Conception de Système D'information Et Base de Données

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Conception des systèmes

d’information et Bases de données


Pr. G. BENCHEIKH

Actuariat et Gestion des Risques

Masters : Finance, Banque et Assurance


Finance et Fiscalité

Année universitaire : 2023 – 2024


C’est quoi & où se trouvent les bases de données ?

2
Objectifs du cours

 Savoir ce qu’est une base de données


 Connaître les différents types des bases de données
 Concevoir une base de données relationnelle
 Connaître le modèle conceptuel de données et le modèle
relationnel
 Savoir ce qu’est un système de gestion de base de données
 Utiliser le langage SQL
 Insérer des données
 Interroger une base de données

3
Structure de ce cours
 Partie théorique : Conception d’une base de données.
 C’est une phase d’analyse et de modélisation de la
problématique à traiter.
 Elle est indépendante du SGBD.

 Partie pratique : implantation de la base de données


 Par groupe
 En utilisant le SGBD Access

 Examen final.

4
Introduction aux systèmes d’information
 Pour gérer une entreprise ou tout autre organisation, il faut
organiser toutes les informations qui circulent à l’intérieur
de cette dernière.

 Exemple 1 : Entreprise de ventes de voitures d’occasion


 On a besoin de la liste des véhicules,
 Chaque véhicule est caractérisé par : sa marque, son modèle,
son carburant, l’année de fabrication, la couleur, …
 Les opérations que l’on peut faire : vendre un véhicule, acheter
un nouveau véhicule, modifier un véhicule, …

5
Introduction aux systèmes d’information
 Exemple 2 : La gestion des étudiants d’une faculté
 On a besoin de la liste des étudiants,
 Chaque étudiant est caractérisé par : son nom, son code, sa
filière, le semestre auquel il est inscrit, les modules qu’il suit, les
notes des modules, …
 Les opérations que l’on peut faire : consulter la fiche d’un
étudiant, inscrire un nouveau étudiant, supprimer le nom d’un
étudiant, modifier une information, …

6
Introduction aux systèmes d’information
 Toutes ces informations doivent être saisies et organisées pour
que le décideur puisse les consulter et sortir avec la réponse
qu’il cherche.

 D’où la nécessité d’avoir un système de stockage et de


traitement des données : un système capable de saisir ces
informations, les organiser, les traiter et fournir des réponses :
Système d’information.

 Le système d'information (SI) est un ensemble organisé de


ressources (personnel, matériels, logiciels, …) qui permet de
collecter, stocker, traiter et distribuer de l'information.
7
Introduction aux systèmes d’information
 Une information est une entité de connaissance, c’est tout ce
qui peut se représenter, s’écrire, se dire et se communiquer
entre des personnes.

 Une information lorsqu’elle est saisie et codée par la


machine, elle devient une donnée.

 Une donnée lorsqu’elle est interprétée et prend un sens


devient une information.

La machine traite des données et l’Homme des informations


8
Introduction aux systèmes d’information
Il y a plusieurs manières pour stocker des données :
 Sur papier : plus le volume des données croît plus la gestion
manuelle devient difficile vue la masse et la complexité des
données.
 Stocker les données dans des fichiers informatiques : mais
cela impose :
 à l'utilisateur de connaître l’arborescence des fichiers afin de
pouvoir accéder aux informations dont il a besoin,
 d'écrire des programmes pour pouvoir effectivement
manipuler ces informations.

 D’où le recours au concept de « base de données ».


9
Introduction aux systèmes d’information
Base de données

Une base de données BD, (database DB) est un ensemble de


données, stockées de façon :

 Exhaustive : la base contient toutes les informations


requises pour le service que l'on en attend ;
 Non redondante : la même information n'est présente
qu'une seule fois (pas de doublons).
 Structurée : les données ont des structures bien définies.

