Cours Phénomènes3 Geologiques Externes Nouveau
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1-2 : Caractères des sédiments au bord d’une rivière : (fig 2 p5 sc.ex)( fig 2p 6sc .m)
Dans les torrents, les rivières, les fleuves les matériaux
provenant de l’érosion sont transportés par les eaux de
ruissèlements ; ces matériaux peuvent être :
- Des substances dissoutes ;
- Des particules très fines : les argiles et les limons ;
- Des particules plus grosses de taille différentes :
(sables, graviers, et cailloux).
- Sur le bord peuvent se déposer des particules de tailles
différentes
1-3 Les caractères des sédiments sur une plage ou littorale : fig1 p 7 sc.ex (p 8 s.m)
2
Au niveau du littorale les sédiments subissent
l’action des vagues et du vent ainsi que
l’influence des marrés (hautes et basses).
Les sédiments sont hétérogènes, leur nature
dépend essentiellement des apports détritiques et
de la production biologique .
1-4 : les caractères des sédiments dans les dunes désertiques : fig 4 page 7(sm 8)
Se sont des structures qui s’observent sur les roches sédimentaires. Elles sont
des indicateurs du dynamique du transport et de la sédimentation des sédiments
les rides d’oscillation : (ou rides de vagues) sont symétriques avec crête
rectiligne .Le courant est bidirectionnel (dans les rivages et les plages )
3
Les rides de courant : sont asymétriques .elles sont engendrées par un
courant unidirectionnel .sa direction est perpendiculaire à l’orientation
générale des lignes de crêtes. (Dans les mers et les déserts)
Lorsque une mare d’eau s’évapore (assèche), la vase fine, formée essentiellement
d’argile se dessèche et se craquèle en plaques séparées par des fentes de
dessiccations (indiqueun milieu continental) .
4
B- Etude des constituants des sédiments :
Le sable est une roche détritique meuble, composée des minéraux, du quartz,
calcaire, et l’argile de tailles différentes.
On trouve trois types de sables :
sable fluviatile, sable éolien et sable côtier ou marin.
Pour déterminer l’origine d’un sable donné, on procède à une étude
granulométrique portée sur la taille des grains de quartz (grains dures et résistants)
5
1-4 : Représentation graphique des résultats :
a- Histogramme et courbe de fréquence :
Pour représenter les données (éloignées) on utilise un polygone ou une courbe
semi logarithmique :
En abscisse : on représente le diamètre des grains par une échelle logarithmique
et d’une manière rétrograde.
En ordonnée : on représente le pourcentage pondéral de chaque fraction (tamis)
a-1 : Application : Représentation de l’histogramme et la courbe de fréquence
du sable A (tableau doc2).
Donc :
Courbe A : On constate que la courbe de fréquence A est unimodale donc le
sable A est homogène et bien classé, càd il n’a pas subi de remaniement lié au
courant. Ce sable a une origine unique :
- Côtier puisque les grains sont grossiers ( il sera Eolien si les grains étaient fines).
*** Exercice à la maison :
1- Représentez l’histogramme de la courbe de fréquence des deux sables B
et C (sur papier millimétré)
2- Analysez les 2 courbes et déduire l’origine des 2 sables .
Correction :
6
Analyse et déduction :
- Sable B : la courbe de fréquence est Unimodale
- sable homogène bien classé, origine unique (n’a pas subi de remaniement
liée au courant ) : ce sable est éolien ( grains fines).
- Sable c : la courbe de fréquence est Bimodale
Sable hétérogène mal classé, n’a pas un origine unique ( a subi un
remaniement liée au courant ) : ce sable fluviatile (ou fluviale)
Remarque : Il peut être un sable homogène contaminé par un autre type de sable.
ou bien
7
2 Exercices d’application (suite des questions page 15)
1- Dessinez les courbes cumulatives de vos sables A, B et C en utilisant les
données du tableau précèdent.
2- Retrouvez les quartiles Q1et Q3 puis calculez l’indice S0.
