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Thème
Etude statistique et énergétique d’une éolienne
Dans la région de Laghouat
Soutenu le : 02 octobre 2014
Président :
Promoteur : Examinateurs :
0
Remerciement
Je remercie tout d’abord Dieu le tout puissant qui nous éclaire le
bon chemin.
travail.
bon moral et pour les échanges d’informations sans oublier les fous
1
Dédicaces
d’étude.
A mes sœurs.
A toute ma famille.
2
Sommaire :
Remerciement…………………………………………………………………………………
…...I
Dédicace…………………………………………………………………………………………
II
Sommaire………………………………………………………………………………………..
.III
Liste des
tableaux……………………………………………………………………………….VII
Résumé…………………………………………………………………………………………
VIII
Introduction générale
......................................................................................................................1
1.1 .Introduction.........................................................................................................................3
3
1.4.1 Accélération et Turbulence………………….…………………………………… 9
1.5.1 Indicateurs
écologiques...........................................................................................11
1.5.2 Anémomètres et
Girouette......................................................................................13
1.6.1 La variabilité
temporelle.........................................................................................................16
1.6.2 La variabilité
spatiale..............................................................................................................17
1.7.1. Distribution de
Weibull...............................................................................................18
1.8
Conclusion…………………………………………..……………………………………….19
4
2.1.
Introduction...........................................................................................................................20
2.2.1. Etude
statistique.........................................................................................................21
2.2.2. Etude
journalière.......................................................................................................25
2.2.3-a Variation
mensuelle.......................................................................................26
La région de hassi
r’mel....................................................................................28
La station métro de
Laghouat..........................................................................31
5
2.2.4. Etude annuelle de la vitesse de vent
.......................................................................37
2.3
Conclusion………………………………………………………………………………..….40
3.1.
Introduction...........................................................................................................................41
3.3.
Conclusion..............................................................................................................................50
Conclusion
générale .....................................................................................................................51
6
Liste des figures :
Figure 1.1 : Vue schématique de couche limite atmosphérique …………………………………3
Figure 1.7 : Le spectre de la vitesse du vent basé sur les travaux de Van der Hoven..................10
Figure 1.9 : Dunes souvent rencontrées dans le Sahara Algérien [Google earth]........................12
Figure 2.1 : Histogrammes des vitesses et courbes d’ajustement pour les lois de Weibull
et hybride Weibull pour les trois régions de Laghouat............................................23
7
Figure 2.4 : Variation journalière de la vitesse du vent pour les régions Est et Ouest
De Laghouat.............................................................................................................26
Figure 3.3 : représentation des vitesses de démarrage, nominal et d’arrêt sur la courbe
De distribution des vitesses.......................................................................................47
8
Tableau 2.1 : Expressions des vitesses moyennes, cubiques moyennes et la variance selon
le modèle
utilisé......................................................................................................22
Tableau 2.3 : les paramètres sont calcules pour la région Est de Laghouat à
10m.......................31
9
Ce travail est une contribution à l’étude statistique et énergétique des gisements éoliens
dans la région de Laghouat ce qui va permettre à ceux qui ont la décision de lancer des
projets énergétique basés sur des données réelles et de réaliser des parcs éoliens dans les
zones les plus ventées de la région.
Dans cette optique la collecte des données réelles relatives au vent était nécessaire pour la
détermination des différent paramètres liés au vent et à l’aide d’une modélisation
mathématiques de la distribution des fréquences du vent utilisant celle weibull et weibull
hybrid. La simulation nous a permit de déterminer la vitesse moyenne du vent ainsi que
l’évaluation du potentiel éolien.
Notre travail est diviser on trois chapitres ; Le premier chapitre consacré aux études
bibliographiques et l’exposé des motifs et nous proposons d’utiliser des indicateurs
écologiques et biologiques. Après l'introduction d'éléments de physique atmosphérique et la
définition des couches et des forces régissent le mouvement des masses d'air ; des généralités
sur le vent et sur ses différentes sources et propriétés.
Le deuxième chapitre comporte le traitement microclimatique de la région de Laghouat,
étude statistique, étude temporelle et spatial ; en suite le troisième chapitre qui présente une
étude pour l’estimation du potentiel énergétique éolien utilisable. Et finalement une
conclusion générale sur notre travail.
Mots clés :
Distribution de wiebull ; Energie renouvelable Vents ; Gisement éolien ; Puissance du vent ;
éolien ; Energétique éolienne ; Cartes des vents de l’Algérie.
10
INTRODUCTION
Le vent est une source d’énergie gratuite propre et inépuisable. Il a servi l’humanité
depuis des siècles pour la propulsion des navires et l’actionnement des éoliennes po ur moudre
le grain et le pompage d’eau. Après la première guerre mondiale, l’intérêt pour ce type
d’énergie a diminué lorsque les carburants fossiles à bas prix ont pris le relais. Par la suite, on
s’est rendu compte que l’approvisionnement de la planète e n hydrocarbure ne durerait pas
éternellement et que les stocks restants doivent être conservés pour l’industrie pétrochimique.
Ainsi d’autres sources d’énergie en dehors du pétrole et du gaz naturel doivent être
développées.
Les deux sources d’énergie, en dehors des hydrocarbures qui sont en mesure de fournir
de l’énergie à long terme, sont le charbon et l’énergie nucléaire. Plusieurs études estiment
qu’il y a suffisamment de charbon pour plusieurs siècles au rythme actuel de consommation.
