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fr Corrigé bac C 2017

Correction bac 2017 - Série C

20 o.f in
r
.f
t ng rl
20 ree
le .co e
il hs eb
Exercice 1

ju mat en
i
ér
a Comme PGCD (48; 35) = 1, d’après le théorème de Bézout, l’équation (E) : 48x+35y = 1

l
va

/
:/
admet des solutions dans Z × Z.

p
tt
h
b 48 × (−8) = −384 = 1 + 35 × (−11) ≡ 1 [35].
D’où 48 et −8 sont inverses modulo 35.
c
48x + 35y = 1 ⇐⇒ 48x − 1 = 35(−y), avec y ∈ Z
⇐⇒ 48x − 1 est un multiple de 35
⇐⇒ 48x − 1 ≡ 0 [35]
⇐⇒ 48x ≡ 1 [35]
Les équations (E) : 48x + 35y = 1 et 48x ≡ 1 [35] sont équivalentes.
Solution particulière
D’après la question b., 48 × (−8) + 35 × 11 = 1.
D’où (−8 ; 11) est une solution particulière de l’équation (E).
d −8 est une solution particulière de l’équation 48x ≡ 1 [35].
Soit x une solution de l’équation 48x ≡ 1 [35],
(
48x ≡ 1 [35]
⇐⇒ 48x ≡ 48 × (−8) [35] ⇐⇒ 48(x + 8) ≡ 0 [35] ⇐⇒ 35 divise 48(x + 8).
48 × (−8) ≡ 1 [35]

Comme 35 est premier avec 48, alors d’après le théorème de Gauss, 35 divise x + 8.
Il existe donc un entier k ∈ Z tel que x + 8 = 35k. D’où x = −8 + 35k.
Les solutions de l’équation 48x ≡ 1 [35] sont l’ensemble {−8 + 35k ; k ∈ Z}.
En remplaçant x par −8+35k dans l’équation (E) : 48x+35y = 1, on obtient y = 11−48k.
L’ensemble des solutions de l’équation (E) est l’ensemble {(−8 + 35k ; 11 − 48k) ; k ∈ Z}.
20 o.f in
r
.f
t ng rl
20 ree
le .co e
il ths eb
n
ie
r
lé

a
/m
va
:/
p

ju
tt
h

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Exercice 2

20 o.f in
r
(∆)

.f
t ng rl
20 ree
J

le .co e
P

il hs eb
ju mat en
i
ér
(C )

l
va

/
(H )

:/
K

p
tt
h
(H 0 ) C
N

j 30◦

A F 0 S 0G0 E G S F H I
M

(d)

4 EA = EC car E est le centre de gravité du triangle ABC.

EA = EF car F est le symétrique de A par rapport à E.
On en déduit que [EC] est la médiane relative au [AF ] et a pour longueur la moitié de
la longueur de [AF ].
Donc le triangle ACF est rectangle en C et par conséquent les droites (CF ) et (CA) sont
perpendiculaires.
5 Axe focal
20 o.f in
r
.f
t ng rl
20 ree

A étant le centre l’hyperbole, l’axe focal est la perpendiculaire à la directrice (BC) passant
le .co e
il ths eb

par A. C’est par conséquent la droite (AG).

n
rie
lé

F Foyer de (Γ)
a
/m
va
:/

C est un point d’intersection du cercle principal et de la directrice (BC).

p

ju
tt
h

On en déduit que la droite (AC) est une asymptote de l’hyperbole (Γ).

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Or C est également le projeté orthogonal du point F de l’axe focal (AG) sur l’asymptote
(AC). Donc F est un foyer de l’hyperbole (Γ).
6 a. Voir la figure ci-dessus.
AF c
b. = représente l’excentricité de l’hyperbole (Γ).
AB a

20 o.f in
r
.f
t ng rl
Dans le triangle ABF rectangle en B, on a :

20 ree
√

le .co e
il hs eb
AB AF 1 2 3

ju mat en
◦
cos(F AB) = cos(30 ) =
÷ . D’où = =

i
AF AB cos(30◦ ) 3

l ér
va

/
:/
7 Soit K, le point d’intersection de la perpendiculaire à (AH) passant par H et de la

p
tt
h
parallèle à (AC) passant par G.
√
◊ = cos(30◦ ) = GH 2 3
cos(HGK) . D’où GK = GH.
GK 3
Le point I est donc le point d’intersection du cercle de centre G de rayon GK et de la
demi-droite [GH).
√
JF 2 3
8 Comme J ∈ (Γ), alors = où P est le projeté orthogonale de J sur la directrice (BC).
JP 3 √
2 3
Or JP = GH et d’après 7., on a : GH = GI.
√ 3√
2 3 2 3
On en déduit que JF = JP = GH = GI
3 3
J est donc le point d’intersection de la droite (d) et du cercle de centre F de rayon GI.
9 Voir figure.
10 a.
Notons l’homothétie h par h(A, 1 ) et notons h(Ω,k) , l’homothétie de centre Ω et de
2
rapport k.
Centre de la similitude h(A, 1 ) ◦ S(BC)
2

G est aussi le projeté orthogonal de A sur la droite (BC).

