Maitrise D'ouvrage Alternative
Maitrise D'ouvrage Alternative
Maitrise D'ouvrage Alternative
Maitrise d’Ouvrage
Alternative
Les Aspects de la Maitrise d’Ouvrage
MASTER MOUI
ROMAN
MASTER MOUI
NOTE DES AUTEURS :
I
CHAPITRE I
Marquer, Bâtir, Survivre : Les Empreintes Transcendantales de la Vie
Par M.PERRODO, M.KERBRAT, M.VERCHERE, M.ROUSSELLE, M.TAHTI et M.KUBLER,
Depuis les temps immémoriaux, l’homme a érigé des monuments sacrés, des édifices qui transcendent le
simple besoin matériel pour toucher à quelque chose de plus profond, de plus spirituel. Ces constructions, qu’elles
soient des pyramides, des cathédrales ou des temples, ont toujours été le reflet de la cosmogonie humaine, une
vision du monde centrée sur l’homme et ses croyances. Mais, au-delà de ces édifices grandioses, il existe d’autres
constructions, plus discrètes, mais tout aussi essentielles à la survie de l’espèce : celles des animaux, et notamment
des wombats. Les wombats, ces marsupiaux d’Australie, ont une manière bien particulière de marquer leur terri-
toire par leurs excréments. Ces cubes parfaitement formés sont déposés sur des rochers, des troncs d’arbres, des
points stratégiques qui signalent leur présence aux autres wombats. L’odeur et la marque chimique qu’ils dégagent
sont autant de messages codés, de signaux envoyés à leurs congénères. Une communication silencieuse, mais ô
combien efficace. Mais qu’en est-il de l’homme ? Si les wombats utilisent leurs excréments pour communiquer,
l’homme, lui, utilise ses constructions. Les édifices qu’il érige sont autant de marqueurs de sa présence, de sa su-
périorité, de sa vision du monde. Les vestiges des civilisations passées, qu’il s’agisse des pyramides d’Égypte, des
temples d’Angkor ou des cathédrales gothiques, sont autant de témoignages de la grandeur de ces civilisations,
de leur avancée technologique, de leur vision du monde. Mais, à l’instar des wombats, l’homme construit aussi
pour survivre. Il construit en fonction de ses besoins matériels, économiques, sociaux. Il érige des logements, des
commerces, des infrastructures, pensant avant tout à son bien-être immédiat, à son retour sur investissement. Mais
cette vision à court terme a ses limites. Dans une société de plus en plus développée, l’homme a tendance à oublier
son sens de la survie, à privilégier la richesse, il construit pour briller, pour montrer sa supériorité, pour asseoir son
pouvoir, au détriment de la pérennité de son espèce. En oubliant que, comme l’écrivait Darwin dans « L’Origine
des espèces », « C’est le plus apte qui survit, non le plus fort ni le plus intelligent. C’est celui qui s’adapte le mieux
aux changements. » Dans cet excès de construction, dans l’ombre des majestueux gratte-ciels et des projets urbains
qui façonnent nos villes se cachent des acteurs souvent méconnus : ceux qui gouvernent le projet. Ces figures, par-
fois discrètes, parfois imposantes, sont les véritables architectes des rêves urbains, les maîtres d’orchestre de ces
symphonies de béton et de verre. Autrefois, la gouvernance était l’apanage des rois, des empereurs, des pharaons.
