Lecture Lineaire 1 Et 2

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Intro : Nous allons étudier un extrait des Essais I.31 de Montaigne.

En effet, les Essais


comprennent 107 chapitres, répartis en 3 livres. Montaigne est un auteur humaniste du
16ème siècle, à la période de la Renaissances. Ses Essais ont inspiré toute la culture
occidentale. Dans cet extrait Montaigne s’intéresse à la question des mots “sauvages”
et “barbaries”, et va redéfinir les termes de ces derniers.
Lecture : tu lis l’extrait qu’on t’a donné
Dans cet extrait Montaigne commence par rappeler le sujet d’origine “Or je trouve,
pour en revenir à mon propos” (l.1). Montaigne utilise le pronom personnel “je” et le
pronom possessif “mon” il insiste sur le fait qu'il donne son point de vue. Ensuite il
nous donne sa thèse, son opinion sur les “sauvages” pour lui il n’existe pas de barbares
ni de sauvage dans le Nouveau Monde “qu’il n’y a rien de barbare et de sauvage en
cette nation”. En effet, il considère que la nation découverte par son témoin
“anonyme” ne doit pas être considéré comme une nation qui possèdent des coutumes
et des traditions sauvages. L’humain à tendance à appeler “barbare” ce que l’on juge
différent par rapport à notre pays. Or, pour Montaigne il ne faut pas se fier à ce que
l’on connait déjà, il pense qu’il faut être tolèrent avec les coutumes qui sont
différentes des nôtres. D’autre part l’auteur Montaigne inclue le point de vue
défavorable et réducteur des Européens à ce sujet, pour cela il introduit des locutions
tel que “sinon que” pour insister sur leur opinion. Ce point de vue se confronte au “Je
trouve” de Montaigne qui a un avis totalement différent sur la question. De la ligne 3 à
5 il justifie son idée, en effet il nous montre ce qui pousse les Hommes à penser de
cette façon. A la ligne 4 il utilise le terme “opinion”, il utilise pour montrer que nous
avons tendance à acquérir nos raisonnements et nos vérités en fonction de nos
opinions. Par là il montre que les habitudes et les coutumes sont un frein, ne pouvant
être changer, et que notre façon de vivre est la meilleure. Toujours de la ligne 4 à 5 il
nous illustre cette ténacité en déduisant que c’est pour cette raison que l’humain
pense avoir la meilleure religion, la meilleure cité, la meilleure façon de gouverner...
En outre, de la ligne 5 à 8 Montaigne veut redéfinir le mot “sauvage”. Selon lui, le mot
sauvage peut caractériser les indiens seulement parce qu’ils sont proches de la nature,
il utilise une métaphore avec les fruits. Après avoir redéfini le terme, Montaigne en
profite pour faire une seconde comparaison, avec ce qui n’est pas sauvage, les
personnes civilisées. Cependant, il juge que tout ce qui n’est pas sauvage est mauvais.
Des lignes 8 à 18 Montaigne donne un portrait élogieux et mélioratif de la nature qu’il
juge supérieur à la culture, en revanche un portrait défavorable à l’égard du civilisé. Il
finit par répliquer que ne naturel est meilleur que le culturel, en citant un argument
d’autorité, un arbre grandit mieux seul, un oiseau chante sans leçon et une plante
pousse mieux sans aide. De la ligne 18 jusque-là fin, Montaigne est persuader qu’aucun
art, qu’aucune technique ne parviendra à être supérieur que la nature, et c’est de cette
raison que les individus du nouveau monde sont supérieurs aux européens qui
pourtant ne cessent de les critiqué. En conclusion, Montaigne parvient grâce à sa
redéfinition des termes barbares et sauvages à déconstruire les préjugés que peuvent
avoir les lecteurs, en inversant leur opinion.
Lecture lineaire 2 : Dans cet extrait, Montaigne s’adresse à trois cannibales qu’il
avait rencontrés à Rouen. C’est une expérience qu’il a vécue, il nous raconte des faits
réels. Il nous présente sa conversation avec les cannibales, un individu présent aussi,
leur posa une question. Montaigne nous fait un aveu, al a ligne 2 il nous confie ne plus
se souvenir de la totalité de la réponse des Indiens, cet aveu insiste sur l’effets de réel.
La réponse des Indigènes à la question concerne le roi, en effet il utilise le terme “fort
étrange” ceci peut être associé à un euphémisme, ils veulent dire que c’est
incompréhensible de charger ce rôle a un enfant. Selon eux, un roi doit être grands,
forts capables de dirigé une armée. Dans la ligne 6 il nous évoque leur
incompréhension, en effet comment un homme physiquement moins fort peut -il dirigé
des hommes supérieurs. Montaigne ne jugera pas nécessaire de leur répondre. Pour
introduire la seconde réponse, Montaigne utilise un connecteur logique de progression
“secondement” cela indique au lecteur qu’il va en apprendre davantage. Les Indiens
nous parles des inégalités sociales présente en France. Pour montrer, la manière dont
les Indigènes voient le monde, Montaigne utilise un terme qu’il met entre parenthèse.
C’est un élément de langage, en effet les indiens appelle les humains “moitié” pour eux,
c’est un mot qui met en évidence l’égalité et la fraternité entre hommes, “moitié” étant
caractérisé par un lien affectif. Cette parenthèse a son importance, elle constitue une
bonne vision de la vie. D’autre part, ils nous évoquent les distinctions sociales entre les
riches et les pauvres, de la ligne 8 à 10, ils avouent ne pas comprendre comment des
hommes remplis de bonnes choses étaient la “moitié” de gens souffrant de famine.
Selon eux, ces formes d’injustice devraient menés à la révolte des populations. On
comprend alors, que ces injustices sont inconnues dans le Nouveau Monde. Dans le
second paragraphe, Montaigne nous informe de sa déception à n’avoir pas pu profiter
pleinement de l’échange à cause de son piètre traducteur. Dans cette seconde partie, le
lecteur à des leçons a tiré, des choses à apprendre, notamment sur le rapport au
pouvoir. En effet, d’après les indiens, le destiné au pouvoir doit être assimilé à un
capitaine en occident. Selon eux, le roi doit être celui qui marche le premier à la Guerre.
Cela confirme leur étonnement en apprenant qui était le Roi. Un roi ne doit pas se
contenter de donner des ordres, il doit être présent en première ligne. Ainsi, le roi
pourra être honorer. En revanche, en temps de non guerre comment les chefs gèrent -il
leur tribu, et bien il nous est expliqué que contrairement à la France le chef ne possède
pas tous les pouvoirs, et le peuple n’est pas soumis. Montaigne répète plusieurs fois le
mot “homme” on distingue alors une proximité entre le chef indigène et sa patrie. La
dernière partie de l’extrait se compose de l’avis de Montaigne. Il formule son opinion
de manière isolante. Il utilise une litote pour signifier que le rapport au pouvoir des
Indigènes est juste. La deuxième partie de la ligne, peut faire rire. En effet, le haut de
chausse désigne le pantalon, la culotte, vêtement adopter par l’Européen. Ce vêtement
recouvre les parties génitales, contrairement aux Indigènes qui sont considérés comme
non-pudique, ce qui selon eux, est dû à un manque d’éducation, qui peuvent alors
justifier les mots barbares et sauvage. Montaigne veut montrer qu’il n’y a pas
d’importance à porter sur la tenue vestimentaire, puisque l’indigène est présent à la
Guerre. Il finit son chapitre ironiquement. En conclusion, à la fin de ce chapitre
Montaigne vient dénoncer l’ethnocentrisme des Européens, qui pensent que leur
société est la meilleure à suivre.

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