Chapitre 1 - Unlocked
Chapitre 1 - Unlocked
Chapitre 1 - Unlocked
CHAPITRE
Circuits électriques : lois et théorèmes fondamentaux
1
1. Généralités
1
1.1. Dipôle
le
Un dipôle est un composant électrique possédant deux pôles (terminaux ou bornes), tel que :
ta
une résistance, une capacité, une bobine, etc.
S
en
A B
Résistance
R
am
Figure 1.1. Exemple d’un dipôle.
U
id
nd
C
La loi d’Ohm 1 exprime la tension V aux bornes d’un dipôle en fonction de sa résistance R, ou
h
son impédance Z, et du courant I qui le traverse. La loi d’Ohm est exprimée par la relation
Fo
suivante :
V = R.I = Z.I
ac (1.1)
R
e
où la résistance R (ou l’impédance Z) est mesurée en ohm (Ω), le courant I est mesuré en ampère
(A) et la tension V est mesurée ou calculée en volt (V). Un exemple d’application de la loi
qu
Etant donné que la valeur de la résistance R peut varier de 0 à ∞, il est important de considérer
ni
FA
I I I=0
ec
1
Georg Simon Ohm (1787–1854) est un physicien allemand, il a découvert la relation courant-tension pour une
résistance.
Un élément ayant R = 0 est appelé court-circuit (CC), et représenté comme le montre la figure
1.2(b). Pour un court-circuit :
V = R.I = 0 × I = 0 (1.2)
Un élément ayant R = ∞ est appelé circuit ouvert (CO), et représenté comme le montre la figure
1.2(c). Pour un circuit ouvert :
V
I = lim =0 (1.3)
R → R
1
Une source (Générateur) de tension fournie une tension constante et indépendante des
le
paramètres du circuit. Cette tension contrôle le courant qui alimente le circuit. Les symboles
des sources de tension continue et alternative sont représentés sur les figures 1.3(a) et 1.3(b).
ta
Une source de tension réelle possède une résistance interne RG très faible, représentée en série,
S
en
comme le montre la figure 1.3(c). Pour une source de tension idéale, la résistance RG est
R
négligeable, elle est donc équivalente à un court-circuit, comme le montre la figure 1.3(d).
am
U
RG RG = 0
O
id
nd
C
h
E e E E
Fo
Figure 1.3. Source de tension : (a) continue, (b) alternative. Représentation d’une source de
qu
Une source (Générateur) de courant fournie un courant constant et indépendante des paramètres
FA
du circuit. Ce courant contrôle la tension qui polarise le circuit. Les symboles des sources de
courant sont montrés sur la figure 1.4(a).
ec
Une source de courant réelle possède une résistance interne RG très grande, représentée en para-
r.
El
I I RG I RG = ∞
llèle, comme le montre la figure 1.4(b). Pour une source de courant idéale, la résistance RG tend
vers l’infini, elle est donc équivalente à un circuit ouvert, comme le montre la figure 1.4(c).
Un nœud est le point de connexion d’au moins trois dipôles. Une branche est une portion entre
deux nœuds, elle peut comporter un ou plusieurs dipôles en série. Une maille est un chemin
fermé comportant au minimum une branche. Le circuit de la figure 1.5, comporte deux nœuds
a et b, les deux nœuds relient trois branches et les trois branches forment trois mailles.
1
R1 a
le
E R2 R3
ta
S
en
b
R
2. Lois de Kirchhoff
O
id
nd
C
h
Fo
La loi des tensions de Kirchhoff 2 (LTK) énonce que la somme algébrique des tensions dans
une maille est égale à zéro. Mathématiquement, la LTK énonce que : ac
R
v = 0
N
e
n (1.4)
qu
n =1
S
où N est le nombre de tension dans la maille et vn est la nième tension dans la maille.
TE
ni
FA
− v1 + v2 + v3 + v4 = 0 (1.5)
ec
v2
r.
El
v1 v3
v4
Figure 1.6. Circuit à une seule maille illustrant la LTK.
2
Gustav Robert Kirchhoff (1824–1887) est un physicien allemand, on lui doit les deux lois des tensions et des
courants, appelées loi des tensions de Kirchhoff et loi des courants de Kirchhoff, introduites en 1847.
V
N
Veq = n (1.6)
n =1
V1
V2
1
Veq
Veq V1 + V2 + … + VN
le
VN
ta
(a) (b)
S
en
Figure 1.7. Sources de tension en série : (a) circuit original, (b) circuit équivalent.
