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GUIDE

MÉTHODOLOGIQUE
EN HISTOIRE

Par Valérie St-Georges et Guillaume Vallières


En collaboration avec Helen Dewar et Catherine Larochelle

(Inspiré du guide rédigé par Claude Morin)

1e édition, août 2019

Département d’histoire
Faculté des arts et des sciences
Université de Montréal
TABLE DES MATIÈRES
I - PRÉSENTATION D’UN TRAVAIL DE RECHERCHE ......................................................... 3
1. LA MISE EN FORME D’UN TRAVAIL DE RECHERCHE ............................................... 3
1.1 Les composantes d’un travail............................................................................................ 3
1.2 La mise en forme des caractères et des paragraphes......................................................... 3
1.3 Modèle de page titre.......................................................................................................... 4
1.4 Modèle de table des matières ............................................................................................ 5
2. LES CITATIONS ................................................................................................................ 6
2.1 Exemple de citation courte ............................................................................................... 6
2.2 Exemple de citation longue ............................................................................................... 6
3. LES NOTES EXPLICATIVES ........................................................................................... 7
4. LES RÉFÉRENCES ............................................................................................................... 7
4.1 Introduction ....................................................................................................................... 7
4.2 Les logiciels de gestion de références bibliographiques ................................................... 8
4.3 La répétition de références bibliographiques .................................................................... 8
4.4 Citer un ouvrage avec des informations manquantes ....................................................... 9
4.5 Citer un livre avec une autrice ou un auteur ..................................................................... 9
4.6 Citer un livre avec deux ou trois auteurs ou autrices ...................................................... 10
4.7 Citer un livre écrit par plus que quatre auteurs ou autrices............................................. 10
4.8 Citer un livre avec un.e éditeur/trice ou un.e traducteur/trice et un.e auteur/trice .......... 11
4.9 Citer un livre avec un.e éditeur/trice à la place d’un.e auteur/trice ................................ 11
4.10 Citer les mémoires de maîtrise et les thèses de doctorat ............................................... 12
4.11 Citer un article de périodique ........................................................................................ 12
4.12 Citer un article de périodique en ligne avec DOI ........................................................ 13
4.13 Citer un article de périodique en ligne sans DOI .......................................................... 13
4.14 Citer un article d’un ouvrage de référence .................................................................... 14
4.15 Citer un article d’un ouvrage de référence en ligne ...................................................... 14
4.16 Citer un chapitre tiré d'un ouvrage collectif .................................................................. 15
4.17 Citer un article de journal papier .................................................................................. 15
4.18 Citer un article de journal en ligne ................................................................................ 16
4.19 Citer une vidéo en ligne ................................................................................................ 16
4.20 Citer un film .................................................................................................................. 17
4.21 Citer une page WEB ..................................................................................................... 17
4.22 Citer des notes de cours et PowerPoint ......................................................................... 18
4.23 Pour les sources anciennes ............................................................................................ 18

1
5. La bibliographie et l’ordre de présentation des documents .................................................. 19
II – LA RECHERCHE DOCUMENTAIRE EN HISTOIRE ....................................................... 21
1. LES DIFFÉRENTES SOURCES D’INFORMATIONS ..................................................... 21
1.1 Les ouvrages de référence ............................................................................................... 21
1.2 Les livres, les ouvrages généraux et les collections ........................................................ 21
1.3 Les mémoires et les thèses .............................................................................................. 21
1.4 Les périodiques ............................................................................................................... 21
2. OUTILS DE DOCUMENTATION ...................................................................................... 22
2.1 Les bases de données essentielles ................................................................................... 22
2.2 Le site internet Histoire - Hypermédia............................................................................ 23
2.3 Quelques répertoires d’articles de périodiques et de comptes rendus ........................ 23
3. LISTE SÉLECTIVE D’OUVRAGES EN HISTOIRE ......................................................... 24
3.1 Encyclopédies, Dictionnaires et Atlas ............................................................................ 24
3.2 Ouvrages généraux : quelques synthèses en histoire .................................................. 25
4. Évaluer la fiabilité des sources ............................................................................................. 27
III - MÉTHODES DE TRAVAIL EN HISTOIRE ....................................................................... 29
1. Savoir lire des documents ..................................................................................................... 29
1.1 La prise de notes et les fiches de lecture ......................................................................... 29
1.2 Les logiciels de gestion de bases de données bibliographiques ...................................... 29
2. Rédiger un compte-rendu de lecture ..................................................................................... 30
3. Choisir un sujet et définir sa problématique ......................................................................... 31
IV - RESSOURCES DISPONIBLES POUR LES ÉTUDIANT.E.S DU DÉPARTEMENT ...... 32
APPENDICE A : LES RÈGLES TYPOGRAPHIQUES ............................................................. 33

2
I - PRÉSENTATION D’UN TRAVAIL DE RECHERCHE
Les pages suivantes offrent un exemple de page-titre et de table des matières. La manière
de présenter l’appareil critique d’un travail (les citations, les notes explicatives et les
références bibliographiques) est également précisée.

1. LA MISE EN FORME D’UN TRAVAIL DE RECHERCHE


Avant de remettre un travail, il faut s’assurer qu’il réponde aux exigences et aux consignes
de la professeure ou du professeur ainsi qu’aux règles de présentation généralement
admises au département d’histoire de l’Université de Montréal.

1.1 Les composantes d’un travail


En général, un travail comprend les parties suivantes :

- Une page titre ;


- La table des matières (selon la longueur du travail ou des consignes reçues) ;
- L’introduction ;
- Le développement ; avec les références et les archives (s’il y a lieu) citées en notes
de bas de page ;
- La conclusion ;
- La bibliographie ;
- Les annexes et appendices (s’il y a lieu).

1.2 La mise en forme des caractères et des paragraphes


La plupart des règles qui suivent sont adaptées de l’ouvrage d’Aurèle Ramat, Le Ramat de la
typographie. (Saint-Lambert, 1994). En règle générale, les professeures et professeurs indiquent
dans leurs consignes les règles typographiques et les règles de mise en forme qu’elles et ils exigent.

- Polices : les polices les plus employées sont Times New Roman, Arial, Helvetica ;
Times.
- Corps (taille) en points : la taille standard des caractères pour un travail de
recherche est généralement de 12 points pour le texte et de 10 points pour les notes
en bas de page.
- Les marges : les marges sont d’environ 2.5 cm de chaque côté.
- L’alignement du texte : Le texte doit être justifié.
- L’espacement : l’espacement du texte est généralement à double interligne ou à
interligne et demi.

3
- Les alinéas : chaque paragraphe commence avec un retrait, à l’exception du premier
paragraphe placé sous le titre ou l’intertitre. Il faut toujours utiliser le tabulateur et
non la barre d’espacement pour faire les retraits.
- La hiérarchie des titres et sous-titres : la hiérarchie des titres et sous-titres traduit
un ordre logique et révèle la structure de l’argumentation. Il est recommandé
d’utiliser des tailles de police différentes par ordre décroissant, avec un maximum
de 6 niveaux : par exemple 30, 18, 13, 11. Il est préférable d’utiliser le gras plutôt
que le souligné ; le gras italique sert à mettre en évidence. Un sous-titre doit être
plus près du texte qui le suit que de celui qui le précède.

1.3 Modèle de page titre

4
1.4 Modèle de table des matières
Vous noterez que toutes les pages sont numérotées en chiffres romains jusqu’à
l’introduction (la page i est la page de garde, c’est-à-dire la page couverture blanche). À
partir de l’introduction, la numérotation est en chiffres arabes jusqu’à la fin du travail, y
compris les appendices et la bibliographie, celle-ci étant placée en dernier lieu. Voici le
modèle à suivre :

5
2. LES CITATIONS
Citer, c’est rapporter les propos d’une autrice ou d’un auteur dont on se sert pour appuyer
ses idées. On a intérêt à condenser ses idées et à ne les citer que si la formulation a une
grande importance, ce qui se réduit souvent à quelques expressions plutôt qu’à des phrases
entières. Si la citation est courte, soit moins de cinq lignes, elle est intercalée dans le
texte et placée entre guillemets. Si elle est longue, soit plus de cinq lignes, elle est mise
en retrait et à simple interligne. Les guillemets sont alors superflus.

