PE Corrigé
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RECHERCHE GROUPE 1
Equipe pédagogique :
Pr Alim Beleck
Dr Ngueda Radler Doline
Novembre 2023
LISTE MEMBRES DU GROUPE
N- NOMS ET PRENOMS MATRICULES
1 MOYOPO NOUMBISSIE MAYER ELYSEE CM-UDS-21SEG03901
2 MATOU OUETCHOUA SORELLE CM-UDS -21SEG0227
3 TCHOUPE MEMBOT PETRONILLE CM-UDS-21SEG 0347
4 ONA OKOMO SANTOS BERNABE ONDO Pas encore disponible
5 FEUGUEM FOTUE ARNAULD KEVIN CM-UDS-21SEG0387
6 DONTSOP KITIEU MARCELIN CM-UDS-20SEG0365
7 KEULEFACK TSAYEM YOANN KLUVERT CM-UDS-20SEG0682
8 ACHOUFACK SONFACK RENE FRANCK CM-UDS-20SEG0590
9 KENFACK JEUTSA GUY LANDRY CM-UDS-20SEG0672
10 BANADZEM CYNTHIA SINGEH CM-UDS-20SEG0122
11 KEUBOU AICHA PRINCESSE CM-UDS-20SEG0680
12 WEGANG KEVINE ORNELLA CM-UDS-21SEG0063
13 WOPONGWOH PATIENCE MOKOH CM-UDS-19SEG1310
14 NAMEKONG TIOKENG CARELLE CM-UDS-21SEG0785
15 ANYAM DELINE MBUH CM-UDS-19SEG0017
16 TABE HARRY CM-UDS-21SEG0052
17 OUMBE NELSON CM-UDS-21SEG0510
18 NKENNE TERANOVA CM-UDS-21SEG210298
19 KAMGA NOUBOUOSSIE JOSPING CM-UDS-21SEG0176
20 TCHOUMFO WILFRID MARCELIN CM-UDS-21SEG0345
21 TCHOMTSEU DOLIANE ALIDA CM-UDS-21SEG0344
22 DIFFO DONGMO ERIKA CM-UDS-20SEG0152
23 DJOUDA NOBOSSE ROSELINE CM-UDS-21SEG0567
24 NCHARE INGRID CM-UDS-21SEG0259
25 DJOU WAGOUM MERVEILLE CM-UDS-21SEG0566
26 FODJO STEVE GLENN CM-UDS-21SEG0575
27 SHIFU LARISSA MUNGU CM-UDS-20SEG0475
28 ZEBAZE DOMBOU PATRICIA CM-UDS-19SEG0355
29 TCHOUADEU GRACY GOLDY CM-UDS-21SEG0514
30 VOUFACK KENFACK SAURELLE CM-UDS-19SEG0605
31 DONGMO TEMGOUA MERVEILLE FAREL CM-UDS-21SEG0571
32 ETOCK HEURIDICE PERCHELLE CM-UDS-18SEG0235
33 KAGO DONGUE DARISKA HUGUETTE CM-UDS-21SEG0422
34 NKOUNKOU CHRIST DORIAN TRESOR Pas encore disponible
35 TIMAMO TAGNE JOEL WILFRIED CM-UDS-20SEG0922
36 MOMO OUGON RIDGE CAREL
37 TILON DUPLEX CM-UDS-21SEG0356
38 SIETCHOUA ANGELIE CM-UDS-21SEG0328
39 SEUMOU TANKO PAULA HONOREE CM-UDS-21SEG0327
40 KOUONGOUM KOUONGOUM SAMUEL CM-UDS-21SEG0881
41 FOTSO KAMGA FRANCK CM-UDS-21SEG0157
42 MOUNIRA PEPE HALIMA CM-UDS-20SEG
43 MEUTCHOUANGUEN KAMTCHEPO SARAH CM-UDS-20SEG0730
44 NTOUBA NGOLLE DESIREE GABRIELLA CM-UDS-20SEG0800
45 GUEYO NGOUANFO ALEXIA CM-UDS-20SEG0657
46 KENFACK KOUQBENG CAMEL LESLIE CM-UDS-20SEG1042
47 AGHEDZE LAURETA NGEM CM-UDS-18SEG0001
48 TCHINDA FEKEU RIK STEVE CM-UDS-21SEG0547
49 MEWAKAM JULIE MATIAL TINTCHA CM-UDS-20SEG0018
50 NGOUTANE FIFEN AGNES SOREL CM-UDS-21SEG0276
51 LACTIO TATSOP NISTELLE CLARA CM-UDS-21SEG0206
52 MEFFO JEANNE SANDRINE CM-UDS-20SEG1117
53 NKENGFACK PHARELLE CABRELLA CM-UDS-21SEG0297
54 KEMAZOU ZIFACK KIM LAILA CM-UDS-15SEG0532
