Resume CN Alcenter
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Section I – Définition de la CN
CN = branche de la science économique spécialisée dans l’étude quantitative des réseaux économiques intégrés, elle
s’intéresse aux unités macroéconomiques
Objectifs:
1. Représenter la réalité économique d’une façon simplifiée à travers un circuit économique intégré qui se présente comme
un ensemble de relations réelles et monétaires
2. Enregistrement macro-comptable des opérations réalisées par les agents économiques
3. Outil d’analyse des structures économiques
Intérêt de la CN
Introduction:
L’activité de production crée des revenus quisont distribués aux facteurs de production (distribution primaire) et redistribués
par des mécanismes sociaux entre les agents économiques (distribution secondaire) pour aboutir à la construction de leurs
revenus disponibles.
Ces revenus sont affectés à la consommation finale et à l’épargne, cette dernière constitue avec d’autres formes
d’accumulation la variation du patrimoine.
Section I – Révision et modifications du SCNM
- Principales modifications apportées par le SCN 1993:
Deux concepts de consommation finale sont retenus : dépense de consommation finale et consommation finale effective.
Le premier concept concerne la valeur des biens et services qu’un «secteur final» dépense en dernier lieu au profit du
consommateur effectif.
La seconde porte sur les biens et services effectivement consommés par le secteur concerné.
Le passage d’un concept à l’autre est assuré grâce à l’introduction de nouveaux transferts dits « transferts sociaux en nature
»
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Chapitre II - Unités, secteurs institutionnels, branches d’activité et Catégories d’opérations
Les travaux de confection des comptes nationaux passent d’abord par la mise en place des nomenclatures. Celles-ci
constituent un élément clef, au même titre que l’architecture comptable elle-même.
Elles concernent les domaines suivants : les agents (secteurs institutionnels et branches); les flux et les stocks; les biens et
services; les fonctions.
Le SCN 1993 se caractérise par le recours à deux types d’unités correspondant à deux modes de découpage de l’économie:
Les établissements aptes à l’analyse des relations technico-économiques, pour l’analyse des flux intervenant dans les
processus de production
Les unités institutionnelles aptes à l’analyse des relations de comportement, pour l’analyse des flux concernant les revenus,
le capital, les opérations financières et le patrimoine.
La comptabilité nationale s’intéresse à trois grands domaines :
a. Unité Institutionnelle:
➢ Une entité économique dotée de la capacité autonome de posséder des actifs, de souscrire des engagements, d’exercer
des activités économiques et de réaliser des opérations avec d’autres entités.
➢ Un centre élémentaire de décision économique caractérisé par l’unicité de comportement et l’autonomie de décision
dans l’exercice de sa fonction principale.
➢ Dispose d’une comptabilité complète ou serait en mesure d’en établir une, si cela lui était imposé.
Les unités qui ne disposent pas nécessairement d’une comptabilité complète, mais qui, par convention, sont réputées pour
leur autonomie de décision, sont considérées comme des unités institutionnelles. Il s’agit des ménages;
b. Territoire économique:
Le territoire économique du pays est la zone géographique administrée par les pouvoirs publics et à l’intérieur de laquelle,
les personnes, les biens et les capitaux circulent librement.
c. Résidence:
Le concept de résidence adopté dans le SCN comme dans la balance des paiements n'est pas déterminé par la nationalité ou
par des critères juridiques. La notion de base est ici le centre d'intérêt de l’unité institutionnelle.
Une unité institutionnelle est dite résidente lorsque son centre d'intérêt économique se trouve sur le territoire économique du
pays.
Une unité institutionnelle est réputée avoir un centre d’intérêt économique dans un pays lorsqu’il existe à l’intérieur du
territoire économique de ce pays un endroit dans lequel exerce, et à l’intention de continuer d’exercer, des activités et
d’effectuer des opérations économiques d’une ampleur significative pendant une période relativement longue.
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B. Secteurs Institutionnels:
Les unités institutionnels sont regroupées en ensembles dits secteurs institutionnels, ces secteurs peuvent être subdivisés en
sous secteurs
Chaque secteur ou sous-secteur regroupe les unités institutionnelles ayant un comportement économique analogue.
Les unités institutionnelles sont classées en secteurs sur la base de la catégorie de producteurs dont elles relèvent et de la
nature de leurs activités et fonctions principales.