2.1 Exemple de citation courte :

Tirée de : Gabriel Nadeau-Dubois, Tenir tête (Montréal : LUX, 2013), 152-153

Ces chiffres sont troublants, mais ce qui l’est encore plus, ce sont les dizaines de milliers de
témoignages de manifestants victimes de violence policière directe. Des histoires qu’aucune enquête
officielle n’a retenues, mais que la Ligue des droits et libertés a tenté de répertorier dans un rapport [...].
On ne compte plus ceux qui disent avoir été frappés, piétinés, plaqués au sol ou contre un mur, étranglés,
tirés par les cheveux, traînés par terre, roués de coups de poings, de genou ou de pieds. Le résultat :
« ecchymoses, enflures, entorses aux poignets, aux chevilles, au cou et même des fractures de côtes, de
jambes ou de bras3 ».

2.2 Exemple de citation longue (en retrait) :

Tirée de : Éliane Viennot, Et la modernité fut masculine : la France, les femmes et le


pouvoir 1789-1804 (Paris : Perrin, 2016), 296-297.

La Harpe ne se prive pas non plus, en si peu de pages, d’émettre des avis sur les genres qui
conviennent aux femmes (les romans et les lettres), et sur ceux qui ne leur conviennent pas (la poésie et
le théâtre). Ce dernier type d’ouvrages, en effet,

demande une force de conception réfléchie et de travail suivi, qui semble au-dessus de ce sexe,
dont l’imagination n’est si vive qu’aux dépens de la réflexion. Tout est pensé dans la Nature. La
grâce et la force s’excluent nécessairement l’une l’autre, et des mains faites pour arranger des
fleurs ne soutiennent pas la massue d’Hercule. Dans le drame, on ne peut saisir que les grands
traits. Le roman se nourrit de petits détails88.

Cette antienne est plus que jamais en contradiction avec la réalité de la production féminine et de
ses succès, mais les architectes du canon y tiennent - comme de petits maîtres de « l’histoire des femmes
et de leurs conditions ». Il s’agit bien toujours de délimiter des territoires.

6
Il faut faire attention au plagiat ; toute citation, comme toute idée empruntée, doit être
suivie d’un signe indicateur ou d’un chiffre renvoyant à sa référence. Dans le texte, l’appel
de note qui renvoie aux références se place toujours avant tout signe de ponctuation, sans
espace.

Pour en savoir plus sur le plagiat : https://integrite.umontreal.ca/accueil/

3. LES NOTES EXPLICATIVES


Les notes sont utilisées pour donner la source d’une opinion, d’un fait, d’une
argumentation ; elles permettent d’éclaircir certains points ambigus, d’exprimer les
divergences d’opinion des spécialistes en regard d’un problème précis, de compléter enfin
la documentation en mentionnant des sources additionnelles. Comme les références, les
notes se placent en bas de page ou à la fin du travail.

Dans le texte, l’appel de note se place toujours avant toute ponctuation, sans espace.

À titre d’illustration des diverses utilisations des notes, voici un exemple tiré de la thèse de
doctorat de Marie-Ève Beausoleil, « Les enjeux normatifs de la reconnaissance publique
dans la France des Lumières : gloire, célébrité, mérite » (Thèse de Ph.D., Université de
Montréal et Université de Lorraine, 2017), p. 31, note 17 :

17. J’emprunte l’expression à Jean-Alexandre Perras, « L’exception exemplaire : Une


histoire de la notion de génie du XVIe au XVIIIe siècle », Thèse de Ph.D., Université de
Montréal/Université Paris 8, 2012. John Iverson parle quant à lui d’une gloire humanisée, qui
continue cependant de se modeler sur la gloire triomphante des héros. J. R. Iverson, « La
gloire humanisée ? Voltaire et son siècle », Histoire, économie et société 20, 2 (2001) : 211-
218.

4. LES RÉFÉRENCES

4.1 Introduction
Après avoir cité, paraphrasé (c’est-à-dire reformulé dans ses propres mots), commenté ou
résumé les propos d’un historien ou d’une historienne, il faut indiquer la provenance des
informations par l’ajout de références en notes de bas de page ainsi que dans la
bibliographie.

Le Département d’histoire de l’Université de Montréal vous demande de suivre le style


Chicago francisé pour l’ensemble de vos références. Ce style prévoit différentes manières
de présenter ses références selon le type de document utilisé. Il est à noter que la manière
d’écrire les références diffère légèrement si elles sont placées en notes de bas de page ou
si elles sont placées en bibliographie.

7
4.2 Les logiciels de gestion de références bibliographiques
Des logiciels de gestion bibliographique peuvent vous faciliter la tâche. Bien que leur
utilisation ne soit pas nécessaire à la présentation d’un travail réussi, leur utilisation peut
vous faire sauver du temps et vous permettre de mieux vous organiser. Le guide des
bibliothèques de l’Université de Montréal recommande l’utilisation du logiciel Zotero ou
du logiciel EndNote. Les bibliothèques offrent également des séances de formation à
l’usage de ces logiciels. Cela ne peut qu’être recommandé. Par ailleurs, le style Chicago
recommandé par le département est offert dans les deux logiciels.
Vous trouverez plus d’informations aux liens suivants.
Pour plus d’informations sur Zotero : https://bib.umontreal.ca/citer/zotero/installation
Pour plus d’informations sur EndNote : https://bib.umontreal.ca/citer/endnote/installation
4.3 La répétition de références bibliographiques
MÉTHODE #1
Il est fort probable que vous utilisiez un document à plusieurs reprises lors de la rédaction
d’un texte. Ces documents, une fois cités de manière complète, peuvent être cités
subséquemment dans leur forme abrégée.

La méthode de présentation, utilisée de plus en plus couramment, consiste à abréger le titre dans tous
les cas où la confusion pourrait surgir. Pour tout travail comportant beaucoup de notes étalées sur
plusieurs pages on optera pour cette méthode qui facilite l’identification de la référence pour le lecteur.
On utilise l’expression ibid. pour se référer au même ouvrage ou au même article cité dans la note qui
précède immédiatement.

MÉTHODE #2
Il est aussi possible de faire appel à une méthode plus classique de rédaction des références
lorsque ces dernières se répètent. Voici la marche à suivre :

Lorsqu’on répète une référence, on utilise un certain nombre d’abréviations latines qui sont toujours en
italique. Toutes ces abréviations commencent par une majuscule quand elles sont au début de la note de
référence ou au début d’une phrase :
● Ibid. (Ibidem « au même endroit ») s’utilise quand une référence est identique à celle qui la
précède immédiatement. Il faut toutefois changer le numéro de page s’il y a lieu ;
● Id. (Idem « le même auteur ») sert à désigner une référence du même auteur que celle qui la
précède immédiatement ;
● Op. cit. (opere citato « dans l’ouvrage cité ») réfère à un livre déjà cité antérieurement, mais dont
la référence n’est pas identique à celle qui la précède immédiatement. Vous devez indiquer à
nouveau le nom de l’auteur suivi de Op. cit., pour remplacer le titre et l’adresse bibliographique
de l’ouvrage ;
● Loc. cit. (loco citato « au lieu cité ») réfère à un article déjà cité antérieurement, mais dont la
référence n’est pas identique à celle qui la précède immédiatement. Vous devez indiquer à
nouveau le nom de l’auteur suivi de Loc. cit., pour remplacer le titre de l’article, le titre du
périodique et sa localisation.

Ces informations viennent du site des bibliothèques de l’Université de Montréal :


https://bib.umontreal.ca/citer/chicago?tab=2191

8
4.4 Citer un ouvrage avec des informations manquantes

Lors de vos recherches, il n’est pas impossible que vous tombiez sur des ouvrages et des
documents ne présentant pas toutes les informations demandées pour la rédaction de vos
références bibliographiques. Voici quelques conseils pour tout de même pouvoir présenter
ces documents de manière cohérente :

● Si le lieu d’édition est inconnu, on indique [s.l.] entre crochets pour signifier sans lieu ;

● Si une date est manquante, on indique [s.d.] pour sans date ;

● Si la maison d’édition n’est pas précisée, on se contente d’indiquer le lieu et la date d’édition ;

● Si l’auteur ou l’autrice est inconnu.e, on se contente de commencer l’entrée bibliographique


directement avec le titre du document cité.