10
Introduction aux systèmes d’information
Base de données et Système d’Information

 Les données d’une base sont susceptibles d’être utilisées par


des utilisateurs différents ou des machines différentes. Ainsi,
une base de données est généralement partagée dans un
réseau.

 Le Système d'Information constitue alors toute la structure


regroupant, entre autre, la base de données, le réseau et
toutes les ressources nécessaires pour leur conception.

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Introduction aux systèmes d’information
Utilité d’une base de données
 Une base de données permet de mettre des données à la
disposition des utilisateurs pour :
 une consultation,
 une saisie
 une mise à jour,
 tout en s'assurant des droits accordés aux utilisateurs.

 Localisation de la base de données


 Une base de données peut être locale, c'est-à-dire utilisable sur une
machine par un utilisateur,
 La base de données peut être localisée sur le serveur de l’entreprise,
c'est-à-dire que les informations sont stockées sur des machines
distantes et accessibles par réseau et par plusieurs personnes.
12

Introduction aux systèmes d’information
Taille d’une base de données
 Il existe des bases de données de toutes tailles, depuis les
plus modestes :
 Une liste des numéros de téléphone utilisée par une seule
personne,
 Une bibliothèque des livres dans une librairie

 Jusqu'aux plus grandes :


 La base des données d’une université.
 La base de données d’une banque.
 La base de données des comptes facebook.

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Introduction aux systèmes d’information
Système de gestion d’une base de données

 Le contrôle des données et des utilisateurs, se fait grâce à un


système de gestion appelé : système de gestion de bases de
données, SGBD. (Database management system DBMS).

 Le SGBD est un logiciel permettant de gérer les bases de


données, c'est-à-dire :
 permettre l'accès aux données de façon simple à l’aide de
l’interrogation de la base ;
 autoriser un accès aux informations à de multiples utilisateurs ;
 manipuler les données présentes dans la base de données
(administration, insertion, suppression, modification).

14
Introduction aux systèmes d’information
Modèles des SGBD
 Modèle hiérarchique (1960) :
IBM & Rockwell ont mis le marché le logiciel Information
Management System (IMS). Avec ce SGBD, les informations
sont organisées de manière hiérarchique selon des relations
de type père-fils.

Etudiant Enseignant

Matière 1 Matière 2 Matière 1 Matière 3

Salle 1 Salle 2 Salle 1 Salle 4


15
Introduction aux systèmes d’information
Modèles des SGBD
 le modèle réseau : Les données sont placées a proximité les
unes des autres sur le disque si elles sont reliées
logiquement.

Etudiant Enseignant

Matière 2 Matière 1 Matière 3

Salle 2 Salle 1 Salle 4

16
Introduction aux systèmes d’information
Modèles de bases de données
 le modèle relationnel (1970) : les données sont enregistrées
dans des tableaux à deux dimensions (lignes et colonnes). La
manipulation de ces données se fait selon la théorie des
ensembles.

Etudiant Module
CNE Nom Cod Intitulé
M122321 Anas Alami e
44 1112 Informatiqu
M544455 Basma e
17 77 Boustani 1113 Mathématiq
ue
Introduction aux systèmes d’information
Modèles de bases de données
Champs

Lignes

18
Introduction aux systèmes d’information
Modèles de bases de données
 le modèle objet (SGBDO) : les données sont stockées sous
forme d'objets, c.à.d. des structures appelées classes
présentant des données membres. Les champs sont des
instances de ces classes

19
Introduction aux systèmes d’information
Modèles de bases de données

Remarque
Les modèles relationnels restent les modèles les plus
répandues (environ trois quarts des bases de données), car
elles conviennent bien à la majorité des besoins des
entreprises .

