QB QLJ 752 D GK ZGQ FW IGs CWL8 Psyjo DDDRQMP 26 Tea
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2.1.3.1 Généralités
L'évaporateur est, en fait, le composant de l'installation qui transmet le froid (ou plutôt absorbe de la
chaleur) ou circuit à refroidir. L'évaporateur est, en général, à eau ou à air. Dans un évaporateur à
surchauffe, tout le liquide admis est vaporisé : le gaz frigorigène sortant de l'évaporateur est à une
température légèrement supérieure à la température d'évaporation. Il set donc surchauffé. La figure
2.23 illustre les variations de température du fluide frigorigène est de fluide extérieur le long de la
surface d'échange balayée.
- ébullition du liquide
Dans le cas des évaporateurs à air, la chaleur est prélevée à air sous forme de chaleur sensible, mais
également sous forme de chaleur latente lorsqu'il se produit le phénomène de condensation ou celui
de givrage de l'humidité de l'air sous la surface d'échange. L'eau condensée peut être facilement
évacuée, par contre le givre formé sur les ailettes de l'évaporateur nécessitera un dégivrage pour son
élimination. La condensation et le givrage ont une incidence directe sur les échanges thermiques.
ou
avec:
Selon le trajet I ------> III on note un refroidissement avec condensation ou givrage. La puissance
frigorifique se répartie ainsi:
𝑄0 = 𝑚 𝐵 (ℎ 𝐼 − ℎ 𝐼𝑉 ) + 𝑚 𝐵 (ℎ 𝐼𝑉 − ℎ 𝐼𝐼𝐼 )
𝑑0 = 𝑚 𝐵 (𝑥𝐼 − 𝑥 𝐼𝐼𝐼 )
𝑄0 = 0,35 × 𝑉 × ∆𝑇
pour les calculs de refroidissement de l'air, en raison de la présence de chaleur latente. Par contre
pour les évaporateurs à eau glacée, on peut utiliser la formule simplifiée exprimant 𝑄0 en Watt:
2.1.3.2 La Surchauffe
Dans le cas de l'exemple donné sur la figure 2.25, la température d'évapoartion est égale à 4 °C. En
effet le fluide frigorigène sort du détendeur (point A) sous forme de mélange de 20% vapeur et 80 %
liquide. Au fur et à mesure de sa progression dans l'évaporateur le liquide à 4 °C se vaporise à
température constante en absorbant de mla chaleur brassé par l'évaporateur. La dernière goutellete
de liquide se vaporise à 4 °C à la sortrie de l'évaporateur au point B.
Les vapeurs contenuent ensuite à se recchauffer jusqu'au point C. La surchauffe est la différence de
température entre C et B. Dans notre cas elle est égale à 10 - 4 = 6 °C.
Une faible surchauffe signifie toujours que l'évaporateur contient beaucoup plus de liquide qu 'il n'est
pas capable d'envaporiser.
Remarques:
La notion de surchauffe expliqués dans le paragraphe précédent ne concerne que les fluides dont le
glissement est voisin de 0 °C comme le R22, le R410 A, le R134a, ou le R404A.
Etudions dans le paragraphe suivant ce qui se passe dans l'évaporateur alimenté avec un fluide
présentant un glissement de température non négligeable comme le R407C.
Dans l'exemple de la figure suivante, avec une BP de 4,8 bar, la température de fluide R407C à la
sortie du détendeur capillaire est du 1,5 °C (point A).
Au fur et à mesure qu'il avance dans l'évaporateur, le fluide se vaporise mais la température du
mélange liquide/vapeur augmente progressivement à cause du phénomène de glissement.
Au moment où la dernière molécule de liquide se vaporise (point B), le fluide est à 7 °C et la pression
est toujours à 4,8 bar.
Ensuite les vapeurs continuent à se réchauffer pour atteindre 13 °C à la sortie de l'évaporateur (point
C).
Ainsi, la vaporisation du R407C sous 4,8 bar commence à 1,5 °C (point A) et se termine à 7 °C (point
B). Le glissement de R407C est dans ces conditions 7 - 1,5 = 5,5 °C.
