D - Math - RAKRAK - Kaddour Materiaux Composites
D - Math - RAKRAK - Kaddour Materiaux Composites
D - Math - RAKRAK - Kaddour Materiaux Composites
Sujet de thèse
Remerciement
Je remercie au premier lieu le professeur H.HEIRECHE pour m’avoir accueille au
sein de laboratoire de modélisation et simulation multi-échelle, et pour m’avoir
proposé ce travail de thèse.
Je tiens en particulier et avant tout à remercier mes parents, sans lesquels je n’aurai
pu terminer ce travail et qui m’ont toujours apporté tout leur soutien et leur appui.
Je tien aussi à remercier ma femme qui m’a aidé pour réaliser ce travail malgré sa
lourde tâche que ce soit avec les enfants ou avec sa thèse de doctorat.
Je tiens aussi à remercier mes chers frères et sœurs, et mes chers amis et en
particulier les enseignants et l’équipe administrative du département ST de
l’université Hassiba benbouali de CHLEF.
Enfin à tous ceux qui m’ont aidé de près ou de loin pour réaliser ce travail, a tous
encore Merci.
Sommaire
Sommaire
Sommaire
Résumé …………………………………………………………………………………… i
Liste des figures ………………………………………………………………………….. iv
Liste des tableaux ………………………………………………………………………… vi
Liste des abréviations ...………………………………………………………………….. vii
Liste des notations………………………………………………………………………… viii
Introduction générale …………………………………………………………………….. 01
Chapitre I : Généralités sur les nanotubes de carbone
1. Introduction ……………………………………………………………………………. 04
2. Le carbone ……………………………………………………………………………... 04
3. Les différentes formes de carbone …………………………………………………….. 05
3.1- Le graphite …………………………………………………………………………... 05
3.1.1- Paramètre de maille ……………………………………………………………….. 06
3.1.2- Symétrie …………………………………………………………………………… 06
3.2- Diamant ……………………………………………………………………………… 07
3.3- Carbone mal organise ……………………………………………………………….. 09
4. Les nouvelles formes de carbone ……………………………………………………... 10
4.1- le fullerène ………………………………………………………………………….. 10
4.2- Nanostructures unidimensionnelles ………………………….……………………… 11
4.2.1- Structure des nanotubes de carbone ……………………………………………….. 12
4.2.2- Nanotube de carbone monocouche et multicouche ……………………………….. 14
4.2.3.1- Nanotube de carbone monocouche (SWNT) …………………………………… 14
4.2.3.2- Nanotube de carbones multicouches (DWNT) …………………………………. 15
5- Synthèse des nanotubes de carbone …………………………………………………… 16
5.1- Décharge par arc électrique …………………………………………………………. 17
5.2- Ablation par laser ……………………………………………………………………. 17
5.3- Elaboration par CVD (Chemical Vapor Deposition ………………………………… 18
6- Propriétés des nanotubes de carbone ………………………………………………….. 19
6.1- Propriétés mécaniques ………………………………………………………………. 20
6.2- Propriétés électroniques …………………………………………………………….. 21
6.3- Propriétés thermiques ……………………………………………………………….. 23
6.4- Propriétés optiques ………………………………………..………………………… 23
7- Défauts des nanotubes de carbone ……………………………………………………. 24
8- Purification des nanotubes de carbone ………………………………………………… 25
8.1- La voie sèche ………………………………………………………………………... 25
8.1- La voie humide ……………………………………………………………………… 26
9- Applications des nanotubes de carbone ………………………………………………. 28
9.1- Transistor a effet de champ (FET) ………………………………………………….. 28
9.2- Source d'électrons …………………………………………………………………… 29
9.3-Toxicité des nanotubes de carbone ………………………………………………….. 30
10- Conclusion …………………………………………………………………………… 31
Référence ……………………………………………………………………………........ 32
Chapitre II : La théorie d’élasticité non-locale
1. Introduction ……………………………………………………………………………. 35
2. Limites de la théorie classique et intérêt de l’approche non-locale ………………........ 36
2.1-Théories non-locales à gradient ……………………………………………………… 36
2.2-Théories non-locales intégrales ……………………………………………………… 37
3. Conclusion …………………………………………………………………………….. 39
Référence …………………………………………………………………………………. 41
Sommaire
Résumé
Les valeurs du module de Young utilisée dans cette étude de trois types de nanotubes
de carbone double-couche (DWCNTs), armchair, zigzag , et chial, sont calculées par la
simulation de la dynamique moléculaire(MD) . Les résultats obtenus indiquent
clairement la dépendance de la fréquence de la vibration avec la variation de nombre
de mode, le coefficient de petite échelle, le rapport (L/d) et de la chiralité du nanotube.
i
Abstract
Abstract
ii
مل ص
مل ص
ل حلي لع ض أ ل -ب ن لي غي ل ل ي ل حلي ،تم ت ن غي ي ل ن على أس
ألن بيب ع ج ( . )DWCNTي ن أ ل ل لح ألن بيب ل ب ل حليل اله
ي فل . ف ق مح ي م ت ط ب س ن ع س ج ل ق ك م ل ن ي لل ب
ل ق. ج م ل ب لألن بيب ل ن ني ل ي يق لف ل ل ن س م ل ه
الكلما المفتاحي :
iii
Liste des figures
Liste des figures
Figure 4.1 Relation entre le rapport de fréquence plus faible de DWCNT, la chiralité du
nanotube de carbone de type armchair et le numéro de mode; Les valeurs de (L / d) sont
30 et (e0a = 2nm).…………………………………………………………………………. 60
Figure 4. 2: Relation entre le rapport de fréquence plus faible de DWCNT, la chiralité du
nanotube de carbone de type chiral et le numéro de mode; Les valeurs de (L / d) sont 30
et (e0a = 2nm)………………………………………………………….………………….. 60
Figure 4. 3: Relation entre le rapport de fréquence plus faible de DWCNT, la chiralité du
nanotube de carbone de type zigzag et le nombre de mode; Les valeurs de (L / d) sont 30
et (e0a = 2nm).…………………………………………………………………………….. 61
Figure 4. 4: Relation entre le rapport de fréquence plus faible de DWCNT et le nombre
de modes pour les différences de chiralité des nanotubes de carbone; Les valeurs de (L /
d) sont 30 et (e0a = 2nm).………………………………………………………….… 62
Figure 4.5: effet du rapport d'aspect et de la chiralité du nanotube de carbone double
couches sur le rapport de fréquence plus faible de DWCNT avec (e0a = 2nm, N = 2)… 63
v
Liste des tableaux
Liste des tableaux
vi
Liste des abréviations
Liste des abréviations
vii
Liste des notations
Liste des notations
vii
Liste des notations
ix
Introduction générale
Introduction générale
Introduction générale
Depuis la découverte en 1991 par Sumio Iijima [1] des surprenantes propriétés
électriques, mécaniques et thermiques des nanotubes de carbone, le monde scientifique
et industriel s’est beaucoup penché sur les différents domaines d’application des
nanotubes de carbone. En effet, ce matériau est d’ores et déjà utilisé pour l’élaboration
d’alliages et de composites [2] de plus en plus solides (par exemple : les cadres de
vélos Peugeot ou les pneus Michelin). Toutefois, ces applications n’exploitent qu’un
faible pourcentage du potentiel de ces nanotubes et sont centrées sur leurs
caractéristiques mécaniques alors que les propriétés électriques sont tout aussi
exceptionnelles. Ainsi de nombreuses études visant l’utilisation possible des nanotubes
de carbone dans le domaine de l’électronique ont été initiées. On peut citer entre autres
l’élaboration de transistors à effets de champs [3], de diodes à effets tunnels ou encore
de mémoire informatique non volatile présentant des capacités (théoriques)
fréquentielles et/ou d’intégrations remarquables [4].