Soit Ω, le centre de la similitude s et (∆) son axe.
Alors s s’écrit aussi en la composée commutative s = h(Ω, 1 ) ◦ S(∆) = S(∆) ◦ h(Ω, 1 ) .
2 2
D’où s ◦ s = h(Ω, 1 ) .
4

On a :
s(A) = h(A, 1 ) ◦ S(BC) (A) = G
2
s ◦ s(A) = h(A, 1 ) ◦ S(BC) (G) = h(A, 1 ) (G) = G0 où G0 est le milieu de [AG].
2 2
0
On en déduit que h(Ω, 1 ) (A) = G .
4
−−→0 1 −→
Ou encore ΩG = ΩA.
4
−→ −−→ 1 −→
En utilisant la relation de Chasles, on a : ΩA + AG0 = ΩA.
20 o.f in

4
r
.f
t ng rl
20 ree

−→ 4 −−→0 2 −→
le .co e
il ths eb

D’où AΩ = AG = AG.
3 3
n
ie

Donc Ω = E.
r
lé

a
/m
va

Axe de la similitude s = h(A, 1 ) ◦ S(BC)

:/
p

ju
tt

2
h

L’axe de la similitude (∆) est la perpendiculaire à la droite (AG) passant par E.

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b. Foyer de (H 0 )
s(F ) = h(E, 1 ) ◦ S(∆) (F ) = h(E, 1 ) (A) = F 0 où F 0 est le milieu de [AE].
2 2

Comme F est le foyer de (H ), alors F 0 , milieu de [AE], est le foyer de (H 0 ).

Directrice de (H 0 )

20 o.f in
s(B) = h(A, 1 ) ◦ S(BC) (B) = h(A, 1 ) (B) = M où M est le milieu de [AB].

r
.f
t ng rl
20 ree
2 2

le .co e
s(C) = h(A, 1 ) ◦ S(BC) (C) = h(A, 1 ) (C) = N où N est le milieu de [AC].

il hs eb
2 2

ju mat en
Comme (BC) est la directrice de (H ) associé au foyer F , alors (M N ) est la directrice

i
ér
de (H 0 ) associée au foyer F 0 .

l
va

/
:/
p
tt
Asymptote de (H 0 )

h
s(A) = G et s(C) = N .
Comme (AC) est l’asymptote de l’arc (H ), alors (GN ) est l’asymptote de l’arc
(H 0 ).
Sommet de (H 0 )
s(A) = G et s(C) = N .
Comme le cercle (C ) de centre A de rayon [AC] est le cercle principal de (H ), alors
le cercle (C 0 ) de centre G et de rayon GN est le cercle principal de (H 0 ).
On en déduit que S 0 , point d’intersection de (C 0 ) et de l’axe focal est le sommet de
(H 0 ) associé à F 0 .
c. Toute similitude conserve le rapport des distances.
√
0 2 3
On en déduit que l’excentricité de (Γ ) est égale à l’excentricité de (Γ) et vaut .
3

Exercice 3
1 a. La fonction f : I 7→ R est continue et 1 ∈ I.
Z x
Alors la fonction x 7→ F (x) = f (t) dt est dérivable sur I et on a : ∀ x ∈ I
1
F 0 (x) = f (x).
b.
x 0 1 +∞

ln(x + 1) 0 + +

x−1 − 0 +

F 0 (x) = f (x) 0 − 0 +
20 o.f in
r
.f
t ng rl
20 ree
le .co e
il ths eb

• ∀ x ∈ ]0 ; 1[, f (x) < 0 et F est strictement décroissante.

n
ie

• ∀ x ∈ ]1 ; +∞[, f (x) > 0 et F est strictement croissante.

r
lé

a
/m
va
:/
p

ju
tt
h

page 4
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2
1
L’inégalité F (x) ≥ (x − 1)2 pour x ≥ 2 est fausse. En effet, en intégrant par parties
2 Ç 2
x2
å
x 3 3 5
F (x), on trouve : F (x) = −x− ln(x + 1) − + x + − 2 ln 2.
2 2 4 2 4

20 o.f in
r
Ç 2 å
1 x3 3 5 3

.f
t ng rl
20 ree
D’où F (x) − (x − 1)2 = −x− ln(x + 1) − x2 + x + − 2 ln 2.

le .co e
il hs eb
2 2 2 4 2 4

ju mat en
1
Le tableau des valeurs de F (x) − (x − 1)2 réalisé à l’aide d’un tableur, pour x allant de

i
ér
2

l
va

/
1

:/
2 à 2.9 avec un pas de 0.05, montre que F (x) − (x − 1)2 < 0 pour au moins les valeurs

p
tt
2

h
de x comprises entre 2 et 2.8.

