
𝑝∈ℕ∗
𝑝α−1
Solution 46
+∞ +∞
1 1 1 1 π
d𝑡 = [arctan(𝑡/𝑞)]0 =
+∞
S𝑝 + 2 = ∑ 2 ≥∫
𝑝 𝑞=0
𝑝 + 𝑞2 0
𝑡 2 + 𝑞2 𝑞 2𝑞
ou encore
π 1
S𝑝 ≥ − 2
2𝑝 𝑝
π 1 π π 1 1
Puisque − 2 ∼ , la série ∑ − 2 diverge et ∑ S𝑝 = +∞. On en déduit que famille ( 2 ) n’est pas
2𝑝 𝑝 𝑝→+∞ 2𝑝 𝑝∈ℕ ∗ 2𝑝 𝑝 𝑝∈ℕ ∗ 𝑝 + 𝑞2 (𝑝,𝑞)∈(ℕ∗)2
sommable.
1 1
Remarque. On peut aussi remarquer que 2 ≥ ≥ 0. On remarque que (ℕ∗ )2 = I avec I𝑛 = {(𝑝, 𝑞) ∈ (ℕ∗ )2 , 𝑝 + 𝑞 = 𝑛}
𝑝 + 𝑞2 (𝑝 + 𝑞)2 ⨆ 𝑛
𝑛≥2
et que
1 𝑛−1
∑ =
(𝑝,𝑞)∈I
(𝑝 + 𝑞) 2 𝑛2
𝑛
𝑛−1 1
Comme la série ∑ 2
diverge, la famille ( ) n’est pas sommable d’après le théorème de sommation par paquets. La
𝑛≥2
𝑛 (𝑝 + 𝑞)2 (𝑝,𝑞)∈(ℕ∗)2
1
famille ( 2 ) n’est donc pas sommable non plus.
𝑝 + 𝑞2 (𝑝,𝑞)∈(ℕ∗)2
Solution 47
+∞
+∞
1 1 𝑡 π
S𝑞 ≤ ∫ d𝑡 = 3 [arctan ( 3 )] =
𝑡 2 + 𝑞3 3
0 𝑞2 𝑞2 0 2𝑞 2
1 1
La série ∑ converge donc la série ∑ S𝑞 également. La famille ( ) donc sommable.
𝑞∈ℕ∗
3
𝑞∈ℕ∗
𝑝2 + 𝑞3 (𝑝,𝑞)∈(ℕ∗)2
𝑞 2
Solution 48
Comme il s’agit d’une famille de réels positifs, on peut directement appliquer le théorème de Fubini positif.
+∞ +∞ +∞
1 1 1 1
∑ = ∑ ∑ − = ∑ = +∞
(𝑚,𝑛)∈ℕ∗ ×ℕ
(𝑚 + 𝑛)(𝑚 + 𝑛 + 1) 𝑚=1 𝑛=0
𝑚 + 𝑛 𝑚 + 𝑛 + 1 𝑚=1
𝑚
1
en utilisant un télescopage. La famille ( ) n’est donc pas sommable.
(𝑚 + 𝑛)(𝑚 + 𝑛 + 1) (𝑚,𝑛)∈ℕ∗×ℕ
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Solution 49
Posons maintenant I𝑘 = {(𝑛, 𝑝) ∈ (ℕ∗ )2 , 𝑛𝑝 = 𝑘} pour 𝑘 ∈ ℕ∗ . Les ensembles I𝑘 sont clairement disjoints et pour tout (𝑛, 𝑝) ∈ (ℕ∗ )2 ,
(𝑛, 𝑝) ∈ I𝑛𝑝 . Autrement dit, (ℕ∗ )2 = I . Le théorème de sommation par paquets permet d’affirmer que
⨆∗ 𝑘
𝑘∈ℕ
+∞ +∞ +∞
∑ 𝑧 𝑛𝑝 = ∑ ∑ 𝑧 𝑛𝑝 = ∑ ∑ 𝑧 𝑘 = ∑ card(I𝑘 )𝑧 𝑘
(𝑛,𝑝)∈(ℕ∗ )2 𝑘=1 (𝑛,𝑝)∈I𝑘 𝑘=1 (𝑛,𝑝)∈I𝑘 𝑘=1
I𝑘 ⟶ 𝒟𝑘 𝒟 ⟶ I𝑘
Notons 𝒟𝑘 l’ensemble des diviseurs positifs de 𝑘, ainsi que ϕ ∶ { et ψ ∶ { 𝑘 . On vérifie que ϕ et
(𝑚, 𝑛) ⟼ 𝑚 𝑑 ⟼ (𝑑, 𝑘/𝑑)
ψ sont bien définies et que ϕ ∘ ψ = Idℂ𝑘 et ψ ∘ ϕ = IdI𝑘 . Ainsi ψ et ϕ sont bijectives et card(I𝑘 ) = card(𝒟𝑘 ) = τ(𝑘). Finalement,
+∞ +∞
𝑧𝑛
∑ = ∑ τ(𝑘)𝑧 𝑘
𝑛=1
1 − 𝑧𝑛 𝑘=1
Mais pour tout 𝑘 ∈ ℕ∗ , τ(𝑘) ≤ 𝑘 et, en utilisant la règle de d’Alembert, on obtient que ∑ 𝑘|𝑧|𝑘 converge. Par conséquent, ∑ τ(𝑘)|𝑧|𝑘
converge et la famille (𝑧 𝑛𝑝 )(𝑛,𝑝)∈(ℕ∗)2 est sommable, ce qui justifie les calculs précédents.