R
am
Afin d’éviter de violer la LTK, un circuit électrique ne peut pas contenir deux sources de tension
U
id
nd
Exemple 1.1
C
h
figure 1.8(a).
Fo
R1 (1Ω) R1 (1Ω)
ac
R
e
v1
qu
R2 i v2 R2
4Ω 4Ω
TE
10V 10V
ni
(a) (b)
tro
FA
Solution :
ec
On suppose qu’un courant i circule dans le circuit, comme le montre la figure 1.8(b).
r.
El
− E + v1 + v2 = 0 (E1.1.1)
La nécessité de combiner des résistances en série arrive si souvent qu’on doit y prêter une
attention particulière. On considère le circuit de la figure 1.9(a). Le courant i traverse les trois
résistances R1, R2 et R3. En appliquant la loi d’Ohm à chaque résistance, on obtient :
1
R1
le
i i
v1
ta
E v2 R2 E E Req
S
en
R3
R
v3
am
U
(a) (b)
Figure 1.9. Circuit à une seule maille : (a) circuit original, (b) circuit équivalent.
O
id
nd
C
h
− E + v1 + v2 + v3 = 0 (1.8)
Fo
L’équation (1.9) implique que R1, R2 et R2 peuvent être remplacées par une résistance
qu
Req = R1 + R2 + R3 (1.10)
tro
Afin de déterminer la tension aux bornes de chaque résistance du circuit de la figure 1.9(a), on
FA
remplace l’expression du courant i de l’équation (1.9) dans les équations (1.7). On obtient :
ec
R1 R2 R3
v1 = E , v2 = E et v3 = E (1.11)
R1 + R2 + R3 R1 + R2 + R3 R1 + R2 + R3
r.
El
On note que la tension E est divisée sur les trois résistances en série. Cette propriété est appelée
propriété de la division de tension, et la portion du circuit de la figure 1.9(a) qui inclue les trois
résistances est appelé pont diviseur de tension.
Pour N résistances en série, Req devient :
R
N
Rn Rn
vn = E= E avec n = 1, 2,…, N (1.13)
R
N
Req
k
k =1
Exemple 1.2
A l’aide de la propriété de la division de tension, trouver les tensions v1 et v2 aux
bornes des résistances R1 et R2 du circuit de la figure 1.8(a).
Solution :
En appliquant la propriété de la division de tension décrite par relation (1.13), on
1
trouve :
le
R1 1
v1 = E= 10 = 2 V
R1 + R2 1+ 4
ta
S
et
en
R
R2 4
v2 = E= 10 = 8 V
R1 + R2 1+ 4
am
U
O
id
nd
C
La loi des courants de Kirchhoff (LCK) est la seconde loi de Kirchhoff, elle énonce que la
h
somme algébrique des courants entrants et sortants d’un nœud est égale à zéro.
Fo
n (1.14)
n =1
qu
où i1 et i4 sont des courants entrants, alors que i2 et i3 sont des courants sortants du nœud.
ec
r.
i4
El
i1 i3
nœud
i2
Figure 1.10. Courants entrants et sortants d’un nœud.
L’équation (1.16) est la forme alternative de la LCK, qui énonce que la somme des courants
entrants à un nœud est égale à la somme des courants sortants.
L’application de base de la LCK concerne l’association de sources de courant en parallèle,
comme le montre la figure 1.11. Le courant total équivalent ieq à N sources de courant branchées
en parallèle est :
i
N
ieq = n (1.17)
n =1
1
ieq Nœud ieq
le
i1 i2 iN
ta
i1 + i2 + ... + iN
S
en
(a) (b)
R
Figure 1.11. Sources de courant en parallèle : (a) circuit original, (b) circuit équivalent.
am
U
Afin d’éviter de violer la LCK, un circuit électrique ne peut pas contenir deux sources de
O
id
nd
C
h
Exemple 1.3
Fo
a
qu
i1 i2 i1 i2
S
I R1 R2 I R1 v1 M v2 R2
TE
ni
5A 1Ω 4Ω 5A 1Ω 4Ω
tro
FA
(a) (b)
Figure 1.12. Circuit de l’exemple 1.3.
ec
Solution :
r.
