Cours de Sortie de Terrain
Cours de Sortie de Terrain
Cours de Sortie de Terrain
BTS GMP
Mr. Ouattara
08 00 09 45
SOMMAIRE
Introduction ................................................................................................................................ 3
Introduction ................................................................................................................................ 9
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CHAPITRE 4. CARTOGRAPHIE DES ROCHES ET DES ELEMENTS STRUCTURAUX
.................................................................................................................................................. 19
Introduction .............................................................................................................................. 19
Introduction .............................................................................................................................. 24
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CHAPITRE 1. GENERALITES SUR UNE SORTIE DE TERRAIN
Introduction
La géologie se définit essentiellement comme une Science de terrain, autrement dit,
l’expérience de terrain est un aspect capital dans l’enseignement de la géologie. Cela
s’acquiert plus particulièrement au cours des sorties de terrain.
Une sortie de terrain ou camp de terrain est une sortie d’étude dont les objectifs sont d’une
part mettre en adéquation la formation et l’emploi, et d’autre part allier la théorie et la
pratique pour une bonne compréhension des enseignements. La sortie de terrain peut se faire
soit en entreprise, soit en milieu paysan. Dans un cas comme dans l’autre les objectifs restent
les mêmes, mais les acteurs changent. En entreprise on a des salariés et une organisation du
travail ; ici les visites sont programmées, guidées et captivantes. En milieu paysan, les maitres
d’ouvrages restent les apprenants qui doivent être endurants accompagnés de leurs encadreurs
et éventuellement d’un guide.
Une sortie d’étude se faisant en « terrain étranger » doit suivre un itinéraire technique bien
défini capable de garantir son succès. Cet itinéraire peut se décliner en cinq axes principaux:
2 - la bibliographie et la sitographie ;
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1.1. CHOIX DU THEME ET PREPARATIF DE LA SORTIE
Toute sortie d’étude est motivée par un sujet ou un objet. C’est le thème de la sortie, il revêt
un aspect pédagogique et conçu pour la plupart du temps en rapport avec le cours de
l’encadreur pour allier théorie et pratique. Il peut répondre également à un besoin
d’adéquation formation-emploi et donc à familiariser les apprenants aux réalités du monde de
l’emploi. Qu’il réponde à un objectif pédagogique ou social, le thème doit être original et
avoir une ténuité avec la formation.
Exemple 1 : levée géochimique sur le site minier de Sandégué. Et non levée géochimique en
cote d’ivoire.
Exemple 2 : gestion de la carrière de sable de Gagnoa et non gestion des carrières de sable.
L’originalité du thème peut être purement pédagogique, dans ce cas le sujet est d’ordre
général et une démarche didactique s’impose. C’est l’objet du présent cours.
la date ou la période de la sortie (en saison sèche ou pluvieuse) : pour une étude
d’affleurement ou dans un bassin d’eau, la saison sèche est mieux indiquée, par contre
pour une étude pédologique ou pédogéochimique, la saison pluvieuse est plus
adéquate.
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le lieu ou le site de la sortie : sur terrain, en milieu paysan ou en entreprise.
les moyens personnels à mettre en œuvre pour atteindre les objectifs fixés.
l’itinéraire technique sur le terrain : en quoi consistera le travail à faire sur le terrain.
A la fin de cette réunion les apprenants seront vivement encouragés à faire des recherches
personnelles afin de mieux appréhender les contours du sujet avant le jour j.
1.2. BIBLIOGRAPHIE
Cette étape consiste au recensement de tous les écrits relatifs au sujet. Du général au
particulier, cela permettra à l’apprenant de mieux cerner les contours du thème. Cette
recherche peut être livresque (bibliographie) ou numérique (sitographie). Après avoir recensé
pêle-mêle les écrits d’intérêts, il faut passer à leur organisation selon les lettres alphabétiques
des auteurs suivis de l’année de publications de l’œuvre scientifique et du titre de l’ouvrage.
Au besoin on pourra ajouter le nombre de page du document ou l’encart traitant du sujet.