4.5 Citer un livre avec une autrice ou un auteur


Référence en note de bas de page :
Prénom et nom de l’auteur ou de l’autrice, Titre et sous-titre (lieu d’édition :
maison d’édition, année), page(s).

Viviane Namaste, C’était du spectacle ! L’histoire des artistes transsexuelles à Montréal, 1955-1985
(Montréal & Kingston : McGill-Queen’s University Press, 2005), 113.

Référence en notes de bas de page subséquentes :

Namaste, C’était du spectacle, 92.

Référence en bibliographie :
Nom de l’auteur ou de l’autrice, prénom. Titre et sous-titre. lieu d’édition : maison
d’édition, année. (S’il y a lieu, à la suite de l’année, remplacer le point par une
virgule et faire suivre de la référence au tome et au volume).

Namaste, Viviane. C’était du spectacle ! L’histoire des artistes transsexuelles à Montréal, 1955-1985.
Montréal & Kingston : McGill-Queen’s University Press, 2005.

9
4.6 Citer un livre avec deux ou trois auteurs ou autrices
Référence en note de bas de page :
Prénom #1 Nom #1, Prénom #2 Nom #2 et Prénom #3 Nom #3, Titre et sous-titre
(lieu d’édition : maison d’édition, année), page(s).

Gary Kinsman et Patrizia Gentile, The Canadian War on Queers : National Security as Sexual Regulation
(Vancouver : UBC Press, 2010), 205.

Référence en notes de bas de page subséquentes :

Kinsman et Gentile, The Canadian War, 102.

Référence en bibliographie :
Nom #1, prénom #1, prénom #2 nom #2 et prénom #3 nom #3. Titre et sous-titre.
Lieu d’édition : maison d’édition, année.

Kinsman, Gary et Patrizia Gentile. The Canadian War on Queers : National Security as Sexual Regulation.
Vancouver : UBC Press, 2010.

4.7 Citer un livre écrit par quatre auteurs ou autrices ou plus


Référence en note de bas de page :
Prénom #1 nom #1 et al., Titre et sous-titre (Lieu d’édition : maison d’édition,
année), page(s).

François Cadiou et al., Comment se fait l’histoire : pratiques et enjeux (Paris : La Découverte, 2005),
281.

Référence en notes de bas de page subséquentes :

Cadiou et al., Comment se fait l’histoire, 281.

Référence en bibliographie :
Nom #1, prénom #1, Tous les autres prénoms et noms. Titre et sous-titre. Lieu
d’édition : maison d’édition, année.

Cadiou, François, Clarisse Coulomb, Anne Lemonde et Yves Santamaria. Comment se fait l’histoire :
pratiques et enjeux. Paris : La Découverte, 2005.

NOTE : Dans la bibliographie, le nom complet de tous les auteurs ou autrices doit apparaître sauf dans le
cas où il y aurait plus de dix auteurs ou autrices. Si plus de dix auteurs ou autrices sont mentionnés, on
indique les sept premiers ou premières suivis de l’abréviation et al.

10
4.8 Citer un livre avec un.e éditeur/trice ou un.e traducteur/trice en
plus d’un.e auteur/trice
Référence en note de bas de page :
Prénom et nom de l’auteur ou de l’autrice, titre et sous-titre, traducteur/trice (lieu
d’édition : maison d’édition, année), page(s).

Robyn Maynard, NoirEs sous surveillance : Esclavage, répression, violence d’État au Canada, trad.
Catherine Ego (Montréal : Mémoire d’encrier, 2018), 173.

Référence en notes de bas de page subséquentes :

Maynard, NoirEs sous surveillance, 114.

Référence en bibliographie :
Nom et prénom de l’auteur ou de l’autrice, titre et sous-titre, traducteur/trice. Lieu
d’édition : maison d’édition, année.

Maynard, Robyn. NoirEs sous surveillance : Esclavage, répression, violence d’État au Canada. Traduit
par Catherine Ego. Montréal : Mémoire d’encrier, 2018.

4.9 Citer un livre avec un.e éditeur/trice à la place d’un.e auteur/trice


Référence en note de bas de page :
Prénom et nom de(s) éditeur(s)/trice(s). Titre du document (Lieu d’édition :
maison d’édition, date), page(s).

Guglielmo Cavallo et Roger Chartier, dir., Histoire de la lecture dans le monde occidental (Paris : Seuil,
2001), 267.

Référence en notes de bas de page subséquentes :

Cavallo et Chartier, Histoire de la lecture, 267.

Référence en bibliographie :
Nom, Prénom, directeur(s)/trice(s). Titre du document. Lieu d’édition : maison
d’édition, date.

Cavallo, Guglielmo et Roger Chartier, dir. Histoire de la lecture dans le monde occidental. Paris : Seuil,
2001.

11
4.10 Citer les mémoires de maîtrise et les thèses de doctorat
Référence en note de bas de page :
Prénom et nom de l’auteur ou de l’autrice, « titre du mémoire de maîtrise ou de la
thèse de doctorat » (Mémoire de M.A. ou thèse de Ph.D., nom de l’université,
année), page(s).

Maxime Laprise, « Voir sans regarder, montrer sans laisser voir : L’élévation de l’hostie et son rapport
visuel avec les fidèles en Europe occidentale, du milieu du XIIe siècle à la fin XIVe siècle » (Mémoire de
M.A., Université Laval, 2016), 43.

Référence en notes de bas de page subséquentes :

Laprise, « Voir sans regarder », 85.

Référence en bibliographie :
Nom de famille, prénom. « Titre du mémoire de maîtrise ou de la thèse de
doctorat » Mémoire de M.A. ou thèse de Ph. D. nom de l’université, année.

Laprise, Maxime. « Voir sans regarder, montrer sans laisser voir : L’élévation de l’hostie et son rapport
visuel avec les fidèles en Europe occidentale, du milieu du XIIe siècle à la fin XIVe siècle »
Mémoire de M.A., Université Laval, 2016.

4.11 Citer un article de périodique


Référence en note de bas de page :
Prénom et nom de l’auteur ou de l’autrice, « titre de l’article », titre du périodique
en italique volume, numéro (année) : page(s).

Marie-Lise Vien, « Les mariages entre autochtones et Blancs : luttes d’intérêt et définition d’une
frontière identitaire à Kahnawake (1830-1851) », Recherches amérindiennes au Québec 46, 1 (2016) :
68.

Référence en notes de bas de page subséquentes :

Vien, « Les mariages entre autochtones », 72.

Référence en bibliographie :
Nom de l’auteur ou de l’autrice, prénom. « titre de l’article ». titre du périodique
volume, numéro (année) : page(s).

Vien, Marie-Lise. « Les mariages entre autochtones et Blancs : luttes d’intérêt et définition d’une
frontière identitaire à Kahnawake (1830-1851) ». Recherches amérindiennes au Québec 46, 1
(2016) : 63-74.

12
4.12 Citer un article de périodique en ligne avec DOI (Digital object
identifier)
Référence en note de bas de page :
Prénom et nom de l’auteur ou de l’autrice, « titre de l’article », titre du périodique
en italique volume, numéro (année) : page(s), DOI.

Karine Hébert, « Carabines, poutchinettes, co-eds ou freschettes sont-elles des étudiantes ? Les filles à
l’Université McGill et à l’Université de Montréal (1900-1960) », Revue d’histoire de l’Amérique française
57, 4 (2004) : 594, https://doi.org/10.7202/009643ar.

Référence en notes de bas de page subséquentes :

Hébert, « Carabines, poutchinettes », 600.

Référence en bibliographie :
Nom de l’auteur ou de l’autrice, prénom. « titre de l’article ». titre du périodique
volume, numéro (année) : page(s). DOI.

Hébert, Karine. « Carabines, poutchinettes, co-eds ou freschettes sont-elles des étudiantes ? Les filles à
l’Université McGill et à l’Université de Montréal (1900-1960) ». Revue d’histoire de l’Amérique
française 57, 4 (2004) : 593-625. https://doi.org/10.7202/009643ar.

4.13 Citer un article de périodique en ligne sans DOI


Référence en note de bas de page :
Prénom et nom de l’auteur ou de l’autrice, « titre de l’article », titre du périodique
en italique volume, numéro (année) : page(s). URL.