Les travaux de recherche se sont de plus en plus tournés vers l’exploitation des
nanotubes de carbone pour réaliser des applications micro‐ondes [5]. Leur élasticité et
leur tenue mécanique permettent en effet d’envisager l’élaboration de composants plus
résistants ayant une rapidité de fonctionnement accrue et des performances
fréquentielles excellentes (citons par exemple les très attendus ordinateurs quantiques)
[6].
1
Introduction générale
Notre travail comporte deux volaient: Premiers parties, nous avons défini les nouveaux
matériaux comme par exemple : les nanotubes de carbone, avec leur caractéristique
technologique, leur développement, leurs propriétés, leurs méthodes de synthèses et
leurs domaines d’application, ensuite les développements sur les modèles théoriques
des milieux continues (la théorie d’Euler-Bernoulli, la théorie de Timoshenko).
L’analyse des vibrations linéaires ou non linéaires est une thématique de recherche
importante, tant d’un point de vue académique qu’industrielle et qui touche de
nombreux domaines, tels que l’aéronautique, le génie civil, les transports, l’acoustique
musicale ou encore le génie nucléaire. Pour ces vibrations, la gamme de techniques ou
de logiciels dédiés à l’étude expérimentale ou numérique est très large et permet de
traiter un grand nombre de problèmes de structures. La vibration et la stabilité des
structures situées dans les fondations élastiques ont étés largement adoptée par
plusieurs recherches pour modéliser divers problèmes constructifs pendant les
décennies passées [7].
Le but de ce travail est d'analyser la vibration libre d'un nanotube de carbone double
couche (DWCNT), pour cela on a développé le modèle élastique nonlocal de la poutre
Euler-Bernoulli sur la base de la théorie élastique nonlocal.
Différents paramètres qui influent sur les vibrations on été utilisés comme le rapport
de petite échelle (e0a), le rapport (L/d), le nombre de mode (N), et la chiralité du
nanotube (n).
Ce travail est composé de quatre chapitres: Dans le premier chapitre, nous décrirons
les différents types de nanotubes de carbone en détaillant leurs propriétés et les
différentes techniques de synthèse tel que la méthode d’ablation laser, l’arc électrique,
dépôt chimique en phase vapeur, en nous attachant à exposer les avantages et les
inconvénients de chacun d’entre eux.
2
Introduction générale
3
Chapitre I
1- Introduction
Les nanotubes de carbone représentent une nouvelle classe de matériaux aux
propriétés spécifiques. Ce chapitre est consacré à une présentation générale des
nanotubes de carbone. Nous commencerons par décrire les différentes formes du
carbone tel que le graphite, le diamant et les Carbones "mal organisés" ainsi que Les
nouvelles formes du carbone comme le fullerène, les nanotubes multicouches et
monocouche. En suite nous nous focalisons sur les procédés de synthèse les plus
répandus tels que la méthode d’ablation laser, l’arc électrique, dépôt chimique en
phase vapeur, en nous attachant à exposer les avantages et les inconvénients de chacun
d’entre eux. Après avoir présenté leurs propriétés mécaniques, thermiques, optiques et
électroniques, nous donnerons les défauts des nanotubes de carbone. Enfin, nous
s’intéressons à leurs applications [6].
2- Le carbone
Le carbone est le quatrième élément le plus abondant dans le système solaire et
le sixième plus abondant dans l’univers.
Il existe dans la croute terrestre à la teneur moyenne de 18 ppm il existe sous forme de
composés, et dans l’atmosphère sous forme de CO2 CO et de méthane [6].
L’atome de carbone a une masse molaire de M=12 u.m.et numéro atomique Z=6 sa
configuration électronique était 1s2 2s2 2p1 2p1 2p0 [8].
Le carbone a trois isotopes 12 C(98,89%), 13C(1,11%), et des traces de 14 C lequel
est formé à partir de 14N dans la haute atmosphère du fait de bombardement de
neutrons [9].
L’atome de carbone capable de se lier d’une manière variée à un grand nombre
d’atomes, ses orbitales atomiques sont capables de s’hybrider avec d’autre atomes
pour former des orbitales moléculaires de type (sp1, sp2, ou sp3), ce qui confère au
carbone un caractère bi-tri ou téravalent.il est donc possible de rencontre des structures
carbonées monodimensionnelle, bidimensionnelle ou tridimensionnelle.
La seule forme stable du carbone est le graphite hexagonal, et les autres formes de
carbone sont métastables dans les conditions normales de pression et de température
[6].
4
Généralités sur les nanotubes de carbone CHAPITRE I
Il existe une autre forme cristalline de graphite est le graphite rhomboédrique, phase
métastable de graphite hexagonal. Les plans de graphène sont empilés selon les
séquences ABCABC, chaque plan étant décalé d’une longueur de liaison par rapport
au plan précédant. La distance est toujours de 0.335 nm.
Le graphite se rencontre rarement sous la forme d’un monocristal bien que la
croissance de monocristaux microscopique soit possible [10].
5
Généralités sur les nanotubes de carbone CHAPITRE I
𝑎 𝑎 √
𝑎⃗ = {− , ⃗𝑎⃗⃗⃗⃗ = { ,⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = { où a = 2.461A et c= 6.7079 A
y
a2
a1 x
3.1.2- Symétrie
Le graphène a une structure en nid d’abeille où l’on reconnait en pointillés l’hexagone
de la structure en 3D (figure 1.3).
Les électrons Pz quant à servent aux liaisons entre atomes du même plan ces liaison
sont délocalisées et sont responsables de la nature et de l’anisotropie de la conduction
électrique dans le graphite métal semi-métal ou semi-conducteur.
Les plans sont très éloignées les uns des autres comparés à la distance qui sépare les
plus proches voisins d’un même plan, ceci dû au fait que dans la structure les plans ne
sont solidaires les uns des autres que grâce aux forces de Van De Wals, aussi les
interactions entre les plans peut elle être négligée c’est pour quoi on utilise le graphite
dans les mines de crayon ce sont les plans qui se détachent et qui laissent une trace sur
la feuille.(rapport de ter Fr).
3.2- Diamant
Le diamant est le matériau le plus dur qui soit la dureté du diamant vient de sa
structure dans laquelle chaque atome de carbone est relié par covalence à quatre autres
atomes, il s’agit d’une hybridation de type sp3 la mailles de diamant forment alors des
tétraèdres signant un solide dense isotrope.
