Calculs Algebriques: Leçon: EQUATIONS ET INEQUATIONS Du Second Degré Dans

Télécharger au format pdf ou txt
Télécharger au format pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 8

Mr BAKATRA Libenhome Crepin Année scolaire : 2023-2024

CEL : +22893703693/99787262 MATHS : 𝟏è𝒓𝒆𝑫 Durée : 8h


THEME : CALCULS ALGEBRIQUES
Leçon : EQUATIONS ET INEQUATIONS du second degré dans ℝ
Situation problème :

Une élève en classe de première, décide de faire un jardin de tomates dans la grande cour familiale.
Pour l’encourager, son père lui offre 20 mètres de grillage pour la clôture qu’elle décide d’utiliser
entièrement. Elle décide de réaliser son jardin de forme rectangulaire comme l’indique la figure ci-
dessous, laissant sans clôture un de ses côtés dans le sens de la longueur.

Elle veut que l’aire du jardin soit de 48 m². Devant la difficulté à déterminer les dimensions de ce
jardin, elle explique sa préoccupation à ses camarades de classe. Ensemble, ils décident de
déterminer les dimensions du jardin.

Solution :

Données : Périmètre du jardin : 20m ; Aire du jardin 48𝑚2

Consigne : Déterminons les dimensions du jardin de forme rectangulaire :

 On sait que le périmètre d’un rectangle est : 𝒫 = 2(𝑙 + 𝐿) donc 2𝑙 + 𝐿 = 20𝑚 (1) et l’aire
d’un rectangle est : 𝒜 = 𝐿 × 𝑙 donc 𝐿 × 𝑙 = 48𝑚2(2).
(1) 2𝑙 + 𝐿 = 20𝑚 ⟹ 𝐿 = 20𝑚 − 2𝑙 ⟹ 𝐿 = 20𝑚 − 2𝑙 (*)

(*) Dans (2) ⟹ 𝑙(20𝑚 − 2𝑙) = 48𝑚2 ⟹ −2𝑙 2 + 20𝑙 = 48 ⟹ 2𝑙 2 − 20𝑙 + 48 = 0 (3).

 Trouvons la forme canonique de (3) on a : 2𝑙 2 − 20𝑙 + 48 = 0 ⟹ 𝑙 2 − 10𝑙 + 24 = 0 d’où :

𝑙 2 − 10𝑙 + 24 = (𝑙 − 5)2 − 1 Ce qui nous permet de savoir que la largeur est : 𝑙1 = 4 𝑜𝑢 𝑙2 = 6.

 Pour : 𝑙1 = 4 𝑜𝑛 𝑎 ∶ 𝐿1 = 12
 Pour : 𝑙2 = 6 𝑜𝑛 𝑎 ∶ 𝐿2 = 8

Conclusion : étant donné que c’est la deuxième proposition de réponse qui est en accord avec les
exigences du terrain alors le jardin à 6m de largeur et 8m de longueur.

I- Rappels sur les équations et inéquations du 1er degré dans ℝ

Exercices

Résoudre dans 𝐼𝑅 :
1
a) 2 𝑥 − 1 = 3
b) −2𝑥 + 2 = 0
1
c) − 4 𝑥 − 1 ≥ 0
1
d) (2𝑥 − 1)(− 2 𝑥 + 3) < 0

II- Equation et Inéquation du 2nd degré dans ℝ


A- Polynôme du 2nd degré
1- Définition-Forme canonique

On appelle fonction polynôme du 2nd degré tout polynôme pouvant s’écrire sous la forme
𝑃(𝑥) = 𝑎𝑥 2 + 𝑏𝑥 + 𝑐 (𝑎 ≠ 0), 𝑎, 𝑏 𝑒𝑡 𝑐 sont des réels.
𝑏 2 𝑏2 −4𝑎𝑐
La forme canonique de 𝑃(𝑥) est 𝑃(𝑥) = 𝑎 [(𝑥 + 2𝑎) − 4𝑎 2
]
Exemple
a) On donne 𝑝(𝑥) = 2𝑥 2 − 2𝑥 − 3 ; 𝑞(𝑥) = 𝑥 2 − 2𝑥 − 3 𝑟(𝑥) = 𝑥 2 + 𝑥 + 2
 Donner la forme canonique de 𝑝, 𝑞, 𝑟
 Vérifier l’existence de zéros des polynômes 𝑝(𝑥), 𝑞(𝑥) et 𝑟(𝑥)
b) De manière générale, soit 𝑝(𝑥) = 𝑎𝑥 2 + 𝑏𝑥 + 𝑐, 𝑎 ≠ 0
 Etablir la forme canonique de 𝑝(𝑥)
 Donner l’existence de zéros de 𝑝(𝑥) en fonction de 𝑎, 𝑏 et 𝑐