Quelles conclusions peut-on tirer sur le classement des deux sables
3- Déterminez l’origine de vos sables en comparant les courbes obtenues aux
courbes de références. ( Fig2)
sableA 0,8 26,8 68,8 88,8 92,8 92,8 92,8 92,8 92,8 92,8 92,8
sableB 00 00 00 00 00 00 00 22 86 96 100
sableC 03 10 24 29 36 45 59 84 97 100 100
Courbes cumulatives :
A C B
D’après le tableau S0< 1,23 -cela signifie que le sable est très bien classé
D’après le tableau 1,75 <S0< 2 -cela signifie que le sable est mal classé
3- Analyse et déduction :
9
diagramme circulaire
NU RM
20% 32%
EL
48%
Interprétation :
On constate que le pourcentage des grains EL est le plus élevé dans cet échantillon
-> donc ce sable a subi un long transport dans un milieu aquatique
origine : sable de plage ou sable marin .
Exercice d’application (à la maison) :
On prend trois échantillons de sable différents, et à l’aide la loupe binoculaire, on
dénombre les différentes catégories des grains de quartz, on obtient les résultats
obtenues dans le tableau suivant :
Catégorie \ échantillon Sable A Sable B Sable C
NU 79% 11% 15%
EL 10% 9% 65%
RM 11% 80% 20%
1) Représentez les résultats sous forme sous forme de 3 diagrammes circulaire
2) Déterminer la durée, le mode de transport puis déduisez l’origine de chaque sable.
Correction : 1-
Les galets sont des cailloux arrondis par usure mécanique (éolienne, fluviatile,
côtière, glaciaire). Leurs diamètres varient entre20mm et 200mm.
11
Ia
4000
3000
2000
1000
Ie
Exemple : galet A Ia= 2000 Ie=200
d’après le diagramme c’est un galet fluviatile
C- Orientation des galets et relation avec le courant. ( Polycopié)
A partir de l’observation du
degré d’inclinaison des galets
dans les sédiments, on déduit
la direction du courant ainsi
que l’orientation de la plage.
12
Expérience : doc 6 page 20
Résultats :
h=30cm h=50cm
Sable 344g 484g
Gros graviers 28g 185g
Graviers fins 0g 46g
total 372g 715g
Question :
1- à partir du tableau préciser la relation entre :
- La vitesse du courant et la quantité des éléments transportés
- La vitesse du courant et la taille des éléments transportés.
2- établir le lien entre le model expérimental et les pentes des cours d’eau
dans la nature
* Réponse :
13
3-3 : Quelle est la relation entre la taille des éléments sédimentaires et les
domaines de l’érosion du transport et de la sédimentation ?
Exercice :doc 8 p21 (p22)
Réponse :
1) pour une particule de 2mm de diamètre elle subit :
- l’érosion et l’arrachement lorsque la vitesse du courant est supérieure à100cm/s
- le transport : lorsque la vitesse du courant est entre Vmin 30cm/s et Vmax
100cm/s
- la sédimentation lorsque la vitesse est inférieure à 30cm/s.
2) le diamètre maximal de particules qui peut être transporté par un courant
de vitesse 100cm/s est égale à 9mm.
Remarque : Mode de transport des particules dans un courant doc p 21
Conclusion :
Dans la nature, en amant des cours d’eau, et du fait de la pente, la vitesse du
courant et de la pesanteur sont fortes, les particules fines vont être
arrachées et transportées ; seuls les gros galets vont s’y déposer.
On assiste donc à un granoclassement décroissant de la taille des sédiments
de l’amant vers l’aval. Ce qui nous indique le sens du courant.
vallées alluvions
torrentielles
Milieux Moraines (accumulations de blocs éboulés sur le
glaciaires glacier ou arrachés et transportés par lui)
Dépôts éoliens Dunes de sables, lœss (dépôt sédimentaire détritique
meuble, non stratifié,argilo-calcaire et silteux, à grain inférieur à
62,5μm)
Plaines (Grandes rivières permanentes):
alluviales granulats (sables, graviers et galets)
doc 1 p24 ;doc 2doc3 p 26
Lacs et
marécages
Séd détritiques : sables, galets et vases
Séd Chimiques : gypse, l’halite, la sylvite, calcaires rares
Séd organiques roches carbonées (charbon,hydrocarbure), diatomites .
Estuaire Embouchure d’un fleuve et où l’influence de la mer
marin et du domaine continental
situés aux limites du domaine
est prépondérante :
et ont des caractères mixtes.