7
Généralités sur les nanotubes de carbone CHAPITRE I
La distance entre atomes est de 0.136nm, c’est cet arrangement parfait qui donne sa
résistance à la plupart des sollicitations extérieure [6].
La structure diamant est décrite la figure 1.5, son réseau de Bravais est cubique à faces
centrés.
8
Généralités sur les nanotubes de carbone CHAPITRE I
9
Généralités sur les nanotubes de carbone CHAPITRE I
10
Généralités sur les nanotubes de carbone CHAPITRE I
Les nanofibres (Figure 1.8) sont des cylindres pleins de quelques nanomètres de
diamètre (1-100nm) avec une longueur qui peut atteindre plusieurs centaines de
micromètres. Les nanofibres peuvent être organiques, métalliques ou inorganiques
(oxydes ou non oxydes), mono- ou polycristallines.
Figure 1.8 Représentation d'une nanofibre : un cylindre plein avec un grand aspect ratio
Les nanocâbles sont des nanocomposites coaxiaux formés d’une nanofibre centrale
appelée le "cœur" qui est recouverte d’une ou plusieurs couches successives (Figure
1.9). Celles-ci se distinguent du cœur par leur composition chimique et/ou leur
11
Généralités sur les nanotubes de carbone CHAPITRE I
Figure 1.9 :Représentation d'un nanocable : 2 couches différentes superposées et entourées d'une
nanofibre
12
Généralités sur les nanotubes de carbone CHAPITRE I
Figure 1.10 : Représentation de la structure d'une feuille de graphite ainsi que les différentes
configurations d'enroulement d'un graphène.
√ 2+ 2+
=𝑎 𝜋
(1)
√
𝜃 = 𝑎𝑟𝑡𝑎𝑛ℎ (2)
+
Après avoir décrit le corps d'un nanotube de carbone intéressons nous maintenant aux
extrémités du tube. Pour fermer le nanotube de carbone il est indispensable
d'introduire des défauts de courbure dans le plan de graphène. Pour satisfaire la
13
Généralités sur les nanotubes de carbone CHAPITRE I
14
Généralités sur les nanotubes de carbone CHAPITRE I
qu'on peut classer par chiralité des nanotubes conducteurs et d'autres semi-
conducteurs. Cette définition du nanotube monoparois s'applique évidemment à un
nanotube isolé or les techniques de synthèse actuelles ne permettent généralement pas
d'obtenir des nanotubes isolé, ils se présentent plutôt sous la forme de faisceaux (ou
fagots) de nanotubes monoparois (Figure 1.12).
15
Généralités sur les nanotubes de carbone CHAPITRE I
Figure 1.13: Représentation graphique d'un MWNT (en haut) et image de microscope
électronique à transmission d'un MWNT (en bas).
16
Généralités sur les nanotubes de carbone CHAPITRE I
Figure 1.14 : Schéma d’un réacteur de synthèse de nanotubes de carbone par la méthode de l'arc
électrique [17].
17
Généralités sur les nanotubes de carbone CHAPITRE I
mais aussi de CNT à une seule couche. Ce procédé permit de découvrir et d'observer
pour la première fois les fullerènes en, or, depuis, cette technique s'est révélée très
généreuse dans la synthèse de nanotubes fortement graphitisés et à une seule paroi
[16].
Figure 1.15: Schéma représentant un réacteur de type ablation laser permettant la production de
nanotubes de carbone.
18
Généralités sur les nanotubes de carbone CHAPITRE I
Figure 1.16:Schéma d’un réacteur CVD pour la croissance des (NTC) [18]
Il est constitué d'un four alimenté par un flux de gaz carboné (CH4, C2H2, CO) dilué
dans un gaz réactif NH3 ou H2. L'échantillon est placé sur un porte substrat dans lequel
se trouve le catalyseur. Le gaz est ainsi décomposé par chauffage du four. Dans certain
réacteur (procédé appelé Hot Filament CVD), un filament est placé au dessus du
substrat et est chauffé à une température comprise entre 1500 à 2000 °C. Les
paramètres expérimentaux typiques utilisés sont une pression supérieure au Torr. Le
temps de dépôt varie de la minute à quelques heures.
Il existe également des variantes de la CVD telle que le procédé aérosol. Il s'agit de
composés organo-métalliques utilisés pour la croissance de nanotubes de carbone.
Sous l'effet de la température ces précurseurs se subliment et le catalyseur nécessaire à
la formation des nanotubes est ainsi formé. La méthode aérosol la plus connue est le
HiPCo. Les produits de la décomposition thermique de (FeCo)n réagissent pour
former des agrégats de fer en phase gazeuse. Ces derniers agissent comme des sites de
nucléation [12].
19
Généralités sur les nanotubes de carbone CHAPITRE I
• Très forte conductivité thermique : (3000-6000 W m−1K−1) contre 400 pour le cuivre,
• Conductivité électrique : même niveau que le cuivre.
Evident, la meilleure dispersion des nanotubes dans les matériaux composite permet
d’atteindre les mêmes performances.
20
Généralités sur les nanotubes de carbone CHAPITRE I
Figure 1.17. Propriétés électroniques des nanotubes de carbone monocouches en fonction de leurs
indices de chiralité (n,m).
Il est intéressant de comparer la dépendance en énergie des densités d’états pour des
tubes métalliques et semi-conducteurs, et plus particulièrement près du niveau de
Fermi EF placé à E=0. La Figure 1.18 représente les densités d’états pour un tube
métallique (9,0) et un tube semi-conducteur (10,0). Dans le cas du (10,0) il existe un
gap autour du niveau de Fermi, la densité d’états y est nulle. Par contre, en ce qui
concerne le (9,0), il existe une densité faible, mais non nulle, d’états autour du niveau
de Fermi. Dans les deux cas on observe des pics répartis symétriquement par rapport à
21
Généralités sur les nanotubes de carbone CHAPITRE I
E = 0. Ces différents pics sont appelés singularités de Van Hove et leur position
dépend principalement du diamètre.
Cependant, ces données concernent des tubes infinis, idéaux et isolés et doivent par
conséquent être relativisées. Ainsi certains paramètres géométriques, comme
l’organisation des nanotubes en fagots, sont susceptibles de modifier la structure
électronique. Il a été montré notamment que l’énergie des singularités de Van Hove
dépend non seulement du diamètre mais aussi de la chiralité lorsque les nanotubes sont
organisés en fagots.
Figure 1.18. Densités d’états de deux SWNTs zigzag : (a) le nanotube (9,0), qui a un comportement
métallique et (b) le nanotube (10,0) qui est semiconducteur. γ0 est l’énergie d’interaction entre deux
atomes de carbone adjacents. La ligne en pointillés représente la densité d’état d’un feuillet graphène
[20].
