Lot 15 Ossature Bois Bat F
Lot 15 Ossature Bois Bat F
Lot 15 Ossature Bois Bat F
Murs
Principes
Les murs à ossature légère en bois sont constituées de parois dont les fonctions porteuses
sont assurées par des éléments en bois de faible section.
L'ossature murale est constituée principalement de poteaux (éléments verticaux) compris
entre une lisse et une sablière (éléments horizontaux). Les assemblages se font le plus
souvent par clous.
Le contreventement de la structure est généralement assuré par des panneaux dérivés du
bois. Ceux-ci participent également à l'étanchéité à l'air de la construction.
Sur cette structure, est mise en place du côté extérieur, une étanchéité à l'eau et un
parement extérieur (souvent avec une lame d'air ventilée) et du côté intérieur, une étanchéité
à la vapeur et un parement intérieur de finition.
Entre les montants de la structure est incorporée une isolation (thermique et acoustique).
Matériaux
Qualité
Pour des raisons de résistance, de légèreté et d'économie, les essences de bois les plus
souvent utilisées seront des résineux (épicéa, sapin, douglas, pin).
Leur faible épaisseur conduit à utiliser des bois présentant de bonnes caractéristiques
mécaniques sans contraintes visuelles.
Humidité
Les bois doivent avoir un taux d'humidité voisin de 15% avec un maximum admis de 20%.
Risques biologiques
Les structures de murs sont toujours protégées du côté extérieur par des parements. De ce
fait, elles ne sont pas soumises aux intempéries et donc à la présence temporaire ou
permanente d'eau.
En principe, il n'existe donc pas de risque d'attaque de champignons. Par contre, le risque
d'attaque par les insectes demeure, même s'il est limité statistiquement.
L'entreprise doit assurer un traitement fongicide et insecticide des structures en classe de
risque 2, appliqué par trempage.
Le traitement par badigeonnage ou aspersion est à proscrire car :
• on ne peut vérifier si toutes les parties des pièces ont effectivement été traitées,
• la quantité de produit appliquée au m2 est aléatoire alors qu'elle doit être régulière et
suffisante pour pénétrer à une certaine profondeur obligatoire et avec une certaine
concentration.
Éléments d'ossature
Sections courantes :
46 x 122 mm ou 45 x 120 mm avec isolant interieur
45 x 145mm avec isolant exterieur
Trame
Les montants peuvent être espacés de 0,60 m d'axe en axe.
Ces écartements modulaires présentent l'avantage de permettre un support de clouage pour
les éléments en plaque (OSB, contre-plaqué, plaques de plâtre) dont les dimensions sont
généralement de 1,20 m de large.
Aux angles, les montants doivent être doublés afin de ménager des fonds de clouage pour la
fixation des parois intérieures et extérieures et afin d'assurer la rigidité de l'ossature.
F e r m e d e l a C o m m a n d e r i e - Ç a i n t - A n b i n
Fixation
L'assemblage des éléments d'ossature se fera par des pointes inox. Leur longueur est de 2,5
fois l'épaisseur de l'ossature.
Dans les murs à ossature légère en bois, le clouage a une incidence structurale essentielle.
Les assemblages cloués résistent mieux lorsque les charges agissent perpendiculairement
aux pointes.
Lisses et sablières
Lisses d'assise
Une lisse d'assise assurera la liaison de l'ossature bois avec le système de fondation
maçonnée. Elle sear de largeur identique à celle des montants.
En fonction du niveau, elle sera disposée soit sous le plancher en bois soit sur le plancher en
béton ou le muret de fondation.
La fixation au sol, la protection contre l'humidité et l'étanchéité à l'air sont trois points à
étudier avec soin pour les lisses d'assise.
Lisses sur plancher bois (appui direct) Lisses sur dalle ou muret en béton
Fixations
La lisse d'assise doit être ancrée sur le muret périphérique des fondations avec des organes
de fixation en acier de diamètre supérieur ou égal à 8 mm et espacés au maximum de 1 m.
De plus des fixations sont posées de part et d'autre des angles et des portes.
Les organes d'ancrage protégés de la corrosion doivent être scellés sur une hauteur d'au
moins 10 cm dans le béton.
Plusieurs types de fixation peuvent être employés
• des chevilles à expansion mécanique,
• des scellements chimiques,
• des pattes à sceller,
• des tiges filetées ancrées dans le muret,
• des rails d'ancrage.
i!7
Cet écartement n'est jamais inférieur à 50
Attention : mm et doit respecter les prescriptions du
fabricant de chevilles.
L'utilisation de chevilles à expansion
impose de respecter parfaitement sismique
l'écartement par rapport au bord de la
dalle, car l'expansion peut conduire à un
éclatement du béton.
Etanchéité
Pour éviter toutes remontées capillaires et toutes dégradations du bois :
• la lisse se situe au moins à une hauteur de 20 cm au-dessus du sol extérieur fini,
• un complexe d'étanchéité équivalent au feutre 36S doit être disposé entre la lisse et
la maçonnerie. Il doit avoir une largeur supérieure à celle de la lisse d'au moins 5
cm. Il est ainsi relevé le long de l'ossature, côté intérieur, et protège le mur de
l'humidité de la chape ou de l'eau de nettoyage des sols. Par contre, ce feutre doit
arriver au raz de la maçonnerie, côté extérieur, afin de permettre au pare-pluie de
passer sur le nez de dalle,
• pour assurer une bonne étanchéité à l'air entre le mur et la maçonnerie, on dispose
deux joints pré-comprimés (type Compriband), de section 10/20 mm, sur le feutre.
À noter :
A "7
Termites
Dans les régions concernées par les
termites des précautions supplémentaires
sont à prendre :
• traitement des sols périphériques par
un produit anti-termites,
• interposition d'un bandeau métallique
saillant, de préférence en cuivre, sous
la lisse d'assise,
• mise en place de collerette de refus sur
tous les tuyaux et les gaines provenant
du sol,
• lisse d'assise située à au moins 25 cm
du sol fini.