Intermédiaire
La zone néritique : qui s’étend du littoral jusqu’à une profondeur de -200 m, elle
englobe la zone littorale et le plateau continental (zone d’activité biologique et
photosynthétique : présence de lumière).
La zone pélagique : qui s’étend de -200m jusqu’à -5000m, cette zone englobe le
talus continental, la plaine abyssale et les grands fonds océaniques. (Absence de
lumière absence d’activité biologique sauf les êtres vivants planctoniques .
16
Faciès d’une roche = caractères lithologique + caractère paléontologique
----- indique le milieu de formation d’une roche .
Exemple :
-sable à coquille (brèche) --- la plage
-calcaire à foraminifère (plancton à test calcaire)- plateau continental <4000m
-calcaire à radiolaire(ou diatomées= plancton à test siliceux)plaine abyssale >4000m
-houille (charbon) avec les traces des fougères continent .
-calcaire à coquille d’escargot lac (continent).
Réponse :
1-Les récifs coralliens se forment dans les littorales (zones côtières) chaudes à
climat tropical dont la température est élevée durant toute l’année, dans des eaux
oxygénés et propre, salée et peu profonde, éclairée avec présence d’un socle sur
lequel vont se fixer.
17
2- la présence des coraux dans la ville de zerhoun nous indique que cette dernière
était une zone marine peu profonde à climat tropical (une justification de la dérivée
des continents) .
18
B3- Conclusion :
les roches phosphatées du Maroc sont très riches en fossiles marins (vertébrés
et invertébrés) qui vivaient à la fin de l’ère secondaire et au début du tertiaire (-
65MA à -50MA) ; dans des zones littorales, peu profondes, chaudes, à climat
tropicale.
Description :
- Série phosphatée très condensée (l’épaisseur varie d’une région à une autre)
- Rythme de sédimentation régulier qui dure à peu près 15 MA
- Période de dépôt = 15MA (-65MA-50MA)
- Faciès phosphaté constant caractérisé par l’alternance du sable phosphaté
et de calcaire phosphaté intercalés par des argiles et des silex.
19
D- Conclusion : Caractéristiques du bassin de sédimentation des
roches phosphatées au Maroc.
Les strates (les couches) phosphatées sont très riches en fossiles marins
(requins, invertébrés…) Dépôt dans un milieu marin.
La plus part des fossiles sont des dents et des squelettes des requins et des
reptiles eaux marins chaudes, peu profonde, à climat tropical subtropical
(équatorial)
Les éléments détritiques fins et bon classement des constituants
sédimentaires dépôt dans de faibles profondeurs (0m-100m) et à
proximité des zones émergés (continent) avec du relief presque plat.
Rythmicité variation périodique de la profondeur.
Présence de phosphate et de glauconie eaux chaudes peu profondes.
E- Comment se sont formées les roches phosphatées au Maroc? doc 5 p 33
20
Le phosphate, issu des roches continentales volcaniques riche en apatite, va être fixé
par les êtres vivants et déposé en profondeurs après leur mort.
Grace aux courants ascendants froids « up willing » il va être ramené vers des golfs
ouverts sur la mer, peu profonds à climats tropicales.
avec échauffement des eaux , il va y avoir augmentation du Ph et diminution de la
pression partielle du CO2 ce qui amène à une précipitation de CaCO3 des
phosphates dépôt des roches phosphatés.
21
Chapitre2 :
- La datation absolue : qui s’appuie sur l’analyse des isotopes radioactifs contenus
dans certaines roches pour déterminer l’âge numéral en million d’année.
- L’âge relative : détermine l’âge des couches géologiques en les comparants les
unes aux autres et en se basant sur leur contenu paléontologique (fossiles).
Problématique :
En observant une série de couches sédimentaires dans la nature comment peut-
on dater relativement ces couches et déterminer la succession des évènements
géologiques dans le temps ?
1-Classez les couches de la figure2 de la plus ancienne à la plus récente sachant qu’elles représentent des
couches non déformées puis énoncez le principe de superposition.
Réponse
1- la couche E la plus profonde la couche la plus ancienne de toute la série.