Les unités institutionnelles résidentes se répartissent en cinq secteurs:
Les unités non résidentes entretiennent des opérations économiques avec les unités résidentes sont regroupées dans un
secteur fictif, dénommé Reste du Monde
La branche correspond au regroupement de tous les établissements ayant la même activité principale.
Le classement en branches n’est utilisé que pour les seuls aspects concernant la production
Un processus de production est caractérisé par :
Les biens et les services sont toujours le résultat de la production, le terme "produits" est ainsi synonyme de biens et
services.
C’est la logique du marché qui sert de référence: l’offre en ressources et la demande en emplois.
L’offre est analysée en fonction de l’origine des produits,
La demande est décomposée selon la nature économique :
➢ Consommations intermédiaires;
➢ Consommation finale ;
➢ Formation brute du capital fixe ;
➢ Acquisition (moins cessions) d’objets de valeur ;
➢ Exportations ;
➢ Variations des stocks.
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b. Les opérations de répartition
➢ Par lesquelles la valeur ajoutée engendrée par la production est répartie entre le travail, le capital et les administrations
publiques
➢ Impliquant la redistribution du revenu et du patrimoine
1. La répartition primaire: la VA dégagée par le processus de production se répartie entre les facteurs de production (le
travail et le capital), sous forme de salaire et de EBE.
2. La redistribution: l’Etat fait une nouvelle répartition des revenus primaires entre les dives secteurs institutionnels
(impôts et taxes, subventions, transferts, prestations sociales, …).
c. Les opérations financières
Sont les opérations sur instruments financiers portent sur les acquisitions nettes d'actifs financiers ou les accroissements nets
de dettes.
Ces opérations financières sont souvent la contrepartie d'opérations non financières.
Il importe de distinguer entre les opérations financières pures et les opérations financières qui sont la contre partie des
opérations réelles.
La CNM regroupe les opérations financières en quatre catégories selon leur liquidité décroissante:
1. Les instruments de règlement: les moyens de paiement internationaux, la monnaie nationale, la monnaie
scripturale,…
2. Les instruments de placement: dépôts non monétaires et titres à court terme, les obligations et bons négociables à
moyen et long terme, les actions et autres participations.
3. Les instruments de financement: crédits à court terme, crédits à moyen et long terme.
4. Les réserves techniques d’assurance: c’est le montant des primes mis en réserve par les compagnies d’assurance en
vue de garantir les versements éventuels des indemnités aux assurés sinistrés. Elles sont considérées comme une sorte de
créances des assurés sur leurs assureurs
d. Autres entrées d’accumulation
Il s'agit, en premier lieu, de la consommation de capital fixe et des acquisitions moins les cessions d'actifs non financiers
non produits.
Cette catégorie comprend ensuite les autres flux économiques d'actifs non produits, ainsi que les conséquences de
phénomènes non économiques, comme les catastrophes naturelles ou les événements politiques.
Cette catégorie comprend enfin les gains et les pertes de détention consécutifs à des variations de prix.
e. Le circuit économique
Le circuit économique est une représentation schématique simplifiée de l’activité économique qui insiste sur la circulation
de flux, réels et monétaires, au sein d’une économie, entre les secteurs Institutionnels
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Chapitre III – La production: contenu, calcul et mesure
A. Contenu de la production
Le SMCN définit la production comme l’activité socialement organisée destinée à créer des biens et services habituellement
échangés sur le marché et/ou obtenu à l’aide des facteurs de production.
On distingue:
- La production marchande: l’ensemble des biens et services destinés à la vente, à un prix qui couvre au moins tous les coûts
de production.
- La production non marchande: elle est constituée par l’ensemble des services qui sont fournis gratuitement ou tout au
moins sans recherche de bénéfice.
B. PIB, VA
La mesure de la production globale en CN est le PIB, il y a trois façons de concevoir le PIB d’une économie:
Le PIB est la valeur des biens et services finaux produits dans l’économie durant une période donnée.
Le PIB est la somme des VA crées dans l’économie au cours d’une certaine période.
Le PIB est la somme des revenus distribués dans l’économie au cours d’une période donnée.