I = i1 + i2 (E1.3.1)
d’où
1
E E
le
i1 = et i2 = (1.19)
R1 R2
ta
i a i
S
en
R
i1 i2
E R1 R2
amE E Req
U
O
id
nd
b
C
(a) (b)
h
Figure 1.13. (a) Circuit à deux résistances en parallèle et (b) le circuit équivalent.
Fo
E E 1 1 E E
TE
i= + = + E = → i= (1.21)
ni
R1 R2 R1 R2 Req Req
tro
où Req est la résistance équivalente, comme le montre la figure 1.13(b), telle que :
FA
1 1 1 R1R2
= + → Req = (1.22)
ec
Req R1 R2 R1 + R2
r.
Afin de déterminer les courants i1 et i2 illustrés sur la figure 1.13(a), on combine les équations
El
Ces équations montrent que le courant i est réparti entre les deux résistances en proportion
inverse. Cette propriété est appelée propriété de la division de courant, et le nœud a est appelé
nœud diviseur de courant.
1 1
Req = = (1.24)
1 1 1 N
+ + ... + 1
R1 R2 RN Rn
n =1
1
Req Rn
in = i= i avec n = 1, 2,…, N (1.25)
R1
N
Rn
1
k =1 k
le
Exemple 1.4
ta
A l’aide de la propriété de la division de courant, trouver les courants i1 et i2 qui
S
en
traversent les résistances R1 et R2 du circuit de la figure 1.12(a).
R
Solution :
am
U
id
nd
R2 4
i1 = I= 5=4 A
C
R1 + R2 1+ 4
h
Fo
et
i2 =
R1
I=
1
5 =1 A
ac
R
R1 + R2 1+ 4
e
qu
FA
Cette transformation consiste à remplacer une source de tension vx en série avec une résistance
Rx par une source de courant ix en parallèle avec Rx, ou vice versa (figure 1.14), telle que :
ec
vx
r.
vx = Rx ix ou ix = (1.26)
El
Rx
D
Rx
a a
vx ix Rx
b b
Figure 1.14. Principe de la transformation de source.
Les deux circuits de la figure 1.14 sont équivalents, c'est-à-dire, ils donnent la même relation
courant-tension aux bornes a et b. La transformation de source est un outil très pratique pour
l’analyse et la simplification des circuits électriques, en particulier, pour les circuits dotés de
plusieurs sources.
Exemple 1.5
Utiliser la transformation de source pour trouver les courants i1 et i2 du circuit de la
figure 1.15.
i2 R2 (4Ω)
1
i1
le
I R1 R3
ta
5A 3Ω 8Ω
S
en
Figure 1.15. Circuit de l’exemple 1.5.
R
Solution :
am
U
id
nd
C
R1 (3Ω) i2
h
Fo
E = R1I i2 R2+R3 ac
R
12Ω
e
qu
3 5
ni
E R1I
i2 = = = =1 A
R1 + R2 + R3 R1 + R2 + R3 3 + 4 + 8
tro
FA
r.
R2+R3 (12Ω) i1
El
E = (R2+R3)I i1 R1
3Ω
Exemple 1.6
Utiliser la transformation de source pour trouver les courants i1 et i2 du circuit de la
figure 1.16.
i2 R2 (6Ω)
i1
I R1 E
5A 4Ω 10V
1
Figure 1.16. Circuit de l’exemple 1.6.
le
Solution :
ta
Pour calculer i2, on applique la transformation de source à la configuration I en
S
en
parallèle avec R1 du circuit de la figure 1.16, comme suit :
R
R1 (4Ω) i2 R2 (6Ω) R1 (4Ω) i2
am
U
i2
O
Eeq = E1−E R2
id
E1 = R1I E
nd
C
10V 6Ω
h
Fo
R1I − E (4 5) − 10
ac
R
Eeq
i2 = = = =1 A
e
R1 + R2 R1 + R2 4+6
qu
i1 i1
FA
I R1 R2 I' Ieq R2 R1
ec
5A 4Ω 6Ω 6Ω 4Ω
r.
