Présentation Du Sujet

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1

INTRODUCTION
1. Présentation du sujet
La technique du traitement de l'information au moyen des
calculateurs a donné naissance à une technologie nouvelle qui est
l'informatique.1

L'informatique est une science du traitement rationnel, notamment


par des machines automatiques, de l'information considérée comme support
des connaissances humaines et des communications dans les domaines
techniques, économiques et sociaux. 2

Nous trouvons aujourd'hui dans le ministère des affaires étrangères


qui utilisent encore le système traditionnel, où l'homme est le seul maitre de
toutes les actions. Dans ce cas, la tolérance aux dégâts qui peuvent s'en
suivre est admise et elle s'accompagne de grands problèmes. Mais aussitôt
que le traitement automatique intervient, le travail devient léger.

Malheureusement, le constat est que le ministère des affaires


étrangères fait encore usage du système traditionnel pour la demande
l’obtention de passeport biométrique.

C'est ainsi qu'en tant qu'informaticien en formation, nous sommes


appelés à résoudre différents problèmes d'optimisation des systèmes que
rencontrent les entreprises en implantant des applications robustes, clé en
main, et cela grâce aux outils fiables et bien adaptés que nous présente
l'informatique tout en passant par des méthodes et techniques adéquates
pour l'analyse et la conception.

Voilà pourquoi nous avons intitulé notre thème de recherche : « Mise


en place d’un système distribué focaliser sur le Web service pour la demande
de l’obtention de passeport en distance », cas de la RDC

2. Problématique
La problématique désigne l’ensemble de questions posées dans
domaines de la science, en vue d’une recherche des solutions. Nous
retiendrons ce propos que la problématique est l’ensemble d’idées qui
spécifient la position du problème suscitée par le sujet d’étude. 3

Le constat fait au ministère des affaires étrangères, pendant nos


recherches ; prouve à suffisance le besoin d’intégrer le web services dans le
processus d’obtention de passeport biométrique en RD Congo.

1
OSOKOKONDA, Cours des méthodes de recherche en Science sociale (MRS). L1 INFO, ISS/ Kin, 2021-2022
2
Idem
3
Google (Consulté le 15 / 06/ 2023 à 12h OO
2

Compte tenu du fait que le traitement manuel des informations


jugées très pertinentes entre ministère et l’ANR, alourdit les traitements, la
décision, élargit les longues files d’attente, avec conséquence perte de
précision dans les coordonnées, rendant imprécis les données sur le
requérant, le recours à l’informatique semble être la solution idéale pour
acquitter le ministère de tutelle de toutes ses difficultés énumérées. Ainsi,
nous procéderons par la conception d’une application web, capable de
faciliter les choses, c’est-à-dire permettre la communication entre différents
services du ministère, via Intranet, et échanger les services entre ministère et
l’ANR, via Internet.
C’est alors que, cette évocation de l’informatique (service web),
facilitera en amont les demandeurs à l’obtention sans peine et augmentera la
lucidité dans le fonctionnement du système interne et externe en aval.
De ce fait, notre préoccupation majeure est de gérer un logiciel de demande
de l’obtention de passeport biométrique en ligne
Apres, nos investigations, les problèmes ci-après relevés :
 Trop de cas de perte des documents observés au niveau de
ministère des affaires étrangère suite à un mauvais système d’archivage ;
 La mise à jour et la sécurité des informations n’est pas garantie
Au regard de ces problèmes évoqués ci-haut, nous nous sommes
posés les questions suivantes :
La mise en place d’un système informatisé pourra-t-elle améliorer cette
gestion ?
3. Hypothèse du sujet
L’impact de l’intégration du web participatif, dans le processus
d’octroi de passeport biométrique, est une application web pour la gestion
de demandes, des informations sur les citoyens congolais sans pour autant
tenir compte de la situation géographique.

Animée d’un esprit de patriotisme et dans le souci de doter cette


entité des outils de qualité, la mise en place d’un système distribué focalisé
sur le web service pour l’obtention de passeport en ligne conception et la
Réalisation d’un système informatisé par le besoin d’une plateforme, serait
donc un remède pour améliorer la gestion des préavis locatifs. Ce système
informatisé sera Capable de traiter automatiquement les données à l’aide
d’un outil appelé « ordinateur ».
3

4. Choix et intérêt du sujet


Notre sujet s’intitule : « Mise en place d’un système distribué
focaliser sur le web serve pour la demande de l’obtention de passeport
biométrique en ligne », cas de la RDC.
Le choix de présent sujet réside dans la mesure où, nous voulons
approfondir notre connaissance sur la conception de système orienté base
données, afin de mener une étude nécessaire et de mettre en place un outil
le plus avantagé qu’avant.
L’intérêt majeur du sujet est celui de mettre à la disposition de
ministère des affaires estrangers beau séjour d’un logiciel capable de gérer
les passeports en implantant une plateforme qui leur aidera pour une rapidité
de traitement de données en temps réel et, afin qu’il soit un guide de
référence pour d’autres chercheurs et étudiants dans l’avenir et leur fournir
des informations pour la prise de décision.
Ce travail nous permettra d’expérimenter davantage nos
connaissances acquises sur l’analyse et la programmation durant cette étape
de maîtrise en conception informatique.
4.1. Choix du sujet

Le choix de ce sujet a été motivé par le souci d’arriver à développer une


plateforme dynamique pour la bonne gestion des demandes du
passeport biométrique en ligne au sien Du ministère des affaires
étrangères société.

4.2. Intérêt du sujet

L’intérêt du présent sujet est triple :

Sur le plan personnel : ce travail nous permet d’approfondir nos


connaissances et surtout de concilier les théories apprises à la pratique avec
un cas concret ;
Sur le plan scientifique : le fond et la forme du présent travail ne
manqueront pas d’être utilisés par d’autres chercheurs comme source
référentielle dans leurs investigations ;
Sur le plan environnemental : par le présent travail, Le ministère des
affaires étrangères sera doté d’un site internet lui permettant de résoudre les
tâches liées à la demande de l’obtention passeport biométrique en ligne.
4

5. Délimitation du sujet

Un travail scientifique, devra être délimité dans le temps et l’espace afin qu’il
soit précis et concis.

C’est ainsi que, nous avons opté pour la période commençant avec la venue
de passeport biométrique en RD Congo, d’une part et avec les personnes
ayant obtenue au moins une fois un passeport au ministère des affaires
étrangères de l’autre part.
6. Méthodes et techniques envisagées
6.1. Méthodes envisagées

Tout chercheur se focalise sur une méthode susceptible de l’orienter à


atteindre son objectif et résoudre le problème qu’il étudie dans son travail ;
en d’autres termes, on peut dire que les méthodes sont des voies qui
Permettent au chercheur d’atteindre l’explication du phénomène à étudier et
les résultats escomptés.
Méthode analytique : Elle nous a permis d’analyser en détail des données
Récoltées durant la période de recherche ;
Méthode pert : (Program Evaluation and Review Technique) c’est une
méthode conventionnelle utilisable en gestion de projet d’ordonnancement.
Cette méthode nous a servi à suivre et contrôler l’évolution et l’avancement
de notre projet, à évaluer la durée d’exécution ainsi que le co ÛT de son
implantation.
Méthode UP : (Unified Process) : se définit comme un processus de
développement logiciel itératif, centré sur l'architecture, piloté par des cas
d'utilisation et orienté vers la diminution des risques.

6.2. Techniques utilisées


Parmi les techniques, les suivantes sont celles dont nous nous
sommes servies dans la collecte de données :

 Technique d'interview : elle nous a aidé à rassembler les


données par un jeu des questions réponses auprès de nos
interlocuteurs ;
 Technique documentaire : nous a permis la consultation des
ouvrages et tout autre document susceptible de contenir des
informations utiles afin de pouvoir mieux éclairer notre lanterne ;
 Technique d’observation : elle consiste à faire une analyse
personnelle après avoir observé et palpé le fonctionnement du
système d’information. Grâce à cette dernière nous sommes
5

descendus sur terrain pour assimiler ce que font les acteurs afin
de comprendre et tirer les conséquences

7. Etat de question
Nous ne serons ni le premier, ni le dernier à parle d’un sujet de la
mise en place d’un système distribué focaliser sur le Web service pour la
demande de l’obtention de passeport biométrique en ligne. Ce pendant nous
avons eu à visiter quelques travaux traitant de ce sujet de mise en place.