Malheureusement, le charbon et le nucléaire présentent de sérieux problèmes
d’environnement. Le charbon nécessite de grandes opérations d’exploitation minière, laissant
la terre dans de nombreux cas sans utilité. La combustion du charbon peut bouleverser
l’équilibre thermique de la planète. La production de dioxyde de carbone et de soufre peut
influencer négativement sur l’atmosphère et la capacité de la planète à produire de la
nourriture pour sa population.
L’énergie nucléaire offre plusieurs avantages par rapport au charbon (où le dioxyde de
carbone et le dioxyde de soufre ne sont pas produits) ; les opérations minières sont à plus
petite échelle. Le problème majeur est l’élimination des déchets radioactifs, qui est la raison
essentielle des craintes de plusieurs écologistes parce qu’il n’aura jamais une solution
satisfaisante (sûr et durable).En raison de ces problèmes, l’énergie éolienne et d’autres formes
d’énergies durables sont fortement encouragées. L’énergie éolienne peut devenir une source
majeure d’énergie en dépit des coûts légèrement plus élevés que le charbon ou que l’énergie
nucléaire.
11
Mais, cela ne veut pas dire que l’énergie éolienne restera toujours plus chère que le charbon
ou le nucléaire, parce que des progrès considérables et des avancées technologiques ont
permis de réduire les coûts de cette source d’énergie... Mais, malgré cet inconvénient du coût
et d’autres inconvénients tels que l’aspect esthétique et le bruit acoustique, l’énergie éolienne
pourra contribuer d’une façon essentielle dans le bilan énergétique mondial.
Globalement, l’énergie éolienne est devenue une source d’électricité très importante. Elle
joue un rôle majeur dans les marchés énergétiques de la planète depuis la fin de l’année 2008
[1]. D’après l’Association Européenne de l’Energie Eolienne (EWEA), la capacité totale des
nouvelles éoliennes mises en ligne dans toute l’Union Européenne en 2008 est de 64.948 GW
Soit une augmentation de 15 % MW sur le total de l’année 2007 [2] .La capacité installée vers
la fin de l’année 2009 permet d’éviter l’émission de plus de 90 millions de tonnes de CO 2
Chaque année.
12
1.7Introduction
L’atmosphère standard se compose de deux parties essentielles (voir figure 1.1) [4], à savoir :
13
Figure 1.1 : Vue schémat ique de couche limite at mosphérique.
La stratosphère qui représente les 20% au-dessus de la tropopause et dont la limite
supérieure est l’ionosphère. L’air qui constitue l’atmosphère terrestre est un mélange de gaz et
de particules solides ou liquides, concentrés dans la troposphère. Dans cette région, le
déplacement de l’air, par rapport à la surface terrestre, appelé vent résulte de l’équilibre entre
les forces en présence. Pour un observateur à l’arrêt par rapport au sol, il existe quatre forces
majeures qui agissent sur une partie élémentaire d’air :
la force gravitationnelle.
la force de Coriolis.
a. Force gravitationnelle :
Conséquence de l’attraction mutuelle des corps, cette force intervient à cause de la grande
masse de la terre. Elle est dirigée vers le centre de la terre.
b. Force de pression :
Dirigées des hautes pressions vers les basses pressions, ces forces sont dues au gradient de
pression résultant de l'échauffement inégal de l'air suivant les latitudes, la nature des sols et la
répartition des océans et des continents ; Les forces de pressions sont à l'origine du
déplacement des masses d'air.
c. Force de Coriolis
Cette force est le résultat de la rotation de la terre autour de son axe et est perpendiculaire à
la
vitesse du vent. Elle intervient dans les déplacements atmosphériques en raison de la faiblesse
des forces contribuant à mettre l'air en mouvement.
14
d. Forces de frotte ment
Ces forces traduisent la friction turbulente de l'air avec le sol. Elles interviennent dans la
couche limite atmosphérique.
La force gravitationnelle et la force du gradient de pression sont les deux forces qui peuvent
initier un mouvement de l’air. Leurs actions se font ressentir près du sol dans une zone
appelée couche limite atmosphérique.
La couche limite atmosphérique [5] ; dont l’épaisseur est d’environ 1000 m, est la couche
qui contient 10% du recouvrement de la masse d’air totale et où le déplacement est régi par le
gradient de pression. Elle est contrôlée et modifiée partiellement par le frottement
aérodynamique de la surface et par l’importance de la stratification de la densité d'air qui
résulte des différences de températures entre la surface du sol et l'air ambiant. Elle est
fonction de plusieurs paramètres, tel que :
la vitesse du vent.
Près de la surface terrestre, la présence du sol perturbe l'écoulement de l'air et crée une forte
turbulence (vent) alors que dans l'atmosphère libre, l'air sous l'action des forces de pression et
de Coriolis est uniforme, horizontal et sa vitesse est constante (vent géostrophique). La
Couche Limite Atmosphérique (CLA), peut être divisée en deux sous couches, (voir figure 1.2)
la Couche Limite de Surface (CLS) et la Couche limite d’Eckerman.
Cette couche dont l’épaisseur varie entre 50 et 100 m, est la partie basse de la CLA. Elle est
en
Contact direct avec la surface terrestre. Dans cette région, les effets de la force de Coriolis
sont négligeables devant les effets dynamiques engendrés par les frottements au sol ainsi que
par la stratification thermique de l’air. Elle peut être départagée en deux sous couches :
15
Une sous-couche inférieure située au-dessus du sol où les forces de frottement sont
prédominantes, par rapport à la stratification thermique de l’air. Dans ce cas, le mouvement de
l’air est turbulent et reste directement lié à la rugosité du sol.