Christine Chevalier-Caron, « Femmes et éducation au Maroc à l’époque coloniale (1912-1956) »,


Histoire engagée, (2017) : 4. http://histoireengagee.ca/wp-content/uploads/2017/09/CHEVALIER-
CARON-Christine.-Femmes-et-%C3%A9ducation....pdf.

Référence en notes de bas de page subséquentes :

Chevalier-Caron, « Femmes et éducation », 4.

Référence en bibliographie :
Nom de l’auteur ou de l’autrice, prénom. « titre de l’article ». titre du périodique
volume, numéro (année) : page(s). URL.

Chevalier-Caron, Christine. « Femmes et éducation au Maroc à l’époque coloniale (1912-1956) »,


Histoire engagée, (2017) : 1-13. http://histoireengagee.ca/wp-
content/uploads/2017/09/CHEVALIER-CARON-Christine.-Femmes-et-
%C3%A9ducation....pdf.

13
4.14 Citer un article d’un ouvrage de référence
Référence en note de bas de page :
Prénom et nom de l’auteur ou de l’autrice, « titre de l’article », directeur/trice, Titre
de l’encyclopédie ou du dictionnaire, (Lieu d’édition : maison d’édition, année).

Anne Jacquemin, « Métèque », sous la direction de Jean Leclant, Dictionnaire de l’Antiquité, (Paris :
Presses universitaires de France, 2005).

Référence en notes de bas de page subséquentes :

Jacquemin, « Métèque ».

Référence en bibliographie :
Nom de l’auteur ou de l’autrice, prénom. « titre de l’article ». directeur/trice, Titre
de l’encyclopédie ou du dictionnaire, Lieu d’édition : maison d’édition, année.

Jacquemin, Anne. « Métèque ». sous la direction de Jean Leclant. Dictionnaire de l’Antiquité, Paris :
Presses universitaires de France 2005.

4.15 Citer un article d’un ouvrage de référence en ligne


Référence en note de bas de page :
Prénom et nom de l’auteur ou de l’autrice, « titre de l’article », dans Titre de
l’encyclopédie ou du dictionnaire, directeur/trice (Lieu d’édition : maison d’édition,
année), date de consultation, URL.

Mario Rosa, « Roman Catholicism », dans Encyclopedia of the Enlightenment, Alan Charles Kors, dir.,
(Oxford : Oxford University Press, 2005), page consultée le 24 avril 2019,
http://www.oxfordreference.com/view/10.1093/acref/9780195104301.001.0001/acref-9780195104301-e-
624#.

Référence en notes de bas de page subséquentes :

Rosa, « Roman Catholicism ».

Référence en bibliographie :
Nom de l’auteur ou de l’autrice, prénom. « titre de l’article ». Dans Titre de
l’encyclopédie ou du dictionnaire, directeur/trice. Lieu d’édition : maison d’édition,
année. Date de consultation, URL.

Rosa, Mario. « Roman Catholicism ». Dans Encyclopedia of the Enlightenment, sous la direction d’Alan
Charles Kors. Oxford : Oxford University Press, 2005. Page consultée le 24 avril 2019.
http://www.oxfordreference.com/view/10.1093/acref/9780195104301.001.0001/acref-
9780195104301-e-624#.

14
4.16 Citer un chapitre tiré d’un ouvrage collectif
Référence en note de bas de page :
Prénom et nom de l’auteur ou de l’autrice, « Titre du chapitre » dans Titre du livre,
directeur/trice (Lieu d’édition : maison d’édition, année), page(s).

Deanna Bowen, « Invisible Empires» dans Towards an African Canadian Art History. Art, Memory, and
Resistance, Charmaine A. Nelson, dir. (Concord : Captus Press, 2018), 176.

Référence en notes de bas de page subséquentes :

Bowen, « Invisible Empires », 175.

Référence en bibliographie :
Nom de l’auteur ou de l’autrice, Prénom. « Titre du chapitre » dans Titre du livre,
directeur/trice, page(s). Lieu d’édition : maison d’édition, année.

Bowen, Deanna. « Invisible Empires » dans Towards an African Canadian Art History. Art, Memory,
and Resistance, Nelson, Charmaine A., dir., 174-193. Concord : Captus Press, 2018.

4.17 Citer un article de journal papier


Référence en note de bas de page :
Prénom et nom de l’auteur ou de l’autrice, « Titre de l’article » Titre du journal, jour
et mois, année, page(s).

Antoine Robitaille, « Déclaration de guerre aux étudiants » Le Devoir, 18 mai, 2012, A1.

Référence en notes de bas de page subséquentes :

Robitaille, « Déclaration », A1.

Référence en bibliographie :
Nom de l’auteur ou de l’autrice, prénom. « Titre de l’article » Titre du journal, jour
et mois, année, page(s).

Robitaille, Antoine. « Déclaration de guerre aux étudiants » Le Devoir, 18 mai, 2012, A1.

15
4.18 Citer un article de journal en ligne
Référence en note de bas de page :
Prénom et nom de l’auteur ou de l’autrice, « Titre de l’article » Titre du journal, jour
et mois, année, page(s). URL.

Luc Boulanger, « Un dollar qui sème la controverse » Le Presse, 24 avril, 2019.


https://www.lapresse.ca/societe/201904/24/01-5223329-un-nouveau-dollar-qui-seme-la-controverse.php

Référence en notes de bas de page subséquentes :

Boulanger, « Un dollar ».

Référence en bibliographie :
Nom de l’auteur ou de l’autrice, prénom. « Titre de l’article » Titre du journal, jour
et mois, année, page(s). URL.

Boulanger, Luc. « Un dollar qui sème la controverse » La Presse, 24 avril, 2019.


https://www.lapresse.ca/societe/201904/24/01-5223329-un-nouveau-dollar-qui-seme-la-
controverse.php

4.19 Citer une vidéo en ligne


Référence en note de bas de page :
Prénom et nom réalisateur/trice, Titre, maison de production, durée, jour et mois,
année de mise en ligne, URL.

Sabine Paccini, Les secrets de Notre-Dame, SHK Paris, 53 minutes, avril, 2019, https://ici.tou.tv/les-
secrets-de-notre-dame.

Référence en notes de bas de page subséquentes :

s.o. [Les éléments multimédia doivent toujours apparaître dans les notes sous leur forme complète.]

Référence en bibliographie :
Nom réalisateur/trice, Prénom. Titre. maison de production, durée. jour et mois,
année. URL.

Paccini, Sabine. Les secrets de Notre-Dame. SHK Paris, 53 minutes. avril, 2019. https://ici.tou.tv/les-
secrets-de-notre-dame.

16
4.20 Citer un film
Références en note de bas de page :
Titre du film, réalisateur/trice. (année de production ; Ville, État : Maison de
production, année de reproduction), support.

Psycho, réalisé par Alfred Hitchcock. (1960 ; Universal City, CA : Universal Studio, 1999), DVD.

Références en notes de bas de page subséquentes :

s.o. [Les éléments multimédia doivent toujours apparaître dans les notes sous leur forme complète.]

Référence en bibliographie :
Titre du film, Réalisateur/trice. année de production. Ville, État : Maison de
production, année de reproduction. support.

Psycho. Réalisé par Alfred Hitchcock. 1960. Universal City, CA : Universal Studio, 1999. DVD.

4.21 Citer une page Web


Si la page Web ne présente pas de date de mise à jour ou de mise en ligne, il est alors
proposé d’utiliser la date de consultation.
Références en note de bas de page :
Auteur ou autrice (Organisme ou auteur/trice personnel), « Titre de la page
d’accueil », jour et mois, année de mise à jour ou de mise en ligne, URL.

Université de Montréal, « Les bibliothèques », 24 avril, 2019, https://bib.umontreal.ca/.

Référence en notes de bas de page subséquentes :

s.o. [Les éléments multimédia doivent toujours apparaître dans les notes sous leur forme complète.]

Référence en bibliographie :
Auteur/trice (Organisme ou auteur/trice personnel). « Titre de la page d’accueil »,
jour et mois, année de mise à jour ou de mise en ligne, URL.

Université de Montréal. « Les bibliothèques », 24 avril, 2019. https://bib.umontreal.ca/.

