Analyse 1A
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1ère Année :
Mathématiques-Informatique
Physique-Chimie
Biologie
Table des matières
1 Nombres réels 1
1.1 Sous-ensembles remarquables de ❘ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1
1.2 Relations d’ordre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1
1.3 Majorant, minorant, maximum (plus grand élément), minimum (plus pe-
tit élément), borne supérieure, borne inférieure . . . . . . . . . . . . . . 2
1.4 Corps des nombres réels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.5 Valeur absolue, distance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
1.6 Fonction partie entière . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
1.7 Intervalles de ❘ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
1.8 Voisinage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
1.9 Droite réelle (ou numérique) achevée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
1.10 Densité de ◗ et de ❘ ♥ ◗ dans ❘ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
2 Suites réelles 7
2.1 Définition, premières propriétés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
2.2 Suites convergentes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
2.3 Suites extraites . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
2.4 Suites monotones . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
2.5 Limites et inégalités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .10
2.6 Suites adjacentes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .11
2.7 Suites de Cauchy . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .12
2.8 Suites particulières . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .12
i
Chapitre 1
Nombres réels
Définition 1.3. Une relation d’ordre sur un ensemble non vide E est une relation
binaire réflexive, antisymétrique et transitive. Lorsque E est munie d’une relation
d’ordre R, on dit que (E,R) est un ensemble ordonné.
Définition 1.4. Soit (E,R) un ensemble ordonné. Si pour tous x et y dans E , on
a xRy ou yRx, on dit que (E,R) est totalement ordonné.
1
Définition 1.5. Un préordre sur un ensemble non vide E est une relation binaire
réflexive et transitive.
2
– x est le plus petit élément de A ✮ x = inf (A) ✮ x est minorant de A.
Théorème 1.2. Soit A un sous-ensemble non vide de ❘ muni de la relation d’ordre
usuelle.
– Si A est majoré alors A admet une borne supérieure.
– Si A est minoré alors la borne inférieure de A existe.
Proposition 1.4. Soit A un sous-ensemble non vide et majoré de ❘ muni de la
relation d’ordre usuelle. On a ① ❂ !✉♣✭❆✮ ssi :
✷
1. pour tout ❛ ❆, ❛ ①,✔
✷ #
2. pour tout ✧ ❃ ✵, il existe ❛✧ ❆ tel que ① ✧ ❁ ❛✧ ①. ✔
De même, soit A un sous-ensemble non vide et minoré de ❘ muni de la relation
d’ordre usuelle. On a ① ❂ ✐♥❢✭❆✮ ssi :
✷
1. pour tout ❛ ❆, ① ❛,✔
✷ ✔
2. pour tout ✧ ❃ ✵, il existe ❛✧ ❆ tel que ① ❛✧ ❁ ① ✰ ✧.
Proposition 1.5. On considère ❘ muni de la relation d’ordre usuelle.
1. Soit A un sous-ensemble de ❘. On pose ❆ ❂# ❢# ✷ ❣
❛❀ ❛ ❆ . Alors :
❢
❢ ✭❆✮ ❂ ❢ ✭❛✮❀ ❛ ✷ ❆ ❣✿
De même, la borne inférieure de f dans A est donnée par ✐♥❢ ❢ ✭❆✮ (encore notée
✐♥❢ ❛✷❆ ❢ ✭❛✮✮. On dira que f est majorée (resp. minorée, resp. bornée) si ❢ ✭❆✮ est
majoré (resp. minoré, resp. borné).
3
6. xy = yx,
7. il existe un élément ✶ ✻❂ ✵ tel que 1x = x pour tout ① ✷ ❘,
8. pour chaque élément ① ✻❂ ✵ de ❘, il existe un élément ① ✶ ✷ ❘ tel que ①① ✶
❂ ✶,
9. x(y + z) = xy + xz.
De plus, la relation d’ordre vérifie les propriétés suivantes :
10. ① ✔ ② implique ① ✰ ③ ✔ ② ✰ ③ ,
11. (✵ ✔ ① et ✵ ✔ ② ) implique ✵ ✔ ①② .
Proposition 1.6. (Propriété d’Archimède) Pour tout couple de réels (x,y) tel que
x > 0, il existe ♥ ✷ ◆ tel que ② ✔ ♥①.