Le travail de Monsieur Ernest EYEME LENDU de l'ISIPA en étudiant


sur le sujet de la mise en place d'un LAN avec connexion internet au sein
d'une entreprise privée cas de SYNERGY GROUP.
Au cours de ses recherches il a voulu savoir si la mise en place d'un
réseau LAN avec connexion internet facilitera la communication dans une
entreprise. Après analyse, il arriva a confirmé que cette entreprise pouvait
échanger les données ainsi il joint le système de connexion internet pour lui
assurer l'échange de données entre différentes directions ;

8. Canevas du travail

Hormis l’introduction et la conclusion, le présent travail est subdivisé en trois


grandes parties à savoir :

 Première partie : Concepts théoriques de base et cadrage du


projet
 Chapitre 1 : Concepts théorique de base et cadrage du projet
 Chapitre 2 : Evaluation et cadrage du projet

 Deuxième partie : Etude préalable et conception du nouveau


système

 Chapitre 1 : Analyse préalable et spécification des besoins


 Chapitre 2 : Conception et modélisation du nouveau système

 Troisième partie : Production du logiciel

 Chapitre 1 : Implantation de la base de données


 Chapitre 2 : Implémentation du nouveau système
6

PREMIERE PARTIE
CONCEPTIONS THEORIQUES DES
BASE ET CADRAGE DU PROJET
8

CHAPITRE 1 : CONCEPTS THEORIQUES DE BASE


SECTION 1 : SYSTEME DISTRIBUE
1.1. Introduction
Une propriété marginale des systèmes distribués, est que la distribution est
généralement cachée pour l’utilisateur et les programmeurs de l’application. Il préfère
voir l’ensemble ; comme un seul et unique système et ainsi cacher la complexité de la
distribution le plus possible et augmenter la transparence du système distribué. Cela
permet de développer le plus possible des applications de même façon que les
systèmes centralisés.4
Un système distribué est généralement, séparé en plusieurs composants
entièrement autonomes. Il n’existe pas de composants maître qui gère les autres, et
chacune est donc responsable de son propre fonctionnement. Cela permet entre autres,
d’avoir une hétérogénéité dans la technologie utilisée pour chaque composante ; ils
peuvent être écrits dans différents langages de programmations (java, c++, etc.) et
s’exécuter sur différents systèmes d’exploitation (Mac Os X, Linux, Windows, etc.).
L’autonomie des composantes fait que les systèmes sont exécutés simultanément
(programmation concurrente). De plus, contrairement au système centralisé, les
systèmes distribués possèdent plusieurs points de défaillances (problème de
composantes, réseau, trafics, etc.).5

1.2. Définition
Un système d’information distribué est une collection de postes ou calculateurs
autonomes qui sont connectés à l’aide d’un réseau de communication. Chaque poste
exécute des composants, par exemple des séquences de calculs, issues du coupage
d’un projet de calcul global, et utilise un middleware, qui s’occupe d’activer des
composants et de coordonner leurs activités de telle sorte qu’un utilisateur perçoive le
système comme un unique système intégré.6

1.3. Types de systèmes distribués


Il existe trois grandes familles de systèmes distribués :

¬ Les systèmes distribués architecturés autour de systèmes d’exploitation


orientés réseaux (OS supportant des protocoles tels que « Telnet » et « FTP »)
4
http://www.w3.org/TR/wsdl ( consulté, le 28 /07/ 2023 à 15 h 30
5
Idem
6
https://www.splunk.com/fr_fr/data-insider/what-are-distributed-systems.html consulté, le 28 /07/ 2023 à 15
h 30
9

¬ Les systèmes distribués reposants sur des systèmes d’exploitation auxquels


sont ajoutées des fonctionnalités « réparties » (systèmes supportant : 7
Des protocoles de migration de charge de calcul tels que RPC, des protocoles de
migration de processus tel que les « applets JAVA », des protocoles de
migration de données tel que NFS ...). Ces systèmes permettent de gérer, de
façon plus ou moins évidente, l’hétérogénéité des différents hôtes.

¬ Les systèmes distribués reposant sur un système d’exploitation


complètement distribué (souvent rencontré sous la forme de micronoyaux).
Dans ce cas, le noyau lui-même possède tous les outils pour prendre sous sa
responsabilité la communication inter processus synchrone (fonctionnement
par envoi de message). Ces systèmes ne gèrent pas directement
l’hétérogénéité des différents hôtes.8

1.4. Intérêts et inconvénients du système distribué


Malgré leurs multiples avantages, les systèmes distribués ont néanmoins un certain
nombre d’inconvénient que nous allons lister dans ce qui suit :
1.4.1. Intérêts du système distribué

 Utiliser et partager les ressources distantes : comme exemples illustratifs


on a :
- Le système des fichiers : utiliser ses fichiers sur n’importe quelle machine
- Le partage de l’imprimante sur toutes les machines
 Optimiser l’utilisation des ressources disponibles : par exemple les calculs
scientifiques distribués sur un ensemble de machines.
 Obtenir un système plus robuste : comme le cas de la duplication d’une ressource
pour la fiabilité (ex : deux serveurs de fichiers dupliqués)

1.4.2. Inconvénients du système distribué

1. Les problèmes de sécurité


2. Propagation rapide de virus informatiques
3. Cher set up : mise en place trop cher (coûts)
4. Dépendance : cas de panne de serveur de fichier principal.
1.5. Caractéristique du système distribué
La performance d'un système distribué se révèle dans ses caractéristiques. Ces
caractéristiques ci-dessous devraient être prises en compte lors de la conception d'un
système distribué9
7
L. Junon, « Les système distribué », ISEP, 2009
8
L. Junon, « Les systèmes distribué », ISEP, 2009
9
Ousmane THIARE, principes et mécanismes de base de système distribué, Université Saint-Louis, Sénégal,
2020
10

 Interopérabilité : L'interopérabilité est une caractéristique importante qui


désigne la capacité à rendre compatibles deux systèmes quelconques. A son
tour, la compatibilité et la capacité qu'ont deux systèmes à communiquer sans
ambiguïté.

 En effet, l'interopérabilité vise à réduire le vrai problème de l'hétérogénéité en


la masquant par l'utilisation d'un protocole unique de communication. Pour les
échanges des messages, il faut utiliser des standards qui cachent les différences
entre les différentes plateformes.

 Partage des ressources : Le partage des ressources est le facteur principal de


motivation pour construire les systèmes répartis. Des ressources telles que des
imprimantes, des dossiers, des pages Web ou des disques de base de données
sont contrôlées par des serveurs du type approprié. Par exemple, les serveurs
Web contrôlent des pages Web et d'autres ressources d'enchaînement. Des
ressources sont consultées par des clients - par exemple, les clients du web des
serveurs s'appellent généralement les browsers (navigateurs).

 Ouverture : Cette caractéristique fait mansion d e l’extensibilité dans la


mesure oÙ des composants peuvent être ajoutés, remplacés ou supprimés dans
un système distribué sans en affecter les autres. Et lorsque nous
parlons des composants, nous voyons les matériels et les logiciels. L'ouverture
nécessite que les interfaces logicielles soient documentées et
accessibles aux développeurs d'applications.

 Expansibilité : Nous disons qu'un système distribué est expansible lorsque les
modifications du système et des applications ne sont pas nécessaires quant à
l'augmentation de la taille de ce système. Performance
Dans ce cas, le système doit s'adapter à bien fonctionner même quand le
nombre d'utilisateurs ou de ressources augmentent.
 Transparence : Pour un utilisateur, un système distribué doit ressembler
exactement comme un système non-distribué. La transparence cache aux
utilisateurs l'architecture, la distribution des ressources, le fonctionnement de
l'application du système distribué pour apparaître comme une application
unique cohérente.
 Sécurité : Le problème de sécurité se pose dans tout système informatique.
Dans un système distribué, les ressources doivent être protégées contre des
utilisations abusives et malveillantes, en particulier, Le problème de piratage
des données sur le réseau de communication. Outre, les connexions doivent
être sécurisées par authentification avec les éléments distants ainsi que les
messages circulant sur ce réseau doivent être cryptés en vue d'éviter des
conséquences graves.
1.6. Modèle d’architecture du système distribué
Les architectures distribuées sont des systèmes d’informations distribuant et utilisant
des ressources disponibles qui ne se trouvent pas au même endroit ou sur la même
11

machine. Dans cet article nous allons expliquer en détail ce que sont ces architectures,
nous verrons donc leur avantage par rapport aux autres architectures et comment on les
utilise en pratique en Data science.

Fig.1.1 Architecture client/serveur

SECTION 2 : LE WEB SERVICE


2.1. Définition

Un service Web est un programme informatique permettant la


communication et l'échange de données entre applications et systèmes
hétérogènes dans des environnements distribués. Il s'agit donc d'un ensemble
de fonctionnalités exposées sur internet ou sur un intranet, par et pour des
applications ou machines, sans intervention humaine, et en temps réel. 10

En d'autres termes, un service Web est tout simplement un programme


accessible au moyen d'Internet, qui utilise un système de messagerie standard
XML, et n'est lié à aucun système d'exploitation ou langage de programmation.

2.2. Caractéristiques des services web

La technologie des services Web repose essentiellement sur une


représentation standard des données (interfaces, messageries) Au moyen du
langage XML. Cette technologie est devenue la base de l'informatique
distribuée sur Internet et offre beaucoup D’opportunités au développeur Web.
Un service Web possède les caractéristiques suivantes : 11

 Il est accessible via le réseau ;


 Il dispose d'une interface publique (ensemble d'opérations) décrite en
XML ;

10
KANYINDA, API et Web service, stage académique, ISS-Kin, 2022, inedit
11
BOUKHEDDOUMA Saida, « Adaptation et Restructurant de Modèles de processus Workflow dans un contexte
Inter-Organisationnel », Thèse de Doctorat, Université de Nantes, 2016
12

 Ses descriptions (fonctionnalités, comment l'invoquer et où le


trouver ?) sont stockées dans un annuaire ;
 Il communique en utilisant des messages XML, ces messages sont
transportés par des protocoles Internet (généralement HTTP, mais rien
n'empêche d'utiliser d'autres protocoles de transfert tels : SMTP, FTP,
BEEP...) ;
 L’intégration d'application en implémentant des services Web produit
des systèmes faiblement couplés, le demandeur du Service ne connaît
pas forcément le fournisseur.
 Ce dernier peut disparaître sans perturber l'application cliente qui
trouvera un autre fournisseur en cherchant dans
L’annuaire.