Exemple : Achian Toba, 1877 : réalisation d’une tranchée au cours d’une prospection
géochimique dans la zone de Toumodi, 135p. ou pp23-35.
Une bonne bibliographie augure d’une suite rédactionnelle aisée et permet de discuter au
besoin les résultats de nos investigations. Du nombre d’écrits, témoigne de l’intérêt accordé
au thème par la communauté scientifique et de ses répercutions socio-économiques. Ce volet
ne s’impose pas forcement au thème d’intérêt pédagogique.
1.3.1. MOYENS
Les moyens à mobiliser est fonction du type de sujet à exécuter sur le terrain, mais de façon
non exhaustive nous citerons :
a) Moyens matériels
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- Matériels de mesures et d’orientations : ce sont les cartes topographiques à 1/50.000 et
les cartes géologiques du même genre. Les premiers sont disponibles moyennant
finances au centre de cartographie et de télédétection (CCT), les seconds à la direction
de la géologie (DG) ; la boussole, le GPS, le théodolite et l’altimètre.
- Matériels de notes et levées: crayon, stylo, carnet, marqueur, bêche, pioche, machette,
canif, sacs en plastique ou en jute, un décamètre, un cordeau.
- Equipements de terrain : chaussures montantes (bottes), chemise manches longues,
pantalon jeans, gourde à eau, pitance, un képi et des lunettes fumées.
Voiture hébergement et ordinateur.
b) Moyens financiers et humains: coût de la sortie, un ouvrier spécialisé et un
technicien de terrain.
Il faut entendre par méthode de travail la technique et la stratégie misent en œuvre sur le
terrain au cours de la sortie pour les mesures, les repérages et les prélèvements. En un mot
pour atteindre les objectifs de la sortie. C’est la réponse aux questions qu’est ce qu’on fera sur
le terrain ? Et comment le faire ? Avec quels matériels?
Exemple d’échantillonnage géochimique : creusé à l’aide d’une pioche et une bêche, prélevé
à 25 cm dans l’horizon minéralogique, ensacher le prélèvement dans un sac plastique ou en
jute.
L’analyse ou le dépouillement des données de terrain pour les rendre expressives sur le plan
scientifique obéit à des procédés et principes.
C’est généralement un ensemble de logiciels qui sont définis selon la finalité attendue. On
peut utiliser Mapinfo pour élaborer des cartes, Statisca pour les traitements statistiques,
Anova, Géosoft et bien d’autres (Word, Excel).
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Par ailleurs, le traitement peut concerner l’échantillon prélevé. Pour une roche, on fera par
exemple une lame mince ou on procédera au concassage, au broyage et au tamisage pour
retenir la fraction fine pour des analyses chimiques. Pour un sol prélevé, c’est après séchage
qu’il faut recueillir la fraction fine.
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CHAPITRE 2. ETUDES DES SOLS
Introduction
Le sol est le produit d’altération des roches sous l’action conjuguée des facteurs climatiques et
des microorganismes. De ce point de vue le sol nait grandi et meurt. Le sol est la source et le
lieu de développement de la vie terrestre et on peut sans se tromper affirmer : sans sol, pas de
vie et sans vie, pas de sol.
Les sols sont importants pour les hommes qui l’utilisent dans l’agriculture, l’élevage, la
pêche, la forêt, la construction (matériaux), mine, …malgré cela il est très mal connu de la
plupart des hommes.
L’étude du sol a pour objectif de déterminer sa vocation afin de son usage rationnel. Un sol
mature est constitué de trois horizons dont HA, HB et HC. L’étude du sol consiste en la
réalisation d’un profil pédologique et à la description de ses divers horizons.
- Fonction alimentaire : vient du fait que le sol contient les éléments nécessaires à la vie tel
que le calcium, le potassium, le phosphore, etc. Le sol accumule et met à la disposition des
plantes et des animaux la majeure partie de ces éléments, y compris l’air et l’eau. En général,
une grande partie de que les plantes « mangent », « boivent » et « respirent » vient du sol dans
toute son épaisseur.