La VA pour une firme durant le processus de production est la valeur de sa production moins la valeur des ses
consommations intermédiaires : VA = Production – CI
1° Principes généraux:
Selon le principe de la partie quadruple, la valeur enregistrée pour une opération doit être la même dans l'ensemble des
comptes des deux secteurs concernés.
Les opérations sont évaluées au prix effectif convenu entre les opérateurs.
Dans le Système, les prix de marché constituent donc la référence de base pour la valorisation.
En absence d'opérations sur le marché, la valorisation est faite sur la base des coûts encourus ou par référence aux prix de
marché pratiqués pour des biens ou des services analogues
Les actifs et les passifs sont valorisés aux prix courants en vigueur à la date à laquelle se rapporte le compte de patrimoine,
et non à leurs prix d'origine.
2° Méthodes de valorisation:
La méthode privilégiée, pour valoriser la production, est d'utiliser les prix de base ; si ce n'est pas faisable, il est possible
d’utiliser les prix du producteur.
Les prix de base correspondent aux prix de la production avant que les impôts sur les produits ne soient ajoutés, et que les
subventions sur les produits ne soient déduites.
Les prix du producteur incluent, par rapport aux prix de base, les impôts, moins les subventions, sur les produits, à
l'exception des impôts du type TVA.
La production peut donc être valorisée de trois façons différentes : aux prix de base, aux prix du producteur en absence
d'impôt du type de la TVA, aux prix du producteur en présence d'impôts du type de la TVA.
Les opérations relatives aux emplois des biens et des services (la consommation finale, la consommation intermédiaire et la
formation de capital) sont valorisées aux prix d'acquisition.
Les prix d'acquisition sont les montants payés par les acheteurs, déductible des impôts du type TVA.
Ils correspondent aux coûts effectifs pour les utilisateurs.
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D. Valorisation de la production des différents secteurs institutionnels
Production = (Primes acquises + Revenus de placements) - (Indemnités versées + Var. Réserves mathématiques)
Les réserves mathématiques: fonds placés par les compagnies d’assurances sous formes d’actifs physiques ou financiers en
vue de couvrir les risques assurés à long terme.
➢ Les ménages:
La production non marchande des ménages est se limite à la rémunération du personnel domestique.
Pnm = Salaires payés
La consommation intermédiaire (CI) = ensemble des biens et services consommés dans le processus de production d’autres
biens et services.
Deux types de CI:
CI externe: consommation des produits d’autres branches, évaluée au prix d’acquisition
Intra-consommation: consommation de ses propres produits, évaluée au PDU
N.B: la CI ne comporte pas l’usure ou la dépréciation du capital fixe (amortissement).
La consommation finale: est la valeur des biens et services utilisés pour la satisfaction des besoins directs (individuels et
collectifs) des ménages et des AP.
➢ La FBCF
La valeur des biens durables acquis pour être utilisés pendant au moins un an dans le processus de production
N.B: l’acquisition des terrains, d’actifs incorporels et d’actifs financiers n’entre pas dans la FBCF;
L’acquisition des biens durables par les ménages, à l’exception de logement, ne fait pas partie de la FBCF.
L’acquisition des biens durables par les administrations militaires n’entre pas dans la FBCF;
La FBCF est évaluée au PDU (s’elle produite pour propre compte du producteur), évaluée au PA (s’elle est achetée sur le
marché).
La CN enregistre seulement la variation des stocks entre le début et la fin de l’année (ne tient pas compte de leur valeur).
Var. stocks = Entrées en stocks – Sorties de stocks
Les ménages, en tant que consommateurs, ne détiennent pas de stocks
Les services ne font pas l’objet de stock.
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➢ Les exportations
➢ Les importations
Ensemble des biens et services venant du RDM et entrant définitivement sur le t.é.n.
Les importations sont évaluées CAF (coût assurance fret).
➢ N.B:
Les opérations sur biens et services sont reliées entre elles par l’équation d’équilibre fondamentale suivante:
P + M = CI + CF + FBCF + Δ Stock + X
CI: demande intérieure;
CF + FBCF + Δ Stock + X : demande finale;
CI + CF + FBCF + Δ Stock : demande intérieure;
X: demande extérieure.