Ces monarques, commandaient la construction de palais et de merveilles qui défiaient le temps. Mais derrière ces
figures imposantes se cachaient d’autres acteurs : les financiers, les artisans, les ingénieurs, tous contribuant à la
réalisation du rêve royal. Aujourd’hui, la donne a changé. Les projets urbains sont souvent le fruit d’une collabo-
ration complexe entre différents acteurs : promoteurs immobiliers, investisseurs, banques, gouvernements locaux,
architectes, et bien d’autres. Chacun apporte sa pierre à l’édifice, chacun a sa vision, ses intérêts, ses enjeux. La
gouvernance du projet devient alors un jeu d’équilibre, une danse délicate entre les aspirations de chacun et les
contraintes du réel. Mais, au-delà des enjeux financiers et politiques, se pose une question fondamentale : à qui
appartient réellement le projet ? Est-ce à celui qui détient les cordons de la bourse ? À celui qui a la vision ? Ou
à la communauté qui vivra, travaillera, respirera au sein de ces édifices ? La nature, dans sa sagesse infinie, offre
une perspective intéressante. Dans le monde animal, la construction est souvent collective. Les fourmis bâtissent
ensemble, les abeilles travaillent en harmonie pour créer leurs ruches, et les oiseaux unissent leurs efforts pour éri-
ger des nids. Chaque membre de la communauté apporte sa contribution, chaque individu a son rôle, mais le projet
appartient à tous. Les animaux, dans leur ingéniosité naturelle, ont depuis toujours su exploiter les ressources de
leur environnement pour se construire un abri. Reprenons l’exemple des wombats, ces marsupiaux australiens qui,
avec une simplicité déconcertante, utilisent leurs excréments pour marquer et délimiter leur territoire. Ces cubes,
parfaitement formés, sont à la fois un message et un matériau. Ils sont l’expression d’une matérialité directe, sans
intermédiaire, en parfaite harmonie avec la nature. L’homme, lui, a emprunté un chemin différent. Nos
constructions, qu’elles soient modestes ou grandioses, sont le fruit d’une longue chaîne de décisions,
de transformations, d’interactions. Le bois que nous utilisons provient de forêts lointaines, le métal est
extrait de mines profondes, et le verre est façonné à partir de sable fin. Chaque matériau a son empreinte,
sa trace, son impact sur l’environnement. Cette complexité de la matérialité humaine pose des questions
II
fondamentales. D’où viennent nos matériaux ? Quel est le coût réel, non seulement économique mais aussi éco-
logique, de leur extraction, de leur transformation, de leur transport ? Sommes-nous en harmonie avec la nature,
comme le wombat avec ses excréments, ou sommes-nous en décalage, en déséquilibre ? La matérialité est une
réflexion sur notre rapport au monde, sur notre place dans l’écosystème. Elle nous rappelle que, tout comme les
animaux, nous sommes dépendants de la Terre, de ses ressources, de ses bienfaits. Elle nous invite à repenser nos
constructions, à privilégier des matériaux durables, respectueux de l’environnement, en harmonie avec la nature.
Au cœur de chaque civilisation, se cache un moteur silencieux mais puissant : le modèle économique. C’est lui qui
façonne les sociétés, qui oriente les décisions, qui détermine le cours de l’histoire. Depuis les premières cités mé-
sopotamiennes jusqu’aux mégalopoles modernes, chaque époque a vu émerger son propre modèle économique.
Mais au-delà de ces changements apparents, certains principes demeurent. Le désir d’échange, la recherche du
profit, la quête d’efficacité sont des constantes qui traversent les âges. L’homme, qu’il soit marchand phénicien ou
PDG d’une multinationale, est toujours animé par cette volonté d’optimiser, de maximiser, de croître. Cependant,
à l’ère de la mondialisation et des défis écologiques, le modèle économique traditionnel est remis en question. Les
ressources de la Terre, autrefois considérées comme inépuisables, montrent leurs limites. Les wombats, avec leur
matérialité simple et directe, nous rappellent que la nature a ses propres lois, ses propres équilibres, que l’homme
ne peut ignorer indéfiniment. Ainsi, un nouveau modèle économique émerge, plus respectueux de l’environne-
ment, plus inclusif, plus durable. Il ne s’agit plus seulement de produire et de consommer, mais de le faire de
manière responsable, éthique, en harmonie avec la nature et les sociétés.