- la couche D recouvre la couche E donc D plus récente que E mais elle est
22
plus ancienne que la couche qui la surmonte C, cette dernière plus ancienne
que la couche B qui la recouvre.
- la couche A au-dessus est la plus récente des toute la série.
Définition du Principe de superposition :
En l’absence de toute déformation, une couche sédimentaire est plus récente
que celle qu’elle recouvre (surmonte) alors qu’elle est plus ancienne que celle
qui la recouvre.
2-utilisez les données des figures 3,4et 5 pour montrer les exceptions d’application de ce principe.
On ne peut pas appliquer ce principe dans les cas suivants :
Les terrasses fluviatiles étagées : (figure 3)
Elles sont ordonnées inversement de bas en hauts : de la plus récente à la
plus ancienne.
Les couches sédimentaires déformées (pli couché, faille inverse,
chevauchement) : (figure 4-5 ) les couches ne restent pas en position initiales
b- Principe de continuité doc 2 page 39
*Réponses :
1) - Dans la région E1, A est la plus récente.
La couche B est plus ancienne que A qui la recouvre mais elle est plus
récente que C qui se trouve au-dessous.
D est plus ancienne que C qui la surmonte mais elle est plus récente que E
qui au dessous.
23
- Dans la région E2, ces couches ont le même facies lithologique et se
trouvent limitées par les mêmes couches à la base et au sommet donc ils ont
même âge dans les deux régions.
2) les couches b,b’,b’’ sont de nature lithologiques différentes mais elles sont
intercalées entre la même couche à la base et la même couche au sommet dans
les 3 régions donc les couches b,b’,b’’ ont le même âge de formation elles se
sont formées dans des conditions géographiques ou climatiques différentes .
C’est ce qu’appelle variation latérale de facies.
Explication : Elle est due à la variation locale des conditions de
sédimentation càd durant la même époque elle se déposait la couche b à
gauche, b’ au centre et b’’ à droite du bassin sédimentaire.
Réponse :
1) La faille F recoupe le pluton granitique G et l’auréole métamorphique M
qui l’entoure donc la faille F est plus récente que le granite.
- Le granite traverse les strates A B C donc sa mise en place est postérieur à
la formation de la couche C qui est plus récente que B . Cette dernière est
plus récente que A, suivie par la formation d’une auréole métamorphique M
- Après la mise en place du granite G et la faille F , il y a eu érosion des
couches, puis mise en place de la couche D qui représente la couche la
plus récente dans la coupe .
24
– la couche D contient des galets en inclusion ; ces galets sont donc plus
anciens que la strate D qui les contient.
- * Définition du principe de recoupement :
Toute structure géologique (faille, massif granitique, filon...) qui recoupe
une autre couche ou autre structure est plus récente que cette dernière.
- * Définition du principe d’inclusion :
Si un fragment de roche A (ou galet) est inclue dans une strate ou une autre
roche B , cette dernière est postérieur (plus récente) à la roche A (au galet) .
- d- Principe d’identité paléontologique :
- d1 – Notion de fossile stratigraphique : exercice doc 4
Reponse :
- 1) fossile stratigraphique : est un fossile qui nous permet la
datation des couches qui le contient.
- 2) un bon fossile stratigraphique est caractérisé par
- Une grande abondance
- Une extension géographique
- Une existence courte à l’échelle des temps géologiques (évolution
rapide)
Exemples :
Trilobite ère primaire
Ammoniteère secondaire
Nummulite ère tertiaire
25
3) les couches A et B ont même âge car elles contiennent le même
fossile stratigraphique
d-2 : Définition du principe d’identité paléontologique :
Deux couches contenants les mêmes fossiles stratigraphiques ont
le même âge, ce principe permet de corréler (relier) des séries
sédimentaires des régions très éloignées.
Exercice à la maison :doc 5 page 41(sm42)
26
A2- les limites d’un stratotype
1) la Lacune stratigraphique : document 2page 43
*Réponse :
1- le stratotype « pliensbachien » est limité par des discontinuités ou
interruptions stratigraphiques dues à l’absence de sédimentation.
2- Lacune stratigraphique : c’est l’absence de strates (ou dépôt sédimentaire)
correspondant à un intervalle de temps.