Les opérations entre unités institutionnelles doivent être enregistrées au moment de la naissance, de la transformation ou de
l'annulation des droits et des obligations
Les opérations internes à une unité institutionnelle sont également enregistrées au moment de la création, de la
transformation ou de la disparition de valeur économique.
Il faut donc bien faire la distinction entre une opération et le règlement correspondant, sauf pour les opérations en nature.
En principe, les comptes nationaux enregistrent les opérations effectives non sur une base de caisse, mais sur la base des
droits et obligations.
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Chapitre IV – Le comptes des secteurs institutionnels selon la SCNM: Les comptes d’analyse
Ce premier compte porte sur la production des biens et services, la formation du revenu qui en découle, la distribution et la
redistribution entre les secteurs institutionnels ainsi que son utilisation.
a- Inclut en ressources la production et en emplois la consommation intermédiaire.
Ce compte dégage un des principaux soldes comptables du système, en l’occurrence la VA.
Cette VA est inscrite en brut lorsque la consommation du capital fixe n’est pas prise en compte et en net dans le cas
contraire.
b - Le compte d’exploitation: décrit le partage de la valeur, générée par l’activité de production du secteur ou du sous-
secteur considéré, entre les différents facteurs de production et les administrations publiques. Il enregistre en ressources la
valeur ajoutée et en emplois :
la rémunération des salariés en contrepartie du travail effectué par les travailleurs en tant que salariés ;
les impôts moins les subventions liées à la production ;
excédent brut (ou net) d’exploitation qui constitue le solde du compte et correspond à la rémunération du facteur capital
utilisé dans la production.
Dans le cas des entreprises individuelles, ce solde correspond aussi bien à la rémunération du capital qu’à celle du travail
effectué par l’entrepreneur lui même. Le solde du compte est alors appelé « revenu mixte » en raison de l’absence de la
distinction possible entre les deux revenus précités (rémunération du travail du propriétaire et du capital).
compte de distribution secondaire du revenu qui montre comment le solde des revenus primaires (inscrit en ressources de ce
compte) d’un secteur ou sous- secteur institutionnel est transformé en son revenu disponible (solde de ce compte) par
l’intermédiaire des transferts courants en espèce (inscrits selon les casen ressources ou en emplois), les transferts sociaux en
nature reçus et versés ne sont pas pris en considération dans ce compte.
compte de redistribution du revenu en nature: ce compte fait franchir une étape supplémentaire au processus de
redistribution du revenu. Il montre comment le revenu disponible des ménages, des institutions sans but lucratif au service
des ménages (ISBL) et des administrations publiques est transformé en revenu disponible ajusté (solde du compte) par
l’intermédiaire des transferts sociaux en nature, enregistrés selon les cas en ressources ou en emplois (ressources des
ménages et emplois des administrations publiques et des ISBL). Le revenu disponible est reporté en ressources de ce
compte. Les sociétés financières et non financières ne sont pas concernées par ce processus.
compte d’utilisation du revenu: le compte d’utilisation du revenu a pourobjectif de montrer comment les
ménages, les administrations publiques et lesISBL au service des ménages répartissent leur revenu disponible entre
consommation finale et épargne. Ce compte est subdivisé en deux sous comptes.
C. Le compte capital
Il enregistre les opérations liées aux variations de tous les actifs non financiers (produits ou non) et les transferts en capital
impliquant une redistribution du patrimoine.
Du côté droit, sont enregistrés, l’épargne et les transferts en capital à recevoir et à payer (ces derniers affectés du signe
moins). Le total de ces trois postes permet d’obtenir la partie de la variation de la valeur nette
Du côté gauche, sont enregistrés, les différents types d’investissement en actifs non financiers.
Le solde du compte est, soit la capacité de financement (+), soit le besoin de financement (-)
D. Le compte financier
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Il enregistre les opérations selon les types d’instruments financiers.
Les variations d’actifs financiers sont enregistrées du côté gauche et les variations de passifs du côté droit. Le solde est
encore la capacité (+) ou le besoin (-) de financement, qui apparaît cette fois du côté droit du compte.