Où C-C représente la distance entre deux atomes de carbone adjacents (1,42 Å), γ 0 est
l’énergie d’interaction entre deux C adjacents (2,9 eV) et d le diamètre du SWNT. On
remarque que, pour un diamètre donné, l’énergie de transition d’un tube métallique est
trois fois plus importante que celle d’un tube semiconducteur. Pour un SWNT
22
Généralités sur les nanotubes de carbone CHAPITRE I
23
Généralités sur les nanotubes de carbone CHAPITRE I
limitation dans le cas des nanotubes est essentiellement une forte diffusion non linéaire
engendrée par la formation de bulles de solvant à la surface des nanotubes et par une
sublimation des tubes à plus forte fluence. Il est à noter que des MWNTs dispersés
dans un film de polymère, en l’occurrence du PMMA, ont montré également des
propriétés de limitation optique large bande [22].
La combinaison de plusieurs de ces défauts sur un tube peut induire un grand nombre
de géométries particulières. Ainsi, du fait de l’annulation de leurs courbures
respectives à un niveau global mais non à un niveau local, une paire heptagone-
pentagone (appelé défaut de Stone-Wales peut provoquer une variation de diamètre et
de chiralité le long du tube (figure 1.20) [23].
24
Généralités sur les nanotubes de carbone CHAPITRE I
En plus de ces défauts qu’on pourrait qualifié d’intrinsèques, il faut tenir compte
d’impuretés, carbonées ou non, s’ajoutant aux nanotubes. La nature de ces impuretés
dépend naturellement du mode de synthèse des nanotubes [6].
25
Généralités sur les nanotubes de carbone CHAPITRE I
Initialement développée pour les MWNT, cette méthode a dû être réajustée pour les
SWNT, ceux-ci étant moins résistants aux traitements oxydants que les MWNT [26,
27]. De plus, l’oxydation à l’air des NTC entraîne aussi l’oxydation des nanoparticules
métalliques mais pas leur élimination. Ce procédé est donc souvent couplé à une étape
de traitement par ultrasons en milieu acide afin d’éliminer les restes de catalyseur.
Ainsi, pour les SWNT obtenus par ablation laser, Zimmerman et al, ont développé une
méthode de purification en phase gaz incluant des mélanges de gaz Cl2, H2O et HCl
[27].
Pour les SWNT obtenus par arc-électrique, Moon et al, ont réalisé la purification par
oxydation à l’air à 470 °C [28]. Ils ont ainsi obtenus des NTC purs à 96 % et contenant
moins de 1 % massique de restes métalliques. Enfin les nanotubes HiPCO peuvent être
purifiés par des cycles d’oxydation sous atmosphère humide (Ar-O2 à 180-300 °C) et
d’ultrasons (HCl) suivis par un recuit sous argon à 800 °C [29]. Une fois purifiés, les
NTC ne représentent plus que 30 % de la masse initiale. Cependant, le pourcentage
atomique de métal initialement à 5 % tombe à 0,03 % prouvant que la purification a
bien été efficace.
26
Généralités sur les nanotubes de carbone CHAPITRE I
détruisant toute particule de carbone n’étant pas un nanotube. Se forme alors sur les
nanotubes un revêtement de carbone qui est ensuite éliminé par oxydation à l’air. Une
autre expérience [32] similaire à celle de Dillon consiste à oxyder à l’air des NTC
prétraités par HNO3 et terminer la purification par un lavage des nanotubes à l’acide
chlorhydrique.
La purification des nanotubes de carbone par le permanganate de potassium en milieu
acide permet d’éliminer les particules de carbone amorphe [25].
Les effets du permanganate de potassium comme oxydant ont été étudiés par Hiura et
al. [33] qui ont utilisé une solution acide de permanganate de potassium
(KMnO4/H2SO4) pour purifier des NTC synthétisés par arc électrique. Grâce à cette
technique, ils ont pu récupérer 40 % (en masse par rapport à la masse initiale) de
nanotubes purifiés.
Moins agressif que les acides, le peroxyde d’hydrogène est moins utilisé mais n’en
demeure pas moins un bon oxydant. Quelques techniques plus élaborées ont fait
l’objet de brevets. Ainsi l’équipe de R. E. Smalley a mis au point une méthode de
purification des nanotubes de carbone utilisant le réactif de Fenton (mélange de
peroxyde d’hydrogène et de sels ferreux) comme oxydant [34]. Le fer provient soit des
restes du catalyseur métallique utilisé lors de la formation des nanotubes, soit d’un
ajout d’une solution ferreuse. Les ions Fe2+ Catalysent la formation de radicaux
hydroxyles.
Les radicaux formés sont de puissants oxydants biens meilleurs que le peroxyde
d’hydrogène seul.
De plus, afin d’éviter la formation d’hydroxyde ferrique (Fe(OH)3) qui attaque les
nanotubes, la suspension est maintenue en milieu à pH 3 en ajoutant de l’acide
chlorhydrique.
Goto et al nt quant à eux mis au point un processus de purification des SWCNT [35]
obtenus par arc électrique en présences de catalyseurs métalliques.
Les nanotubes croissent à partir des particules de catalyseur mais des couches
sphériques de carbone se forment aussi autour de ces particules. Les nanotubes de
carbone sont donc ensuite soumis à une méthode de purification en quatre étapes,
27
Généralités sur les nanotubes de carbone CHAPITRE I
28
Généralités sur les nanotubes de carbone CHAPITRE I
29
Généralités sur les nanotubes de carbone CHAPITRE I
30
Généralités sur les nanotubes de carbone CHAPITRE I
10- Concludion
Dans ce chapitre, qui constitue une recherche bibliographique sur les nanotubes
de carbone nous avons mis en évidence les caractéristiques exceptionnelles de
nanotubes de carbone. Leurs dimensions particulières ainsi que leurs propriétés
diverses ouvrent à l'industrie des perspectives d'innovations nombreuses et
prometteuses.
Parmi les méthodes de synthèse de nanotubes de carbone nous avons détaillé quelques
une afin d’expliquer les avantages et les inconvénients de chacune d’entre elles.
On notera également que la voie de synthèse par la méthode de dépôt chimique en
phase vapeur CVD est plus prometteuse connaît un grand succès. Il permet de réaliser
la croissance des (NTC) de manière localisée et orientée perpendiculaire au substrat.
D’autre part, nous avons distingué les différentes propriétés d'un nanotube de carbone.
On notera également que la structure géométrique du nanotube a une grande influence
sur ses propriétés électroniques. En effet, la propriété remarquable d’être métallique ou
semiconducteur suivant son hélicité. En raison des propriétés physiques remarquables,
Les nanotubes de carbone font l'objet d'une attention particulière. La combinaison de
leurs propriétés mécaniques, thermiques et électriques renforcées avec des densités
très faibles font penser que les (CNT) sont les candidats idéaux pour des matériaux
composites polymères haute performance.
Nous venons de démontrer que les caractéristiques remarquables des nanotubes de
carbone les rendent très attractifs pour des applications de renfort mécanique et de
conductivité électrique. Ces caractéristiques sont les suivantes : leur rapport d’aspect
important, leur faible résistivité, leur faible densité et leur module d’Young important.
