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GUIDE DE TRADING

ELLIOTT & FIBONACCI

Ralph Nelson Elliott Leonardo Fibonacci


(1871 – 1948) (1170 – 1250)
A] Les vagues d’Elliott, généralités

INTRODUCTION :

Nous abordons ici les grandes généralités de la théorie des vagues d’Elliott, une
des approches les plus communes du cycle fractal.

Dans les années 1930, les recherches d’Elliott ont porté sur la décomposition
des mouvements des cours en une combinaison très structurée de vagues. Son
travail s’appuie sur deux paramètres acquis, les actions sont toujours suivies de
réactions et les mêmes causes produisent les mêmes effets.

La théorie des vagues d’Elliott de Prechter est l’ouvrage de référence sur le


sujet au sein de la communauté des analystes techniques.

L’analyste technique utilise les vagues d’Elliott dans un troisième temps, après
l’analyse chartiste et les indicateurs mathématiques. C’est la conjonction de ces
trois approches qui permet d’optimiser son travail de recherche. Il existe
naturellement d’autres méthodes et outils très utiles comme Ichimoku, Renko
etc… Chaque analyste peut combiner les méthodes de son choix à partir du
moment où il les maîtrise.

L’objectif de cette ultime étape est d’anticiper la structure que va dessiner le


mouvement futur, c'est-à-dire de quelle manière les prix vont tendre vers un
objectif de cours et quels sont les points d’inflexion qui vont faire réagir les
cours.

Deux types de vagues cohabitent, les impulsions et les corrections. Le


mouvement global se compose de 8 vagues, 5 en impulsion et 3 en correction.
Il s’agit d’un phénomène perpétuel qui se répète tout au long de la vie d’un
actif coté.

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L’approche fractale est un facteur technique cadre, les vagues d’horizons de
temps différents sont imbriquées les unes dans les autres. Le décompte des
vagues débute avec la temporalité la plus large car il éclaire le décompte des
horizons de temps inférieurs. Il est fréquent que l’analyste technique
commence par l’horizon de temps hebdomadaire puis il passe sur l’horizon de
temps journalier, puis horaire etc… De manière générale, vous devez procéder
de cette façon pour toutes les approches d’analyse technique des marchés
financiers.

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VOICI UN EXEMPLE DU RÔLE DE LA FRACTALE DANS LA PRÉVISION BOURSIÈRE
DE MOYEN TERME : mouvements et proportions – Tout débute avec une
hypothèse de travail.

CAC 40 – Graphique hebdomadaire – hypothèse de travail fractale

Après 5 temps de hausse, il est classique d’observer trois temps correctifs,


l’analyste peut donc défendre le rythme de marché comme présenter sur la
représentation graphique ci-dessous. Passons à présent aux détails de cette
théorie.

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Once d’Or – Graphique hebdomadaire – hypothèse de travail fractale

1) Les vagues d’impulsion et de correction et la psychologie associée

Les vagues d’impulsion se décomposent donc en cinq temps :

Les vagues 1,3 et 5 sont des vagues d’impulsion qui correspondent à des
séquences bien spécifiques du marché haussier.

La vague 1 voit les premiers acheteurs se positionner, les précurseurs. Dans


cette première phase, le consensus n’est pas encore majoritairement haussier,
il est au contraire majoritairement baissier.

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La vague 2 vient ensuite corriger la vague 1, c’est une vague essentiellement
contrarienne, de consolidation de la tendance qui a démarré en vague 1.

La vague 3 est la plus importante des vagues d’impulsion, elle est souvent la
plus ample, jamais la plus courte dans tous les cas de figure. Elle représente le
cœur du marché haussier, les suiveurs ouvrent des positions acheteuses, la part
du consensus haussier augmente significativement. Il s’agit de la phase de
marché où la dynamique est au cœur de sa maturité.

La vague 4 corrige la vague 3 dans une phase de prises de bénéfices. Elle


permet aussi aux ultimes investisseurs de se positionner dans le sens de la
tendance de fond en bénéficiant d’une période de pause latérale des marchés.

La vague 5 est l’ultime vague d’impulsion, celle qui voit les retardataires entrer
sur le marché. Il s’agit d’une vague d’épuisement dans le sens de la tendance
de fond. Elle voit généralement se développer des configurations chartistes de
retournement de tendance et des divergences d’indicateurs de momentum.
Les acheteurs de la vague 1 prennent leur profit dans cette période.