Lisses supplémentaires
Dans certains cas, une lisse basse supplémentaire est mise en place avant la pose du
panneau.
Elle est justifiée pour deux raisons principales :
• le réglage de niveau dans le cas où la dalle présenterait trop d'irrégularités. Dans ce cas, il
est plus simple de faire un réglage préalable à l'aide d'une lisse et de cales de contre-plaqué
plutôt que de régler les panneaux,
• la surélévation des panneaux pour permettre la réalisation d'une chape.
Cette lisse est fixée à la dalle par des chevilles dont les têtes doivent être noyées dans une
rainure, puis, le panneau est cloué ou vissé sur cette lisse de façon régulière et avec un
entraxe maximum de 20 cm entre pointes ou vis.
A -7
Attention :
Sablières
On a recours à une double sablière (parfois nommée lisse haute) pour assurer la liaison
entre les panneaux de murs et refends, pour répartir les charges de plancher et charpente
entre montants et obtenir un support accru en regard des charges imposées.
Au droit des intersections entre parois, les sablières sont croisées. En partie courante, les
joints des deux sablières doivent être décalés d'au moins un poteau.
Cette méthode d'assemblage assure la rigidité de l'ossature et permet de disposer les
solives de planchers et les éléments de charpente légère (fermettes) sans tenir compte de la
position des montants verticaux.
A T
Liaisons des parois
D'une manière générale, toutes les liaisons des parois doivent assurer une continuité dans la
transmission des efforts et dans les fonctions de protection et d'isolation.
Angles
L'ossature aux angles extérieurs doit comporter au moins trois poteaux pour assembler les
murs contigus et pour assurer un appui aux matériaux de revêtement intérieurs et extérieur.
Dans les angles et les refends, on évitera d'utiliser des poteaux en bois massif afin de
simplifier les approvisionnements et d'avoir des bois secs. On réalisera donc des
assemblages de montants d'ossature standard pour reconstituer des poteaux.
Dans les angles, on peut raisonner à partir d'un poteau intégré dans l'un des panneaux ou
d'un poteau indépendant. Cela dépend du mode constructif choisi et notamment du choix
entre petits panneaux standard manuels ou grands panneaux. Les assemblages d'angles se
font par clouage et tire-fond sans oublier les joints pour l'étanchéité à l'air en mastic acrylique
par exemple.
i!7
Intersections de murs de refends
On doit construire un assemblage de poteaux composés à l'intersection d'un mur de refend
intérieur et d'un mur extérieur afin de réaliser un fond de clouage.
Dans les assemblages de refends sur mur extérieur, on veillera à bien poser la laine
minérale dès la fabrication car ultérieurement ce serait impossible et cela créerait un pont
thermique.
Lorsque les murs sont préfabriqués, on est conduit, pour limiter la taille des panneaux
(fabrication, transports, manutentions sur le chantier...), à prévoir des assemblages de
panneaux dans le plan du mur.
Les montants de jonction doivent être fixés au moins en trois points sur une hauteur d'étage.
Ces fixations doivent maintenir l'affleurement et le serrage des éléments porteurs.
Dans les systèmes ouverts et semi-ouverts les montants assurant la liaison doivent être
cloués et boulonnés ou tire-fonnés.
En ce qui concerne les systèmes fermés, la liaison peut être effectuée au travers de lumières
pratiquées dans les parements par rainures et languettes clouées ou encore par des
systèmes plus complexes à base de pièces métalliques.
A ~f
Baies
Structure
A l'emplacement des portes et des fenêtres, il faut prendre les dispositions nécessaires pour
assurer la charge verticale appliquée au-dessus de la baie.
On prévoit à cet effet un linteau dont la section doit être calculée en fonction de la portée et
de la charge. Les linteaux sont le plus souvent constitués de deux pièces de bois ayant les
sections des poteaux ou des solives de plancher.
Les extrémités du linteau sont soutenues par des montants doublés de chaque côté de la
baie. Lorsque l'ouverture est pratiquée dans un mur non porteur ou dans un mur porteur
ayant un linteau continu, il n'est pas nécessaire de doubler les montants.
Pour la mise en oeuvre des fenêtres, un appui brut vient se fixer sur les poteaux d'allège et
entre les poteaux intérieurs. En ce qui concerne les portes, la lisse est interrompue.
A -7
Pré-cadres
Pour la réalisation des baies, le principe retenu, en terme d'étanchéité à l'eau et à l'air,
consiste à réaliser un pré-cadre sur lequel viennent se fixer des menuiseries standard ou
spéciales et des volets.
Pour assurer un maximum d'étanchéité, on assemble l'ossature autour du pré-cadre au lieu
de poser celui-ci dans l'ossature après son assemblage.
Le pré-cadre est vissé sur l'ossature avec des vis auto-foreuses et l'on veillera à bien
assurer les divers points d'étanchéité à l'air et à l'eau.
L'essence de bois utilisée pour les pré-cadres est :
• une essence durable par nature,
• une essence rendue durable au sens de la classe de risque 3.
A "7
Baie avec pré-cadre
A -7
Contreventement
Aucune "masse" n'intervenant, les murs à ossature légère en bois doivent utiliser des
dispositifs spéciaux pour assurer leur stabilité face au vent.
L'ossature murale peut être contreventée dans son plan :
• par des voiles travaillant en panneaux dérivés du bois,
• par des pièces de bois insérées dans les montants (écharpes, croix de St
André...).
Les murs peuvent être contreventés dans un plan perpendiculaire :
• par d'autres éléments de structure stabilisés (murs de refend, planchers...),
• par des dispositifs particuliers dont certains assurent une autre fonction
(panneaux de sous toiture, poutre au vent, anti-flambage)
Limites de dimensions
Longueur du mur
Plus la surface d'un mur sera grande, plus les efforts au vent à reprendre par les murs
perpendiculaires à celui-ci seront importants.