El
R2 R2 E 6
i1 = I eq = I + = (5 + 1.67) = 4 A
R1 + R2 R1 + R2 R2 4 + 6
R2 (6Ω) i1
Eeq = R2Ieq i1 R1
4Ω
1
le
3.2. Superposition
ta
Le principe de superposition énonce que le courant traversant une branche (ou un dipôle) dans
S
un circuit est la somme algébrique de tous les courants produits par chaque source lorsque les
en
autres sources sont éteintes. Une source de tension éteinte (0V) est équivalente à un CC et une
R
source de courant éteinte (0A) est équivalente à un CO, comme le montre la figure 1.17.
am
U
a a
O
id
nd
C
E éteinte CC : court-circuit
h
E=0
Fo
b
a
(a)
b
a ac
R
e
I éteinte CO : circuit-ouvert
qu
I=0
TE
b b
ni
(b)
Figure 1.17. Equivalence de sources éteintes : (a) source de tension, (b) source de courant.
tro
FA
1. Eteindre toutes les sources sauf une. Trouver la grandeur électrique créée par cette source.
r.
3. Trouver la grandeur électrique totale créée par toutes les sources du circuit en
additionnant les contributions de toutes les sources.
Exemple 1.7
Utiliser le principe de superposition pour trouver le courant IL qui traverse la
résistance de charge RL du circuit de la figure 1.18.
R (6Ω)
IL
I RL E
5A 4Ω 10V
Solution :
(1) On éteint la source E → E = 0 → E ≡ CC (court-circuit), et on calcule le courant
1
iL1 généré par la source I, comme le montre le circuit suivant :
le
R (6Ω) R (6Ω)
ta
iL1 iL1
S
en
I RL E I RL
R
5A 4Ω 0V 5A 4Ω
am
U
id
R 6
nd
iL1 = I= 5=3A
C
R + RL 6+4
h
Fo
iL2 iL2
qu
iL2
I RL E RL E
TE
ni
0A 4Ω 10V 4Ω 10V
tro
FA
E 10
iL 2 = = =1 A
R + RL 6 + 4
r.
El
3.3. Thévenin
Le théorème de Thévenin énonce qu’un circuit linéaire qui alimente une charge RL (Load
Resistor), peut être remplacé par un circuit équivalent comportant une source de Thévenin VTh
en série avec une résistance de Thévenin RTh, comme le montre la figure 1.19. La source VTh
représente la tension aux bornes a et b en circuit ouvert et RTh représente la résistance équi-
valente vue par la charge lorsque les sources sont éteintes, comme le montre la figure 1.20.
i a i a
Charge Charge
RTh
Circuit RL VTh RL
1
b b
(a) (b)
le
Figure 1.19. Circuit linéaire avec une résistance de charge : (a) circuit original, (b) circuit
ta
équivalent de Thévenin.
S
en
Le théorème de Thévenin peut être appliqué en trois étapes :
R
1. Débrancher la charge.
am
U
2. Eteindre toutes les sources et calculer la résistance de Thévenin qui est la résistance
équivalente du circuit vue par la charge, comme indiqué sur la figure 1.20(a).
O
id
nd
3. Allumer toutes les sources et calculer la tension de Thévenin qui est la tension en circuit
C
ouvert aux bornes de connexion de la charge, comme indiqué sur la figure 1.20(b).
h
Fo
Toutes les
a Débranchée
ac
a Débranchée
R
sources du
e
RTh
circuit sont RL Circuit VTh RL
qu
éteintes (ou
mises à 0)
TE
ni
b b
(a) (b)
tro
FA
Figure 1.20. Extraction de : (a) la résistance de Thévenin RTh et (b) la source de Thévenin VTh.
Exemple 1.8
ec
R2 (4Ω)
I R1 RL
5A 3Ω 8Ω
Solution :
Pour calculer RTh : (1) on débranche RL, (2) on éteint la source I → I = 0 → I ≡ CO,
comme le montre le circuit suivant :
R2 (4Ω)
RTh
R1
3Ω
1
On trouve :
le
RTh = R2 + R1 = 7 Ω
ta
Pour calculer VTh : il suffit d’allumer la source I tout en gardant RL débranchée,
S
en
comme le montre le circuit suivant :
R
R2 (4Ω)
am
U
O
I R1 VTh
id
nd
5A 3Ω
C
h
Fo
ac
Comme VTh est la tension en circuit ouvert, aucun courant ne traverse la résistance
R2 → I2 = 0 → la tension aux bornes de R2 est V2 = R2I2 = 0 → R2 ≡ CC. Par
R
e
I2 = 0 R (4Ω)
S
2
TE
V2
ni
I R1 VTh I R1 VTh
tro
FA
5A 3Ω 5A 3Ω
ec
d’où
r.