Il y a plusieurs hypothèses pour expliquer la lacune stratigraphique :
*Figure A : durant la sédimentation de la couche 3 au Nord ; il y a eu arrêt de
sédimentation dans la région Sud, probablement à cause des courants
marins profondes qui empêchent le dépôt des sédiments.
*figure B : les sédiments de la couche3 peuvent être érodés après leur dépôt
et ceci à cause des courants d’eau.
Figure C : même chose que B, c’est, c.à.d. érosion après sédimentation, cela
est due à une émersion suite à une régression marine (cas de discordance).
3- Les lacunes stratigraphiques nous permettent de délimiter les
stratotypes et le découpage géochronologique.
2) Cycle sédimentaire :
27
2-1 Transgression et régression marine :
*Transgression : C’est une progression de la mer qui envahit une aire
continentale. Elle résulte soit d’une ascension du niveau de mer (eustatisme)
ou d’un affaissement du continent (subsidence).
* Caractéristiques d’une séquence transgressive (fig 1 page 45)
- dépôts des couches marines (origine chimique) sur des couches d’origine
continentales (détritique)
- succession de faciès fins recouvrant des facies grossiers
Séquence positive (diminution de la taille des grains de bas en haut)
*Régression : Retrait de la mer suite à un abaissement du niveau de la mer ou
un soulèvement général du continent (surrection) ou un apport important des
sédiments.
* Caractéristiques d’une séquence régressive (fig2 )
- dépôts continentaux surmontés par des couches marines
- succession de facies grossier recouvrant des facies plus fins
Séquence négative (augmentation du diamètre des grains de bas en haut).
2-2 Cycle sédimentaire
C’est la période qui correspond à une transgression suivit d’une régression
Caractéristique d’un cycle sédimentaire (figure 3)
- Séquence positive suivie d’une séquence négativecycle sédimentaire
- Le cycle sédimentaire est un fondement de subdivision stratigraphique
28
3—Discordance : fig 2 p 43
Discordance
29
Donc au cours des temps géologiques il y a eu apparition et disparition brutale
et simultanée de nombreuses espèces ou groupe de fossile : Ce sont les crises
biologiques majeures. Ces crises permettent d’établir des coupures.
Les causes : évènement volcanique, modification du climat, impact météoritique,
Exemple :
b) Notion de biozone :
30
Exemple : fig 3 page 47 :
la figure montre une étage géologique qui est constituée par 5 biozones et
chaque biozone est caractérisé par l’apparition et la disparition d’un fossile donné
31
1-2 Cycles orogéniques :
Ou cycle tectonique est la succession des évènements correspondant à la
formation puis à la destruction d’une chaine de montagne.
Le cycle orogénique comprend 3phases :
Une sédimentation –> le plissement –>érosion et pénéplanation
Exemple :
Réponses :
32
1- Non , Pour les temps les plus longs ,on utilise mieux les couples 238U/Pb206 et
87
Rb/87Sr parce que leur demi vie est longue.
2- Elle permet la datation des roches et des fossiles puisque ces derniers
contiennent des éléments radioactive qui se désintègrent au cours du temps .
Connaissant la demie vie de ces isotopes on peut remonter à l’age de la
formation de ces couches et les fossiles inclus.
2 - Reconstitution d’une échelle stratigraphique :
a-Exercice : Doc 4 page 51-53
Réponse :
33
Temps géologique Evènements Erathème Système ou
selon les fossiles Colonne 1 Colonne 2 Colonne 3 Colonne 4 géologiques (ère) période
Quaternaire :-Holocène
Basalte --Pléistocène
-1,8 MA
--- Régression
quaternaire)
Cénozoïque
(tertiaire et
P Néogène : – pliocène
P +C -- miocène
Marne et calcaire Marne et calcaire
- Transgression
N Paléogène :-oligocène
calcaire Calcaire marneux -éocène
-paléocène
Aa
Calcaire et marne
Mésozoïque (secondaire)
Aho Crétacé
Marne Marne
Ap Cycle alpin
Calcaire argileux
Jurassique
Aha
Calcaire et marne Calcaire argileux
Paléozoïque (primaire)
Tph Schiste et grés Grés calcaire et
calcaire schiste Dévonien
Td
Schiste noir schiste
Cycle calédonien Silurien
Tt Grés calcaire et
Schiste et grés marin Schiste très plissé
schiste Ordovicien
Tpb
schiste Apparition des fossiles -570Ma Cambrien
Discordance
Couches sans Roches stratifiées Précambrien Protérozoïque
majeure
fossiles calcaire sans fossiles -3500 Ma
------------------------- Archéen
………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
34
c) Commentaire (exercice à la maison)
III- Bilan et synthèse : La carte géologique :
Problématique :
Après le classement de toutes les formations géologiques et leurs rangements selon
l’âge et le facies pétrographique, on les réunit pour former des unités cartographiques
que l’on représente sur une carte géologique. Donc
- Comment l’établir une carte géologique ?