Solution 50
𝑛 +∞ +∞
𝑧2 𝑛 𝑛+1 𝑛
= 𝑧 2 ∑ 𝑧 2 𝑘 = ∑ 𝑧 2 (2𝑘+1)
1 − 𝑧2𝑛+1 𝑘=0 𝑘=0
Pour 𝑛 ∈ ℕ, on pose alors J𝑛 = {2𝑛 (2𝑘 + 1), 𝑘 ∈ ℕ}. En partitionnant ℕ∗ suivant la valuation 2-adique, on montre que (J𝑛 )𝑛∈ℕ est une
partition de ℕ∗ . Comme la série ∑ 𝑧𝑗 converge absolument, la famille (𝑧𝑗 )𝑗∈ℕ∗ est sommable et le théorème de sommation par paquets
𝑗∈ℕ∗
permet alors d’affirmer que
+∞ +∞ +∞
𝑛 (2𝑘+1)
∑ ∑ 𝑧2 = ∑ 𝑧𝑗
𝑛=1 𝑘=0 𝑗=1
Ce qui peut encore s’écrire d’après ce qui précède et en reconnaissant dans le second membre la somme d’une série géométrique :
+∞ 𝑛
𝑧2 𝑧
∑ =
𝑛=1 1 − 𝑧
2𝑛+1
1 − 𝑧
Solution 51
1 card(I𝑝 ) 𝑝−1
S𝑝 = ∑ = =
(𝑚,𝑛)∈I𝑝
(𝑚 + 𝑛) α 𝑝α 𝑝α
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1
D’après le théorème de sommation par paquets, la famille ( ) est sommable si et seulement si la série ∑ S𝑝 converge.
(𝑚 + 𝑛)α (𝑚,𝑛)∈(ℕ∗)2
𝑝−1 1 1
Puisque ∼ , la famille ( ) est sommable si et seulement si α − 1 > 1 i.e. α > 2 (comparaison à une série
𝑝α 𝑝→+∞ 𝑝α−1 (𝑚 + 𝑛)α (𝑚,𝑛)∈(ℕ∗)2
de Riemann).
Solution 52
Première méthode
D’après le théorème de sommation par paquets employé avec les partitions
On obtient
+∞ +∞ +∞ 𝑘−1 +∞ +∞
1 1 1 𝑘 1
S= ∑ = ∑ ∑ =∑ ∑ =∑ = ∑ =𝑒
0≤𝑛<𝑘
𝑘! 𝑛=0 𝑘=𝑛+1
𝑘! 𝑘=1 𝑛=0
𝑘! 𝑘=1
𝑘! 𝑘=0
𝑘!
Deuxième méthode
1
Posons 𝑢𝑛,𝑘 = si 𝑛 < 𝑘 et 𝑢𝑛,𝑘 = 0 sinon. D’après le théorème de Fubini positif
𝑘!
+∞ +∞ +∞
∑ 𝑢𝑛,𝑘 = ∑ ∑ 𝑢𝑛,𝑘 = ∑ 𝑢𝑛,𝑘
(𝑛,𝑘)∈ℕ2 𝑛=0 𝑘=0 𝑘=0
1
Mais sachant que 𝑢𝑛,𝑘 = 0 lorsque 𝑛 ≥ 𝑘 et 𝑢𝑛,𝑘 = sinon, on obtient
𝑘!
+∞ +∞ +∞ 𝑘−1
1 1
∑ ∑ = ∑ ∑
𝑛=0 𝑘=𝑛+1
𝑘! 𝑘=0 𝑛=0
𝑘!
d’où
+∞ +∞
𝑘 1
S= ∑ =∑ =𝑒
𝑘=0
𝑘! 𝑘=1
𝑘!
Solution 53
1
1. Remarquons que (ℕ∗ )2 = I𝑛 avec I𝑛 = {(𝑝, 𝑞) ∈ (ℕ∗ )2 , 𝑝 + 𝑞 = 𝑛}. Comme la famille ( ) est à valeurs dans
⨆ (𝑝 + 𝑞)2 (𝑝,𝑞)∈(ℕ∗)2
𝑛≥2
ℝ+ , on peut appliquer le théorème de sommation par paquets :
+∞
1 1
∑ 2
= ∑ ∑
(𝑝,𝑞)∈(ℕ∗ )2
(𝑝 + 𝑞) 𝑛=2 (𝑝,𝑞)∈I
(𝑝 + 𝑞)2
𝑛
+∞
card I𝑛
= ∑
𝑛=2
𝑛2
+∞
𝑛−1
= ∑
𝑛=2
𝑛2
𝑛−1 1 𝑛−1
Or ∼ donc la série ∑ diverge. Ainsi
𝑛2 𝑛→+∞ 𝑛 𝑛≥2
𝑛2
1
∑ = +∞
(𝑝,𝑞)∈(ℕ∗ )2
(𝑝 + 𝑞)2
1
et la famille ( ) n’est pas sommable.
(𝑝 + 𝑞)2 (𝑝,𝑞)∈(ℕ∗)2
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