Le modèle économique, loin d’être une simple question de chiffres et de bilans, est en réalité une réflexion
profonde sur la nature même de l’homme, sur sa place dans le monde, sur son rapport à l’autre et à la Terre. C’est
un miroir qui reflète nos valeurs, nos aspirations, nos rêves. Car nos rêves, voulant toujours plus, ont été un des
moteurs de notre soif de découverte du monde et de sa possession. Au fil des âges, l’humanité a cherché à com-
prendre et à modeler son environnement, à donner un sens à l’espace qui l’entoure. Tout comme les cosmogonies
ont tenté de cartographier l’inconnu et de donner un sens à l’univers, les projets urbains modernes cherchent à
organiser et à donner une structure à nos espaces de vie. Ces projets sont le reflet de nos aspirations, de nos rêves
et de notre vision du monde.Chaque ville, chaque quartier, chaque bâtiment raconte une histoire, tout comme les
mythes et légendes des cosmogonies. Les anciens Grecs imaginaient un monde né du chaos, tandis que nous,
aujourd’hui, planifions des villes à partir d’une feuille blanche, cherchant à créer un ordre et une harmonie. Les
projets urbains sont nos cartes mentales modernes, définissant notre place dans le monde, orientant nos mouve-
ments et nos interactions. À l’ère de la technologie et de la mondialisation, où les frontières semblent s’estomper,
la planification urbaine prend une nouvelle dimension. Elle n’est plus seulement le fruit de la nécessité ou de la
tradition, mais aussi de l’innovation et de la vision. Chaque projet urbain pose des questions fondamentales :
Comment voulons-nous vivre ? Quelle est notre vision de la communauté ? Comment intégrons-nous le passé
tout en construisant pour l’avenir ? La planification urbaine, tout comme la cosmogonie, est un héritage précieux.
Elle est la boussole qui oriente notre développement, le pont entre nos rêves et la réalité. Elle est le reflet de notre
humanité, de notre désir de créer, d’innover et de transcender. Et tout comme les cosmogonies, nos projets urbains
doivent être envisagés avec respect et réflexion, car ils définissent le cadre dans lequel nous vivons, travaillons et
rêvons. En conclusion de cet écrit, nous laissons cette question ouverte pour stimuler la réflexion : Comment les
édifices que nous bâtissons, des pyramides aux gratte-ciels, et les comportements d’animaux tels que les wombats,
illustrent-ils notre interaction avec l’environnement et notre réponse aux besoins fondamentaux ?
III
Master MOUI
Maitrise d’Ouvrage Alternative
Marquer, Bâtir, Survivre : Les Empreintes Transcendantales de la Vie
LE COURRIER DU PARLEMENT
ET DES ELUS LOCAUX
en action
Il y a deux ans, face aux défis grandissants touchant Avant tout chantier, il faut une carte. Le Parlement En s’assurant que chaque projet tient compte de
notre cher bassin-versant, est née une idée no- de Loire, armé de ses experts pluridisciplinaires, l’équilibre délicat du bassin-versant, en choisissant
vatrice : et si la Loire avait sa propre voix ? 2024 a scrute, analyse et évalue. avec soin ses représentants et en établissant des
transformé cette idée en réalité avec la création du mécanismes solides pour les années à venir, le Par-
Parlement de Loire. lement de Loire montre la voie à suivre.
1 Vers une ville du DIALOGUE
6
prendre le relais.
de notre territoire, d’agronomes de collectivité ou d’entreprise entité nuisant au bien-être de
scrutant nos sols avec passion, émerge, et le Parlement peut la Loire.
ou d’écrivains capturant l’es- directement y insuffler son ex-
ELUS
sence poétique de notre bassin, pertise, son regard aiguisé, le
chaque membre a sa pierre à
apporter à l’édifice.
tout sans contestation possible.
L’objectif ? assurer sur le bassin
[ENTRETIEN EXCLUSIF]
PARLEMENT DE LOIRE &
Pour 10 ans
Une vision forte
COLLECTIVITE :
«Nous sommes face à un défi majeur :
PARLEMENT DE LOIRE
ponsabilités environnementales qui
nous incombent. Nous devons collaborer
étroitement pour trouver des solutions
avant que la station d’épuration ne soit
adaptée.» – Extrait de l’interview du re-
présentant du Parlement de Loire.
ETUDES PREALABLES
Chaque projet est unique, et le quartier en gestation ne fait pas
exception. Face à ses particularités - entre renouvellement urbain
et enjeux industriels.le Parlement a dû faire des choix stratégiques
dans ses représentants. Découvrez pourquoi !