2.3. Infrastructure des web service

Les services Web reprennent la plupart des idées et des principes du Web (HTTP,
XML), et les appliquent à des interactions entre machines. Comme pour le World
Wide Web, les services Web communiquent via un ensemble de technologies
fondamentales qui partagent une architecture commune. Ils ont été conçus pour être
réalisés sur de nombreux systèmes développés et déployés de façon indépendante. Les
technologies utilisées par les services Web sont HTTP, WSDL, REST, XML-RPC,
SOAP et UDDI.12

 REST : (Representational State Transfer) est une architecture de


services Web. Élaborée en l'an 2000 par Roy Fiedling , l'un des créateurs
du protocole HTTP, du serveur Apache HTTPd et d'autres travaux
fondamentaux, REST est une manière de construire une application pour
les systèmes distribués comme le World Wide Web.

 XML-RPC : XML-RPC est un protocole simple utilisant XML pour


effectuer des messages RPC. Les requêtes sont écrites en XML et
envoyées via HTTP POST. Les requêtes sont intégrées dans le corps de la
réponse HTTP. XML-RPC est indépendant de la plate-forme, ce qui lui
permet de communiquer avec diverses applications. Par exemple, un
client Java peut parler de XML-RPC à un PerlServer !

 SOAP : SOAP (Simple object Access Protocol) est un protocole standard


de communication. C'est l'épine dorsale du système
d'interopérabilité. SOAP est un protocole décrit en XML et standardisé
par le W3C. Il se présente comme une enveloppe pouvant être signée et
pouvant contenir des données ou des pièces jointes. Il circule sur le

12
Https:// WWW. IBM.com (consulté, le 30 /07/ 2023 à 22h00
13

protocole HTTP et permet d'effectuer des appels de méthodes à


distance.

 WSDL : WSDL (Web Services Description Language) est un langage de


description standard. C'est l'interface présentée aux utilisateurs. Il
indique comment utiliser le service Web et comment interagir avec lui.
WSDL est basé sur XML et permet de décrire de façon Précise les détails
concernant le service Web tels que les protocoles, les ports utilisés, les
opérations pouvant être effectuées, Les formats des messages d'entrée
et de sortie et les exceptions pouvant être envoyées.

 UDDI : (Universal Description, Discovery and Intégration) est un


annuaire de services. Il fournit l'infrastructure de base pour la
publication et la découverte des services Web. UDDI permet aux
fournisseurs de présenter leurs services Web aux clients.

Les informations qu'il contient peuvent être séparées en trois types :

 Les pages blanches qui incluent l'adresse, le contact et les identifiants


relatifs au service Web ;
 Les pages jaunes qui identifient les secteurs d'affaires relatifs au service
Web ;
 Les pages vertes qui donnent les informations techniques.

Fig. 1. 2. Infrastructure des services web

2.4. Type des services web


Le fonctionnement des services Web s'articule autour de trois acteurs
principaux illustrés par le schéma suivant :
14

 Service provider service : Le fournisseur de service met en application le


service Web et le rend disponible sur Internet.
 Service requester programme client : C'est n'importe quel
consommateur du service Web. Le demandeur utilise un service Web
existant en ouvrant une connexion réseau et en envoyant une demande
en XML (REST, XML-RPC, SOAP).
 Annuaire service registry : Le registre de service est un annuaire de
services. Le registre fournit un endroit central où les programmeurs
peuvent publier de nouveaux services ou en trouver. Les interactions
entre ces trois acteurs suivent plusieurs étapes :
 La publication du service : le fournisseur diffuse les descriptions de ses
services Web dans l'annuaire.

 La recherche du service : le client cherche un service particulier, il


s'adresse un annuaire qui va lui fournir les descriptions et les URL des
services demandés afin de lui permettre de les invoquer.
 L'invocation du service : une fois que le client récupère l'URL et la
description du service, il les utilise pour l'invoquer auprès du fournisseur
de services.

2.5. Les composants du web services

Les services Web emploient un ensemble de technologies qui ont été


conçues afin de respecter une structure en couches sans être dépendante
de façon excessive de la pile des protocoles. Cette structure est formée de
quatre couches majeures :

Découverte de services UDDI

Description de services WSDL

Communication SOAP

Transport HTTP

Fig. 1.3. Tableau 1. Composant d’un service web

Couches technologiques des services Web :


15

 Le transport de messages XML-RPC ou soap est assuré par le standard


HTTP.
 SOAP ou XML-RPC prévoit la couche de communication
basée sur XML pour accéder à des services Web. La
description d'un service Web se fait en utilisant le langage
WSDL. WSDL expose l'interface du service.
 La publication et la découverte des services Web sont assurées par
le biais du référentiel Uddl. Un référentiel UDDI est un catalogue de
services Web
 Couche transport : Cette couche est responsable du transport des
messages XML échangés entre les applications. Actuellement, cette
couche inclut HTTP, SMTP, FTP, et de nouveaux protocoles tels que
BEEP.

 Couche communication : Cette couche est responsable du formatage


des données échangées de sorte que les messages peuvent être
compris à chaque extrémité. Actuellement, deux styles architecturaux
totalement différents sont utilisés pour ces échanges de données. Nous
avons d'un côté l'architecture orientée opérations distribuées
(protocoles RPC) basée sur XML et qui comprend XML-RPC et SOAP et
de l'autre côté une architecture orientée ressources Web, REST
(Representational State Transfer) qui se base uniquement sur le bon
usage des principes du Web (en particulier, le protocole HTTP).

 Couche description de service : Cette couche est responsable de la


description de l'interface publique du service Web. Le langage utilisé
pour décrire un service Web est WSDL qui est la notation standard
basée sur XML pour construire la description de l'interface d'un
service.

Cette spécification définit une grammaire XML pour décrire les services Web
comme des ensembles de points finaux de communication (ports) à travers
lesquels on effectue l'échange de messages.

 Couche publication de service : Cette couche est chargée de centraliser


les services dans un registre commun, et de simplifier les fonctionnalités de
recherche et de publication des services Web. Actuellement, la découverte
des services est assurée par un annuaire UDDI (Universal Description,
Discrovery, and Intégration).
16

2.7. Apports du SOA


 La réutilisation et la composition, permettant le partage de modules
entre les applications, sa pérennité, impliquant le support des
technologies existantes et à venir.
 L’évolutivité, permettant aux applications de greffer de nouveaux
modules, afin de répondre aux nouveaux besoins fonctionnels.
 L’ouverture et l’interopérabilité, pour partager des modules applicatifs
entre plateformes et environnement.

2.7.1. Les apports métiers


Le SOA favorise la découverte et la spécification de services métiers au
niveau de la modélisation des processus. Il permet d’appréhender de manière
rationnelle la notion « d’entreprise étendue ». 13

L’entreprise expose des services métiers à des organisations tierces.


L’entreprise intègre dans son propre système d’information des services offerts
par d’autres.

La SOA s’appuie sur des outils de management dont certaines


fonctionnalités sont directement destinées aux Maîtrises d’Ouvrage, par
exemple pour agir sur le paramétrage des services métiers et sur
l’administration des contrats d’utilisation des services. Le niveau d’implication
des MOA lors de la spécification des services métiers mais aussi en exploitation
courante est un point déterminant du SOA. Il est très important de noter
(Février 2005) que les entreprises perçoivent l’intérêt du SOA dans un contexte
d’usage multipoints des services métiers.

La figure suivante illustre ce mode d’usage. Dans ce contexte, il


convient d’appréhender correctement la mutualisation de certains
développements, la gestion des versions (favoriser la compatibilité ascendante
par exemple) et suivre l’exploitation afin de ventiler les dépenses auprès des
consommateurs.

2.7.2. Les apports techniques


Le SOA permet :

13
Article, Service Web (SOAP), Cours : NFE107 Urbanisation & Architecture des systèmes
17

 De rationaliser les développements orientés objets, en apportant une


structuration du logiciel au-dessus des arbres de classes via les catégories
et les façades.
 De contrôler les risques de couplage fort entre les méthodes des classes.
Plus précisément, le couplage entre les méthodes n’est possible que dans
le périmètre d’une catégorie.
 D’intégrer un modèle d’architecture en couches (N-Tiers) indispensable
pour la qualité du logiciel.
 De tenir compte des besoins d’intégration du legacy et d’interopérabilité
entre les plateformes J2EE et .NET notamment en cas d’implémentation par
les Web services.
 D’augmenter la flexibilité et la robustesse générale du logiciel par la
création d’une architecture applicative dont les services se projettent de
manière adaptée dans l’infrastructure technique (J2EE, .NET) et qui favorise
la réutilisation. Par exemple en J2EE, il s’agit de déterminer les règles de
projection des services en composants EJB, Servlet, javabeans…mais aussi
en Web services (SOAP-XML).