2- Notion du discriminant :

Soit le polynôme du second degré 𝑃(𝑥) = 𝑎𝑥² + 𝑏𝑥 + 𝑐 ; 𝑎 ≠ 0. On appelle discriminant de 𝑃(𝑥) le


nombre réel défini par : ∆= 𝐛𝟐 − 𝟒𝐚𝐜

B- Résolution d’une équation du 2nd degré dans ℝ

Soit le polynôme du second degré 𝑃(𝑥) = 𝑎𝑥² + 𝑏𝑥 + 𝑐 ; 𝑎 ≠ 0. L’équation 𝑃(𝑥) = 0 est une
équation du 2nd degré dans ℝ . Une solution de cette équation est appelée racine ou zéro du
polynôme 𝑃(𝑥)

 Résolution algébrique :

Résolvons l’équation 𝑃(𝑥) = 0.

𝑏 2 𝑏 2 − 4𝑎𝑐
𝑃(𝑥) = 0 ⇔ 𝑎 [(𝑥 + ) − ]=0
2𝑎 4𝑎2

𝑏 2 𝑏 2 −4𝑎𝑐
⇔ (𝑥 + 2𝑎) − 4𝑎 2
=0

𝑏 2 𝑏2 −4𝑎𝑐
⇔ (𝑥 + 2𝑎) = 4𝑎 2

𝑏 2 ∆
⇔ (𝑥 + 2𝑎) = 4𝑎2

 Si ∆< 𝟎, alors 𝑃(𝑥) n’a pas de racine (zéro) donc pas de solution.
𝒃
 Si ∆= 𝟎, alors 𝑃(𝑥) a une seule racine appelée racine double 𝒙𝟎 = − 𝟐𝒂.
−𝒃−√∆
 Si ∆> 𝟎, alors 𝑃(𝑥) a deux racines distinctes 𝑥1 et 𝑥2 tels que 𝒙𝟏 = 𝟐𝒂
et
−𝒃+√∆
𝒙𝟐 = .
𝟐𝒂

 Notion de discriminant réduit :

Soi le polynôme 𝑃′ (𝑥) = 𝑎′ 𝑥 2 + 𝑏 ′ 𝑥 + 𝑐′ ; le discriminant réduit de l’équation : 𝑃′ (𝑥) = 0 est donné


par : ∆′ = 𝑏′2 − 𝑎′ 𝑐 ′ . On a :

 Si ∆′ < 0, alors 𝑃(𝑥) n’a pas de zéro.


 Si ∆′ = 0, alors 𝑃(𝑥) a un seul zéro ou racine, appelé zéro double ou racine double 𝒙𝟎 =
𝒃′
− 𝒂.
−𝒃′−√∆′
 Si ∆′ > 0, alors 𝑃(𝑥) a deux zéros distincts 𝑥1 et 𝑥2 tels que 𝒙𝟏 = 𝒂
et
−𝒃′+√∆′
𝒙𝟐 = 𝒂
.

Exemple : Résoudre dans 𝐼𝑅 :


a) 𝑥 2 − 2√2𝑥 + 1 = 0
b) −9𝑥 2 + 12𝑥 − 4 = 0
c) 4𝑥 2 − 5𝑥 + 3 = 0
d) 2𝑥² − 15𝑥 + 4 = 0
e) 𝑥²√3 − 6𝑥 + 3√3 = 0

 Résolution graphique :

Pour résoudre graphiquement l’équation (E) : 𝑥 ∈ ℝ, 𝑎𝑥² + 𝑏𝑥 + 𝑐 = 0, on peut utiliser le tableau


récapitulatif suivant.