L'étude technique permet de calculer ces efforts et de déterminer à partir de quelle longueur
de mur un refend de contreventement est nécessaire. En général, on estime qu'au-delà
d'une longueur de 15 m, la mise en place de mur de refend s'impose.
Surfaces d'ouvertures
Il est évident que le panneau de contreventement ne joue son rôle que s'il existe en
proportion suffisante de la surface du mur c'est-à-dire si la surface d'ouvertures n'est pas
trop importante.
On estime que si celle-ci représente plus du tiers de la surface du mur, une étude technique
s'impose afin de trouver des solutions constructives adaptées, par exemple avec un système
poteau-poutre.
Hauteur du mur
Le problème posé ici est celui de la continuité des ossatures verticales. Si celle-ci n'existe
pas ou s'il n'y a pas de reprise intermédiaire par un plancher, une charpente ou une poutre
horizontale, une déformation à la liaison des panneaux de mur est inévitable.
Ceci se produit en général dans les pignons. On peut apporter une solution en introduisant
dans la hauteur du mur une poutre au vent ou des poteaux de renfort de forte section.
La méthode la plus pratiquée consiste à utiliser des panneaux dérivés du bois pour assurer
l'indéformabilité de l'ossature murale dans son plan. Ces panneaux doivent répondre à des
exigences minimum de qualité, d'épaisseur et de clouage.
Du point de vue de la stabilité, ils peuvent être disposés indistinctement à l'intérieur ou à
l'extérieur de l'ossature. Mais pour des raisons de fixation des revêtements extérieurs ils sont
le plus souvent mis à l'extérieur.
A-7
PANNEAUX ÉPAISSEUR MINIMUM
Contre-plaqué résineux CTB X 8 mm.
Lamelles orientées (OSB) 8 mm.
Particules CTB H 12 mm.
Les panneaux bois-ciment (type Viroc) ou gypse cellulose (type Fermacell) peuvent
également être admis comme participant au contreventement après justification par le
bureau d'études.
La fixation des panneaux est réalisée par :
• des pointes torsadées inox de 50 mm,
• des agrafes inox de 50 mm espacées d'environ 150 mm (ou moins si le calcul l'exige)
et formant une "couture" sur les 4 côtés du panneau.
Pour la jonction de panneaux de contreventement sur les ossatures, il faut, soit utiliser une
épaisseur d'ossature supérieure à 40 mm, soit doubler les montants afin de respecter les
exigences réglementaires de fixation.
Enfin les structures telles que fermes et portiques (nombre de points d'articulation supérieur
à 3) bénéficient d'une stabilité transversale et peuvent participer à la stabilité des murs.
A "7
Éléments de renfort
Étrésillons
Les poteaux d'une hauteur supérieure à une hauteur d'étage (2,50 m) ou recevant des
charges élevées (maison à deux niveaux) peuvent être soumis à des contraintes de
compression qui dépassent celles qui sont admissibles et provoquent un flambement. Pour
diminuer ces contraintes on peut soit augmenter la section des poteaux soit réduire
l'élancement du poteau par l'interposition d'étrésillons dans l'ossature.
De même, lorsque la hauteur d'un panneau excède 2,50 m, il convient de mettre en place un
alignement d'étrésillons pour permettre la fixation des panneaux.
AT
Poteaux supplémentaires
Lorsque des charges concentrées
(poutres, pannes, entraits de ferme...)
doivent être reprises par le mur, on
double les poteaux porteurs au droit des
charges.
46 X 97 mm 1500 kg
46 X 122 mm 2000 kg
46 X 147 mm 2500 kg
Fond de clouage
Afin de permettre l'accrochage d'éléments
lourds (meubles de cuisines, appareils
sanitaires suspendus...) pour logements
bâtiment F, il est prudent de prévoir des
fonds de clouage insérés dans l'ossature.
Ils serviront d'éléments de renfort au
parement intérieur.
A ~f
Percements et entailles
Tout l'espace libre dans l'ossature est disponible pour le passage des gaines et tuyaux
(eaux, chauffage, électricité...).
Pour ne pas affaiblir les éléments porteurs, les passages nécessaires à ces conduits ne
doivent pas être excessif sauf à renforcer les parties affaiblies.
Les montants des murs ne doivent pas être entaillés, percés ou diminués de telle façon que
la partie intacte du montant soit inférieure aux deux tiers de la largeur du montant si celui-ci
est porteur.
Au cas où la section entaillée serait supérieure, il est nécessaire de prévoir des renforts
métalliques.
^ e > 1/3 L
Attention :
• Les tuyaux d'eau risquant de geler ne doivent pas être encastrés dans des murs
extérieurs.
• Les canalisations d'eau sous pression doivent être d'une seule pièce (pas de
soudure).
AT
Constituants du mur
Aux éléments de structure proprement dits (ossature et contreventement) viennent
s'adjoindre d'autres matériaux pour assurer la totalité des fonctions d'enveloppe du mur.
Variante 1
Variante 2
Tasseaux risque 2
dimensions :
- mini 15x35mm tous les 30cm
A-7
- 22x35mm tous les 40cm
- 27x35mm tous les 65cm
pose avec lame d'air de 15 à 30mm; le lattage horizontal sera mis en oeuvre en
discontinuité tous les 2,50 à 3,00m pour assurer une bonne circulation d'air
Pare-pluie
Type
DELTA-VENT N PLUS / DELTA-VENT N
Pare-pluie H.P.V. Avec deux bandes autocollantes intégrées pour la version DELTA-VENT N
PLUS.
DELTA-VENT N PLUS et DELTA-VENT N sont conformes au DTU 31.2 (valeur Sd env. 0,02
m) et peuvent être appliqués directement sur le panneau de sur l'isolant thermique de la
façade.