Définition 1.10. La distance entre les nombres réels x et y est le nombre réel positif,
noté ❞✭①❀ ② ✮, définie par
❞✭①❀ ② ✮ ❂ ❥① % ② ❥✿
4
1.6 Fonction partie entière
Définition 1.11. Soit ① un nombre réel. Il existe un unique entier relatif n, tel
que :
♥ ✔ ① ❁ ♥ ✰ ✶✿
1.7 Intervalles de ❘
Proposition 1.10. Une partie de ❘, notée I , est un intervalle si et seulement si
✽①❀ ② ✷ ■❀ ① ✔ ② ✮ ❬①❀ ② ❪ ✚ ■✿
Proposition 1.11. Soit I un intervalle ouvert. Alors :
✽❛ ✷ ■❀ ✾✧ ❃ ✵❀ ❪❛ $ ✧❀ ❛ ✰ ✧❬✚ ■✿
1.8 Voisinage
Définition 1.12. (Voisinage d’un nombre réel). Soit a un nombre réel. On dit
que ❱ ✚ ❘ est un voisinage de a s’il existe ✧ ❃ ✵ tel que ❬❛ $ ✧❀ ❛ ✰ ✧❪ ✚ ❱ .
6
Chapitre 2
Suites réelles
Remarque :
– On peut généralement se ramener au cas où I = N, ce que l’on supposera souvent.
– Notations : u = (un )n∈I parfois notée tout simplement (un )n .
Proposition 1. Opérations sur les suites. Soient u et v deux suites réelles et a un réel. On définit
les suites :
– w = uv par son terme général wn = un vn .
u un
– De plus, si ∀n ∈ N, vn 6= 0, on définit z = v
par par son terme général zn = vn
.
7
8 CHAPITRE 2. SUITES RÉELLES
Preuve. Supposons que (un )n tende vers l et l′ . Soit ǫ > 0. On peut trouver 2 entiers N1 et N2 tels
que :
∀n ≥ N1 , |un − l| ≤ ǫ,
∀n ≥ N2 , |un − l′ | ≤ ǫ.
Soit N = max(N1 , N2 ). Pour tout n ≥ N , on a
|l − l′ | ≤ |l − un | + |un − l′ | ≤ 2ǫ.
Ceci prouve que |l − l′ | ≤ 2ǫ pour tout ǫ > 0, donc l = l′ .
Proposition 3. Condition nécessaire de convergence. Une suite convergente est bornée.
Preuve. Supposons que (un )n converge vers un réel l. Par définition de la convergence avec ǫ = 1,
il existe N ∈ N tel que ∀n ≥ N , on a |un − l| ≤ 1. En particulier, pour n ≥ N , on a |un | ≤ |l| + 1.
Finalement, pour tout n ∈ N, on a
|un | ≤ max(|u0 |, |u1 |, . . . , |uN −1 |, |l| + 1),
donc (un )n est bornée.
Remarque : une suite bornée n’admet pas forcément de limite. Par exemple un = (−1)n .
Proposition 4. Opérations sur les limites Soient (un )n et (vn )n deux suites telles que limn→∞ un =
l1 et limn→∞ vn = l2 . Alors
lim un + vn = l1 + l2 lim un vn = l1 l2 .
n→∞ n→∞
Preuve. On a |un + vn − l1 − l2 | ≤ |un − l1 | + |vn − l2 |. Soit ǫ > 0. Il existe N1 ∈ N tel que pour
tout n ≥ N1 , on ait |un − l1 | ≤ ǫ/2. De même, il existe N2 ∈ N tel que pour tout n ≥ N2 , on ait
|vn − l2 | ≤ ǫ/2. Pour n ≥ max(N1 , N2 ) on a alors |un + vn − l1 − l2 | ≤ ǫ.
On a aussi |un vn − l1 l2 | = |(un − l1 )vn + l1 (vn − l2 )| ≤ |un − l1 ||vn | + |l1 ||vn − l2 |. Comme (vn )n
est convergente, elle est bornée donc il existe M > 0 tel que ∀n ∈ N, |vn
leqM . Soit ǫ > 0. Il existe N1 ∈ N tel que pour tout n ≥ N1 , on ait |un −l1 | ≤ ǫ/(2M ). De même,
il existe N2 ∈ N tel que pour tout n ≥ N2 , on ait |vn − l2 | ≤ ǫ/(2|l1 | + 1). Pour n ≥ max(N1 , N2 )
on a alors
|un vn − l1 l2 | ≤ |un − l1 ||vn | + |l1 ||vn − l2 | ≤ ǫM/(2M ) + ǫ/(2|l1 | + 1)|l1 | ≤ ǫ,
ce qui termine la preuve.
Théorème 1. Tout nombre réel est à la fois limite d’une suite de nombres rationnels et limite
d’une suite de nombres irrationnels.
Preuve. Soit x ∈ R. Pour tout n ∈ N∗ , il existe (ch. 1, prop. 9) un point un ∈]x−1/n; x+1/n[∩Q
et un point vn ∈]x − 1/n; x + 1/n[∩(R \ Q). On obtient ainsi 2 suites (un )n et (vn )n telles que
pour tout n, un ∈ Q et vn ∈ (R \ Q), et
|un − x| ≤ 1/n, |vn − x| ≤ 1/n.