17
4.22 Citer des notes de cours et PowerPoint
Référence en note de bas de page :
Prénom et nom de l’orateur/trice, « Titre du cours » (Support, libellé du cours,
établissement scolaire, Ville, jour et mois, année).

Michèle Hudon, « Histoire et théories de la classification documentaire » (présentation Power Point, cours
Organisation : information et documents, Université de Montréal, Montréal, 20 janvier, 2014).

Références subséquentes :

Hudon, « Histoire et théories ».

Référence en bibliographie :
Nom de l’orateur/trice, Prénom. « Titre du cours. » Libellé du cours, établissement
scolaire, Ville, jour et mois, année.

Hudon, Michèle. « Histoire et théories de la classification documentaire. » Cours Organisation :


information et documents, Université de Montréal, Montréal, 20 janvier, 2014.

4.23 Pour les sources anciennes (section préparée par Pierre


Bonnechere)
Les références aux sources anciennes constituent un monde à part.

Pour les sources littéraires, la référence doit comprendre :


le nom de l’auteur ou autrice, éventuellement abrégé selon l’usage ;
le titre, en italique, éventuellement abrégé selon l’usage (il peut être omis si l’auteur ou
autrice n’a écrit qu’une seule œuvre) ;
le livre, ou le chant, de préférence en chiffres romains ;
le chapitre et le paragraphe, ou encore les vers et les lignes, ou encore la page du manuscrit,
en chiffres arabes.

Chacun des éléments est séparé du suivant par une virgule :


Hérodote, Histoires, I, 12.
Hdt., Hist., I, 12.
Hérodote, I, 12.

Plutarque, Histoires parallèles, 36, p. 314 e-f


Plut., Hist. par., 36, p. 314 e-f.

18
Virgile, Énéide, II, 356-387.
Virg., Én., II, 356-387.
Pausanias, Description de la Grèce, VII, 4, 7.
Paus., Descr. Gr., VII, 4, 7.
Pausanias, VII, 4, 7.
Paus., VII, 4, 7.

Les sources épigraphiques (inscriptions) et papyrologiques (papyrus) se notent comme


suit :
nom du recueil ;
tome et fascicule éventuel ;
numéro de l’inscription ou du papyrus ;
ligne à laquelle on fait référence.

IG, VII, 243, l. 4. (IG = Inscriptiones graecae, t. 7 [Mégaride et Béotie])


IG, II2, 222, ll. 1-17. (IG II2 = Inscriptiones graecae, t. 2, 2e éd. [Attique])

P. Oxy., 22, 13, l. 2. (P. Oxy. = Papyrus d’Oxyrhynque, t. 22)


P. Cornell, 3, 5, l. 4. (P. Cornell = Papyrus conservé au Musée de l’Université Cornell à
Ithaca, t. 3)

5. La bibliographie et l’ordre de présentation des documents


Au moment de la mise en page, la bibliographie doit être présentée selon un ordre bien
précis. L’énumération est habituellement la suivante (ignorer les catégories dans lesquelles
il n’y a aucun document utilisé dans la recherche) :

1. les sources primaires consultées, manuscrites ou figurées, autrement dit les archives
de la période étudiée ;
2. les ouvrages de référence (dictionnaires et encyclopédies) ;
3. les ouvrages généraux et les synthèses ;
4. les monographies et, les études spécialisées ;
5. les articles de périodiques ;
6. les documents audiovisuels (films, documentaires, émissions de radio, etc.) ;
7. les sites Web. Il ne s’agit pas de la version électronique des documents mentionnés
précédemment, mais bel et bien de sites Web. Par exemple, les références aux
articles de périodiques consultés en version électronique doivent se trouver dans la
catégorie « articles de périodiques ».

Notez qu’il est également possible de subdiviser les ouvrages selon un classement
thématique.

Les noms des auteurs/trices sont classés, dans chacune des catégories, par ordre
alphabétique. La bibliographie est généralement à interligne simple ; un interligne double
sépare chaque description.

19
Il est aussi important de noter que la première ligne de chaque description commence à la
marge et les lignes subséquentes commencent en retrait de la marge :

- Par exemple :
Baillargeon, Denyse. Repenser la nation : l’histoire du suffrage féminin au Québec. Montréal : Les
éditions du remue-ménage, 2019.

Mrinalini, Sinha. Colonial Masculinity. The ‘Manly Englishman’ and the ‘Effeminate Bengali’ in the Late
Nineteenth Century. Manchester et New York : Manchester University Press, 1995.

Tutiaux-Guillon, Nicole et Didier Nourisson, dir. Identités, mémoire, conscience historique, Saint-
Étienne : Publications de l’université de Saint-Étienne, 2003.

20
II – LA RECHERCHE DOCUMENTAIRE EN HISTOIRE

1. LES DIFFÉRENTES SOURCES D’INFORMATIONS (section


adaptée du guide de Claude Morin, 8e édition)

1.1 Les ouvrages de référence

Nous distinguons, dans cette catégorie, les rubriques suivantes : les ouvrages de référence
(encyclopédies, dictionnaires, atlas), les ouvrages généraux (grandes synthèses), les
collections, les mémoires et thèses ainsi que les périodiques.

Les ouvrages de référence fournissent une information immédiate sur le ou les problèmes
historiques que vous avez à étudier dans le cadre d’un travail de recherche. Les atlas
apportent également par le biais de cartes, plans et tableaux une information très précieuse
au chercheur ou à la chercheuse en quête d’une donnée ponctuelle ou plus élaborée. Les
ouvrages de référence papier (encyclopédies, dictionnaires, atlas) se trouvent au 2e étage
de la BLSH.

1.2 Les livres, les ouvrages généraux et les collections


Les ouvrages généraux et les livres en histoire se trouvent principalement aux 6e et 7e
étages de la BLSH. L’étudiant.e trouvera un grand intérêt à consulter les ouvrages des
grandes collections historiques. Parmi celles-ci, mentionnons la collection Nouvelle Clio
(Presses universitaires de France).

1.3 Les mémoires et les thèses


Les mémoires de maîtrise et les thèses de doctorat sont le résultat de plusieurs années de
recherche et le reflet des préoccupations historiques du moment. Plus de 150 thèses et 700
mémoires ont été soutenus au Département d’histoire de l’Université de Montréal depuis
sa création, en 1947. Les thèses et les mémoires déposés au département d’histoire jusqu’en
2009 se trouvent au 7e étage de la BLSH. Depuis 2009, les thèses et les mémoires sont
désormais disponibles en ligne via Papyrus. Les thèses et mémoires papier et électroniques
sont repérables dans le catalogue Atrium.

1.4 Les périodiques


Sous l’appellation de périodiques, on regroupe toutes les publications paraissant à
intervalles réguliers telles les revues, les journaux, les bulletins...Les revues historiques
reproduisent les résultats des travaux de recherche en cours et reflètent les tendances et les
orientations de l`historiographie.

21
Nous retrouvons différentes catégories de revues historiques, allant des plus générales
(ex. : Revue historique) aux plus spécialisées (ex. : Annales historiques de la Révolution
française).

Elles peuvent insister sur un thème particulier : histoire sociale (ex. : Social
History/Histoire sociale ; Recherches sociographiques), histoire des femmes et du genre
(ex. : Clio. Femmes, genres, histoire), histoire économique (ex. : Revue d’histoire
économique et sociale), histoire religieuse (ex. : Revue d’histoire des religions) ou histoire
des idées (ex. : Theory and History).

Les revues peuvent également couvrir des périodes spécifiques de l’histoire (ex. : Bulletin
de correspondance hellénique ; Roman Studies; Moyen Âge ; Revue d’histoire moderne et
contemporaine) ou étudier plus spécifiquement certains pays (ex. : American Historical
Review; Hispanic American Historical Review; William and Mary Quarterly) ou régions
(ex. : Acadiensis ; B.C. Studies; Ontario History). Parmi la multitude de revues historiques,
retenons quelques titres en histoire canadienne : Canadian Historical Review; Revue
d’histoire de l’Amérique française ; Histoire sociale/Social History.