L'isolant
L'isolant assure les fonctions thermiques et acoustiques du mur. On utilise plusieurs sortes
de produits en fonction des performances recherchées mais aussi des contraintes de mise
en œuvre :
• les laines minérales (verre ou roche),
L'isolant se pose entre les montants d'ossature des murs extérieurs. Il doit être
appliqué contre la face interne de la paroi intérieure. On utilisera des panneaux semi-
rigides de laine minérale d'épaisseur 120mm
Une seconde couche d'isolant de 100mm d'épaisseur placée en supplément à l'interieur.
Les panneaux d'isolant ne sont pas revêtus de pare-vapeur puisque celui-ci est posé
ultérieurement en continu.
Ils doivent être découpés soigneusement, en légère sur-côte par rapport à l'espace
disponible entre les montants. Les lames d'air entre montants et isolants sont à proscrire
(pont thermique) de la même façon qu'un tassement trop important qui provoquerait un
écrasement de la laine à certains endroits et donc une diminution de sa performance.
Afin d'augmenter les performances thermiques sans augmenter l'épaisseur de l'isolant, on
peut utiliser des laines minérales à densité plus élevée et dont le coefficient ! est meilleur.
Les isolants rigides en plaques (polystyrène expansé, mousse de polyuréthanne, panneaux
de fibres de bois...) ne sont pas utilisés entre les montants car leur non-compressibilité les
rend délicats à poser. Ils sont réservés à la réalisation d'une isolation complémentaire posée
en continu à l'extérieur des panneaux où ils peuvent également assurer le rôle de pare-pluie.
Le pare-vapeur
Un pare-vapeur, matériau en feuille étanche est disposé sur la face chaude (intérieure) des
murs extérieurs pour limiter ou supprimer les migrations de vapeur d'eau de l'intérieur de la
maison vers l'ossature.
On emploie comme pare-vapeur :
• des films plastiques (polyéthylène 200 microns),
• des films d'aluminium collés sur plaques de plâtre.
Le pare-vapeur doit être parfaitement continu sur toutes les parois. Le pare-vapeur collé sur
les panneaux de laine minérale ne peut être pris en compte car il est interrompu à chaque
montant d'ossature.
A-7
On préférera, à chaque fois que cela est possible, un pare-vapeur solidaire du parement
intérieur car cela permet de limiter les problèmes apparaissant aux percements pour la pose
des appareils électriques.
Le pare-pluie
Un pare-pluie, feuille étanche à l'eau liquide et perméable à la vapeur d'eau, est disposé sur
la face extérieure des murs (sous le parement). Il a deux fonctions: la première c'est de
mettre la maison à l'abri des intempéries le plus rapidement possible pendant la phase
chantier et de constituer une ligne de défense secondaire contre la pénétration de la pluie et
de l'humidité poussées par le vent à travers le matériau de parement extérieur. La seconde
est de permettre la migration vers l'extérieur de la vapeur d'eau qui aurait pu traverser le
pare-vapeur.
On utilise comme pare-pluie:
• des films non tissés, typeType DELTA-VENT N PLUS / DELTA-VENT N< à 0,18m
Pour les produits souples, il faut veiller à un parfait recouvrement des feuilles de façon à
éviter toute infiltration d'eau. Certains produits existent en largeur de 2,80 m au lieu de 1 m
pour la plupart, ce qui facilite leur mise en œuvre et limite le nombre de recouvrement de
feuilles.
De la même façon, les points d'arrêt sur les ouvertures sont à soigner. Enfin, le matériau
retenu ne doit pas se déchirer facilement lors de la pose. Le pare-pluie est maintenu sur les
panneaux par des liteaux qui sont cloués au droit des montants. Il protège en partie les
ouvrages entre les séquences de montage pendant le chantier.
Le parement intérieur
Les matériaux utilisés en parement intérieur sont :
• les plaques de gypse-cellulose, Fermacell, épaisseur 13mm
La pose du parement est en général effectuée directement sur les montants d'ossature si
leurs tolérances de sections (+/- 0.5 mm) ont été respectées et si, bien sûr, ils ont été séchés
ou sur des profilés en acier galvanisé fixés sur les montants. Cette technique permet de
poser les gaines électriques et tuyauteries sans percer les montants ni le pare-vapeur si
celui-ci n'est pas solidaire du parement intérieur.
Attention :
Le parement extérieur
Isolation
Thermique
Par ailleurs on devra particulièrement veiller à assurer une bonne étanchéité à l'air et au
vent. Les fuites d'air se comportent comme des ponts thermiques dans l'enveloppe d'un
bâtiment. Le choix d'une isolation intérieure croisée dans laquelle passent tous les réseaux
représente une solution très performante.
Enfin une attention toute particulière doit être portée à la diffusion de la vapeur d'eau à
travers les parois pour éviter les risques de condensation.
A-7
Paroi avec couches croisées
Thermique d'été/OPTION
La prise d'air frais au travers de conduits enterrés dans l'emprise du vide sanitaire sera
redistribuée dans les volumes des RDC et logements en combles du bat.F réchauffement de
l'air neuf.
Acoustique
La maîtrise de l'acoustique basée sur la loi "Masse-Ressort-Masse" est assurée en
combinant les masses des parements intérieurs et extérieurs reliés par un "ressort" (espace
entre les montants) en général remplis de laine minérale.
A ~f
Voile séparatif de logements
Double mur avec une épaisseur d'isolant
de 2 x 100 mm - 50kg/m2
R = 62 dBA
Types de panneaux
Les divers exemples cités ci-dessous sont les plus couramment utilisés. Cependant leurs
performances ne sont pas identiques en termes de :
• étanchéité à l'air,
• tenue au feu,
• conformité au DTU 31-2: certains éléments doivent faire l'objet d'Avis
Techniques CSTB,
• vieillissement et entretien,
• aspect architectural extérieur et intérieur,
• coût.