C- Somme et produit des solutions


1- Propriété

Soit l’équation, (𝐸): 𝑎𝑥 2 + 𝑏𝑥 + 𝑐 = 0; 𝑎 ≠ 0 . On suppose que ∆≥ 0 . Alors (𝐸) admet


deux solutions distinctes ou confondues 𝑥1 𝑒𝑡 𝑥2 telles que

𝑏 𝑐
𝑥1 + 𝑥2 = 𝑒𝑡 𝑥1 𝑥2 =
𝑎 𝑎
2- Recherche de deux nombres réels dont on connait la somme et le produit

Soit 𝛼 𝑒𝑡 𝛽 les nombres tels que 𝛼 + 𝛽 = 𝑆 𝑒𝑡 𝛼𝛽 = 𝑃

𝛼+𝛽 =𝑆
On a : { ⇔ 𝛽 = 𝑆 − 𝛼 𝑒𝑡 𝛼(𝑆 − 𝛼) = 𝑃
𝛼𝛽 = 𝑃
⇔ 𝛽 = 𝑆 − 𝛼 𝑒𝑡 𝛼𝑆 − 𝛼 2 = 𝑃

⇔ 𝛽 = 𝑆 − 𝛼 𝑒𝑡 𝛼 2 − 𝑆𝛼 + 𝑃 = 0

Soit l’équation 𝑋 2 − 𝑆𝑋 + 𝑃 = 0 ; ∆= 𝑆 2 − 4𝑃

Si 𝑆 2 − 4𝑃 ≥ 0 alors 𝛼 existe et 𝛼 est l’une des solutions de l’équation 𝑋 2 − 𝑆𝑋 + 𝑃 = 0 et 𝛽 est


alors l’autre solution

Propriété :

 Soit 𝑆 𝑒𝑡 𝑃 deux nombres réels. Il existe deux nombres réels 𝛼 𝑒𝑡 𝛽 de somme 𝑆 et de


produit 𝑃 si et seulement si 𝑆 2 − 4𝑃 ≥ 0.
 𝛼 𝑒𝑡 𝛽 sont alors les solutions de l’équation 𝑋 2 − 𝑆𝑋 + 𝑃 = 0

Exemples :

1) Déterminer les dimensions d’une parcelle rectangulaire de périmètre 100m et d’aire 600𝑚2

2) Trouver deux nombres réels dont la somme est 3 et le produit est 2.


3) Résoudre dans 𝐼𝑅², les systèmes :
𝑥 + 𝑦 = −3
𝑥² + 𝑦² = 5
{ 5 ; {
𝑥𝑦 = 𝑥𝑦 = −2
4
D- Inéquation du 2nd degré dans ℝ :
1- Signe d’un polynôme du 2nd degré :

Propriétés :

Soit 𝑃(𝑥) = 𝑎𝑥 2 + 𝑏𝑥 + 𝑐, 𝑎 ≠ 0.

Le signe de ∆ permet de savoir si 𝑃(𝑥) est factorisable ou non.

 Si ∆< 0, alors 𝑃(𝑥) n’est pas factorisable car on a la forme 𝛼 2 + 𝛽 2 . Dans ce cas 𝑃(𝑥) a le
signe du coefficient 𝑎.
𝑥 −∞ +∞
𝑃(𝑥) Signe de 𝑎

𝑏 2 𝑏
 Si ∆= 0, alors 𝑃(𝑥) = 𝑎 (𝑥 + 2𝑎) . 𝑃(𝑥) s’annule pour 𝑥 = − 2𝑎 sans changer de signe et a
le signe du coefficient 𝑎.
𝑥 𝑏
−∞ − 2𝑎 +∞
𝑃(𝑥) Signe de −𝑎 Signe de 𝑎

 Si ∆> 0, alors 𝑃(𝑥) a deux zéros: 𝑥1 et 𝑥2 et on a :


𝑃(𝑥) = 𝑎(𝑥 − 𝑥1 )(𝑥 − 𝑥2 ).
𝑥 −∞ 𝑥1 𝑥2 +∞
𝑝(𝑥) Signe de 𝑎 Signe de −𝑎 Signe de 𝑎
2- Résolution d’inéquation du 2nd degré