Suite à la formation de ces 5 vagues, une période de correction en trois temps


débute. Le décompte de cette correction est réalisé de manière classique avec
des lettres.

La vague A correspond à des prises de profits. La vague B est une simple reprise
technique portée par ceux qui pensent que le marché haussier n’est pas
terminé. La vague C les prend immédiatement à contre-pied, c’est la phase de
correction la plus ample.

2) Les règles principales des vagues d’impulsion

Le cycle fractal est le suivant : les 3 vagues d’impulsion se décomposent en 5


temps, les vagues de correction en 3 temps. Cette structure de sous-
décomposition doit être impérativement respectée pour rendre un décompte
crédible. Chaque analyste Elliottiste doit en effet utiliser le même alphabet,
c’est essentiel.

Liste des règles d’infrastructure :


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- Le point bas de la vague 2 ne peut jamais s’inscrire sous le creux de la vague 1.
- Le point bas de la vague 4 ne peut jamais casser le sommet de la vague 1.
- La vague 3 n’est jamais la plus petite des vagues d’impulsion.
- Le principe d’alternance des vagues de correction : les vagues 2 et 4 ne
dévoilent généralement pas la même forme. Si la vague 2 est une vague de
correction simple, il est très probable que la 4 ait une structure complexe.
- La vague 2 de correction va souvent chercher la 2 de la 1. On dit que la 2 «
appelle » la 2.
- De la même façon, la vague 4 vient souvent rebondir sur la 4 de la 3. Il s’agit
en tous cas de niveaux de supports à mettre sous surveillance.

3) Cas particuliers des vagues d’impulsion

Les vagues d’impulsion peuvent être en extension, c'est-à-dire se sous-


décomposer au-delà de cinq temps. Le sous-décompte d’une vague d’impulsion
peut aller jusqu’à 13 vagues ; il s’agit généralement de la vague 3, la plus ample
des impulsions. Notons que c’est assez rare.

La vague 5 peut être « en invalidation », c'est-à-dire qu’elle ne franchit pas le


sommet de la vague 3. Pour anticiper ce scénario, une vague 5 qui se
décompose déjà en cinq temps sans avoir dépassé le top de la vague 3 est un
très bon signal. La formation d’une configuration en double sommet est alors
constatée.

La vague 5 en biseau : cette vague 5 se fait en cinq temps mais ces cinq temps
se sous décomposent en trois temps. Dans ce type de structure, le bas de la 4
enfoncera souvent le sommet de la 1 (« overlap »).

4) Principes généraux des vagues de corrections

Il y a deux types de vague de correction régulière, le flat et le zigzag. Seul le flat


peut avoir des formes irrégulières.

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La vague A se décompose en trois temps, la B en trois temps et la C en cinq
temps.

Dans le cas d’un zigzag, la vague A se décompose en cinq temps, la B en trois


temps et la C en cinq temps.

Quatre données dominantes peuvent être mises en évidence :

- Les vagues B se décomposent toujours en trois temps.


- Les vagues C se divisent toujours en cinq temps.
- La vague A donne le tempo de la correction, en indiquant s’il s’agit d’un flat
ou d’un zigzag.
- Les vagues a et c ont souvent une amplitude identique (A = C).

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Exemple A/ = C/. On attend désormais une B en trois temps après une A en
trois temps (A/, B/, C/)

CAC 40 – vue journalière

5) Les vagues de correction irrégulières

Seul le flat peut avoir une forme irrégulière. Quel que soit la forme irrégulière,
le flat se décomposera toujours en 3/3/5.

Dans ce flat irrégulier (une vague B irrégulière), on constate que la vague B


dépasse le sommet de la 1. La vague a se décompose en trois temps, la B en
trois temps et la C en cinq temps.

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Le flat en running apparaît dans les mouvements directionnels très forts. Il
s’agit d’une phase de correction ascendante, il n’y a presque pas de transition
entre les vagues 1 et 3.

Le triangle est une vague de correction qui se développe très souvent en vague
4. Il s’agit de l’unique séquence de correction qui se réalise en cinq temps. Les
cinq vagues à l’intérieur du triangle sont liées entre elles par des proportions
bien définies. On retrouve un ratio très fréquent, le 0,764.

Le flat en X est une structure complexe qui voit le flat au moins se dédoubler.
Les deux séquences en A/B/C sont liées entre elles par une vague X qui
prolonge la durée globale du flat.