OSB 3 9mm
Contreventement
Systèmes de contreventement
• Raidissement dans des plans verticaux et horizontaux
An
Contreventement dans des plans verticaux et horizontaux
Dispositifs de contreventement
• Par panneaux à ossature bois
Feu
Par un dimensionnement correct des structures, il est possible d'atteindre une résistance au
feu d'une heure. Lorsque la structure est intérieure, elle peut recevoir une protection
complémentaire par une solution ignifuge. Pour une stabilité supérieure à une heure, les
poteaux et les poutres doivent être protégés par des écrans coupe-feu.
Les principaux écrans admis pour faire face au feu sont :
• les plaques de plâtre et de gypse-cellulose,
• les plaques de fibres-ciment,
4 7
• les panneaux bois-ciment.
Attention :
Les ferrures métalliques d'assemblages doivent être protégées par une peinture
intumescente ou par le bois lui-même (ferrure non apparente).
Normes et DTU
DTU 31.1 Charpente et escaliers en bois
DTU 31.2 Construction des maisons et bâtiments à ossature en bois
DTU 51.3 Planchers en bois ou en panneaux dérivés du bois
DTU règles CB 71 Règles de calcul et de conception des charpentes en bois
DTU BF 88 Règles bois feu 88
A-7
PLANCHERS
Principes
Les planchers par solivage comprendront une ossature composée de poutres, de solives, et
de chevêtres en bois, une aire supérieure ou platelage, une aire inférieure (le plafond de
l'étage inférieur) et des matériaux d'isolation thermique et acoustique.
La flexion est un facteur de contrôle critique qui prend en compte des aspects visuels, de
confort et d'inconvénients d'une flèche et /ou de vibrations excessives sur les matériaux de
plancher ou de plafond. La flèche est généralement limitée au 1/40° de la portée. Les
planchers par solivage présentent une relative élasticité.
Matériaux
Qualité
Les essences de bois seront des résineux (sapin, épicéa, douglas, pins).
Le bois massif représente la solution commune pour les portées inférieures à 5 m. On peut
utiliser au-delà du bois lamellé-collé ou des solives en bois reconstitué.
Les bois en faible épaisseur devront être particulièrement résistants (classement structure :
C22), mais on peut utiliser des bois de moindre qualité (C18) en plus forte section.
Les poutres composites ( type NailWeb) seront utilisées pour les grandes portées selon
calcul du bureau d'étude relevant du présent lot.
Humidité
Mis en œuvre dans une ambiance chauffée, les bois doivent avoir un taux d'humidité voisin
de 15% sans excéder 18 %.
Risques biologiques
Les planchers n'offrent qu'un risque accidentel de présence d'eau. Les bois doivent
présenter une durabilité naturelle ou conférée correspondant à la classe de risque 2.
A-7
Par contre, les solives dont l'extrémité est noyée dans la maçonnerie sont beaucoup plus
sujettes à dégradation. Le choix de l'essence ou du traitement doit correspondre à la classe
de risque 4.
Pré-dimensionnement
1 0 0 x 200
Hauteur Epais. 60 40 30 60 40 30 60 40 30
225 75 460 520 570 450 510 550 440 500 550
200 75 400 460 490 390 450 490 390 440 490
175 75 360 400 440 340 390 430 340 390 420
150 75 300 340 370 290 330 370 290 330 360
A-7
RAPPEL : CHARGES DES PLANCHERS À USAGE D'HABITATION
Logements, y compris combles aménageables : 150 daN/m2
Appuis et jonctions
Afin de prendre en compte les contraintes d'écrasement (compression transversale), la
surface d'appuis des solives sur des murs et des poutres est au moins de 50 mm sur bois et
métal et 75 mm sur maçonnerie.
A ~f
Liaisonnement des solives
Pour conserver leur résistance mécanique et ne pas compromettre la mise en œuvre des
supports de revêtement de sol, les solives doivent être préservées de toute torsion à leurs
extrémités et en parties courantes.
Des précautions sont à prendre particulièrement lorsque la hauteur de la solive est
supérieure à 4 fois son épaisseur.
Aux extrémités, les solives sont maintenues soit par la maçonnerie, soit par clouage sur une
solive de rive. En partie courante, elles sont contreventées par des dispositifs appropriés
dont l'espacement ne doit pas dépasser 40 fois l'épaisseur de la solive.
A noter :
Les étrésillons permettent de répartir sur trois solives les charges appliquées sur une et donc
de reprendre certaines charges concentrées.
A ~f
Fluides et gaines
Les fluides et les gaines peuvent être aisément disposés dans un sens parallèle aux solives.
La structure en bois servira de support direct aux gaines de reprise d'air, aux canalisations et
aux chemins de câbles. Les vides de construction pourront également servir à encastrer les
luminaires, les diffuseurs, grilles de reprises et de soufflage sous réserve de ne pas
pénaliser les performances acoustiques.
Dans un sens perpendiculaire aux solives, le passage des fluides et gaines est limité par les
contraintes d'engravure et de percement.
Entailles
Les entailles ne sont pas admises dans la partie inférieure des solives (fibres tendues) sauf
sur appui.
Les entailles réalisées sur le dessus
des solives doivent être distantes de
la rive de l'appui d'au plus la moitié de
la hauteur de la solive et ne doivent
pas mesurer en profondeur plus du
tiers de cette hauteur.
S'il est nécessaire de pratiquer des
entailles ailleurs dans la portée, il faut
en tenir compte dans le
dimensionnement de la solive.
La hauteur utile de la solive sera
majorée de la profondeur de l'entaille.
Entailles
Percements
Les trous forés dans les solives ne doivent pas avoir un diamètre supérieur au quart de la
hauteur de la solive ni être en dessous de 5 cm d'une rive ou de l'autre.
Maxi 1/4 h
Percements
A —R
Cloisons intérieures/Séparatifs logements
Dans le cas de mise en œuvre de cloisons lourdes (P>50 kg/m2) des précautions doivent
être prises.
Pour les cloisons perpendiculaires aux solives, on vérifiera que la surcharge ne provoque
pas une flèche excessive. Pour les cloisons parallèles aux solives, on disposera des
étrésillons de répartition des charges sur deux solives ou l'on doublera la solive au droit de la
cloison.