Pour résoudre une inéquation du 2nd degré, on peut étudier le signe du polynôme du 2nd degré
correspondant et on conclut suivant l’inégalité demandée

Exemple : Résoudre dans ℝ,


a) 𝑥 2 − 3𝑥 − 4 < 0
b) (3𝑥 − 2)2 ≤ 4(2𝑥 − 5)2
c) −2𝑥² + 4𝑥 + 30 < 0
d) 9𝑥² + 6𝑥 + 1 > 0
e) 9𝑥² − 8𝑥 + 2 ≥ 0

E- Equations et Inéquation paramétrées :


1- Equation du second degré avec paramètre :

Exemple 1 :
Soit 𝑚 ∈ 𝐼𝑅 et (𝐸𝑚 ) ∶ (1 − 𝑚)𝑥² − 2𝑚𝑥 − (𝑚 + 2) = 0
Identifier 𝑎 ; 𝑏 ; 𝑐.
Les coefficients 𝑎; 𝑏; 𝑐 dépendent du réel inconnu 𝑚 ou du paramètre 𝑚. On dit que l’équation (𝐸𝑚 )
est une équation avec paramètre.
Discuter suivant les valeurs du paramètre 𝑚, l’existence et le signe des solutions de l’équation (𝐸𝑚 ).
Exemple2 :
1
On donne l’équation (𝐸): 𝑥² + (2𝑚 + 1)𝑥 + 4 (3𝑚 − 1)(2𝑚 − 1) = 0

a) Etudier suivant les valeurs du paramètre réel 𝑚, l’existence et le signe des solutions de
l’équation (𝐸).
3
b) Le nombre 2 peut – il être solution de l’équation (𝐸) ?
Exemple 3 :

Soit l’équation (𝐸𝑚 ): 𝑥 2 + 2(𝑚 + 1)𝑥 + 𝑚2 − 1 = 0. Discuter suivant les valeurs du paramètre 𝑚,
l’existence et le signe des solutions de (𝐸𝑚 )

2- Inéquations du second degré avec paramètre :

Résoudre l’inéquation : (𝐼) ∶ −𝑥 2 − 2𝑚𝑥 − 𝑚 < 0.

3- Position d’un réel par rapport aux solutions d’une équation du 2nd degré :

Certaines discussions nécessitent la connaissance de la disposition relative d’un réel quelconque 𝛽


par rapport aux solutions 𝑥′ et 𝑥′′ d’une équation du second degré.
Soit 𝛽 ∈ 𝐼𝑅 et le trinôme du second degré 𝑓(𝑥) = 𝑎𝑥² + 𝑏𝑥 + 𝑐 , 𝑎 ≠ 0
Les racines 𝑥′ et 𝑥′′ existent si et seulement si ∆≥ 0.
 Si 𝑎𝑓(𝛽) < 0 alors on a : 𝑥′ < 𝛽 < 𝑥′′
𝑎𝑓(𝛽) > 0
 Si { 𝑆 alors 𝛽 < 𝑥′ < 𝑥′′
𝛽<2
𝑎𝑓(𝛽) > 0
 { 𝑆 alors 𝑥′ < 𝑥′′ < 𝛽
𝛽>
2
Exercice : soit 𝑓(𝑥) = 𝑚𝑥² − (2𝑚 + 1)𝑥 + 3𝑚 − 4.

Pour quelles valeurs de 𝑚 :

a) Le réel 2 est compris strictement entre les deux racines 𝑥1 et 𝑥2 de 𝑓(𝑥) ?

b) Le réel 2 est situé à gauche des deux racines ?


III- Equations et inéquations se ramenant au second degré :
1- Utilisation d’une inconnue auxiliaire
a) Equation bicarrée

Toute équation du type : (𝐸): 𝑎𝑥 4 + 𝑏𝑥² + 𝑐 = 0 ; 𝑎 ≠ 0 est appelée équation bicarrée. Pour
résoudre de tel type d’équation, on peut poser 𝑋 = 𝑥² et résoudre le système
𝑋≥0
suivant :{
𝑎𝑋² + 𝑏𝑋 + 𝐶 = 0
Résolvons (𝐸 ′ ): 𝑎𝑋² + 𝑏𝑋 + 𝐶 = 0.
𝑏 𝑐
On a :∆= 𝑏 2 − 4𝑎𝑐, 𝑆 = − 𝑎 𝑒𝑡 𝑃 = 𝑎