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II.Les comptes des institutions de crédit:
1. Compte de production:
Emplois Ressources
-Consommation Intermédiaire(HTVA) -Production de services nonfinanciers
VAB -P.I.S.B
-Rémunérations salariales V.A.B
-Impôts liés à la production(sauf TVA) -Subventions d’exploitationreçues
Ajustement des servicesbancaires imputés (PISB)
E.B.E
2. Compte de revenu et dépense:
Emplois Ressources
-Impôt sur le revenu et le patrimoine EBE
-Revenus de la t.a.i. versés -Revenus de la t.a.i. reçus
-Intérêts versés -Intérêts reçus
-Dividendes distribués -Dividendes reçus
-Revenus prélevés par les chefs de QS -Revenus prélevés par les chefs de QS
-Primes nettes d’assurance dommage -Indemnités d’assurance dommage
-Prestations sociales directes -Cotisations sociales fictives
-Transferts courants versés au RDM -Transferts courants reçus du RDM
-Autres transferts courants versés auxSIR -Autres transferts courants reçus desSIR
RDB
EB RDB
3. Compte de capital:
Emplois Ressources
-FBCF EB
-Variation des stocks -Subventions d’investissement reçues
-Achats nets des terrains -Transferts en capital reçusdu RDM
-Achats nets d’actifs incorporels -Transferts en capital reçusdes SI résidents
-Impôts en capital
-Autres transferts en capitalversés
Capacité de Financement(CF) Besoin de Financement(BF)
4. Compte financier
Variation des créances Variation des engagements
-Or financier: DTS - Monnaie et quasi-monnaie
- Devises -Titres à CT négociables
-Monnaie et quasi-monnaie -Obligations et bons à MLT
-Titres à CT négociables -Actions et autres participations
-Obligations et bons à MLT -Crédits à CT
-Actions et autres participations -Crédits à LMT
-Crédits à LMT -Autres engagements
-Autres créances
Solde des engagements Solde des créances
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III.Les comptes des compagnies d’assurance et des caisses de retraite
1. Compte de production:
E R
-Consommation intermédiaire (y compris les commissions- Production des biens et services marchands (y compris la
versées aux intermédiaires d’assurance) production des mutuelles et des intermédiaires d’assurance)
VAB
-Rémunérations salariales VAB
-Impôts liés à la production (y compris le fonds de garantie -Subventions d’exploitation
automobile et le fonds d’accidents de travail)
EBE
2. Compte de revenu et dépense:
E R
-Indemnités d’assurance dommage EBE
-Intérêts versés -Prime d’assurance - dommagenette
-Intérêts imputés sur les contratsd’assurance-vie capitalisation -Intérêts effectifs
-Revenu de la terre et des actifs incorporels (t.a.i) -Revenu de la terre et des actifsincorporels
-Dividendes et autres revenus desSQS -Dividendes et autres revenus desSQS
-Impôts directs -Cotisations sociales effectives etfictives
-Prestations sociales -Transferts courants
-Autres transferts courants
RDB
EB
RDB
3. Compte capital:
E R
-FBCF EB
-Variations des stocks -Transferts en capital reçus
-Achats nets des terrains etd’actif incorporels
-Transferts en capital versés
CF BF
4. Compte financier:
Variation des créances Variations des engagements
- Devises - Dépôts non monétaires et titres à CT
-Monnaie et quasi-monnaie -Obligations et bons à MLT
-Titres à CT négociables -Actions et autres participations
-Obligations et bons à MLT -Crédits à CT
-Actions et autres participations -Crédits à LMT
-Crédits à CT -Réserves primes et réservessinistres
-Crédits à LMT -Réserves mathématiques
-Autres créances -Droits des assurés sur les réservestechniques d’assurance-vie
-Autres engagements
Solde des créances
Solde des engagements
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IV.Les Comptes des IPSBL
1. Comptes de production:
E R
Consommation intermédiaire Production
VAB
Rémunération salariale VAB
EBE Subventions d’exploitation
2. Compte de revenu et dépense:
E R
-Impôts directs EBE
-Intérêts effectifs versés -Intérêts effectifs reçus
-Primes nettes d’assurance dommage -Revenus de la t.a.i. reçus
-Prestations sociales -Dividendes et autres revenus desSQS
-Transferts privés internationaux -Revenus prélevés par les chefs de QS
-Transferts courants -Indemnités d’assurance dommage
-Transferts courants divers -Cotisations sociales fictives
-Transferts courants aux IPSBL
RDB -transferts privés internationaux
CF RDB
EB
3. Compte de capital:
E R
-FBCF EB
CF BF
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V.Les comptes des ménages
1. Compte de production
E R
-Consommation Interm (H TVA) -Production marchande
VAB -Production non marchande
Rémunérations salariales VAB
Impôts liés à la production(sauf TVA) Subventions d’exploitationreçues
EBE
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VI.Le compte du Reste du Monde
Le compte du RDM enregistre l’ensemble des opérations effectuées entre les secteurs institutionnels résidents et le RDM. Il est
composé de deux comptes:
➢ Le compte des opérations avec le RDM;
➢ Le compte de capital du RDM.