Dans les deux cas, il pourra être nécessaire d'augmenter la section des solives ou de
diminuer leur écartement.
Porte-à-faux
Les planchers par solivage permettent de réaliser simplement des porte-à-faux pour la
confection de balcons ou de murs en encorbellement jusqu'à une longueur de 4 fois la
hauteur des solives (60 à 80 cm). Au-delà de cette portée tout porte-à-faux devra être
soigneusement calculé.
Si le plancher en porte-à-faux est parallèle aux solives, il convient de créer une zone
d'équilibrage. Des consoles viennent se fixer à une solive jumelée située à l'intérieur du mur
à une distance égale à deux fois le porte-à-faux.
A 7
Porte-à-faux parallèles aux solives Porte-à-faux perpendiculaires aux solives
Trémies/Cheminée
Une trémie pratiquée dans la charpente d'un plancher est réalisée grâce à une disposition
appropriée de chevêtres, de solives d'enchevêtrures et de solives boiteuses.
Les solives d'enchevêtrures de faible épaisseur (50 ou 75 mm) et les chevêtres doivent être
doublés lorsque leur portée dépasse 1,20 m. Les chevêtres de plus de 1,80 m de longueur
doivent être supportés aux extrémités par des étriers dont on vérifiera en particulier les
contraintes de cisaillement aux fixations. Les chevêtres de plus de 3,60 m doivent trouver
appui sur des murs ou des poutres.
Trémie de cheminée
Isolation
Isolation thermique
L'isolation thermique se règle par la mise en place d'un isolant en fibres entre les solives.
Isolation acoustique
L'affaiblissement acoustique aux bruits aériens des planchers par solivage est fondé sur le
principe masse-ressort-masse. Un isolant en fibres est généralement placé entre les solives
ou déroulé en continu sur une plaque de plâtre formant plafond. La masse est apportée par
le plancher bac Acier/Chape béton allégée supports de revêtement de sol et par un plafond
suspendu.
L'isolation acoustique sera améliorée par mise ne œuvre des plafonds suspendus avec
isolation déroulée sur le faux plafond.
A-7
Les améliorations acoustiques suivantes seront envisagées
• en utilisant des fourrures métalliques maintenues par des suspentes résilientes
(caoutchouc, néoprène),
Il peut être nécessaire d'apporter un complément de masse par des matériaux lourds
disposés sur le plancher. Les solutions sèches sont à privilégier pour faciliter la mise en
œuvre. Les matériaux d'alourdissement retenus sont :
Feu
A ~f
Normes et DTU
DTU 31.1 Charpente et escaliers en bois
DTU 31.2 Construction des maisons et bâtiments à ossature en bois
DTU 51.3 Planchers en bois ou en panneaux dérivés du bois
DTU 51.11 Pose flottante des parquets et revêtements de sol contrecollés à
parements bois
DTU 58.1 Travaux de plafonds suspendus
DTU règles CB 71 Règles de calcul et de conception des charpentes en bois
DTU BF 88 Règles bois feu 88
A-7
CHARPENTES
CONCEPTION
CHARPENTES - CHEVRONS
Principes
Le principe retenu a priori pour la construction du bâtiment F, porte sur un complexe de
chevrons porteurs sur pannes et faitiere composite type NailWeb.
D'autres solutions peuvent être proposées selon la technicité de l'entreprise parmi les
systèmes décrits ci-dessous.
Les charpentes-chevrons sont constituées de manière principale par des chevrons de grand
élancement (46 mm x 200 mm par exemple) assemblés par clouage.
Les assemblages sont réalisés directement sur des pannes faîtières et sablières ou entre
chevrons et entraits par des goussets en contre-plaqué (CTB.X ou OSB).
Charpentes-chevrons
Matériaux
Qualité
Les charpentes-chevrons sont le plus souvent fabriquées à partir des résineux suivants :
épicéa, sapin, douglas, pin sylvestre.
A-7
Leur faible épaisseur conduit à utiliser des bois présentant de bonnes caractéristiques
mécaniques sans contraintes visuelles.
Humidité
Mis en œuvre dans une ambiance non chauffée (cas des combles non aménagés), les bois
doivent avoir un taux d'humidité voisin de 18 % sans excéder 22 %. Lorsque les chevrons
constituent la structure d'une enveloppe d'un local chauffé (cas des combles aménagés), le
taux d'humidité du bois doit être voisin de 15% sans dépasser 20%.
Risque
Abritées et ventilées, les chevrons-fermes ne présentent pas d'autres risques biologiques
que ceux liés aux insectes. Les bois doivent présenter une durabilité naturelle ou conférée
correspondant à la classe de risque 2 si le transport, le stockage ou le chantier présentent un
risque d'humidification.
Chevrons arbalétriers
C'est le système le plus simple. Les chevrons sont habituellement fixés en tête contre une
planche faîtière ou sur une panne faîtière, et, en pied, sur une sablière de mur ou une lisse
fixée au-dessus des solives de plancher.
Afin de reprendre la poussée inférieure des chevrons, ceux-ci sont engravés.
Les chevrons sont habituellement placés en opposition l'un de l'autre. Ils peuvent cependant
être décalés de leur propre épaisseur, au faîte, afin de faciliter leur fixation entre eux ou aux
solives de plancher assemblées par recouvrement.
Les chevrons arbalétriers forment un dispositif intéressant pour la conception de locaux avec
rampants de toiture.
A~7
Les chevrons formant ferme sont le plus souvent en appuis sur un plancher qu'ils soumettent
à une légère traction. Ils nécessitent des appuis bloqués pour limiter la flexion des chevrons.
Pré-dimentionnement
Portée
L'absence de triangulation secondaire ne permet pas aux charpentes-chevrons de grandes
portées.