20
Introduction aux systèmes d’information
Les principaux SGBDR
SGBDR Commerciaux

 Oracle édité par Oracle,

 DB2 et Informix édités par IBM

 SQL Server, Access et Foxpro édités par


Microsoft

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Introduction aux systèmes d’information
Les principaux SGBDR
SGBDR Libres

 My SQL lancé en 1991

 MariaDB, lancé en 2009,

 Postgre lancé en 1985 et relancé en 1995

 SQLite lancé en 2000

 MongoDB lancé en 2009


22
Chapitre I : Conception d’une Base
de Données
Chapitre I : Conception d’une Base de Données
Le cycle de vie d’une base de donnée (BD) se décompose en
trois phases :

Modèle sémantique
Modélisation

Monde réel
Traduction

Modèle physique Modèle de données


Implémentation

24
Chapitre I : Conception d’une Base de Données
Dans ce cours,

Modèle conceptuel
Modèle sémantique
de données

Modèle logique de
Modèle de données
données relationnel

Modèle physique BD ACCESS

25
Chapitre I : Conception d’une Base de Données

 La phase de conception est une phase impérative


permettant l’analyse et la modélisation de la problématique
à traiter, déterminant, ainsi, le futur contenu de la BD.

 La description obtenue, indépendamment du SGBD, utilise


un langage de modélisation graphique formel basé sur des
concepts bien établis, comme les entités, les liens et les
propriétés.

 Dans notre cours, nous utilisons le Modèle Conceptuel de


données (MCD).
26
Chapitre I : Conception d’une Base de Données
 Exemple de modélisation : on veut enregistrer des compte
bancaires (numéro, Nom_agence) et des clients (numéro,
nom, adresse).

 Un MCD possible :

CLIENT COMPTE BANCAIRE


NuméroClient 0,n 1,1 NuméroCompte
POSSÈDE
Nom Nom_agence
Adresse

27
Chapitre I : Conception d’une Base de Données
 En appliquant quelques règles de transformation, le modèle
conceptuel de données sera transformé en un modèle
logique de données qui est constitué de tables et de liaisons
entre les tables.

CLIENT COMPTE BANCAIRE


NuméroClient NuméroCompte
Nom Nom_agence
Adresse #NuméroClient

28
Chapitre I : Conception d’une Base de Données
 Les instructions SQL pour créer la table client est :

CREATE TABLE Client


( NuméroClient INT PRIMARY KEY,
Nom VARCHAR(100),
Adresse VARCHAR(100)
);

29
Chapitre I : Conception d’une Base de Données
Modèle Conceptuel des Données
 Un Modèle Conceptuel de Données se décompose
généralement en deux parties :
 Une partie statique décrivant la structure des données : des
entités ;
 Une partie dynamique décrivant les opérations sur les
données : des associations

 Le modèle conceptuel de données est dérivé du modèle


Entité – Association noté E/R (Entity/Relationship) proposé
par Peter Chen en 1976.

30
Chapitre I : Conception d’une Base de Données
Entité du MCD
 Entité : Une entité (ou individu) est la représentation d’un
objet concret ou abstrait de l’univers de l’entreprise.
Exemple : Article, Client, Etudiant, Livre, Service, …

 Attribut : un attribut est une information élémentaire


constituant l’entité. Une entité doit contenir au moins un
attribut
Exemple : un étudiant peut être caractérisé par : CNE, Nom,
Prénom, date de naissance, …

 Identifiant : L’identifiant d’une entité est un attribut qui


permet de l’identifier d’une façon unique.
31
Chapitre I : Conception d’une Base de Données
Entité du MCD
 Représentation graphique
 Une entité est représentée par un rectangle
 L’identifiant est soulignée

CLIENT ETUDIANT
ARTICLE
Numéro CNE
Code Nom Nom
Désignation Prénom Prénom
Prix Adresse Date de naissance
… … …

32
Chapitre I : Conception d’une Base de Données
Entité du MCD
 une occurrence d’une entité est un exemplaire de cet entité
caractérisé par un ensemble des valeurs de ses attributs.