Elles demeurent toutefois à l’échelle individuelle et des contraintes techniques sont à
surmonter pour pouvoir les exploiter. En effet, les nanotubes de carbone se présentent,
en fin de synthèse, sous la forme d’une poudre compacte désorganisée et il faut donc
développer des moyens pour les incorporer dans une matrice polymère.
31
Généralités sur les nanotubes de carbone CHAPITRE I
Références
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32
Généralités sur les nanotubes de carbone CHAPITRE I
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34
Chapitre II
1. Introduction
La théorie classique de l’élasticité ne permet pas de rendre compte de « l’effet
d’échelle », i.e. des conséquences physiques intervenant lorsqu’on modifie certaines
dimensions d’un matériau.
Plusieurs études expérimentales ont permis de mettre en évidence ce phénomène
sur des nanotubes de carbone ou des films minces. L’augmentation de la viscosité
d’un fluide s’écoulant dans des canaux microscopiques relève aussi de « l’effet
d’échelle ».
Pour expliquer les limites de la théorie classique de l’élasticité, la communauté
scientifique avance plusieurs explications physiques [1] parmi lesquelles l’influence
croissante de l’énergie de surface aux petites échelles ou bien le rôle non négligeable
de la microstructure interne du matériau. L’approche classique serait donc incapable
de traiter des problèmes pour lesquels les évènements se produisant à une échelle
microscopique ou microstructurale ont une influence significative. Selon Eringen
[2,3], cette incapacité est liée à l’absence d’une longueur interne, caractéristique du
matériau, dans le modèle de comportement élastique classique.
Une solution possible est de revenir à une description discrète du matériau et d’utiliser
les théories atomiques pour décrire le comportement du solide. Dans ce type
d’approche, on suppose le plus souvent que le matériau possède une structure interne
parfaite dépourvue de défauts. Cette hypothèse est très éloignée de la réalité. Les
matériaux métalliques, par exemple, sont remplis de dislocations, lacunes et autres
impuretés. Par ailleurs, le nombre d’atomes de la structure entraine une explosion du
nombre de degrés de liberté et requiert des capacités de calcul gigantesques dont nous
ne disposons pas à ce jour.
Dans ce contexte, l’approche non-locale se présente comme une alternative
intéressante, à mi-chemin entre les théories atomiques et la mécanique classique.
L’idée principale est d’utiliser un modèle de milieu continu capable de prendre en
compte l’influence de la microstructure.
35
La théorie d’élasticité non-locale CHAPITRE II
36
La théorie d’élasticité non-locale CHAPITRE II
d’influence non nul. Pour remédier à cette insuffisance, Kroner propose d’affiner la
théorie des milieux continus élastiques en y introduisant des forces d’interaction à
longue distance. De son côté, Krumhanls a travaillé sur la conversion de la théorie des
réseaux en une théorie continue.
Une formulation améliorée de l’approche non-locale, qui précise les relations de
comportement dans le cadre de la thermodynamique, est présentée par Eringen et
Edelen au début des années 1970[13]. Dans le cadre non-local, l’énergie interne en un
point dépend du champ de déformation dans tout le solide. De ce fait, le premier
principe de la thermodynamique doit être intégré sur l’ensemble du domaine d’étude.
Notons Edelen et Laws [14,15] ont proposé une formulation « locale » du premier
principe dans laquelle apparait un terme d’énergie résiduel supplémentaire. Ce résidu
non-local représente l’énergie transmise en un point par tous les autres points du
solide.
Pour le cas particulier d’un matériau élastique nonlocal, isotrope et linéaire, Eringen et
Kim [16] proposent une approche non-locale qui ne diffère de l’approche continue
classique que par la relation entre les déformations et les contraintes. Dans ce cas, le
champ de contrainte s’exprime le plus souvent comme une intégrale pondérée des
déformations sur l’ensemble du domaine d’étude. Le modèle de comportement fait par
ailleurs intervenir un paramètre « » homogène à une longueur, qui définit la « portée
» des interactions et permet de prendre en compte l’influence de la microstructure du
matériau.
La loi de comportement proposée par Eringen peut se mettre sous la forme suivante :
𝜕𝑢 𝜕𝑢
𝜀 𝑥 = 𝑥 + 𝑥 (2-3)
𝜕𝑥 𝜕𝑥
38
La théorie d’élasticité non-locale CHAPITRE II
3. Conclusion
Cette approche a permis de résoudre de façon satisfaisante de nombreux problèmes de
fissuration sans éliminer les singularités de contraintes.
Comme le souligne Eringen, la singularité des expressions asymptotiques montre les
limitations de l’élasticité classique pour traiter les problèmes de rupture. Dans ce
contexte, l’approche non-locale, qui permet d’introduire l’influence de la
microstructure du matériau dans les lois de comportement, se présente comme une
alternative intéressante. Nous avons présenté différents types d’approches non-locales.
Parmi celles-ci, la théorie non-local de l’élasticité est intéressante par le fait qu’elle ne
nécessite pas l’introduction de conditions aux limites non conventionnelles pour la
39
La théorie d’élasticité non-locale CHAPITRE II
40
La théorie d’élasticité non-locale CHAPITRE II
Références
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La théorie d’élasticité non-locale CHAPITRE II
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42
Chapitre III
1. Introduction
L’étude et l’analyse des vibrations ont pris, au cours des dernières années, un essor
considérable en raison du développement de techniques plus en plus sophistiquées et
de besoins les plus variés dans différents domaines : mécanique (transports,
machines…), acoustique, optique, transmission, etc.
Les préoccupations actuelles peuvent être, très schématiquement, divisées en trois
catégories.
La paternité de la théorie des milieux continus est attribuée à Galilée, mais des études
récentes indiquent que Léonard de Vinci l’aurait précédé. De Vinci avait supposé que
la déformation variait de manière linéaire en s’éloignant de la surface neutre, le
coefficient de proportionnalité étant la courbure, mais il ne put finaliser ses calculs car
il n’avait pas imaginé la loi de Hooke.
De son côté, Galilée était parti sur une hypothèse incorrecte (il supposait que la
contrainte était répartie uniformément en flexion), et c’est Antoine Parent qui obtient
la distribution correcte.
Ce sont Leonhard Euler et Jacques Bernoulli qui émirent la première théorie utile vers
1750, alors que Daniel Bernoulli, le neveu du précédent, écrivit l’équation
différentielle pour l’analyse vibratoire. À cette époque, le génie mécanique n’était pas
considéré comme une science, et on ne considérait pas que les travaux d’une académie
des mathématiques puissent avoir des applications pratiques.
Les préoccupations actuelles peuvent être, très schématiquement, divisées en trois
catégories.
La première théorique a trait au calcul dynamique des structures en tant que
prolongement de la résistance des matériaux et de la mécanique des milieux continus.
