Chevalier Kadosh Ou Chevalier de L
Chevalier Kadosh Ou Chevalier de L
Chevalier Kadosh Ou Chevalier de L
Templier Veritas Grand Inquisiteur Kadosch Grand Elu,Chevalier Kadosch ou Chevalier de l’Aigle Blanc
et Noir... On connaît, hors de l'Ecossisme, plusieurs ordres, sous le titre de Chevaliers Kadosch (héb.
שדקou שודקkadosch ou kodesch, sanctus, consecratus, purificatus ). Celui-ci, désigné sous le titre
particulier de Chevalier de l'Aigle blanc et noir, est même très varié dans ses rituels. C'est, dans tous, une
commémoration de l'évènement tragique qui a marqué la fin d'un ordre illustre par ses vertus et par ses
malheurs. Le chevalier Kadosch, dont nous allons donner le tuileur, est le seul admis en France; il est
purement .philosophique, et n'a d'autres rapports avec les autres ordres du même nom, que les mots,
signes et attouchements qui sont communs à tous. Décoration de la Loge. Il y a, pour les réceptions,
dans ce grade, quatre appartements obligés. Le premier est tendu en noir, il est éclairé par une seule
lampe de forme triangulaire, suspendue; au plafond. Cet appartement communique à un cabinet, espèce
de caveau, ou l'on entre en descendant quelques marches. il n'y a, dans ce cabinet, d'autre lumière que
celle que l'on y porte en conduisant le récipiendaire. C'est le lieu des réflexions. On y voit un cercueil
couvert d'un voile noir, et d'autres images de la destruction. Le second appartement est tendu en blanc;
vers le milieu de la salle sont deux autels; sur l'un desquels est une urne remplie d'esprit de vin allumé,
qui éclaire l'appartement; sur l'autre autel, est un réchaud avec du feu, et de l'encens à côté. Il ne parait,
dans cette pièce, que le F\ sacrificateur. Le troisième appartement est tendu en bleu ; la voûte est étoilée;
il n'est éclairé que par trois bougies jaunes. C'est l'Aéropage. Le quatrième appartement est tendu en
rouge. A l'est, est un trône, au dessus duquel est un double aigle couronné, ayant les ailes déployées,
tenant un poignard dans les serres. Au cou de l'aigle est passé un ruban noir, auquel pend la croix de
l'ordre. Sur sa poitrine est un triangle équilatéral, au milieu duquel on lit le nom de Dieu ינדאAdonaï, et
autour, cette légende : Nec proditor, nec proditur, innocens feret. La draperie du dais est en velours noir
et blanc, parsemé de croix teutoniques en étoffe rouge. Derrière le trône, sont les étendards de l'ordre :
l'un, fond blanc, avec deux bandes croisées vertes, et la légende : Dieu le veut ; l'autre, fond vert, ayant
d'un côté une croix teutonique rouge, et de l'autre un aigle noir à deux têtes, tenant dans ses serres un
poignard, avec la devise : Vaincre ou mourir, brodée en argent. L'aigle a les becs et les ongles en or.
Neuf bougies jaunes éclairent cette salle; au milieu de la salle est une échelle à deux mon- tans. Il y a
des loges où le quatrième appartement est tendu en noir, et la tenture parsemée de flammes rouges, et
n'est éclairé que de cinq bougies jaunes. Une épaisse fumée, produite par l'encens qui brûle dans des
cassolettes, laisse à peine apercevoir les objets. Dans d'autres, la tenture est rouge, avec des colonnes
blanches, des flammes blanches; il y a sept bougies, et quelquefois quatre-vingt- une. Enfin, le nombre,
la distribution et la décoration des appartements, varient suivant les ordres, et même dans, chaque loge
d'un même ordre. La première décoration que nous avons décrite, est celle adoptée pour l'Ecossisme en
France. TITRES Nous avons déjà dit que la loge prend r dans le troisième appartement, le titre
d'Aéréopage. Les deux premiers appartements n'étant que des lieux de préparation, pour le cas où il y a
réception, la loge ne se forme que dans la salle de l'Aréopage, où elle est présidée par le premier
surveillant, assisté de deux Juges. il porte sur la poitrine une image allégorique de la Vérité, brodée en or.