- Fonction filtre : vient du fait que le sol est naturellement un milieu poreux qui laisse passer
l’eau des pluies pour aller alimenter les puits, les sources et les rivières. Le sol est aussi un
milieu épurateur puisque l’eau qui le traverse se transforme et sa qualité chimique et
biologique dépend des propriétés du sol.
- Fonction matériau provient du fait que l’on extrait du fer, l’or, le diamant, l’aluminium, des
argiles, des cuirasses ferrugineuses, des croûtes calcaires…
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Matériau parental
Le climat
Sans l’intervention des végétaux supérieurs, les microorganismes et l’homme, les sols
ne se forment pas. Leurs activités endommagent la cohésion de la roche.
Le relief ou la topographie
Sur les sommets et dans la cuvette, les sols sont épais tandis que sur les pentes le sol est
mince.
Le temps ou la durée
Les composantes des éléments grossiers sont : blocs, pierre, cailloux et graviers.
Les éléments nutritifs la 3ème partie de cette fraction est faite d’éléments majeurs (Ca, K, P, N)
et les oligo-éléments qui sont mineurs (Cu, Fe, Al, Mn, Co, S, H, O, C…), de sels solubles
(nitrates, chlorures, sulfates, carbonates et de bicarbonates), de silicates (les phyllosilicates) et
les minéraux argileux (kaolinite, montmorillonite, vermiculite, illite…).
- Les matières organiques fraiches ou MOF: débris végétaux (ou tout ce qui n’a pas
encore été décomposé pour donner de la matière organique et qui est encore visible à
l’œil nu, car la matière organique ou la MO est invisible macroscopiquement).
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La MOF subit deux types de transformations : humidification qu’on obtient suite à la
décomposition de la matière végétale donnant ainsi la couleur sombre au sol. La
minéralisation qui donne les éléments minéraux à partir de la MOF et qui seront utilisés par la
plante.
L’absence d’argile ou le trop de sable empêche la formation de ruban. Les limons forment des
limons moyens. L’argile forme de bons rubans.
La structure du sol est le mode d’association ou d’assemblage des constituants du sol pour
former ou non des agrégats. Les particules individuelles (PI) peuvent être liées s’il y a la
présence de ciment pour donner un agrégat.
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haut pour obtenir l’horizon A de la limite de A, on mesure 30 à 35 cm pour déterminer la
limite de B, le reste est l’horizon C, contenant des reliques de la roche mère en
décomposition.
Chaque horizon fera l’objet de description in situ selon les rubriques suivantes :
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C
B
A
horizons
Couleur
(usage
Horizondu code munssell
Profondeur
(mètre ruban)
Texture
(composition
minéralogique)
Structure
(fragmentaire, massive,
granulaire)
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Activités biologique
(traces d’animaux et
racines de végétaux)
Pores
Induration
Concrétion
Un prélèvement de 25g de la fraction fine de chaque échantillon sera destiné à des analyses
chimiques pour déterminer :
Densité, le pH, les bases échangeables, azote total, le rH, le phosphore total, le carbone total,
la texture et la structure. La connaissance des ces éléments permettra de faire une cartographie
des sols et de conclure quant à son usage rationnel.
Interrogation du 08-03-2014
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CHAPITRE 3. OBSERVATION ET DESCRIPTION DES ROCHES (ENDOGENES
ET EXOGENES)
Introduction
Les sorties de terrain sont de véritables écoles. L’un des points des plus attrayant lors des
sorties de terrain est l’observation puis la description des affleurements de roches endogènes
et exogènes.
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3.1.3- prélèvement d‘échantillons ou échantillonnage
Il se fait au terme de la description dans la roche saine compacte ou peu altérée. L’échantillon
doit être représentatif de l’affleurement. Il faut les numérotés en les rattachant au secteur de
leur prélèvement.