55 MANTA’A CHENDJOU YVETTE AMEDEE CM-UDS-21SEG0904
56 GUIMATSIA DORIANE ORNELLE CM-UDS-20SEG0231
57 BADAWE MAHAMAT
58 DONKEM NGUIMFACK CAROLE CM-UDS-19SEG0074
59 KOUAMO ORNELA PRISCA CM-UDS-20SEG0289
60 NANGUE LONTSI CYNTHIA CM-UDS-21SEG0039
61 NOUAYE MAFO DOLVINE CM-UDS-20SEG0446
62 NGAHOU TCHAPDIE NESTA CM-UDS-21SEG0392
63 USOGO DIEUDONNE EJAH CM-UDS-21SEG0697
64 NGUENG MBOME MESLINE FARREL CM-UDS-20SEG0427
65 MEMENE LACMENE REINE GLORY CM-UDS-20SEG0357
66 LEMOKENMENE TEDONFACK DARYLLE CM-UDS-21SEG0209
67 TSAFACK NGUIMGO JOHN KENEDY J. CM-UDS-21SEG0399
68 MELANGO PEROLINE 0. CM-UDS-21SEG0238
69 KENMEGNE N. AICHA C. CM-UDS-21SEG0332
70 DAKO KONTCHOU WILLY JORDAN CM-UDS-21SEG0102
71 DONGMO ALOUIS JUNIOR CM-UDS-20SEG0631
72 KAMDEM MEKAJUING MARIUS CM-UDS-21SEG0580
73 NGUESSI NZETCHOUANG BACHELIN L. CM-UDS-21SEG0285
74 NGNINPEA TADAH LEONEL CM-UDS-21SEG0614
75 YONTA FOUEMENE PAULSON CM-UDS-21SEG0065
76 NJOUPOU0 JAMILA CM-UDS-21SEG0627
77 ZAPPA IDEN CM-UDS-21SEG0066
78 TSAMO MANEDONG BLANCHE VIRGIE CM-UDS-21SEG0457
79 NGHANFANG LINUS CYPIEN CM-UDS-21SEG0270
80 DONTSOP ATHILIO CM-UDS-21SEG0727
[iii]
81 TOWO NDAHE CYNTHIA AUDREY CM-UDS-19SEG0333
82 JOY YULAKEM TATA CM-UDS-21SEG0
83 MBAH POULATCHE STEPHANE FRANCIS CM-UDS-20SEG0333
84 MONDOH MIRRIAM LEM CM-UDS-20SEG0067
85 FAISSA GARGA CM-UDS-20SEG0260
86 DJANGTOUA YANGAWA ERASTE CM-UDS-21SEG0107
87 ENANKI LEANDRE CM-UDS-20SEG0641
88 DONFACK MBOUNA B MIRABELLE CM-UDS-21SEG0507
[iv]
TABLE DE MATIÈRES
[v]
LISTE DE GRAPHIQUES
[vi]
INTRODUCTION
Parmi les principaux défis environnementaux auxquels sont confrontés les pays d’Afrique
Subsaharienne, on peut citer la déforestation, l’érosion des sols, la perte de biodiversité, la
pollution (sur toutes ses formes), le changement climatique et les risques sanitaires.de ce qui
précède nous nous questionnons sur l’efficacité de cette politique.
Pour mener à bien notre étude, Il sera judicieux de présenter les justificatifs sur l’efficacité de
la politique environnementale et par la suite, d’étayer ses limites.
[1]
I - EFFICACITE DE LA POLITIQUE ENVIRONNEMENTALE
[2]
Source : The Conversation
A. OBJECTIFS, PRINCIPES, INSTITUTION, FINANCEMENT ET
INSTRUMENT
En Afrique subsaharienne, la politique environnementale est capitale pour assurer un avenir
prometteur et durable dans la région. Cela passe nécessairement par la mise en place des
objectifs, des principes clairs et réalisables, des institutions efficaces et des instruments tout
aussi performants, pour faire face aux défis environnementaux rencontrés dans cette dernière.