En particulier ces deux suites convergent vers x.
2.3. SUITES EXTRAITES 9
∀n ∈ N, vn = uφ(n) .
Preuve. Soit (vn )n une suite extraite de (un )n telle que pour tout n ∈ N, vn = uφ(n) . Soit ǫ > 0.
Comme (un )n converge vers l, on peut trouver N ∈ N tel que ∀n ≥ N , |un − l| ≤ ǫ. Comme
pour tout n, φ(n) ≥ n (exercice), on a : ∀n ≥ N , φ(n) ≥ φ(N ) ≥ N . En conséquence |vn − l| =
|uφ(n) − l| ≤ ǫ.
En pratique, on utilise surtout la conséquence suivante : si une suite (un ) admet deux suites
extraites qui ne convergent pas vers la même limite alors (un )n n’est pas convergente.
Exercice : si (un ) est une suite divergente qui tend vers +∞ ou −∞ alors toute suite extraite
de (un ) est divergente, et tend vers la même chose.
Proposition 6. Soit (un )n une suite telle que les deux suites extraites (u2n )n et (u2n+1 )n convergent
vers la même limite l ∈ R. Alors (un )n converge également vers l.
Preuve (TD). Soit ǫ > 0. Comme (u2n )n et (u2n+1 )n convergent vers l, on peut trouver 2 entiers
N1 et N2 tels que
∀n ≥ N1 , |u2n − l| ≤ ǫ,
∀n ≥ N2 , |u2n+1 − l| ≤ ǫ.
|un − l| = |u2k − l| ≤ ǫ,
|un − l| = |u2k+1 − l| ≤ ǫ.
Dans tous les cas |un − l| ≤ ǫ.
Preuve. On prouve seulement le 1), le 2) se traitant de la même manière. Supposons tout d’abord
(un )n majorée et posons l = supn un . On va montrer que (un )n converge vers l. Soit ǫ > 0.
Comme l − ǫ n’est pas un majorant de la suite (un )n , il existe N ∈ N tel que l − ǫ ≤ uN . De plus,
(un )n étant croissante, on a pour tout n ≥ N , l − ǫ ≤ uN ≤ un . D’autre part l étant un majorant
de la suite (un )n , on a un ≤ l. Ainsi, ∀n ≥ N , |un − l| ≤ ǫ.
Si (un )n n’est pas majorée, on montre que (un )n diverge vers +∞. Soit M ∈ R. Comme (un )n
n’est pas majorée, il existe N ∈ N tel un ≥ M . Comme (un )n est croissante, on a pour tout n≥ N ,
M ≤ uN ≤ un , ce qui termine la preuve.
Lemme 1. Si (un ) converge vers un réel a, et si c < a < b alors pour n assez grand, c ≤ un ≤ b.
Preuve. Posons ǫ = min(b − a, a − c)/2 > 0. Par définition de la limite, il existe N ∈ N tel que
∀n ≥ N , |un − a| ≤ ǫ. En particulier, pour n ≥ N , on a :
∀n ≥ N1 , |un − l| ≤ ǫ, et ∀n ≥ N2 , |wn − l| ≤ ǫ.
l − ǫ ≤ u n ≤ v n ≤ wn ≤ l + ǫ
Proposition 8. Encadrement.
1) Si un ≤ vn à partir d’un certain rang, et si (un ) tend vers +∞ alors (vn ) tend vers +∞.
2) Si un ≥ vn à partir d’un certain rang et (un ) tend vers −∞ alors (vn ) tend vers −∞.
3) Si un ≤ vn à partir d’un certain rang et si (un )n (resp. (vn )n ) converge vers l (resp. l′ ) alors
l ≤ l′ .
Preuve. en exercice.
Remarque : le 3) de la proposition précédente ne s’étend pas au cas d’inégalités strictes.
Preuve. Supposons que (un )n soit croissante (et donc (vn )n décroissante. Il faut tout d’abord
remarquer que un ≤ vn pour tout n ∈ N. En effet si l’on fixe n0 ∈ N, on a ∀n ≥ n0 , un − vn ≥
un0 − vn0 . En passant à la limite n → ∞ dans cette inégalité, on obtient 0 ≥ un0 − vn0 . Montrons
maintenant que (un )n est majorée et (vn )n minorée : pour tout n ∈ N, on a u0 ≤ un ≤ vn ≤ v0 .
Donc (un )n est majorée par v0 et (vn )n est minorée par u0 . D’après la proposition 7, (un )n et (vn )n
sont convergentes. Notons l et l′ leurs limites respectives. Comme (vn − un )n converge vers 0, on
a l = l′ .
Théorème 4. Théorème de Bolzano-Weierstrass. De toute suite bornée on peut extraire une
sous-suite convergente.