2 .8. Présentation et fonctionnement de SOAP


SOAP (Simple Object Access Protocol) est un protocole d’invocation de
méthodes sur des services distants. Basé sur XML, SOAP est un format de
communication pour assurer communication de machine à machine. Le
protocole permet d’appeler une méthode RPC (Remote Procedure Call) et
d’envoyer des messages aux machines distantes via HTTP. Ce protocole est
très bien adapté à l’utilisation des services web car il permet de fournir au
client une grande quantité d’informations récupérées sur un réseau de
serveurs tiers.14

La version actuelle de SOAP est la 1.1. Cette version a été proposée au


W3C en 2000 par UserLand, Ariba, Commerce One, Compaq, Developmentor,
HP, IBM, IONA, Lotus, Microsoft, SAP. Le W3C travaille actuellement sur la
version 1.2 de SOAP, elle devrait sortir fin 2002 et à pour but de supprimer
l’utilisation des RPC au profit des messages.
SOAP permet donc l’échange d’information dans un environnement
décentralisé et distribué, comme Internet par exemple. Il permet l’invocation
de méthodes, de services, de composants et d’objets sur des serveurs distants
et peut fonctionner sur de nombreux protocoles (des systèmes de messagerie

14
G. Coulouris, J. Dollimore, T. Kindburg, G, Blair, « Distributed systems: Concepts and Design», Addison-
Wesley: United States of America, 2012
18

à l’utilisation de RPC). Cependant, il fonctionne particulièrement bien avec le


protocole HTTP, protocole très souvent utilisé avec SOAP.

SOAP utilise les protocoles HTTP et XML. HTTP comme mécanisme


d’invocation de méthodes en utilisant un des balises spécifiques pour indiquer
la présence de SOAP comme « <SOAP-ENV> ». Cela permet de franchir
aisément les firewalls et proxy et facilite le traitement en cas de filtrage. XML
pour structurer les requêtes et les réponses, indiquer les paramètres des
méthodes, les valeurs de retours, et les éventuelles erreurs de traitements.

XML joue un rôle prépondérant dans SOAP, on peut distinguer plusieurs


éléments :
 Une enveloppe, expliquant comment la requête doit être traitée et
présentant les éléments contenus dans le message.
 Un ensemble de règles de codage, permettant de différencier les
types de données transmises.
 Une convention de représentation, permettant de représenter les
appels aux procédures de traitement et les réponses.
L’implémentation possible de services métiers, est un traitement délivré par
un fournisseur et utilisé par un consommateur, il doit respecter principalement
les propriétés suivantes :15
a) Couplage faible : un service ne peut pas appeler un autre service. Il
délègue cette fonction à un traitement spécialisé dans l’enchaînement
(fonction d’orchestration).
b) Expose un contrat d’utilisation.

Avec un composant implémenté dans n’importe quel langage, déployé sur


n’importe quelle plate-forme, enveloppé dans une couche de standards
dérivés du XML.

Avec un mécanisme de communication standard ; dialogue des applications


ou des entreprises à travers du réseau Internet +XML+SOAP.
Des applications modulaires, auto descriptive : publiées localisées, invoquées
de n’importe quel point web. Accessible via des protocoles standards Internet
http basé sur le langage XML

15
Wikipédia ( consulté le 25 /05/2023 à 23hOO
19

Fig. 1. 4. Protocole WSDL


20

CHAPITRE 2 : CADRAGE DU PROJET


SECTION 1 : EVALUATION DU PROJET
1.1. Introduction

Le Cadrage d’un projet est donc la première tâche à mener dans un


projet. Ce cadrage conditionne donc le bon lancement du projet et mérite
toute notre attention particulière car le déroulement du projet en dépend. 16

En effet, une fois lancé, un projet a une certaine inaction, et il devient


encore plus difficile de le remettre sur les bons rails. Au mieux, on y arrive en
perdant du temps par rapport au délai ciblé, au pire le projet n’arrive pas à
délivrer les résultats escomptés.

On définit un projet comme l’ensemble des actions à entreprendre afin


de répondre à un besoin défini dans un délai fixé.

Ainsi un projet étant une action temporaire avec un début et une fin,
mobilisant des ressources identifiées (humaines et matérielles) durant sa
réalisation, celui-ci possède également un coût et fait donc l’objet d’une
budgétisation de moyens et d’un bilan indépendant de celui de l’entreprise.

1.2. Cycle de vie d’un projet


Le cycle de vie d'un projet décrit le processus à suivre pour mener à bien un projet, de
la date de démarrage jusqu'à la clôture du projet. Il contient généralement 4 phases,
bien que des auteurs lui en attribue 5 ou 6 : la phase de cadrage, la phase de
planification, la phase d'exécution et la phase de clôture.17

1. 2.1. Etape de cadrage

Le cadrage projet est une étape incontournable pour garantir la réussite d’un
projet. Cette phase d’avant-projet consiste notamment à définir le cadre ainsi
que les imites d’une démarche projet. Le cadrage constitue un enjeu majeur
dans la gestion de projet, dans la mesure où il permet de renforcer la valeur
ajoutée du projet. C’est une étape déterminante pour valider l’apport pour le
client ainsi que pour l’entreprise.18
1.2.2. Etape de conception et de planification

La phase de conception vise à déterminer les objectifs et les


caractéristiques techniques et architecturales du projet. En France, la phase de
conception comprend les études préliminaires, les études d'avant-projet et le
projet.
16
MBIKAYI, Cours de Méthode de Conduite de Projet Informatique, L2 Conception, ISS-KIN, inédit, 2022-2023
17
Idem
18
Idem
21

1.2.3. Etape de réalisation du projet

L'étape de réalisation de projet vise à transformer les objectifs et les


exigences de projet approuvés en critères techniques, afin d'obtenir une
conception détaillée et une mise en œuvre intégrale du produit final. L'équipe
de projet crée, met à l'épreuve et met en œuvre le produit, le service ou le
résultat du projet, puis elle le transfert aux opérations. Elle clôt ensuite le
projet et transfert tout enjeu qui reste à régler aux BPR opérationnels. 19
1.2.4. Etape de clôture du projet

La clôture d’un projet est essentiellement la fin de sa phase de


réalisation et la livraison au promoteur du produit qui constituait l’extrant et la
finalité du projet. La clôture relève de la responsabilité du mandataire ; c’est le
constat de l’achèvement de l’ensemble des activités de l’organisation
mandataire pour mettre fin à l’entente contractuelle la liant au promoteur du
projet. La clôture du projet comprend la fermeture des dossiers relatifs au
projet et la réaffectation du personnel y ayant participé. L’objectif fondamental
du processus de clôture consiste à résilier le lien contractuel entre les
organisations du promoteur et celles du mandataire pour projet terminé. 20

19
MBIKAYI, Cours de Méthode de Conduite de Projet Informatique, L2 Conception, ISS-KIN, inédit, 2022-2023
20
Idem
22

SECTION 2 : PLANNING PREVISIONNEL DE REALISATION


DU PROJET

Pour la planification d’un projet, il est impératif au chef de projet


d’appliquer les méthodes et techniques afin que celui-ci puisse répondre au
besoin par un temps fixé. Un projet est un aval irréversible de résultat
incertain, non reproductif à priori à travers l’identité, exigeant le concours et
l’intégration d’une grande multiplicité de contribution et répondant à un
besoin exprimé.
Il serait préférable qu’un projet dont la réalisation contient un grand
nombre des tâches successives ; de réaliser l’ensemble des tâches dans l’ordre
et dans le but d’atteindre les objectifs dans un bref délai tout en minimisant le
temps ; ceci grâce aux modèles d’ordonnancement

2 .1. Méthode d’ordonnancement


Nous nous servirons du modèle d’ordonnancement ou de la méthode PERT
pour la simple raison, notre projet comporte plusieurs tâches ; il est complexe.

Cette méthode permet aussi au chef du projet de :


1. Minimiser la durée de la réalisation du projet ;
2. Définir les tâches prioritaires qui ne doivent pas subir aucun retrait ;
3. Faciliter l’établissement du planning de réalisation du projet.

2.1.1. Planning d’ordonnancement

Vous l’aurez réalisé, la planification et l’ordonnancement sont deux solutions


au service l’une de l’autre.

La planification rend possible la simulation du fonctionnement de l’entreprise.