1.9.Type de vent
16
Il existe différents classement de vent dont on peut cités :
Les vents causés par la différence de température due au réchauffement inhomogène de l’air
de l’atmosphère sont connus par les vents géostrophiques ou bien les vents globaux (figure
1.3).
Ces vents sont observés sur les hautes altitudes et ne sont pas affectés par la surface de la
terre. Le réchauffement inégal de l’atmosphère terrestre varie suivant les latitudes, la nature
des sols et la répartition des océans et des continents. La (figure1.3.a) montre le mouvement
général (global) de l’air en atmosphère. En réalité, l’air est déjà refroidi à 30o de latitude,
alors il redescend au sol. De là, un autre cycle de 30o est formé et ainsi de suite (figure
1.3.b). Dans le cas de l’Algérie, la bande de la différence de pression est localisée dans le
Sud entre Bechar, Tindouf et Adrar.
Détournée (figure 1.4.a). Sous l’influence des forces de Coriolis, le vent a tendance à tourne
vers la gauche dans le sens contraire de la montre dans l’hémisphère Nord et vers la droite
dans le sens de la montre dans l’hémisphère sud [2]. Les flèches dans la (figure 1.4.b)
17
indiquent que les directions privilégiées des vents globaux ne sont pas verticaux (rectilignes)
mais ils sont inclinées.
Figur
e 1.4 : Forces de Coriolis.
En cours de la journée, la terre se réchauffe plus rapidement que la mer, ce qui provoque
un soulèvement de l’air chaud qui s’étend ensuite vers la mer. L’air froid provenant de la mer
est tout de suite attiré par la dépression créée au niveau de la terre à cause de son
réchauffement c’est la brise de la mer. La nuit, la direction de cette brise prend le chemin
inverse (Brise de terre).
18
(a) Brise montante. (b) Effet tunnel.
La variation verticale du vent est très différente d’un endroit à un autre car la surface du
sol influe sur le vent par la résistance de frottement. Cette résistance peut être causée par la
rugosité du sol lui- même ou en raison de végétations, bâtiments et autres obstacles présents
sur le sol. Théoriquement, la vitesse du vent juste au-dessus de la surface du sol doit être
nulle. Cette vitesse augmente avec l’altitude jusqu’à une certaine hauteur au-dessus de
laquelle l’influence de la surface de la terre est plutôt faible.
Le flux du vent est accéléré au passage d’un obstacle lisse tel que les collines. Cette
accélération est due à la compression des couches de vent sur un support (figure 1.6.a). Ce
phénomène est pleinement exploité pour la production d’énergie et plus particulièrement si la
pente de la crête se situe entre 6° et 16°. Les angles supérieurs à 27°et moins de 3° ne sont
19
pas favorables [1]. Pour des obstacles de plus de27°, des turbulences sont provoq uées durant
le passage du flux d’air (figure 1.6.b).
Plusieurs facteurs contribuent à la formation des oscillations du vent tel que les obstacles
et la topographie du terrain. Les variations journalières souve nt observées dans les régions
côtières sont dues aux écarts de la température entre la mer et la terre.
Les oscillations causées par les passages des systèmes météorologiques sont connues par
les oscillations synoptiques.
20
Figure 1.7 : Le spectre de la vitesse du vent basé sur les travaux de Van der Hoven [2].
Une étude sur le comportement cyclique du vent remonte à 1957 lorsque Ven der Hoven
[6]
a évalué le spectre de puissance de la vitesse du vent. La (figure 1.7) représente le spectre de
la vitesse du vent obtenu par Van der Hoven (1957) à New York. Les pics dominants dans ce
spectre correspondent aux variations turbulentes journalières et synoptiques.
Les oscillations synoptiques avec des périodes d’oscillations comprises entre 4 à 6 jours
sont associées au passage des systèmes météorologiques (fronts froids ou chauds) à grande
échelle.
Les indicateurs écologiques peuvent être utilisés afin de déterminer l’intensité du vent
dominant dans une région. Les dunes de sable présentent un exemple pour la formation
éolienne. Les particules de sable soulevées et transportées par l’écoulement du vent, sont
déposées lorsque la vitesse du vent est plus faible. Les tailles des particules transport ées et
déposées ainsi que la distance peuvent nous donner des indications sur l’intensité moyenne
du vent dans cette région [7]. Encore, les formes des dunes peuvent nous indiquer la direction
du vent (figure 1.8). Des dunes sous forme de croissant se forment sous un régime du vent
unidirectionnel " les Barkhanes ".
21
(a) Dune traverse. (b) Dune Barkhane. (c) Dune étoile. (d) Dune longitudinale.
Les dunes (longitudinales) linéaires " les Sifs " sont formées par des vents bidirectionnels.
Lorsque le régime du vent est multidirectionnel, des dunes en forme d’étoiles sont souvent
observées. La (figure 1.9) montre les trois types des dunes souvent rencontrées dans le
Sahara algérien.
Les dunes de type Barkhanes (photo 1.9.a) sont souvent observées près de la région El-
Goléa.
Les dunes Sif (photo 1.9.b) peuvent être observées près de la région d’Adrar.
22
(a) Type Barkhane (b) Type Sif (c) Type étoile
Figure 1.9 : Dunes souvent rencontrées dans le Sahara A lgérien [Google earth].
Dans les sites côtiers et montagneux, les arbres peuvent aussi être utilisés entant
qu’indicateurs biologiques. Putnam [8] ; a classé les déformations des arbres et leurs
branches en fonction de la puissance du vent (figure 1.10).