Chevrons (double pente) non repris par des supports intermédiaires : portée = 8 à 9 mètres
Chevrons (double pente) repris par des supports intermédiaires : portée = 10 à 12 mètres
Les solives en bois massif formant entrait dans les systèmes de combles aménagés ne
peuvent excéder 4,50 mètres de portée. Il est donc nécessaire de prévoir des appuis
intermédiaires (poutres ou murs intérieurs) ou de prévoir des solives en bois lamellé-collé ou
reconstitué.
Hauteur
Afin de diminuer la flexion dans les chevrons, il est préférable de les placer avec une
inclinaison au moins égale à 30° et pouvant aller jusqu'à 45
H= L/6 à L/2
Les toitures à faible pente (< 30°) doivent être réalisées par des chevrons en appuis sur des
pannes ou des murs nains sur solives. Les charges sont alors reportées aux pannes ou aux
solives de plancher.
A-7
Schéma de proportionnement
Assemblages
Clouage
Les assemblages des chevrons entre eux ou contre une planche ou panne faîtière, ainsi que
les assemblages d'entraits décalés sur les chevrons se font par clouage.
L'assemblage des chevrons et des planches faîtières peut être réalisé par trois pointes
(diamètre " 3mm) enfoncées perpendiculairement (au moins 45 mm dans la seconde pièce)
ou par quatre pointes disposées en biais.
L'entrait retroussé est fixé à ses extrémités aux chevrons par 3 pointes d'au moins 80 mm.
Antiflambement
Comme pour les fermes industrialisées, les chevrons de faible épaisseur ont tendance à
flamber (dans le sens de l'épaisseur la plus fine). Il est donc nécessaire de prévoir des
dispositifs d'antiflambement.
L'antiflambement est généralement Les autres dispositifs d'antiflambement
réalisé par des entretoises en bois sont les suivants :
placées entre les chevrons avec un • panneaux de support de couverture
écartement ne dépassant pas 40 fois (contre-plaqués CTB-X, OSB, particules
l'épaisseur du chevron. Ces entretoises CTB-H),
(section mini 27 x 150 mm) assurent en • voliges.
même temps un anti-déversement des
chevrons.
A -7
Antiflambement par entretoises et planches
sur entraits
Attention :
Contreventement
Le contreventement peut être assuré par des feuillards métalliques disposés en croix de
Saint André et cloués à plat sur les chevrons. L'utilisation de panneaux (contre-plaqué CTB-
X, OSB, particules CTB-H...) est également courante.
Ces structures extrêmement légères nécessiteront des ancrages d'autant plus importants
que les couvertures seront légères et que les poussées propres à la géométrie des pièces
ne seront pas reprises par des entraits.
Chaque chevron doit être ancré au mur porteur ou au plancher. On utilise généralement des
équerres clouées ou boulonnées sur les chevrons ou l'entrait (ferme delta), et vissées ou
tirefonnées sur une sablière (cas des murs en bois) ou sur une lisse (cas des planchers).
D'autres ancrages sont utilisables :
• Ferrure tors (90 °),
• Étriers,
• Feuillards métalliques.
A ~f
Rives
Le long pan
Toiture non saillante
Toiture tronquée
Débord sans caisson
Le pignon
Pour la réalisation de débord de toiture en mur pignon, on utilise des échelles de
débordement comme dans la charpente par fermes industrialisées.
Normes et DTU
DTU 31.1 Charpente et escaliers en bois
DTU 31.2 Construction des maisons et bâtiments à ossature en bois
DTU 31.3 Charpentes en bois assemblées par connecteurs métalliques ou
goussets
DTU règles CB 71 Règles de calcul et de conception des charpentes en bois
DTU BF 88 Règles bois feu 88
A -7
REVETEMENTS MURAUX EXTERIEURS
CONCEPTION
BARDAGES EN LAMES
Composition des bardages :
Bardage en lame verticales
Qualité :
essence Chataignier QF2
Choix 1OA
Tasseaux risque 2
dimensions :
- mini 15x35mm tous les 30cm
- 22x35mm tous les 40cm
- 27x35mm tous les 65cm
pose avec lame d'air de 15 à 30mm; le lattage horizontal sera mis en oeuvre en
discontinuité tous les 2,50 à 3,00m pour assurer une bonne circulation d'air
Matériaux
Qualité
Compte tenu de l'exposition des bardages en extérieur et donc des variations
hygrométriques auxquelles ils sont soumis, on choisira des essences peu nerveuses et peu
fendives.
Deux choix d'aspect sont possibles selon le type d'ouvrage : choix 1 principalement ou choix
OA - OB.
On veillera à ce que les lames ne présentent aucun nœud non-adhérent et que les poches
de résine soient très limitées (ce qui peut poser des problèmes avec certaines essences et
origines).
Essences feuillues utilisées : châtaignier, chêne, robinier, et divers bois tropicaux. Le choix
sera au moins QF 2.
À noter :
Les tasseaux formant l'ossature secondaire doivent avoir un classement mécanique
minimum : C18.
A-7
Humidité
Mis en œuvre à l'extérieur des bâtiments, les bardages connaissent des variations
d'humidité importantes. Selon la saison, l'exposition et le type de finition, une lame peut avoir
un taux d'humidité variant de 8-10% à 18-20%.
Afin de limiter les déformations et les gerces des lames, l'humidité des lames de bardage
doit être de 15 % avec un maximum toléré de 18%.
Risques biologiques
Les lames sont exposées aux risques d'attaque des champignons et accessoirement des
insectes. Elles doivent répondre aux exigences de la classe de risque 3. De ce fait, on doit
utiliser des bois d'essences naturellement durables ou bien utiliser des bois traités.
Le bardage doit toutefois êtres ventilé, et son profil et son mode de fixation doivent être bien
réalisés pour éviter toute rétention d'eau.
À noter :
Les tasseaux formant l'ossature secondaire ne sont pas exposés aux intempéries et donc en
classe de risque 2.
Types de lames
Lames usinées
Il s'agit de lames rainées bouvetées ou feuilluréesLes lames sont parfaitement tenues même
en cas de variations dimensionnelles puisqu'un jeu est possible.