B] Cycle fractal et proportions

1) Introduction : Retracements et Extensions – Série de Fibonacci :

Il faut bien garder à l’esprit le rôle de la théorie d’Elliott dans la prévision


boursière. Elliott ne donne pas le directionnel du marché, cette théorie
n’identifie pas les tendances de marché mais donne les points, les niveaux
d’inflexion c'est-à-dire les supports et résistances. Les « points » sont clés car
les cours réagissent de manière presque certaine lorsqu’ils réalisent un premier
contact avec eux.

Le directionnel vient des autres indicateurs, les points d’inflexion (supports et


résistances) seront anticipés par la théorie d’Elliott de façon très
convaincante.

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Le fondement de l’identification de ces points à un stade précoce repose sur
l’existence de règles de proportions entre les différentes vagues du
mouvement. Une vague peut être la projection d’une vague antérieure, c'est-à-
dire l’amplitude antérieure à laquelle on applique un coefficient multiplicateur.

Une vague peut avoir une partie seulement de l’amplitude de la vague passée,
soit un pourcentage inférieur à 100% de la taille de la vague précédente. Dans
ce second cas de figure, on parle de retracement.

Dans un marché haussier, les projections permettent d’identifier des cibles et


les retracements des niveaux de supports.

Les coefficients de projection (d’expansion) et les pourcentages de


retracement sont issus de la série mathématique de Fibonacci.

La série de Fibonacci est une série de chiffres entiers commençant par 0 et 1. Il


s’agit d’une série qui prend la somme des deux derniers entiers pour produire
le nombre entier s'ajoutant à la série.

Les 14 premiers entiers sont : 0, 1, 1, 2, 3, 5, 8, 13, 21, 34, 55, 89, 144, 233… ou
0+1=1, 1+1=2, 1+2=3, 3+2=5 etc…

La première proportion que l’on identifie, c’est 50% ! (rapport entre 1 et 2)

On peut observer que le quotient entre deux entiers consécutifs converge vers
0,618. Par conséquent, si on multiplie chaque entier de la série par 0,618, on
obtient la valeur de l'entier précédant.

Si on multiplie chaque entier par 1,618, on obtient la valeur du nombre entier


suivant. Le taux de croissance de cette série de nombres est de 1,618.

Autre caractéristique intéressante : si on élève 0,618 au carré


(0,618x0,618=0,382), on a la valeur complémentaire de 0,618 pour obtenir 1
(0,618+0,382).

Avec ces 3 ratios, 0,382-0,618-1,618, les analystes techniques disposent d'un


socle d'outils applicables à l'étude des graphiques, qu’ils peuvent appliquer soit
en retracement, soit en extension.

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Cette série chiffrée fait apparaître des proportions récurrentes entre les
nombres, ce sont ces proportions qui sont utilisés dans la théorie d’Elliott et
dans le cycle fractal de manière générale.

2) Rappel des règles de base majeures :

a) Le décompte doit être réalisé de manière verticale, c'est-à-dire de l’horizon


de temps le plus long vers l’horizon de temps le plus court. Le décompte
inférieur est encadré par le décompte d’horizon de temps supérieur. Vous
commencez par exemple par l’horizon de temps hebdomadaire et vous passez
sur l’horizon de temps de journalier.

b) Parmi les règles « d’overlap », le creux de la vague 4 n’enfonce jamais le


sommet de la vague 1.

c) Il est possible que la vague 3 ne soit pas la plus grande mais elle n’est jamais
la plus petite.

d) Les vagues d’impulsion se décomposent toujours en cinq temps et les vagues


de correction en trois temps.

3) Les vagues 3 et 5 peuvent être en extension :

Ce phénomène est très commun pour la vague 3, habituellement la plus ample


des vagues d’impulsion. Il est aussi possible pour la vague 5 mais c’est moins
courant.

Une extension est une sous-décomposition qui peut atteindre entre neuf et
treize temps à l’intérieur de la vague 3 ou de la vague 5.

Idéalement, la cible pour une vague en extension peut se trouver en reportant


une fois le mouvement précédent. Des « overlaps » sont possibles mais la 8
n’enfonce jamais le bas précédent, soit le creux de la 6.