La (figure 1.10) montre des arbres dans les régions de Djelfa et de Chiffa respectiveme nt.
L’inclinaison des arbres du "barrage vert" indique que ce site est exposé à un couloir du vent
d’une façon permanente. A partir de l’inclinaison des arbres, on peut en déduire que les
directions privilégiées de ce couloir sont la direction Ouest et la direction Sud-Ouest.
Concernant la (photo 1.10.b), on note que les arbres situés dans la région de Chiffa endurent
une inclinaison plus une déformation due à l’effet tunnel.
(a) Photo du barrage vert près de Djelfa (b) Photo des arbres près de Chiffa.
23
Figure 1.10 : Indicateurs biologiques.
Les capteurs les plus fréquemment utilisés pour mesurer la vitesse du vent sont les
anémomètres à moulinet (figure 1.11). Sous l’action du vent, les coupelles font tourner le
moulinet avec une vitesse angulaire proportionnelle à la vitesse du vent. Le transducteur
(détecteur de proximité) assure alors la conversion de la vitesse de rotation du moulinet en
un signal exploitable pour la mesure. La vitesse du vent s’exprime en mètres par seconde
(m/s), en kilomètres par heure (km/h) ou en nœuds (kt). 1 m/s correspond à 3.6 km/h et à
1.85 kt.
La direction du vent quant à elle, est mesurée au moyen de girouettes, généralement à18
directions de 20°. La girouette est constituée d’une queue d’orientation qui est reliée à un
transducteur. La queue d’orientation entraîne dans sa rotation un jeu de frotteurs mettant en
circuit un nombre de résistances en fonction de la direction du vent par rapport au Nord
géographique. Souvent les quatre points cardinaux sont indiqués par les lettres N, S, E, W
pour nous servir du repère. La direction est mesurée en degrés par rapport au Nord
géographique.
24
Figure1.11 : Ensemble d’un anémo mètre et girouette .
La rose des vents est construite pour avoir une idée de la distribution des vitesses et des
directions du vent, elle est construite à partir des observations météorologiques faites dans
une région sur une ou plusieurs années. La rose des vents que nous voyons sur la (figure
1.12) est composée de huit secteurs, N, NE, E, SE, S, SO, O, NO. Lors de la localisation d’un
site éolien, la rose des vents nous donne une idée sur la direction des vents domina nts. Il faut
avoir alors peu d’obstacles et une rugosité moindre dans cette direction.
Même si des études ponctuelles sur les variatio ns temporelles et spatiales de la vitesse du
vent ont été publiées dès 1942, le premier atlas des ressources énergétiques éoliennes n’a été
réalisé qu’en 1981 à Washington (USA), par le Pacific Northwest Laboratory, [9]. En 1989,
une équipe danoise de Riso Laboratry, a publié l’Atlas Européen, [10]. Les premiers travaux
Algériens sur le potentiel éolien ont été publiés par Said et all, [11] en 1984, suivis par
Benssad, en 1985, [12], Hammouche, en 1990 [6], Kasbadji Merzouk en 1994 [14] et F.
Youcef Ettoumi en 2002, [15].
25
Pour quantifier l’énergie éolienne disponible dans les différents sites en Algérie, plusieurs
études ont été menées. Ces études s’adressent principalement à la cartographie de la vitesse du
vent à différentes altitudes [2], [9], à l’évaluation du potentiel du vent et à l’étude et au
dimensionnement des systèmes de conversion de l’énergies éolienne [7],[8] et [17].
Il est clair que pour l’optimisation des systèmes éoliens en un site donné, il est nécessaire
de connaître les potentialités énergétiques du site d’installation ainsi que les caractéristiques
de la machine.
Le vent est un phénomène aléatoire qui présente de grandes variabilités qu'on peut donc
classer en deux groupes : la variabilité temporelle et la variabilité spatiale.
Pour chaque type de variabilité temporelle des problématiques différentes sont rencontrées.
La variabilité annuelle est très importante dans l'estimation du potentiel éolien d'un site.
Habituellement, pour caractériser un site, il est nécessaire de s'appuyer sur des données de
vent qui ont été mesurées pendant une certaine période, en général un an. Mais la variation
annuelle entraîne un problème d'estimation pour une plus longue durée. En effet, il faut être
capable d'évaluer si l'année de mesure peut servir de référence et si oui, jusqu'à quel point.
Les variabilités saisonnière et mensuelle, quant à elles, ont pour principaux impacts les
problèmes de sous-production et surtout de surproduction durant des périodes spécifiques de
l'année. En se basant sur des données de température et de pression annuelle plutôt que sur
26
des données saisonnières ou mensuelles, on ne prend pas en compte les différences de
production causées par les variations de la densité de l'air qui peuvent être significatives [3].
En effet, la technologie évoluant, les tours éoliennes sont de plus en plus hautes pour
capter le plus de vent possible. Elles atteignent maintenant 100 m dans certains cas et leur
hauteur ne cesse d'augmenter. La plupart du temps, des longues périodes s'écoulent entre le
moment des mesures de la vitesse du vent et celui de l'installation des éoliennes. Très souvent
27
alors, les mesures sont prises à une hauteur différente de celle à quelle sont installées les
éoliennes.
Il est donc nécessaire de déterminer une relation liant les vitesses de vent pour différentes
hauteurs. Plusieurs relations existent [24] et [25] mais dépendent des paramètres
caractéristiques des sites comme la topographie et la rugosité. Il est donc nécessaire d'étudier
l'influence de ces différents paramètres afin de déterminer les types de mesures qui doivent
être prises afin de mieux évaluer le potentiel du site.