Preuve. Soit (un )n une suite bornée, donc il existe M > 0 tel que pour tout n : −M ≤ un ≤ M .
Nous allons définir trois suites par récurrence. Posons a0 = −M , b0 = M et φ(0) = 0. L’un au
moins des deux segments [a0 ; a0 +b
2
0
], [ a0 +b
2
0
, b0 ] contient une infinité de termes de la suite (un )n .
Soit a1 < b1 les extrêmités de ce segment noté I1 . Noter que b1 − a1 = (b0 − a0 )/2. On définit
ensuite φ(1) = n1 > 0 de sorte que un1 ∈ I1 .
Supposons construits a0 , a1 , . . . , an , b0 , b1 , . . . , bn et φ(0) < φ(1) < . . . φ(n) tels que pour tout
k≤n
– l’ensemble [ak , bk ] ∩ {un ; n ≥ N} est infini,
– [ak , bk ] ⊂ [ak−1 , bk−1 ],
– bk − ak = (bk−1 − ak−1 )/2,
– φ(k) > φ(k − 1) et uφ(k) ∈ Ik .
L’un au moins des deux segments [an ; an +b 2
n
], [ an +b
2
n
, bn ] contient une infinité de termes de la suite
(un )n . Soit an+1 < bn+1 les extrêmités de ce segment noté In+1 . On abn+1 − an+1 = (bn − an )/2.
On choisit ensuite φ(n + 1) > φ(n) de sorte que uφ(n+1) ∈ In+1 . Nous avons ainsi construits
par récurrence 2 suites (an )n et (bn )n , et une extractrice φ vérifiant les 4 propriétés indiquées
ci-dessus. En particulier, les suites (an )n et (bn )n sont adjacentes donc convergent vers la même
limite l. De plus, pour tout n on a an ≤ uφ(n) ≤ bn . Le théorème des gendarmes assure alors que
la suite (uφ(n) )n est convergente.
12 CHAPITRE 2. SUITES RÉELLES
Théorème 5. Une suite réelle est convergente si et seulement si c’est une suite de Cauchy.
Preuve. Soit (un )n une suite réelle convergente. Soit ǫ > 0. Il existe l ∈ R (la limite) et il existe un
entier N ∈ N tel que ∀n ≥ N , |un − l| ≤ ǫ/2. En particulier, pour tout n, p tels que n ≥ p ≥ N ,
on a
|un − up | ≤ |un − l| + |l − up | ≤ ǫ/2 + ǫ/2 = ǫ,
ce qui montre qu’une suite convergente est de Cauchy.
Réciproquement, soit (un )n une suite réelle de Cauchy. Commençons par montrer qu’elle est
bornée. En utilisant la définition d’une suite de Cauchy pour ǫ = 1, il existe un entier N ∈ N tel
que |un − up | ≤ 1 pour tous n ≥ p ≥ N . Donc pour n ≥ N ,
Ainsi (un )n est bornée. D’après le théorème de Bolzano-Weierstrass, on peut en extraire une suite
(uφ(n) )n convergente vers un réel l ∈ R. Montrons que (un )n converge également vers l. Soit
ǫ > 0. Il existe N0 tel que ∀n ≥ N0 , |uφ(n) − l| ≤ ǫ/2. Il existe aussi un réel N1 ∈ N tel que
∀n ≥ p ≥ N1 , |un − up | ≤ ǫ/2. En particulier, pour n ≥ max(φ(N0 ), N1 ),
Si (un ) est une suite arithmético-géométrique, avec r = 0, on dit que u est une suite géométrique.
Si (un ) est une suite arithmético-géométrique, avec q = 1, on dit que u est une suite arithmétique.
Définition 9. On dit qu’une suite (un ) est une suite récurrentes linéaires d’ordre 2 si :
Quand (un ) est une suite récurrentes linéaires d’ordre 2, il faut aussi savoir exprimer le terme
général de (un ) en fonction de a, de b, de u0 et de u1 . (Nous donnerons la méthode)
Chapitre 3
13
14 CHAPITRE 3. FONCTIONS RÉELLES DE LA VARIABLE RÉELLE
Définition 4. On appelle majorant de f : D(f ) → R tout réel M tel que : ∀x ∈ D(f ), f (x) ≤ M .
On appelle minorant de f : D(f ) → R tout réel m tel que : ∀x ∈ D(f ), f (x) ≥ m.
On dit que f est majorée (resp. minorée) s’il existe un majorant (resp. un minorant) de f . On dit
que f est bornée s’il existe un majorant et un minorant de f .
Remarque : Toute ces définitions s’étendent ainsi : si D est une partie de D(f ), on dira que f est
majorée (resp. minorée) sur D si f |D est majorée (resp. minorée).
Preuve. en TD.