Texture (la taille des grains si possible (grenue, microgrenue et hyaline) et si possible
lieu de sa formation
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μ
μ
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Une fraction réduite en poudre pour subir des analyses chimiques appropriées pour rendre
compte de certaines données, notamment les masses pondérales des minéraux pouvant aider à
la détermination du groupe de roche.
Une carte dite carte d’affleurement sera élaborée au terme de toutes ces études ou figureront
les différentes roches observées sur le terrain. Sur cette carte doit figurer les éléments
structuraux observés, et une légende explicative.
Exercice d’application : rédigez en une page l’introduction sur votre thème de sortie.
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CHAPITRE 4. CARTOGRAPHIE DES ROCHES ET DES ELEMENTS
STRUCTURAUX
Introduction
Une roche est un assemble de un ou plusieurs minéraux. Selon le lieu de leur formation, on
distingue les roches endogènes (magmatiques et métamorphiques) et les roches exogènes
(roches résiduelles et sédimentaires). La pétrologie et la pétrographie sont les sciences qui
étudient respectivement la genèse et l’étude descriptive des roches. La répartition de ces
roches en relation avec la tectonique de la zone se fait à travers une étude cartographique qui
commence sur le terrain et se termine au laboratoire.
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La boussole est un instrument de mesure de direction d’un plan et d’une ligne (azimut), le
pendage d’un plan et le plongement d’une ligne, du pitch d’une ligne ou d’une linéation. Elle
est aussi utilisée comme instrument de visée (orientation), mais la boussole sert plus comme
instrument de mesure.
*technique de mesure
On plaque uniformément la boussole contre le plan de façon horizontale, de sorte que l’aguille
ou le disque mobile soit libre.
La direction mesurée est donnée par la valeur numérique coïncidant avec le trait rouge de la
boussole à l’Est du repère NG.
NG
Β=45°
*technique de mesure
On se place à l’aplomb (au dessus) de la ligne en maintenant la boussole bien horizontale et
faire coïncider le repère rouge avec cette ligne.
NG
Β=35
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Ligne
*technique de mesure
La boussole doit être placée de façon verticale de sorte que le clinomètre puisse librement
tourner tout en maintenant le bord de la boussole // au repère 90° en contact avec la ligne de
plus grande pente. EX : un plan de foliation de direction N45° et de pendage N35° vers le SE,
se note N45°, 35°SE ou N45°-35°SE (au carnet) et sur la carte par : N45°
35°SE
N45°
α=35
°
*technique de mesure
On plaque la boussole contre la ligne de telle sorte que le repère 90° du clinomètre soit // à la
ligne ; mais tout en maintenant la boussole de façon verticale. Ex : une ligne de direction
N135° avec un plongement de 40° vers le SE, s’écrit N135°, 40°SE.
40SE
Boussole
Plan vertical
Ω=30°
Ligne
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b3-5 mesure du pitch d’une ligne ou de la linéation
C’est l’angle que fait cette ligne ou linéation avec l’horizontal du plan porteur. La mesure du
pitch se fait essentiellement dans le cas d’une faille qui montre un plan de faille avec des
stries indiquant le sens de déplacement d’un des compartiments. En effet le pitch nous
renseigne sur le rejet total d’une faille. Il varie entre 0° et 90°.
*technique de mesure
Sur le plan de faille, à l’aide d’un marqueur indélébile, matérialiser une horizontale et une
ligne préférentielle de stries, puis à l’aide d’un rapporteur déterminer l’angle matérialisé par
les deux tracées. La valeur mesurée est le pitch. Ex : un plan de faille de direction N45°,
60°SE avec un pitch de stries de 35°E s’écrit de la façon suivante.
N45°
35E
60°SE
35°
Β=60°
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- Figure 8. Différent type de GPS
- piste ou routes ;
- villages ou campements ;
- cours d’eau ;
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CHAPITRE 4. TECHNIQUES DE PROSPECTION MINIERE, PETROLIERE ET
COMMUNICATION EN MILIEU
Introduction
Nous nous attarderons sur les techniques de prospection minière pour diverses raisons. En
effet le domaine pétrolier nécessite de grands moyens et la recherche s’opère parfois en eau
profonde et (rarement) sur la terre ferme. Aussi les opérations sont-elles si rares et si
couteuses que seuls quelques privilégiés peuvent se targuer de les avoir vécu.