L'étude de la rose des vents est dans la plupart des cas une étude essentielle lorsque l'on
veut évaluer le potentiel d'un site. Plus que pour l'évaluation du potentiel, cette étude
permettra d'optimiser le choix de l'emplacement des éoliennes sur le site afin qu'elles soient
exposées au meilleur vent possible.
Les études de modélisation de la distribution des vitesses du vent ont été orientées vers des
modèles associant puissance et exponentielle, les modèles usuels étant :
la distribution de Weibull.
et la distribution de Rayleigh.
………………………………….. (1.1)
28
Où :
- est la fonction de densité de probabilité de Weibull qui représente la
distribution en fréquences de vitesses mesurées
………………………………………….(1.2)
La relation entre le facteur d'échelle de la loi de Weibull et la vitesse moye nne des vents
s'établit par la formule suivante :
…………………………………………. (1.3)
: la fonction gamma.
La distribution hybride de Weibull,[24] est utilisée lorsque la fréquence des vents calmes
enregistrée, sur un site donné, est supérieure ou égale à 15%. En effet, cette proportion ne
peut pas être négligée et doit être prise en compte lors de la caractérisation d’un site du point
de vue éolien. Cette distribution s’écrit :
29
Où 𝑓𝑓0 représente la fréquence des vents calmes.
………………………………………… (1.6)
1.8 Conclusion
Ce chapitre nous a permis de fournir une synthèse sur les systèmes éoliens, et les outils
nécessaires au choix et à l’optimisation des machines en tout point du territoire au bais des
atlas permettant de détecter les zones ventées, et les puissances éoliennes disponibles au
niveau de l’hélice.
De tous ce qui précède nous avons opté de faire une modélisation et une simulation d’un
système de conversion éolienne sur le site de Laghouat en utilisant les paramètres
météorologique, et puis la détermination des paramètres de Weibull k et c et donc la puissance
2.1. Introduction
Dans un monde de plus en plus conscient de l'état peu glorieux de son environnement.
L’utilisation d'éoliennes et par conséquent l'installation de parcs éoliens est donc devenue de
réalités incontournables. Dans ce dernier cas le choix du site et la caractérisation statistique de
la vitesse de vent de ce site représentent les facteurs les plus importants dans le processus
d'implantation d'un parc éolien. En effet, la valeur moyenne de la vitesse du vent sur une
année ou une période étudie et sa variation dans le temps sont les facteurs qui ont le plus
grand impact sur la rentabilité économique d'un parc éolien. Ainsi l'analyse de la vitesse du
vent sur un site représente la première étape de tout projet éolien permettant d'estimer la
capacité de production de ce dernier. Comme le vent présente un caractère aléatoire son
analyse doit se baser sur des méthodes statistiques. Ainsi les paramètres qui vont caractériser
30
le régime des vents sur un site seront la valeur de la vitesse moyenne du vent et les lois
statistiques permettant de représenter sa variation temporelle.
Parmi ces lois on retrouve la loi de Weibull qui permet de caractériser la distributiot des
fréquences de vitesses de vent. L'analyse des d ux paramètres qui caractérisent cette loi est à
l'origine de nombreuses études ([5], [6], [11] et [12]). En effet, ces deux paramètres que sont
le facteur de forme 𝑘 et le facteur d'échelle 𝐶 dictent la manière dont la vitesse du vent varie
statistiquement durant une période donnée et sont caractéristiques de chaque site.
L'objectif principal de l'analyse des données de vent est une meilleure compréhension de sa
variation temporelle et spatiale, Pour cela plusieurs étapes spécifiques sont identifiées.
Tout d'abord, on a utilisé en place des algorithmes pour des simulations en (Matlab)
permettant de calculer les différents facteurs identifiés comme représentatifs de la variation du
vent, une caractérisation statistique de la variation de chacun de ces facteurs, il sera alors
possible de créer des résultats graphiques permettant d'analyser ces différentes variatio ns.
Cette analyse permettra d'identifier l'influence des paramètres physiques et temporels
(influence des années, des saisons, des mois....) sur les différents facteurs qui caractérisent la
variabilité de la vitesse du vent.
Les trois méthodes statistiques utilisées pour la modélisation des distributions statique
du vent sont :
31
la loi de Weibull. (équation 1.2). [26]
la loi hybride de Weibull. (équation 1.5). [27]
la loi de Rayleigh. (équation 1.5). [26]
Lois utilisées pour la détermination des facteurs éoliens caractérisant un site, à savoir :
a. Vitesse moyenne
Partant des mesures vent (vitesse et direction), la vitesse moyenne pondérée s’écrit:
………………………………………………………………………. (2.1)
…………………………………………………………………. (2.2)
Les expressions relatives aux différents modèles sont portées dans le tableau 2.1. Γ étant
la fonction gamma donnée par :
……………………………………………………………………………………… (2.3)
……………………………………………………………………………………….. (2.4)
32
Tableau 2.1 : Expressions des vitesses moyennes, cubiques moyennes et la variance selon le
modèle utilisé.
Distributions 𝜕2
1 1 2 1
Weibull 𝐶 𝛤 (1+ ) 𝐶 3𝛤 (1+ ) 𝐶 2[𝛤 (1+ )- Γ 2 (1+ )]
𝑘 𝑘 𝑘 𝑘
1 3 2 1
Hybrid (1 − 𝑓𝑓 0)𝐶 𝛤 (1+ ) (1 − 𝑓𝑓 0) 𝐶 3 𝛤 (1+ ) (1 − 𝑓𝑓 0) 𝐶 2 [𝛤 (1+ )- Γ 2 (1+ )]
𝑘 𝑘 𝑘 𝑘
Weibull
La (figure 2.1) représente les distributions des fréquences du vent par classes pour les trois
sites étudies, a savoir les régions Sud (hassi r’mel), Ouest (station de mesure de l’université de
Laghouat) et Est (station météo de Laghouat).