[3]
Conservation de la biodiversité : le développement durable de l’environnement passe
par un intérêt crucial pour nos espèces animales et végétales. Il est nécessaire de mettre
en place les objectifs visant à protéger et à restaurer les écosystèmes fragiles de la
région. Cela peut inclure la création de réserves naturelles, la mises en place de corridors
de migration pour les espèces en voie de disparition ainsi que la promotion de pratiques
agricoles durables pour réduire la dégradation des terres ;
Pour attendre ces différents objectifs, la politique environnementale s’est fixée plusieurs
principes, notamment :
Principe de durabilité : celle-ci est au centre des questions environnementales ; cela
revient à dire que les décisions prises sur la gestion rationnelle des ressources naturelles
garantissent l’accès à un environnement sain et viable pour les générations futures ;
1
La "maladie hollandaise" est un concept économique qui décrit un phénomène où la découverte ou
l'exploitation de ressources naturelles, en particulier des matières premières telles que le pétrole ou le gaz
naturel, peut avoir des effets négatifs sur d'autres secteurs de l'économie d'un pays.
2
Jeune Afrique
[4]
Principe de précaution : ici, il s’agit de prendre des mesures anticipatoires et
préventives pour prévenir les risques graves ou irréversibles subvenus dans
l’environnement ;
Gouvernements Nationaux
Organisations Internationales
[5]
Des organisations telles que le Programme des Nations unies pour l'environnement
(PNUE), la Banque mondiale, le Fonds pour l'environnement mondial (FEM), ainsi que
diverses agences des Nations unies, jouent un rôle crucial dans le financement, la coordination
et l'assistance technique pour les initiatives de préservation de l'environnement en Afrique
subsaharienne.
Communautés Locales
Les communautés locales jouent un rôle vital dans la gestion des ressources naturelles,
la conservation des écosystèmes locaux, et la promotion de modes de vie durables. Leur
implication est cruciale pour assurer la durabilité des pratiques environnementales et pour
intégrer les connaissances locales dans la prise de décision.
Secteur Privé
[6]
CCAD (Comité inter-Etats de Lutte contre la sècheresse au Sahel) : le CCAD œuvre
à la mise en place de politiques visant à renforcer la résilience des populations vivant
dans des zones touchées par la sècheresse et à promouvoir des pratiques agricoles
durables ;
[7]
Elaboration des politiques :
3
L’Agenda 2063 est un plan de développement de l’Union Africaine (UA) qui vise à réaliser un
développement socio-économique inclusif et durable sur la période 2013-2063 en Afrique
[8]
De plus, les inégalités de patrimoine peuvent également entraîner une concentration du
pouvoir économique et politique entre les mains de quelques-uns, ce qui peut rendre plus
difficile la mise en œuvre de politiques environnementales efficaces. Par exemple, les intérêts
des industries polluantes ou extractives peuvent prévaloir sur les mesures de protection de
l'environnement si les acteurs les plus riches ont un contrôle disproportionné sur les décisions
politiques.
Pour surmonter ces défis, il est essentiel de mettre en place des politiques fiscales
redistributives qui permettent de collecter des fonds de manière équitable pour financer des
initiatives environnementales. Cela pourrait inclure des réformes fiscales visant à taxer
davantage les revenus et le patrimoine des plus riches, ainsi que des mesures visant à lutter
contre l'évasion fiscale et à renforcer la transparence financière.
En outre, il est important d'impliquer activement les communautés locales et les groupes
marginalisés dans la prise de décision en matière d'environnement, afin de garantir que les
politiques environnementales répondent aux besoins et aux réalités des populations les plus
touchées par les inégalités de patrimoine.
Partenariats internationaux :
[9]
Études d'impact environnemental (EIE) : Les études d'impact environnemental sont
souvent des exigences légales pour les grands projets de développement, visant à
évaluer leurs impacts potentiels sur l'environnement avant leur mise en œuvre.
Normes d'émission : Les normes d'émission pour les industries et les véhicules sont
mises en place pour réduire la pollution de l'air et limiter les émissions de gaz à effet
de serre.
[10]
Paiements pour Services Environnementaux (PSE) : Les PSE sont des mécanismes
par lesquels les agriculteurs, les communautés locales et les propriétaires fonciers
reçoivent des incitations financières pour maintenir ou restaurer les services
écosystémiques tels que la conservation des sols, la protection des ressources en eau, la
reforestation, et la préservation de la biodiversité.