001
Disque dur
ARTICLE 500 Dh

Code 002
Désignation Ecran 17’’
Prix 750 Dh
… …
003
Clavier
30 Dh
33
Entité Occurrences …
Chapitre I : Conception d’une Base de Données
Entité du MCD
 Dans la base :
Entité : CLIENT
Code Désignation Prix
001 Disque dur 500
002 Ecran 17’’ 750
Occurrences
003 Clavier 30

34
Chapitre I : Conception d’une Base de Données
Association du MCD

 Association : Une association est une liaison sémantique


entre deux ou plusieurs entités.

Exemple : L’association commander est une liaison entre les


entités articles et clients.

 Une association peut (ou ne pas) avoir des attributs, on dit


dans cas qu’elle est porteuse.

35
Chapitre I : Conception d’une Base de Données
Modèle Entité - Association
 Une association est représentée par un rectangle avec des
coins arrondis.
CLIENT
ACHETER ARTICLE
Numéro
Code
Nom
Quantité Désignation
Prénom
Date Prix
Adresse

PERSONNE
CRÉER ENTREPRISE
CIN
Numéro
Nom
Date de Secteur d’activité
Prénom
création Statut
Adresse

36 …
Chapitre I : Conception d’une Base de Données
Modèle Entité - Association

 Une association entre deux entité est de dimension 2, elle


est dite « binaire ».

CLIENT
POSSÉDER COMPTE BANCAIRE
Numéro
Numéro du compte
Nom
Date Nom Agence
Prénom
d’ouverture …
Adresse

Chapitre I : Conception d’une Base de Données
Modèle Entité - Association
 Une association est dite réflexive si elle relie des
occurrences de la même entité.

HOMME

CIN
Nom ÊTRE FRÈRE DE
Prénom
Adresse
Date de naissance EMPLOYÉ
…. N° employé
DIRIGER Nom
Fonction
Date de début Adresse
….

38
Chapitre I : Conception d’une Base de Données
Modèle Entité - Association
 Une association est dite « ternaire » si elle relie entre 3
entités.

PERSONNE MÉDECIN
VISITER
CIN Numéro du médecin
Nom Nom du médecin
Prénom Spécialité
Adresse Adresse
Date de naissance Téléphone
… …

DATE (DE LA VISITE)


Date
Heure
39
Chapitre I : Conception d’une Base de Données
Cardinalité
 La cardinalité d’un lien entre une entité et une association précise le
minimum et le maximum de fois qu’un individu de l’entité peut être
concerné par l’association. Elle s’écrit sous la forme d’un couple (a , b).

 Les quatre cardinalités possibles :

Cardinalité Cardinalité
Signification
minimale maximale (N>1)
L’entité peut ne pas être mise en relation avec une
0 1
autre. Si elle l’est, elle ne l’est qu’une seule fois
L’entité peut ne pas être mise en relation avec une
0 n
autre. Si elle l’est, elle peut l’être plusieurs fois.
L’entité est toujours mise en relation avec une autre.
1 1
Elle ne l’est qu’une et une seule fois.
L’entité est toujours mise en relation avec une autre.
1 n
Elle peut l’être plusieurs fois
40
Chapitre I : Conception d’une Base de Données
Cardinalité
 Un client ne peut exister que s’il commande au moins un article : La cardinalité
minimale pour le client est 1.

 Un client peut commander 1 ou plusieurs articles : La cardinalité maximale


pour le client est n.

 Un article peut exister dans le stock même s’il n’est pas commandé par aucun
client : La cardinalité minimale pour l’article est 0.

 Un même article peut être commandé par plusieurs clients : La cardinalité


maximale pour l’article est n.