1. Compte des opérations courantes avec le RDM
E R
-Exportations des biens et services (fob) -Importations des biens et services (caf)
-Consommation finale des nonrésidents sur le t.é.n -Consommation finale des résidentssur le RDM
-Rémunération des salariés résidents par les employeurs non-Rémunération des salariés non résidents par les employeurs
résidents résidents
-RPE reçus du RDM -RPE versés au RDM
-Transferts courants reçus du RDM -Transferts courants versés au RDM
Emplois Ressources
-X (Exportations) M (Importations)
-CI (consommation intermédiaire) P T (Production Totale)
-FBCF DTI (Droits et taxes sur les importations)
-Δ.Stocks
-CF des MR/t.é.n
-CF des MNR/t.é.n
-CF des AP
-CF des IPSBL
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Chapitre V – Comptes consolidés et Agrégats Macroéconomiques de la Nation
Les comptes consolidés permettent de calculer des soldes appelés Agrégats nationaux.
Consolider un compte sectoriel désigne la somme algébrique des opérations inscrites dans des comptes élémentaires.
Les comptes consolidés suivent la même structure que les comptes d’analyse pour les différents SI.
1. Compte de production consolidé (CPC):
Le compte consolidé de production nous donne le PIB et montre comment il se répartit entre les différents facteurs de production
Le calcul du P.I.B : la richesse créée au niveau national (la somme des VA créées par chaque SI).
P.I.B = ∑V.A.B + D.T.I + T.V.A
Emplois Ressources
-Consommation Intermédiaire -Production Totale
- P.I.B -DTI
-Rémunérations salariales versées par les résidents aux résidentsP.I.B
et aux non résidents -Subventions d’exploitation reçues
-Impôts liés à la production
-DTI (Droits et Taxes à l’Importation)
E.B.E
Total Total
2. Compte de Revenu et Dépense Consolidé(CRDC):
Il décrit le processus de formation du RNDB et/ou l’ENB (épargne nationale brute)
Le RNDB correspond à la richesse créée par l’économie augmentée des transferts nets du RDM
Notons que ce qui est distribuable pour une économie nationale c’est le PIB et non l’EBE.
L’Epargne Nationale Brute (E.N.B) est la différence entre le RNDB et la Consommation Finale (C.F).
En conséquence, le CRDC est présenté comme suit:
- En Ressources: éléments résidents du PIB + les revenus produits et les transferts reçus du RDM;
- En emplois: subventions d’exploitation + revenus produits et les transferts versés au RDM.
3. Compte consolidé de Revenu et Dépense (CRDC)
Emplois Ressources
-Subventions d’exploitation versées EBE
-RPE versés au RDM: -Rémunérations salariales des résidents versées par les résidents
• Intérêts et les non résidents
• Dividendes -Impôts liés à la production
• Revenus des QS -RPE reçus du RDM:
• Revenus de la t.a.i • Intérêts
-Transferts courants non contractuels versés au RDM • Dividendes
• Revenus des QS
• Revenus de la t.a.i
RNDB -Transferts courants non contractuels reçus au RDM
Consommation finale nationale: RNDB
• cf des ménages résidts. sur le t.é.n
• cf des ménages résidts.dans le RDM
• cf des AP
• cf des IPSBL
ENB
E R
-FBCF ENB
-Variation des stocks -Transferts en capital reçus du RDM
-Achats nets de terrains et d’actifs incorporels entre résidents et-BF de la Nation
non résidents
-Transferts en capital versés au RDM
-CF de la Nation
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-Variation des créances de la Nation -Variation des engagements des la Nation
-Solde la variation des Engagements -Solde de la variation des créances
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