Elle vérifie la faisabilité des tâches mais aussi contrôle la cohérence des
engagements pris vis-à-vis de la stratégie commerciale. Pour réaliser ce
processus, l’entreprise a besoin d’un logiciel MES ou ERP qui répertorie
l’ensemble des données de l’entreprise. C’est grâce aux données stockées dans
le logiciel et à la planification que l’ordonnancement peut intervenir dans le
quotidien de l’industrie afin d’optimiser la réalité du terrain. L’objectif est de
prioriser en fonction des aléas la tâche à exécuter. On peut dire que
l’ordonnancement rend la planification réelle en intégrant des nouveaux
facteurs comme les compétences métiers ou les équipements. 21

21
Farouk H., Mira B., Techniques de gestion, Dalloz, Paris, 2016
23

2.1.2. Ordonnancement d’un projet

L’ordonnancement d’un projet complexe, de production ou d’investissement


par exemple, consiste à planifier, ordonner, rationnaliser l’ensemble des tâches
nécessaires à la réalisation du projet en respectant les contraintes techniques,
économiques et de délais, à déterminer la durée globale et minimale de
réalisation du projet.22

2.2. Présentation de la méthode pert

La méthode PERT est une méthode de gestion de projet visant à


prévoir les propriétés de ce dernier en termes de temps, délais et coûts. PERT
(Program Evaluation and Review Technique (Anglais) = Programme
d’Evaluation et d’examen des Projets (Français)) est issu de la marine
Américaine et date de la fin des années 50 23.

Son principe est de découper un projet en un ensemble d’actions appelées


tâches et de les représenter sous forme graphique selon un graphe de
dépendances.

Grâce à la chronologie et l’indépendance de chacune des tâches, on


structure ainsi l’ensemble du projet et on peut alors planifier la réalisation de
chacune des tâches les unes par rapport aux autres.
2.2.1 Identification et classement des taches
Tableau 2 : Identification des tâches

TACHE DESIGNATION DUREE/ PREDECESSEUR


JOUR
D1 Début du projet 0 -
A Etude préalable 12 -
B Etude des traitement 7 A
C Bilan critique de l’existant et 7 B
choix de la solution
informatique
D Etude technique 7 C
E Choix d’installation des 2 D
programmes
F Appel d’offre 10 E
G Aménagement des locaux 3 H
H Dépouillement des appels 2 F
d’offre
I Passation de la commande 1 G
J Achat des matériels 8 I
K Réception des matériels 10 I
22
Https://www.google.com, (Consulté, le 28 / 06/ 2023 à 8H30)
23
Idem
24

L Installation des matériels 5 J et K


M Déploiement des application 3 L
N Test de la solution 30 M
O Formation des personnels 25 N
P Elaboration d’un manuel 10 N
d’utilisation
Q Livraison du logiciel 1 0
F Fin du projet
25
26

2.2.2 Construction du graphe pert

0 0 A (12) 12 12 B (7) 19 19 C (7) 26 26 D (7) 33 33 E (2) 35 35 F (10)

0 1 2 3 4 5

45 45
6

G (2)

47 47
7

112 112 H (5)


16

P(1) 52 5252 52
88
63 63
111 111 110 110 71 71 68 68 53 53
I (1)
15 0 (10) 14 N (3) 13 M (3) 12 L(5) 10 J(10) 9

61 68
Fig. 1 .5. Graphe pert 11
K (8)
27

2.2.3. Détermination des niveaux du graphe

Pour déterminer les différents niveaux nous allons successivement


supprimer du tableau toutes les taches qui n’ont pas de prédécesseur. Toutes
les taches supprimées à une étape vont constituer les taches de ce niveau. Par
rapport au principe évoqué ci-haut, nous avons identifiés 16 niveaux qui sont
les suivant.
NO = {D1}
N1 = {A}
N2 = {B}
N3 = {C}
N4 = {D}
N5 = {E}
N6= {F}
N7= {G}
N8= {H}
N9= {I}
N10= {J, K}
N11= {L}
N12= {M}
N13= {N}
N14= {O}
N15= {P}
N16= {F1}
28

2.3. Matrice d’antériorité


Tableau 1.2. Matrice d’antériorité
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16
1 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
2 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
3 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
4 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
5 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
6 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0
7 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0
8 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0
9 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0
10 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0
11 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0
12 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0
13 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0
14 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0
15 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1
16 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

2.4. Délai de réalisation du projet


Nous nous servirons du modèle d’ordonnancement ou de la méthode PERT
pour la simple raison, notre projet comporte plusieurs tâches ; il est complexe.

Cette méthode permet aussi au chef du projet de :


1. Minimiser la durée de la réalisation du projet ;
2. Définir les tâches prioritaires qui ne doivent pas subir aucun retrait ;
3. Faciliter l’établissement du planning de réalisation du projet.

2.4.1. Calcul des dates au plus tôt et plus tard


a. Calcul des dates au plus tôt

On affecte pour longueur aux arcs la durée de la tâche origine (les contraintes
n’étant que des contraintes de succession), dx désignera donc la longueur des
arcs partant du sommet x.
Pour les tâches du niveau 0, on pose Tx = 0, ce qui signifie que ces tâches
peuvent commencer immédiatement. Pour les autres tâches x, on pose Tx =
longueur du chemin le plus long conduisant d’un sommet de niveau 0 à ce
sommet x.
29

Tableau 1.3. Calcul de date au plus tôt


Taches Calculs Date au plus tôt
retenue
Niveau 0 Td1 = 0 0
Niveau 1 TA= Td1+ dd= 0+12= 12 12
Niveau 2 TB = TA+ dd= 12+7=19 19
Niveau 3 TC = TB+ dd = 19+7=26 26
Niveau 4 TD = TC+ dd= 26+7=33 33
Niveau 5 TE = TD + dd= 33+2=35 35
Niveau 6 TF = TE + dd= 35+10 =45 45
Niveau 7 TH = TF + dd = 45+2=47 47
Niveau 8 TG= TH + dd = 47+5=52 52
Niveau 9 TI= TG + dd =52+1=53 53
Niveau 10 TJ= TI + dd = 53+8=61 61
TK= TI + dd= 53+10=50 63
Niveau 11 TL= TK + dd = 63+5=68 68
Niveau 12 TM= TL+ dd = 68+3=71 71
Niveau 13 TN= TM+ dd = 71+30=101 101
Niveau 14 TO= TN+ dd = 101+10=111 111
Niveau 15 TP= TO+ dd = 111+1=112 112
Niveau 16 TF1=112

b. Calcul des dates au plus tard.

Elle consiste à déterminer pour chaque tâche x une date de début


au plus tard T*x telle que Tf (date de fin des Travaux) ne soit pas retardée. Pour
cela, on procède comme suite :
On pose T*f = Tf

Soit x un sommet dont tous les sommets suivants y sont marqués (par sommet
marqué, on doit entendre que T*, a déjà été déterminé).
On a alors T*x = MIN [T*Y - dx]
DX = la longueur des arcs (durée)
30

Tableau 1. 4. Calcul de date au plus tard

Taches Durée : dx Calculs Date au plus tard retenue


F1 - - 112
P 1 Tp= 112 112
O 10 T*O=Tp-dp=112-1 111
N 30 T*N=TO-dO=111-10 101
M 3 T*M=TN-dN=101-30 71
L 5 T*L=TM-dM= 71-31 68
K 10 T*K=TL-dL= 68-5 63
J 8 T*J=TL-dL= 68-0 68
I 1 T*I=TK-dK= 63-10 53
H 2 T*H=TG-dG= 52-5 47
G 5 T*G=TI-dI= 53-1 52
F 10 T*F=TH-dH= 47-2 45
E 2 T*F=TF-dF= 45-10 35
D 7 T*d= TE-dE= 35-2 33
C 7 T*C=TD-dD= 33-7 26
B 7 T*B=TC-dC= 26-7 19
A 12 T*A=TB-dB= 19-7 12
D1 O T*D1=TA-dA= 12-12 0

2.5. Elaboration des marges libres et totales

Le calcul des marges permet au chef de projet de mettre des niveaux de


contrôle différents sur la tenue des délais de chacune des activités : 24

2.5.1. Marge libre (ML) Marge total

La marge libre, (ML) en sigle, est le retard maximum que l’on peut
apporter à la mise en route d’une tâche, sans remettre en cause la date au plus
tôt d’aucune autre tâche. D’après la méthode PERT, elle se calcule de la manière
suivante :25

ML (I)= DTO(y)-DTO(X)-d(I)

24
Bruno WARINE, Méthode PERT. PUF.2014.
25
Idem
31

2.5.2. Marge libre

La marge totale, (MT) en sigle, est le retard que l’on peut prendre dans la
mise en route d’une tâche, sans remettre en cause les dates au plus tard des
tâches suivantes, donc sans retarder la fin des travaux.

Est la différence entre la date au plus tard et la date au plus tôt, elle se
calcule comme suit :

MT (I)=DTA(y)-DTO(X)-d (I)

2.5.3. Tableaux synthétiques


Tableaux synthétiques

TACHES DTO DTA ML MT OBSERVATION


A 12 12 0 0 critique
B 19 19 0 0 critique
C 26 26 0 0 critique
DZ 33 33 0 0 critique
E 35 35 0 0 critique
F 45 45 0 0 critique
G 52 52 0 0 critique
H 47 47 0 0 critique
I 53 53 0 0 critique
J 61 68 7 7 Non critique
K 63 63 0 0 critique
L 68 68 0 0 critique
M 71 71 0 0 critique
N 101 101 0 0 critique

O 111 111 0 0 critique


P 112 112 0 0 critique

2.5.4 Détermination du chemin et des taches critiques

Le chemin critique c’est le trajet obtenu en reliant les tâches dont les marges
sont égales à 0.