 Si ∆< 0 , (𝐸 ′ ) n’a pas de solution donc (𝐸) aussi n’a pas de solution
 Si ∆> 0
 𝑃 > 0 𝑒𝑡 𝑆 < 0, (𝐸 ′ ) admet deux solutions strictement négatives donc (𝐸) n’admet
pas de solution
 𝑃 < 0, (𝐸 ′ ) admet deux solutions non nulles de signes contraires donc (𝐸) admet
deux solutions distinctes
 𝑃 = 0, 𝑆 > 0 (𝐸) admet trois solutions
 𝑃 = 0, 𝑆 < 0 (𝐸) admet une unique solution qui est zéro (0)
 𝑃 > 0, 𝑆 > 0 (𝐸) admet quatre solutions
 ∆= 0
 𝑆 > 0 (𝐸) admet deux solutions
 𝑆 < 0 (𝐸) n’admet pas de solution

Exercice :

Résoudre dans ℝ :

a) 𝑥 4 − 5𝑥² − 12 = 0
b) 𝑥 4 − 13𝑥² + 36 = 0
c) Discuter suivant les valeurs du paramètre réel 𝑚, le nombre des solutions de l’équation :
(𝐸𝑚 ) ∶ 𝑚(𝑚 + 1)𝑥 4 − (𝑚 + 1)𝑥² + 1 − 𝑚² = 0

b) Autres cas d’équations se ramenant au second degré (Changement de variable)

Résoudre dans 𝐼𝑅 :

(𝐸1 ) ∶ 2𝑥 − √𝑥 + 2 = 0

(𝐸2 ) ∶ 𝑥² + 6|𝑥| − 1 = 0
2- Equations et Inéquations irrationnelles
a- Equations irrationnelles simples

Il s’agit des équations du type : √𝑓(𝑥) = 𝑔(𝑥) ; √𝑓(𝑥) = √𝑔(𝑥)

Propriétés : Soient 𝑓 𝑒𝑡 𝑔 deux fonctions numériques à variables réelles

𝑓(𝑥) ≥ 0
√𝑓(𝑥) = 𝑔(𝑥) ⇔ { 𝑔(𝑥) ≥ 0
𝑓(𝑥) = (𝑔(𝑥))2

𝑓(𝑥) ≥ 0
√𝑓(𝑥) = √𝑔(𝑥) ⇔ { 𝑔(𝑥) ≥ 0
𝑓(𝑥) = 𝑔(𝑥)

b- Inéquations irrationnelles simples :

Il s’agit des inéquations du type :


√𝑓(𝑥) ≤ 𝑔(𝑥) ; √𝑓(𝑥) ≤ √𝑔(𝑥)

√𝑓(𝑥) ≥ 𝑔(𝑥) ; √𝑓(𝑥) ≥ √𝑔(𝑥)

Propriétés : Soient 𝑓 𝑒𝑡 𝑔 deux fonctions numériques à variables réelles

𝑓(𝑥) ≥ 0
√𝑓(𝑥) ≤ 𝑔(𝑥) ⇔ { 𝑔(𝑥) ≥ 0
𝑓(𝑥) ≤ (𝑔(𝑥))2

𝑓(𝑥) ≥ 0
√𝑓(𝑥) ≤ √𝑔(𝑥) ⇔ { 𝑔(𝑥) ≥ 0
𝑓(𝑥) ≤ 𝑔(𝑥)

𝑓(𝑥) ≥ 0
𝑓(𝑥) ≥ 0
√𝑓(𝑥) ≥ 𝑔(𝑥) ⇔ { 𝑔(𝑥) ≥ 0 𝑜𝑢 {
𝑔(𝑥) ≤ 0
𝑓(𝑥) ≥ (𝑔(𝑥))2

𝑓(𝑥) ≥ 0
√𝑓(𝑥) ≥ √𝑔(𝑥) ⇔ { 𝑔(𝑥) ≥ 0
𝑓(𝑥) ≥ 𝑔(𝑥)

Exercice :