S’il est possible dans les cas simples, c’est-à-dire pour un nombre restreint de
problème, de calculer le comportement de celles-ci et leur isolation pour limiter les
nuisances, dans la majorité des cas, les méthodes analytiques deviennent insuffisantes
pour obtenir, par exemple, les fréquences de résonance d’ordre élevé de systèmes
continus. Ainsi le calcul des premiers modes propres d’un matériau d’axe rectiligne,
de section constante, encastrée à une extrémité, libre à l’autre, ne pose pas la moindre
difficulté ; par contre, si on lui associe une ou plusieurs autres matériaux de directions
43
Etude théorique sur la vibration libre d’un nanotube de carbone CHAPITRE III
44
Etude théorique sur la vibration libre d’un nanotube de carbone CHAPITRE III
Pour simplifier les essais on admet que les matériaux ont les mêmes propriétés
mécaniques en tous points (homogènes) et dans toutes les directions (isotropes).
𝑧 = (1)
Pour le cas des matériaux élancés et d’après la théorie classique, le déplacement d’un
point M est donné par les deux composantes suivantes :
𝜕
𝑢 ,𝑧 = 𝑢 −𝑧
𝑈 𝑀 ={ 𝜕
,𝑧 =
ux, z: C'est le déplacement suivant x et wx, z est le déplacement dans la direction
de Z.
45
Etude théorique sur la vibration libre d’un nanotube de carbone CHAPITRE III
3. La théorie de Timoshenko
La théorie de Timoshenko est plus riche et plus générale que la théorie
élémentaire des poutres au prix d'une fonction supplémentaire. Cette solution permet
d'affiner les solutions analytiques issues de la théorie classique. Toutefois ces
solutions sont entachées d'erreurs au voisinage des appuis et de la zone indentation où
nous pouvons avoir des concentrations de contrainte et des champs de déplacement
non homogènes [3].
Elle s'applique sur des poutres courtes, elle est basée sur le principe; qu'après
déformation, la section plane reste plane mais elle perd sa perpendicularité par rapport
à la ligne moyenne de la poutre (figure 3.2). Ceci est dû au cisaillement transversal,
découvert par Timoshenko, sur l'épaisseur de la poutre. Cette théorie est analogue à la
théorie de "Reissner-Mindlin" dans le cas des plaques épaisses [4]. Dans le cas où
nous avons un élancement faible, l'effet du cisaillement devient plus important sur la
déformée. Dans ce cas, la fonction f(z) égale à z .
𝑧 =𝑧
Il existe un cisaillement uniforme et les déformations dues au cisaillement transversal
ne sont pas négligées. C'est la théorie de premier ordre (FSDBT).
46
Etude théorique sur la vibration libre d’un nanotube de carbone CHAPITRE III
𝜕
𝑢 ,𝑧 = 𝑢 −𝑧 + 𝑧𝜑
𝑈 𝑀 ={ 𝜕
,𝑧 =
Où
0(x) x : est la rotation de la section mesurée sur la ligne moyenne de matériau.
Par définition, la distorsion est donnée par la relation suivante :
𝜕𝑢 𝜕 𝜕 𝜕
𝛾𝑥𝑧 = + =− +𝜑 +
𝜕𝑧 𝜕 𝜕 𝜕
𝛾𝑥𝑧 =𝜑 (9)
Sachant que la contrainte de cisaillement est égale :
𝜏𝑥𝑧 = 𝐺𝑥𝑧 𝛾𝑥𝑧 = 𝐺𝑥𝑧 𝜑 (10)
47
Etude théorique sur la vibration libre d’un nanotube de carbone CHAPITRE III
La non nullité des contraintes tangentielles sur les bords extrêmes du matériau et
l'introduction des coefficients de correction de cisaillement ont menés d'autres
chercheurs à essayer de trouver une autre théorie pouvant tenir compte de ces facteurs,
c'est « la théorie d'ordre élevé ». [1]
48
Etude théorique sur la vibration libre d’un nanotube de carbone CHAPITRE III
ℎ ℎ
̀ 𝑧 = ́ (+ ,− ) =
C'est la condition qui nous permet d'avoir une répartition parabolique des contraintes
de cisaillement sur l'épaisseur matériau d'une part et de choisir correctement des
fonctions cubiques qui répondent à la condition (13).
Selon l'expression de la fonction de gauchissement, f(z) quelques modèles sont
présentés dans la littérature des nanomatériaux :
Le modèle Euler-Bernoulli (la théorie classique) ETB :
𝑧 =
Le modèle de Timoshenko ou bien la théorie du premier ordre FSDT
𝑧 =𝑧
Le modèle d’ordre élevé, avec l’approche de Levinson [5], Murthy [6]et Reddy [7]
𝑧 𝑧
𝑧 = −
ℎ
Le modèle exponentiel proposé par Afaq et al [8]
𝑧 2
−
𝑧 =𝑧 ℎ
49
Etude théorique sur la vibration libre d’un nanotube de carbone CHAPITRE III
La propagation transversale d'onde dans les nanotubes de carbone double couche est
étudiée en se basant sur le modèle de la poutre d'Euler Bernoulli, en utilisant la théorie
d'élasticité nonlocal.
Sur la base du modèle d'élasticité non linéaire d'Eringen [10], la contrainte au niveau
d'un point de référence (x) est considéré comme une fonction du champ de
déformation estimée à chaque point dans le corps. Cette observation est conforme au
modèle atomique et aux observations expérimentales sur la dispersion des photons. En
outre, quand l'effet des contraintes aux autres points que (x) est négligé, la théorie
nonlocal d'élasticité se conforme à la théorie (locale) classique d'élasticité ceci en
mettant ( e0a =0 ). Par conséquent, la théorie nonlocal fournit une description plus
précise du comportement matériel comparée à la théorie (locale) classique d'élasticité.
Les équations de mouvement de vibration transversale dans le cas du modèle d'Euler-
Bernoulli d'un nanotube de carbone peuvent être obtenues comme (Doyle 1997) [11]
∂T ∂ w
+P x = A
∂x ∂t
Où P(x) est la force transversale distribuée selon l'axe x qui représente les pressions de
Van der Waals par unité de longueur axiale exercée sur les parois intérieures et
extérieures du nanotube, w est le déplacement transversale, ρ est la densité, A est la
section transversale du nanotube, et T est la force de cisaillement résultante sur la
section transversale, dont le problème ici est que les effets des déformations du
cisaillement transversal et de l'épaisseur d'étirement sont négligés. Récemment, la
théorie de Euler Bernoulli a été largement utilisé avec succès pour étudier l'analyse
des vibrations des plaques classées fonctionnellement en utilisant une théorie simple
de la déformation du cisaillement, comme les plaques sandwich [12,13] et le concept
de la position de surface neutre [14,15].
La relation constitutive non-locale unidimensionnelle pour le nanotube peut être
approchée à
∂ σx ∂ w
σx − e a =E W −z
∂x ∂x
Où E W est le module de Young de nanotubes monocouches, w est le déplacement
transversal. Ainsi, le coefficient (e0a) dans la modélisation a un effet de petite taille
50
Etude théorique sur la vibration libre d’un nanotube de carbone CHAPITRE III
sur la réponse des nanostructures. En outre, e0 est une constante appropriée à chaque
matériau, et a est une longueur interne caractéristique du matériau (par exemple, la
longueur de la liaison C-C, la distance granulaire).