Le chemin critique de notre projet est de longueur maximum de 79 jours.


32

En regardant ce tableau, nous avons compris que la détermination de T Z s’est


faite par : A-B-C-D-E-F-G-H-I-J-K-L-M-N-O-P-.26

Tx = d = début
A = 12, B = 7, C = 7, D = 7, E = 2, F = 10, H = 2, I = 1, J = 8, K =10, L = 5,
M = 3, N = 30, O = 10, P = 1
La durée totale de notre projet est de : 112 jours
2.5. Tableau synthétique de la réalisation
Tableau synthétique de la réalisation

TACHE DESIGNATION DUREE/JOUR PREDECESSEUR


D1 Début projet 0
A Etude préalable 12 -
B Etude des traitements 7 A
C Bilan critique de 7 B
l’existant et choix de la
solution informatique
D Etude technique 7 C
E Choix d’installation 2 D
des programmes
F Appel d’offre 10 E
G Aménagement des 5 H
locaux
H Dépouillement des 2 F
appels d’offres
I Passation de la 1 G
commande
J Achat des matériels 8 I
K Réception des 10 I
matériels
L Installation des 5 J et K
matériels
M Déploiement des 3 L
applications
N Test de la solution 30 M
O Formation des 10 N
personnels
P Elaboration d’un 1 O
manuel d’utilisation
Q Livraison du logiciel
26
Bruno WARINE, Méthode PERT. PUF.2014.
33

F Fin projet 99 Q

2.6.1 Calendrier de réalisation du projet


Tableau Calendrier de réalisation du projet

Date du début Tâches à exécuter Date de fin


08 Juin 2023 Début projet -
08 Juin 2023 Etude préalable 23 Juin 2023
23 Juin 2023 Etude des traitements 04 Juillet 2023
05 juillet 2023 Bilan critique de l’existant 13 Juillet 2023
13 juillet 2023 Etude technique 22 Juillet 2023
22 juillet 2023 Choix d’installation 25 Août 2023
25 Août 2023 Appel d’offre 08 Août 2023
10 Août 2023 Aménagement des locaux 16 Août 2023
08 Août 2023 Dépouillement des appels d’offre 10 Août 2023
16 Août 2023 Passation commandes 17 Août 2023
17 Août 2023 Achat matériels 28 Août 2023
17 Août 2023 Réception et Installation 30 Août 2023
31 Août 2023 Déploiement 06 Septembre 2023
06 Septembre 2023 Test de la solution 11 Septembre 2023
11 Septembre 2023 Formation des personnels 19 novembre 2023
23 Octobre 2023 Elaboration d’Emmanuel 04 novembre 2023
04 novembre 2023 Livraison du logiciel 06 novembre 2023
08 novembre2023 Fin du projet 08 novembre2023
34

PARTIE 2 : ETUDE PREALABLE


ET CONCEPTION DU NOUVEAU
SYSTEME

RTIE 2
35

CHAPITRE 1 : ANALYSE PREALABLE ET SPECIFICATION


DES BESOINS
Dans ce chapitre on présenter les différentes besoins fonctionnels et non
fonctionnels du site de vente des matériels agricultures et d’identifier les
messages échangés entre les différents acteurs du système. Donc l’objectif de
cette partie est de donner une description des fonctionnalités du site en
utilisant des diagrammes de cas.

1.1. Présentation de l’entreprise


Elle porte sur la connaissance générale de la Ministère des affaires étrangères,
son histoire, sa situation géographique, ses objectifs, sa structure fonctionnelle.
Ainsi qu’une étude sur les flots de ses informations.

1. 2. Aperçu historique

Le M.A.E, de prime abord, selon la loi portant attribution des ministères,


joue le rôle de pont entre la RDC et les autres sujets du droit international. C’est
lui qui anime ou exécute la politique extérieure du pays. Autrement dit, c’est
l’organe qui exporte la politique intérieure de la RDC à l’étranger. L’historique
du MINAFECIF est subdivisé en trois périodes :27

a. La période de l’Etat Indépendant du Congo (E.I.C de 1885 à 1908)


b. La période de l’Indépendance avec le Congo Belge de 1908 à 1960
c. La période du Congo Indépendant (1960 à nos jours)

Sur le plan de l’histoire, tous les pouvoirs, de 1885 à 1908, étaient


centrés entre les mains du roi des belge, Léopold II, en ce sens que ce dernier
les exerçait à partir de la Belgique. Le 23 juin 1960, M. Patrice Emery LUMUMBA,
alors élu premier Ministre ? Forma le tout premier gouvernement et nomma,
comme Ministre des affaires Etrangères et de Commerce Extérieur, M. Justin
Marie BOMBOKO et l’ambassadeur MANDHI fut son vice. Quelles que fussent
l’influence et la mainmise des ex-colonisateurs belges à cette époque, le M.E.A.
de la RDC devient autonome. M. J. M. BOMBOKO dirigea le Ministère de 1960 à
1963 et fut suivi par d’autres personnalités, telles que : MABIKA KALANDA
(1963-1964) ; Moise TSHOMBE (1964-1965) ; Cléophas KAMITATU (1965,
1mois) ; Justin MARIE BOMBOKO (1965-1969) ; Cyrille ADOULA (1969-1970) ;
MOBUTU SESE SEKO (1970, 10 Mois) ; Cardoso MARIO (1970-1975) ; NGUZ-A-
KARL-I-BOND (1972-1974) ; UMBA DI-LUTETE (1974-1975) ; MANDUNDU
BULANYATI (1975-1976) ; NGUZ-A-KARL-I-ROND (1976-1977) ; UMBA DI-
27
Google (consulté le 20 Juin 2023 à 13h45
36

LUTETE (1977-1978) ; NGUZ-A-KARL-I-BOND(1978-1980) ; BOMBOKO


LOKUMBA IS’ELENGE (1980) ; INONGA LOKONGA L’OME (1980-1981) ; YOKA
MANGONO(1981-1982) ; KAMANDA WA KAMANDA (1982-1984) ;NGUZ-A-
KARL-I-BOND (1984-1985) ; MOKOLO WA POMBO (1985-1986) ; MANDUNGU
BULANYATI (1986) ; KENGO WA DONDO (1986-1987) ; EKILA LIYONDA (1987-
988) ; NGUZ-A-KARL-I-BOND(1988-1990) ; MUSHOBEKWA KALIMBA WA
KATANA (1990-1991) ; INONGA LOKONGA L’OME (1991, 7 mois) ; IPOTO(1991-
1mois) ; BUKETI (1991, 1mois) ; MAGBBENI (1991-1992) ; LUMBI Pierre (1992,
3Mois) ; PINGA KASENDA (1992-1994) ; LUNDA BULULU (1994-1995) ;
KAMANDA WA KAMANDA(1995-1996).
Après la Révolution du 17 mai 1997 par les forces de l’AFDL dirigées par M.
Laurent Désiré KABILA, la République du Zaïre fut rebaptisée République
Démocratique du Congo. Au Ministère des affaires étrangères, il y eut des
successions suivantes : BIZIMA KAHARA (1997-1998) ; Jean Charles OKOTO
LOLAKOMBE (1998-199) ; YERODIA ABDOULAYE NDOMBASI (1999-2000) ;
Leonard SHE OKITUNDU (2000-2003) ; Antoine GHONDA (2003-2004) ;
RAMAZANI BAYA (2004-2007) ; ANTIPAS MBUSA NYAMWISI (2007-2008) ;
RAYMOND TSHIBANDA ; Raymond Tshibanda (2012-2016) ; Léonard
She Okitundu (2016-2019) ; Alexis Thambwe Mwamba (2019) (interim) ; Franck
Mwe di Malila (2019) (interim) ;Marie Tumba Nzeza (2019-2021) Christophe
Lutundula Apala (Depuis 2021) ; Raymond Rammazany Baya
2.1.2. Situation géographique

L’actuel siège qu’occupe le ministère de affaires étrangères, coopération


internationale et de la francophonie, MINAFECIF en sigle n’est pas son premier
siège, le ministère a connu d’autres tels que la cité de l’OUA ; l’actuel immeuble
qu’abrite le secrétariat général du Ministère de la culture et Art, ensuite le Palais
de la Justice à Gombe pour finir à l’actuel immeuble à huit étages dont le
huitième et septième niveau sont occupés par le cabinet ministériel et sixième
niveau pour le secrétariat Général des Affaires Etrangères, enfin du cinquième
au rez-de-chaussée se trouvent les différentes directions du ministère. Ledit
immeuble qui est situé géographiquement dans la ville de Kinshasa, dans la
commune de la Gombe, précisément au numéro 01 de l’avenue de Mont
Virunga. 28

28
Google (consulté le 20 Juin 2023 à 13h45
37

2.1.3. Objectifs et mission

Le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale est le


ministre des Affaires étrangères du gouvernement de la République
démocratique du Congo chargé de l'animation et du suivi de sa politique
étrangère et de sa diplomatie.29
En outre, comme nous l’avons énuméré ci-haut que le ministère a plusieurs
directions, mais celui qui nous intéresse est ; la direction de la chancellerie.