Résoudre dans 𝐼𝑅 :

a) (𝐸1 ) ∶ √𝑥 + 2 = 3𝑥 − 4
(𝐸2 ) ∶ √𝑥² − 11𝑥 + 21 = 2𝑥 − 3

(𝐸3 ) ∶ √𝑥² − 7𝑥 + 4 = √𝑥² + 3𝑥 − 4


b) (𝐼1 ) ∶ 𝑥 + √2𝑥 − 2 ≤ 4
(𝐼2 ) ∶ √−𝑥 2 + 𝑥 + 1 < 𝑥 − 5
(𝐼3 ) ∶ √−𝑥² + 3𝑥 − 2 ≥ 𝑥 − 1
Situation Problème :

Lors d’une visite d’entreprise, les élèves d’une classe de 1ère scientifique ont été informés que dans
cette entreprise, le coût de production de q objets et les frais d’entretien sont donnés en milliers de
francs CFA par la formule c(q) = 0,1q2 + 10 q + 1500 et que chaque objet est vendu à 87.000 F. Un
agent de cette entreprise affirme que pour maintenir le bénéfice supérieur ou égal à 12.832.500 F, le
nombre d’objets q à produire doit être compris entre 310 et 460. En utilisant leurs acquis
mathématiques, les élèves doivent vérifier si l’agent a raison ou pas. A l’aide d’une production
argumentée, dis si l’agent a raison.

Exercice de Synthèse1 :

𝑚 est un paramètre réel. On considère l’équation d’inconnue 𝑥.


1
(𝐸): 2𝑚𝑥 2 − 2(𝑚 + 2)𝑥 + 𝑚 + = 0 .
2

1) Déterminer m pour que 1 soit une solution de (𝐸). Déterminer l’autre solution.
2) Résoudre l’équation (𝐸) pour m = 0.
3) Etudier le signe du trinôme 𝐴 = 𝑚2 − 3𝑚 − 4 suivant les valeurs de m.
4) a) On suppose 𝑚 ≠ 0 et on désigne par ∆ le discriminant de l’équation. Vérifier que ∆= −4𝐴
Discuter suivant les valeurs de m, le nombre et le signe des solutions de (𝐸).
5) Peut-on déterminer m pour que l’on ait :
a- Deux solutions opposées ?
b- Deux solutions Inverses ?
c- Une solution nulle ?

Exercice de Synthèse2 :

1- On considère l’équation irrationnelle (𝐸) ∶ √𝑥 + √𝑥 + 5 = √6𝑥 + 1


a- Montrer que l’équation (𝐸) est équivalente à l’équation (𝐸 ′ ) ∶ √𝑥 2 + 5 = 2𝑥 − 2.
b- En déduire les solutions de (𝐸).
2- On considère le polynôme : 𝑥 3 + 4𝑥 2 − 5𝑥 + 8. Il a trois racines 𝑎, 𝑏, 𝑐. Sans calculer ces
1 1 1
racines, déterminer : 𝑎 + 𝑏 + 𝑐 ; 𝑎𝑏𝑐 ; 𝑎 + 𝑏 + 𝑐 .

Exercice
A tout nombre réel m, on associe la fonction polynôme du second degré fm définie par : 𝑓𝑚 (𝑥) =
𝑥 2 + (𝑚 – 2)𝑥 + 𝑚 + 5.On désigne par (C m) la courbe de fm dans un repère orthonormé (O,
 
i , j ).

1. Discuter suivant les valeurs du paramètre m, l’existence et le signe des racines de fm(x).
2. Lorsque fm(x) possède deux racines distinctes ou non, on note x1 et x2 ces racines.
a) Etablir entre x1 et x2 une relation indépendante de m.
b) En déduire les racines doubles de fm(x).
3. Trouver m pour que les racines x1 et x2 vérifient :
a) x12 + x22 = 10
b) (x1 – x2)2 = 1.
4. Former un polynôme du second degré dont les racines sont X1 = x1 – 3 et X2 = x2 + 3.
5. On désigne par A et B, les points de l’axe des abscisses, d’abscisses respectives x1 et x2 avec x1 
x2. Pour quelle valeur de m, [AB] admet le point O pour milieu ?

Vous aimerez peut-être aussi