Tu et Ou-Yang [16] ont indiqué que la relation entre le module de Young de
nanotubes de carbone multicouches (MWCNT) et le nombre de couches N peut être
exprimé comme :
N, t
E W = E W
N , − + t⁄h h
dM
M = ∫ zσx dA , T=
dx
A
∂ σx ∂ w
M = ∫ ze a dA − ∫ Ez dA
∂x ∂x
A A
51
Etude théorique sur la vibration libre d’un nanotube de carbone CHAPITRE III
∂ M ∂ w
M=e a − ∫ Ez dA
∂x ∂x
A
∂ ∂ w
[ −e a ] M = −EI
∂x ∂x
∂ w ∂ w
M = −EI + e a [ A −P x ]
∂x ∂t
∂ w ∂ w ∂P x
T = −EI + e a [ A − ]
∂x ∂x ∂t ∂x
On substituant l'équation (29) dans l'équation (20) pour obtenir l'équation différentielle
générale de la vibration transversale d'un nanotube de carbone multicouche basé sur la
théorie d'Euler-Bernoulli:
∂ w ∂ ∂ w
EI + −e a A −P x =
∂x ∂x ∂t
Les nanotubes de carbone double couches sont des matériaux élastique traditionnel se
constitué d’un arrangement concentrique de deux nanotube, avec la force d'interaction
de van der waals entre les deux couches. En supposant que les couches intérieur et
extérieur ont la même épaisseur et des constantes de matériau effectif, l'équation (30)
peut être utilisée pour chacun des couches intérieures et extérieures des nanotubes de
carbone double couches. Par conséquence, l'équation générale de la vibration
transversale du nanotube intérieure et extérieure respectivement est donnée comme
suit :
∂ w ∂ ∂ w
EI + −e a A −P x =
∂x ∂x ∂t
∂ w ∂ ∂ w
EI + −e a A −P x =
{ ∂x ∂x ∂t
Où les indices 1 et 2 désignent le nanotube intérieur et extérieur respectivement,
P12, P21 sont les pressions axiales de Van der Waals par unité de longueur axiale
exercée sur le nanotube intérieur par le nanotube extérieur et le nanotube extérieur par
52
Etude théorique sur la vibration libre d’un nanotube de carbone CHAPITRE III
di erg/c 2
c=
. a
K K ̅̅̅̅
W
[ ]{ } =
K K ̅̅̅̅
W
Où
K = EI + ( + e a ) − A ω + c
{K =K = −c( + e a )
K = EI + ( + e a ) − A ω + c
53
Etude théorique sur la vibration libre d’un nanotube de carbone CHAPITRE III
+
ω = −√ +
c A +A E A I + A I
= +
A A A A ( + e a )
E I +E I E I I
= c + 8
A A ( + e a ) A A ( + e a )
6. Conclusion:
Dans ce chapitre, nous avons vue les différentes théories et modèles qu’on peut
exploiter sur notre étude qui est sur la vibration libre à savoir la théorie classique des
poutres (Euler-Bernoulli), la théorie de déformation en cisaillement du premier ordre
(Timoshenko) et la théorie de déformation de cisaillement d’ordre élevé.
Notre étude était basé sur le modèle d’élasticité non-local d’Euler-Bernoulli afin de
simplifier les calcules et de trouver l'équation différentielle générale de la vibration
transversale d'un nanotube de carbone double couche basé sur cette théorie.
54
Etude théorique sur la vibration libre d’un nanotube de carbone CHAPITRE III
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56
Chapitre IV
1. Introduction
Dans ce chapitre on va discuter sur les résultats numériques obtenus au cours de ce
travail analytique concernant la vibration libre des nanotubes de carbone double
couches sur la base de la théorie d’Euler–Bernoulli, comparé au celle de littérature,
tous les calculs sont effectués théoriquement.
2. Discussions
Sur la base des données obtenues dans le chapitre 3 avec la théorie de poutre non
local d'Euler-Bernoulli, l'effet du rapport (L/d) d’un nanotube de carbone double
couches (DWCNTs), le nombre de modes de vibration, le coefficient de petite échelle
et la chiralité du nanotube de carbone sur les propriétés de vibration sont discuté ici.
Les paramètres utilisés dans les calculs des nanotubes de carbone double couches
(DWCNT) de type zigzag, armchair, et chiral, sont les suivants: l'épaisseur effective
des (CNTs) prise pour être 0.285 nm, la masse volumique ρ = 2.3 g / cm3, la distance
de couche h = 0.34 nm et le coefficient de Poisson υ = 0.19 [1,2].
57
Résultats et discussion sur la vibration libre d’un nanotube de carbone CHAPITRE IV
Tableau 4.1: liste des valeurs du module de Young des nanotubes de carbone mono et
double couches pour différentes chiralités.
Armchair
(8,8) (12,12) 934.960 852.684
(10,10) (15,15) 935.470 853.149
(12,12) (17,17) 935.462 853.141
(14,14) (19,19) 935.454 853.134
(16,16) (21,21) 939.515 856.838
(18,18) (23,23) 934.727 852.471
(20,20) (25,25) 935.048 852.764
Zigzag
(14,0) (23,0) 939.032 856.397
(17,0) (26,0) 938.553 855.960
(21,0) (30,0) 936.936 854.486
(24,0) (33,0) 934.201 851.991
(28,0) (37,0) 932.626 850.555
(31,0) (40,0) 932.598 850.529
(35,0) (44,0) 933.061 850.952
Chiral
(12,6) (18,10) 927.671 846.036
(14,6) (20,10) 921.616 840.514
(16,8) (22,12) 928.013 846.348
(18,9) (24,13) 927.113 845.527
(20,12) (26,16) 904.353 824.770
(24,11) (30,15) 910.605 830.472
(30,8) (36,12) 908.792 828.818
Pour étudier l'effet du paramètre d'échelle sur les vibrations des nanotubes de carbone
double-couches, les résultats incluant et excluant le paramètre non local sont
comparés. Il en résulte que les rapports des résultats sont respectivement donnés par :
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Résultats et discussion sur la vibration libre d’un nanotube de carbone CHAPITRE IV
NE
(1)
LE
+
Tel que :ω = −√ +4
c A +A E4 A I + A I
= +
ρA AρA A ( + e a )
E I +E I E I I
= c4 + 8
ρ A A ( + e a ) ρ A A ( + e a )
c A +A E4 A I + A I
= +
ρA A ρA A
E I +E I E I I
= c4 + 8
ρ A A ρ A A
Dans cette étude, les (figures 4.1- 4.3) illustrent la dépendance du rapport de basse
fréquence sur la chiralité des trois types de nanotubes de carbone à double couches
(DWCNTs), armchaire, zigzag et chiral pour différentes valeurs de nombre de mode.
Le rapport de la longueur au diamètre, L / d, est de 30 et le coefficient de petite échelle
e0a = 2nm. Le rapport de fréquence (χ) sert d'indice pour évaluer quantitativement
l'effet d'échelle sur la solution de vibration CNT. Cela signifie que l'application du
modèle de poutre d'Euler Bernoulli local pour analyser le nanotube de carbone CNT
conduirait à une surestimation de la fréquence si l'effet d'échelle entre les différents
atomes de carbone dans les NTC est négligé.
