Document Sans Titre
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La crise de 1929 a été engendrée par une combinaison de spéculation boursière démesurée, de surproduction industrielle et
agricole, de déséquilibres commerciaux et d'inégalités économiques croissantes. D’autre part, la spéculation boursière avait
commencé à se développer depuis le début du siècle et le krach est aussi la conséquence de l’éclatement d’une bulle
spéculative. L'effondrement des marchés boursiers a déclenché une dépression mondiale, entraînant faillites bancaires et
chômage massif, avec des répercussions sociales et politiques durables. C’est donc le « jeudi noir », le 24 octobre 1929,
lorsque treize millions d’actions sont mises en vente à Wall Street, qu’un déséquilibre entre l’offre et la demande provoque un le
krach. Les investisseurs ont perdu des fortunes du jour au lendemain, déclenchant une série de faillites bancaires et
d'effondrements d'entreprises. Le chômage a rapidement augmenté tandis que les consommateurs ont réduit leurs dépenses,
entraînant une spirale descendante de l'activité économique.
La crise de 1929 est devenue une crise mondiale en raison de l'interconnexion croissante des économies à l'échelle
internationale. Au départ, l'effondrement du marché boursier américain a déclenché une cascade de faillites et de perturbations
dans le secteur financier américain. Cependant, les économies étrangères étaient étroitement liées à l'économie américaine à
travers le commerce international, les investissements et les prêts contractés suite à la Grande Guerre. La contraction
économique aux États-Unis a réduit la demande de biens et de services étrangers, ce qui a nui aux exportations des autres
pays. En outre, les institutions financières internationales étaient également touchées car elles avaient investi dans des titres
américains. Les problèmes financiers et commerciaux se sont donc propagés rapidement à travers les frontières, provoquant
une crise économique mondiale et un effondrement généralisé de l'activité économique dans de nombreux pays.
L'effondrement des marchés financiers a entraîné une cascade de faillites d'entreprises, de réductions de production et
d'annulations d'investissements. Les entreprises ont réagi en licenciant massivement leurs employés pour réduire les coûts,
exacerbant ainsi le taux de chômage. La baisse de la consommation et les problèmes financiers ont créé un cercle vicieux,
alimentant une spirale descendante de l'activité économique et du nombre de personnes sans emploi
Crise économique : Dégradation de la conjoncture économique sur une durée plus ou moins longue. Elle se traduit par une
baisse de l’activité économique et par la hausse du chômage
Dépression : Phénomène de longue durée marqué par la baisse durable et importante des productions, des investissements et
de la consommation, associée à un chômage élevé.
État-providence : État qui a pour objectif d’assurer le bien-être de toute la population d’un pays en intervenant pour couvrir les
grands risques sociaux: maladie, accidents, chômage, vieillesse…
Protectionnisme : Politique commerciale menée par un État afin de protéger ses productions nationales en limitant les
importations, généralement par une augmentation des droits de douane.
Le régime soviétique, établi en Union soviétique au cours du XXe siècle, repose sur une idéologie marxiste-léniniste, visant à
établir une société sans classe et à éliminer la propriété privée. Le Parti communiste détient alors un pouvoir centralisé et
contrôle tous les aspects de la vie politique, économique et sociale. L'économie est planifiée et collectivisée, avec une
importance particulière accordée à l'industrialisation. Cependant, cette centralisation engendre souvent une bureaucratie lourde
et inefficace. La censure et la propagande étatique sont omniprésentes, limitant la liberté d'expression et de la presse. Malgré
des avancées dans des domaines tels que l'éducation et la santé, le régime soviétique est également critiqué pour ses
violations des droits de l'homme, sa répression politique et sa surveillance étroite de la population.
Le fascisme italien, dirigé par Benito Mussolini à partir des années 1920, se distingue par l'autoritarisme et la primauté de
l'État, rejetant la démocratie libérale au profit d'un pouvoir centralisé et fort. Le culte de la personnalité autour du leader est
marqué, mettant en avant la figure charismatique de Mussolini. Le fascisme s’appuie sur un nationalisme agressif, visant à
restaurer la grandeur de l'Italie et à établir son hégémonie. Sur le plan économique, il encourage une forme de corporatisme où
les syndicats et les entreprises sont étroitement contrôlés par l'État. Le régime se caractérise alors par un contrôle strict de
l'information et de la propagande, tout en réprimant les opposants politiques et en utilisant la violence pour maintenir l'ordre.
Le national-socialisme allemand, sous le leadership d'Adolf Hitler dans les années 1930 et 1940, est un mouvement politique
qui combine le nationalisme extrême avec des éléments socialistes, bien que le terme "socialisme" puisse être trompeur car
l'économie est en réalité largement contrôlée par des entreprises privées sous la direction de l'État. Le national-socialisme
prône la supériorité raciale aryenne, ce qui a conduit à des politiques de discrimination, de persécution et finalement à
l'Holocauste. Le régime était fortement autoritaire, mettant l'accent sur la loyauté envers le Führer et l'État, avec une censure
stricte et une propagande intense pour contrôler l'opinion publique. La militarisation rapide et les conquêtes territoriales étaient
au cœur de ses ambitions, menant finalement à la Seconde Guerre mondiale. Les caractéristiques du nationalsocialisme
allemand ont laissé une empreinte sombre et durable dans l'histoire mondiale
Pacifisme : Refus de la guerre et volonté d’établir un système de relations entre États reposant sur la concorde. Le pacifisme,
particulièrement présent en France et au Royaume-Uni dans les années 1930, exprime le traumatisme de sociétés n’ayant pas
su surmonter le choc de la Première Guerre mondiale.
Totalitarisme : Forme de dictature fondée sur un parti unique incarné par un chef, une économie dirigée par le parti-État, le
monopole de l’information, la terreur exercée par l’appareil policier et une idéologie d’État cherchant à soumettre totalement la
société et à créer un Homme nouveau. Ne pas confondre avec « dictature »: régime politique dans lequel tous les pouvoirs
sont aux mains d’un homme, d’un groupe de personnes ou d’un parti politique