Dans le quatrième appartement, la loge prend le titre de Sénat. Lé chef se nomme Grand-maître ou
Grand-Commandeur, ou Grand-Souverain ; il est qualifié de Trois fois puissant, et représente Frédéric Il,
roi de Prusse. Les frères ont le titre de Chevaliers. L'on se tutoie dans le Sénat. SIGNES De Kadosch -
Porter la main droite sur le cœur, les doigts écartés ; laisser ensuite retomber la main sur le genou droit,
que l'on empoigne, en fléchissant. Après ce mouvement, saisir le poignard qui est suspendu au cordon,
l'élever à la hauteur de l'épaule, comme pour en frapper, en disant Nekam Adonaï! ( béb . ינדא םקנ
vengance, Seigneur ! ) Il y a des loges où, ayant la main droite sûr le cœur, on fait une génuflexion, en
étendant le bras droit, la main ouverte, comme en prêtant un serment. Nous ferons remarquer que le
premier signe est le véritable. Signe d'ordre - Le glaive étant passé dans la main gauche, avoir la main
droite étendue sur le coeur. Dans quelques loges, le signe d'ordre se fait ainsi : le glaive dans la main
gauche, le poignet appuyé sur la hanche, étendre le bras droit, la main allongée, les doigts rapprochés, le
police écarté, comme pour prêter le serment. ATTOUCHEMENT En se touchant réciproquement par la
pointe des pieds et par les genoux, présenter le poing fermé de la main droite, le pouce levé; se saisir
alternativement le pouce, le laisser glisser en reculant d'un pas' et en levant le bras comme pour frapper
d'un poignard. En faisant ce mouvement, le premier dit : Nekamah-bealim ( héb.המקנ- ןלאבultio
proditorum !) le second répond c Pharasch-chol (héb. שרפ- לכexplicatum est omne (1). Dans quelques
rituels, on trouve, à la place de cet attouchement et des paroles, l'attouchement et les mots de l'Elu des
neuf. Selon d'autres, pour l'attouchement, on porte la main droite au front, en disant : êtes- vous
Kadosch? la réponse est : oui, je le suis ; et l'on présente le poing fermé et le pouce levé comme nous
l'avons dit ; on fait trois fois alternativement le mouvement de saisir le poignard, qui est figuré par le
pouce, et à la troisième fois, on s'embrasse. (1) C'est à tort que selon quelques cahiers on a fais dire
Pharas-chol, qui n'a aucun sens. BATTERIE Il y a plusieurs batteries ; celle adoptée par l'Ecossisme en
France, est de sept coups, par trois fois deux et un: ♪ ♪ – ♪ ♪ – ♪ ♪ – ♪ ! Les batteries en usage dans
quelques autres Aréopages, sont : Un coup : ♪ ! Trois coups : ♪ ♪ ♪ ! Cinq coups : ♪ ♪ ♪ ♪ ♪ ! Ou neuf
coups : ♪ - ♪ ♪ ♪ ♪ - ♪ ♪ - ♪ – ♪ ! MARCHE Trois pas précipités, les mains croisées sur la tête. HEURES
DE L'ASSEMBLÉE On se réunit à l'entrée de la nuit, et l'on ferme l'Aréopage au point du jour. Selon
quelques rituels, on ouvre l'Aréopage à neuf heures du soir, et on le ferme au point du jour. AGE Les
chevaliers Kadosch ne comptent point leur âge; ils ont un siècle et plus. HABILLEMENT. Tunique
blanche, ouverte sur le côté, en forme de dalmatique, bordée en noir; par-des= sus, est une écharpe
noire, portée en ceinture, avec franges en argent. Un poignard à manche d'ivoire et d'ébène est passé
dans la ceinture. Chapeau rabattu ; sur le devant de la coiffe, est un soleil à fond d'argent, rayons en or.
Au centre du soleil est peint un oeil ; le soleil est placé entre les lettres N\ A\ . En habit de ville, les
Chevaliers doivent être en noir ; ils portent ( outre la ceinture, qui, alors est rouge) un cordon noir en
écharpe, passant de gauche à droite, au bas duquel est attaché un poignard. Sur le devant du cordon,
sont brodées en rouge, deux croix teutoniques; il y a. aussi un aigle à deux têtes, avec les lettres C\ K\ H\
brodées en argent. On peut porter le cordon en sautoir; il est noir, avec une croix teutonique, brodée en
rouge, sur chacun des côtés. Point de tablier. il y a des Aréopages où les Chevaliers portent l'ancien
costume des chevaliers du temple; ils sont bottés, cuirassés et casqués ; ce sont ceux de l'antique et
stricte observance. Le bijou est une croix teutonique, émaillée en rouge, suspendue au camail, ou
attachée à la boutonnière sur le côté gauche. On peut porter, en place de ce bijou, une croix émaillée qui
a été faite pour cet ordre; elle porte au centre un médaillon en nacre de perle ; sur un des côtés on voit