VTh = R1I = 15 V
El
RTh (7Ω)
VTh RL
15V 8Ω
3.4. Norton
Le théorème de Norton énonce qu’un circuit linéaire qui alimente une charge, peut être
remplacé par un circuit équivalent comportant une source de Norton IN en parallèle avec une
résistance de Norton RN, comme le montre la figure 1.22. La source IN représente le courant
court-circuit ICC entre les bornes a et b, et RN représente la résistance équivalente vue par la
charge lorsque les sources sont éteintes (RN = RTh), comme le montre la figure 1.23.
i a i a
Charge Charge
1
le
Circuit RL IN RN RL
ta
b b
S
en
(a) (b)
R
Figure 1.22. Circuit linéaire avec une résistance de charge : (a) circuit original, (b) circuit
am
U
équivalent de Norton.
O
id
nd
C
1. Débrancher la charge.
h
2. Eteindre toutes les sources et calculer la résistance de Norton qui est la résistance équiva-
Fo
lente du circuit vue par la charge, comme indiqué sur la figure 1.23(a).
3. Allumer toutes les sources et calculer le courant de Norton qui est le courant court-circuit
ac
R
e
entre les bornes de connexion de la charge, comme indiqué sur la figure 1.23(b).
qu
a Débranchée a
TE
Toutes les
ni
sources du
RN
circuit sont RL Circuit ICC = IN
tro
FA
éteintes (ou
mises à 0)
ec
b b
r.
(a) (b)
El
Figure 1.23. Extraction de : (a) la résistance de Norton RN et (b) la source de Norton IN.
D
Exemple 1.9
Trouver le circuit équivalent de Norton du circuit de la figure 1.21.
Solution :
Pour calculer RN : (1) on débranche RL, (2) on éteint la source I → I = 0 → I ≡ CO.
On trouve :
RN = RTh = R2 + R1 = 7 Ω
Pour calculer IN : (1) on allume la source I, (2) on court-circuite les bornes de RL,
comme le montre le circuit suivant :
R2 (4Ω)
I R1 IN
5A 3Ω
1
R1 3
IN = I= 5 = 2.14 A
le
R1 + R2 3+ 4
ta
Finalement, le circuit équivalent de Norton est le suivant :
S
en
R
IN RN
am RL
U
2.14A 7Ω 8Ω
O
id
nd
C
h
3.5. Equivalence Thévenin-Norton
Fo
ac
L’équivalence Thévenin-Norton est le passage d’un circuit équivalent de Thévenin à un circuit
R
équivalent de Norton, comme le montre la figure 1.24. Cette équivalence est une simple
e
les équations :
TE
VTh
RN = RTh et IN = (1.27)
ni
RTh
tro
r.
RTh
a a
El
VTh IN RN
b b
3.6. Millman
R1 R2 RN
Vab
E1 E2 EN
1
b
le
Figure 1.25. Circuit de N branches en parallèle.
ta
Le théorème de Millman énonce que la tension Vab peut être calculée par la formule :
S
en
ER
N
E1 E2 E n
+ + ... + N
R
R R2 RN n =1 n
Vab = 1 = (1.29)
1 1 1
am
N
U
+ + ... + 1
R1 R2 RN Rn
O
n =1
id
nd
C
Exemple 1.10
h
Soit le circuit de la figure 1.26. Utiliser le théorème de Millman pour trouver Vab.
Fo
a ac
R
e
R1
1Ω
qu
Vab R2
S
E1 2Ω
TE
ni
5V
b
Figure 1.26. Circuit de l’exemple 1.10.
tro
FA
Solution :
ec
E1 0
El
+ 5
D
R1 R2
Vab = = 1 = 3.33 V
1 1 1 1
+ +
R1 R2 1 2
3.7. Kennelly
RC R1 R2
1 3 1 3
RB RA R3
2 4 2 4
lll lll
RC
1 3 1 R1 R2 3
RB RA
R3
1
2 4 2 4
le
(a) (b)
Figure 1.27. Réseaux de résistances de même forme : (a) ∇ et Π, (b) T et Y.
ta
Conversion ∇→Y
S
en
Cette conversion consiste à exprimer les résistances R1, R2 et R3 du réseau Y en fonction des
R
résistances RA, RB et RC du réseau ∇. A partir des réseaux ∇ et Y de la figure 1.27, on a :
am
U
id
Réseau ∇ ≡ Réseau Y → R12(Y) = R12(∇), donc :
nd
C
RB ( RA + RC )
h
R12 = R1 + R3 = (1.31)
RA + RB + RC
Fo
De même ac
R
RC ( RA + RB )
e
R13 = R1 + R2 = (1.32)
RA + RB + RC
qu
RA ( RB + RC )
TE
R34 = R2 + R3 = (1.33)
RA + RB + RC
ni
FA
RC ( RB − RA )
R1 − R2 = (1.34)
RA + RB + RC
ec
r.