Marchés de Carbone et de Crédits Carbone : Ces marchés permettent aux pays et
aux projets éligibles de vendre des crédits carbones générés par la réduction d'émissions
de gaz à effet de serre, offrant ainsi des incitations économiques pour réduire la
pollution.
Suit à l’adoption de tous ces objectifs, principes, instruments et institutions ainsi que
leurs moyens de financement, il est important de noter que ces différents aspects peuvent avoir
des impacts sur la politique environnementale. Parmi ces derniers, on peut citer :
[11]
1. Situation positive
Gestion durable des ressources naturelles : Les politiques de gestion des ressources
naturelles, telles que celles concernant la foresterie communautaire et la pêche durable,
ont aidé à protéger les écosystèmes tout en soutenant les moyens de subsistance des
communautés locales.
[12]
Renforcement des communautés locales : Les politiques de paiements pour services
environnementaux et d'écotourisme ont favorisé le renforcement des moyens de
subsistance des communautés locales tout en préservant les ressources naturelles.
2. Situation négative
[13]
Source : IFRI
Pollution de l'air et de l'eau : Les émissions industrielles et le manque de traitement des
eaux usées contribuent à la pollution de l'air et de l'eau, impactant négativement la santé
des populations et la viabilité des écosystèmes aquatiques.
Source : Le Matin
Changements climatiques : L'Afrique subsaharienne est vulnérable aux changements
climatiques, avec des prévisions de stress hydrique accru, des événements
météorologiques extrêmes et des impacts sur l'agriculture et la sécurité alimentaire.
Surpêche : La surpêche dans les eaux côtières et intérieures conduit à l'épuisement des
ressources halieutiques, menaçant les moyens de subsistance des communautés
dépendantes de la pêche.
[14]
Croissance démographique et urbanisation rapide : La croissance démographique
rapide, combinée à une urbanisation accélérée, exerce une pression croissante sur les
ressources naturelles, augmentant la demande en énergie, en eau et en terres cultivables.
Commerce illégal d'espèces sauvages et trafic de bois précieux : Ces activités illégales
représentent une menace permanente pour la biodiversité et la viabilité des écosystèmes.
Ces problèmes exigent une approche coordonnée et intégrée pour surmonter les défis
environnementaux en Afrique subsaharienne. Les investissements significatifs, une meilleure
gouvernance, une participation communautaire et des partenariats internationaux peuvent sont
adéquats pour aboutir à des solutions durables.
[15]
II - MÉTHODOLOGIE DE L’ÉTUDE
1. Spécification des données
Quantifier les politiques environnementales en Afrique subsaharienne est un défi complexe,
mais les données et les indicateurs existants offrent des aperçus précieux quantitatifs et
qualitatifs sur leur évolution dans le temps.
1. Investissements dans les énergies renouvelables : Suivre les investissements dans les
énergies renouvelables tels que l'énergie solaire, éolienne et hydroélectrique peut fournir des
indications sur les progrès réalisés dans la transition vers des sources d'énergie plus durables.
2. Budgets alloués aux pratiques de conservation : Les fonds consacrés à la préservation des
écosystèmes, à la lutte contre la déforestation et à la gestion des aires protégées peuvent refléter
l'engagement financier en faveur de la conservation de la biodiversité.
2. Source de données
Les données de cette étude ont été collectées auprès de la Banque Mondiales. La Banque
Mondiale met à la disposition du public des bases de données, ainsi que les métadonnées de
plusieurs indicateurs de différents domaines d’études, dans le cas de cette recherche,
l’environnement.
Plan énergétique
• Analyse de la production et de la consommation d'énergie : Utilisation de statistiques
descriptives pour résumer la production d'énergie par source, la consommation d'énergie
par secteur (résidentiel, commercial, industriel, et transport), ainsi que l'évolution des
tendances au fil du temps.
[16]
• Résumé des émissions de gaz à effet de serre liées à l'énergie : Calcul des statistiques
clés telles que les émissions moyennes de CO2 par source d'énergie ou par habitant, la
part des énergies renouvelables dans le mix énergétique et la croissance de ces sources
au fil du temps.
• Comparaison des politiques entre pays : Utilisation de méthodes comparatives pour
mettre en évidence les différences dans les politiques énergétiques entre les pays de la
région, en mettant l'accent sur les investissements dans les énergies renouvelables, les
réglementations sur les émissions, et les incitations pour l'efficacité énergétique.
Plan industriel
• Analyse des émissions et des pratiques environnementales : Utilisation de statistiques
pour décrire les tendances des émissions industrielles, la consommation d'eau par
l'industrie, la gestion des déchets, et l'adoption de technologies propres dans les
différentes branches industrielles.