De plus, les pointes peuvent être clouées pratiquement non apparentes si les lames ne sont
pas trop larges.
A-7
Lames à feuillures
Fixation
La fixation se fait exclusivement par pointes en acier inoxydable car les pointes en acier
protégé (galvanisé, électro-zingué, bichromaté, etc.) provoquent toujours, à terme, des
coulures noires (la couche de protection se fissure lors de la frappe au marteau manuel ou
pneumatique).
Ces pointes doivent être obligatoirement annelées ou crantées pour que leur tenue soit
assurée dans le temps. Leur longueur doit être au minimum de 2.5 fois l'épaisseur du
bardage (soit 55 mm minimum pour un bardage de 22 mm). Si la largeur des lames n'excède
pas 120 mm, une seule rangée de pointes suffit à condition qu'il y ait un assemblage rainé
bouveté ou feuilluré. Au-delà, on posera une deuxième rangée de pointes.
Afin de limiter les risques de fentes pour les lames larges il est conseillé de ne pas trop
écarter les rangées de clous et de les placer en limite de chant à une distance au moins
égale à 1/4 de la largeur de la lame (par exemple pour une lame de 140 mm, la limite du
chant = 35 mm)
L'écartement des supports ne devra pas
dépasser 25 fois l'épaisseur du bardage.
Ex : Bardage 18 mm = écartement 55 cm sans
excéder 65 cm.
La jonction d'extrémité des lames rainées
bouvetées en bout ou la jonction de deux lames
doit se faire obligatoirement sur un liteau.
Attention :
Pour des raisons esthétiques, on veillera à
toujours parfaitement aligner et fixer à
écartements réguliers les clous visibles.
Tasseaux
Les tasseaux formant l'ossature secondaire peuvent être en bois massif ou en contre-
plaqué. Ils sont fixés mécaniquement sur les panneaux de contreventement des murs à
ossature légère ou sur des chevrons (cas d'une isolation extérieure).
A "7
Ecartement Section
Afin d'offrir une surface de clouage
maximum minimum
suffisante, leur largeur doit être au
minimum de 35 mm. L'épaisseur varie 30 cm 15 x 35 mm
selon l'espacement des points de fixation 40 cm 22 X 35 mm
sans pouvoir être inférieure à 15 mm.
65 cm 27 x 35 mm
Types de pose
Planches et couvre-joints
Planches et couvre-joints
sans feuillure
avec feuillures
Lames horizontales à
recouvrement
Ventilation
Afin d'assurer un bon comportement du bois dans le temps, une lame d'air est réalisée par
des tasseaux fixés verticalement ou horizontalement.
L'épaisseur de la lame d'air est généralement comprise entre 15 et 30 mm.
Pour être suffisante, la ventilation doit se faire par des orifices ayant au moins une largeur de
1 cm.
Les entrées et les sorties doivent avoir une section minimum de 50 cm2/m. et être munies de
dispositifs anti-rongeurs et anti-insectes (profilés spéciaux, grillage...)
Pour le lattage horizontal (lames verticales), il faut prévoir une discontinuité des lattes tous
les 2,50 à 3 m avec une mise en quinconce des espaces afin de favoriser la circulation de
l'air et l'écoulement des eaux accidentel.
A ~f
Lattage vertical
Pare-pluie
Afin d'éviter les pénétrations accidentelles d'eau dans les murs à cavité ouverte, un pare-
pluie est nécessaire. Imperméable à l'eau, il doit avoir une perméance à la vapeur d'eau
suffisante pour éviter tout risque de condensation (mini = 0,5 g/m2.h.mmHg).
Les pare-pluie utilisés sont :
Arrêt au sol
Afin d'éviter les risques dus au
rejaillissement des eaux de pluies et à la
présence de neige, le bardage doit se
trouver à au moins 20 cm du sol fini.
Par ailleurs le bardage doit assurer le rejet
des eaux de ruissellement au-delà de la
lisse basse du mur.
Un recouvrement de 30 mm est
recommandé.
Afin d'éviter toute remontée capillaire en
pied de bardage (surtout pour les lames
verticales) on pourra finir les lames par
une coupe en sifflet qui formera goutte
d'eau.
Arrêt au sol
A -7
• de préserver des dispositifs de
Jonctions entre bardages ventilation,
• de gérer la position du joint
Les jonctions entre bardages, bois ou dans le calepinage de la
des bardages avec d'autres revêtements façade.
doivent être étudiées soigneusement
afin :
Deux grand principes sont mis en
• d'éviter les pénétrations ou œuvre à partir desquels on peut
stagnations d'eau, décliner des solutions particulières :
Baies
Les menuiseries doivent être protégées en partie supérieure par un dispositif qui assure le
rejet des eaux de ruissellement en avant de la façade.
Selon la géométrie de l'ouvrage, deux solutions sont couramment utilisées :
• bardage formant larmier,
• solin métallique sur pré-cadre bois.
Latéralement le bardage peut être protégé par des planches cornières ou embrevées. Dans
ce dernier cas, il faudra prévoir un pré-cadre feuilluré.
Angles
Le raccordement aux angles des lames verticales se fait par recouvrement en tenant compte
du sens dominant des vents.
A ~f
Angles saillants
Angles rentrants
Feu
Les lames en bois dont l'épaisseur excède 18 mm ( 21mm dans le cas retenu) sont
considérées comme moyennent inflammables (M3).
Afin d'éviter l'effet de cheminée, il est nécessaire de recouper la lame d'air ventilée par une
barrière incombustible tous les deux niveaux au minimum (profilé métallique ou lisse en
bois).
A noter :
Le recoupement évite également l'effet de sifflet (acoustique)
A ~f
Normes et DTU
DTU 31.2 Construction des maisons et bâtiments à ossature en bois
DTU 41-2 Revêtements extérieurs en bois
Cahiers 124 et 128 du CTBA
A-7