L’accès aux périodiques se fait principalement en ligne via le catalogue Atrium et nécessite
une connexion proxy depuis l’extérieur du campus. Les périodiques toujours publiés sous
forme papier se trouvent au 5e étage de la BLSH, classés par ordre alphabétique de titre.
Pour une liste plus complète des périodiques en histoire, il est possible de consulter la
« liste thématique des revues en histoire », un document complété par la bibliothécaire en
histoire Marie-Ève Ménard disponible dans le guide des ressources en histoire des
bibliothèques de l’UdeM.

2. OUTILS DE DOCUMENTATION
Les répertoires, sites spécialisés et les bases de données bibliographiques sont des outils
qui permettent de trouver des références à des documents savants (articles, livres, etc.)
spécialisés en histoire.

2.1 Les bases de données spécialisées en histoire


Consulter le guide des ressources en histoire pour les liens aux bases de données suivantes :
- L’Année philologique : bibliographie critique et analytique de l’Antiquité gréco-
romaine
- America: History and Life : histoire et culture des États-Unis et du Canada de la
préhistoire jusqu’à aujourd’hui.
- Historical Abstracts : Histoire moderne et contemporaine de 1450 à nos jours (sauf
États-Unis et Canada)
- International Medieval Bibliography : Études médiévales (période de 450 à 1500
pour l’Europe), le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord.

22
- International Bibliography of Humanism and the Renaissance: Histoire
européenne (période de 1500 à 1700)
- Bibliography of British and Irish history : histoire des îles Britanniques, de
l’empire britannique et du Commonwealth, depuis 55 av. J.-C. jusqu’à aujourd’hui

2.2 Le site Histoire Hypermédia


Le site Histoire-Hypermédia (h-h.ca) propose un guide de formation à la recherche
documentaire en histoire dans une bibliothèque de recherche. Il s’adresse aux étudiants
débutant en histoire dans les universités francophones québécoises. Le site guide les
étudiants dans le choix des usuels de la recherche :
 les ouvrages encyclopédiques ;
 les manuels et synthèses ;
 les atlas historiques ;
 les ouvrages bibliographiques ;
 et les répertoires de comptes rendus.

Histoire-Hypermédia propose aussi des textes d’introduction très riches et profitables pour
les nouveaux chercheurs :
 Définir un sujet et se documenter en histoire : http://h-h.ca/?page_id=8
 La recherche en ligne : http://h-h.ca/?page_id=44

2.3 Quelques répertoires d’articles de périodiques et de comptes


rendus

- Érudit : Revues, thèses et mémoires québécois et français en sciences humaines et


sociales
- Persée : Revues françaises en sciences humaines et sociales
- CAIRN : Revues francophones européennes en sciences humaines et sociales
- JSTOR : Revues concernant les domaines des arts et lettres, des sciences et des
sciences humaines.
- Project Muse: Revues savantes américaines récentes, surtout dans le domaine des
sciences humaines et sociales.
- Periodicals Archives Online (ProQuest): Revues en sciences humaines et
sociales.

23
3. LISTE SÉLECTIVE D’OUVRAGES EN HISTOIRE
Cette section présente une liste non exhaustive d’ouvrages de référence et de grandes
synthèses en histoire. N’hésitez pas à consulter le site internet Histoire-Hypermédia ainsi
que le « Guide éclair » en histoire préparé par Marie-Ève Ménard, accessible en format
PDF depuis le site de la BLSH, pour trouver d’autres titres. Notez également que la liste
des ouvrages reçus récemment en bibliothèque, triés par sujet, est disponible chaque mois
sur le site des bibliothèques de l’UdeM.

3.1 Encyclopédies, Dictionnaires et Atlas


Généralités :

Nouveau dictionnaire d’histoire universelle / Vallaud (2010)

Chambers dictionary of world history / Lenman et Marsden (3e éd. - 2005)

Antiquité :

Dictionnaire de l’Antiquité / Leclant (2005)

The Oxford Classical Dictionary / Hornblower et Spawforth (4e éd. – 2012)

Moyen Âge :

Dictionnaire raisonné de l’Occident médiéval / Le Goff et Schmitt (1999)

The Oxford dictionary of the Middle Ages / Bjork (4 vol. - 2010)

Époque moderne :

Dictionnaire européen des Lumières / Delon (2007)

The Oxford dictionary of the Renaissance / Campbell (2003)

Époque contemporaine :

Dictionnaire de l’Europe : États d’hier et d’aujourd’hui de 1789 à nos jours / Tissier (2e éd. - 2004)

A dictionary of contemporary world history / Palmowski (3e ed.- 2008) : en ligne via atrium

Histoire canadienne :

L’Encyclopédie canadienne, en ligne via atrium

24
Historical dictionary of Canada / Gough (2e éd. - 2011) : en ligne via atrium

L’Atlas historique du Québec, en ligne à l’adresse suivante : https://atlas.cieq.ca

Amérique latine, Moyen-Orient, Afrique, Asie

Encyclopedia of Latin American History and culture / Kinsbruner et Langer (6 vol. - 2e éd. - 2008)

Encyclopedia of the modern Middle Est and North Africa / Mattar (4 vol. – 2004)

New encyclopedia of Africa / Middleton et Miller (5 vol. - 2008)

Southeast Asia: a historical encyclopedia from Angkor Wat to East Timor / Keat Gin Ooi (3 vol. -
2004)

Brill's encyclopedia of China / Daniel Leese (2009)

Encyclopedia of Chinese history / Michael Dillon (2017) : en ligne via atrium

3.2 Ouvrages généraux : quelques synthèses en histoire


Antiquité :

Le monde grec antique. Des palais crétois à la conquête romaine / Marie-Claude Amouretti et
Françoise Ruzé (11e éd. 2008).
Histoire politique du monde grec antique / Marie-Françoise Baslez (3e éd. 2004).
Histoire romaine / Jean-Pierre Martin et al. (4e éd. 2014).

Moyen Âge :

Introduction à l’histoire de l’Occident médiéval./ C. Vincent (1995).


Le monde au Moyen Âge. Espace, pouvoirs, civilisations./ J.-Ph. Genet (2004).
La civilisation de l’Occident médiéval./ J. Le Goff (2008).

Époque moderne :

La France moderne : 1498-1789. / Lucien Bély (2013).


Histoire d’Angleterre, XVIe-XVIIIe siècle / Bernard Cottret (2003).
L’Espagne de 1492 à 1808. / Jean-Pierre Dedieu (2e éd. 2005).
L’Italie de la Renaissance à l’unité, XVIe-XIXe siècle. / Philippe Gut (2001).

25
Époque contemporaine :

L’Europe de 1815 à nos jours. / Georges-Henri Soutou (2e éd. 2009).


Le XXe siècle, 1914-2001 / Françoise Berger et al. (2009).
Le 20e siècle : tournants, temps, tendances / Marc Nouschi (2e éd. 2000).

Histoire canadienne et québécoise / Nouvelle-France :

Une brève histoire du Canada / H. V. Nelles (2017).


Canada's First Nations : A History of Founding Peoples from Earliest Times / Olive P. Dickason et
William Newbigging (4e éd. 2009).
Brève histoire socio-économique du Québec. / John A. Dickinson et Brian Young (5e éd. 2014).
Une histoire du Québec. Entre tradition et modernité./ Peter Gossage et Jack I. Little (2015).
Brève histoire des femmes au Québec / Denyse Baillargeon (2012).
Histoire de l’Amérique française. / Gilles Havard et Cécile Vidal (4e éd. 2014).
Brève histoire des peuples de la Nouvelle-France / Allan Greer (1998).

États-Unis

Contre-histoire des États-Unis / Roxanne Dunbar-Ortiz (2018).


Histoire des États-Unis / Jean-Michel Lacroix (4e éd. 2010).
Histoire des États-Unis de 1776 à nos jours / Jacques Portes (2010).

Amérique latine

L’Amérique latine à l’époque contemporaine / Olivier Dabène (7e éd. 2011).


Histoire de l’Amérique latine et des Caraïbes : de l’indépendance à nos jours / José Del Pozo (2e éd.
2008).

Moyen-Orient et islam

A History of the Modern Middle East / Betty S. Anderson (2016).


A History of Islamic Societies / Ira M. Lapidus (3e éd. 2014).
Le Moyen Orient de 1876 à 1980 / Vincent Lemire et al. (2016).