On remarque que la distribution des fréquences des trois sites est différente. En effet, avec
33% de vent ou la vitesse est de 0m/s, la distribution hybride de Weibull s’applique à la
région Est de Laghouat alors que la distribution de Weibull convient au région Ouest et sud de
Laghouat qui totalise une fréquence de faibles vitesses inférieure à 9% et 2% consécutif.
33
Figure 2.1 : Histogrammes des vitesses et courbes d’ajustement pour les lois de Weibull et hybride Weibull
pour les trois régions de Laghouat.
L’effet du facteur de forme k sur l’allure de la distribution est mis en évidence à travers la
(figure 2.2). De même l’effet du facteur d’échelle C sur l’allure de la distribution est mis en
évidence grâce à la (figure 2.3), ou on remarque que pour k>1 le maximum de la fonction
s’éloigne de l’axe des y alors que pour k=1 la distribution prend la forme d’une loi
exponentielle Lorsque k=2, on retrouve la distribution de Rayleigh alors que pour k>3 la
fonction se rapproche d’une loi binomiale [9].
34
Fig.2.2.a: Variation du facteur de forme k. Fig.2.2.b. Variation du paramètre
d’échelle Pour C=4m /s C pour k=2
Les paramètres (facteur de forme k et facteur d’échelle C) sont calculés pour chaque
niveau, Le facteur d’échelle et la vitesse moyenne du vent passent du simple au double
lorsque l’altitude des points de mesure varie de 2m à 10m. À partir de cette altitude la
variation prend une allure asymptotique [15].
On remarque que près du sol les valeurs enregistrées sont très variables. On note par
ailleurs que la proportion de vent faible diminue avec l’altitude et est inférieure à 3% à 40m
d’altitude.
35
Figure 2.3 : Histogrammes et courbes représentatives ajustées selon la lo i de Weibull. pour chaque altitude.
La variation journalière de la vitesse du vent est due aux phénomènes thermiques liés au
rayonnement solaire. La vitesse moyenne du vent varie peu la nuit et augmente pendant la
journée à partir du lever du soleil. La (figure 2.4) montre la variation journalière de la vitesse
pour les stations Est et Ouest de Laghouat. Pour ces deux régions les maximums sont atteints
vers 15 h à l’Est entre 13h et 15h:30 à l’Ouest.
36
Figure 2.4 : Variat ion journalière de la v itesse du vent pour les régions Est et Ouest de Laghouat.
37
Figure 2.5 : variat ion mensuelle de vitesse moyenne du vent.
La vitesse moyenne du vent va permettre d’avoir des informations non seulement sur
l’importance mais aussi sur l’évolution de cette source d’énergie tout au long de l’année. En
effet, il est indispensable lorsqu’il s’agit d’installer des systèmes de conversion de l’énergie
éolienne de connaître les périodes pour lesquelles ces systèmes seront plus ou moins
productifs.
38
Ceci permettra aussi de déduire leurs disponibilités en fonction des besoins énergétiques
qui varient selon les saisons.
Les mesures sont des mesures journaliers prélevées pendant 4 ans (2004,2005, 2006 et
2007) par la station météo de l’aéroport de Hassi R’mel au sud de Laghouat. Dans la ( figure
2.6) sont représentés les histogrammes en fréquences de la vitesse du vent calculée pour un
pas de 1 m/s pour des mesures à 10m avec les courbes représentatives obtenues par
l’ajustement au sens du maximum de vraisemblable, en utilisant la distribution de Weibull.
Les paramètres (facteur de forme k et facteur d’échelle C) sont calculés pour chaque mois.
39
Figure 2.6 : Histogrammes et courbes mensuelles représentatives ajustées selon la lo i de Weibull pour la
région de Hassi R’mel à 10m.
40
Figure 2.6 : Histogrammes et courbes mensuelles représentatives ajustées selon la loi deWeibull pour la
région de Hassi R’mel à 10m.
41
Les mois types sont le mois d’avril et le mois de mars ou on à k=2.7802, C=9.070m/set
V=8.07m/s pour le mois d’avril et k=2.095, C=8.98m/s, V=7.956m/s pour le mois de mars.
La vitesse max égale à 17,20 respectivement pour les mois avril et mars.
Les mesures sont prélevées chaque trois heures pendant 4 ans (2006, 2007, 2008 et 2009)
par la station météo de l’aéroport de Laghouat.
En (figure 2.7) sont représentés les histogrammes en fréquences de la vitesse du vent
calculée pour un pas de 1 m/s pour des mesures à 10m avec les courbes représentatives
obtenues par l’ajustement au sens du maximum de vraisemblable en utilisant la distribution de
Weibull hybride car L’évaluation de ces histogrammes a révélé que les fréquences des vents
calmesdans les régions Est sont supérieures à 15%. Afin de prendre cela en compte des
distributions hybrides seront considérées pour cette région.
Les paramètres (facteur de forme k et facteur d’échelle C) sont calculés pour chaque mois.
Tableau 2.3 : les paramètres sont calcules pour la région Est de Laghouat à 10m
42
43
Figure 2.7:Histogrammes et courbes représentatives ajustées selon la loi de Weibull, weibull hybrid pour
chaque mois à de La station métro de Laghouat 10m.