Ce ministère a pour principales missions :

 L'exécution des formalités protocolaires de rédaction, de signature,


d’autorisation législative internationale ;
 La mobilisation des Congolais de l’étranger pour le développement du pays
et leur intégration à la vie nationale ;
 L'identification, recensement et suivi des Congolais de l’étranger ;
 La défense des intérêts de l’État auprès des puissances étrangères ;
 L'assistance aux autres ministères dans leurs rapports avec l’extérieur ;
 La protection et défense des droits, des intérêts et séjour des Congolais à
l’étranger ;
 La préparation des travaux avec les organisations multilatérales et suivies de
l’exécution de leurs décisions et recommandations ;
 La gestion des Ambassades et des Représentations auprès des pays tiers et
des Organisations internationales ;
 La gestion du protocole d’État ;
 La gestion des rapports avec les agences spécialisées de l’ONU en
collaboration avec d’autres Ministères concernés ;

 La gestion des passeports et des visas spéciaux

29
Google (consulté le 20 Juin 2023 à 13h45
38

2.1.4. Organisation structuro-fonctionnelle

Description de postes, selon les numérotations

(1) : Ministre des affaires étrangères et de la coopération étrangère.

(2) : Vice-ministre, chargé des affaires étrangères.

(3) : Vice-ministre, chargé de la coopération internationale et de congolais des


étrangers.

(4) : Secrétariat général aux affaires étrangères.

(5) : Secrétariat général de la coopération internationale.

(6) : Direction des services généraux.

(7) : Direction de l’affaire juridique et contentieuse.

(8) : Direction de l’inspection des postes diplomatique.

(9) : Direction de la chancellerie et des litiges.

(10) : Direction des études, recherches, planification, presse et informatique.

(11) : Direction du protocole de l’Etat.

(12) : Direction Afrique et Moyen orient.

(13): Direction Europe.

(14) : Direction Amérique, Asie et Océanie.

(15) : Direction des organisations internationales

(16) : Direction de la francophonie.

(17) : Direction de la transmission


39

1. Organigramme général

Ministre (1)

V.M Affaires étrangères (2) S.G Coopération Internat. (5) V.M Coop.Internat. & Congolais de
l’étranger. (3)

S.G aux Aff. Etrangères (4) Div. Afric. Moyen- O (12)


Dir. coop. Bil. P nord (18)
Dir. des cong. De l’étr. (22)
Direction des serv. gén. (6)
Div. Europ. (13)
Dir. coop. Multi. (19)

Dir. des Aff. Jurid. &cont. (7)


Div. Amér.,Asi&Oce (14) Dir. ét. Sui &év. Act. Coo(20)

Dir. de l’insp. post. Diplo.(8)


Div. Org.Intern. (15) Dir. coop. Décentr. (21)

Dir. chanc et litiges (9)


Div. Francoph. (16)

Dirét, rech.,plan.,pres (10) Div. Transmis. (17)

Dir. des prot. D’état (11)


fig. 1 : 6 0rganigramme
Source : secrétariat
40

2. Organigramme spécifique

Dir. chancellerie (1)

Coordination (2)

Div. Passeports (3) Div. Techn., cult. & hum. (4) Div. Lég. & litige (5)

Coordo.(12)

Op. sai. (6) Plast.(9)


Bur.stat&lit.(13) Bur.rec.&exp.’(14)

Ver.don(7) Exp.(10)

Co.q ((11)
Contr.p (8)

fig. 1 : 7 0rganigramme spécifique


Source : secrétariat

3. Description des postes

 Direction de la chancellerie.
 Coordination.
 Division des passeports.
 Division culturelle, technique et humanitaire.
 Division de légalisation et litiges.
 Opérateur de saisie.
 Vérification de données enregistrées
 Contrôleur de paiement.
 Service de plastification.
 Service d’expédition.
 Contrôleur qualitatif.
 Coordonnateur de services techniques, culturels et humanitaires.
 Bureau des statistiques et litiges.
 Bureau des réceptions et expéditions.

3.1. Etude des structures et postes.


41

 La direction de la chancellerie ; Il est à signaler que cette direction n’a


pas exister comme telle à a création du ministère des affaires étrangères et
la coopération internationale. Elle était au contraire une division de la
direction des services généraux, ensuite elle deviendra une branche de la
direction de l’affaire juridique et contentieuse sous la dénomination de la
direction chancellerie juridique et litige. C’est en 1982 qu’elle deviendra
une direction située au premier niveau, elle s’occupe de la délivrance des
passeports ordinaires et spéciaux.

 Coordination ; comme son nom l’indique, est une structure qui est
chargée de coordonner toutes les activités de la direction de la
chancellerie et litige. Elle est le premier poste de référence, qui rend
compte à la hiérarchie.

 Division des passeports ; est chargée d’établir le titre remise de


passeports ordinaires et spéciaux, contrôle le centre de capture, assure la
meilleure impression de passeports dans un délai donné.

 Division culturelle, technique et humanitaire ; elle s’occupe de toutes


les questions spécifiques ayant trait à l’aspect technico-culturel et
humanitaire. Tout en facilitant les déplacements et différents contacts des
citoyens avec les missions diplomatiques et aussi les organisations.
 Division de légalisation et litige ; chargée d’octroyer des notes verbales,
autorisations de sorties et légalisations de documents importants.
 Opérateur de saisie ; poste stratégique dans le mécanisme, chargé de la
capture et de l’impression de passeports, donc la prise de données
biométriques du requérant (demandeur).
 Vérification de données enregistrées ; poste chargé d’interroger la base
de données, au moment opportun.
 Contrôleur de paiement ; aussi poste de contrôle des frais de la direction,
étudie les différents modes de paiements, structure composée
essentiellement des experts comptables.
 Service de plastification ; poste composé des personnes chargées de
plastifier les parties ou les documents nécessitant la bonne couverture en
plastique, elles sont aussi chargées d’emballer certains colis importants.
 Service d’expédition ; est un poste qui s’occupe de la collaboration avec
les services spécialisés tant interne qu’externe, donc l’expédition des
passeports.
 Contrôleur qualitatif ; service chargé vérifier la qualité des passeports
avant leurs remise.
42

 Coordonnateur de services techniques, culturels et humanitaires ; est


le chef de cette division. Il est fait le compte rendu à qui de droit.
 Bureau des statistiques et litiges ; prélève les données des avis des
citoyens ; des paiements, des enregistrements des demandeurs, et règle les
contentieux de la division.
 Bureau des réceptions et expédition ; est en quelle sorte un service
chargé joué le rôle de secrétariat de la division, s’occupe des courriers et
autres documents importants de la division.

3.2. Etude des documents

Pour cette étude nous avons pu recenser quelques documents de part et d’autre,
c’est-à-dire du ministère des affaires étrangères et l’agence nationale des
renseignements, dont voici leurs copies et descriptions :

 Formulaire de demande de passeport.


 Bordereau de paiement à la banque.
 Photocopie de la carte d’électeur.
 Coupon numéroté de vérification ANR.
 Liste de candidats retenus pour la capture.
 Formulaire de questionnaires ANR.

2.2. Analyse des moyens utilisés


Les moyens utilisés sont, les moyens humains et matériels. Sur place au
ministère des affaires étrangères, nous avons trouvé six opérateurs de saisie,
occupant six machines de marque XP, et chacune de ses machines était
directement connectée à une imprimante laser de la même marque, sans
oublier que les webcams externes y sont connectées.

Outre, deux autres personnes étaient chargées de protocoles question


d’éviter les bousculades. D’autre part, à l’ANR, tous les services sont manuels,
c’est-à-dire de la réception jusqu’à la prise des empreintes digitales. Aucune
machine (ordinateur) n’est utilisée.
2.2.1. Moyens humains
Le ministère des affaires étrangères, compte à son sein plusieurs agents, dans la
description dans le tableau ci-dessous.

Tableau Moyens humains


43

Poste Nombre Ancienneté


Division culturelle, technique et 10 4, 6, et 10 ans
humanitaire
Contrôleur qualitatif ; 4 5 ans
Bureau des réceptions et expédition 5 7 ans
Division des passeports ; 3 8 ans
Opérateur de saisie ; 2 4 ans

2.2.2. Moyens matériels


Tableau moyens matériels

Nombre MATERIELS ANNEE ACQUISITION ETAT


4 Table de bureau 2000 Bon
2 Imprimante hp2640jet 2022 Bon
5 Chaise de bureau 2022 Bon
4 Etagère métallique 2020 Bon
1 Processeur Intel core I5 3,70 GHZ 2020 Bon
RAM 4Go
Hard disk (5) 500 Go

2.2.3. Moyens financiers

Le principe source financière de ministère des affaires étrangères est l’Etat


congolais cas c’est une institution publique

2.3. Analyse des documents


Pour cette étude nous avons pu recenser quelques documents de part et
d’autre, c’est-à-dire du ministère des affaires étrangères et l’agence nationale
des renseignements, dont voici leurs copies et descriptions :

 Formulaire de demande de passeport.