26
Afrique

L’Afrique du XXe siècle [à nos jours] / Hélène d’Almeida-Topor (4e éd. 2013).
Africa since 1800 / Roland Oliver et Anthony Atmore (5e éd. 2005).
History of Africa / Kevin Shillington (3e éd. 2005).

Asie

Histoire de la Chine. Des origines à nos jours / John K. Fairbank et Merle Goldman (2010).
L’histoire du Japon, des origines à nos jours / Francine Hérail (dir.) (2009).
A History of India / Hermann Kulke et Dietmar Rothermund (4e éd. 2004).
Southeast Asia. An Introductory History / Milton E. Osborne (10e éd. 2010).

4. Évaluer la fiabilité de l’information


Tous les documents ne constituent pas nécessairement de bonnes sources d’informations
pour effectuer des travaux de recherche universitaires en histoire. Que les documents
repérés soient en version papier ou électronique, il est essentiel d’en analyser certaines
caractéristiques avant de les utiliser dans un travail. En voici quelques-unes :

Évaluer l’autrice ou l’auteur :


- Qui est l’auteur/trice ou l’organisme (dans le cas d’un site internet) à l’origine de la
publication ? Le nom est-il clairement identifié ? Connaît-on ses qualifications ou
ses affiliations ?
- L’auteur/trice a-t-il/elle d’autres publications à son actif ?

Évaluer la provenance du document :


- L’information provient de quel type de document ? S’agit-il d’un article tiré d’un
blogue, d’un site internet d’un organisme reconnu, d’une revue savante avec comité
de lecture, d’un livre, etc. ?
- Quel est le contexte de production du document ? Pour quelles raisons le document
a-t-il été créé ?
- La maison d’édition à l’origine du document publie-t-elle généralement des
documents (ouvrages de référence, manuels, monographies spécialisées) de niveau
universitaire ?

Évaluer le contenu :
- L’information présentée dans le document répond-elle adéquatement au besoin
d’information ?

27
- Quel est le public cible ?
- L’information semble-elle fiable et valide ? Est-ce que tous les aspects d’une
problématique sont couverts et à quel niveau de détails ? Les sources sur lesquelles
se base l’auteur/trice sont-elles citées ? L’information a-t-elle été validée ou révisée
par les pairs avant d’être publiée (ex : comité de lecture) ? Les données et les faits
présentés sont-ils vérifiables ?
- Quel est le registre de langue utilisé ?
- La rédaction du document est-elle correcte et claire ?
- Le contenu est-il suffisamment récent pour être utilisé pour votre travail ? A-t-il été
réédité, mis à jour ?
- Si cela est pertinent, retrouve-t-on des graphiques ou des images pour appuyer le
contenu ? Si oui, constituent-ils une valeur ajoutée par rapport au texte ?

28
III - MÉTHODES DE TRAVAIL EN HISTOIRE
1. Savoir lire des documents (sections adaptées des guides
méthodologiques de Claude Morin)
1.1 La prise de notes et les fiches de lecture
Au cours de ses lectures, l’étudiant.e sera amené à compiler les résultats de ses recherches.
Les données pourront alors être recueillies sur ce qu’on appelle des fiches de lecture,
manuscrites ou électroniques.
Lorsque l’on fait une fiche de lecture, il est important de bien inscrire la référence complète
de l’ouvrage consulté ainsi que de bien différencier les commentaires généraux que l’on
porte (idées personnelles) des citations et des propos de l’auteur/trice.
Pour un travail de recherche, il est possible de faire à l’aide d’un logiciel de traitement de
texte un fichier « bibliographie » et un fichier « notes ». Le premier accueillera les notices
bibliographiques de tous les titres consultés pour le travail. Le second contiendra les notes
de lectures (résumés, citations).
La création de plusieurs fichiers « notes » n’est pas à elle seule plus adéquate. Une des
solutions consiste à créer un index. Vous prenez soin lors de la saisie d’identifier des mots,
des concepts qui deviendront des entrées dans l’index. Votre traitement de texte se chargera
par la suite de retrouver toutes les occurrences de ces concepts (y compris dans un
document maître reliant plusieurs fichiers de notes) et d’inscrire les pages pour toutes les
occurrences. Vous aurez organisé de cette façon ce qui serait à l’origine un alignement de
notes de lectures.
L’avantage de la saisie directe de vos notes dans un traitement de texte est que les portions
s’intègrent facilement au moment de la rédaction du travail. On ne peut toutefois se
contenter de faire du « copier/coller » entre les documents Notes et le document Travail
(sauf pour les citations). Il faut veiller à bien distinguer ici votre composition (ce qui est de
votre cru) des éléments empruntés à vos lectures (idées, citations) afin de ne pas tomber
dans le plagiat. Il faudra à la fin procéder à une uniformisation du style, à l’insertion des
formules de transition, au polissage.

1.2 Les logiciels de gestion bibliographique


Il existe une autre solution, le recours à un logiciel de gestion bibliographique. Cette
méthode vaut pour les fiches de notes (résumé, citation) comme pour les fiches
bibliographiques. Les bases de données comportent de nombreux avantages, notamment :
1) la malléabilité (les principes de classement peuvent être modifiés à volonté) ; 2) la
facilité de recherche (la requête peut porter sur n’importe quel élément [mots, dates, avec
ou sans intervention des opérateurs booléens]).
ENDNOTE et ZOTERO sont des logiciels de gestion des références bibliographiques qui
permettent de construire facilement une base de données bibliographiques contenant vos
références ainsi que les notes de lecture qui s’y rattachent. Grâce à ces logiciels, vous

29
pourrez interroger des catalogues de bibliothèques et des bases de données, et importer les
notices dans votre base de références. Vous pourrez procéder également à l’insertion
automatique des références, des citations et des notes en bas de page dans un document
texte (Word ou autre) ainsi générer automatiquement la bibliographie. Les deux logiciels
peuvent être téléchargés à partir du site Web des bibliothèques :
https://bib.umontreal.ca/citer/choisir-logiciel.
SCRIBE est un logiciel gratuit développé pour les historiens au Center for History and
New Media de l’Université George Mason. Il présente l’avantage de distinguer les fiches
de sources et les fiches de notes. Les fiches de sources organisent dans des champs
prédéfinis toute l’information nécessaire à l’identification des références bibliographiques
ou archivistiques, à la production et à la gestion de bibliographies et de notes selon des
styles reconnus (ex. Chicago Manual of Style). Les fiches de notes acceptent de longues
notes (jusqu’à 64 000 caractères) qu’on peut interroger par mots. SCRIBE gère et croise
les deux systèmes de fichiers pour un maximum d’efficacité. Les textes peuvent être
exportés en format HTML dans un traitement de texte d’où ils pourront être convertis
aisément dans le format qu’utilise le traitement de texte. On peut se procurer la version 3.5
(pour Mac ou Windows XP) à l’adresse suivante : http://chnm.gmu.edu/tools/scribe/.

2. Rédiger un compte rendu de lecture


L’un des exercices fréquents que doivent faire les étudiant.e.s en histoire consiste à écrire
un compte-rendu de lecture (que ce soit un compte-rendu de livre ou d’article). Pour mener
à bien la rédaction d’un compte-rendu, on doit :
- Comprendre le texte à l’étude
- Préparer le compte rendu
- Le rédiger
La phase de compréhension est celle de la lecture proprement dite. C’est à ce moment
qu’on lit le texte avec attention, qu’on tente de comprendre la démarche de l’auteur/trice,
la logique derrière l’argumentation. C’est à ce moment qu’on note les passages plus confus
ou alors ceux qui semblent les plus importants. La compréhension du texte à l’étude, à
travers sa lecture attentive, permet de dégager la thèse centrale de l’ouvrage ou de l’article
et sa structure argumentative.
La deuxième étape, qui vise la préparation du compte rendu, consiste à prendre du recul
par rapport au texte étudié et réfléchir à la façon dont on l’expliquera au lecteur ou à la
lectrice. Il s’agit, en quelque sorte, de s’approprier la lecture en se posant différentes
questions : quel est l’objet de la recherche ? Comment la thèse est-elle défendue ? Les
arguments sont-ils convaincants ? Quelle est la nature des sources utilisées ? L’auteur/trice
se positionne dans quel champ, dans quel débat ?
Un compte rendu n’est pas qu’un simple résumé d’un ouvrage ou d’un article. Il consiste
à expliquer, dans nos mots, selon notre compréhension, cet ouvrage ou cet article. Il s’agit
également de commenter et de discuter le texte à l’étude, que ce soit en regard des enjeux

30
contemporains ou à l’intérieur du débat dans lequel se situe l’auteur/trice. Ou tout
simplement, il peut s’agir de commenter la démarche historienne du texte à l’étude1.
Finalement, en dernier lieu vient la rédaction proprement dite. Le compte rendu doit être
divisé en paragraphes cohérents et être bien écrit. Il comprendra, généralement :
- un résumé de l’ouvrage : qui est l’auteur/trice (si cela est pertinent); quel est le sujet du
livre ; identifier les éléments clés de la problématique ; quelle est la thèse défendue ; les
hypothèses et les conclusions principales ; les grandes articulations de l’argumentation,
etc. Il faut dégager l’objectif général, la structure de l’argumentation et les grandes
conclusions.
- une réflexion critique sur l’ouvrage, selon les directives de votre professeur.e.