.
44
Figure 2.7:Histogrammes et courbes représentatives ajustées selon la loi de Weibull, weibull hybrid pour
chaque mois à de La station métro de Laghouat 10m.
La station de l’université est située à l’ouest de la région de Laghouat. les mesures traitées
sont mesurées à 10m d’altitude.
Les mesures sont prélevées chaque 15minutes pendant 15mois par la station météo de
l’université Amar Thelidji Laghouat.
45
Novembre 4.1166 174.943 10 4.58814563 1.5873 23.51
Décembre 4.6379 160.252 14 5.14016534 1.5062 15.93
Annuelle 4.4617 192.027 17 5.0149 1.7838 8.69
46
Figure 2.8 : Histogrammes et courbes représentatives ajustées selon la lo i de Weibull pour chaque mo is de la
station de l’université à 10m.
47
Figure 2.8 : Histogrammes et courbes représentatives ajustées selon la lo i de Weibull pour chaque mo is de la
station de l’université à 10m.
Les courbes de la distribution statistique des fréquences mensuelles des vitesses du vent
des mois janvier, février, juillet et septembre de la région Ouest de Laghouat sont représentées
par la (figure2.8). L'évolution de la distribution mensuelle diffère d'un mois à l'autre, la
région Ouest de Laghouat présente un régime de vent pouvant atteindre 18 m/s en janvier et
10 m/s en novembre.
On remarque que les mois novembre et septembre restent des mois particulier de l’année.
Et que tous les distributions sont étroite autour de la moyenne, car les mesures ont été
prélèves à
10m de distance [21].
48
49
Figure 2.9 : Histogrammes et courbes représentatives ajustées selon la lo i de Weibull pour chaque région à 10
m.
La vitesse de vent
Les courbes de la distribution statistique des fréquences annuelles des vitesses du vent
pour la région de Laghouat sont représentées en (figure 2.9). L'évolution de la distribution
annuelle diffère d'une région de l'autre. La région Ouest de Laghouat présente un régime de
vent pouvant atteindre 18 m/s et la courbe de fréquence tend vers zéro pour une vitesse de
vent égale à 12m/s avec une vitesse moyenne annuelle égale à 4.8853m/s.
La région Est de Laghouat présente un régime de vent pouvant atteindre 27m/s et la courbe
de fréquence tend vers zéro pour une vitesse de vent égale 15m/s avec une vitesse moyenne
annuelle égale à 3.8503m/s.
50
La région de Hassi R’mel présente un régime de vent pouvant atteindre 24 m/s et. La
courbe
de fréquence tend vers zéro pour une vitesse de vent égale à 20m/s avec une vitesse moyenne
annuelle égale à 6.12m/s.
On remarque que la région de Hassi R’mel reste le plus ventes de point de vue. Vitesse et
puissance disponible.
R’mel
Est 3.8503 230.7384 27 6.5424 2.1471 33.55
Ouest 4.4617 192.0270 18.44 5.0149 1.7838 8.69
2.3 Conclusion
On peut constater que le vent à la région de Laghouat obéit une même variation
mensuelle.il est alors de classer les moins ventés aux plus ventés. En effet, on remarque que
les mois de printemps sont les plus ventés particulièrement dans les régions avec une variation
de ca valeur moyenne qui varie d’une région à l’autre. La vitesse moyenne du vent,
enregistrées dans la région de Hassi R’mel est parmi les plus élevées en Algérie et permettent
une rentabilité intéressante des systèmes éoliens.
51
3.1 Introduction
Une étude statistique des données du vent a été utilisée pour le calcul du potentiel
énergétique éolien disponible sur le site de Laghouat permettant le choix des couloires ventés,
on compte tenu des nécessités de conversion du mouvement de l’air (vitesse du vent) en
mouvement de rotation de l’éolienne, il y a nécessairement une suite de pertes d’énergie, en
cascade, avant d’arriver à l’utilisation (génératrice, pompe,). En effet en introduisant les
limites des machines, on calcule le potentiel utile réellement utilisable.
Compte tenu des nécessités de conversion de l’énergie cinétique due au vent en énergie
mécanique (mouvement de rotation de l’éolienne) l’énergie disponible (potentiel) subit une
suite de pertes en cascades, jusqu’à la sortie machine, (limite de Betz, seuils machine et pertes
52
de conversion). [19] Cette dégradation de l’énergie est représentée schématiquement en
(figure3.1).
En effet, seule une partie de la puissance éolienne disponible sur un site donné, appelée
puissance utile est réellement obtenue à la fin de processus, soit à la sortie de l’éolienne.
Figure 3.1 : Représentation schématique des dégradations successives de l'énergie Éo lienne avant utilisation
53
3.2.1Puissance énergétique disponible
L'énergie cinétique moyenne disponible sur un site donné, par unité de temps et par unité de
surface due à la vitesse du vent, s’écrit :
………… (3.1)
Tableau 3.1 : Les énergies disponibles de la région de Laghouat à 10m en [W/m2 .S].
54
3.2.2. Potentiel énergétique éolien récupérable (théorè me de Betz)
............................................ (3.2)
En appliquant l’équation qui définit l’énergie, comme le produit d’une force par la vitesse, il
vient :
............................................ (3.3)
............................................
(3.4)
55
Par identification, il vient : ............................................ (3.5)
............................................... (3.6)
............................................... (3.7)
Soit pour :
...............................................
(3.8)
. ............................................
(3.9)
En remplaçant dans l’équation (3.6), la puissance maximale qui peut être extraite par une
roue est égale à :
....................................