x2
Cependant, l’on peut établir que F (x) ≥ F (2) + − x, ce qui permettra de répondre
2
aux questions suivantes.
x2
a. Montrons que : ∀ x ≥ 2, F (x) ≥ F (2) + −x
2
Soit x ≥ 2.
Comme f (t) ≥ t − 1 pour tout t ≥ 2.
Z x Z x
Alors par passage à l’intégrale, on a : f (t) dt ≥ (t − 1) dt.
2 2
Z 2
En ajoutant membre à membre l’expression f (t) dt à la dernière inégalité, on a :
1
Z 2 Z x Z 2 Z x
f (t) dt + f (t) dt ≥ f (t) dt + (t − 1) dt.
20 o.f in
r
.f

1 2 1 2
t ng rl
20 ree

x2
le .co e
il ths eb

Il en résulte que F (x) ≥ F (2) + − x pour tout x ≥ 2.

n

2
ie
r

b. Calcul de lim F (x)

lé

a
/m
va

x→+∞
:/
p

ju

x2
tt
h

∀ x ≥ 2, F (x) ≥ F (2) + − x.
2

page 5
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x2
Ç å
Par passage à la limite, lim F (x) ≥ lim F (2) + −x .
x→+∞ x→+∞ 2
Ç 2 å
x
Or lim F (2) + − x = +∞. On en déduit que lim F (x) = +∞.
x→+∞ 2 x→+∞

F (x)
Calcul de lim .

20 o.f in
r
.f
t ng rl
x→+∞ x

20 ree
le .co e
il hs eb
x2
∀ x ≥ 2, F (x) ≥ F (2) + − x.

ju mat en
2 Ç

i
ér
x2

l
å
F (x) 1

va

/
:/
Alors : ∀ x ≥ 2, ≥ F (2) + −x .

p
tt
x x 2

h
x2
Ç å
F (x) 1
Par passage à la limite, lim ≥ lim F (2) + −x .
x→+∞ x x→+∞ x 2
x2
Ç å
1 F (x)
Or lim F (2) + − x = +∞. On en déduit que lim = +∞.
x→+∞ x 2 x→+∞ x
La courbe (C ) admet une branche parabolique de direction (Oy) en +∞.
c.
x 0 1 +∞

F 0 (x) 0 − 0 +

F (0) +∞

F (x)

d.

3 (C )

1
20 o.f in

F (2)
r
.f
t ng rl
20 ree
le .co e

F (0)
il ths eb
n

−1 1 2 3 4 5
rie
lé

a
/m
va
:/
p

ju
tt

−1
h

page 6
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Z n+1 Z n Z 1 Z n+1 Z n+1
3 a. F (n+1)−F (n) = f (t) dt− f (t) dt = f (t) dt+ f (t) dt = f (t) dt.
1 1 n 1 n
D’où un = F (n + 1) − F (n).
b. Erreur dans l’énoncé : l’encadrement f (n) ≤ un ≤ f (n + 1) n’est pas vérifié pour
tout n ∈ N mais pour tout n ∈ N∗ . En effet, on n’a pas f (0) ≤ u0 ≤ f (1) puisque
Z 1 Z 0

20 o.f in
r
f (t) dt = − f (t) dt = −F (0) 6= 0

.f
f (0) = 0 ; f (1) = 0 et u0 =

t ng rl
20 ree
le .co e
0 1

il hs eb
Montrons d’abord que f est croissante sur [n, n + 1] pour tout n ∈ N∗

ju mat en
i
Soit n ∈ N∗ .

l ér
x−1

va

/
:/
∀ x ∈ [n, n + 1], f 0 (x) = ln(x + 1) + > 0.

p
tt
x+1

h
On en déduit que f est strictement croissante sur [n, n + 1].

Montrons que f (n) ≤ un ≤ f (n + 1) pour tout n ∈ N∗

Soit n ∈ N∗ .
F est continue et dérivable sur [n, n + 1].
De plus, F 0 (n) ≤ F 0 (x) ≤ F 0 (n + 1) pour tout x ∈ [n; n + 1] car F 0 est croissante.
Or F 0 = f . D’où f (n) ≤ F 0 (x) ≤ f (n + 1) pour tout x ∈ [n; n + 1].
D’après le théorème de l’inégalité des accroissements finis, on a :
∀ x ∈ [n; n+1], ∀y ∈ [n; n+1] tels que x ≤ y, f (n)(y−x) ≤ F (y)−F (x) ≤ f (n+1)(y−x)
Ainsi, on peut appliquer l’inégalité précédente en x = n et y = n + 1.
On a alors :
Å ã Å ã
f (n) (n + 1) − n ≤ F (n + 1) − F (n) ≤ f (n + 1) (n + 1) − n .

D’où f (n) ≤ un ≤ f (n + 1).

Exercice 4
1
R2
0, 8

0, 7
R1
0, 2 R2

0, 3 0, 4 R2
R1
20 o.f in
r

0, 6
.f
t ng rl
20 ree

R2
le .co e
il ths eb
n
ie

2 p(R1 ∩ R2 ) = 0, 7 × 0, 8 = 0, 56.
r
lé

a
/m
va

3 p(R2 ) = 0, 7 × 0, 8 + 0, 3 × 0, 4 = 0, 68.
:/
p

ju
tt

4 p(A) = 0, 7 × 0, 2 + 0, 3 × 0, 4 = 0, 26.
h

page 7