les lettres J\ M\ et sur l'autre, une tête de mort, traversée d'un poignard. Quelques Aréopages ont adopté,
pour bijou, un aigle noir à deux têtes, portant une couronne, ayant un. poignard dans les serres. (Voir ci-
après Planche XXII, fig 1 et 2.) Lorsqu'un chevalier Kadosch assiste dans les loges inférieures, il peut se
dispenser du costume que nous venons de décrire, ne conserver que le cordon, et prendre un tablier
blanc, doublé et bordé en rouge ou en noir; sous la bavette, est brodée en rouge une croix teutonique; au
milieu du tablier est un aigle noir à deux têtes, couronné, tenant un poignard dans les serres. Il y a
quelques chevaliers qui font broder sur le tablier l'échelle à deux montants, posée sur un serpent à trois
têtes. Cela est contraire à l'ordre de l'Ecossisme, adopté en France. MOTS DE PASSE. Pour entrer -
NEKAM. La réponse est : MENAHHEM (héb. םהנמ, consolator). Pour sortir - PHAGAL-CHOL ou PHA
AL-CHOL (héb. לעפ- לכoperatum est omne). La réponse est : PHARASCH-CHOL. MOTS SACRES
NEKAMAH-BEALIM; à quoi l'on répond : PHARASCH-CHOL. Mais plus généralement on dit : NEKAM
ADONAÏ. — Réponse : PHARASCH-CHOL. Selon quelques rituels, la réponse au mot sacré est :
BEGOAL-CHOL, mot tiré de l'Elu des neuf. Description de l'Échelle mystérieuse. Elle est composée de
deux montants, ayant chacun sept échelons (Voir ci-dessus Pl. XXII fig. 3 ). Le premier montant, à droite,
se nomme OHEB ELOAH ( héb. הולא בהאDeum amans ). Le second montant, à gauche, se nomme
OHEB HEROBO ( héb. וברק בהאpropinquum ei amans). Noms des échelons du premier montant. 1er
TSEDAKAH, הקדעJustitia, eleemosina 2éme SCHOR-LABAN ןבל רושBos albus 3éme MATHOC קותמ
Dulcis 4éme EMOUNAH הנומאFides, firmitas 5éme AMAL SAGGHI. . ( איגש למעGamal sagghi ) Labor
magnus 6éme SABBAL לבסOnus 7éme GHEMOUL BINAH TREBOUNAH הנובת הניב לומנRetributio,
intelligentia, prudentia (1). (I) Tous ces noms sont singulièrement altérés dans un grand nombre de
cahiers; nous pouvons assurer qu'ils sont rétablis ici avec la plus grande exactitude. Les échelons du
montant à gauche sont nommés comme suit : 1er ASTRONOMIE. 2éme MUSIQUE. 3 éme
GÉOMÉTRIE. 4 éme ARITHMÉTIQUE. 5 éme LOGIQUE. 6 éme RHÉTORIQUE. 7 éme GRAMMAIRE. N
O T E Dans le chevalier Kadosch ancien, ou le Templier, la réception se fait en deux points. Dans le
premier, on donne les mots qui suivent : PAROLE HABBAMAH (héb. המבהfanum excelsum.). Il y a des
aréopages où l'on fait dire Jabamiah ; ce mot est insignifiant. MOT DE PASSE. ELIEL (héb. לאילאDei
fortitudo ); ou bien AZENAHHEM. La réponse est : MENAHHEM ( héb. היהנnehem'iah, solatio Dei; ou
bien : NIKAM-MACCHAH ( héb. הכמ םקנultio percussionis). MOT DE L'ATTOUCHEMENT. KYRIE ( grec
χυρις, Dominus). Dans quelques rituels, on lit kiriés: c'est une faute. PAROLES DES CROISÉS.
EVARECHAH ETH ADONAÏ BECHOL-GETH THAMID THEHILLATHO VEPHI. ( Heb. יפב ותלהת דימת
תא הכרבא-לכב הלהי- תעBenedicam Dominum in omni tempore, semper laus ejus in ore meo (PsaI. 34; v. I,
suivant les héb.). On lit dans un grand nombre de cahiers : Avreca adonaï recolgetho thamith rephi. On
reconnaît aisément que ce sont des fautes de copistes. C'est mots sont absolument insignifiants
AUTRES PAROLES. BAHABAH AHHALLEK IM HEANI (héb. הבהאב ינעה םע קלהאbahabah ahhallek gim
hegani. In dilectione dividam cum paupero). On trouve aussi : Banahamel jon hamey, mots tous fautifs et
insignifiants. AUTRE PAROLE. Si l'on demande à un Kadosch-Templier, quels sont ses droits, il répond:
MISCUTAR (héb. רטשמministerium). DES BANQUETS. Les banquets des chevaliers Kadosch se
nomment agapes; ils suivent, au surplus, le rituel des élus, que l'on trouvera ci-après, au rite français.
Lorsque l'on plonge le poignard dans l'urne, on dit : Deus sanctus ou sacratus, NOKEM ( héb. םקנUltor ).
Quelques-uns disent : Machem, c'est une faute. Les banquets fraternels, ou faits en commun, sous le
nom d'agapes, sont de la plus haute antiquité. Leur nom fait assez connaître que leur but était de
resserrer, le plus possible, les liens de l'amour fraternel des initiés. ( Grec.Aγαπη, signifie dilectio, du
verbe αγαπω, diligo, j'aime.)
Publié par Annik Couppez Véronèse d'Olrac à 06:26