 Bordereau de paiement à la banque.
 Photocopie de la carte d’électeur.
 Coupon numéroté de vérification ANR.
 Liste de candidats retenus pour la capture.
 Formulaire de questionnaires ANR.

2.4. Diagnostic de l’existant


C’est un jugement objectif portant sur l’organisation actuelle qui vient d’être
présenté. Elle constitue le point de départ d’étude, et qui permet de déceler les
causes qui sont à la base de son disfonctionnement et son alourdissement.
44

Elle doit bien menée, car c’est d’elle qu’on arrivera à implanter un système plus
performant et d’une fiabilité élevée. Cette critique porte sur les moyens, et les
objectifs du système actuels.
2.4.1. Critique des moyens humains

Les agents sont sous statut de matriculassions et les nouvelles unités N.U sons
matricule.

2.4.2. Critique des moyens financiers

Les taxes payées par la population dans services directement versé à la


banque mais pas les mains et bouches des agents non contrôle à la fin

2.4.3. Critique de l’organisation

Le ministère des affaires étrangères dispose d’une structure organisationnelle


qui se justifie et du respect du travail. Il se complète dans l’accomplissement
des tâches.

2.4.5. Critique des documents

Pour ce qui est de la présentation, nous pensons que les documents que le
centre utilise se présentent bien tant dans la forme que dans le contenu .

2.4.6. Critique des flux des informations.

Les flux des informations du ministère des affaires étrangères, circulent dans la
rapidité, s’assurant d’un bon circuit bien adapté et organisé.

2.5. Proposition des solutions


Compte tenu de l’avancée technologique, actuelle, nous osons croire que la
solution informatique semble être la meilleure, bien qu’elle présente un budget
colossal par rapport à l’autre ; elle reste celle qui pourra sans moindre doute
répondre à plusieurs maux qui rongent ce processus d’octroi de passeport en
République démocratique du Congo, pénalisant plusieurs citoyens de partout
au monde où ils sont. 30

2.5.1. Solution manuelle améliorée

Pour remédier aux divers problèmes de lenteur, des bousculades,


d’attroupements, de traitements manuels des informations nombreuses du
système, il sera préférable d’augmenter les nombres de personnels affectés à
cette division. C’est-à-dire triplé, si non quadruplé le nombre existant déjà.

30
Google (Consulté le 15 / 06/ 2023 à 18h 20
45

2.5.2. Solution informatique

La solution informatique, proposée ici, est d’abord l’approvisionnement d’une


bonne quantité et qualité des matériels informatiques, nous citons les
ordinateurs, imprimantes, serveurs, etc. Mais aussi engager ou former des
personnes capables, qui seront capables de travail (manipuler) l’outil
informatique.

2.5.3. Choix de la meilleure solution

Compte tenu de l’avancée technologique, actuelle, nous osons croire que la


solution informatique semble être la meilleure, bien qu’elle présente un budget
colossal par rapport à l’autre ; elle reste celle qui pourra sans moindre doute
répondre à plusieurs maux qui rongent ce processus d’octroi de passeport en
République démocratique du Congo, pénalisant plusieurs citoyens de partout
au monde où ils sont.

CHAPITRE 3 : CONCEPTION ET MODELISATION DU


NOUVEAU
SYSTEME
Contexte
46

Dans ce chapitre, il sera question de concevoir une architecture orientée


services, permettant à deux sites d’échanger les données par leurs programmes
informatiques via services web qui sera mise en place. Pour ce faire, on aura à
mobiliser les opérations effectuées par le ministère des affaires étrangères et de
la coopération internationale et l’agence national des renseignements ;
concernant les informations relatives aux demandeurs de passeports
biométriques, ayant déjà obtenu au moins une fois un passeport.

3.2. Spécification initiale du système


Le projet consiste à créer un système permettant les échanges des
informations entre ses deux entités (MINAFECI et ANR). Il devra être capable de
visualiser toutes les données ayant trait à un requérant voulant obtenir une fois
de plus un passeport, sans pouvoir passer de nouveau à l’ANR ni au Ministère
des affaires étrangères. C’est-à-dire, par la mise sur Internet d’une application
capable de fournir au demandeur un formulaire, qu’il aura le soin de remplir, de
se prendre une photo de l’envoyer sans pour autant se déplacer. En même
temps les transactions entre ministère des affaires étrangères et ANR se font
sans que l’intéressé le sache.

3.3. Cahier des charges


Le cahier des charges (CDC) est un document contractuel à respecter
lors d'un projet. Le cahier des charges permet au maître d'ouvrage de faire
savoir au maître d'œuvre ce qu'il attend de lui lors de la réalisation du projet,
entraînant des pénalités en cas de non-respect. Il décrit précisément les besoins
auxquels le prestataire ou le soumissionnaire doit répondre, et organise la
relation entre les différents acteurs tout au long du projet ;

3.4. Détermination de la technologie


Le déterminisme technologique est un courant de pensée par lequel
« on suppose que le changement technique est un facteur indépendant de la
société. D'une part, le changement technique est autonome [...]. D'autre part, un
changement technique provoque un changement social ».

Le déterminisme technologique est donc constitué autour de deux grandes


idées :

 La société n'influence pas la technique, qui tire son évolution d'elle-


même ou de la science ;
 La technique influence la société.
47

Le déterminisme technologique est aujourd'hui fortement remis en cause par


les avancées de la sociologie des techniques.

3.5. Détermination de l’architecture du système


Les systèmes que l’homme architecture et fabrique sont au cœur du monde
moderne : il suffit, de fait, de penser aux systèmes sociaux et politiques, aux
systèmes économiques et industriels, aux systèmes monétaires et financiers, aux
systèmes de production et distribution d’énergie, aux systèmes de transport,
aux systèmes de communication et plus généralement aux très nombreux
systèmes organisationnels et technologiques qui nous entourent, pour se
rendre compte que les systèmes « ingénieures » sont simplement partout.

fig. 1.8. Architecture d’un système distribué

3.6. Analyse de domaine


Le but du domaine d'analyse est de comprendre les concepts, la dynamique,
les règles générales qui définissent le domaine d'application dans lequel le
système logiciel doit être utilisé, ou le contexte dans lequel le logiciel devra
agir. Normalement, le domaine de l'analyse précède analyse des besoins,
48

puisque seulement avoir à comprendre le contexte dans lequel le système


logiciel doit fonctionner est possible d'établir quelles sont les caractéristiques
que le système doit présenter afin d'intégrer dans ce contexte de la manière la
plus efficace. L'analyse du domaine, comme les autres étapes de l'analyse, doit
donc être effectuée conjointement par les analystes et les experts du domaine
(par exemple, les clients eux-mêmes qui le développement de la Commission
du système ou les utilisateurs probables du même système).

3.6.1. Diagramme de cas d’utilisation


Narration du système.

Le processus d’octroi de passeport biométrique, par un citoyen


congolais, au ministère des affaires étrangères se présente comme suit :
« Le demandeur », ou requérant, se connecte au site du ministère et se
fixe sur la page, en commençant d’abord par s’enregistrer, question d’avoir un
libre parcourt sur le site, et accès à certaines pages utiles. Après cela, il adresse
une demande en remplissant minutieusement un formulaire de demande de
passeport, dont sans inscription préalable, on ne peut y écrire.
Une fois, prêt tout le dossier, le paiement à la banque des frais
spécifiques peut suivre. Des preuves de paiement (bordereau et extrait de
paiement) seront simultanément remises au requérant et au ministère, pour
confirmer le paiement. C’est à ce moment, que l’ANR, peut recevoir, alors le
dossier du requérant pour authentification. En cas de satisfaction de l’examen,
un avis favorable est retourné au ministère.
Il est aussi à signaler que, le requérant peut aussi consulter sur la page
du ministère la liste de candidats retenues pour la prochaine livraison des
passeports.

Tableau 3.1. Tableau de synthèse

Tableau Tableau de synthèse

Cas Demande d’obtention de passeport


Résumé Procédure de demande d’obtention de passeport en ligne du
49

début jusqu’à la fin.


Acteur Requérant.
primaire
Acteurs Admi, banque et ANR.
secondaires
Préconditions Avoir la nationalité congolaise (RDC)
Résultats Obtention de passeport.
Exception Pas de passeport, si l’examen de dossier n’est satisfaisant.
Descriptions  Remplissage de formulaire de demande tout en
créant un compte.
 Administrateur envoie les infos de requérant pour
vérification à l’ANR.
 Une fois l’information est validée, le requérant paie à
la banque le frais pour l’achat de passeport.
 Le requérant peut récupérer le passeport après avoir
présenté la preuve de paiement.
50

Représentations de diagramme de cas d’utilisation

Fig. 1. 9. Diagramme des cas d’utilisateur


51

3.6.2. Diagramme de séquence

Fig. 1. 10 Diagramme d’activité


52

3.6.3. Diagramme d’activité

Fig. 1. 11 Diagramme d’activité


53

3.6.4. Diagramme de classes

Fig 1. 12 Diagramme de classes


54

3.6.6. Diagramme de déploiement de déploiement

Fig 1. 13 Diagramme de deploiement

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