INTRODUCTION AU DROIT

ANTHROPOLOGIE DU DROIT PAR

RAPPORT AU TRAVAIL SOCIAL
Intervention d’ APITHY-OLLIVIER. Frédérique

PLAN :
Définition du droit et utilité

I Les droits du travail social

A. La demande des usagers

B. Le droit tripode

C. Le travail social du droit

D. et les droits de l’homme dans tout cela ?

II.Les branches du droit

III .les sources du droit

A. Les sources internationales

B. Les sources nationales
C. Coordination entre les sources

IV. les grands principes de l’organisation du système judiciaire

V. les juridictions

VI .L’organisation des procédures

A. Le choix d’une juridiction :

B. l’action en justice

C. le déroulement du procès

D. Les effets des décisions

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Chapitre 1 : L’introduction au droit
Historique du droit

Définition du droit et utilité

I. le droit du travail social

A. la demande des usagers

B. Le droit tripode

Notion d’anthropologie du droit

A partir de la notion de travail social et de ses objectifs , quel est le rôle du droit ?

Théorie d’Etienne LEROY : le droit présente trois fondements : les normes générales et
impersonnelles , les modèles coutumiers de conduite et de comportements et les systèmes de
dispositions durables appelées aussi habitus (P .Bourdieu)

A. Le travail social du droit

Réflexion sur notre propre droit , transformation du système juridique par rapport à la société dans
laquelle on vit

Introduction à l’acculturation juridique

Interrogation sur le rôle du travailleur social ( lien – médiateur – correcteur)

B. et les droits de l’homme dans tout cela ?

reconstruire la notion de droit humain ?

II.les branches du droit

Le droit français peut être divisé en deux grandes branches, droit public et droit privé, eux-mêmes
respectivement subdivisées en deux branches du droit (droit administratif et droit constitutionnel ;
droit civil et droit pénal).

III .les sources du droit

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 La Constitution du 4 octobre 1958 a institué la V° république. Elle fait référence dans son
préambule à la Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 et au Préambule de la
Constitution de 1946.

 La constitution organise l’état de droit. Elle fixe les principes de fonctionnement de l’Etat et
délimite les pouvoirs respectifs de l’Etat et des citoyens.
 La Constitution de 1958 organise la séparation des pouvoirs.

• Les sources internationales

Les traités
Ils doivent être ratifiés par le parlement ou par voie référendaire.

Ils ont une autorité supérieure à celle de la loi s’ils sont d’application réciproque dans le pays
cosignataire.

Le droit communautaire
Les traités européens

Ex : Traités de Paris (1951 = CECA), de Rome (1957 = CEE et EURATOM) Traité de

Maastricht (1992).

La cour de justice des Communautés Européennes a affirmé le principe de la

primauté de la règle communautaire sur la règle nationale.

Le conseil des ministres qui se réunit par spécialité ainsi que la Commission adoptent
les Règlements qui sont d’application immédiate pour tous les Etats membres et les
Directives qui laissent aux Etats Membres concernés le choix des moyens pour les
faire appliquer en conformité des droits nationaux.

Les décisions imposent à leurs destinataires (Etats, entreprises particuliers) le résultat à atteindre
et les modalités d’exécution.

La jurisprudence de la Cour de justice des Communautés Européennes s’impose aux juridictions
nationales.

• Les sources nationales

la Loi
Le domaine de la Loi est fixé par l’article 34 de la Constitution

La loi a force obligatoire

Elle n’a pas d’effet rétroactif

Elle s’applique sur le territoire français

La procédure d’élaboration de la loi

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 Le projet de loi émanant du Gouvernement (ou la proposition de loi venant des
parlementaires) est déposé sur le bureau d’une assemblée.

Il est alors examiné par la commission adéquate qui élabore un rapport qui peut
comporter des amendements.

Le texte est inscrit à l’ordre du jour de l’assemblée.

Il est examiné en séance publique. Cet examen est appelé « lecture ».

Pour être adopté, le texte doit être voté dans les mêmes termes par l’Assemblée
Nationale et le Sénat.

En cas de désaccords entre les 2 chambres, le texte retourne à la première assemblée

pour y être réexaminé.

La succession des lectures est appelée « navette ». Elle se poursuit jusqu’à l’adoption d’un
texte identique.

Après 2 lectures dans chaque assemblée, le Gouvernement peut décider de la constitution

d’une commission mixte paritaire qui a pour mission d’élaborer un même texte.

En cas d’échec, la navette reprend. Elle peut être arrêtée par le Gouvernement qui peut
demander à l’Assemblée Nationale de se prononcer définitivement. Le texte est adopté
sans l’accord du Sénat. On dit que l’Assemblée a le dernier mot.

Le texte adopté est transmis au Président de la République qui la promulgue.

Toute loi peut être déférée au Conseil Constitutionnel avant sa promulgation.

Une fois promulguée, la loi est publiée au Journal Officiel.

Elle entre en vigueur un jour franc après la parution du J.O ou de son arrivée au chef-lieu
d’arrondissement.

Règlement
Le règlement Autonome – Article 37 de la Constitution
Les matières autres que celles du domaine de la Loi sont du domaine réglementaire.

Le règlement d’exécution
Il a pour finalité de définir les conditions d’application de la Loi et du Règlement autonome.

Les ministres, les préfets et les maires prennent des arrêtés, dans la limite de leurs compétences.

Les ordonnances article 38 de la Constitution

Le gouvernement peut demander au Parlement l’autorisation de prendre par ordonnances, pour une
période limitée, des mesures qui sont du domaine de la Loi.

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Les ordonnances sont d’application immédiate dès leur parution. Mais elles doivent être soumises au
Parlement pour ratification. Elles sont alors assimilées à des lois.

 la jurisprudence

La jurisprudence est l’ensemble des décisions rendues par les tribunaux.

C’est aussi la solution résultant d’un ensemble de décisions concordantes rendues par les tribunaux
sur une même question de droit

Le pouvoir judiciaire applique la règle de droit. Il veille à son interprétation. Il a l’obligation de rendre
une décision.

La coutume
La coutume est une règle de droit non écrite.

Elle est issue d’un usage général (spécifique à une région ou une profession) et prolongé.

Elle a acquis dans les esprits force de loi comme s’il y avait un texte écrit l’imposant.

La doctrine
C’est l’ensemble des travaux des juristes qui commentent les textes et la jurisprudence dans leurs
articles, livres et commentaires.

Le droit conventionnel

En matière notamment de Droit Social, les accords collectifs et autres conventions sont une source
importante de droit.

 La hiérarchie des Normes

La Constitution va établir une hiérarchie des textes ou normes.

1. Les Traités Européens

2. Les Règlements et Directives Européens
3. La Constitution
4. La loi organique
5. Les Traités Internationaux
6. Lois – Ordonnances – Règlements Autonomes
7. Règlements d’application
8. Arrêtés ministériels, préfectoraux et municipaux
9. Circulaires et instructions ministérielles

IV.les grands principes de l’organisation du système judiciaire

 monopole d’Etat

 service public

 justice permanente et publique

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 la séparation des pouvoirs

 gratuité

V.les juridictions
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VI. L’organisation des procédures

A. Le choix d’une juridiction :

La notion de compétence

B. l’action en justice

C. le déroulement du procès

D. Les effets des décisions

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