CLIENT COMMANDE ARTICLE


Numéro R
1,n 0,n Code
Nom
Désignation
Prénom Quantité
Prix
Adresse Date

41 …
Chapitre I : Conception d’une Base de Données
Cardinalité
 Association binaire plusieurs – plusieurs

MAISON INDIVIDU
Un individu occupe 0 ou OCCUPER
plusieurs maisons et une Numéro 0,n Date
1,n ID
Adresse Nom
maison est occupée par 0 d’ouverture
Prénom
ou plusieurs individus

 Association plurielle plusieurs plusieurs

MAISON OCCUPER INDIVIDU


Numéro ID
Adresse Nom
Prénom
CONSTRUIR
E
Date
42
Chapitre I : Conception d’une Base de Données
Cardinalité
 Exercice : Déterminez les cardinalités dans les cas suivants :
Commande Client Employé
Être passé
N°Commande par Diriger N° employé
N° Client
Date Nom
Nom
Montant Date de Fonction
Adresse
… début
… Adresse
Personne
….
Créer Entreprise
CIN Employé
Nom Numéro
Date de Numéro
Prénom Secteur d’activité
création Nom Être responsable
Adresse Statut
Fonction
… …

Client
Posséder Compte Bancaire
CIN Service
Nom Numéro
Date Nom d’agence
Prénom Code
d’ouverture …
Adresse Nom
43 … …
Chapitre I : Conception d’une Base de Données
Règles de vérification
 Un bon schéma Entités-association doit vérifier certaines
règles dites règles de vérification et de normalisation dans le
but de rassembler les données homogènes et éviter les
redondances.

 Règle 1 : Le nom d’une entité, d’une association ou d’un


attribut doit être unique.

 Règle 2 : Chaque entité doit avoir un identifiant.


Client Client
Nom IDClient
Adresse Nom
Adresse
44
Chapitre I : Conception d’une Base de Données
Règles de vérification
 Règle 3 : Pour une occurrence d’une entité, chaque propriété
ne prend qu’une seule valeur.
Livre Livre Auteur
Numéro Numéro Ecrire ID auteur
Titre Titre Nom
Auteurs

 Règle 4 : les attributs d’une entité doivent dépendre


directement de l’identifiant de l’entité.
Voiture Voiture Personne
N° immatric N° immatric Posséder CIN
Type Type Nom
CIN Propriétaire
Adresse
Nom
Adresse
45
Chapitre I : Conception d’une Base de Données
Règles de vérification
 Règle 5 : Les propriétés d’une association doivent dépendre
directement de tous les identifiants des entités participant à
cette association.

Voiture Personne
Posséder
N° immatric Date_possession CIN
Type Date_permis Nom
Adresse

Voiture Personne
Posséder
N° immatric Date_possession CIN
Type Nom
Adresse
Date_permis
46
Chapitre I : Conception d’une Base de Données
Règles de vérification
 Règle 6 : A chaque occurrence d’une association correspond
une et une seule occurrence de chacune des entités
participant à cette association.
Client Chambre
NuméroClient Réserver NuméroChambre
Nom Type
Etage

 C’est possible qu’un client effectue une réservation de le


même chambre deux fois, il faut donc les différencier.

Client Chambre
Réserver
NuméroClient Date_Reservation NuméroChambre
Nom Type
47 Etage
Chapitre I : Conception d’une Base de Données
Règles de vérification
 Règle 7 : Les propriétés qui sont le résultats d’un calcul ne
doivent pas figurer dans le MCD.
Client Commande
NuméroClient 0,n Passer 1,1 NuméroCommande
Nom
Montant

1,n
Article
Contenir
NuméroArticle 0,n Quantité
Désignation
PrixUnitaire

La propriété « Montant » peut être calculée à partir d’autres


propriétés.
48
Chapitre I : Conception d’une Base de Données
Méthodologie de Base
Identifier Lister
Problème
les leurs
réel
entités attributs

Etablir les
Lister
associations Ajouter les
leurs
entre les identifiants
attributs
entités