4) Les projections usuelles :

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Les cas de figure de projections sont nombreux mais n’ont pas historiquement
la même probabilité de réalisation.

a) Projections usuelles pour une T3 :

Le point de départ de la projection est le creux de la vague 2. Les deux cas les
plus probables sont que la T3 représentent 1,618 ou 2.618 de la vague 1.

b) Projections usuelles pour une T5 :

Le point de départ de la projection est le creux de la vague 4. Les deux


possibilités les plus fréquentes sont la projection de 0,618*(l’amplitude du
bas de la 1 au sommet de la 3) et la projection de l’amplitude de la vague 1.

c) Projections usuelles pour une C :

Le point de départ de la projection est le sommet de la B. Le cas le plus


probable est l’égalité d’amplitude entre les vagues A et C, soit A = C.

5) Les retracements usuels :

Les possibilités de retracement sont nombreuses mais des cas les plus
probables ont été détectés empiriquement.
a) Retracements usuels pour la vague 2 :

Il s’agit de retracer un pourcentage de l’amplitude totale de la vague 1. Les


deux cas les plus probables sont un retracement de 0,618 ou 0,50 de la vague
1.

b) Retracements usuelles pour la vague 4 :

Il s’agit de retracer un pourcentage de l’amplitude totale de la vague 3. Le


retracement minimum est 0,236 de la vague 4. Le retracement standard est
0,382 de la vague 4 et le retracement maximum est 0,50 de la vague 4. La
vague 4 n’enfonce jamais le sommet de la vague 1.

c) Retracements usuelles pour la vague A :

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Il s’agit de retracer un pourcentage de la hauteur totale de la vague 5. Le cas de
la plus habituel est de voir un retracement de 0,618 de la vague 5.

d) Retracements usuelles pour la vague B :

Il s’agit de retracer un certain pourcentage de l’amplitude de la vague


A. Habituellement, elle retrace 0,618 de la vague A. (rebond à 3880 points ici)

6) L’ensemble des possibilités de projections et de retracements :


Echelle de réalisation Classique ****
Fréquent ***
Parfois **
Rare *
Vague 3 2,618 **
% de la vague 1 2 ***
1,618 ****
1,382 ***
1,236 *
1 ***
0,618 **
Vague 5 0,618*[1 à 3] ****
1*[1 à 3] *
1*1 ***
0,618*3 ***
Vague C 2 *
% de la vague A 1,618 ***
1,382 ****
1,236 ***
1 ****
0,618 ***
Vague B 1,236 *
% de la vague A 1 *
0,764 **
0,618 ****
0,5 ****
0,382 **
0,236 **
Vague 2 0,236 **
% de la vague 1 0,382 ***
0,5 ***
0,618 ****
0,764 **
1 *

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Vague 4 0,236 ***
% de la vague 3 0,382 ****
0,5 ***
0,618 *
0,764 *
Vague A 0,236 *
% de la vague 5 0,382 ***
0,5 ****
0,618 ****
0,764 *
1 **
7) Projections et retracements lors des cas particuliers :

a) Le triangle et les proportions :

Le triangle apparaît dans 90% des cas en vague 4. Il peut aussi se former en
vague 2 mais c’est une situation très rare. Le principe de l’alternance ne doit
pas être oublié : si un triangle se forme en vague 2, il est très peu probable qu’il
se forme aussi en vague 4.

Quel que soit la forme que prend le triangle (symétrique, descendant,


inversé…), il y a cinq vagues à l’intérieur. Le ratio de retracement standard est
0,764 de la vague précédente.

Les cinq vagues du triangle (A, B, C, D, E) se sous décomposent en trois temps.


Notons qu’il existe plusieurs possibilités pour la vague e. Dans le cas le plus
classique, elle ne retrace pas nécessairement 0,764 de la vague précédente,
c’est 0,618 le plus souvent. Il est aussi possible que la e revienne sur le point de
départ de la a.

b) La vague B irrégulière :

Gardons bien à l’esprit que la vague B se développe toujours en trois temps.


Dans un marché haussier, une B irrégulière dépassera le sommet de la vague
5. La B irrégulière est une projection de 1,236 ou 1,382 de la vague A à partir
du creux de la vague A.

Dans le cas d’une B irrégulière, la C peut revenir sur les bas de la A. A peut être
égale à C, on peut aussi reporter l’excès (5 top de la B) au creux de la A pour
anticiper l’amplitude de la vague C.

c) La vague 5 en biseau :
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Les formations en biseau se développent exclusivement en vague 5 et se sous-
décomposent en cinq temps. Il s’agit d’une configuration chartiste
d’épuisement, prémisse d’un retournement de tendance. On « overlap » très
souvent dans une structure en biseau ascendant (cas d’un marché haussier qui
s’épuise). On fait généralement des projections de 0,764 du mouvement
précédent.
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