- Comment lire une carte géologique ?
- Comment réaliser une coupe géologique à partir d’une carte géologique ?
1) Qu’est-ce qu’une carte géologique ? page 59 (60 sm)
A- Définition : fig 1
C’est une représentation des roches et
des structures géologiques présentes
à l’affleurement, avec des couleurs et
des symboles conventionnels, d’une
région sur un fond topographique.
35
B- comment établir une carte géologique ? fig 2 ;3 ;4
Carte géologique = projection verticale sur un plan à deux dimensions des formes
(couches et structures) à 3 dimensions.
C- Comment lire une carte géologique ?
C-1 : les éléments de la carte géologique : (texte doc3 page 61(p 62sm)
1- Titre : le nom de la région
2- Echelle : exemple : 1/100 000 1cm sur la carte = 1km sur le terrain
3- Orientation : flèche ou Nord de la carte indique le nord géographique
4- Courbe de niveau : indiquent l’altitude (groupe de point de même altitude)
5- Légende : (technique :routes,rivieress ,sommets…)(géologique :les
affleurements, les déformations,géologiques )
6- Point côtés : points culminants de la carte.
36
∞-- les failles :
Représentées par des traits très épais :
avec (+ + faille verticale) ( faille normale) ( faille inverse)
Remarque : plus la queue du T est plus courte plus l’inclinaison est importante
Synclinal Anticlinal
**Comment reconnaitre un anticlinal et un synclinal sur une carte
géologique doc 3 fig 3
* Dans l’anticlinal : - les couches les plus anciennes affleurent au centre (+++)
- les signes de pendages sont dans le sens opposé : ┤ ├
* Dans le synclinal : - les couches les plus récentes se situent au centre (xxx)
37
- les signes de pendages sont en face : ├ ┤
Fig 1 :
- les limites d’affleurement ou de la couche forment un V au niveau de la colline
couche inclinée .
- Son sens contre le sens de la pointe de V et l’amplitude de l’inclinaison
varie selon l’ouverture de V : plus elle est ouverte plus l’inclinaison est forte
(on prend trois points non alignés ; 2 ont même altitude et le 3ème à altitude
diffèrent on les projetant pour définir le pendage).
Fig 2 :
a- les limites de la couche coupe transversalement les courbes de niveau couche verticale
b- les limites de la couche sont parallèles aux courbes de niveaux couche horizontale
38
**Sens : Dans la vallée ,la pointe de V est dirigé dans le sens du pendage (fig 1, fig 2)
Devoir à la maison :
le document suivant représente une carte géologique d’une région donnée …
39
1- Réaliser la coupe géologique entre X et Y.
2- Déterminer les types de déformations ayant affecté cette région en justifiant
votre réponse.
3- Reconstituer l’histoire géologique de la région.
Réponse :
40
1) -Discordance majeure témoignant de la rupture entre le cycle hercynien et le cycle alpin
2) 8 5347261
β—Conclusion : on peut considérer que la série phosphaté de ouled Abdoun est une
grande séquence transgressive qui se termine par une régression marine cycle
sédimentaire.
Réponse :
- Dépôt des couches de l’argile
- Plissement de ces couches
- Installation du filon verticale du quartzite
- Faille F2 et déplacement horizontal des couches
- Faille F1 et déplacement verticale .
- -régression, érosion et pénéplanationde la région
- Transgression et dépôt des couches de marne puis calcaire en discordance sur
les couches plisses de l’argile.
- Régression marine érosion actuelle .
42