3. Choisir un sujet et définir sa problématique


À plusieurs reprises durant votre parcours académique en histoire, vous devrez
effectuer une recherche sur un sujet historique précis. À cet effet, on vous demandera
souvent de délimiter un sujet et de formuler une problématique qui guidera la rédaction
de votre travail de recherche.
Vos recherches doivent être analytiques, c’est-à-dire que l’histoire, en tant que science,
n’est pas un récit descriptif. Elle est orientée par les questions (les problématiques) que
les historien.ne.s posent aux sources.
Une fois que vous aurez établi la thématique générale (ou le sujet précis) à laquelle
s’intéressera votre travail, vous devez formuler une problématique, c’est-à-dire poser
une question qui constituera le fil conducteur de la recherche.
Selon l’anthropologue Nathalie Boucher, « la problématique se manifeste généralement par
un écart entre ce que l’on sait et ce que l’on aimerait savoir. C’est une manière de générer
de nouvelles connaissances scientifiques à l’aide d’une réflexion sur des questions
ouvertes. »
La problématique doit répondre à quatre caractéristiques :
1. Elle doit être originale ;
2. Elle doit être vérifiable ;
3. Elle doit être justifiable. Elle trouve des échos dans la communauté. Elle remplit
donc, idéalement, un but social et scientifique ou académique ;
4. La problématique est inspirée de nos propres intuitions. Elle se base sur les
connaissances actuelles du domaine et ce que nous en retenons.2

1
Cette section est inspirée des consignes élaborées par Jean-Pierre Beaud et Jean-Guy Prévost (Jean-Pierre Beaud et
Jean-Guy Prévost, « Plan de cours », Cours POL 1000-30 Problèmes politiques contemporains, Université du
Québec à Montréal, Montréal, automne 2007).
2
Nathalie Boucher, « Principes et techniques de l’histoire orale », conférence dans le cadre de la série Problématique
& Ville Jacques-Cartier, haute en couleur : l’histoire orale d’une banlieue ouvrière, Société historique et culturelle du
Marigot, Longueuil, 5 juin, 2019.

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IV - RESSOURCES DISPONIBLES POUR LES
ÉTUDIANT.E.S DU DÉPARTEMENT
Pour en savoir plus :

- Sur la méthodologie en histoire : Létourneau, Jocelyn. Le coffre à outils du


chercheur débutant. Montréal, Boréal, 2006.

- Sur le métier d’historien : Bloch, Marc. Apologie pour l’histoire ou métier


d’historien. Paris, Colin, 1949 ; Prost, Antoine. Douze leçons sur l’histoire.
Paris, Seuil, 2014 ; Bonnechere, Pierre. Profession, historien. Montréal, Presses
de l’Université de Montréal, 2008.

Ressources en ligne :

- Lien du site web du département d’histoire de l’Université de Montréal :


https://histoire.umontreal.ca/accueil/

- Lien vers le règlement des études de premier cycle :


https://registraire.umontreal.ca/publications-et-ressources/reglements/

- Centre étudiant de soutien à la réussite : http://www.cesar.umontreal.ca/

- Lien vers la page Facebook de l’Association étudiante d’histoire de


l’université de Montréal (AÉHUM) - Local C-6147 pavillon Lionel-Groulx :
https://www.facebook.com/aehumhistoire/?ref=br_rs

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APPENDICE A : LES RÈGLES TYPOGRAPHIQUES
Il faut tenir compte de plusieurs règles typographiques lors de la rédaction d’un travail. En
voici quelques-unes applicables à des textes rédigés en français.

- La division des mots :

Ne pas diviser après la première lettre d’un mot, avant ou après l’apostrophe, entre
deux voyelles (sauf si l’étymologie le permet), un mot composé ailleurs qu’au trait
d’union, les noms propres et prénoms (sauf les prénoms composés), avant une syllabe
finale accentuée de moins de trois lettres, des sigles, le dernier mot en fin de
paragraphe, plus de deux mots de suite. Ne pas séparer les chiffres des symboles, le
chiffre ou la lettre dans une énumération, les dates.

Éviter la veuve (un mot seul sur une ligne au sommet d’une colonne ou page) et
l’orphelin (idem au bas).

- Les abréviations :

Le point abréviatif disparaît devant un point final ou devant les points de suspension.
Les sigles en capitales sont donnés sans points abréviatifs. Il n’y a pas de point
abréviatif à la fin d’un symbole.

- Les nombres :

Sauf dans un texte qui traite de statistiques, ils s’écrivent en lettres jusqu’à neuf. Il
faut laisser une espace entre le chiffre et %. On écrira « les années quatre-vingt » (non
pas « 80 »). Le nombre est en chiffre devant un symbole.

- Les majuscules :

On met tous les accents et les signes diacritiques sur les majuscules (É, È, À, Ê, etc.),
sauf sur les sigles et les acronymes écrits en majuscules. Si l’adjectif suit le nom, il
perd la majuscule : (« les Temps modernes ») ; s’il le précède, il la prend : (« le Moyen
Âge »)

- Les petites capitales :

On compose les siècles en chiffres romains en petites capitales. La lettre e se met en


exposant [ex : XXe siècle]. On les emploie aussi dans les sigles, dans les
bibliographies, à la place des majuscules ordinaires.

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- Les citations :

Elles commandent les guillemets (dans le texte), le renforcement (donc en retrait) si


elles ont cinq lignes et plus. On peut dans ce dernier cas les mettre en italique ou dans
une taille plus petite, sans guillemets. Les titres d’œuvre s’écrivent en italique dans
un texte en romain ; en romain dans un texte en italique.

- La ponctuation :

o On ne met qu’un espace après le point. Si un titre ne comporte pas de


ponctuation interne, on ne met pas de point final.

o Une virgule est collée au mot qui la précède et demeure dans la même face que
lui. La virgule, au besoin, est toujours placée après la parenthèse fermante.

o Le point-virgule se met dans la face du mot qui le précède ou qui le suit, selon
le sens. Il est accolé au mot.

o Le deux-points commande une espace insécable avant et après.

o Les guillemets français (ou chevrons : « ») requièrent une espace insécable


avant l’ouverture, puis avant le premier mot et une espace insécable avant la
fermeture. [Tous ne respectent pas cette règle, sauf en France.] Chaque alinéa
d’une citation s’ouvre par des guillemets. On utilise les guillemets droits ("")
pour une citation incluse.

o La barre oblique (utilisée pour l’opposition ou la traduction) prend une espace


sécable avant et après. (ex. : Marche / Arrêt ; Em space / Cadratin)

o L’apostrophe ne peut jamais se trouver en fin de ligne. On évitera alors de faire


l’élision. (ex. : sous la baguette de/Arthur...)

o Le tiret (–), à ne pas le confondre avec le trait d’union, est encadré par une
espace avant et après.

- Les caractères spéciaux, les mots étrangers et les claviers :

Le français comporte des caractères spéciaux (ligatures : œ,æ) qu’il faut respecter. Si
vous reproduisez des mots en langues étrangères, soyez attentifs à bien inscrire les
signes diacritiques qui les caractérisent. Ces caractères ne font pas partie du clavier
canadien-français, mais vous pouvez les reproduire dans Word en les sélectionnant
dans le menu Insertion > Caractères spéciaux.

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