GOUVERNANCE : Inté-
gration directe sur tous
Avant tout chantier, il faut une carte. Le Parlement CONCERTATION & COORDINATION: L’ère du dia- PHASE DE TRAVAUX: Le ballet des ma- projets en lien avec le
de Loire, armé de ses experts pluridisciplinaires, logue chines bassin de la Loire.
scrute, analyse et évalue. Ce sont ces premières
études qui établissent la route à suivre, et garan- -> Un projet est avant tout une affaire de cœur. -> Là où la magie opère. Sous l’œil at-
tissent que l’on ne s’écarte pas de la préservation Le Parlement de Loire prend le pouls des habi- tentif du Parlement, grues et bulldozers
de notre cher bassin-versant. tants, recueille leurs espoirs et appréhensions, et s’activent, édifiant notre vision commune
s’assure que toutes les voix - citoyens, entreprises, tout en respectant l’intégrité de l’environ-
PROGRAMATION URBAINE : Esquisser le futur acteurs publics - chantent en harmonie. nement. CONSEIL & PRESCRIPTION : Des
avis éclairés pour une action res-
-> Imaginez un tableau vierge. C’est à cette ACQUISITION FONCIERE : La danse des parcelles COMMERCIALISATION : Le bassin s’ouvre pectueuse de l’écosystème.
étape que le Parlement, en collaboration avec la au monde
collectivité, dessine les contours de notre futur -> Avec tact et équité, le Parlement joue un rôle
quartier, veillant à une harmonie entre urbanisa- central, veillant à ce que chaque parcelle soit utili- -> La dernière pièce du puzzle. Le Par-
tion et écosystème. sée judicieusement, avec une vision à long terme lement assure que chaque transaction,
chaque bâtiment ou parcelle vendue, re-
L’OPERATION D’AMENAGEMENT : Quand le rêve flète notre engagement collectif envers un SANCTION: Un pouvoir de régu-
prend forme développement durable. lation pour préserver le bien-être
de la Loire. Les sanctions, qu’elles
-> Passant du papier au terrain, le Parlement soient financières, administra-
supervise la transformation, garantissant que tives ou pénales, servent de
chaque pelleteuse, chaque brique, s’inscrit dans moyen dissuasif pour découra-
le respect de nos ambitions écologiques. ger les comportements préjudi-
ciables à la Loire.
COMPETENCES CLES
POUR UN PROJET UNIQUE
L’HYDRAULICIEN : Avec la Loire au cœur de nos préoccupations, cet expert veille à la
bonne gestion des eaux, d’autant plus critique à proximité d’une usine.
L’AGRONOME : Le défi ? Transformer des parcelles agricoles sans nuire à la biodiversité
et à la fertilité des sols.
L’ARCHITECTE : Entre un centre historique et un secteur pavillonnaire, il est le garant
d’une harmonie architecturale.
L’ENTOMOLOGISTE AGRICOLE : Face à l’usine de paracétamol, il évalue l’impact des re-
jets sur la microfaune, une boussole pour notre écosystème.
L’ECOPSYCOLOGUE: Le bien-être des résidents est primordial. Il apporte une perspective
humaine, pour une ville où il fait bon vivre.
LE SOCIOLOGUE : Avec une usine en prévision, il étudie les dynamiques sociales, antici-
pant les besoins et aspirations des futurs habitants.
Ces six experts, bien que venant d’horizons différents, partagent une mission commune
: garantir un développement harmonieux pour le bassin-versant de la Loire. Leur colla-
boration, ponctuée de débats et de synergies, est le gage d’une approche holistique.
[EN BREF]
6
Ces six représentants, choisis
pour leur expertise et leur pas-
sion pour cet écosystème, sont
les piliers de la régulation et de
la préservation du fleuve. Dix
années. C’est le temps qui a été
[PASSER LE FLAMBEAU] accordé à chaque élu pour insuf-
fler sa vision.
UNE TRANSITION EN DOUCEUR
Le renouvellement ne signifie pas tout recommencer. La
continuité du projet est cruciale. Voici comment le Parle-
50%
ment s’assure d’un passage de relais sans accroc : Estimation de la réduction des
émissions polluantes nécessaires
MENTORAT: Avant de passer le témoin, chaque membre ac- pour maintenir un équilibre déli-
tuel parrainera un nouveau, assurant une transmission fluide cat dans notre bassin.
des connaissances et des dossiers en cours.