Pour toutes ces raisons et pour bien d’autres, nous nous limiterons à la prospection minière.
La prospection minière est l’ensemble des opérations exécutées depuis la découverte du
premier indice jusqu’à l’évaluation du gisement.
4.1.1 Principe
C’est un levé géologique qui consiste à rechercher des indices de minéralisation dans les
roches à l’aide d’un marteau.
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4.1.4 Recherche des affleurements
NB. A la fin de la description faire un échantillonnage dans les parties saines (non altérées) de
la roche.
Répertorier et reporter sur une carte d’échantillonnage les zones d’exploitation artisanale et
les réseaux hydrographiques qui sont des zones d’alluvionnement importantes.
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- Foncer des puits de prospection dans les zones d’alluvionnement en fonction des courbures
des cours d’eau, de la pente et de la vitesse de l’écoulement d’eau.
Matériels techniques : des piquets, des jalons, un marteau de géologue, une pelle, une
pioche, des machettes, des sachets et une caisse de rangement, une sondeuse
TECHNIQUE
- Déterminer au laboratoire la direction du layon de base puis choisir un (1) point origine
géographiquement fixe sur une carte et dont les coordonnées introduites dans le GPS permet
de le transformer en Waypoint ou point repère.
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- Retrouver ce point sur le terrain et y implanter un bois de boussole ou monopied sur lequel
sera posée la boussole.
- Sur chaque layon transverse, matérialiser les points de prélèvements par des piquets sur
lesquels seront marquées des coordonnées arbitraires.
LB
Pas
Station
PK
Couleur R Br O J Gr V
Nature du matériau
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lithologie
altération
Occupation du sol
pendage
relief
observation
Application
Soit un prospect rectangulaire de 800m x 400m. Ce terrain est à couvrir par une grille de
prospection à maille 100m x 50m. Le point o, centre du prospect, est l’origine de la grille de
prospection. Le layon de base de direction N00°, passe par le point o et divise le prospect en
deux parties égales dans le sens de la longueur. Echelle 1cm = 100m.
inter NG
LB
pas L300
L200N
L100N
W L00 E
L100S
L200S
L300S
S
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numérotation donnant la localisation des échantillons
Exp : A : 300S/50 E ou 300S-50 E ou 3 + 00S/0+50 E ou 3 + 00S – 0 + 50 E signifie que le
point A est situé sur le layon tranversal à 300m de l’origine en allant vers le
Sud (S) et à 50 m de la base en allant vers l’Est (E).
Avantages : localisation précise de l’échantillon par rapport à l’origine de la grille.
Inconvénient : manque de confidentialité, erreur fréquente.
D’autres types de numérotation existent et seront vue en MEM
b-pratique
Le matériel prélevé est le sol résiduel. Il faut éviter de prélever le matériau non en place
(alluvions, colluvions, éluvions). On prélève entre 200 g et 500 g de matériau dans l’horizon
B (entre 20 et 50 cm). L’échantillon est mis dans un sachet portant son numéro. Au cours de
cette opération, il est nécessaire de procéder au levé topographique à faire figurer à la légende
de la carte. Piste, hydrographie, villages, reliefs….
Lors de l’établissement des layons (LB par exemple), un obstacle peut subvenir. Il devient
nécessaire de procéder à sa déviation rapide. Cela suppose que l’obstacle est dévié dans sa
petite partie en considérant le point d’impact (endroit où bute le layon) du layon concerné.
Obstacle
N45° A D
N45°
N45-90°
N45+90° B C
N45°
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4.3-3 METHODE D’ECHANTILLONNAGE GEOCHIMIQUE
Les échantillons de sols sont prélevés à 50 cm du sol et mis en sachets plastiques adaptés à cet
effet.
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