59
Résultats et discussion sur la vibration libre d’un nanotube de carbone CHAPITRE IV
1,00
0,95
0,90
armchair(8,8)(12,12)
0,85 armchair(14,14)(19,19)
armchair(20,20)(25,25)
0,80
1 2 3 4 5 6
N
1,00
0,98
0,96
0,94
0,92
0,90
chiral(12,6)(18,10)
0,88 chiral(16,8)(22,12)
chiral(20,12)(26,16)
0,86
0,84
0,82
1 2 3 4 5 6
N
60
Résultats et discussion sur la vibration libre d’un nanotube de carbone CHAPITRE IV
1,00
0,95
0,90
zigzag(14,0)(23,0)
0,85 zigzag(24,0)(33,0)
zigzag(35,0)(44,0)
0,80
1 2 3 4 5 6
N
L'effet du nombre de modes (N) sur les rapports de fréquence (χ) pour différentes
chiralités de nanotubes de carbone double couches est démontré dans (figure 4.4) avec
un rapport d'aspect (L / d = 30) et un coefficient de petite échelle (e0a = 2 nm ). Sur
cette figure, on observe qu'à mesure que le nombre de modes augmente, l'effet
d'échelle sur les rapports de fréquence (χN) augmente et diminue avec l'augmentation
de l'indice de translation (n, m). Il est clair que les gammes des rapports de fréquence
(χ) sont très différentes, la gamme est la plus petite pour l’armchair (20,20) (25,25),
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Résultats et discussion sur la vibration libre d’un nanotube de carbone CHAPITRE IV
mais la gamme est la plus grande pour le zigzag (14,0) (23 , 0). La raison de cette
différence est peut-être attribuée à l'augmentation ou à la diminution du diamètre des
nanotubes de carbone.
L'effet d'échelle devient évident pour le nombre de mode de vibration plus élevé.
Cette signification dans les modes supérieurs est attribuée au diamètre et à l'influence
de la petite longueur d'onde. Pour les plus petites longueurs d'onde, les interactions
entre atomes augmentent et ces charges augmentent l’effet non local.
1,00
0,95
0,90
armchair(20,20)(25,25)
chiral(16,8)(22,12)
zigzag(14,0)(23,0)
0,85
0,80
1 2 3 4 5 6
N
62
Résultats et discussion sur la vibration libre d’un nanotube de carbone CHAPITRE IV
1,0
0,9
0,8
armchair(20,20)(25,25)
chiral(16,8)(22,12)
0,7 zigzag(14,0)(23,0)
0,6
0,5
5 10 15 20 25 30
L/d
63
Résultats et discussion sur la vibration libre d’un nanotube de carbone CHAPITRE IV
Tableau 4.2: liste des valeurs du rapport de basse fréquence pour différents chiralité
armchair, nombre de mode (N) et rapports d'aspect (L / d) de nanotube de carbone,
lorsque la valeur des coefficients d'échelle (e0a) est 2nm.
Tableau 4.3: liste des valeurs du rapport de basse fréquence pour différents chiralité
chiral, nombre de mode (N) et rapports d'aspect (L / d) de nanotube de carbone,
lorsque la valeur des coefficients d'échelle (e0a) est 2nm.
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Résultats et discussion sur la vibration libre d’un nanotube de carbone CHAPITRE IV
Tableau 4.4: liste des valeurs du rapport de basse fréquence pour différents chiralité
zigzag, nombre de mode (N) et rapports d'aspect (L / d) de nanotube de carbone,
lorsque la valeur des coefficients d'échelle (e0a) est 2nm.
3. Conclusion
Ce travail étudie la vibration des nanotubes de carbone double couches
(DWCNTs) basée sur la théorie de l'élasticité non locale d'Eringen et la théorie de la
poutre d'Euler-Bernoulli. On est bien remarqué l’influence du coefficient de petite
échelle, du nombre de modes de vibration, du rapport (L/d) et de la chiralité sur la
fréquence du nanotube de carbone de type, armchair, zigzag et chiral. Les résultats
obtenus ont montré la dépendance et la relation entre les propriétés de vibration, la
chiralité et le paramètre non local des DWCNT. Avec les résultats obtenus, on a
discuté en détail les propriétés dynamiques de la poutre d’un nanotube de carbone
double couche (DWCNT), ils sont très différentes de celles prévues par l'élasticité
classique lorsque l’effet non-local devient considérables.
Selon l'étude, on observe que lorsque le nombre de modes augmente, les effets à
petite échelle augmentent. La raison de ces augmentations est attribuée à l'influence de
la petite longueur d'onde lorsque les interactions entre atomes augmentent. De plus, la
basse fréquence est également affectée par l'augmentation ou la diminution de la
longueur ou du diamètre de (DWCNTs). Cette affection est plus prononcée pour les
65
Résultats et discussion sur la vibration libre d’un nanotube de carbone CHAPITRE IV
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Résultats et discussion sur la vibration libre d’un nanotube de carbone CHAPITRE IV
Références
[1] Naceri, M., Zidour, M., Semmah, A., Houari, S.A., Benzair, A. and Tounsi, A.
(2011), “Sound wave propagation in armchair single walled carbon nanotubes under
thermal environment”, Journal of applied physics, 110, 124322.
[2] Boumia, L., Zidour, M., Benzair, A. and Tounsi, A. (2014), “Timoshenko beam
model for vibration analysis of chiral single-walled carbon nanotubes”, Physica E,
59, 186–191.
[3] Bao, W.X., Zhu, Ch.Ch. and Cui, W. Zh. (2004), “Simulation of Young’s modulus
of single-walled carbon nanotubes by molecular dynamics”, Physica B, 352, 156–
163
[4] Tu Z.C. and Ou-Yang Z.C. (2002), “Single-walled and multiwalled carbon
nanotubes viewed as elastic tubes with the effective Young’s modulus dependent on
layer number”, Phys Rev B, 65, 233407.
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Conclusion générale
Conclusion générale
Conclusion générale
Dans le cadre de ce travail nous avons développé une étude analytique dépond
de la vibration libre des nanotubes de carbone double couches en utilisant la théorie
d’élasticité nonlocal. Cette étude détermine les différents paramètres pouvant
influencer la distribution de la vibration libre d'un nanotube de carbone par l'utilisation
du modèle élastique nonlocal de la poutre Euler-Bernoulli.
Ce phénomène signifie que pour un nanotube de carbone avec des indices de maille
plus petites (n) a une grande courbure, ce qui entraîne une déformation plus importante
de liaisons (C-C) du nanotube. Tandis que l'effet d'échelle devient moins important
avec l'augmentation du rapport (L/d) Par conséquent, il est clair que l'effet à petite
échelle est important pour les nanotubes courts.
68
Conclusion générale
Enfin, cette étude peut servir comme une base de données pour les futurs chercheurs
dans le but de développer et d’approfondir les connaissances dans le domaine
d'utilisation des nanotubes de carbone pour les applications dans les différents
domaines.
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