Pour toutes ces analyses, des outils statistiques tels que les moyennes, les médianes, les
écart-types, les histogrammes, les cartes thématiques, et d'autres méthodes de résumé et de
visualisation des données peuvent être utilisés.
De plus, il est crucial de s'assurer que les analyses tiennent compte des différences
régionales, des spécificités nationales, et des conditions socio-économiques uniques de chaque
pays de la région pour obtenir une image complète des politiques environnementales.
Les organisations telles que la Commission économique des Nations unies pour l'Afrique
(CEA) et l'Agence de l'Union africaine pour le développement durable (AUDA-NEPAD)
peuvent être des sources essentielles de données et d'analyses dans le domaine des politiques
environnementales en Afrique subsaharienne, offrant des rapports et des ressources précieuses
pour des analyses descriptives approfondies
Les terres arables comprennent les terres définies par la FAO comme étant des cultures
temporaires (les terres à deux cultures ne sont comptées qu'une fois), les prés temporaires pour
[17]
le fauchage ou pour le pâturage, les terres foncières ou les potagers, et les terres temporairement
en jachère. Les terres abandonnées en raison d'une culture itinérante sont exclues de ce calcul.
Il est important de noter que la disponibilité des terres arables a des implications majeures pour
la sécurité alimentaire, l’agriculture durable et la lutte contre la désertification. En œuvrant dès
aujourd’hui à la gestion durable des terres arables et à la restauration des terres dégradées, il est
possible d’atteindre la neutralité en termes de dégradation.
Le graphique 1 ressort que dès l’année 2010 à l’année 2021, les terres arables ont
expérimenté une augmentation générale et les années 2020 et 2021 ont connu les hausses plus
faibles.
Graphique 1: Terres arables (% du territoire) en Afrique subsaharienne
9,20 9,03
9,00 8,85
8,80 8,70
8,60
8,40
8,20
2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021
Année
[18]
Comparé au reste du monde, les investissements dans les énergies renouvelables en Afrique
restent faibles. En 2019, seuls 2% des nouvelles capacités de production d’électricité dans le
monde provenaient d’Afrique, alors que le continent prévoit de doubler sa demande en énergie
d’ici 2040.
71,50
% de la consommation totale d’énergie
70,79
71,00 70,57
70,50 70,26
70,00
69,32
69,50
69,00 68,67
68,51 68,53
68,50 68,20 68,22 68,25
67,95
68,00
67,50
67,00
66,50
2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020
Année
[19]
Les émissions de dioxyde de carbone (CO2) en Afrique subsaharienne ont varié au fil
des années. Voici quelques données intéressantes :
En 1990, les émissions de CO2 dans la région étaient d’environ 0,55 tonne métrique par
habitant.
En 2020, cette valeur a augmenté, mais elle reste relativement faible par rapport à d’autres
régions du monde.
Il est important de noter que l’empreinte carbone varie considérablement d’un pays à
l’autre en Afrique subsaharienne. Par exemple, l’Afrique du Sud contribue de manière
significative aux émissions totales de CO2 dans la région, tandis que d’autres pays ont des
émissions beaucoup plus faibles.
Pour plus de détails et de données spécifiques, vous pouvez consulter la page du Centre
d’analyse des informations relatives au dioxyde de carbone de la Banque mondiale
En observant le graphique 3, il en illustre que l’Emission d CO2 a expérimenté une hausse
générale l’année 2010 a la consommation plus faible alors que 2018, une consommation très
faible par rapport à l’évolution générale, cela peut être expliqué par la COVID-19.
850000,0 833713,9
809339,8
788024,6 791456,4
800000,0 781618,5
770629,6
760868,1
755034,2
% d'emissions
750000,0
717126,5
692188,1
700000,0
690836,4
650000,0
600000,0
2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020
Année
Source : Nos travaux à partir des données de la Banque Mondiale
[20]
En Afrique subsaharienne, la pollution atmosphérique aux particules fines PM2,5 constitue une
préoccupation majeure pour la santé publique.
La moyenne annuelle d’exposition aux particules fines PM2,5 dans la région est d’environ 5
microgrammes par mètre cube (µg/m³).
Ces particules proviennent principalement des activités humaines liées à la combustion de
combustibles fossiles.
Malheureusement, près de 90 % des pays et régions en Afrique subsaharienne dépassent la
recommandation annuelle de l’OMS pour les PM2,5, qui est de 5 µg/m³.