2034
DOCUMENTATION EXHAUSTIVE : Tous les détails, décisions Nombre de projets en cours pro-
et études effectués par le Parlement actuel seront archivés posés par le Parlement de Loire
de manière exhaustive, offrant aux nouveaux venus une res- pour revitaliser et protéger cet
source précieuse pour poursuivre la mission. écosystème.
Pour répondre aux questions que vous vous posez, pour retrouver toutes les informations utiles et
les dispositifs déployés pour les habitants de la Loire :
Nous contacter :
[email protected]
Le Parlement de Loire est une démarche initiée et pilotée dans le cadre du cours de Maitrise
d’Ouvrage Alternative et est une donc fiction universitaire. Les propos et les dates écrites dans ce
rapport sont fictives.
parlementdeloire.org :
la plateforme pour suivre toute l’actualité
polau.org
pour des initiatives en arts, sciences et droits de la nature
Maîtrise d'Ouvrage Concerté (MOC): Cette forme met l'accent sur des projets à forte valeur sociale
ou environnementale. Elle peut être initiée par des porteurs de projet privé ou public, associations ou
fondations, avec l'objectif de fournir une qualité d’écoute forte en matière de logements abordables,
des espaces verts en milieu urbain ou des équipements pour la population. La Courrouze à Rennes
peut représenter un exemple typique, où des espaces ont été réaménagés en valorisant la biodiversité
locale et en soutenant une économie solidaire. L’avis des citoyens est plus mis en avant. Ils sont
intégrés dans des concertations ou en lui faisant répondre à des questionnaires publics.
construction, dans le but de les mettre en pratique dans un avenir proche. Cette approche offre des
avantages significatifs à chaque partie prenante, favorisant ainsi une motivation intrinsèque à s'investir
dans le projet. Cela nous montre une maîtrise d’ouvrage et une maîtrise d'œuvre totalement en dehors
des codes actuels.
Face à ces évolutions, deux dénominations émergent pour refléter ces nouvelles orientations :
En somme, ces formes alternatives de maîtrise d'ouvrage redéfinissent la gouvernance des projets
urbains. Elles ne cherchent pas à éclipser la MOA traditionnelle, mais à proposer des méthodes
complémentaires, axées sur la collaboration et l'inclusion. Ces innovations, représentées par des
projets comme L'Hôtel Pasteur ou Les halles en Commun de la Courrouze, annoncent probablement la
direction future de l'urbanisme et de l'immobilier.
OUVERTURE DE SUJET
La Démocratie Participative
Une Redéfinition de la Maîtrise d'Ouvrage Citoyenne Optimale ?
Cette ouverture tisse un lien avec un autre cours, celui de Science Politique où ce sujet a été également traité.
Un exemple probant de cette approche se trouve à Rennes, avec la "Fabrique Citoyenne". Cette
initiative rennaise vise à promouvoir une culture de la participation citoyenne. Elle encourage les
Rennais à proposer, débattre, et co-construire des projets pour leur ville. Que ce soit à travers des
budgets participatifs, des ateliers de co-conception ou des plateformes en ligne de discussion, la
Fabrique Citoyenne illustre parfaitement cette transition vers une maîtrise d'ouvrage où le citoyen
n'est plus un simple bénéficiaire, mais un acteur à part entière du développement urbain. Dans cette
perspective, la maîtrise d'ouvrage citoyenne, inspirée de la démocratie participative, pourrait être
envisagée comme une nouvelle catégorie de maîtrise d'ouvrage, où le pouvoir de décision est partagé
entre les acteurs institutionnels et la population. Mais comme disait CHURCHILL, “La démocratie est
le pire système de gouvernement, à l'exception de tous les autres qui ont pu être expérimentés dans
l'histoire”. En conclusion, c’est une vision qui repense la dynamique de commanditaire-exécutant en
une collaboration continue, inclusive et adaptative.
ANNEXE :
MAISON GEONEF / EARTHSHIP