La surchauffe set donc égal à 13 - 7 = 6 °C, ce qui est parfaitement normal et indique un remplissage
en liquide de l'évaporateur tout à fait correcte.
Dans un évaporateur à détente sèche (figure 2.29), la vaporisation du fluide frigorigène s'effectue de
telle façon que la quantité de fluide frigorigène liquide admise dans cet évaporateur corres ponde
juste à ce qui va pouvoir s'y vaporiser. Et c'est la surchauffe des vapeurs à leur sortie de l'évaporateur
qui constitue la grandeur réglée finale que le détecteur du détendeur thermostatique va mesurer
puis transformer en impulsions de commande. Lorsque la conception, le dimensionnement et la
régulation d'un tel évaporateur sont correctement réalisés, la surchauffe est suffisamment
importante pour protéger le compresseur des coups de liquide au moyen d'un séparateur de liquide
ou d'un surchauffeur et le retour correct de l'huile au compresseur.
b- Evaporateurs en régime noyé
Qans un évaporateur en régime noyé (figure 2.30), il y a autant de fluide frigorigène que nécessaire
pour que les surfaces d'échanges soient toujours en contact ave du fluide fri gorigène liquide. Par
rapport au système à détente sèche, le principal avantage de ce type d'évaporateur provient de ce
que les coefficients d'échanges thermiques sont bien plus élevés d'où un meilleur rendement.
Figure 2.29: Installation frigorifique à évaporateur à détente sèche
Ils sont également appelés évaporateurs coaxiaux (voir figure 2.31). Ils sont constitués de deux tubes
coaxiaux, le plus souvent enroulés en hélice. Dans le tube central circule le fluide frigorigène qui se
vaporise en refroidissant le fluide circulant dans l’espace annulaire compris entre les deux tubes, la
circulation s’effectuant de préférence à contre-courant. Cet évaporateur convient pour les petites et
moyennes puissances et le coefficient global d’échange est compris entre 500 et 800 W/m.°C.
Figure 2.31: Evaporateurs double tube
Ils sont constitués de tubes (la plus souvent en cuivre) enroulé dans un bac ou dans un réservoir
contenant le fluide à refroidir (figure 2.32). Ils sont enroulés en hélice ou suivant la forme du bac et
dans certains cas ils sont disposées en nappes parallèles avec des collecteurs d’entrée et de sortie du
fluide frigorigène. Ils sont également appelés évaporateurs immergés.
Ils sont constitués d’un grand nombre de tubes qui sont proches entre eux et qui sont disposés en
parallèle dans un corps cylindrique. Ces tubes sont associés pour former des passes (passages). Deux
types d’évaporateurs sont disponibles suivant que le fluide frigorigène circule dans les tubes ou à
l’extérieur des tubes.
Les évaporateurs multitubulaires noyés
Les évaporateurs multitubulaires noyés sont constitués d’un faisceau de tubes métallique soudé sur
des plaques à l’intérieur d’un corps cylindrique en acier (figure 2.33). L’eau de la source froide circule
dans les tubes intérieurs et le fluide frigorigène s’évapore dans le corps principal à l’extérieur des
tubes. Il y a un séparateur de gouttelettes dans l’évaporateur pour éviter les entraînements de
liquide vers le compresseur. Malgré cela, il faut en plus prévoir une bouteille anti -coups de liquide
pour protéger le compresseur. Ces évaporateurs présentent un autre problème : celui de piéger
l’huile de lubrification (si elle est présente dans l’instal lation).
(a)
(b)
Ce type d’évaporateur utilise un passage d’air naturel pour l’échange calorifique. Sur ces
évaporateurs, l’air circule par convection (figure 2.36). Ils sont constitués d’un tube en cuivre et
entouré d’un faisceau aileté en aluminium.
Utilisé principalement dans les vitrines ou meubles réfrigéré ou le déplacement de l’air doit être très
lent. Le procédé est appeler une circulation d’air rationnel.
Lorsque la température superficielle de la section d’échange (tubes à ailettes) des évaporateurs est
inférieure ou égale à 0°C, il y’a formation de givre qui va entraîner une diminution importantes des
échanges thermiques d’où la nécessité des opérations de dégivrage.