L’exposition prolongée à ces particules fines peut entraîner des problèmes de santé tels que des
troubles cardiovasculaires, cérébrovasculaires (accident vasculaire cérébral) et respiratoires.
Il est crucial que des mesures concrètes soient prises pour réduire la pollution de l’air dans cette
région. Cela pourrait inclure la promotion de sources d’énergie plus propres, la sensibilisation
à la qualité de l’air et la mise en œuvre de politiques environnementales efficaces.
La pollution atmosphérique en Afrique subsaharienne a subi des variations durant la
période évaluée d’après la sortie du graphique en-dessous, l’année 2014 est la moins polluée,
de 41,18% par contre l’année 2015 a connu la plus grande pollution de 47,82%. Les trois
dernières années de la série temporelle ont une pollution stable, ce qui améliore les plan
environnementaux visés dans cette région.
Graphique 4:Pollution atmosphérique aux particules fines (PM2,5) en Afrique subsaharienne
50,00
47,82
48,00
40,00
38,00
36,00
2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019
[21]
Les aires naturelles protégées à l’échelle nationale sont les zones en partie ou entièrement
protégées d’au moins 1 000 hectares qui sont désignées comme des réserves scientifiques à
accès public limité, comme des parcs nationaux, des monuments nationaux, des réserves
naturelles ou des refuges fauniques, des paysages terrestres protégés et des aires gérées
principalement pour en assurer une utilisation durable. Les zones marines protégées sont des
zones de terrain intertidal ou subtidal (ainsi que l'eau surjacente, la faune et la flore qui y est
liée et les caractéristiques historiques et culturelles) qui ont été réservées par la loi ou par
d'autres moyens pour protéger tout ou partie de l'environnement fermé. Sont exclus les sites
protégés par les lois locales ou provinciales.
[22]
Graphique 5: Zones terrestres et marines protégées (% du territoire total)
15,00
14,83
14,80 14,72
14,67 14,67
14,59
14,60
14,40
14,16
14,20
14,00
13,80
2016 2017 2018 2019 2020 2021
[23]
4. Limites de l’élaboration de la politique environnementale
L'étude sur les politiques environnementales dans la sous-région,. Ces limitations peuvent
provenir de divers facteurs inhérents à la collecte, à l'analyse et à l'interprétation des données,
ainsi qu'aux spécificités du contexte régional.
• Biais potentiels dans l'analyse : Une analyse incomplète ou des biais méthodologiques
peuvent limiter la capacité à identifier les véritables effets des politiques.
[24]
• Défis de mise en œuvre et d'application : Même si des politiques sont en place, leur
application effective peut être entravée par des contraintes structurelles, des capacités
limitées, ou des conflits d'intérêts.
Malgré ces défis, la recherche sur les politiques environnementales en Afrique subsaharienne
demeure cruciale pour éclairer les décideurs et les acteurs de terrain, pour favoriser le
développement dans la région. En prenant en compte ces limitations, les études peuvent être
conçues de manière à atténuer ces défis et à fournir des analyses précises et utiles pour
l'élaboration de politiques efficaces.
[25]
CONCLUSION
Cette politique est motivée par la prise de conscience croissante des liens étroits entre
la pauvreté, la dégradation de l'environnement et la croissance économique. Toutefois, malgré
cette prise de conscience, plusieurs défis environnementaux préoccupants persistent dans la
région, tels que la déforestation, l'érosion des sols, la perte de biodiversité, la pollution sous ses
multiples formes, le changement climatique et les risques sanitaires.
Alors, pour mener à bien cette étude, il sera pertinent de présenter les éléments justifiant
l'efficacité de la politique environnementale, puis d'analyser ses limites. Cette approche
permettra de dresser un tableau complet, objectif et éclairé de l'impact de cette politique sur la
région en question.
[26]
RECOMMANDATIONS
6. S'assurer que les politiques reposent sur des données et des analyses scientifiques
solides, ainsi que sur la consultation d'experts locaux. Cela garantira une approche fondée sur
des preuves et adaptée au contexte.
[27]
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES
Livres :
Articles académiques :
5. "The Impact of Climate Change on Environmental Policies in Sub-Saharan Africa" par Peter
K. Mutua
Rapports et études :
1. "State of the Environment in Sub-Saharan Africa" par le Programme des Nations Unies pour
l'Environnement (PNUE)
[28]
Sites web :
[29]