(3.10)
56
. ................................... (3.11)
Cette limite (environ 0.59) est appelée ‘limite de Betz’ ; En prenant en considération la
limite de Betz et en remplaçant la densité de l’air par sa valeur moyenne, la moyenne
maximale récupérable par unité de surface est donnée par:
................................... (3.12)
Enfin la densité d’énergie moyenne récupérable sur une année. AEB est égale à [19] :
57
................................... (3.13)
Soit en kWh/𝑚2 :
................................... (3.14)
Tableau 3.3 : La densité d’énergie moyenne récupérable sur une année à 10m.
................................... (3.15)
58
En second lieu, lorsque la vitesse nominale 𝑉𝑛 est atteinte, l'augmentation de la vitesse de
vent n'a aucun effet sur le régime de la roue.
Enfin, lorsque la vitesse d’arrêt 𝑉 𝑠 est atteinte, le système est stoppé et les vitesses qui lui
sont supérieures n’interviennent pas pour le calcul de 𝑉𝑢. Voir (figure 3.3). [32]
Figure 3.3 : représentation des vitesses de démarrage, no minal et d’arrêt sur la courbe de distribution des
vitesses.
Le vent étant très irrégulier, les éoliennes sont dotées d'un système de régulation (pas
variable) permettant de garder une vitesse de rotation plus constante. Cette vitesse-seuil
dépend de l'éolienne elle est de l'ordre de [32]:
A cette vitesse-seuil (ou nominale, Vn), correspond une puissance nominale (Pn) de
l'éolienne.
59
C'est la puissance donnée par les constructeurs. Ainsi, l'éolienne " industrielle " débite
quasiment autant d'électricité par un vent de 12,5 m/s que par un vent de 25 m/s. La densité de
puissance utilisable est donnée par :
...................................
(3.16)
La vitesse cubique utilisable moyenne est donnée par intégration de la vitesse cubique
pondérée par de la fonction de probabilité en considérant comme bornes d’intégration les
limites imposées par la machine. à savoir :
...................................
(3.17)
.........
(3.18)
Avec :
......... (3.19)
On a dans le cas :
........... (3.20)
60
La puissance utilisable c’est la puissance récupérable qui à été déjà calculer dans le
(tableau3.2) pour la valeur de V égale à la vitesse moyenne annuelle.
...................................
(3.21)
................................... (3.22)
Avec :
....................................................
(3.23)
La puissance utile (pratique) (Pe) d'une éolienne est inférieure à Pu Ceci est dû au fait que,
du vent à la distribution sur le réseau, il y a plusieurs étapes de conversion d'énergie, chacune
avec un rendement propre : hélice (85%), multiplicateur (95%), générateur (98%),
transformateur (98%) - redresseur 98%), stockage, distribution. Bref, le rendement optimal est
de 70 à 60%.
61
Cependant, en pratique, tous les organes ne sont pas à leur rendement maximum en même
temps, ce qui réduit encore le rendement global. On considère celui entre 55 - 50% pour une
éolienne "industrielle" et 40 - 25 % pour une éolienne "artisanale". [32]
Éolienne industrielle :
......... (3.24)
Éolienne artisanale :
......... (3.25)
3.3. Conclusion
62
CONCLUSION GENERALE
Le travail effectué dans ce mémoire avait comme objectif d’apporter une aide efficace, à
prendre des décisions dans la planification et la réalisation de projets à énergie éolienne dans
la région de Laghouat, déterminer avec exactitude les différents paramètres liés au vent était
décisive.
Afin d’atteindre ces objectifs, on a présenté brièvement l’état de l’art sur les différents
types distributions fréquentielle des vitesses de vent sur une période donnée (celle de Weibull,
hybride de Weibull et de Rayleigh) et exposé les calcules des paramètres de ces distributions,
afin de détecter les zones ventées.
Il faut dire que malgré l’emplacement non adapté des instruments de mesure de la vitesse
de vent ou ils sont généralement situés soit sur des aérodromes soit dans des centres urbains.
Ces stations sont utilisées pour la navigation aérienne et elles ne sont pas nécessairement
installées dans les régions les plus ventées. Ceci signifie que le potentiel peut être supérieur
ailleurs, particulièrement dans des sites isolés et éloignés.
Compte tenu des nécessités de conversion de l’énergie cinétique due au vent en énergie
mécanique l’énergie disponible subit une suite de pertes en cascades, jusqu’à la sortie de la
machine. En effet, seule une partie de la puissance éolienne disponible sur un site donné,
appelée puissance utile est réellement obtenue en fin de processus, soit à la sortie de
l’éolienne.
Cependant, en pratique, tous les organes ne sont pas à leur rendement maximum en même
temps, ce qui réduit encore le rendement global. Le potentiel énergétique éolien à 10m d’où
nous avons pu constater que la région de Hassi R’mel présente un potentiel énergétique
relativement important ou il atteint les 1450 kWh/m2 en revanche le potentielle est
750kWh/m2 et 624 kWh/m2 dans les deux autre régions.
63
À travers cette étude, une pu contribuer à l'actualisation du potentielle éoliens de la région
étudiée celle de Laghouat avec ces trois directions qui l’entoure, il faut noter que cette région
sous estimé avant montre un potentielle énergétique non négligeable avec une vitesse.
64
Nomenclature
A : Surface de la roue (𝑚2)
Iv : Indice de variation
Γ : Fonction gamma
65
BIBLIOGRAPHIE
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[32] http://users.swing.be/sw085390/eolienne/articles/art5.htm
68