Vérifier les
Calculer les règles de
cardinalités normalisatio
49 n
Chapitre I : Conception d’une Base de Données
Exercice d’application
Vous êtes chargés d’informatiser un magasin :
 Le Magasin vend des produits à des clients.
 Les produits possèdent une référence (un code), un libellé et
un prix unitaire.
 Les clients ont une identité (nom, prénom, adresse...).
 Les clients passent des commandes de produits. On
mémorise la date de la commande.
 Pour chaque commande, le client précise une adresse de
livraison.
 La commande concerne un certain nombre de produits, en
une quantité spécifiée pour chaque produit.
50
Chapitre I : Conception d’une Base de Données
Modèle Logique des Données (MLD)
 La deuxième phase dans la vie d’une base de données est la
phase d’implantation qui consiste en la traduction du MCD
en un modèle employé par le SGBD.
 Le nouveau modèle obtenu est appelé le : Modèle Logique
de Données (MLD)
 Le modèles logiques dépend du SGDB qui sera utilisé. Dans
notre cas, on s’intéresse au Modèle logique de données
relationnel (MLDR)
 Ce modèle est lié au SGBD relationnel (SGBDR) qui se base
sur le concept de table à deux dimensions constituées de
lignes et champs.
51
Chapitre I : Conception d’une Base de Données
Tables, lignes et colonnes
Dans le MLDR :
 Les entités sont remplacées par les tables
 Les colonnes représentent les attributs communs
 Les lignes contiennent les valeurs des attributs pour chaque
ligne (les occurrences).

52
Chapitre I : Conception d’une Base de Données
Clés Primaires et Étrangères
 Les lignes d’une table doivent être identifiées d’une façon
unique et précise c’est pour cela qu’un ou plusieurs champs
sont utilisés pour identifier les lignes. On appelle ce(s)
champ(s) : Clé primaire (identifiant).

 Toute table possède une seule clé primaire.

 Le champ auquel on applique une clé primaire :

 Doit être unique, sans doublon. (c’est-à-dire, deux informations


identiques ou plus) sont désormais interdits;
 Ne doit pas être vide dans un enregistrement.

53
Chapitre I : Conception d’une Base de Données
Clés Primaires et Étrangères
 Une clé étrangère, est une clé (donc un champ permettant
d'identifier de façon unique une ligne) faisant référence à
une clé appartenant à une autre table.

 Exemple :

Clients Commandes
- N° client - N° commande
- Nom - Date de la commande
- Prénom - Montant de la commande
- Adresse - #N°client

La table Clients possède une clé primaire qui est le champ N° client, on remarque que la
deuxième table Commandes contient le même champ N° client. Ce champ sert à établir
le lien entre les deux tables, dans la deuxième table Commande le champ N° Client est
54
dite Clé Étrangère.
Chapitre I : Conception d’une Base de Données
Clés Primaires et Étrangères
Propriétés :
 Une même table peut contenir plusieurs clés étrangères
mais une seule clé primaire.

 Le SGBDR vérifie que les clés étrangères ne prennent pas de


valeurs en dehors de celles prises par les clés primaires
correspondantes.

 Cette vérification se fait lors de l’insertion, l’ajout, la


suppression et la mise à jour des tables, on dit que SGBDR
garantit l’intégrité référentielle des données.

55
Chapitre I : Conception d’une Base de Données
Schéma relationnel
 Dans un SGBDR, les tables d’une base sont représentées par
un schéma relationnel dans lequel
 Les tables sont appelées relations;
 Les liens entre les clés étrangères et primaires sont symbolisés
par des connecteurs.

Connecteur
Relations
Clients Commandes
- N° client - N° commande
- Nom - Date de la commande
- Prénom - Montant de la commande
- Adresse - #N°client

56 Schéma relationnel simple entre deux tables


Chapitre I : Conception d’une Base de Données
Traduction d’un MCD en un MLDR
Pour traduire un MCD en un MLDR, il suffit d’appliquer cinq
règles.
Notations : on dit qu’une association binaire est de type :
 1 : 1 (un à un) si aucune des deux cardinalités maximales
n’est n ;
 1 : n (un à plusieurs) si une des deux cardinalités maximales
est n
 n : m (plusieurs à plusieurs) si les deux cardinalités
maximales sont n.
 En fait, un schéma relationnel ne peut faire la différence
entre 0,n et 1,n. Par contre, il peut la faire entre 0,1 et 1,1
(règles 2 et 4).
57
Chapitre I : Conception d’une Base de Données
Traduction d’un MCD en un MLDR