RB RC
R1 = (1.35)
RA + RB + RC
RA RB
R3 = (1.37)
RA + RB + RC
Quand on superpose les réseaux ∇ et Y comme le montre la figure 1.28, tel que les bornes 2 et
4 des réseaux de la figure 1.27 représentent un seul et même point, on peut déduire directement
les expressions (1.35), (1.36) et (1.37). Pour cela, on peut suivre la règle suivante :
Chaque résistance du réseau Y est égale au produit des deux résistances adjacentes du réseau
∇ divisé par la somme des résistances du réseau ∇.
RC
1
1 3
R1 R2
le
ta
RB RA
S
en
R3
R
am
U
O
id
nd
Figure 1.28. Superposition des réseaux ∇ et Y.
C
h
Conversion Y→∇
Fo
Cette conversion consiste à exprimer les résistances RA, RB et RC du réseau ∇ en fonction des ac
R
résistances R1, R2 et R3 du réseau Y. A partir des équations (1.35), (1.36) et (1.37), on a :
e
RA RB RC ( RA + RB + RC ) RA RB RC
qu
R1R2 + R2 R3 + R3 R1 = =
S
(1.38)
( RA + RB + RC ) 2
RA + RB + RC
TE
ni
RA = (1.39)
FA
R1
R1R2 + R2 R3 + R3 R1
r.
RB = (1.40)
El
R2
D
Quand on superpose les réseaux ∇ et Y, comme illustré sur la figure 1.28, on peut déduire
directement les expressions (1.39), (1.40) et (1.41). Pour cela, on peut suivre la règle suivante :
Chaque résistance du réseau ∇ est égale à la somme des produits, de deux résistance à la fois,
possibles avec les trois résistances du réseau Y, divisée par la résistance opposée du réseau
Y.
Exemple 1.11
Convertir le réseau ∇ de la figure 1.29(a) à un réseau Y (ou T) équivalent.
RC (25Ω)
1 3 1 R1 R2 3
1
RB RA R3
10Ω 15Ω
le
2 4 2 4
(a) (b)
ta
Figure 1.29. Circuits de l’exemple 1.11 : (a) réseau ∇, (b) réseau Y équivalent.
S
en
Solution :
R
En utilisant les formules (1.35), (1.36) et (1.37), on trouve :
am
U
RB RC
R1 = =5
RA + RB + RC
O
id
nd
RA RC
C
R2 = = 7.5
RA + RB + RC
h
Fo
R3 =
RA RB
RA + RB + RC
=3 ac
R
e
qu
Afin de déterminer la puissance maximale délivrée par un circuit à une charge, on commence
ni
d’abord par trouver le circuit équivalent de Thévenin (voir la section 3.3), ensuite, on calcule
la puissance délivrée à la charge par la source de Thévenin. La puissance délivrée à la charge
tro
FA
P = i RL =
2
RL (1.42)
RTh + RL
r.
El
dP ( R + RL )2 − 2 RL ( RTh + RL ) 2 RTh + RL − 2 RL
= 0 → VTh2 Th = VTh 3
=0 (1.43)
dRL ( RTh + RL ) 4
( RTh + RL )
d’où
RTh = RL (1.45)
Donc, pour que la puissance délivrée soit maximale, il faut que la résistance de Thévenin RTh
soit égale à la résistance de charge RL. Dans ces conditions, l’équation (1.42) devient :
V2
Pmax = Th (1.46)
1
4 RTh
le
Exemple 1.12
Soit le circuit de la figure 1.21. Trouver la puissance P délivrée à la charge RL. Pour
ta
quelle valeur de RL la puissance P devient maximale ? Quelle est la valeur de Pmax ?
S
en
Solution :
R
En appliquant la formule (1.42), on trouve :
am
U
2
VTh
2
15
P= RL = 8=8 W
O
RTh + RL 7+8
id
nd
C
h
Fo
RL = RTh = 7 Ω
Pmax = Th = = 8.03 W
4 RTh 4 7
qu
S
TE
ni
tro
FA
ec
r.
El