 Règle 1 : Toute entité devient une table dans laquelle


 les attributs deviennent les colonnes
 l’identifiant de l’entité devient la clé primaire de la table.
 Exemple : L’entité Article suivante devient la table Article

Entité Article Table Article


58
Chapitre I : Conception d’une Base de Données
Traduction d’un MCD en un MLDR
 Règle 2 : une association binaire de type 1 : n disparaît, au
profit d’une clé étrangère dans la table du côté 0,1 ou 1,1
qui référence la clé primaire de l’autre table. Cette clé
étrangère ne peut pas recevoir la valeur vide si la cardinalité
est 1,1.

 Remarque : Cette clé étrangère ne peut pas recevoir la


valeur vide si la cardinalité est 1,1
59
Chapitre I : Conception d’une Base de Données
Traduction d’un MCD en un MLDR
Règle 3 : Une association binaire de type n : m devient une
table supplémentaire appelée table de jonction, dont la clé
primaire est composée de deux clés étrangères.

60
Chapitre I : Conception d’une Base de Données
Traduction d’un MCD en un MLDR

 L’association Concerner (1) est traduite par la table


supplémentaire : lignes de commandes.
 Les attributs de l’association deviennent les colonnes de la
nouvelle table.
 La clé primaire est composé de deux clés étrangères.
 La clé primaire de cette dernière table est constituée des
deux clés des tables commandes et articles.

61
Chapitre I : Conception d’une Base de Données
Traduction d’un MCD en un MLDR
 Règle 4 : Une association binaire de type 1 : 1 se traduit par
une association de type 1 : n sauf que la clé étrangère se
voit imposé une contrainte d’unicité qui impose à la colonne
correspondante de ne prendre que des valeurs distinctes.

 L’association diriger disparaît au profit de la table services


qui comportera un nouveau champ n° employé (comme clé
étrangère).
 Les lignes de ce champ ne peuvent pas prendre des valeurs
62 identiques ou nulles.
Chapitre I : Conception d’une Base de Données
Traduction d’un MCD en un MLDR
 Règle 5 : une association non binaire est traduite par une
table supplémentaire dont la clé primaire est composée
d’autant de clés étrangères que d’entités en association. Les
attributs de l’association deviennent des colonnes de cette
nouvelle table.

63
Chapitre I : Conception d’une Base de Données
Traduction d’un MCD en un MLDR

 L’association projeter se traduit par une table


supplémentaire projections.

 La clé primaire de cette table est constituée des clés


primaires des autres tables.

 l’attribut tarif de l’association projeter devient une colonne


de la table projection.

64
Chapitre I : Conception d’une Base de Données
Exercice d’application

65
Chapitre I : Conception d’une Base de Données
Exercices d’application

66
Chapitre I : Conception d’une Base de Données
Exercices d’application

67
Chapitre I : Conception d’une Base de Données
Exercices d’application

68
Chapitre I : Conception d’une Base de Données
Modèle Physique des Données

 Un modèle physique de données est l’implémentation


particulière du modèle logique de données par un logiciel.

 La traduction d’un MLD relationnel en un modèle physique


est la création d’une base de données hébergée par un
SGBD relationnel particulier.

 Il peut s’agir d’une base Oracle, d’une base SQL Server,


d’une base Access ou d’une base DB2, par exemple. Le fait
que tous les SGBDR reposent sur le même modèle logique
(le schéma relationnel) permet à la fois la communication
entre des bases hétérogènes et la conversion d’une base
69
de données d’un SGBDR à l’autre.

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